Conclusion du chapitre
La recherche des équivalences présente souvent
un obstacle à la traduction en matière d'interprétation
sémantique. Nous nous demandons alors s'il est possible, en principe, de
réaliser une traduction fidèle, c'est-à-dire de transposer
dans la langue d'arrivée tout le message véhiculé par le
texte de départ. La réponse serait positive, surtout dans une
traduction comme celle que nous avons traitée, où le traducteur
opte pour une analyse minutieuse des traits sémiques pour donner
l'équivalent précis des items employés.
La première étape donc du processus
traductionnel correspond à une bonne interprétation
sémantique qui permet de réécrire le texte de façon
à ce qu'il soit une création.
Une opinion générale consiste à affirmer
que toute traduction entraîne un appauvrissement sémantique du
message, une entropie ou un décalage entre le texte original et sa
traduction. Ceci est dû, parait-il, au manque d'équivalents
parfaits entre les langues. Dans ce cas, le traducteur se trouve obligé
de sacrifier quelques traits sémiques qui ne sont pas disponibles dans
la langue cible mais indispensables pour la transmission du sens
général du message. C'est au sacrifice de traits stylistiques
ou
100
culturels que le traducteur tend le plus souvent, ce qui rend
le contenu du message plus pauvre ou même parfois faussé. Or, de
tels sacrifices sont souvent difficiles à éviter parce que les
deux langues ne disposent pas de niveaux socio-linguistiques similaires surtout
lorsque le contexte l'oblige, sinon la traduction ne pourrait être
qualifiée comme réussie. En outre, la traduction objet de notre
étude infirme ce jugement : le lecteur pourrait avoir l'impression de
lire une version originale et non pas une traduction : ceci est dû non
seulement à la bonne connaissance du rituel islamique et de la
maîtrise des deux langues sur tous les niveaux, mais aussi aux choix
lexicaux du traducteur et à la nature même du sujet qui
reflète une culture proche de la culture arabe.
101
CONCLUSION
L'objectif premier du présent travail était
d'effectuer une analyse contrastive entre les structures interrogatives du
français et de l'arabe. Ayant choisi comme objet d'étude le roman
Samarcande d'Amine Maalouf, nous nous sommes donné un double
objectif : d'un côté, relever les divergences et les convergences
d'ordre syntaxique entre les deux textes, et voir comment les
différences syntaxiques peuvent influencer sur la traduction de telles
structures. Voir d'un autre côté, si ces mêmes structures
posent des problèmes de traduction que se soit au niveau
sémantique ou au niveau pragmatique.
La linguistique contrastive inscrit l'activité
traductive dans la perspective des réflexions théoriques sur le
fonctionnement des différents systèmes linguistiques. Dans ce
sens, la traduction est un moyen pédagogique puisqu'il permet
l'appropriation ou le perfectionnement d'une langue étrangère, et
l'analyse traductologique permet d'étudier des théories, des
principes et des mécanismes de la traduction. En effet, un bon
traducteur ne peut le devenir qu'après la lecture des ouvrages traduits,
ensuite, l'étude et l'analyse comparative des traductions pour arriver
enfin au stade d'effectuer des traductions. Alors, l'analyse des oeuvres
traduites par des professionnels est indispensable pour pouvoir traduire et
pour que la traduction soit basée sur un savoir faire. Il convient de
noter donc l'importance pédagogique, mais aussi pragmatique, des
constants va-et-vient entre l'analyse et l'activité de la traduction :
l'une se ressourçant en permanence à partir de l'étude de
l'autre.
102
Nous avons montré dans le chapitre qui concerne les
régularités et irrégularités syntaxiques entre le
français et l'arabe, que le français et l'arabe ont des
structures syntaxiques totalement différentes. Le français, comme
l'arabe, présente différents types d'interrogations, mais la
traduction de l'interrogation pose problème quand il s'agit de la
traduction d'une structure syntaxique qui ne trouve pas d'équivalents
dans la langue arabe, entre autres ; l'inversion de sujet, de même que le
pronom indéfini ?on?, souvent utilisés dans
l'interrogation en français. La différence réside aussi
dans la diversité des éléments interrogatifs et des
manières permettant d'exprimer l'interrogation en français par
rapport à ceux de l'arabe qui sont moins nombreux, le duel
[mutanna] propre à l'arabe, la traduction entre le
français qui est langue temporelle et l'arabe dite langue aspectuelle,
etc. tous ces aspects syntaxiques différentiels font de la traduction
une tâche qui demande au traducteur une connaissance syntaxique double,
sinon la traduction pourrait être caractérisée par les
interférences ou le solécisme.
La traduction de l'interrogation n'altère pas la charge
sémantique et la visée pragmatique exprimées dans le texte
source. Toutefois, le traducteur s'est permis des ajouts et des abondants selon
les besoins du texte et de la langue cible. L'opération traduisante
s'avère donc une opération souple soumise aux tendances du
traducteur. Dans le texte arabe du roman Samarcande, Il s'est
avéré que le traducteur a bénéficié de ce
qu'offre la langue arabe en matière d'un lexique avec des traits
sémiques plus spécifiques et précis. Ceci lui permet de
produire un texte très cohérent jouissant d'un lexique plus
expressif et donne à la version traduite une aura d'originalité
parce « (qu') on exige précisément du
traducteur qu'il sache (re)composer un texte comme s'il
s'agissait d'une rédaction originale»84
En effet, une bonne connaissance des syntaxes des deux
langues, i.e. source et cible, le choix bénéfique de l'arsenal
lexical, que peut offrir toute langue, et les connaissances culturelles des
communautés de différentes langues sont des
éléments majeurs susceptibles d'une traduction digne d'une bonne
qualité.
103
84 Delisle, J., 1984, L'analyse du discours
comme méthode de traduction, Ottawa, Éditions de
l'Université d'Ottawa, PP. 217-218.
104
CORPUS
L'interrogation directe partielle
N°
|
Interrogation française
|
Interrogation arabe
|
1)
|
A quel moment avait-il basculé de la
témérité dans la démence ?
|
äæäÌáÇ
ìáÅ
ÉÑÇÓÌáÇ äã
ìÑÊÇí ÍäÌ
ìÊã
|
2)
|
Et son parcours millénaire, qui l'a interrompu,
sinon l'arrogance de mon siècle ?
|
áÕ ÑíÛ
ÇåÚØÞ íÐáÇ
Çã ÉíÑåÏáÇ
åÊáÍÑæ
Çä íÑÕÚ
|
3)
|
Qui es-tu donc ?
|
äæßÊ äã
ìÑÊ
|
4)
|
Quel est ton nom, étranger ?
|
ÈíÑÛáÇ
Çåí ßãÓÇ Çã
|
5)
|
Et toi, qui es-tu ?
|
äæßÊ äã
Êäæ
|
6)
|
Comment ai-je pu ne pas
reconnaître Omar, fils
d'Ibrahim Khayyâm de Nichapour ?
|
ãíåÇÑÈÅ
äÈ ÑãÚ ÑÚ áÇ
äßã íß ! ááå
Çí
ÑæÈÇÓíä
äã ãÇíÎáÇ
|
7)
|
Ma façon de prier ?
|
ÉáÇÕáÇ í
íÊÞíÑØ
|
8)
|
Comment as-tu reconnu l'imam Omar ?
|
ÑãÚ
ãÇãáÅÇ ìáÚ
ÊÑÚÊ íß
|
9)
|
Où se trouve cet hôte si généreux,
que je puisse lui adresser mes remerciements ?
|
ÊÇí åíáÅ
åÌæá íÎÓáÇ
íÖãáÇ ÇÐå ÏÌ
äí
ÑßÔáÇ
|
10)
|
Et comment s'appelait ce maître, que je
puisse au moins raconter ses bienfaits ?
|
ä áÞáÇ ìáÚ
ÚíØÊÓ
ìáæãáÇ ÇÐå
ãÓÇ Çã æ
åáÇÖÈ
ÑÈÎ
|
11)
|
Comment des gens qui placent si haut les vertus de
l'hospitalité peuvent ils se rendre capables de
violences contre un visiteur comme toi ?
|
ÉæÇÍáÇ
áÆÇÖ äæÚÖí
ÓÇä ÚÇØÊÓÇ
íß
ÑÆÇÒÈ
ìÐáÇ ÇæÞÍáí
ä ÈÊÇÑãáÇ
ìáÚ í
ßáËã
|
12)
|
Pourtant que faire ?
|
áãÚáÇ Çã
ßáÐ Úã æ
|
13)
|
M'as-tu donné la vraie raison de ton
refus ?
|
íÞíÞÍáÇ
ÈÈÓáÇ íá
ÊãÏÞ ?? -
ßÖÑá
|
|
105
Que restera-t-il demain des écrits des savants ?
|
ÁÇãáÚáÇ
áÇãÚ äã ÏÚÈ
ìÞÈí íÐáÇ
Çã
|
15)
|
Quel royaume a subsisté, quelle science, quelle loi,
quelle vérité ?
|
ÉÞíÞÍ Éí
äæäÇÞ í ÊãÇÏ
Éßáãã Éí
|
16)
|
Qu'en sais-tu ?
|
ßÇÑÏ Çã æ
|
17)
|
Combien de nuits le destin leur a-t-il accordées ?
|
ìÑÊ Çí
ÑÏÞáÇ Çãåá
ÍÇÊ Éáíá ãß
|
18)
|
Combien crois-tu qu'il y ait
|
ÇäáËã ßäÙ
í ÇíÞáÇÊ
ÉÞÔÇÚæ ÞÔÇÚ
äã ??
|
|
dans cette ville, à cet instant, d'amants qui, comme
nous, se rejoignent ?
|
ÉÙÍááÇ
åÐå íæ
ÉäíÏãáÇ åÐå
í
|
19)
|
Combien de femmes reste-t-
|
ÊÇÞÔÇÚáÇ
äã ?? ÁÇÓäáÇ äã
ìÞÈí ãß
|
|
il, combien d'amantes
|
åäÑÊÎÇ
íÐáÇ áÌÑáÇ
ÉáíááÇ
äíÞáÇíÓ
|
|
rejoindront cette nuit
|
ÉÑãÇ
ÈÑÞÈ ãÇäí æÓ
áÇÌÑ ãß
ÉäÑÇÞãáÇÈæ
|
|
l'homme qu'elles ont choisi ?
|
åá áÐÈÊ
ÉÑãÇ ÈÑÞÈ
ÕÎáÇ ìáÚæ
ÇåÈÍí
|
|
semblablement, combien
|
ÑíÛ áÚÊ ä
äÚ ÇåÒÌÚ ÑíÛ
ÈÈÓá ÇåÓä
|
|
d'hommes dorment auprès d'une femme qu'ils aiment, d'une
femme qui se donne à eux pour une autre raison que celle de ne pouvoir
faire autrement?
|
ßáÐ
|
20)
|
Qui sait, peut être n y a-t-il
|
. í ÉáíááÇ
ßÇäå äæßí áÇ
ÏÞ íÑÏí äãæ
|
|
qu'une amante, cette nuit à
|
ÞíÔÚ ìæÓ
ÉÏÍÇæ ÉÞíÔÚ
ìæÓ ÏäÞÑãÓ
|
|
Samarcande, peut être n y a-t- il qu'un amant.
|
ÏÍÇæ
|
21)
|
Mais que valent les
promesses d'un vainqueur?
|
ÑÕÊäãáÇ
ÏæÚæ ÉãíÞ Çã
äßáæ
|
22)
|
Que faire, comment fuir, par quelle route ?
|
ÞíÑØ í äã æ
ÈÑåáÇ íß
áãÚáÇ Çã
|
23)
|
Comment pourrions-nous les
|
ÇÐÅ ÇäÔíÌ
ÇäÏÞ äÍä ÇÐÅ
ÇåæÒÛ
ÚíØÊÓä íß
|
|
|
conquérir si nous perdons notre armée, si nos
hommes
|
ÇäáÇÌÑ
ÇäÚ ìáÎÊ
|
106
|
nous abandonnent ?
|
|
24)
|
Comment ose-t-il demander en mariage la fille du Prince des
Croyants, issue de la plus noble lignée ?
|
Ñíã ÉäÈÇ
äã ÌÇæÒáÇ
ÈáØ ìáÚ
ÑÓÌí íß
ÈÓäáÇ æ
ÈÓÍáÇ ÊÇÐ
äíäãÄãáÇ
|
25)
|
que me conseilles-tu ?
|
íäÍÕäÊ
ãÈæ
|
26)
|
viens-en fait, parle, qu'a dit Tughrul-Beg ?
|
áÇÞ ÇÐÇã
ãáßÊ
ÚæÖæãáÇ ÞÑØ
ßÈ"áÑÛØ"
|
27)
|
Mais où allons-nous si les gens du commun commencent
à se mêler de nos querelles ?
|
í äæáÎÏÊí
ÉãÇÚáÇ ÏÈ
ÇÐÅ ÇäáÂã
äæßí Çã äßáæ
ÇäÊÇÚÇÒä
|
28)
|
Est-ce l'énervement extrême, la
précipitation l'embarras de tirer à si courte distance ?
|
äã ÌÑÍÊáÇ
ã ÉáÌÚáÇ ã
ÌÇíåáÇ ÉÑæÓ
íå
ÑÕÞáÇ
ÇÐåÈ ÉÇÓã äã
ÞáÇØáÅ Ç
|
29)
|
C'est moi le maître du monde ! Qui pourrait se mesurer
à moi » ?
|
íäáÏÚí ä
ÚíØÊÓí ÇÐäã
!ÇíäÏáÇ ÏíÓ
Çä
|
30)
|
Est-il le seul à qui le vizir ait glissé ces mots,
ne l'a-t-il pas confondu avec un autre, et pourquoi un rendez-vous aussi
lointain, dans le temps et dans l'espace ?
|
ßáÊÈ
ÑíÒæáÇ åíáÅ
Óãå íÐáÇ
ÏíÍæáÇ äæßí
äÇß
ÇÐÇãáæ ÑÎÂ
äíÈæ åäíÈ
ØáÎí
ÊÇãáßáÇ
ãáÇ
|
|
31)
|
Et que peut-il me vouloir ?
|
íäã ÏíÑí ä
äßãí ÇÐÇãæ
|
32)
|
Et comment lui reprocher de prendre l'or que ses vers lui valent
?
|
ÇåÑÚÔÈ
åÊÞÍÊÓÇ ÈåÐ
ÐÎ ìáÚ ãáÇÊ
íßæ
|
33)
|
Pourquoi me le montres-tu ?
|
åíäíÑÊ
ÇÐÇãá
|
34)
|
Et qu'y a-t-il de si secret dans ce livre, des formules
d'alchimie ?
|
äã ÑÏÞáÇ
ÇÐåÈ Ñæã äã
ÈÇÊßáÇ ÇÐå í
ÇÐÇãæ
ÉíÆÇíãíß
ÊáÇÏÇÚã
ÉíÑÓáÇ
|
35)
|
Qu'y a-t-il , dis-moi ?
|
. íá áÞ ßÇäå
ÇÐÇã
|
36)
|
Où va-t-il ?
|
ÈåÐí äí
ìáÅæ
|
37)
|
Comment ai-je pu ne pas connaitre celui qui a composé
|
íß
ÉíÚÇÈÑáÇ
åÐå ãÙä äã
ÑÚÇ áÇÇ
äßãÇ
|
|
107
|
ce robaï si plein de piété et de
dévotion :
|
; ÚÑæáÇ æ
ìæÞÊáÇÈ
ÉÌÖÇäáÇ
|
38)
|
A quoi bon braver le sort, à
|
äã ìæÏÌáÇ
Çã ÑÏÞáÇ
íÏÍÊ äã
ìæÏÌáÇ Çã
|
|
quoi bon t'attirer le courroux
|
ÏÑÌãá
Ñíãá Ç ÈÖÛ
ßÓä ìáÚ ÑÌÊ
ä
|
|
du prince pour une simple femme, une veuve qui ne
|
ìæÓ ÉäÆÇÈ
äã ßíáÅ áãÍÊ
äá ÉáãÑ
ÉÑãÇ
|
|
t'apporterait en guise de dot qu'une langue acrée et une
réputation douteuse ?
|
. ÉÈíÑã
ÉÚãÓæ ØíáÓ
äÇÓá
|
39)
|
Si telle est la position du
|
ÇÐÇãá
äíäãÄãáÇ
Ñíã Þæã ÇÐå
äÇß ÇÐÅ -
|
|
prince des croyants, pourquoi a-t-il proposé un
arrangement en dinars ?
|
ÑíäÇäÏáÇÈ
ÉíæÓÊ
ÍÑÊÞÇ
|
|
L'interrogation directe totale
40)
|
N'est-ce pas moi, benjamin O. Lesage, qui l'a arraché
à son Asie natale?
|
äã åÚÒÊäÇ
äã ÌÇÓæá .Ú
äíãÇÌäÈ Çä
ÊÓá
ÇíÓÂ åÓÑ
ØÞÓã
|
41)
|
N'est ce pas dans mes bagages qu'il s'est embarqué sur
le
|
|
"ßíäÇÊíÊ "
áÇ äÊã ìáÚ
íÊÚÊã í
ÑÍÈí ãáÇ
|
|
Titanic ?
|
|
|
42)
|
Se rend-il à la taverne, ce soir-
|
|
ã ÁÇÓãáÇ
ßáÐ í ÉäÇÍáÇ
ìáÅ ÇÈåÇÐ
äÇß áå
|
|
là, ou est-ce le hasard des flâneries qui le porte
?
|
|
åÊáãÍ
íÊáÇ ??
ÚßÓÊáÇ ÉÏÕ ä
|
43)
|
Ne vois-tu pas qu'il peut à peine remuer les
lèvres ?
|
|
åíÊÔ
ßíÑÍÊ
ÚíØÊÓí ÏÇßí
åä ìÑÊ áÇ
|
44)
|
Serais-tu ivre, Seigneur ?
|
|
ÇäÇæÔä
Êäß ??
|
45)
|
N'est-ce pas cette vision de
|
|
ä ÏÇÑ íÐáÇ ??
ÇÐå ÉäÌáÇ
ÏåÔã äßí ãá
|
|
paradis qu'a voulu évoquer le
|
|
äãÒ ÏÚÈ
ÇãÏäÚ
áæåÌãáÇ
åÑíËí
ÚÑÔ
ãÇÓÑáÇ
|
|
|
peintre anonyme qui, bien plus tard, a entrepris d'illustrer
le
|
|
"
ÊÇíÚÇÈÑáÇ "
ØæØÎã ÏíæÒÊ
í áíæØ
|
|
manuscrit des Robaïyat ?
|
|
ÉÑÈÚãáÇ
ãæÓÑáÇÈ
|
46)
|
N'est-ce pas celle-ci encore
|
|
åÓä í ÑãÚ
åÑÓ Çã ÇÖí ??
ÇÐå Óíáæ
|
|
|
qu'Omar garde à l'esprit
|
|
æÈ ãíÞí
ËíÍ ÑÇÒÓ íÍ
ìáÅ åäæÏæÞí
ãåæ
|
|
tandis qu'on le mène vers le quartier d'Asfizar où
réside
|
|
ÏäÞÑãÓ
ÉÇÖÞ íÖÇÞ
ÑåÇØ
|
108
|
Abou-Taher, le cadi des cadis de Samarcande ?
|
|
47)
|
N'est-il pas vrai que tu as lu sept fois à Ispahan un
volumineux ouvrage d'Ibn-
|
ÚÈÓ äÇåÕ í
ÊÑÞ ßä ÇÍíÍÕ
Óíá åÊáÞä
ßäÇ æ ÇäíÓ
äÈáÇ ÇãÎÖ
ÇÏáÌã ÊÇÑã
äã Éãáß Éãáß
ÑæÈÇÓíä ìáÅ
ßÊÏæÚ ìÏá
ÉÑßÇÐáÇ
|
|
Sina , et que, de retour à
|
|
|
Nichapour, tu l'as reproduit mot à mot, de mémoire
?
|
|
48)
|
Sais-tu reconnaître un ami ?
|
ÞíÏÕ ìáÅ
ÑÚÊÊ íß
ãáÚÊ
|
49)
|
« Reconnaître un ami ? »
|
" ÞíÏÕ ìáÅ
ÑÚÊÊ "
|
50)
|
Es-tu le mécréant que certains décrivent
?
|
ãåÖÚÈ åÕí
íÐáÇ
ÞíÏäÒáÇ
äæßÊ
|
51)
|
L'as-tu jamais pensé ?
|
Çãæí
ßáÇÈ ìáÚ ßáÐ
ÑØÎ ??
|
52)
|
Je me suis demandé : Que
|
äã íÞÈ
ÇÐÇã
ÉäíÏãáÇ äã
íÞÈ ÇÐÇã :
ÊáÁÇÓÊæ
|
|
reste-t-il de la ville qui
|
: Çäå ÉãÆÇÞ
ÊäÇß íÊáÇ
ÉäíÏãáÇ
|
|
s'élevait ici jadis?
|
ãåÊÑÇÖÍ
äã ìÞÈí íÐáÇ
Çã äßá æ
|
|
Mais que reste-t-il de leur civilisation ?
|
|
53)
|
Le Calif ne t'a-t-il laissé
|
äÇßã í ÑÎÂ
åíÌæÊ í
ÉíáÎáÇ ßá
ÚÏí ãá
|
|
aucune autre directive, aucune possibilité d'arrangement
?
|
ÉíæÓÊáá
|
54)
|
Me faudra-t-il attendre d'être
|
ÑÈÚá
ÇÒæÌÚ ÍÈÕ
ìÊÍ ÑÙÊä ä
íÛÈäí
|
|
vieux pour exprimer ce que je pense ?
|
íÑÇß äÚ
|
55)
|
Le cadi savait-il par ce geste, par ces paroles, il donnait
|
ßáÊæ
ÑÕÊáÇ ÇÐåÈ
åä ãáÚí
íÖÇÞáÇ äÇß
ÎíÑÇÊ
ÑÇÑÓ ÑËßá
ÉÇíÍáÇ Èåí
äÇß áÇæÞáÇ
|
|
naissance à l'un des secrets les mieux tenus de
l'histoire des
|
ÇÞáÇÛÊÓÇ
ÈÇÏáÂÇ
|
|
Lettres ?
|
|
56)
|
Qu'il faudrait attendre huit
|
ä áÈÞ äæÑÞ
ÉíäÇãË
ÑÇÙÊäáÇÇ
ÈÌí äÇß åä æ
|
|
|
siècles avant que le monde ne
|
áÈÞ æ
ÚíÑáÇ
ãÇíÎáÇ ÑãÚ
ÑÚÔ ãáÇÚáÇ
ÔÊßí
|
|
découvre la sublime poésie
|
áÇãÚ áÇ
ÑËß Çåä ìáÚ
ÊÇíÚÇÈÑáÇ
áÌÈÊ ä
|
|
d'Omar Khayyam, avant que
|
ÑÚí ä áÈÞæ
äãÒáÇ Ñã
ìáÚ ÉÇÑØ
|
|
ses Robaiyat ne soient vénérés
comme l'une des oeuvres les plus originales de tous les temps avant que ne soit
enfin
|
ÈíÌÚáÇ
ÏäÞÑãÓ
ÉØæØÎã ÑíÕã
ÇÑíÎ
|
109
|
connu l'étrange destin du manuscrit de Samarcande ?
|
|
|
57)
|
Puis-je espérer qu'en dépit de
|
|
ìÑßÐ ÑãÚ
ÉÌæÎáÇ ÙÊÍí
áÇ æÌÑ ??
|
|
tout ce qu'il a enduré, Khwajé
|
|
åÇÓÇÞ Çã ??
äã ãÛÑáÇ ìáÚ
ÏäÞÑãÓá
ÉÆíÓ
|
|
Omar ne gardera pas un trop mauvais souvenir de
|
|
|
|
Samarcande ?
|
|
|
58)
|
Y as-tu des parents, des amis ?
|
|
ÁÇÞÏÕ æ
ÈÑÇÞÇ ßá
|
59)
|
Crois-tu qu'un seul homme y
|
|
ìáÚ åãÓÇ
ÏÍ ÔÞäí ä
äßããáÇ äã
äÙÊ
|
|
graverait son nom pour d'attirer des remerciements ?
|
|
ÏãÍáá
ÇÈáØ ÇåÏÍ
|
60)
|
Me permettriez-vous
|
|
áÛÔí áÇÄÓ
ÍÑØÈ íá
ÍãÓÊ áå ßáÐ
Úã æ
|
|
cependant de poser une question qui me hante l'esprit
|
|
íáÇÈ
|
|
?
|
|
|
61)
|
L'éternité entière en compagnie
d'ulémas sentencieux ?
|
|
äíÑæÞæáÇ
ÁÇãáÚáÇ
ÉÈÍÕÈ åÑÓÈ
쾇뇂
|
62)
|
Son père...n'avait-il pas
|
ÓæÄÑáÇ äã
ÓÑ ÚØÞÈ åÏåÚ
åæÈ äÔÏí ãá
|
|
inauguré son règne en tranchant une tête
abondamment enturbannée ?
|
|
ãÆÇãÚáÇ
ÉÑíÈßáÇ
|
63)
|
A-t-elle été introduite par un
|
|
ãÑÊÍí äÈ
ßÓãÊáÇ ÏíÏÔ
áåÇÚ ÇåáÎÏ
áå
|
|
monarque trop soucieux de sa respectabilité? par un
visiteur particulièrement méfiant ?
|
|
ÑÐÍáÇ
ÏíÏÔ ÑÆÇÒ ã
|
64)
|
Est-ce la pauvreté qui m'a conduite vers toi ?
|
|
ßíáÅ
íäÏÇÞ íÐáÇ ??
ÑÞáÇ äæßí
|
65)
|
Serait-ce pour lui qu'elle aussi tremble ?
|
|
åáÌ äã ÇÖí
?? ÇåÇÌÊÑÇ
äæßí
|
66)
|
Aurais-tu oublié le proverbe
|
ÑÍÈáá
Óíá " : ÑæËãáÇ
áæÞáÇ ÊíÓä
ÏÞ äæßÊ
|
|
qui dit : « La mer ne connaît
|
"
|
ÁÇÞÏÕ äã
ØÞ Ñíãáá áÇ
æ äÇÑíÌ äã
ØÞ
|
|
point de voisins, le prince ne connaît point d'amis
»?
|
|
|
67)
|
Belle comme cette poétesse ?
|
|
ÉÑÚÇÔáÇ
åÐåß ÁÇäÓÍ
|
68)
|
L'erreur si je dis que depuis la
|
|
ÇåÑÚí ÏÍ
äã Çã åäÅ ÊáÞ
ÇÐÅ ÇÆØÎã
äæß
|
|
mort d'Ibn-Sina nul ne les connaît mieux que toi ?
|
|
ßäã ÇÑíÎ
ÇäíÓ äÈÇ ÉÇæ
Ðäã
|
69)
|
Ne souhaite-t-on pas
|
|
ãÇíÕáÇ
ÁÇÖÞäÇ
ÉÏÇÚáÇ í
ÓÇäáÇ íäãÊí
áÇ
|
|
110
|
d'habitude que le jeûne s'achève, que vienne le jour
de la fête ?
|
ÏíÚáÇ ãæí
ãæÏÞæ
|
70)
|
Est-ce d'avoir tant pensé à cette femme qu'il
croit maintenant l'entendre ?
|
ØÑá
ÉÑãáÇ åÐå
ÊæÕ ÚÇãÓ
ãåæÊ ÏÞ äæßí
Çåí Ñß Çã
|
71)
|
As-tu encore ton voile ?
|
ßÈÇÞäÈ
äíÙÊÍÊ ÊáÒ
Çã
|
72)
|
Les cuisses d'une vierge, est-
|
íÐáÇ
ÏíÍæáÇ
ìãÍáÇ Çãå
ÁÇÑÐÚ ÇÐÎ
äæßí
|
|
ce là le seul territoire pour lequel il est encore
prêt à se battre ?
|
.åáÌ äã
áÇÊÞáá
ÇÏÚÊÓã áÇÒí
áÇ
|
73)
|
Sa disparition sans enfants
|
ÞÇÑÛÅ ìáÅ
ÈÞÚ ÑíÛ äã
åÏÞ íÏÄí äá
ìÑÊ
|
|
n'allait-elle pas plonger l'Orient musulman dans l'anarchie ?
|
ìÖæáÇ í
íãáÇÓáÅÇ
ÞÑÔáÇ
|
74)
|
Fuir trahir déjà attendre
|
äæáíØí
ÉäÇíÎáÇ
äæáÌÚÊÓí
äæÑí
|
|
encore, prier ?
|
äæÚÏíæ
äæáÕí
ÑÇÙäáÇ
|
75)
|
Est-ce un traitement à infliger à celui qui s'est
battu comme un homme ?
|
áÇÌÑáÇ
áÇÊÞ ?ÊÇÞ äã
ÇåÈ áãÇÚí
ÉáãÇÚã åÐå
|
76)
|
As-tu vu tous ces
|
åÈ äæØíÍí
äíÐáÇ
äíäæÇÚãáÇ
ßÆáæ ?? ÊíÑ
|
|
collaborateurs qui l'entourent ?
|
|
77)
|
Suis-je si bavard d'habitude ?
|
ÉÏÇÚáÇ í
ÑÇÐåã Çä
|
78)
|
Lui en as-tu parlé depuis ?
|
ßÇÐã
ÑãáÇÈ
ÇåÊÍÊÇ ??
|
79)
|
Mais admets-tu au moins que
|
ÉÑãáÇ åÐå
äæßÊ ä áÞáÇ
ìáÚ áÈÞÊ ??
äßáæ
|
|
cette femme serait incapable d'envisager d'autre vie que celle
de la cour ?
|
ÑÕÞáÇ
ÉÇíÍ ÑíÛ
ÉÇíÍ ÉåÌÇæã
äÚ ÉÒÌÇÚ
|
80)
|
Admets-tu que, pour toi, la vie
|
áÇ ÉåíÑß
ßÏäÚ ØáÇÈáÇ
ÉÇíÍ ä ìáÚ
ÞÇæÊ
|
|
de cour est haïssable, insupportable, et que tu n'y
resteras pas un instant de plus qu'il ne faut ?
|
ÑËß ÉÏÍÇæ
ÉÙÍá Çåí
ãíÞÊ áÇ ßäæ
ÞÇØÊ
íÛÈäí
Çãã
|
81)
|
Khayyam devrait être comblé-
|
í ?? -ÑãÚ
ÉÍÑáÇ ÑãÛÊ ä
íÛÈäí äÇß
|
|
un amant peut-il espérer plus tendre agression ?
|
ãæÌåáÇ
ÇÐå äã ÞÑÇ
æÌÑí ä ÞÔÇÚ
ÚÓæ
|
82)
|
C'est ce livre, n'est-ce pas ?
|
ßáÐß Óíá
ÈÇÊßáÇ ÇÐå
|
83)
|
Des poèmes interdits et
|
Óä íÓä ??
ÉíÞæØÑåæ
ÉãÑÍã
ÏÆÇÕÞ
|
|
|
hérétiques ? Ai-je l'âme d'un
|
" ìæÓ ÊÓíá
ÏÆÇÕÞáÇ åÐå
äÅ ( ÑãÊã
|
|
comploteur ? (Ce ne sont que
|
ÉÇíÍáÇ
áÇãÌæ ÑãÎáÇ
äÚ "ÊÇíÚÇÈÑ
|
|
des robaïyat sur le vin, sur la
|
).ÇåÑæÑÛæ
|
111
|
beauté de la vie et sa vanité )
|
|
84)
|
Toi, des robaïyat ?
|
"ÊÇíÚÇÈÑ "
ÈÊßÊ Êä
|
85)
|
Pourrais-tu m'en lire quelques vers ?
|
悒釂
ÖÚÈ íá ÑÞÊ ä
ßá ??
|
86)
|
« le cadi m'a-t-il ouvert les yeux sur la
vérité, ou bien m'a-t-il seulement voilé le bonheur ?
» songe Khayyam.
|
ÏÞ íÖÇÞáÇ
äæßí
":áÇÆÇÓÊã
ãÇíÎáÇ
ÑßÊæ
íäÚ ÈÌÍ
åÇÑÊ ã
ÉÞíÞÍáÇÈ
íäÑÕÈ
"ØÞ
ÉÏÇÚÓáÇ
|
87)
|
Ne pourrais-tu rester chez ta cousine à Samarcande ?
|
í ßÊÈíÑÞ
ÏäÚ ÁÇÞÈáÇ
ßÑæÏÞã í
Óíá
ÏäÞÑãÓ
|
88)
|
Ne voudrais-tu pas partager ma vie ?
|
íÔíÚ
íÊÑØÇÔã í
äíÈÑÛÊ áÇ
|
89)
|
Partager ta vie ? (Il n'y a rien à partager !)
|
)!åÇíÅ
ßÑØÇÔ Çã
ßÇäå
|
|
|
90)Regarde-moi,
Omar, une dernière fois ! Souviens-toi, je suis ton
amante, tu m'as aimé, je t'ai aimé. Me reconnais-tu encore ?
|
íä ÑßÐÊ !
ÉÑíÎ ÉÑÙä
ÑãÚ Çí íá
ÑÙäÇ
ÊáÒ Çã .
ßÊÈÈÍ íäæ
íäÊÈÈÍ ßäæ
ßÊáíáÎ
íäÑÚÊ
|
91)
|
Vraiment pas le moindre coin pour étendre ma natte
jusqu'à l'aube ?
|
íÑíÕÍ
Çåí ÔÑÇ ÇÞÍ
ÉíæÇÒ äã
Óíá
ÑÌáÇ ìÊÍ
|
92)
|
Ne devrait-il pas à son tour, l'instant de surprise
passé, refermer ses bras sur la taille de sa bien-aimée, la
serrer, presser sur son corps toute la souffrance de l'éloignement,
toute la chaleur des retrouvailles ?
|
äÅ ÉÌÇãáÇ
ÉÙÍá ÊÖÞäÇ
ÏÞæ åíáÚ äÇß
Çã åÊÈ æÈÍã
ãÇæÞ áæÍ
åíÏí åÑæÏÈ
ãÖí ÈÇÐÚ ??
ÇåÏÓÌ ìáÚ
ØÛÖíæ
ÇåÑÕåíæ
ÁÇÞááÇ ÁÏ
áßæ ÉÞÑáÇ
|
|
L'interrogation indirecte partielle
93)
|
Ils racontent comment, à
|
ÚíãÌ
|
í åÑËÂãÈ
äæåæäí
ÁÇÈØÎáÇ ÐÎæ
|
|
l'heure de la bataille, il s'est
|
ÉÚÇÓ
|
ìÏÊÑÇ íß
äæÑíæ
ÏÌÇÓãáÇ
í
|
|
revêtu d'un linceul blanc et s'est parfumé aux
aromates
|
ÈæíØÈ
ÎãÖÊæ ÖíÈÇ
Çäß
ÉßÑÚãáÇ
|
|
des embaumeurs, comment il a
|
|
åäÇÕÍ ?íÐ
åÏíÈ ÏÞÚæ
äíØäÍãáÇ
|
|
noué de sa propre main la
|
ÓæÑáÇ
|
äíÇÔßáÇ
ÉÌÇã äã äßãÊ
íßæ
|
|
queue de son cheval ,
|
ÇÑØ ÏäÚ
äííØäÒíÈáÇ
äã
äíáÓÑãáÇ
|
112
|
comment il a pu surprendre,
|
íß äßáæ
ãåæä ÚÏÌ íßæ
åÑßÓÚã
|
|
aux abords de son camp, les éclaireurs russes
dépêchés par les Byzantins,
comment il leur a fait trancher le nez, mais comment, aussi, il a
rendu la liberté au basileus prisonnier.
|
.äíÌÓáÇ
ÑÕíÞáÇ
ÍÇÑÓ ÇÖí
ÞáØ
|
94)
|
Peux-tu me dire si, en
|
|
áæÞÊ ä
ßÊÚÇØÊÓÇ
|
í ??
|
|
introduisant des pièces d'or
|
äÅ åãÇíÕ
|
ÏÓí ÑãÚ
»ÉÌæÎáÇ »
äÇß
|
äÅ íá
|
|
dans sa bouche, et en les retirant aussitôt,
khwajé Omar rompt le jeune ?
|
ÇåÈÍÓ
ìáÅ
|
ÑÏÇÈ ãË åã
í ÈåÐáÇ ÚØÞ
áÎÏ
|
95)
|
Saurais-tu pourquoi il est à
|
|
ÏäÞÑãÓ í ??
ÇÐÇãá
|
ÑÚÊ
|
|
Samarcand ?
|
|
|
|
96)
|
Sais-tu ce qui me fascine dans les sciences ?
|
|
ãæáÚáÇ í
íäÔåÏí Çã
|
íÑÏÊ
|
|
L'interrogation indirecte totale
97)
|
Il regrette de l'avoir laissé
|
ÇÐÅ ÇãÚ
áÁÇÓÊíæ
ãáßÊí åßÑÊ
åä ìáÚ ãÏÇä
æå
|
|
parler et se demande si ses
|
åÚã ÍáÇÕ
áÇ áßÔÈ ÊÑßÚ
ÏÞ åÊÇãáß
äßÊ ãá
|
|
propos n'ont pas troublé irrémédiablement
le regard qu'il pose sur son amante.
|
.åÊÞíÔÚ
ìáÅ ÇåÈ ÑÙäí
íÊáÇ
ÉÑÙäáÇ
|
98)
|
Ce ne sont pas seulement tes
|
ìáÅ ã äã
ÉáÞÇäÊãáÇ ??
ÇåÏÍæ ßÑËÂã
ÊÓíá
|
|
exploits qui se transmettent
|
äã ÇÑíËß
ßíáÅ äæÈÓäí
ÓÇäáÇ ÑÎÂ
|
|
de bouche en bouche, de bien curieux quatrains te sont
attribués.
|
.ÉÈíÑÛáÇ
ÊÇíÚÇÈÑáÇ
|
99)
|
On t'a entendu dire : « je me
|
ÏÌÇÓãáÇ
ìáÅ ÇäÇíÍ
ÈåÐ " : áæÞÊ
ÊÚãÓ ÏÞá
|
|
|
rend parfois dans les
|
" ãæäáá
ÊÇæã áÙáÇ
ËíÍ
|
|
mosquées où l'ombre est propice au sommeil.
»
|
|
100
|
On m'a rapporté des paroles
|
ÇåÊÑßÐ æá
ÑßáÇ äã áÇæÞ
íáÅ Êíãä ÏÞ
|
|
d'une telle impiété que de les citer, je me
sentirais aussi coupable que celui qui les a proférés.
|
. ÇåáÆÇÞ
ÈäÐ áËÇãí
íÈäÐ äÈ
ÊÑÚÔá
|
113
BIBILIOGRAPHIE
-ANNA, J. 1990. La Lecture Pragmatique. Paris, Hachette.
240 p. -ANSCOMBRE, J.C. et O. Ducrot., 1981. « Interrogation et
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Seuil. 183 p. -AYOUB, G., 1981. Structure de la Phrase en Arabe
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426 p.
114
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en arabe marocain », in revue de la faculté des Lettres et des
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Paris, Hachette.350p -CHAIRET, M., 1996. Fonctionnement du Système
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Devoir : marqueur modal ou évidentiel ? »,in Langue
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méthode de traduction. Ottawa, Éditions de
l'Université d'Ottawa. 408 p.
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Paris, Imprimerie royale. 705 p.
115
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français. Le verbe. Paris, Larousse. 223 p.
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de linguistique française. Syntaxe. Paris, Larousse. 296
p.
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français. Paris, Larousse. 266 p.
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concours. (troisième édition). Paris, Nathan. 321 p.
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l'institut de linguistique II. Paris. 334 p.
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française. Paris, Nathan. 192 p.
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simple en arabe écrit. Paris, P. Geuthner. 232 p.
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Langue française. Paris, Larousse. 120 p.
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translation problem ». in Word, N° 2. 208 p.
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la traduction. Paris, Gallimard. 296 p.
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du travail en français. Université Brunensis, Opéra.
220 p.
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York, Macmillan & Co. 511 p.
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Cambridge, - Harvard University Press.441 p.
-SEARL, J, R., 1972. Les actes de langage, essais de
philosophie de langage. Paris Herman, Collection savoir. 261 p.
INDEX
A
accomplie 108, 109
acte 16, 47, 72, 75, 77, 78, 79, 80, 87
adverbiaux 61, 66, 68, 79, 95, 96, 97, 98
analyse 11, 12, 71, 72, 84, 85, 87, 89, 98, 100, 104, 105,
108, 110, 114, 115
arabe 1, 4, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 54, 55, 56, 58, 59, 61,
62, 63, 66, 70, 71, 77, 79, 80, 81, 87, 89, 91, 93, 94,
95, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107,
108, 109, 111, 112, 113, 115, 117, 118, 119, 121, 122, 125,
126, 127, 128, 129, 143, 144, 145, 146
aspect 9, 56, 57, 77, 87, 89, 102, 105, 106, 107, 108,
109, 110,
C
communicatif 10
communication
|
|
|
10,
|
14,
|
15, 47,
|
49, 75, 85, 88
|
comparative
|
|
|
|
|
|
|
11, 127
|
compétence
|
|
|
|
|
|
|
10
|
contrastive
|
|
|
|
|
8,
|
11,
|
13, 81, 98, 127
|
convergences
|
|
|
|
|
|
|
11, 127
|
corpus . 12, 13, 89,
|
90,
|
91,
|
92,
|
93,
|
95,
|
99,
|
104, 105, 107,
|
114
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
|
|
|
|
directe 6, 7, 13,
|
17,
|
18,
|
27,
|
28,
|
29,
|
30,
|
31, 39, 41, 45,
|
52, 54, 55, 58, 59, 60,
|
70,
|
79,
|
89,
|
91, 94, 101, 102,
|
112
|
|
|
|
|
divergences
|
11,
|
14,
|
53,
|
105, 111, 112, 113
|
117
-SEARL, J, R., 1969. Speech Acts: An Essay in the Philosophy
of Language. Cambridge, England. Cambridge University press. 212 p.
-SKUPIEN DEKENS, C., 2009, Traduire pour le peuple de dieu : La syntaxe
française dans la traduction de la bible. Genève, Librairie
Drol. 388 p.
-TAIFI. M., 2000. Sémantique linguistique,
Références, prédication et modalité, SFR.
Publication de la faculté de Fes. Maroc. 298 p. -TESNIERE, L.,
1988. Eléments de syntaxe structurale. Paris, Klincksieck. 674
p.
lexique 76, 79, 88,
linguiste
linguistique . 2, 10, 11, 13, 27, 46, 47,
82, 83, 84, 86, 87, 110, 113, 118 locuteur .... 14, 15, 16,
20, 34, 35, 37,
71, 72, 79, 80, 109,
103,
|
113, 115,
|
118
|
|
|
|
|
13
|
50,
|
75,
|
76,
|
80,
|
81,
|
47,
|
49,
|
50,
|
51,
|
70,
|
M
modalité .... 8, 21, 48, 50, 54, 66, 71, 75, 76, 78,
80, 115, 114
morphosyntaxique 13, 53
mot 17, 19, 21, 28, 35, 37, 38, 61, 63, 65, 84,
N
nom 18, 20, 39, 40, 41, 52, 86, 117, 117, 118, 119
P
particules 24, 61, 70, 80
partielle . 7, 13, 17, 20, 21, 27, 28, 29, 33, 37, 38, 43,
44,
46, 48, 53, 54, 59, 60, 62, 79, 89, 90, 91, 92, 102,
pédagogique 47,
performance 10
performatifs 72, 75, 80,
point 6, 16, 17, 20, 28, 31, 34, 35, 36, 40, 42, 45, 53, 54,
55, 71, 79, 83, 94, 101, 106, 110, 104
pragmatique9, 11, 13, 14, 16, 53, 73, 80, 98, 98, 98, 99, 100,
100, 100, 101, 101
pronominaux 61, 66, 67, 79, 95, 96, 97, 98, 111 pronoms
.... 6, 7, 9, 11, 19, 24, 25, 40, 41, 53, 57, 62, 66,
79, 86, 89, 95, 96, 97, 99, 104,
Q
qualité 21, 24, 74, 129
question 7, 10, 14, 15, 16, 25, 27, 28, 31, 33, 34, 39, 46,
47, 48, 49, 52, 53, 59, 60, 62, 68, 71, 73, 75, 83, 86,
87, 89, 91, 92, 100, 101, 102, 102, 104, 104
questionné 15, 49, 61, 104
questionneur 15, 49
S
Samarcande .. 1, 8, 12, 17, 19, 20, 21, 32, 33, 34, 37,
38,
71, 89, 89, 90, 90, 91, 91, 91,92, 94, 94, 95, 100
sémantique 7, 8, 9, 11, 13, 14, 16, 46, 48, 53, 55, 71,
73, 75, 76, 82, 84, 86, 87,88, 104
sens 13, 14, 15, 16, 30, 46, 49, 50, 61, 64, 67, 82,
84, 86, 87, 110, 112,
solécisme 106,
source 82, 84, 88, 89, 93, 95, 100, 101, 105, 107,
structure10, 13, 14, 45, 54, 76, 77, 84, 87, 93, 102, 105,
112, 118, 118
syntaxe 17, 20, 30, 46, 51, 84, 86, 87, 88,
106,
syntaxique 8, 11, 76, 77, 87, 95, 102, 105, 111, 112,
119, 119, 118
118
E
énoncé 11, 17, 27, 28, 34, 36, 37, 38, 43, 44, 46,
48, 51,
52, 53, 59, 67, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 78, 79, 82, 95, 115,
énonciation 16, 72, 79, 144, 145
expression 36, 74, 79, 114, 115
expressivité 78, 79
F
français ..1, 11, 13, 14, 16, 17, 27, 45, 50, 58, 77, 87,
88, 89, 93, 95, 96, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107, 108, 109, 111,
112, 113, 114, 116, 118, 119,119
française 8, 10, 12, 13, 20, 27, 30, 46, 51, 52, 54, 59,
66,
79, 80, 81, 83, 84, 94, 95, 97, 98, 99, 100, 102, 103,
106, 107, 111, 112, 113, 116, 116,
G
grammaire 17, 20, 48, 61, 62, 76, 89, 111, 112,
I
illocutoire 16, 46, 50, 53, 73, 74, 75, 76
inaccompli 9, 56, 77, 102, 106, 107, 108, 110
indirecte ..6, 7, 13, 16, 17, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 39, 41,
45, 52, 54, 55, 56, 58, 59, 60, 63, 66, 70, 79, 89, 91, 92,
94, 102
inférence 46, 50, 53, 73, 75, 80, 120, 123
interférences 82, 105, 112, 128
interrogatifs ... 6, 7, 8, 16, 29, 30, 39, 40, 41, 42, 53, 54,
59, 61, 62, 63, 65, 66, 67, 68, 71, 72, 73, 75, 76, 77,
78, 79, 89, 95, 96, 97, 98, 111
interrogation .... 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18,
19, 20, 21, 22, 24, 25, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40,
41, 42, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 58, 59, 60, 62, 63, 66,
70, 71, 77, 79, 81, 87, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95,?96, 97, 98, 99, 101, 102,
103, 106, 107, 109, 110, 111, 114, 115
interrogative 6, 7, 14, 15, 16, 17, 27, 28, 30, 31, 32, 33, 34,
35, 36, 37, 38, 40, 41, 42, 43, 45, 46, 51, 53, 54, 55, 58, 60, 62, 63, 66, 67,
70, 72, 76, 77, 94, 95, 99, 101, 102, 112, 115
intonation .. 6, 17, 18, 28, 34, 37, 38, 40, 44, 45, 46, 53,
54, 66, 72
introducteurs .... 6, 7, 30, 39, 53, 66, 79, 95, 97, 98, 123
inversion... 17, 18, 22, 24, 25, 26, 28, 30, 31, 38, 44, 45,
48, 50, 51, 89, 95, 96, 97, 98, 106, 111
L
langage 16, 30, 75, 76, 79, 87, 88,
langagière 10
langue . 4, 7, 8, 10, 12, 13, 14, 17, 30, 31, 32, 37, 39, 44, 52,
53, 54, 55, 56, 58, 59, 66, 71, 77, 79, 80, 82, 84, 85, 87, 88, 93, 94, 95, 97,
98, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107, 108, 111, 112, 113,
lexical 9, 112, 114, 115,
lexicologique 13
119
T
|
|
U
|
|
|
|
|
|
|
totale . 6, 7, 13, 17, 18, 19, 20, 27, 28, 29, 37, 42, 43,
44,
46, 48, 53, 54, 59, 60, 62, 79, 87, 89, 90, 91, 92, 102, 104
|
universaux
|
8,
V
|
83,
|
84,
|
85,
|
86,
|
87,
|
88
|
traducteur 12, 14, 82, 85, 87, 93, 95, 98, 100, 101
|
|
|
|
|
|
|
|
|
traduction8, 9, 10, 11, 12, 13, 81, 82, 83, 84, 85, 87, 88,
|
verbe 5, 18, 19,
|
20, 22, 23, 24,
|
25,
|
26,
|
28,
|
30,
|
31,
|
42,
|
89, 93, 95, 100, 100, 104, 104
traductive 11, 103
traductologique 2, 103
|
44, 45, 55, 56,
110, 100, 100,
|
57, 58, 60, 61, 71,
101, 101, 103
|
72, 75, 77, 78, 86,
|
|
|