CHAPITRE II : MATERIEL ET
METHODES
2.1 Matériel
utilisé
Les matériels suivants ont été
utilisés :
- Une cordelette graduée en 20 cm ;
- Deux fers à béton de 1,5 mètre, pour
tendre la cordelette ;
- Une tige métallique pour la lecture
- Un mètre ruban pour mesurer le diamètre de la
base des ligneux ;
- Flore du Sénégal (Berhaut, 1967) et Adventices
tropicales (Merlier et Montegut, 1982) pour l'identification des
espèces ;
2.2 Méthodes
2.2.1 Caractérisation
de la végétation
L'examen botanique (flore, végétation) et
écologique constitue le premier volet de l'étude d'un
pâturage (Boudet, 1975). Pour ce faire certaines méthodes ont
été utilisées pour caractériser la
phytodiversité du parcours.
2.2.1.1 Inventaire des
ligneux
La méthode de comptage directe a été
utilisée. Des placettes des 20*50 m de coté ont été
disposés le long des transects. La distance entre les placettes est de
220 m. Au total 60 placettes ont été matérialisée
le long de huit transects. Dans chaque placettes, toutes les espèces
ligneuses ont été identifiées. Le diamètre de
chaque espèce a été mesuré ainsi que la hauteur.
2.2.1.2 Inventaire des
herbacées
Afin de déterminer le recouvrement spatial des
herbacées, la méthode de point cadrant a été
utilisé .Cette méthode consiste à recenser la
présence des espèces à la verticale des points
disposés régulièrement le long d'un double
décamètre tendu au dessus du tapis herbacées (Boudet,
1975). Par convention, chaque espèce n'est recensée
qu'une seule fois par ligne de visée .Une lecture verticale est
effectuée tous les 20 cm le long de la tige joignant la cordelette au
sol. A chaque point de lecture et le long de bord effilé, tous les
contacts avec les feuilles ou chaumes sont pris en compte.
2.2.2. Entretien avec les
bergers
Une série des questions ont été
posées aux bergers lors de la conduite des animaux en pâturage
(Annexe 1) dans le but de connaitre les espèces
végétales appréciées et non
appréciées par la chèvre rousse mais aussi de lister
celles qui sont disparues ou menacées de disparition.
Tous les six bergers ont été
enquêtés lors de la conduite des animaux en pâturage.
2.2.3 Suivies des animaux en
pâturage
Des suivies des animaux en pâturage ont
été effectués dans chaque station d'élevage afin de
mieux connaître de manière directe les espèces
appétées ainsi que pour calculer la fréquence de broutage
(Annexe3).
La détermination des espèces
pâturées a consisté sur l'inventaire de la flore sur
laquelle l'animal a porté de coups de dents.
Le coup de dents chez les petits ruminants correspond à
un ou plusieurs coups de langue suivie d'un retrait de la tête
sectionnant la végétation pincée entre les dents (Issaka,
2002).
L'animal doit être observé à quelques
mètres afin de faciliter le comptage de coups de dents. L'observateur
note la fréquence des coups de dents observé sur chacune des
espèces consommées, en dix(10) minutes.
Lors de chaque contrôle alimentaire, 4 chèvres
sont choisies au hasard au sein du troupeau et chacune d'elles doit être
observée en dix minutes. Et c'est cette méthode qui a
été utilisé dans chaque station d'élevage à
savoir : la station d'élevage x, la station d'élevage y et
la station d'élevage z.
Le nombre de coup de dents de chaque espèce
végétale pendant le temps que durent les contrôles
alimentaires a permis de calculer la contribution spécifique (CS) par
espèce. C'est ainsi que les différentes espèces
végétales qui entrent dans la composition de la ration des
chèvres au pâturage ont été estimées.
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