I.4.2- Accès aux soins
Picheral, (2001) défini l'accès aux soins comme
« la capacité matérielle d'accéder aux ressources
sanitaires et services de santé. Il présente au moins deux
dimensions : matérielle et sociale. Il traduit la possibilité de
recourir aux prestataires de soins et n'a donc qu'une valeur potentielle
(desserte). Il se dit aussi de la possibilité financière de
recourir à des services de santé (couverture, assurance sociale)
ou à une innovation médicale (pratique, technique,
équipement, diffusion) ».
L'accessibilité est une composante de l'accès
aux soins. Selon Brunet et al, [1993], « l'accessibilité
est la capacité à être atteint par une clientèle, un
message, un service (de ac-cedere, parvenir). Elle dépend de
l'état des moyens de transport et représente un coût
». Pour Picheral [1984], « elle est fonction du couple
distance/temps, donc de l'éloignement de
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l'établissement de soins et de la longueur du trajet
à parcourir. C'est un indicateur social et un indicateur de santé
fréquemment utilisé, mais il ne détermine pas à lui
seul le recours aux soins ».
I.4.3- Paludisme
Le paludisme est une maladie parasitaire fébrile due
à quatre espèces de plasmodium : « le
plasmodium falciparum (agent de la fièvre tierce maligne, le
plus dangereux et le plus répandu en régions chaudes), le
plasmodium malariae (localisé en foyers, en zones tropicales),
le plasmodium vivax (répandu en zones tempérées
chaudes) et le plasmodium ovale (agent de la fièvre tierce
bénigne, rencontré essentiellement en Afrique centrale et
occidentale) » [Mbaye, 1997].
Le paludisme se transmet d'homme à homme par la
piqûre de l'anophèle femelle. Plus de 50 espèces
d'anophèles peuvent assurer la transmission du paludisme de
manière plus ou moins efficace suivant leur longévité.
Toutefois, Anophèle gambiae, Anophèle funestus
et Anophèle arabiensis sont les trois vecteurs majeurs.
I.4.4- Communauté Rurale
La Communauté Rurale est « une collectivité
locale, personne morale de droit public, dotée de l'autonomie
financière. Elle est constituée par un certain nombre de villages
appartenant au même terroir, unis par une solidarité
résultant notamment du voisinage, possédant des
intérêts communs et capables ensemble de trouver les ressources
nécessaires à leur développement » [MICL, 2003]. La
création des Communautés Rurales a permis aux pouvoirs publics de
procéder à un important transfert des compétences en
milieu rural. Cette décentralisation permet à ces
collectivités locales d'assurer la gestion de leur terroir et d'impulser
des actions de développement.
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