Faculté des Sciences
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Faculté des Sciences Département de
Mathématiques
Mémoire
Présentée en vue de l'obtention du
diplôme de Licence en Mathématiques
appliquées
Etude d'une Equation Hyperbolique
Domaine : M.I. Option :
Mathématiques Appliquées.
Par : Mohssin Bayoud
Encadré par : Khaled ZENNIR M.A.
U S T O
Devant le jury :
Président : Rabah KHMIS M.C. U.
SKIKDA
Examinateur : Ahlem BOUAKKAZ M.A. U.
SKIKDA
Année : 2011/2012
Etude d'une équation Hyperbolique
Par: Mohssin BAYOUD Encadré par: Khaled ZENNIR
Département de mathématiques Université
20 Aout 55 SKIKDA Faculté des sciences
Juin 2012
2
Table des matières
1
|
Préliminaire
|
1
|
|
1.1
|
Qu'est qu'une équation différentielle partielle ?
|
2
|
|
|
1.1.1
|
Equation différentielle ordinaire (EDO)
|
2
|
|
|
1.1.2
|
Equation aux dirévées partielles (EDP)
|
2
|
|
|
1.1.3
|
Classification des EDPs linéaires du second ordre
|
3
|
|
|
1.1.4
|
Probléme bien posé .
|
3
|
|
1.2
|
Quelques notions autour des dériveés partielles
|
4
|
|
|
1.2.1
|
Dérivées directionnelles .
|
4
|
|
|
1.2.2
|
Les applications de classe C'
|
4
|
|
|
1.2.3
|
Conditions de Derechlet et de Numamm
|
6
|
|
1.3
|
Espaces métriques, espaces topologiques
|
6
|
|
|
1.3.1
|
Norme, distance, topologie
|
6
|
|
|
1.3.2
|
Continuité, complétude, compacité
|
7
|
|
1.4
|
Espaces fonctionnelle
|
10
|
|
|
1.4.1
|
Les espaces Lp
10
|
|
|
|
1.4.2
|
Espaces de Sobolev
|
11
|
|
|
1.4.3
|
Les espaces Lp(0,T,X)
|
12
|
2
|
Equation des ondes sur un axe (Dans )
|
13
|
|
2.1
|
Equation des cordes vibrantes
|
14
|
|
|
2.1.1
|
Le modèle physique
|
14
|
|
|
2.1.2
|
Solution de l'équation (Solution générale
avec la méthode de D'Alembert) . .
|
15
|
|
|
2.1.3
|
Existence d'une solution par la méthode de
séparation des variables
|
19
|
|
|
2.1.4
|
Energie
|
22
|
|
|
2.1.5
|
Unicité d'une éventuelle solution par
considération de l'énergie
|
23
|
|
|
2.1.6
|
Vitesse de propogation
|
24
|
|
|
2.1.7
|
Dérivation d'une équation des ondes
|
24
|
3 Equation des ondes en dimension ii (Dans II1n) 27
3.1 Solution de l'équation 28
3.1.1 Formulation variationnelle 28
3.1.2 Existence et unicité 30
3.2 Applications 33
Notations
RN : L'éspace Euclidien avec la norme 1,51 =
1(si, · · ·, 5N)1 =
|
X N
i=i
|
)112
s2 :
i
|
a : Domaine borné de RN.
F, 8a : Frontière topologique de a: x = (xi, x2, xN) :
Point de RN. Vu : Gradient de u :
0 a )
Vu = ( u ..,
0x1 " ax u .
Au : Laplacien de u est l'opérateur du second ordre sur
RN :
82 82
Au = div(Vu) = ax2 u + ... + u.
aX2
1 N
q : Conjugué de p, c -- -- d :
1
q
=1.
+
1
p
D(a) : Espace des fonctions indéfiniment
différentiable sur a 2 C"°(a) et a support compacte dans a:
D'(a) : Espace de distribution .
11x1lx : La norme de x dans X .
1
p
:
II/11p = (11 I f(x)IP)
(a) = {u 2 LP (a) , Vu 2 (LP (a))/ .
1
P :
= (Ilurp+ 11Vurp)
1/Ii0 "P (a) : La ferméture de D (a) dans
W1,P (a).
H : Espace de Hilbert.
H1 0= W 1;2
0 :
u : a x R#177; --> Rn. au
rat = at :
Opérateur de dérivation : Soit a un ouvert de IV ,
a 2 IT' et
f : a R,
alors :
|
1111ff(x))( (
0 )1 l( ( 0 nnDaf(x)) == :::
f(x)
@x1 1 :::@xn @x1 @xn )n
|
iv
Si X est un espace de Banach
I ~
fT
L1 (0, T ; X) = f : (0, T ) - X est mesurable ; f(t) p X dt <
oc :
0
I )
L°° (0, T ; X) = f : (0, T ) X est mesurable ;ess - sup
f(t) p X < oc :
tE(0,T)
Bx = {x E X; x < 1} : La boule unitée.
Résumé Dans ce travail, nous
allons essayer de développer quelques techniques classiques pour
résoudre une équation hyperbolique. Commençons par les
deux méthodes (séparation de variables et D'Alembert) pour une
équation des ondes dans II1. Ensuite on va voire l'idée de la
formulation variationnelle pour montrer l'existence de la solution faible
d'une équation des ondes dans II1n; ii ~ 1.
vi
Introduction
Les équations aux dérivées partielles,
qui seront notées en abrégé "EDP" dans la suite,
constituent une branche importante des mathématiques appliquées.
Elles sont utilisées dans la modélisation de nombreux
phénomènes de natures différentes.
Le but principal de résoudre ces équations est
d'essayer d'apprendre quelques informations sur le processus physique que
l'équation est estimée a modéliser. Il est de base a
l'importance des équations différentielles que même les
plus simples équations correspondent aux modèles physiques
utiles. La compréhension d'un processus complexe par nature, est
généralement réalisée en combinant on constituant
sur des modèles plus simples et plus fondamentales. Ainsi, une
connaissance approfondie de ces modèles, les équations qui les
décrivent, et leurs solutions, est la première indispensable
étape vers la solution des problèmes plus complexes et
réalistes.
Les équations aux dérivées partielles
avec le temps t en tant qu'une des variables indépendantes forment des
équations d'évolutions en temps (Hyperboliques et paraboliques),
elles résultent non seulement de beaucoup de champs des
mathématiques, mais également d'autres branches de la science
telles que la physique, la mécanique et la science des matériaux.
Par exemple, équations de Navier-Stokes et d'Euler de la
mécanique liquide, équations de réaction-diffusion des
transferts thermiques et sciences biologiques, Klein....
Les équations aux dérivées partielles
Hyperboliques servent a représenter des processus dynamiques que l'on
rencontre notamment dans l'étude des structures fiexibles.
Dans ce travail, que nous présentons sous forme d'un
mémoire de Licence en Mathématiques, nous étudions un
problème de type Hyperbolique (l'équation typique est une
equation des ondes).
Une équation différentielle du second ordre se
produisant fréquemment en mathématiques appliquées est
l'équation d'onde. La resolution de l'équation des ondes
était l'un des problèmes mathématiques majeurs de la
première moitié du XV IIIem siècle.
Elle a été étudiée par D'Alembert
en 1746, également elle a attirée l'attention d'Euler (1748),
Daniel Bernoulli (1753), et Lagrange (1759). Des solutions ont
été obtenus dans plusieurs formes différentes, et vante
les mérites et les relations entre, ces solutions ont été
débattues, parfois avec véhémence, dans une série
de documents. Les principaux points en litige portaient sur la nature d'une
fonction, et les types de fonctions qui peuvent être
représentés par des séries trigonométriques. Ces
questions n'ont pas été résolus jusqu'a le
XIXem siècle.
Une certaine forme de cette équation, on une
généralisation de celui-ci, presque inévitablement se pose
dans toute analyse mathématique des phénomènes impliquant
la propagation des ondes dans un milieu continu. Par exemple, les études
des ondes acoustiques, des vagues d'eau, les ondes
électromagnétiques et les ondes sismiques sont toutes
basées sur cette équation.
Peut-être la situation la plus facile se produit dans
les vibrations mécaniques. Supposer qu'un fil élastique de
longueur L est tendu entre deux supports de même niveau horizontal, de
telle sorte que l'axe x s'étend le long de la chaine. La corde
élastique peut être considérée comme une corde de
violon, un hauban, on peut-être une ligne électrique. Supposer que
la chaine est mise en mouvement (par pincement, par exemple) de sorte qu'il
vibre dans un plan vertical, et u(x, t) représentent le
déplacement verticale subie par la chalne au point x a l'instant t. Si
les effets d'amortissement, comme l'air la résistance, sont
négligés, et si l'amplitude du mouvement n'est pas trop grand,
alors u(x, t) satisfait l'équation aux dérivées partielles
suivante
a2uxx = utt (1)
dans un domaine 0 < x < L, t > 0. L'équation (1)
est connue comme l'équation des ondes. La constante a2 dans
(1) est donnée par
a2 = T/p, (2)
on T est la tension (force) dans la chalne, et p est la masse
par unité de longueur du matériau de chalne. Il s'ensuit que a
l'unité de longueur/ heure, qui est, de la vitesse de propagation des
ondes le long de la chaine. Pour décrire le mouvement de la chalne
complète, il est nécessaire également de préciser
des conditions initiales et limites pour le déplacement u(x, t). Les
extrémités sont supposées rester fixes, et donc les
conditions aux limites sont
u(0,t) = 0,u(L,t) = 0,t ~ 0. (3)
Comme l'équation (1) est de second ordre pour la variable
t, il est plausible de prescrire deux conditions initiales.
Elles sont la position initiale de la corde,
u(x,0) = uo(x),0 x L, (4)
et la vélocité,
ut(x,0) = ui(x),0 x L, (5)
on u0 et ui sont des fonctions données.
Pour les équations (3), (4) and (5), il est
également nécessaire d'exiger que
u0(0) = u0(L) = 0,u1(0) = u1(L) = 0. (6)
Le problème mathématique est alors de
déterminer la solution de l'équation d'onde (1) que satisfis
également les conditions aux limites (3) et les conditions initiales (4)
et (5). Ce problème est un problème de valeur initiale dans les
variables t temps, et un problème de valeur limite dans l'espace de la
variable x.
Il peut être considéré comme un
problème aux limites dans la semi-finis bande 0 < x < L, t > 0
du plan xt. Une condition est imposée a chaque point sur les
côtés semi-infinis, et deux sont imposées a chaque point
d'extrémité.
Il est important de réaliser que l'équation (1)
régit un grand nombre de problèmes d'ondes autres que les
vibrations transversales d'une corde élastique. Par exemple, il est
seulement nécessaire d'interpréter la fonction u et la constante
a appropriées a des problèmes portant sur des vagues d'eau dans
un océan, ces ondes acoustiques on électromagnétiques dans
l'atmosphère, on des ondes élastiques dans un corps solide. Si
plus d'une dimension de l'espace est important, alors l'équation (1)
doit être légèrement généralisée.
L'équation d'onde a deux dimensions est
a2 (uxx + uyy) = utt: (7)
Cette équation se poserait, par exemple, si l'on
considérait le mouvement d'une feuille mince et élastique, comme
une peau de tambour.
De même, dans les trois dimensions de l'équation
d'onde est
a2 (uxx + uyy + uzz) = Utt. (8)
Dans le cas de ces deux dernières équations, les
conditions aux bords et les conditions initiales doivent également
être convenablement généralisée.
En dimension supérieure l'équation suivante
Utt(X, t) - Iu(x, t) = f(x, t), (9)
représente l'équation des ondes dans
Rn; elle modélise la propagation des ondes on de
vibration, avec les conditions initiales
u(x,0) = u0(x),vt(x,0) = U1(X)
et les conditions aux bords
u(x,t) = 0,
on le Laplacien dans Rn et la fonction f(x, t)
donnée. Par exemple, la propagation au cours
du temps du déplacement vertical d'une membrane
élastique, ou bien de l'amplitude d'un champ électrique de
direction constante. L'inconnue dans cette équation est la fonction u(x,
t).
Plan de mémoire
On a structuré ce mémoire en trois grands chapitres
:
Chapitre0l :
Dans ce premier chapitre on rassemble toutes les notions et
résultats de base que nous utiliserons par la suite. Ces notions et ces
résultats représentent un outil important pour l'étude de
ce type de problème.
Chapitre02 :
Ce chapitre traite l'une des premières équations
aux dérivées partielles mises en évidence (Equation des
cordes vibrantes), qui a été étudier premièrement
par D'Alembert. Une corde qui est un milieu continu unitaire unidimensionnel
ayant une longueur fini ou infini.
Chapitre03 :
Dans ce dernier chapitre on traite un exemple un peut plus
complequé de problèmes d'évolutions de type hyperbolique.
Il s'agit d'une équation des ondes dans Rn pour les
conditions aux limites de Dirichlet qui modélise la propagation des
ondes oil de vibration.
Dans ce chapitre, nous allons rappeler les notions
essentielles, de même quelques résultats fondamentaux, qui
concernent les espaces métriques, topologiques, les espaces
II (~) , les espaces de Sobolev, espaces fonctionnelles et d'autres
théorèmes classiques. Ces notions et ces résultats
représentent un outil utile pour l'étude de ce type de
problème.
1.1 Qu'est qu'une équation différentielle
partielle ?
1.1.1 Equation différentielle ordinaire (EDO)
Définition 1.1.1 Une équation différentielle
est une relation entre une variable indépendente x oIl (t), une fonction
inconnue y = f(x) et ces dérivées
y0,y00,y000,.......,
yTh.
On peut écrire symboliquement une (ED) comme suit:
F(x, y, y', y00,...., yn) =
0,
ou
dy dYy dThy
F (x, dx, dx2 , ...., dx ) - 0.
Si y = f(x) une fonction d'une seule variable indépendente
(x). Alors l'équation est dite équation différentielle
ordinaire (EDO).
1.1.2 Equation aux dirévées partielles
(EDP)
Définition 1.1.2 Soit u une fonction définie sur
Rn a valeur dans R
u : Rn -p R
Une équation aux dérivées partielles (EDP)
pour la fonction u est une relation entre u les variables x1, x2,.....x et un
nombre fini de dérivées partielles de u.
F(xi, x2,......xv,, u, D1u, D2u,.....Dnu,
D1D2u, ...D1Dnu, .., Dau, ...), (1.1)
ou
a = (ai, a2,.......an) 2 Nn.
Definition 1.1.3 On dit que u est une solution de l' EDP dans une
région C Rn, si aprés
substitution de u et de ses dérivées partielles, F
s'annule pour tout
(x1,x2,.....xn) 2 ~.
Definition 1.1.4 Soit = ]a, b[ x ]c, d[ dans 2, et
f : ~ ~ R2 ! R
une application. Soit (x0, yo) E , et
fi : ]a;b[ -- R
l'application définie par
fi (x) = f (x,yo)
on dit que f admet une dérivée partielle par
rapport a la première variable en (x0, yo) lorsque fi est
dérivable en x0. On note 8if (x0, yo) ou encore 8 f (xo, yo) le nombre
fi (x0). De la même maniêre, si elle existe, on note 82f (x0, yo)
la dérivée partielle de f par rapport a la deuxiême
variable en (xO,yO).
1.1.3 Classification des EDPs linéaires du second
ordre
Ce paragraphe est destiné a distinguer trois types
d'équations, qui se révélent différentes tant du
points de vue mathématique(propriétés des solution,
méthodes de démonstration) que physique. Etudions le cas des EDP
dépendant de deux variables réelles.
Définition 1.1.5 L'équation aux
dériivées partielles (1.1) donnée :
82u
a8x2 + b 82u (1.2)
8x8y + c82u
8y2 + a8u
8x + / 8u
8y + 'yu = F (x, y)
est dite de type :
-Hyperbolique lorsque
A = b2 - 4ac > 0,
-Parabolique lorsque
A = b2 - 4ac = 0,
-Elliptique lorsque
A = b2 - 4ac < 0,
oIl A = b2 - 4ac est la discriminant de
l'équation (1.2).
1.1.4 Probléme bien posé:
Le nombre de solutions d'une EDP peut être trés
grand. Rappelons le cas des équations différentilles
linéaires homogenes a coefficients constants. Pour l'équation
anu(n)(x) +
an_iu(n_1)(x) + ... + aiu'(x) + aou(x) = 0,
(1.3)
on rappellera plus loin que l'ensemble des solutions est un
espace vectoriel on dimension m : la solution générale
dépend de m (m est l'ordre de l'équation). On obtient une
solution unique lorsque
l'on fixe n conditions supplémentaires du type
u(0) = yo,u/(0) = yi, ...,
u(n_1)(0) = yn_i, (1.4)
Considérons une équation aux dérivées
partielles sur un domaine Q avec eventuellement des conditions auxiliaires sur
la solution, on dit que le probléme est bien posé si on a :
- Existence d'une solution du probléme.
- Unicité de cette solution.
- Stabilité par rapport aux données du
probléme (Conditions initiales et aux bords). Si la solution se change
beaucoup quand les données se changent peu on dit que le probléme
est sensible aux données.
1.2 Quelques notions autour des dériveés
partielles
1.2.1 Dérivées directionnelles :
Soit
f : 12--> IR
une application, (xo, yo) un point de Q et u = (ui, u2) un
vecteur de 1182.
On appelle dérivée directionnelle de f en (x0, y0)
dans la direction de u la dérivée en s = 0, si elle existe, de la
fonction d'une variable
fu:s-->f(xo,yo) + su).
On la note alors
auf(xo, yo).
1.2.2 Les applications de classe Ck
Soit Q un ouvert non vide de Tn, pour tout
k E N = N U I+oo},
on définit l'espace Ck(Q) comme suit :
Ck(Q) = If : Q ----> IR ou C : Daf E
C(Q),Va E Nn; lal < k} .
Autrement dit : une fonction
f : 12--> IR,
est dite de classe Ck sur Q si toute ses
derivées partielles jusqu'a l'ordre k existent et sont continues.
Ck(Q) = f : Q ~! R
ou C : f 2 Ck(Q), et toutes les derivées
partielles l'ordre k se prolonge continument a Q.
C°°(Q) = krOCk (Q)
et
C°°(Q) = krOCk (Q)
Théorème 1.2.1 Si f est de classe C2dans
Q, alors on a :
a2xyf =@2 yxf; dans Q.
on note aussi les dirévées secondes
|
82
|
|
82
|
|
|
axe '
|
Oxoy' :::
|
Théorème 1.2.2 (de trace) Soit Q un ouvert
borné régulier de classe Cl,ou bien
Q = Rn +:
On définit l'application trace 'Yo
H1(Q) n C(Q) L2(0Q) n C(0Q)
70(v) = van.
Cette application 'Yo se prolonge par
continuité a une application linéaire continue de
H1(Q) dans L2(0Q), not& encore 70.
En particulier, il existe une constante c > 0 telle que, pour
tout fonction v 2 H1(Q),on a
IlvIlL2(an) ~ kvkH1(~)
Théorème 1.2.3 (Krein Rutman) On suppose que
l'ouvert Q est connexe. Alors la premiére valeur propre Aiest
(i.e le sous espace propre correspondent est de demension1) et le premier
vecteur propre peut etre choisi positife presque partout dans Q:
1.2.3 Conditions de Derechlet et de Numann
Les conditions de Dirichlet imposent à la solution u
d'être continue sur l'adhérence de ~, c'est-à-dire sur Q et
sa frontière, et d'être alors égale à une fonction
donnée sur la frontière de ~.
Les conditions de Neumann imposent à la solution u
d'être continue sur l'adhérence de ~, c'està-dire sur Q et
sa frontière, et d'admettre en tout point de la frontière de Q,
une dérivée Ou/ON suivant le vecteur normal N orienté vers
l'extérieur de la frontière de Q (supposée suf fisamment
régulière) égale à une fonction donnée.
1.3 Espaces metriques, espaces topologiques
1.3.1 Norme, distance, topologie
Definition 1.3.1 Soit X un espace vectoriel reel, une norme sur X
est une application x' Ixk de X dans R#177;, telle que :
(N1) Ixk = 0 <=> x = O.
(N2) IlAx11 = IAj Ixk , vx 2 X, VA 2 R.
(N3) Ilx + yll < 1xk + Ilyll ,Vx,y 2 X (inegalite
triangulaire ).
Definition 1.3.2 Soit X un espace vectoriel reel, un espace norme
est un couple (X,11.11) , oh I.k est une norme sur X.
Definition 1.3.3 Soit X un ensemble non vide. Une distance sur X
est une application
(x, y) i-- d (x, y)
de X x X dans R#177; telle que :
(D1) d (x,y) = 0 <=> x = y.
(D2) d (x, y) = d (y,x) ,Vx,y 2 X.
(D3) d (x, y) < d (x, z) +d (y, z) , Vx, y, z 2 X (inegalite
triangulaire).
Definition 1.3.4 Un espace metrique est un couple (X, d), ofi d
est une distance sur X.
Definition 1.3.5 Soient E un ensemble quelconque et P (E) la
famille de toutes les parties de E . On dit qu'une sous famille T de P (E) est
une topologie sur E si elle satisfait les trois conditions suivantes :
(A1) E 2 T,0 2 T.
(A2) r est stable par réunion (fini ou non)
c'est-à-dire :
U8 (~j)j EI C r :
i El
|
~i 2 r. (1.5)
|
(A3) r est stable par intersection finie c'est-à-dire
:
fl
8 (~j)i EJ C r :
j EJ
|
~i 2 r. (1.6)
|
Le couple (E, r) s'appelle espace topologique. les
éléments de r sont dits ensembles ouverts de(E, r).
1.3.2 Continuité, complétude,
compacité
Définition 1.3.6 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques. Une application
f : X ~! Y
est continue au point a 2 X, si pour tout € > 0, il
existe 8 > 0 tel que
D (f (x),f (y)) < (1.7)
dés que
d (x,y) < 8 (1.8)
On dit aussi que a est un point de continuité de f.
f est continue si f est continue en tout point de X.
L'ensemble des fonctions continues de (X, d) vers (Y, D) est
noté C ((X, d) , (Y, D)) ofi tout simplement C (X, Y ).
Proposition 1.3.1 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et
f : (X,d) ~! (Y, D)
une application alors f est continue en point a 2 X si et
seulement si pour toute suite (Un) converge vers a donc la suite f
(Un) converge vers f (a).
Théorème 1.3.1 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et f : (X, d) -p (Y, D) une application, alors les assertions
suivantes sont equivalentes :
i) f est continue sur X
ii) L'image réciproque par f de tout ouvert de Y est
ouverte dans X.
iii) L'image réciproque par f de tout fermé de Y
est fermée dans X.
Proposition 1.3.2 Soient (X,11.11x) , (Y,
11.11y ) deux espaces normés, et f application
linéaire
f : (X,11.11x) -! (Y , 11.11y )
Les propriétés suivantes sont équivalentes
:
a) f est continue.
b) f est continue en 0.
c) il existe c > 0, tel que
11f (x)11y < c11x11x ,Vx E X,
si de plus est de dimension finie, alors toute application
linéaire
f : (X,1111x) -> ( X,1111y)
est continue.
Definition 1.3.7 Soit (X, d) un espace métrique, une suite
(xn) E X est de Cauchy si et seulement si pour tout E > 0, il
existe no > 0, tel que d (xn, xm) < E
dés que n,m > no.
Definition 1.3.8 Soit (X, d) est un espace métrique.
* Une partie A de X est bornée s'il existe a E X et r
> 0 tels que
d (a, x) < r, Vx E A.
* Une suite (xn) C X est bornée s'il existe a
E X et r > 0 tels que d (a, xn) < r, Vn E N.
Definition 1.3.9 Un espace (X, d) est complet si et seulement si
toute suite de Cauchy (xn) E X est convergente.
Soient (X, d) un espace métrique et A C X.
Proposition 1.3.3 On a
a) Si (A, d) un espace complet, alors A est un fermé de X
.
b) Si (X, d) un espace complet et A est un fermé de X
,alors (A, d) est complet.
Corollaire 1.3.1 Dans un espace métrique A, A complet
<=:- A est fermé.
Definition 1.3.10 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métriques et
f : X ~! Y
est bornée si son image f (x) est bornée.
Cb (X, Y ) = {f : (X, d) - (Y, D) , f est continue et
bornée}
.
Proposition 1.3.4 Si (Y, D) un espace complet, alors Cb (X, Y )
est un espace complet.
Definition 1.3.11 Un espace (X, d) est compact si et seulement si
pour tout recouvrement ouvert (Ui)i 2I de X,
(i.e.Uiouvert et X = Ui 2iUi ), on peut extraire un
sous recouvrement finie c'est-à-dire il existe une famille J c I tel
que
UX = Uj.
j EJ
Corollaire 1.3.2 Un espace (X, d) est compact si et seulement si
pour tout famille fermé (F j)j 2I de X, telle que
il existe une famille finie J c I , telle que
flj EJF3 = ø.
Definition 1.3.12 Un espace métrique (X, d) est compact si
et seulement si toute suite (xn) c X admet une sous suite
convergente.
Proposition 1.3.5 Soit (X, d) un espace compact, et A c X, alors
A est compact si et seulement si A fermé dans X.
Proposition 1.3.6 Soient (X, d) , (Y, D) deux espaces
métrique, f est une application continue de X dans Y . Si X est compact,
alors f (X) est un compact.
Proposition 1.3.7 Un espace compact est bornée et
complet.
Definition 1.3.13 Soit (X, d) un espace métrique, une
partie A de X est relativement compact si et seulement si toute suite de A
admet une valeur d'adhérence dans X.
Definition 1.3.14 (Espace de Banach) Un espace (X, k.k) est de
Banach si et seulement si X est complet pour la distance associe à
k.k.
1.4 Espaces fonctionnelle
1.4.1 Les espaces LP
On donne ici quelques definitions et proprietes elementaires.
Definition 1.4.1 Soit Q un ouvert de TV et 1 < P < oo, on
definit LP (Q) un espace de Lebesgue par :
LP (Q) =
|
{
|
f : Q --p IV, f est mesurable et I
n
|
If (x)IP dx < oo
|
}
|
· (1.9)
|
pour P =118 et 0 < P < oo , on definit Mf MP par
:
Mf Mp = (I If (x)IP dx
~
|
1
P
|
·
|
(1.10)
|
Si P = oo, nous avons :
·
If (x)I < c p.p sur Q
L°° (Q) = {f : Q --> IR, f est mesurable,il existe
une constante c telle que
On note
MfM°° = inf {c, If (x)I < c}
Theoreme 1.4.1 (Inegalite de Holder).
Soint f E LP (Q) et g E Lq (Q) avec 1 <
P < oo ,alors f g E L1 (Q) et
I If gI < Mf Mi, MgMq .
Theoreme 1.4.2 (Inegalite de Young)
Soient f E LP (R) et g E Lq (118) avec 1
< p < oo ,1 < q < oo et 1 r
|
=
|
1 p
|
+
|
1 q
|
-- 1> 0.Alors
|
f * g E Lr (118) et Mf * gM,r(R) < Mf
MLP (R) MgMyi(R) -
Lemme 1.4.1 (de Gronwall)
Soient :
0 une fonction E L°° (0, T ), 0 (t) > 0
,p.p.t E [0, T ]. ,u une fonction E Ll (0,T ) , ,u(t) > 0,p.p. t
E [0, T ] .
On suppose
(t) < 0 ,u (s) q (s) ds + C, p.p.t 2 [0, T ]. (C = constante)
.
Alors
(t) < C exp (I,u (s) ds) , p.p. t 2 [0, T ]. On désigne
par (f, g) le produit scalaire dans L2 (a), i.e.
t
(f, g) = I
|
f (x) g (x)dx,
|
et également le produit de dualité entre f 2
D'(a) (espace des distributions sur a) et g 2 D(a) (espace des
fonctions C sur a et a support compact dans a).
Theoreme 1.4.3 LP (a) est un espace de Banach muni de
la norme 11.11p, pour tout 1 < P < 1 .
1.4.2 Espaces de Sobolev
On introduit l'espace H m (a) comme etant l'espace
des fonctions v 2 L2 (a) dont toutes les deriyees partielles d'ordre
inferieure ou egale m -prises au sens des distributions sont dans L2
(a) Ces espace jouent dans analyse des equations aux deriyees partielles un
role fondamental.
Les espaces de Sobolev d'ordre m : [ H m (a)]
Definition 1.4.2 Soit a est un ouvert non vide de Rn,
et m 2 N. On appelle espace de sobolev d'ordre m sur a l'espace
Hm (a) =
|
{
|
u 2 L2(a) : Dau 2 L2(a)
#
calcules au sens des distributions
|
, Va 2 Nn; <m
|
9
>=
;>
|
Remarque 1.4.1 Pour m = 1,
H1 (a) =
|
8
<>>>
>>>:
|
ou
u 2 L2(a) : 2 L2(a)
uxi
#
calcules au sens des distributions
|
,1 <i <n
|
9
>>>=
;>> >
|
mull,n(g = (E f 1Dau
(x)12 dx)
jj~m ~
|
1
2
|
0 1
@ X
= kD~uk2 A
2
jj~m
|
1
2
|
. (1.11)
|
et la norme associée a ce produit scalaire
Définition 1.4.3 On introduit ensuite :
H1 0(l) = adh~erence de D(l) dans H
1 (~)
= sous - espace deH 1 (~) des fonction "nulles" sur [1
= ô: (1.12)
Théorème 1.4.4 (Formule de Green) pour tout u 2 H
2 (~) , v 2 H 1 (~) on a
f-
|
ZLuv dx =
~
|
ZVu Vv dx -
~
|
@u v dO (1.13)
@~
|
@u
ot @~
est la dérivée normale de u à 11'
dirigée vers l'extérieur .
1.4.3 Les espaces Lp(O, T, X)
Définition 1.4.4 Soit X un espace de Banach, on
désigne par L (0, T, X) l'espace du foncton
mesurable :
f : ]0,T [ i~! X
(1.14)
t F! f (t)
0 ZT
@0
tel que
1
A 1
kf (t)MP x dt = fMLP (O;T;X) < oc, (1.15)
pour tout 1 P < 1
@f
Lemme 1.4.2 Soit f 2 L (0, T, X) et 2 L (0, T, X), pour 1 P
oc, nous avons f @t
continue de [0, T ] dans X , c'est-à-dire f 2 C
1 (0, T, X)
Chapitre 2
Equation des ondes sur un axe (Dans R)
Les équations aux dérivées partielles
sont d'intérêt répandu en raison de leur raccordement avec
des phénomènes dans le monde physique. Nous commençons en
examinant ce raccordement dans un problème physique simple.
L'exemple le plus simple, même d'un point de vu
historique, d'un problème qui inclut l'équation d'ondes est
fourni par l'étude de la vibration d'une corde, comme une corde de
violon ou de guitare. Nous allons étudié un système on
l'inconnu u(x, t) est le déplacement et nous devons analyser la nature
des forces sur la corde (des forces internes et externes).
2.1 Equation des cordes vibrantes
Il s'agit de l'une des premières équations aux
dérivées partielles mises en évidence. Elle fut
étudiée dés la premiére moitie du XVIIIe
siècle par D'Aleynbert :
82 u(x; t) - C2 82
8xxu(x, t) = f(x,t) (2.1)
@tt
ou c désigne la vitesse de propagation de l'onde dans
la corde et u(x, t) l'ordonnée du points d'abscisse x de la corde a
l'instant t (cette ordonnée étant mesurée par rapport a la
position d'équilibre supposée d'ordonnée nulle).
2.1.1 Le modèle physique
Une corde est un milieu continu unitaire unidimensionnel ayant
une longueur fini ou infini, elle posséde généralement des
propriétées d'élasticité et peut être tendue
a des extrémités, et être amenée a une longueur
supérieur a sa longueur de repos, dans ce cas, elle posséde une
tension interne, dont l'effet est d'attirer, toute portion de la corde tendue,
la position d'équilibre correspend a la ligne droite, joignant les deux
extrémités.
La corde tendue peut être modilisé au niveau
microscopique par la juxtaposition de ressorts de taille infinité simale
couples, autre proches voisins et exerçant, l'un sur l'autre de force de
rappel l'orsqu'on écarte une portion de la corde de sa position
d'équilibre, elle subit immédiatement les forces de rappel des
portions voisines et il en résulte, un mouvement ocullatoire autour de
la position d'équilibre qui crée une onde qui se propage, sur
toute la corde.
On peut distinguer deux cas :
Un mouvement transversal ou orthogonal a la position
d'équilibre et un mouvement longitidinal a la corde.
On considère une corde de longueur L, de densitè
constante, élastique, tendue avec une force F0 et en position
d'équilibre rectiligne a l'instant t = 0 les points de la corde
écartés de leurs positions d'équilibre accquiérent
une certaine vitesse, supposons que l'axe des x coincide avec la corde en
équilibre.
Le probléme des petites vibration transversales des points
pour t > 0, si les extémités de la corde sont :
(a) Fixées régidemant.
(b) Libres, qu'elles peuvent se déplacer librement
suivants des droites paralléles a la direction de l'écart.
(c) Fixées élastiquement, chaque
extrémité prouve de la part de l'appui une réaction
proportionnelle a l'écart et de sens opposé.
(d) Transversal selon des lois données.
Se ramene a l'équation des cordes vibrantes
@2 u(x; t) - c2 82
8xxu(x, t) = f(x,t) (2.2)
@tt
avec c est la vitesse de propagation des ondes
4!
F0
2
C = ~
p : est la densité liniaire de la corde.
2.1.2 Solution de l'équation (Solution
générale avec la méthode de D'Alembert)
Cas d'une corde infinie
On suppose la corde vibrante infinie et on assimile la
position d'équilibre de celle-ci a la droite réelle 1 on se
propose d'étudier l'équation avec les conditions initiales
suivantes, supposées réalisées pour tout nombre
réel x.
u(x,O) = f(x) (2.3)
et
a u(x; 0) = g(x)
@t
Ces conditions signifient que la corde a été
lachée avec vitesse initiale a partir d'une position définie par
la donnée de la fonction f, que l'on suppose de classe C2 sur
1 .
On va résoudre l'équation des ondes
@2 u(x; t) - c2 82
8xxu(x, t) = 0 (2.4)
@tt
c'est a dire trouver les fonctions u(x, t), définies et de
classe C2 sur 12 qui vérifient cette
égalité. En utilisant la méthodes des
caractéristiques :
L'équation des caractéristique associée a
(2.4) est :
cw2 -- bw + a = 0
{
<=> <=> <=>
alors
dx
W = dt
w2 -- e2 = 0
{
dx
W = dt {W = #177;C
dx
W = dt
{ x -- ct = c1
(2.5)
x + ct = c2
Les deux équations (2.5) sont les deux familles de courbes
caractéristiques.
On reprend la méthode du changement de coordonnées.
Soit
f
a = x -- ct 0 = x+ct'
et
v : (a, 0) i! u(x,t).
On note que :
u(x, t) = v(x + ct, x -- ct).
82
U(X, t) -- C2 (92
Ott Oxx U(X' t) = 0 (2.6)
OtU = Uaat + UsOt = --CUa + CUs
0
0
Otto = --c(--cuaa + cuas) +
c(--cusa + cuss) = C2Uaa --
2c2Uas + C2Uss
a
(9X
u
=
Ua + Us
a
u = uaa + uas + usa + uss =
uaa + 2uas + uss
axx
Subtituant ces équations dans l'équation (2.4) on
obtient :
(2.4) .<=> ouaa -- 20uas + ouss --
ouaa -- 2c2uo -- c2uso = 0
4 --4c2uas = 0
<=> u=0
ua = F(a) , F : fonction arbitraire.
u = I F(a)da + (~) u(a,0) = (I)(a) + (Q),
0,111 : deux fonctions arbitraires donc :
u = u(x, t) = 0(x -- ct) + (x + ct) (2.7)
(2.7) est dite formule D'Alembert
D'aprés la condition initiale
u(x, 0) = f(x),
on a
f(x) = 0(x) + (x),
0
d'aprés la condition initiale
at u(x' 0) = g(x),
on a
@ at
u(x' t) = -- &'(x -- ct) + c ' (x +
ct)
g(x) = --&'(x) + c '(x)
<=>
f f(x) = 4)(x) + (x) g(x) = --c('(x) + c
'(x)
<=>
f f(x) = 4)(x) + (x)
1c g(x) = --0'(x) + ' (x) (2.8)
On derive la première equation de (2.8) par rapport a x
<=>
f 1(x) = 0'(x) + ' (x)
1 1cg(x) = --0'(x) + '(x)
<#. 1
'11'(x) = 2 f' (x) +
21cg(x)
(2.9)
1
0'(x) = 1 2.'(x) -- 21cg(x)
On integre (2.9) sur Q, pour trouver
W(X) = 2.f (X) + 2c fxx0
{
x) =12- f(x)
, 21 0 fxx 0g(x)dx + cl, x 2 R
(
g( (2.10)
x)dx + c2, x E IR
La somme des deux equations dans (2.10), nous donne
f(x) = f(x) + ci + c2 4--> ci + c2 = 0
Alors :
x--ct x+ct
1
1
u(x, t) = 2f(x -- ct) 2c
|
I
xo
|
1 1
g(x)dx + c2 + 2f(x + ct) + 2c
|
I
xo
|
g(x)dx + Cl
|
1 1
u(x,t) = 2(f(x -- ct) + f(x + ct)) + 2c
|
I
x_ot
|
g(x)dx. (2.11)
|
Donc la solution est
x+ct
Cas d'une corde finie
On suppose la corde vibrante finie de longueur L, et on
assimile la position d'équilibre de celle-ci au segment [0, L]. On se
propose ici d'étudier l'équation avec les conditions initiales
suivantes, réalisées pour tout nombre réel x :
u(x,0) = f(x) 8u @t (x, 0) = 0
qui signifient que la corde a été
lâchée sans vitesse initiale a partir d'une position
définie par la donnée de la fonction f, que l'on suppose de
classe C2 sur [0, L] (ou même de classe C1 et de
classe C2 par morceaux);
Les conditions aux limites suivantes, réalisées
pour tout nombre réel positif t :
u(0,t) = u(L,t) = 0
qui signifient que la corde est fixée a ses deux
extrémités. Pour t = 0, on a donc :
f(0) = f(L) = 0. (2.12)
On étudie les problèmes d'existence et
d'unicité de la solution u d'une telle e.d.p.
2.1.3 Existence d'une solution par la méthode de
séparation des variables
Indiquons tous d'abord l'idée de la méthode.
On commence par rechercher des solutions multiplicatives non
nulles de la forme
u(x, t) = X(x) x T(t)
qui vérifient les conditions aux limites2.12 Ici, de
telles solutions vérifient donc :
X(x)T00(t) = c2X00(x)T(t).
Puisque l'on recherche des solutions non nulles, il existe a
priori des nombres réels x0 et to pour lesquels :
X(x0) =6 0
et
T(t0) =6 0.
On en déduit, quitte a fixer x = x0, puis t = t0,
l'existence de constantes A et telles que l'on ait pour t ~ 0 et 0 x < L
:
X00(x) = AX(x);
T00(t) = T(t).
En reportant réciproquement dans l'équation, on
voit que, en fait:
~ = c2A
et pour tenir compte des conditions aux limites, il faut enfin
bien sur que :
u(0) = u(L) = 0.
(On est ainsi amené a résoudre un problème,
ici trés simple, de Sturm-Liouville; on verra que cela est
général dans cette méthode de séparation des
variables).
· Si le nombre A est nul, alors :
X(x) = ax + b
et puisque u(0) = u(L) = 0, on a a = b = 0 et X est la solution
nulle, ce qui est exclu.
· Si le nombre A est strictement positif, on a :
/ /
X(x) = ach( Ax) + /3sh( Ax)
et puisque X(0) = X(L) = 0, on a a = /3 = 0 et X est la solution
nulle, ce qui est exclu.
· Si le nombre A est strictement négatif, on a :
J J
X(x) = A cos( --Ax) + B sin( --Ax)
puisque X(0) = 0, on a A = 0 et puisque X(L) = 0, on a B = 0,
donc encore X = 0, sauf s'il existe un nombre entier naturel non nul ii
telque
u(x, t) =
|
+ . E
n=1
|
, L L nilx nilct,
Bn sin( )cos( )
|
2
B=
n L
|
L
I
0
|
f (x)sin(nilL x )dx
|
A =
|
_n2il2
|
|
L2 '
|
auquels cas on obtient alors les solutions suivantes :
.
X (x) = An sm(
nfi
L x );
).
T(t) = Bn cos(nilct) + Cri
sin( mild
L L
L'équation étant linéaire, les
combinaisons linéaires des solutions précédentes sont
encore solutions de réquation. L'idée est de ne pas se borner
nécessairement a des "combinaisons linéaires finies" pour obtenir
une solution.
Posons donc, de fawn purement formelle (on peut faire
An, = 1) :
u(x, t) = E sin( nilx \
L i (Bn cos( nilct ) + Cm sin( nilct
L L )).
Les conditions de Chauchy portant sur u(x, 0) et at (x, 0)
seront formellement vérifiées en choisissant ot
les coefficients Cn nuls et les coefficients
Bn tels que :
f (x) = E Bn sin(n L ilx ).
Un tel développement est celui d'une fonction impaire
et 2L périodique sur R , que l'on obtient en prolongeant la fonction f
par imparité sur [_L, L], puis par 2L-périodicité. La
fonction f ainsi prolongée est clairement de classe C1 sur R.
Elle est a priori de classe C2 sur R privé de l'ensemble LZ
des multiples de L, sauf si elle vérifie la conditon
supplémentaire
p(0) = f (L) = 0,
auquel cas elle est alors de classe C2 sur R .
On en déduit qu'elle est développables en
série de Fourier et que sa série de Fourier converge normalement
vers f .
Si l'on pose pour t > 0 et 0 < x < L :
on voit que la série définissant u est
normalement convergente sur [0, L]x[0, +oo], donc continue, et l'on
vérifie aisément, a l'aide des formules de trigonométrie
et du développement en série de Fourier de f, que l'on a
:
u(x,t) = [f(x + ct) + fx ct)]
La fonction u obtenue ci-dessus est donc de classe C2
sur [0, L] x [0, +oo] et solution de l'équation des cordes vibrantes si
:
p(0) = f(L) = 0.
Sinon, elle n'est de classe C2 et solution de
l'équation des cordes vibrantes que sur l'ensemble [0, L] x [0, +oo]
privé des segments se droite d'équations
x #177; ct = kL
avec t > 0, 0 < x < L et k E Z.
2.1.4 Energie
Definition 2.1.1 Soit u une solution de l'équation des
ondes. On appelle énergie de u la quantité
E(t) =
P2 .1
R
|
( u(x , t))2 dx +
Ot 2
T I
R
|
a (axu(x,t))2dx
|
Il faut noter que, pour ce qui concerne les constantes p et r
qui sont strictement positives, nous avons gardé ici la
définition physique de l'énergie de la corde vibrante : la
premiére intégrale est la partie énergie
cinétique (21mv2) et la deuxiéme
est la partie énergie potentielle, qui correspond à la
tension multipliée par l'allongement de la corde élastique
(i I 1 + (1u)2 1 ,
12(1u)2). Là encore
l'hypothése de petitesse des oscillations permet de simplifier
considérablement l'étude !
2.1.5 Unicite d'une eventuelle solution par consideration
de l'energie
Supposons que l'on dispose de deux solutions u1 et u2 de
l'équation (qui peut ici etre homogene ou avec second membre, ce qui ne
change rien a la démonstration), vérifiant les memes conditions
initiales et les memes conditions aux limites.
Posons u = ui -- u2 et introduisons la fonction d'énergie
suivante :
E(t) = 1
2
|
L
I
0
|
( c2 1 (@u @t (x; t)2 + (@u
@x(x; t)2)dx
|
Les hypotheses faites autorisent la dérivation de E sous
le signe intégral, et on a, puisque
u = ui -- U2
est aussi solution de l'équation des cordes vibrantes :
E'(t) =
|
L
I
0
|
1 OU 02U OU 02U
( c2 ( at (x, 0 ate (x, 0 +
(ax (x, 0 atax(x, t))dx
|
=
L
I
0
OU 02U
((at (X, 0 0X2 02u (X, t) + (0x (X, t) 0t0x (X,
t))dX.
L'expression sous le signe intégral est une
dérivée et on a
ou
at (0' t) = at ou (L' t) = 0
par dérivation des relations
u(0,t) = u(L,t) = 0,
ce qui donne :
L
E'(t) = [ox 0u (x, t)O at (x, 01 =
0.
0
Par conséquent, la fonction t --p E(t) est
constante et, en fait, nulle puisque E(0) = 0 et du fait que, ui et u2
vérifiant les memes conditions initiales, leur différence u
vérifie :
- D'une part,
ou
at (x' 0) = 0,
- D'autre part, u(x, 0) = 0.
@u
Donc, par dérivation, @x(x; 0) = 0.
puisque E(t) = 0 on a donc pour t > 0 et 0 < x < L
@u @u
8x(x,t) = at (x,t) = 0:
La fonction u est par conséquent constante sur [0, L] x
[0, +oc], et en fait nulle puisque u(x, 0) = 0. ainsi,on a bien u1 = u2 et
l'unicité annoncée.
2.1.6 Vitesse de propogation
On vient de voir que l'effet d'une position ço(x) a
l'instant t = 0 est une paire d'ondes et qui se propagent dans les deux
directions a vitesse c. Si l'on a une vitesse (x) a l'instant t = 0, on obtient
une onde qui s'étale dans les deux directions, a une vitesse
inférieure ou égale a c. Dans tous les cas rien ne se propage a
vitesse plus grande que c. Autrement dit la valeur de la solution u au point
(x, t) ne dépend que des valeurs de en x - ct et en x + ct, et des
valeurs de sur l'intervalle [x - ct, x + ct]. Pour le voir il suffit de
reprendre l'expression de la solution donnée dans le
théorème de D'Alembert.
2.1.7 Derivation d'une equation des ondes
Dans ce paragraphe nous dérivons l'équation
d'ondes en une dimension de l'espace pendant qu'elle s'applique aux vibrations
transversales d'une corde élastique, oil cable, la corde
élastique peut être considérée comme une corde de
violon, un cable de haubanage, oil probablement une ligne d'énergie
électrique. La même équation, cependant, avec les variables
correctement interprétées, se produit dans beaucoup d'autres
problèmes de vague ayant seulement une variable significative de
l'espace. Considérons une corde élastique parfaitement flexible
étirée étroitement entre les appuis fixés au
même evel de horizontall. Soit les abscisses du l'axe x liés le
long de la corde avec les points des etrimités x = 0 et et x = L. Si la
corde est mise en marche a temps itial t = 0 et ensuite laissée calme,
elle vibrera librement dans un plan vertical a condition que atténuant
des effets, tels que la résistance d'air, sont négligées.
Pour déterminer l'équation régissant ce mouvement nous
considérerons les forces agissant sur un petit élément de
la corde du x de longueur se trouvant entre les points x et x + x. Nous
supposons que le mouvement de la corde est petit, et par conséquent,
chaque point sur les mouvements de corde seulement dans une ligne verticale.
Notons par u(x, t) le déplacement vertical du point x dans le temps t.
Laissez la tension dans la corde, qui agit toujours dans la direction
tangentielle, soit notée par T(x, t), et on note par p le poid par
unité de longueur de la corde.
L'application de la loi de Newton, au l'élément x
de la corde, déclare que la force externe est nette, due a la tension
aux extrémités de l'élément, doit être
égale au produit du poid de l'élément
et de l'accélération du centre du son poid.
Puisqu'il y a pas d'accélération horizontal, les composants
horizontaux doivent satisfaire
T (x + x, t) cos (0 + 0) - T (x, t) cos 0 = 0. (2.13)
Si on note par H le composant horizontal de la tension, alors en
vertue de (2.13), H est indépendant de x.
D'autre part, les composants verticaux satisfont
T (x + x, t) sin (0 + 0) - T (x, t) sin0 = p xutt (x, t).
(2.14)
on x est la coordonnée du centre du poid de
l'élément de la corde a étudier. Clairement, x se
situe dans l'intervalle x < x < x + x. On suppose que le poid de la
corde est négligeable, qui a été négligé
dans (2.14). Si la composante vertical T est notée par V , alors (2.14)
peut être écrit comme
V (x + x,t) - V (x,t)
|
= putt (x, t).
|
x
|
pasons a la limite quand x -p 0, nous donne
Vx (x,t) = putt (x,t). (2.15)
Pour exprimer (2.15) entièrement en terme u nous notons
V (x, t) = H(t) tan 0 = H(t)u (x, t).
donc (2.15) devient
(Hux) = putt,
comme H est independent de x,
Huxx = putt. (2.16)
Pour un petit mouvement de la corde, on peut remplacer H = T cos
0 par T. Alors (2.16) prend son forme usuelle
a2uxx = utt, (2.17)
ou
a2 = T/p. (2.18)
Nous supposerons plus loin que a est une constante, bien que
ceci ne soit pas exigé dans notre dérivation, même pour des
petits mouvements. L'équation (2.17) s'appelle l'équation d'ondes
pour une dimension spaciale. Puisque T a la dimension de la force, et p
represente le poid, il suit que la constante a est la dimension de la vitesse.
Il est possible d'identifier a comme la vitesse avec laquelle
Chapitre 2. Equation des ondes sur un axe (Dans II1) 26
une petite perturbation (vague) se déplace le long de
la corde. Selon (2.18), la vitesse de vague a se change directement avec la
tension dans la corde, mais inversement avec la densité du
matériel de corde. Ces faits sont en accord avec l'expérience.
Il y a de diverses généralisations de
l'équation d'ondes (2.17). Une équation importante est connue
comme l'équation de télégraphe et a la forme
utt + Cut + ku = a2uxx + F(x, t), (2.19)
on c et k sont des constantes non négatives. Les termes
ku, cut et F(x, t) résultent d'une force d'at- ténuation
visqueuse, d'une force de reconstitution élastique, et d'une force
externe, respectivement.
Chapitre 3
Equation des ondes en dimension ri
(Dans RTh)
Ici on s'interres par une équation des ondes pour les
conditions aux limites de Dirichlet suivante :
8
<>>>
>>>:
|
@2
@t2 u(x; t) - ~u(x,t) = f(x,t), avec x E ~ u(x, t) =
0, avec x E %1
a
u(x, 0) = u0(x), u(x, O) = u1(x); avec x E ~
ôt
|
(3.1)
|
oil est un ouvert borné de Rn de
frontière 8, t ~ 0 et i le Laplacien dans Rn et la fonction
f(x,t) donnée.
Le problème aux limite (3.1) modélise la
propagation des ondes ou de vibration. Par exemple, la propagation au cours
du temps du déplacement vertical d'une membrane élastique, ou
bien de l'amplitude d'un champ électrique de direction constante.
L'inconnue u(x, t) ici une fonction scalaire.
Motivation
Ce chapitre est consacré a l'analyse
mathématique d'un probléme d'évolution en temps. Nous
allons plus particuliérement analyser une équation hyperbolique,
l'exemple typique est (3.1), sur laquelle nous nous concentrons.
Le plan de ce chapitre est le suivant, nous démontrons
l'éxistence et l'unicité de la solution de l'équation des
ondes on utilisons un nouveau concept de formulation variationnelle. Nous
utilisons pour cela des bases Hilbertiennes de fonctions propres.
Nous insistons aussi sur la notion d'estimation d'énergie
qui exprime un bilan d'énergie physique et qui justifie en partie les
espaces utilisées.
3.1 Solution de l'équation
Dans cette section, au premier lieu on établit une
formulation variationnelle, deuxièment, on démontre l'existence
et l'unicité de la solution de cette formulation variationnelle en
utilisant une base Hilbertienne de fonctions propres, en suite on montre que
cette solution variationnelle vérifie bien le problème aux
limites.
3.1.1 Formulation variationnelle
L'objectif dans cette action est de transformer l'équation
aux derivées partielles dans (3.1) a une équation
différentielle ordinaire.
L'idée est d'écrire une formulation variationnelle
qui ressemble a une équation différentielle ordinaire du
deuxiéme ordre.
Pour cela, nous multiplions l'équation des ondes (3.1) par
une fonction test v(x) qui ne dépend pas du temps t (dépend
seulement de la variable spatiale x)
v(x)utt(x, t) - v(x)~u(x, t) = v(x)f(x, t) (3.2)
Intégrons (3.2) sur , on trouve
fv(x)LIu(x, t)dx = v(x)f(x, t)dx
~ ~
fv(x)utt(x, t)dx -
Il est clair que l'espace faible "naturel" pour la fonction test
v(x) est H1 0(1).
On introduit alors le produit scalaire de L2(~) et la
forme bilinéaire a(w, v) définis par
(w,v)L2(n) = I
~
et
a(w,v) = f
n
|
w(x)v(x)dx
Vw(x).Vv(x)dx.
|
On utilise l'intégration par partie et le faite que
I v(x)Au(x,t)dx = (v(x), Au(x,t))L2(n)
et
I v(x)utt(x, t)dx = (v(x), utt(x, t))L2(1) .
Et a cause de la condition aux limites nous demandons a ce que v
s'annule sur le bord de l'ouvert ~, apres les calculs :
(v(x),Au(x,t))L2(n) = --
(Vv(x),Vu(x,t))L2(n)
= --a(v(x), u(x, t))
et comme v ne dépend que de x
d2
(v(x), utt(x,t))L202) = dt2 (u(t), v)
on obtient,
dt2
I
~
|
u(x ,t)v(x)dx + I V u(x ,t).V v (x)dx = I
sz n
|
f(x,t)v(x)dx. (3.3)
|
Soit un temps final T > 0 (éventuellement égal a
+oo), on se donne le terme source
f E L2(]0, T[; L2(Q)).
On se donne aussi des conditions initiales uo E
110 et ui E L2(Q).
La formulation variationnelle déduite (3.3) est donc :
trouver une solution u dans
C([O, T] ; 11((Q) n Cl([O, T]
; L2(Q))
tellque
<> 8
>: u(t = 0) = uo, dt (t = 0) = u1
dt2 (u(t), v)L2(n) + a(u(t), v) = (f(t),
v)L20-0v E 1/(1-(Q),0 < t < T,
d2
du (3.4)
les données initiales ont bien un sens dans 3.4 grace au
choix de l'espace d'énergie C([0,71];11-j(Q)n
C1([0, T] ; L2(Q)) pour la solution u, c -- b -- d :
u0 E 110(Q) et u1 E L2(Q).
Nous justiferons encore ce choix, en établissant son lieu
avec des égalités d'énergie.
Finalement, la dérivée en temps dans la
formulation variationnelle3.4, doit etre prise au sens faible puisqu'a priori
la fonction t --p (u(t),v)L2(n) n'est qu'une fois dérivable en temps
puisqu'elle appartient a C1(0, T).
3.1.2 Existence et unicite
Un resultat general
Pour démontrer l'existence et l'unicité de la
solution variationnelle 3.4 nous revenons encore pour "diagonaliser"
l'opérateur Laplacien et nous ramener a la résolution, d'une
famille de simples équations diférentielles ordinaires du
deuxiéme ordre.
La première étape de la preuve de l'existence
consiste a bien choisir l'espace on chercher la solution de l'équation.
L'exigence minimale pour cet espace est la continuité de u(t, x) par
rapport au temps. Soit V et H deux espaces de Hilbert tels que V C H avec
injection dense et compacte (typiquement V = 110(Q) et H =
L2(Q). L'espace le plus faible qui satisfait l'exigence
précédente est
C ([0, T] ; Hj(Q) x L2(Q)) oft
110(Q) x L2(Q) est l'espace de l'energie pour
(3.1).
Theoreme 3.1.1 Soient V et H deux espaces de Hilbert tels que
V C H avec injection compacte et V est dense dans H . Soit a(u, v) une
forme bilinéaire symétrique continue et coercive dans V. Soit
un temps final T > 0, une donnée initiale (u0, u1) E V x H, et
un terme source f E L2(]0, T[; H). alors le
probléme
|
d2
dt2(u(t), v)H + a(u(t), v) = (f(t), v)HVv E V, 0 <
t < T,
(3.5)
du
u(t = 0) = u0, dt (t = 0) = '1,
|
(ou l'équation de (3.5) a lieu au sens faible dans ]0, T[)
a une unique solution u E C([O, T] ;V n C1([0, T] ; H). De plus, il
exitiste une constante c > 0 (qui ne dépend que de Q et T)
telleque
M1MC([0,T];V ) + MuMc1([0,T];i) <
c(Mu0MV + Mu1M" + M.ML2(]0,7[;H))- (3.6)
Remarque 3.1.1 L'estimation d'énergie 3.6 prouve que la
solution de 3.5 dépend continument des données, et donc
que le probleme hyperbolique 3.5 est bien posé au sens de Hadamard.
Preuve Dans une premiére étape, on montre que
toute solution u est une série de fonctions propres. Dans
deuxiéme étape, nous démontrons la convergence de cette
série dans les espaces C([0, T] ; V ) et C1([0, T];
H).
Etape1
supposons que u E C([0, T] ; V ) n ci([0, T] ; H) est
solution de 3.5. Introduisons la base hilbertienne (uk)k>1 de H
composée des fonctions propres de la formulation variationnelle qui
vérifient
uk E V, et
a(uk, v) = A/c (uk,v)HVV E V.
On écrit
u(t) = X+ k=1 ak(t)uk
avec
ak(t) = (u(t), uk)H :
En choisissant v = uk dans 3.5 et en notant
Ok(t) = (f(t), uk)H = (ul, uk)H ;
on obtient
( d2ak dt2 + f`kak =13k dans ]0, T[
a
k(t = 0) = dd
a
t k(t = 0) =
ak(t) = a?, cos(wkt) + ak
Wk
sin(wkt) + 1
wk
Zt 3k(s) sin(wk(t -- s))ds (3.8)
0
ce qui donne une formule explicite pour la solution u (qui est
donc unique). Etape2
Pour démontrer que la série
X+ j=1
(~0 k cos(wjt) + wj
a j
1
Zt
0
1
(3.7)
k:
(Attention a une confusion possible dans les notations : la
donnée initiale u1 n'a rien a voir la
fonction propre uk pour k = 1.)
Posant wk = 2.k, l'unique solution de 3.7 est
(s) sin(wi(t -- s))ds)ui (3.9)
sin(wit) +
w ·
converge dans C([0, T] ; V ) n C1([0, T] ; H) on va
montrer que la suite
k
Wk = ai(t)ui
j=1
des sommes partielles de cette série est de Cauchy.
Dans V nous considérons le produit scalaire a(u, v) pour
lequel la famille (u3) est orthogonale par orthogonalité dans H et dans
V de (ui), on obtient pour 1 > k, et tout temps t,
~ ~
a(wl -- wk, wl ~wk) + ~ ~
|
~ ~~
2 / d ~ X~2
dt(wl ~ wk) ~ ~
~ = (j jj(t)j2 + ~d~j
~ dt (t) ~ )
H j=k+1
|
Or, en multipliant 3.7 par ddat k et en intégrant
en temps, on obtient
~~~~
|
dai
dt (t)
|
~~~~
|
2
|
~~~0
+ j jj(t)j2 = ~~~1 j(t) ~~2 +
2 j(t) ~~ + 2
j
|
Zt
0
|
~j(s)d~j
dt (s)ds.
|
De la formule 3.8 on infére que
~~~~
|
dai
dt t)
|
~~~~+ ~~ ~ wj ~~~0a3'1 +
|
Zt
0
|
i(s)ds.
|
En combinant ces deux résultats on en déduit
~~~~
|
dai
dt (t)
|
~~~~
|
2
|
~~2 + 2
+ j jj(t)j2 ~ 2j ~~~0 ~~~1
~~2 + 2t
j j
|
Zt
0
|
,3i(s)12 ds. (3.10)
|
Comme uo 2 V, u1 2 H et f 2 L2(10,T[; H), on a
Na2 y = a(uo, uo) =
|
X+ j=1
|
~~2 < +1;
j ~~~0
j
|
2
117.10111/ =
|
X+ j=1
|
~~ai 12 < +cc,
3
|
11./112L2a0,7,[;H) -- +co
f 10i(s)12ds < +Do,
j=1
ce qui implique que la série, dont le terme
général est le membre de gauche de 3.10, est convergente,
c'est-à-dire que la suite wk vérifie
~
~ ~ ~
lim max( ~wl(t) ~ wk(t) ~2 ~
V + ~
~
d ~2
dt(wl(t) wk(t)) ~) = 0,
H
autrement dit, elle est de Cauchy dans ([0, ; H) et dans C([0, T]
; V).
Comme ces espaces sont complets, la suite de Cauchy wk
converge et on peut définir sa limite u. En particulier, comme
(wk(0), dwk
dt (0)) converge vers (uo, ui) dans V x H, on obtient les
conditions
initiales voulues.
D'autre part, il est clair que u(t), en tant que somme de la
série3.9 vérifie la formulation variationnelle 3.5 pour chaque
fonction test v = uk.
Comme ( uk?Ak) est une base hilbertienne de V,
u(t) vérifie donc la formulation variationnelle 3.5 pour tout v E V,
c'est-à-dire que u(t) est bien la solution recherchée de 3.5.
Par ailleurs, on a en fait montré que
~ ~
a(wl -- wk, wl -- wk) + ~ ~
|
d 2
dt(wl -- wk) < C (11uo11V + 117411H + T
11f11/,20,71;0,
H
|
et l'estimation d'énergie 3.6 s'obtient alors facilement
en prenant k = 0 et en faisant tendre l vers l'infini.
3.2 Applications
Nous appliquons maintenant le résultat abstrait du
Théoréme à l'équation des ondes et nous prouvons
que cette approche variationnelle a bien permis de résoudre
l'équation aux dérivées partielles d'origine.
Théorème 3.2.1 Soit Q un ouvert borné
régulier de RN, et un temps final T > 0.
On considére une donnée initiale (uo, ui) E
Hj(Q)xL2(Q) et un terme source f E L2(]0,T[;
L2(Q)). alors l'équation des ondes
ou
8
<>>>
>>>:
|
2
Ot2u(x, t) -- Au(x, t) = f(x, t), p.p. dans Q x ]0, T[
u(x, t) = 0 p.p. sur (Q x ]0, T[
u(x,0) = uo(x), :u(x,0) = ui(x), p.p. dans Q x ]0, T[
|
(3.11)
|
admet une unique solution u E C([0, T] ;
Hj,(Q))nCl([0, T] ; L2(Q)). De plus, il existe une
constante c > 0 (qui ne dépend que de Q et de T ) telle que,
pour tout t E [0, T]
I
|
(
|
~~~~
|
at (x, t)
|
~~~~
|
2
|
+ 1Vu(x, t)12)dx < c(f
n
|
(1ui(x)12 + 1Vuo(x)12)dx +
|
t
I 0
|
I
|
1f(x, s)12 dxds) (3.12)
|
Preuve Nous appliquans le Théoréme (3.2.1)
à la formulation variationnelle 3.4 de l'équation des ondes
obtenue à la sous-section (3.2.1) ses hypothése sont facilememt
vérifiées avec H = L2(Q) et V = Hj(Q)).
Il reste à montrer que l'unique solution u E C([0, T] ;
Hj(Q))nC1([0, T] ; L2(Q)) de cette formulation
variationnelle est bien une solution de 3.11.
Tout d'abord, la condition aux limites de dirichlet se retrouve
par application du Théoreme (1.2.2) de trace à u(t) E
H(1-(Q) pour tout t E [0, T] , et la condition initiale est
justifiée par la continuité
de u(t) en t = 0 comme fonction a valeurs dans 1/(1(Q) et
de dtdu en t = 0 comme fonction a valeurs
)
dans L2(Q).
Si la solution u est suf fisamment réguliere, par
intégration par partie la formulation variationnelle3.4 est
équivalente a
I
2
( Ot2u(x, t) -- Au(x, t) -- f)vdx = 0
pour tout v(x) E Clc(Q) et presque tout
t E ]0, T[ .on en déduit l'équation de 3.11. Si la solution u
n'est pas plus réguliére que ce qui est donné par le
Théoreme (3.2.1) on obtient tout de méme l'équation au
sens "presque partout" en reprenant les arguments de la démonstration du
Théoreme (3.3.1) (que nous ne détallons pas) .
On note 8 = (Ou ' --Vu) la fonction a valeurs victorielles dans
118n+1, et on peut montrer qu'elle ot
ou
admet une divergence faible en "espace-temps" qui est justememt
-- Au qui appartient donc a
ot
L2(]0, T[; L2(Q)).
En l'absence de forces, f = 0 on peut améliorer
l'estimation d'énergie (3.12) et obtenir une propriété de
conservation de l'énergie totale qui est trés importante du point
de vue des applications. l'énergie totale est ici la somme de deux
termes d'une part l'énergie cinétique
lataua12 et d'autre part
l'énergie mécanique 1Vu12 . Proprietes
Reversibilite en temps
Nous examinons maintenant les principales
propriétées qualitatives de la solution de l'équation des
ondes, la propriété la plus frappante, est la
réversibilité en temps de cette équation.
Proposition 3.2.1 soit Q un ouvert borné
régulier de 118n, et un temps final T > 0.Soit (vo, vi) E
1/(1-(Q) x L2(Q), et un terme source f E
L2(]0, T[; L2(Q)). Alors l'équation des ondes
rétrograde en temps (intégrée en remontant le
temps a partir de T).
8
<>>>
>>>:
|
2
Ot2v(x,t) -- Av(x,t) = f(x,t), p.p. dans Q x ]0, T[
v(x, t) = 0 p.p. sur 9Q x ]0, T[
u(x, T) = vo(x), :u(x,T) = vi(x), p.p. dans Q
|
(3.13)
|
admet une unique solution v E C([0,t];1/j(Q)) n
C1([0, t] ; L2(Q)). De plus u(x, t) est la solution
de l'équation des ondes (8.3) et si vo(x) = u(x, t) dans
1/(1-(Q) et vi(x) =
aut (x,t) dans
L2(Q), alors on a v(x, t) = u(x, t).
Chapitre 3. Equation des ondes en dimension ii (Dans
II1n) 35
Preuve On fait le changement d'inconnue w(x, t) = v(x, T - t)
et 3.13 devient une équation des ondes "progrissive" avec donnée
initiale en t = 0, comme l'équation "usuelle" 3.1 comme la
dérivée en temps est d'ordre 2, il n'y a pas de changememt de
signe dans l'équation aprés ce changememt d'inconnue).
Par application du Théorème (3.3.1), le
problème 3.13 admet une unique solution. Si v0(x) = u(x, t)
@u
et V1(X) = 8t (x,t), la solution u(x,t) de 3.1 est aussi de 3.13.
Par unicité on en déduit v(x,t) =
u(x, t).
Le caractére réversible en temps de
l'équation des ondes a de nombreuses conséquences. La plus
importante est qu'il n'y a aucun effet régularisant pour
l'équation des ondes. En effet,si c'était le cas, en changeant le
sens du temps, on obientdrait un effet "dérégularisant"
contraductoire. Par conséquent, il n'y a ni gain ni perte de
régularité pour la solution de l'équation des ondes par
rapport aux données initiales. On peut tout au plus aflirmer, comme dans
le cas elliptique, que la régularité de la solution de
l'équation des ondes est directememt liée a celle des
données.
Conclusion et discussion
Il n'y a pas de principe de maximum pour l'équation des
ondes, en l'absence de terme source ( f = 0), même si la viteese initiale
est nulle ( u = 0) et si la donnée initiale est positive ( u0 ~ 0), la
solution u peut changer de signe au cours du temps.
Cette absence de principe de maximum est conforme a
l'intuition physique. Imaginons une corde ou une membrane élastique : si
on la déforme initiallement dans une position au dessus de son plan de
repos, elle va vibrer et passer alternativement en dessus et au dessous de ce
plan (autrememt dit u change de signe).
Mathématiquement, ce centre-exemple peut
s'écrire simplement sous la forme suivante. Soit w(x) la premiére
fonction propre du laplacien dans un dommaine bornée connexe avec
condition aux limites de dirichlet. D'aprés le Théorème
(1.2.3). On peut normaliser w de telle maniére que w(x) ~ 0 dans , en
notant A = w2 la premiére valeur propre associée a w,
il est facile de vérifier que u(x, t) = cos(wt)w(x) change de signe au
cours du temps tout en étant la solution unique dans C([0, T] ;
H1 0( ))flC1([0, t] ; L2( )) de
l'équation des ondes 3.11 sans terme source et avec les données
initiales.
@
u(x,0) = w(x), u(x, 0) = 0 dans .
8t
Il n'y a donc pas non plus de comportement asymptatique en temps
long pour l'équation des ondes en domaine bornée.
Autrememt dit, même si le terme source f ne dépend
pas du temps, la solution u converge pas vers une limite stationnaire lorsque
le temps t tend vers l'infini.
En particulier, si f = 0, l'infiuence des conditions initiales
est la meme a tout temps puisque l'énergie est conservée et ne
décroit pas.
Le meme contre exemple u(x, t) = cos(wt)w(x) permet de voir qu'il
n'y a pas de limite stationnaire mais des oscillations qui perdurent sans
amortissememt.
Cela n'est évidemment pas le cas pour l'équation
des ondes amortie.
Dans un mot sous forme d'une conclusion, on peut souligner que
nous avons montré quelques éclairassions sur l'équation
des ondes. Ce la est suffi sant pour un étudiant en licence,
débutant dans l'étude de ces formes d'équations, on nous
avons commencé le travail par une discussion et développement du
cours pédagogique des EDPs pour le parcours de licence en
mathématique appliquées, et nous avons essayé de le
compléter, soudain nous nous retrouvons dans une étude
approfondie d'un problème mathématique relativement simple, c'est
le prolongement en dimension Ti.
Il y a d'autres problèmes du même type, mais dans
des conditions diffi ciles comme le cas non linéaire on au moine semi
linéaire en prenant en considération les effets d'amortissement.
Laissons ce projet devrait être achevé en master en utilisant les
connaissances acquises est en mesure d'aller plus loin que ce la.
Si le cas, dans les études de doctorat, et avec ce
bagage, on peut plonger directement dans la recherche des problèmes
ouverts dans ce domaine, l'existence des solutions et l'interaction entre les
différents termes de dissipations non linéaire ainsi que le
comportement de la solution s'il existe, cette étude est
extrêmement compliquée.
Bibliographie
[1] Georges Koeper, "EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES", univ-
Paris 5-2001.
[2] Gerard DEBEAUMARCHE (Professeur de mathématiques
spéciales au lycée Clemenceau de Reims), "Introduction aux
équations aux dérivées partielles linéaires",
[3] S. GOCOUNOV, "équations de la phisique
mathématique", Edition MIR Moscou 1973.
[4] Haim Brezis, "Functional analysis, sobolev spaces and PDE",
Springer
[5] B. Helfer, "Introduction aux Equationsaux D'erivées
Partielles", Université Paris-Sud, 2007.
[6] Imane BELKHEIR et Khaled ZENNIR, "Théorèmes du
point ffxe et ses applications", Mémoire de Licence en
Mathématiques, USTO 2010.
[7] Lawrence c. Evans, "Partial Differential Equations", AMS
[8] Peter J. Olver, "Applied Mathematics", University of
Minnesota.
[9] Ravi P. Agarwal and Donal O'Regan, "NONLINEAIRE
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Raton London New York Singapore,2005.
[10] REINHARD (H.). "Equations aux dérivées
partielles", Dunod.
[11] B.Said-Houari et N. Tatar, "Etude de l'interaction enter
un terme dissipatif et un terme d'explosion pour un probleme hyperbolique",
2003. Memoire de magister en mathématiques, Université de
Annaba.
[12] Khaled ZENNIR et B.Said-Houari , "Existence and
asymptotic behavior of solutions of a non linear viscoelastic hyperbolic
equation", Memoire de magister en Mathématiques, 2008, Université
de Annaba.
|