II.6. L'effet des traitements sur le nombre de galles
Pour évaluer l'efficacité des traitements
utilisés dans le contrôle des Meloidogyne, nous avons
tenu compte du nombre de galles produit par ces nématodes sur les
racines de tomate en fin de culture.
D'après les résultats représentés
dans la figure 30, nous constatons que le nombre de galles varie en fonction
des traitements. En effet, l'application des grignons d'olive dans le sol
affecte le développement des nématodes à galles sur les
racines de tomate. Ce traitement a montré le plus faible effectif moyen
de galles sur les racines (41 galles) comparé au fumier (144 galles) et
à l'Oxamyl (99,5 galles).
Fig.30: Effet des traitements sur le
développement des Meloidogyne sur les
plants de tomate
Tableau 5 : Modèle G.L.M. appliqué au
développement des Meloidogyne sur de tomate
Source Somme des carrés DDL Moyenne carré
F-ratio P
Traitements 15102.500 3 5034.167 25.717 0.004
Erreur 783.000 4 195.750
L'application du modèle G.L.M. pour les données
obtenues (tableau 5) et figure (31), nous permet de déduire que le
nombre moyen de galles varie d'une manière très significative
d'un point de vue traitements testées (p=0.004 ; p < 0.05).
La figure (31) relative aux différents traitements montre
l'efficacité des grignons d'olive dans le contrôle du
développement des Meloidogyne sur les plants de tomate,
comparé au fumier et au Vydate.
Fig.31: Effet des traitements le nombre de galles
moyen
II.7.Effet des traitements sur le nombre des femelles:
Pour évaluer l'effet des traitements appliqués sur
le développement des femelles de Meloidogyne nous avons
compté le nombre de femelles dans 10 galles choisi au hasard.
Les résultats obtenus (fig.32) révèlent
que le nombre moyen des femelles varie en fonction des traitements
testés. L'effectif moyen le plus faible est obtenu avec l'application de
grignon d'olive (8 femelles). Alors que pour le fumier et le traitement
chimique les effectifs moyens en femelles sont similaires au
témoin.Elles sont respectivement de (10,10.5 et 10.5 femelles).
Fig.32: Effet des traitements sur le développement
des femelles des Meloidogyne
L'application du modèle G.L.M. à la variation des
effectifs moyens des femelles en fonction des traitements montre (Tableau 6)
l'existence d'une différence non significative avec une
probabilité de (P=0.975; p > 0.05).
Tableau6 : Effet des différents traitements sur le
nombre de femelle moyen
Facteurs Somme des carrés DDL Carrés moyens
F-ratio P
Traitements 0.075 3 0.025 0.071 0.975
Erreur 12.700 36 0.353
Il apparaît dans la figure (33) que les traitements
apportés présentent un effet comparable dans l'infestation des
larves et le développement des femelles dans les racines de tomate.
Fig.33:Effet des différents traitements sur le
développement des femelles moyen
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