II. APPROCHE CAMEROUNAISE DES EMPLOIS ET MÉTIERS
DE L'INFORMATIQUE ... 7
II.1 L'INFORMATICIEN CAMEROUNAIS 8
II.2 LES FORMATIONS 8
II.2.1 LES FORMATIONS PRATIQUES ET DE MISE À NIVEAU
9
II.2.2 LES FORMATIONS DIPLÔMANTES OU ACADÉMIQUES
9
II.3 EMPLOIS ET MÉTIERS 10
II.3.1 EMPLOIS ET MÉTIERS : LES SECTEURS
D'ACTIVITÉ 10
II.3.1.1 Au niveau des Institutions gouvernementales
10
II.3.1.2 Au niveau du Secteur Privé et de la
Société Civile 10
II.3.2 EMPLOIS ET MÉTIERS : PROFILS MÉTIER 11
II.3.2.1 La classification 11
II.3.2.2 Cas particuliers 12
CONCLUSION 13
LES ANNEXES 15
ANNEXE 1 : NOMENCLATURE GIGREF DES MÉTIERS DES
TIC 15
ANNEXE 2 : STRUCTURE ACADÉMIQUE ET DE FORMATION
PUBLIQUE SUR LES NTIC 15
ANNEXE 3 : APERÇU DE L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR PRIVÉ 16
ANNEXE 4 : FRAIS DE SCOLARITÉ ANNUELS DES
ÉTUDIANTS DE L'UCAC (EN FCFA) 17
BIBLIOGRAPHIE 17
Sigles et abréviations
BT : Brevet de Technicien
BTS : Brevet de Technicien Supérieur DEA : Diplôme
d'Etudes Approfondies
DESS : Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées
DUT : Diplôme Universitaire de Technologie
ENIAC: Electronical Numerical Integrator and Calculator
GCE : General Certificate of Education GIC: Groupements
d'Initiatives Communes
CIGREF : Club Informatique des Grandes Entreprises
Françaises
NTIC: Nouvelles Technologies de l'Information et de la
communication OFMI: Observatoire Français des Métiers de
l'informatique
ONG : Organisation Non Gouvernementale UCAC : Université
Catholique d'Afrique Centrale
Introduction
Depuis la nuit des temps, l'Homme cours à la recherche
de la perfection, l'amélioration de son cadre de vie, ainsi son parcours
demeure jalonné de découvertes et d'inventions toutes diverses
qui, selon leur nature, ont modifié son environnement, son organisation
sociale, voire sa ou ses cultures ; mais il n'en demeure pas moins que
jusqu'à nos jours, les changements radicaux qui ont influés
jusqu'à sa civilisation restent rares et limités.
Dans cette quête incessante, cette soif de
découvertes, le 20eme siècle semble être celui
là qui apporta à l'humanité en un temps record les plus
forts changements de toute son histoire ; technologie, science,
littérature, etc. Les domaines sont multiples et divers avec des
améliorations louables tant dans un domaine que de l'autre. Il n'en
demeure cependant pas moins que la plus louable des découvertes de
l'homme à cette heure demeure l'informatique, notamment
l'émancipation d'une société de l'information,
l'émergence de nouveaux moyen de communication, que ce soit dans le mode
de transport, du traitement de l'information ou des
télécommunications ; tout ceci conduisant en effet à un
ébranlement total de nos logiques ancestrales et participant par la
à la mise en place des fondement d'une nouvelle économie. Ainsi,
l'informatique a depuis lors fait une entrée fracassante dans tous les
secteurs d'activité et dans notre vie quotidienne, elle est des à
présent partout et il reste difficile d'imaginer de quelle façon
elle sera encore plus présente demain.
En tout état de cause, il réside tout de
même autour de ce que l'on considère tous comme étant la
plus grande découverte et la première marque du monde
civilisé et révolutionné, un certain nombre de points
d'ombre :
- L'informatique, de quoi s'agit-il ?
- L'informatique est-il réellement un secteur qui vaille
la peine ?
- Faut-il se lancer dans l'informatique ?
Là sont en effet quelque unes des questions que l'on se
pose encore aujourd'hui, environ soixante années après qu'en
1945, un groupe d'universitaires Américains aient construit l'ENIAC
(Electronical Numerical Integrator and Calculator), cette gigantesque machine
entièrement électronique composée de 170000 tubes
électroniques, pesant environ 30 tonnes et pouvant occuper une
superficie totale d'à peu prés 140 mètres
carrés.
En poussant l'analyse un peu plus loin, et en
considérant des entités socio-économiques prises à
part, et notamment celles les moins avancées sur le plan technologique,
il apparaît un autre problème, notamment celui de la conciliation
entre l'informatique et la problématique de l'emploi, laquelle
conciliation est en effet au coeur de notre analyse, et qui semble en effet
être l'une des préoccupations majeures des décideurs
à en juger par l'engouement de ceux-ci vers le tout nouveau
phénomène de la révolution informatique que constituent
les NTIC (Nouvelles Technologies de l'information et de la
communication)1. Il apparaît donc un soucis majeur, qui
soulève en effet un problème tout aussi important que ceux
évoqués plus haut et que nous pouvons résumé en la
seule question : Peut-on dans ce contexte économique et social, parler
façon spécifique d'emplois et de métiers de l'informatique
?
Cette dernière question va donc en effet nous pousser
dans une analyse qui sur la base d'éléments théoriques et
empiriques tirés de la plus ou moins longue littérature traitant
de la problématique des emplois et métiers liés à
l'informatique et de la réalité de la chose dans d'autre
environnement (socio-économiques) d'une part, et d'autre part d'une
petite étude réalisée au seins de quelques secteurs
d'activités ainsi que auprès de certaines institutions
académiques (Universités, centre de formations, etc.) au Cameroun
; nous permettra en quelque sorte de faire une classification des emplois et
métiers dans ce secteur d'activité en plein essors.
1 ONU, Programme de Coopération du
Système des Nations Unis au Cameroun en matière des NTIC pour le
Développement, Mars 2002, p.3
Tout au long de notre analyse, nous outrepasserons la
polémique existante autour de la distinction faite entre «
l'informatique classique » comprise comme l'ensemble des techniques de
traitement automatisé de l'information et « l'informatique moderne
» comprise au sens des NTIC.
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