B°- LES
INFRASTRUCTURES
Les infrastructures ont trait aux démembrements de
l'OCPV que sont les antennes régionales (et leurs relais que sont les
bureaux permanents et les postes d'observation), le marché de gros de
Bouaké et les différents centres de collecte et de groupage des
produits.
1- Les antennes
régionales
Elles constituent les représentations de l'OCPV sur
toute l'étendue du territoire. Avant la crise on dénombrait dix
(10) antennes régionales localisées à : Abidjan-
Abengourou- Bondoukou- Bouaké- Daloa- Korhogo- Man-
Odiénné- San Pedro et Yamoussoukro.
Chaque antenne régionale dispose d'un bureau permanent
et chaque bureau permanent a un poste d'observation, tous deux au nombre de dix
chacun.
Cependant à ce jour, du fait de la partition du pays
pour cause de guerre, quatre antennes régionales ne sont plus
fonctionnelles y compris leur bureau permanent et leur poste d'observation. Il
s'agit des antennes de Bouaké, Korhogo, Man et Odiénné.
2- Le marché de gros de
Bouaké
Inauguré le 16 avril 1996, le marché de gros de
Bouaké a été crée dans le but de constituer un
terminal d'approvisionnement de produits vivriers, il constitue un
véritable agropole pour la commercialisation des produits vivriers de
toute la zone centre et nord du pays.
Il parvient à regrouper en un même lieu,
clairement localisable et connu car situé dans la deuxième plus
grande ville du pays, producteurs et acheteurs et favorise l'approvisionnement
en produits vivriers.
Cependant la crise du 19 septembre a eu pour effet la
fermeture de cet agropole, unique type de ce genre dans le pays, car
situé dans une ville occupée.
3- Les centres de collecte et de groupage des
produits
Comme son nom l'indique, il s'agit d'espaces servant au
regroupement en un même lieu de produits vivriers afin de constituer un
véritable marché. Ils servent également d'appui aux
coopératives du secteur.
Des trois centres de collecte et de groupage, que sont ceux de
Méagui, de Kotobi et de Sinématiali, il n'existe à ce jour
que deux centres à savoir ceux de Méagui et de Kotobi. Celui de
Sinématiali situé au nord du pays dans la zone occupée
n'est plus fonctionnel depuis les événements de septembre
2002.
Aussi les effets collatéraux de la crise ont eu pour
conséquence d'entraîner à la longue le non fonctionnement
des deux autres centres restants à savoir Méagui et Kotobi pour
défaut d'approvisionnement.
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