A retenir
Dans un monde de changement avec un taux encore inconnu, la
capacité s'une entreprise à s'adapter ne peut être
acheté, elle doit être apprise au quotidien, le rythme auquel une
organisation apprend risque de devenir à long terme le seul moyen pour
elle, de conserver son avantage concurrentiel, le rythme d'apprentissage doit
être égal ou supérieur au rythme de changement de son
environnement externe .
L'objectif principale de la formation et de l'apprentissage
consiste à combattre les routines défensives qui apparaissent
dans toutes les organisations et qui font obstacles au changements et à
l'apprentissage, les membres de l'organisation sont alors prisonniers des
routines existantes, qui freinent l'innovation et la recherche des nouvelles
solutions .
La réussite d'un apprentissage organisationnel
dépend à la culture d'entreprise qui est le produit des
expériences passées .
La culture joue un rôle moteur dans le fonctionnement de
n'importe quel démarche, c'est la clé du sucées des
entreprises performante, comme elle peut entraver le changement et constitue un
frein d'un apprentissage réussie .
La management des savoirs et des compétences favorise
l'esprit de partage dans un cycle d'apprentissage renouvelable en permanence,
il s'agit d'apprendre en faisant, à ce propos un proverbe chinois
dit : J'entend et j'oubli......
Je vois et je me
appel .........
Je
fait et je sais .
Conclusion de la partie II
La compétence est stratégique, elle se situe
à un niveau différent de l'acquisition du savoir, elle
s'apprécie sur la capacité à mettre en oeuvre les notions
acquises, à les adapter au cas particulier et à déterminer
une attitude ou une décision ; c'est la capacité de
s'adapter à un environnement en mutation rapide .
La compétence est une construction permanente, elle
s'acquiert par un processus d'apprentissage guidé, et une formation
continue tout au long de la vie professionnelle .
En fait, la naissance de la compétence à une
façade caché, celle du client qui devient plus exigeant, devant
une offre bien supérieure à la demande, dans cette conjoncture,
l'idée de préserver la part de marché à la seule
réduction des coûts est désormais invalable, car dans une
économie mondialisée avec un taux de compétitivité
très élevé les produits qui valent plus, sont ceux qui ont
de la valeur qui est déterminée par les savoirs qui y sont
incorporés, par les compétences de toutes sortes
mobilisées par sa création .
Il serait convenable de noter à ce propos que les
normes ISO, exigent que les compétences soient définies, que les
besoins en formation soient assurés et que les résultats soient
évaluées. Les modèles de management par la qualité
totale quant à eux, considèrent le développement des
compétences comme un des principes essentiels de l'excellence .
La dimension compétence de la qualité totale
sera traitée dans la partie suivante .
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