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La problématique des enfants soldats en RDC. Cas de la Province orientale 1998-2003( Télécharger le fichier original )par Jean de Dieu BALA ATUA Université pédagogique nationale Kinshasa - Graduat 2010 |
SECTION II. MONOGRAPHIE DE LA PROVINCE ORIENTALEUne monographie est à l'origine un livre ou un traité non périodique, c'est-à-dire complet en un seul volume ou destiné à être complétée en un nombre limité de volumes. Son sens est différent de la physique où la monographie est utilisée des montages de chimie générale. La monographie serait aussi un ouvrage formant un 17 Article 1 du protocole II du 8 juin 1977, additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 tout, en un ou plusieurs volumes, soit qu'il paraisse en une seule fois, soit que sa publication s'étende sur une durée limitée selon un plan établi à l'avance18. Quant à ce qui nous concerne, il ne s'agit pas ici de présenter un dossier complet et détaillé de la Province Orientale, mais plutôt de signaler les indicateurs le plus importants de cette province. Vu sa superficie à la dimension Etatique, il nous est difficiles de présenter une monographie complète comme le dit le mot. 1.11. 1. Profi( genera( de (a province
18 fr.wikipedia.org/wiki/Monographie - Définition dans son contexte 19 CRONGD, Table ronde sur les stratégies de développement de la province Orientale, Kisangani, Novembre 2003 1.11.2. Donnees historiquesNotons que les données historiques de la Province Orientale émanent de Henry Morton Stanley, qui fonda la station des chutes Stanley en décembre 1883, sur une île du Congo, près de l'actuelle Kisangani. Il y laissa Monsieur Bénie, un ingénieur, et un écossais, chargé d'établir les relations commerciales avec les indigènes et de représenter l'Etat Indépendant du Congo (EIC). Peu après, les esclavagistes originaires de Zanzibar, erronément appelés Arabes (ce sont des bantous Swahili Islamisés) atteignirent la chute de Stanley. Les rebellions entre représentants de l'Etat Indépendant du Congo et ses esclavagistes se dégradèrent et la Station fut abandonnée après les affrontements de 1887. En 1888, l'Etat Indépendant du Congo établie la souveraineté en nommant Tippo Tip, l'un des principaux esclavagistes de Zanzibar, comme gouverneur (WALI) du district de Stanley Falls. De 1890 à 1893, le neveu de Tippo Tip, Rachid Bin Mohammed, qui occupa cette fonction, les résidents de l'Etat Indépendant du Congo, seront à la même époque Honeuse (1888'1889) puis Tobback (1889 - 1893) L'Etat Indépendant du Congo conquiert définitivement la ville au cours de la guerre contre les Arabo-Swahilis en juin 1892. En 1961, Antoine Gizenga y prend la tête d'un gouvernement sécessionniste de celui de Kinshasa. En 1964, la ville est occupée, par les rebelles SIMBA venus de KWILU, qui prennent la population en otage. Stanley ville est repris aux cours de l'opération Dragon rouge menée par le para commandons de l'armée Belge20 . En 1999, Kisangani fut le théâtre de premiers affrontements entre l'Ouganda et le Rwanda (épisode dit de la guerre de 3 jours du 15 au 17 août 1999), coïncident avec l'éclatement de la coalition antigouvernementale de Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) en deux fractions, l'une basée à Kisangani et l'autre à Goma. Le combat visait également le contrôle des mines. Des diamants situés à la proximité de la ville. Celle-ci demeurant dans la zone sous l'influence de RCD - GOMA. Des nombreux massacres et crimes des guerres y ont été perpétrés entre 1996 et 2003. 20 WAWA, Roger; Congo mon bon pays, 2e Ed., ISSP Médiaspaul, Kinshasa, 2008, pp. 64-65. |
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