C.
Culte aux ancêtres
Dans sa généralité, la tradition
religieuse africaine distingue le monde invisible et le monde visible ; le
second ayant sa source dans le premier, se divise en deux : le monde des
hommes et le monde des choses comprenant aussi bien les végétaux
et les animaux que les êtres simplement matériels.
Différents et distincts l'un de l'autre, ces trois
mondes sont constamment en interaction dans une chaîne de forces donnant
et soutenant l'être et la vie, parce qu'émanant de l'Etre divin.
(DEFOUR G. Recherches africaines, n°7, Juillet 2001,10).
Les Batwa Babuluko connaissaient le vrai Dieu, le Dieu de
centuple « Ongo mag'hana ». Alors, pour faire parvenir
leurs intentions à Dieu tout puissant, ils devaient
nécessairement passer par l'intermédiaire de leurs
ancêtres.
La cérémonie d'adoration se passait dans la
brousse à des lieux sacrés mieux indiqués pour la
circonstance, soit dans une maisonnette « Kasumilo »
construite au fin fond du camp, un peu à l'écart du village.
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