B- LES INFRASTRUCTURES
La présentation des effets de la crise a montré,
s'agissant des infrastructures de l'OCPV, qu'elle a entraîné la
fermeture de ses antennes régionales (Bouaké, Korhogo, Man et
Odiénné) et leurs relais que sont les bureaux permanents et les
postes d'observation. En outre il y a eu la fermeture du marché de gros
de Bouaké et l'inopérabilité des centres de collecte et de
groupage dont le premier fut celui de Sinématiali.
1- les représentations
régionales
La fermeture des quatre antennes régionales et de leurs
relais sus-cités, représente un lourd handicap pour l'OCPV dans
l'accomplissement de sa mission.
En effet chaque antenne régionale couvre une bonne
partie du pays, c'est ainsi que l'on a l'antenne de Bouaké qui couvre
toute la zone centre du pays, celle de Korhogo pour la région des
savanes, celle d'Odiénné pour la zone du Kabadougou et de Man
pour toute la zone ouest du pays.
Chaque antenne régionale a pour missions la
collecte des informations économiques (à travers les Certificats
de Provenance placés et les fiches de relevé de prix de gros et
de détail (voir annexes), d'offres et de demandes), les diffuser ensuite
dans sa région ; elle assiste et encadre les opérateurs
économiques (telles les coopératives) les forme selon leurs
besoins en rapport avec leur secteur. Notons que toutes ces activités se
font en étroite collaboration avec les autorités
administratives.
Au regard donc du rôle important joué par les
antennes régionales, leur fermeture constitue un préjudice certes
pour l'OCPV mais encore plus pour les opérateurs du secteur
livrés désormais à leur propre sort.
2- Le marché de gros et les centres de
collecte
Infrastructures servant au regroupement, en un même
lieu, des produits vivriers afin de faciliter la rencontre entre producteurs et
opérateurs, elles présentent de nombreux avantages. En effet
elles permettent le groupage des produits provenant de divers endroits et
facilite l'approvisionnement pour les opérateurs, surtout pour le
marché de gros car les centres de collecte ont été
spécialisés tel celui de Méagui pour la banane plantain et
celui de Kotobi pour les légumes traditionnels.
Il va sans dire que la fermeture du marché de gros de
Bouaké, unique en son genre, et celle des centres de collecte et de
groupage, pose d'énormes difficultés d'approvisionnement aux
opérateurs et d'écoulement pour les producteurs, contraints soit
d'attendre la venue des opérateurs ou d'aller sur les différents
marchés.
Or ces infrastructures aidaient à résoudre ces
problèmes ci-devant cités, car constituant de véritables
cadres favorables à une bonne et meilleure commercialisation des
produits vivriers, mission assignée à l'OCPV. Il est fort dommage
que de telles infrastructures n'existent pas ailleurs dans le pays.
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