REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE MOSTAGANEM
FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES COMMERCILES
SERVICE POST-GRADUATION
MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du grade
Magister en management
Par l'étudiante : Karima
BENSIKADDOUR
![]()
Soutenue le 23/01/2008 devant la commission
d'examen
Président : Mohamed BENBOUZIANE (maître de
conférence) université de Tlemcen
Encadreur : Abdeslem BENDIABDELLAH (maître de
conférence) université de Tlemcen
Examinateur : Habib BENBAYER (maître de
conférence) université d'Oran
Examinateur : Abdelkader BERAINIS (docteur )
université de Mostaganem
Examinateur : Rachid YOUSSFI (docteur) université
de Mostaganem .
Année universitaire 2007 / 2008
SOMMAIRE
I. Introduction
II. II. Problématique
Partie théorique : savoir, compétence et
management de la qualité
Partie I : Knowledge management : nouvelle
donnée de la GRH
Chapitre 1 : Evolution historique de la fonction ressources
humaine
Chapitre 2 : De la GRH au Knowledge management
Chapitre 3 : Méthodes et outils du Knowledge
management
Partie II : Rapport Knowledge management :
management des compétences
Chapitre 4 : Définition et types de
compétences
Chapitre 5 : Valoriser le capital humain par le
développement des compétences.
Partie III : La compétence : dimension
humaine de la qualité totale
Chapitre 6 : La qualité signe de compétence
Chapitre 7 : Relation compétence / performance
Partie pratique : Le degré de
préparation de la société algérienne ( Savoir,
compétence et qualité au sein du groupe SONATRACH )
Chapitre 8 : Les caractéristiques de
l'économie Algérienne.
Chapitre 9 : Etude de cas (groupe SONATRACH) .
I. Introduction
générale
Nous vivons, depuis plus de deux décennies
une révolution technologique et économique qui a
transformée radicalement les activités, les modes d'organisations
et les styles de transactions, ces changements ont impliqués
certainement un changement de mentalités, d'approches et de doctrine, au
point de créer une nouvelle économie, dite l'économie du
savoir.
En effet, il est aujourd'hui constaté que
l'économie du 21 ème siècle est fondée
sur le savoir et la compétence et repose sur les technologies de
l'information et de communication TIC.
Cette réalité est à la fois le
résultat tangible de plusieurs évènements tel
que :
§ La hausse de brevets déposés de 32 %
entre 1991 et 1998 dans les pays développés
§ ( OCDE),
§ Explosion des investissements dans les TIC, d'un taux
qui s'élève à 9% annuellement,
§ L'investissement dans la connaissance dépasse
l'investissement matériel dans les pays développés
OCDE.
Dans cette nouvelle perspective, la richesse des nations
s'articule autour de l'homme, seuls les hommes peuvent retourner leurs
organisations vers l'excellence.
Il est clair que l'importance accordée au facteur
humain dans les organisations, quels que soit leurs taille, leur secteurs et
leur domaine d'activité est une évidence que personne ne
contexte, sauf que sa gestion dans cette nouvelle conjoncture est
différente.
La logique nouvelle, que l'on voit émerger, est
fondée sur des priorités tout à fait différentes,
on parle aujourd'hui de la capacité à innover, au lieu de la
capacité à produire, dans un marché où l'offre est
bien supérieure à la demande, avec des clients de plus en plus
exigeants.
Les entreprises devront accorder une grande importance
à la qualité de leurs produits, services et styles de management
en respectant, l'environnement, la sécurité et la santé,
dans la mesure où la qualité devient non seulement une
priorité, c'est une exigence imposée par le nouvel ordre de
l'économie.
Cet intérêt autour de la qualité, rend
également la ressource humaine décisive, pas de produit de
qualité sans employés compétents, et pas de service
efficace sans prestataires performants, c'est la ressource humaine qui fait la
différence.
L'aménagement de cette double contrainte de savoir et
de qualité dans la réussite des entreprises fait l'objet de ce
mémoire de magister, qui sert à chasser les diablotions qui
entourent les notions du Knowledge management, compétence et management
de la qualité.
Il se compose de quatre parties :
La première intitulée : savoir,
compétence et qualité, englobera le traitement de trois chapitre,
le premier sera consacré à présenter les différents
courants de pensée en matière de la GRH,
Le second chapitre exposera une définition du Knowledge
management et ses composantes,
Le troisième chapitre, traitera les facteurs
clés de la réussite de la démarche KM (les processus, la
technologie et la culture),
La deuxième partie se concentrera sur le rapport entre
le management des savoirs et le management des compétences à
travers deux chapitre,
Le quatrième chapitre qui donnera une définition
pluridisciplinaire de la notion de la compétence et ses types et le
cinquième chapitre qui présentera, un panorama de méthodes
de développement des compétences (la formation, l'apprentissage,
benchmarking, brainstorming, et le e-learning).
La troisième partie nommée :
compétence : dimension humaine de la qualité totale abordera
à travers le sixième chapitre le sujet de la qualité, sa
dimension suivant la norme ISO, et selon le management de la qualité
à la Japonaise (TQM), ainsi que le rôle de la compétence
dans la réussite de telles démarches.
Le septième chapitre qui étudiera
l'efficacité du système, à travers la relation entre la
compétence et la performance.
Inspirée de l'étude théorique, la
quatrième partie sera consacrée à mesurer le degré
de préparation de l'économie et de l'entreprise Algérienne
à ses nouveaux paradigmes de management à travers deux chapitres,
le huitième chapitre qui décrira les caractéristiques de
l'économie Algérienne
(Où elle se situe ? entre l'économie
rentière et l'économie de savoir ?), et le neuvième
chapitre résumera les résultats d'une étude de cas au
niveau de deux complexes de liquéfaction de gaz, une filiale de
valorisation de l'hélium et le centre de formation du groupe
SONATRACH.
II. Problématique
L'entreprise s'est bornée pendant
longtemps à la gestion de ses actifs matériels, elle se trouve
aujourd'hui dans le cadre du Knowledge management.
Dans un contexte de mondialisation et d'émergence de ce
qu'il est convenu d'appeler la nouvelle économie, avec le
développement des technologies de l'information et de communication
TIC.
Il est claire qu'on ne peut pas gérer les ressources
humaine dans ce nouveau contexte de la même manière que dans les
organisations Taylorienne, le style de la gestion des ressources humaines
à la Japonaise est devenue la principale hypothèse du
succès des entreprises à partir des années 80, on parle
par là de la politique de recrutement, rémunération,
formation et gestion des idées innovantes dans les cercles de
qualité (esprit KAIZEN).
Le management du savoir se donne aujourd'hui pour but de
créer les conditions d'une production, d'une capitalisation et d'une
exploitation stratégiquement rentable de la connaissance, le facteur
humain est pour les entreprises qui savent le valoriser la source de
création de la valeur, par la compétence, la capacité
d'innovation et l'adaptabilité aux changements dans un environnement
aléatoire et incertain désormais exposé à une
concurrence mondiale.
Le savoir et le développement des compétences
prennent notamment une importance accrue dans les systèmes de management
de la qualité, telle qu'il est défini par les normes
internationales.
L'Algérie en tant qu'u, pays en voie de
développement son économie est caractérisée par sa
forte dépendance vis à vis le secteur de l'énergie ( 95%
des exportations et plus 30% du PIB ( 2004 ) ), est appelée à
s'ouvrir vers l'extérieur répondant aux exigences de la
mondialisations, et l'ouverture de notre économie n'est pas une simple
question dans la mesure où le pays est en plein mutations
économiques et sociales, elle peut menacer la survie de plusieurs
entreprises, avec l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec
l'union européenne ( septembre 2006 ), et la demande d'adhésion
à l'organisation mondiale du commerce ( OMC ), le moment où on
parlent de la qualité totale qui est devenu une norme qui régit
l'activité des entreprises, la participation et l'implication des
ressources humaine apparaissent comme les armes maîtresses indispensable
à sa mise en oeuvre .
En vue de la mise à niveau de son économie,
l'Algérie a suivi des réformes profondes qui ont touchées
tous les secteurs, mais qui reste jusqu'à nos jours insuffisante, avec
un taux de croissance soutenue principalement par la hausse des prix des
hydrocarbures.
La problématique qu'on pose on peut la cerner à
travers la question suivante :
§ Quelle est l'importance de la compétence dans la
pratique du management par la qualité totale ? et quels sont les
principes directeurs de la qualité que doit l'entreprise
algérienne prendre en considération pour préserver sa
dimension nationale et acquérir un positionnement compétitif
dans le marché mondial ?
Afin d'étaler le rôle de la compétence et
en particulier les compétences collectives, dans la pratique du
management par la qualité totale, nous allons
considérer :
F D'abord, le développement des compétences joue
un rôle incontournable dans le déploiement de la
stratégie.
F Ensuite, les nouvelles technologie de l `information et de
communication dans une organisation favorable, développent les
compétences et les rendent plus performantes,
F Enfin, la participation très active du personnel
tourne l'organisation vers la qualité totale.
Cette discussion sur le management du savoir et le
développement des compétences et leurs place dans la pratique du
management par la qualité totale TQM, nous a interroger sur les
possibilités d'importer ces pratiques au sein des organisations
algériennes.
Nous avons donc, choisir de distribuer un questionnaire aux
employés d'une société nationale de grande taille
SONATRACH, afin de vérifier si les pratiques de management
s'apparentaient à celle pratiquées dans les pays
développés.
Notre recherche vise à enrichir la connaissance de ce
nouveau paradigme de gestion, qui impose aux pays en voie de
développement de nouvelles pratiques de gestion dont le savoir constitue
la principale richesse.
Partie I : Knowledge
Management : Nouvelle donnée de G.R.H
I. Introduction
Nous remarquons, grâce à un bref
historique que la fonction ressources humaines a considérablement
évolué au fil des siècles. Les environnements
économique, culturel, juridique, technologique et organisationnel ont
conditionnés l'évolution de la fonction RH, qui s'est
transformée d'une fonction standard à une fonction dynamique et
souple de la richesse humaine, facteur clé de la performance.
Le management des ressources humaines
connaît aujourd'hui une période transitoire plein de mutations,
impliquée par le nouveau ordre de l'économie mondiale, qui est
caractérisé par une révolution technologique accrue
imposée par les technologies de l'information et de communication TIC
.
Dans ce nouveau contexte une nouvelle
économie est entrain d'émerger dont le savoir constitue la
matière grise et le centre de toutes les préoccupations.
Cette perspective demande aux entreprises de
s'adapter à une nouvelle discipline intitulé le « le
Knowledge management », dont l'intérêt est la
capitalisation et la valorisation du savoir humain.
Cet intérêt autour de l'homme et le
savoir humain peut s'expliqué par plusieurs facteurs, tel que la
nouvelle division de travail et la reconfiguration du monde autour de trois
puissance économiques ( l'Asie, l'Amérique et l'Europe ) dont
l'échange devient immatériel ( technologie , intelligence,
savoir....) .
CHAPITRE 1 : Evolution Historique De La Fonction
Ressources humaines
On présentera dans ce chapitre un panorama des
différentes approches de la fonction RH et les différentes
facettes par lesquelles l'homme était regardé et dans quelle
conditions avait travaillé ( organisation du travail ) .
L'histoire de la fonction ressources humaines ne se
confond pas avec celle de la pensées économique et du management
tandis que la ressource humaine avait toujours était le facteur
clé de la richesse sauf que l'importance accordée par les
entreprises au ressources humaines est relativement récente.
La fonction a lentement émergé dans la
moitié du XX eme siècle, elle s'est
professionnalisée dans la seconde moitié et devenue fonction
ressources humaines à la fin du siècle.
Jean FOMBONNE, a proposé une chronologie
détaillée qui reprend chaque étape de l'émergence
de la fonction, il souligne que l'histoire de la fonction ressources humaines
est liées à l'histoire de management de ses paradigmes et de ses
méthodes.1(*)
I.
Chronologie de la fonction Ressources Humaines
Dans son remarquable historique de la fonction
ressources humaines, Jean FONBONNE a décomposé l'historique en
huit périodes :
1- Les prémices (1850 à 1916),
2- L'émergence d'une fonction autonome (1916 à
1935),
3- Une fonction qui s'organise et devient plus politique (1936
à 1940),
4- Assistance et oeuvres sociales (1940 à 1946),
5- Une fonction en plein essor (1947 à 1960),
6- L'age adulte (1961 à 1970),
7- Les managers (1970 à 1980),
8- Vers le management stratégique des ressources
humaines (depuis 1980).
Précisons en premier lieu que l'évolution qui
est ici décrite reste une tendance qui ne concerne pas toutes les
organisations, car les pratique de la gestion des ressources humaines varieront
en fonction des activités exercées par les entreprises.
A partir du retracement historique de la fonction ressources
humaines proposées par Jean FONBONNE, on distingue quatre grandes
périodes :
I.1 Du milieu du XXème
siècles à la premières guerre mondiale (une fonction
négligée)
(1850 - 1914)
Cette période était
marquée par l `apparition du concept de lutte des classes que
l'on considéré qu'était «social » tout ce
qui concernait les rapports entre les salariés et le patronat.1(*)
Il faut bien noté que les premiers principes de ce que
quelque décennies plus tard, on a appelé la gestion des
ressources humaines sont apparu le XVIIIème siècle qui
a été marqué par une expansion économique accrue
dans le domaines agricole, commerciales et manufacturier . qui a accordait une
forte importance aux compétences individuelles qui était mises en
oeuvre par l'artisan ( une production en petit quantité ).
Les témoignages de l'existence
de la fonction des ressources humaines était rares, a travers quelques
romans, il est possible de découvrir des exemples de pratiques de
gestion de ressources humaines. Victor HUGO (les misérables). La
comtesse de SEGUR
(la fonction de Garpard ). Hector MALOT (en famille), Emile
ZOLA (au bonheur des dames) parmi d'autre ont décrit des pratiques
d'embauche, de licenciement, de formation, de promotion et d'oeuvre
sociales.2(*)
Pendant cette période, la réglementation sociale
se développe avec des textes sur l'emploi des enfants (1841), le contrat
d'apprentissage (1855), le travail des femmes et des enfants
(1874 et 1891), le droit syndical (1884), l'inspection (1874
- 1892), la durée de travail
(1890 - 1905), la création du ministère du
travail (1906), les retraites ouvrières et paysannes (1910),
l'hygiène te la sécurité (1913).
Ce qui caractérise cette période, les premiers
problèmes liés à l'accroissement de la taille des
unités de production et à la déqualification de la main
d'ouvres3(*), et
après 1880 la dégradation des conditions du travail.
I.2 De la première guerre
mondiales à 1935 : L'essor des premières
écoles de management
L'extension de l'activité économique
et le passage de l'entreprise d'une unité de production familiale ( en
petite quantités ) à des unités de production en grandes
quantités avec l'apparition des machines ( changement techniques ) dans
le processus de production, ces évènements ont
conditionnés un changements des mentalités, une nouvelle
modalité de contrôle plus scientifique dans l'organisation est
émergé, qui permettre à la fois de dégager des
gains de productivité. C'est justement l'objet des travaux des auteurs
de l'école classique .
Avec le développement du mouvement de gestion
scientifique de Taylor, après la première guerre mondiale,
l'industrie américaine est devenu obsédée par la
spécialisation 1(*)
I.2.A L' école classique
I.2.A.1 Frederick W. Taylor ( 1856 - 1915 )
Un simple technicien américain a donner
naissance à ce que nous appelle l'organisation scientifique du travail
O. S.T, Taylor avait gravis les différentes échelons d'une
carrière professionnelle commencé sur le tas 2(*), pour occuper un poste
d'ingénieur à la Midvate Steel Company. Homme de terrain,
minutieux, observateur des attitudes professionnelles des ouvriers
qualifiés. Il a su fédérer au moment opportun (au
début du XXème siècle) quelques idées
essentielles et promouvoir l'organisation scientifique du travail (O.S.T).
On peut résumé la pensée Taylorienne
autours de trois grandes pratiques :
1. L'observation minutieuse et le chronométrage
permettent de décomposer le travail afin d'en préparer une
organisation rationnelle.
2. La décomposition des gestes aboutit à
structurer les taches de manière précise et fortement
parcellisée. Par exemple juste dans les années soixante,
fabriquer une veste d'homme fait intervenir 54 postes de travail
différents. Pour ce faire, il faut notamment procéder à
des descriptions de postes afin de préciser la place qu'occupe chacun
dans la division du travail, surtout lorsqu'elle est poussée à
l'extrême.
3. Calculer les temps qui seront alloués à
l'opération pour effectuer sa tache.
(Voir figure I.1 ci dessous)
Figure 1 L'organisation
scientifique du travail
Analyse des taches
Analyse des gestes et
Mouvements
Chronométrage
Temps alloués
Rendement
Productivité
Rémunération
Les organisations professionnelles des années 1930-1950
mettront en oeuvre plusieurs méthodes pour calculer les temps, mais le
raisonnement reste le même, et il constitue aujourd'hui la base de
nombreux systèmes de gestion.
Taylor estime que le travail doit être
spécialisé et partialisé pour être bien fait, plus
la tache est répété, plus l'ouvrier l'accomplis
rapidement, plus la tache est simple plus l'apprentissage se fait.
Les contre maîtres sont aussi
spécialisés : réparateur, surveillant, metteur au
point, contrôleur de qualité, approvisionneur, agent de planning.
Et ils détiennent une autorité lier à leurs
compétences, ainsi un ouvrier peut avoir plusieurs chefs.
Taylor préconise un système de
rémunération au rendement pour inciter chaque ouvrier à
produire plus.
I.2.A.1.1 Caractéristiques et structure du
modèle Taylorien
Le modèle de l'organisation scientifique de Taylor
avait était inspirés de ce lui de l'armée et repose sur
une conception mécaniste de l'organisation ou comme le nomme certain
Machin Model.
A cette époque, la gestion du personnel apparaît
comme une gestion des postes. Le personnel occupe un poste, qui est
défini par ses quatre caractéristiques : il est perspective,
il est procédural, il est individuel, il suppose une stabilité.
La notion de poste aujourd'hui mise en cause conserve une grande importance
dans le monde de la GRH.
D. J Hickson ( 1966-1967 ) dans un articles intitulé
« une convergence en théories de l'organisation »,
présente une liste des théoriciens parmi eux Taylor dont il a
décrit la structure de l'organisation Taylorienne comme bureaucratique,
mécanique, fermé, formaliste, routinière,
spécifique, dominante, bien définie, programmée,
perceptuellement structurée, d'habitude, scientifique, autoritaire,
rationnelle.1(*)
L'organisation scientifique de Taylor a ignorée la
dimension sociale de travail ( mauvaises conditions de travail, absence totale
de considération, conflits, absentéisme....), ces
éléments provoquent une doute sur la fiabilité du
système Taylorien et sa capacité à optimiser la
rationalité globale de l'entreprise qui va se confirmer par Elton Mayo
dans ses études à la Western Electric aux Etats unis.
La dégradation des conditions de travail suite à
l'application des idées de l'organisation scientifique du travail de
Taylor était la cause de grandes grèves effectuées par des
ouvriers ses troublent furent tel que Taylor fut convoqué pour se
justifier devant une commission d'enquête du congrès
Américain. Après la première guerre mondiale ces
débats furent oublier, et un accord assez général
commença à se faire sur la méthode, tout du coté
patronal américain et européen que du coté du gouvernement
Soviétique arrive entre temps au pouvoir et admirant l'efficacité
des usines américaines à la quelles la méthodes Taylor
avait tant contribuer .
1.2. A.2 Henry Fayol : (1841-1925)
Taylor au états unis et Fayol en France, est aussi un
des auteurs célèbre de l'école classique, c'est un
ingénieur, mais lui est devenu un dirigeant d'entreprise, il livre sa
philosophie de l'organisation en 1916 . Pour lui une des fonctions essentielles
de l'entreprise à jusqu'à présent été
négligée, la
fonction « administrative ». Au delà de la
production, de la finance et de la vente, c'est la prévoyance,
l'organisation , le commandement, la coordination et le contrôle qui
assurent la réussite d'une entreprise dit Fayol .
Cette fonction doit par conséquent être
étudiée et enseignée : on retrouve l'histoire PODC,
(Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler).qui fonde
tout enseignement dans le monde occidental.
Comme pour Taylor, l'entreprise doit appliquer des principes
rigoureux (il y en à 14), mais pour Fayol il ne s'agit pas seulement de
production : c'est l'ensemble de l'organisation et du management qui est
concerné.
Certain
de ses principes sont passés dans la sagesse courante des
dirigeants : la division du travail, qui est d'ordre naturel donc
indiscutable), la discipline, l'unité de commandement, l'unité de
direction, la centralisation des décisions, la hiérarchie et
enfin l'ordre « une place pour chaque personne et chaque personne
à sa place ».
D'autre
correspondent à son souci humaniste (il n'est pas sur que ce soient ceux
principes qui aient le plus été respectés par la suite
comme pour Taylor.) : rémunération équitable,
stabilité du personnel et possibilité d'initiative du personnel.
Fayol avait les mêmes idées que Taylor, son
insistance pour une autonomie de la fonction managériales et pour
l'étude de l'organisation , son désir de voir chacun à sa
place le rapprochent de Taylor.
I.2.B L'organisation comme espace psychique (1935-
1950)
Dimension humaine absente elle aussi des deux premières
images, cette image consiste à reconnaître que l'organisation est
un lien où s'exprime naturellement le psychisme humain, conscient ou
inconscient.
La période entre ( 1935 - 1950 ) était
marqué par l'apparition de la fonction sociale sur le plan
managériales et par le développement de la taille des
organisations et leurs production ( les trente glorieuses 1945- 1974 ) sur le
plan économique.
L'école classique avec Taylor a ignorer la dimension
humaines qui occupe elle même une place privilégiée dans le
fonctionnement de l'organisation .
Le doute sur la fiabilité de l' OST se confirme avec
Mayo à la Western Electric aux états unis .
I.2.B.1 Elton Mayo (1880 - 1949)
La découverte d'Elton Mayo ( père des relations
humaines ), qui est un Australien, vécu en « Inigle
» aux états unis en 1922, et qui devient un professeur
à l'université de « Harvard », son
enquête la plus connu qui a durer 5 ans c'est dérouler dans
l'Atelier d'Howtorne a Western Electric, usine de fabrication de
téléphone.
Mayo commença par étudier les causes de la
fatigue, de l'absentéisme et des accidents de travail.
Avant même l'intervention de Mayo, les dirigeants de la
Western Electric avaient remarqué une amélioration des rendements
d'un groupe de travailleurs bénéficiant de meilleurs conditions
d'éclairage fus réduit dans le groupe expérimental .
Le rendement progressera encore, Mayo confirmera ce
phénomène en analysant le comportement de six femmes dont les
conditions de travail furent modifier : température,
humidité, rémunération, durée de travail.
A chaque changement, l'équipe de Mayo discute avec les
ouvrières qui furent toujours d'accord, la production augmenta. Mayo
conclu que les changements ne pouvaient rien expliqués, selon Mayo, le
groupe était devenu une équipe homogène (
compétence collectives) avec ses propres objectives et la satisfaction
au travail venais de la forme sociale du groupe au travail.
Quand la participation et la discussion
s'établissaient, les conditions physique avaient peu d'importance ainsi
que le travail réalisé par un individu dépend tout
d'abord de sa capacité sociale, il faut donc intégrer chacun dans
son équipe.
Les travaux d'Elton Mayo sont le point de départ de
nombreuses transformations des conditions de travail
matérielles.1(*)
Les machines et leurs murs abandonnent le gris pour prendre
les couleurs. l'école des relations humaines développe son
influence.
A la fin des années 50, d'autres travaux
américains sont connus en France, Jean FONBONNE a souligner l'importance
à ceux portant sur les styles de commandement axés sur la
production.
I.2.B.2 Rensis Likert (1903)
Comme Mayo, Rensis Likert et un des auteurs
célèbre de l'école des relations humaines, il a
cherché a identifier les facteurs du leadership associé à
la productivité est il s'est appuyé sur ses résultats
pour mettre l'accent sur la dimension humaine du leadership. La plus
célèbre expérience déroule dans une grande
compagnie d'assurance, dont laquelle il avait observé que certaine
sections détenues de meilleurs résultats que d'autre
malgré les conditions de travail.
Il a pu établir, une relation entre ses
résultats et les styles du leadership, il a déterminer quatre
styles
Ø Management OST
Style autoritaire exploiteur,
Ø Style autoritaire permanent,
Management participatif MBO
Ø Style consultatif,
Ø Style participatif (par groupe) .
Le premier groupe prend les principes de l'organisation
scientifique du travail avec quelque modification, tandis que le second est
plus ouvert ( les décisions sont prise par le groupe pour fixer les
objectifs et régler les conflits autrement dit le circuit de
l'information avait était descendant, Ascendant et transversal. ) Le
style de management par les objectifs MBO.
Figure 2 Le management
participatif
L'ordre de la hiérarchie
Décision
Collective
L'intégration de chaque individu dans son groupe c'est
le meilleur style de management des ressources humaines pour Likert. Ce style
permet la mise en place d'une structure matricielle par projet ( voir partie
III ) .
Remarque : dans ce type de structure, on relie diverse
activités découlant de fonction, (Marketing, Finance, Ressources
humaines...) à un ensemble de produits ou de service ou de projet
particulier.
I.2.B.3 Abraha Maslow (1908-1970)
Maslow est un psychologue Américain,
spécialiste du comportement et sous le titre motivation et
personnalité, un livre qui devait avoir une influence majeure sur
les idées sur la motivation1(*). Ce livre était inspiré des travaux de
Douglas MC Gregor , qui avait proposé sous le nom de
« théorie X » versus « théorie
Y ».
Epanouissement
Maslow classe les besoins humains sur la base de la motivation
de l'individu sous la forme d'un pyramide, ce modèle repose sur
l'hypothèse d'une progression, l'individu n'accède à un
niveau de besoins que si le niveau inférieur est satisfait, et sur
l'idée que cette hiérarchie est universelle 2(*) .
Figure 3 : La
pyramide des besoins selon Maslow
Estime
Appartenance
Physiologique
Besoins
Supérieurs
Théorie Y
(MC Gregor)
Besoins Inférieur
Théorie X
(MC Gregor)
Sécurité
Source : Alain MEIGNANT ,ressources humaine
déployer la stratégie, p 231
I.2.B.4 Douglas MC Gregor (1906-1964)
MC Gregor a donné une approche dans laquelle il
opposait un mode de leadership autoritaire à la théorie Y
basée sur un mode de management que l'on dirait aujourd'hui
participatif, tandis que la théorie X représente un mode de
management autoritaire.
La théorie X formule une conception pessimiste du
travailleur moyen qui ne s'intéresse pas à son travail, et la
théorie Y est fondée sur l'auto motivation des individus.
Figure 4 : Théorie X, Y de MC
Gregor
Théorie X
La peur des responsabilités
Par l'initiative
Prescriptions
Et contrôle
Sévères
La passivité au travail
La liberté d'action
Initiative
Et responsabilités
L'application au travail
Théorie Y
I.2.B.5 Herzberg et la théorie des motivations
Cet auteur et son équipe ont demandés à
des travailleurs en 1959 de pays industrialisés, capitalistes ou
socialistes de raconter un moment de leur vie professionnelle. Ou d'une part
ils ont été particulièrement mécontents dans leur
travail et d'autre part, un moment où ils ont été
particulièrement satisfaits
Il a obtenu deux corps de facteurs de natures
différentes :
1. Facteurs de mécontentement ou d'hygiène.
2. Facteurs de satisfaction ou de motivation.1(*)
Herzberg conclu que les facteurs de mécontentements
sont liés à l'environnement du travail, hors que les facteurs de
satisfaction sont propre à l'individu dans son travail, ou encore que
les facteurs d'hygiène ont trait a tout ce qui est de l'ordre de l'avoir
et que les facteurs de motivation touchent à ce qui est de l'ordre de
l'être.
Il souligne que les facteurs de satisfaction sont des
lubrifiants qui permettent au moteur de tourner.
I.2.C
Le néo-classique
L'école néo-classique s'est
développée grâce à l'apport de grands
praticiens.
C'est un courant pragmatique dont la base théorique
demeure très largement inspirée de l'école classique.
Ces principes sont :
1. Le but de l'entreprise est la maximisation du profit, c'est
lui qui mesure l'efficience organisationnelle,
2. Tous les autres objectifs restent subordonnés
à l'accomplissement prioritaire celui-ci, il y'à donc plusieurs
objectifs,
3. L'entreprise est le moteur principal de la richesse
économique,
4. Le management requiert des compétences
particulières des outils propres et des techniques distinctes.
Ce courant intègre quelque peu des aspect de
l'école psychosociologue mais l'essentiel est chaque individu lutte pour
sa survie, les meilleurs accèdent à des postes clés, les
moins performants ont éliminés. Parmi les auteurs de cette
école :
I.2.C.A Peter Drucker (1909)
Il est conseillé de nombreux dirigeants de grandes
entreprises Américaines et s'est particulièrement
intéressé aux fonctions de la direction
générale.
Selon lui l'équipe de direction doit :
1. Fixer la mission spécifique de l'organisation ce qui
permet de déterminer des objectifs clairs et réalistes.
2. Mettre en place une organisation de travail efficace,
productive est satisfaisante pour le personnel.
3. Prendre en compte des impacts sociaux de l'entreprise sur
un environnement et des influences de celui-ci sur les orientations de
l'organisation.1(*)
La recherche du profit n'est pas une fin en soi, le profit est
un effet de l'excellence du management. L'entreprise doit créer,
maintenir et développer une clientèle. Les centre de profit sont
la recherche-développement, le marketing..
L'entreprise est une institution
créatrice de changement cherchant à satisfaire les gens
de l'extérieur avant ceux de l'intérieur.
I.2.C.B Octave Génélier (1916)
La science des organisations doit se reposer selon Octave sur
des principes clairs, simples et concrètement applicables.
Le point fondamental du management de l'entreprise est la
définition de sa politique générale à long
terme.
Réaliser des profits à long terme doit concorder
avec une croissance à long terme ce qui suppose de supprimer les
obstacles à l'accès au marché, au financement, à la
capacité d'évolution de l'équipe dirigeante.
Ce qui lui semble primordial est l'adaptation de
l'équipe dirigeante aux mutations technologique, managériales et
au temps.
Les déterminants de la compétitivité
selon Octave Génélier sont :
1. L'innovation permanente,
2. La pression concurrentielle forte,
3. La poursuite d'objectifs d'utilité sociale à
l'extérieur et à l'intérieur de l'entreprise .
I.2.C.C A. Alfred P. Sloan: (1875 -1966)
Il a conservé sa carrière à
Général Motors dont il a fait la première
société mondiale grâce à la décentralisation
et en appliquant quatre principes simples :
1. Les divisions doit être autonomes et jugées
d'après la rentabilité du capital investi.
2. Certaines fonctions et certains contrôles doivent
être centralisés ( finance, publicité...)
3. La direction générale ne doit pas s'occuper
d'exploitation mais de la politique générale.
4. L'organigramme doit prévoir des passerelles afin que
chaque division soit représentée consultativement dans les autres
divisions.
Il pense que la décentralisation procure initiative,
responsabilité, efficacité et réduit
considérablement le temps de réponse apporté a tout
problème.
La condition de réussite est que la coordination se
fasse par une circulation horizontale des informations.1(*)
I.2.C.D Crozier et Friedberg
Ils partent des limites des théories classiques, des
relations humaines auxquelles ils reprochent de donner une idée
réductrice de l'individu qui est passif.
Ils cherchent à révéler la configuration
stratégique réelle de l'organisation. Selon eux :
1. L'individu est un acteur, libre et capable de
décider. Chaque acteur a un but. Tous les acteurs sont relativement
libres, mais ils sont tous interdépendants, disposent d'une marge
d'autonomie et sont rationnels limités.
2. Entre les membres de l'organisation s'établit un
ensemble de relations, des règles mises au point pour répondre
à des problèmes posés par le fonctionnement de
l'organisation.
3. L'organisation se caractérise par une multitude
d'incertitudes et par leurs interactions.
4. L'exécution satisfaisante des taches de chacun
dépend toujours soit d'une action soit d'une information transmise par
un autre.
5. Le pouvoir de chacun et sa capacité à faire
régner l'incertitude sur le fait qu'il va exécuter ou non une
action ou fournir ou non l'information et s'il va le faire correctement
6. Plus l'individu sera perçu comme libre de faire ou
de ne pas faire, par les autres, plus il est libre et plus il peut
obtenir des autres des conduites conformes à ses objectifs et plus il a
donc le pouvoir.
7. Il y `a un lien entre autonomie et pouvoir.
8. L'organisation est un réseau de pouvoirs et de
négociation permanentes où chacun joue sa participation en
échange de conduites conformes à ses intérêts de la
part des autres acteurs.
9. Les acteurs vont développer des stratégies
pour élargir leur propre marge de liberté et d'arbitraire et
réduire celle des autres.
L'analyse historique des différents courants et
théories en matières d'organisation fait apparaître que la
composante ressources humaine n'a pratiquement eu aucune influence pendant une
période assez longue (1800-1916).
Après 1945, l'intérêt accorder aux
ressources humaines a considérablement évolué lors de
l'apparition des travaux d'Elton MAYO et l'école des relations
humaines.
Sur le plan économique cette période
était marquée par une forte croissance industrielle
( les trentes glorieuse 1945 -1975 ), qui a été
selon les résultas des chercheurs la conséquence du
développement des relations humaines entre chercheurs et ouvriers
,1(*) ceux -ci se sentait
considérer individuellement et en tant que groupe, ce qui entraîne
un changement de leurs attitudes envers le travail.
Cette croissance était notamment le résultat de
l'approfondissement du Taylorisme (chaîne de montage,
mécanisation, l'informatisation, contrôle direct du temps de
travail...)
Donc, la fonction personnel avait émerger lors de
l'apparition des premiers courants d'organisation du travail et de la dimension
humaine de l'entreprise.
De 1917 à 1935 : émergence d'une fonction
autonome et mixte (personnel + services généraux), elle s'est
professionnaliser entre 1945 et 1975 dont 82 % d'entreprise avait une direction
du personnel qui est chargé des missions suivantes :
· L'embauche et qualification,
· Réglementation et discipline,
· Administration du personnel (motivation, formation,
oeuvres sociales.....).
La fonction ressources humaines puise ses origines dans la
théorie du capital humain développée en 1960, à
l'initiative des économistes Théodore Schütz (1961), et Gary
Becker ( 1964 ). « L'être humain est considéré
comme un actif ayant une valeur monétaire caractérisée par
l'ensemble de ses aptitudes, ses connaissances et son savoir-faire. Comme tout
capital, il doit faire l'objet d'un investissement et de dépenses
d'entretien qui procurent des avantages aux entreprises dans lesquelles il est
employé ».
I.3
Les années de crises de 1975 à 1990
Un changement managérial et économique avec
l'apparition des technologies et de l'innovation, intérêt des
compétences collectives sur lesquelles repose comme jamais la
compétitivité et le succès selon Peter Drucker.
Dés instabilité des entreprises industrielle
(concurrence exacerbée, crise de surproduction ...) qui a
entraîner l'augmentation des taux de chômage.
L'apparition et le développement du secteur du service,
gisement d'emploi plus de 62% de la population active travail dans les services
en France en 1989.
Ses changements ont impliqués un changement radicale de
la fonction ressources humaines ( modification de la gestion des dossiers
des ressources humaines en liaisons avec l'informatisation, appréciation
annuelle, construire un plan de formation pour le développement des
compétences et respectant aux exigences des nouvelles technologies, la
réorganisation de le fonction autour de plusieurs services et
départements chef service personnel, directeur des affaires sociales,
directeurs des ressources humaines qui s'occupe de la sélection et le
recrutement....) 1(*)
I.4 De 1990 à nos
jours
Mondialisation des marchés, des transactions, de la
technologie et du savoir humain avec le développement des technologies
de l'information et de communication TIC, l'entreprise est appelé a
s'ouvrir vers l'extérieur, elle doit s'adapter aux changements avec son
facteur humain si elle veut survivre.
Cette période était marquée par les
événements suivants :
Sur le plan économique
1. Crise des nouveaux pays industrialisé (Asie),
2. La configuration du monde autour de trois puissance
économique l'Amérique, l'Europe, l'Asie.
3. Le développement du secteur des service et les
PME,
4. Le développement des TIC,
5. Apparition de nouveaux mode de management TQM,
certification ISO, excellence....
Sur le plan ressources humaines
1. Augmentation du taux de chômage,
2. De la gestion des ressources humaines à la gestion
prévisionnels des ressources humaine et des compétences
3. L'utilisation de la technologie dans la gestion des
carrières ( des logiciels spéciales GESOR ).
Les années 90 étaient marquées par
l'apparition d'un nouveau mode de management intitulé le Knowledge
management qui peut se traduire en français par le terme gestion des
connaissances qui est un des thèmes de recherche qui se
développe le plus rapidement dans le domaine des technologies de
l'information. Le Knowledge management sera le sujet du deuxième
chapitre.
A retenir
La gestion des ressources humaines GRH, est
considérée comme une fonction transverse dans la mesure où
tous les individus de l'entreprise sont concerné par ses actions, c'est
la seule fonction de l'entreprise qui soit partagée, une
difficulté à laquelle est soumise la fonction RH, c'est
précisément de traiter des personnes de différentes
cultures et cadres de références qui rend cette fonction
très flexible dans une même organisation.
Durant ces dernières années ( 1980-1990 ) le
terme de gestion du personnel a cédé la place de celui de la
GRH, ou encore de la gestion stratégique des ressources humaines
GRSH1(*)
Pour certain nombre d'auteurs et de praticiens, ce changement
d'appellation ne correspond à aucune véritable transformation du
rôle ou des pratiques de la fonction RH, il s'agit d'un changement
d'emballage ni plus ni moins, et qui que ce soit les modèles de la
gestion des RH ils servent tous à réaliser les objectifs de
l'organisation.
Le tableau 1, nous montre d'une façon
résumé les différences entre la gestion du personnel et la
gestion des ressources humaines.
Tableau 1 : différences entre Gestion du
Personnel et Gestion des Ressources Humaines
Gestion du personnel
|
Gestion des ressources humaines
|
q Centré sur la gestion et le contrôle des
subordonnés.
q Ne concerne pas l'ensemble de l'encadrement.
q Orientation sur les aspects technique.
q Les personnes au sein de l'entreprise sont des coûts
à minimiser.
|
q Management d'équipe et de la coopération.
q Le partage de la fonction est une priorité
nécessaire pour la coordination des ressources.
q Orientation sur la culture et les aspects psychosociologique
de l'organisation.
q Les personnes sont des ressources à exploiter.
|
A une époque de changement, l'avenir appartient
à
Ceux qui savent apprendre, ceux qui ont cessés
D'apprendre sont armés
Pour vivre dans un monde qui n'existe plus.
ERIC HOFFER
CHAPITRE 2 : De la gestion
des ressources humaines au management des savoirs
Le changement organisationnel n'est pas en soi une
question nouvelle, depuis que l'homme existe, il cherche à
améliorer ses conditions de vie, il travail et il innove pour s'adapter
à un environnement flexible en permanence.
Les nouvelles méthodes de travail qui viennent
d'être évoquées sont inséparables aujourd'hui de
l'adoption et de la diffusion rapide des systèmes et des technologies de
l'information et de la communication TIC au sein de l'entreprise. Le
développement et le renouveau de ces technologies durant ces
dernières années influence considérablement le management
des connaissances, au point de créer une confusion entre TIC et KM.
Les TIC, ont affecté tous les domaines de la vie, comme
l'économie qui devient globale, de plus en plus immatérielle et
de plus en plus constituée en réseaux 1(*), respectant aux exigences de
la mondialisation et de l'ouverture des marchés .
Le KM n'est pas un concept nouveau, en fait c'est une notion
qui est dans l'air du temps depuis des centaines d'années, sauf que
récemment le rôle de la connaissance a été
théorisé et mis en pratique.
Dans ce chapitre, après un bref historique de
l'émergence du concept du Knowledge management, nous allons donné
une définition pluridisciplinaire.
I. Un bref historique
Le Knowledge management peut se transformé en
français par le terme gestion des connaissances, la traduction du terme
ne donne pas le vrai sens du Knowledge management car il s'agit de la
capitalisation des savoirs et non plus de leurs gestion, par souci de
simplicité et compte tenu que les travaux de recherche en matière
du KM faisant références à des travaux Anglo-saxons nous
utiliserons le terme Anglais par la suite.
Le KM devient un thème majeur, et une pratique de plus
en plus courante pour les organisations publiques ou privées, car il
rime avec les enjeux du nouveau contexte technologique et économique.
Beaucoup d'auteurs en matière d'économie et de
management présentent le KM comme un phénomènes de mode
apparu dans les années quatre-vingts dix, c'est à la fois vrais
et faux 1(*):
Figure 5 sommes des
ouvrages en anglais publiés entre 1980-2003
0
200
400
600
80
82
84
86
88
90
92
94
96
98
01
03
Année
Somme des Ouvrages
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale4.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale5.png)
Vrai : par ce que cette
décennie a été marquée par l'apparition d'une
littérature spécifiquement KM. La courbe ci dessus indique la
progression des ouvrages publiés entre 1980 et 2003,
référencés sur amazon.com et présentant
l'expression Knowledge management dans leur titre, sujet ou mots
clés.
Faux : parce que l'observation du
développement de la pensée en matière de management des
entreprises, montre que le concept de différenciation par le
« capital connaissances » et la nécessité de
gérer ce capital était déjà présentée
depuis quelque temps dans les théories de l'organisation
apprenantes1(*)
« organizational learning » et de la vison systémique
« systemic thinking ».
I.1 Les origines du concept
Aux Etats-Unis, la notion de KM proprement dit,
apparaît en 1989 dans les journaux type « Harvard business
review ». la notion possède des antécédents
dans l'idée « d'entreprise apprenante », ou dans les
réflexions de Peter Drucker ( 1980 ), on pourrait lire dans le livre de
Peter intitulé post capitalist society 1993 .
« More and more, the productivity of knowledge is
going to become for a country, an industry or a company, the determining
competitiveness factor, in the matter of knowledge, no country, no one in
industry no one company has a natural advantage or disadvantage, the only
advantage that it can ensure to itself is to be able to draw from the knowledge
available to all than others are able to do ».2(*)
en réalité le problème de la transmission
des connaissances et de leurs capitalisation est aussi vieux que l'industrie
elle même. Dans les années 1750 en France Trudaine
avait monté un réseau d'experts chargés de
sillonner l'Europe pour observer les méthodes de fabrication et
les technologies, afin de reproduire ces secrets de fabrication sur le terrain
national .
comme de nombreuses entreprises familiales, ont
utilisés le Knowledge management en transmettant leur connaissance
à leur enfants pour permettre à la génération
suivante de prendre succession de l'entreprise.
L'organisation scientifique de travail OST, de Taylor si
injustement décriée, visant en générale
s'émancipe des aptitudes (ou inaptitudes) individuelles et
utilisé celles - ci de façon la plus optimal possible.
Or, tous ces développements théoriques autour du
savoir s'inspirent en grande partie, de la réussite de
l'expérience Japonaise et particulièrement du KAIZEN, qu'il est
considéré comme le début d'un véritable management
du savoir et de la connaissance.
La qualité première version introduite au Japon
par l'américain E.W.Deming ( 1970-1980), visant a partager la
connaissance, a créer et a innover par les idées innovantes (
cercles de qualité ) .
Donc, on peut dire que le principe fondamentale du Knowledge
management (le partage des connaissances) existe depuis toujours mais d'une
façon mal structurée.
Dans les pays anglo-saxons, le concept du management des
connaissances s'est développé à partir de 1994 et, c'est
en 1996 que ce concept à commencer à se concrétiser.
En 1995, Nonaka et Takeuchi, publiaient un livre remarquable
sur la formation des connaissances et son utilisation dans les entreprises
Japonaise.
La même année Dorothy Leonard -Barton, publiait
une étude sur le rôle des connaissances dans les entreprises de
fabrication.
Dans le courant des l'année 1997, des postes de
responsable de la gestion des connaissances et du capital intellectuel sont
apparus dans de nombreuses entreprises Anglo-saxons.1(*)
En résumé, il est tout à fait clair que
le KM est une création Japonaise (l'esprit KAIZEN) et une
imitation Américano européenne.
II. L'expression Knowledge
Management
L'expression Knowledge management est devenue une expression
courante qui couvre des sens différents selon la perspective des
personnes qui l'utilisent. Avant de défini cette notion il est important
de faire la distinction entre : donnée, information, documentation
et connaissances.
II. 1. Donnée
Sont des morceaux inorganisés d'informations qui
peuvent être obtenus de sources primaires directement par des appareils
de mesures ou des personnes ou par des sources secondaires (écrites),
internes ou externes à l'organisation 1(*)
II.2. L'information
L'information, c'est le regard qui l'on porte sur le monde,
c'est une perception subjective.
L'information est l'un des pionniers en matière de
définition du savoir et de sa mesure. L'information peut ne pas avoir de
valeur, elle peut être une perle ou une ânerie ; si c'est le
cas quand on l'a reçue, c'est trop tard .
II. 3. La documentation
la documentation c'est une trace matérielle objective
d'informations enregistrée sur un support tangible, la documentation
s'enregistre et se transmettre . Elle permet la traçabilité.
II. 4. La connaissance
C'est un concept difficile à définir avec
précision, les philosophes l'ont étudié et ont
essayé de la définir depuis des siècles.
Tony Brewer, d'un centre de la recherche Wont-Worth,
définit la connaissance comme « une information, de par son
caractère à la fois généraliste et pertinent,
facilite la prise de décision et l'action ».1(*)
C'est une construction personnelle qui constitue la
pensée originale de l'homme, elle repose sur un ensemble
d'opération mentales, elle se construit .
Quel
rapport entre information et connaissance ?
Peter Drucker nous disait dans son remarquable livre
« the post capitalist society » For fifty years,
information's technology has centered on data, the T in IT..., the now
information's focus on the I...they ask : What is the meaning of information
and its purpose ? 2(*)
L'information ne fait pas la connaissance mais elle y
contribue, car l'information n'à de réelle valeur
stratégique que si elle est transformée en connaissance ( elle
nourrit la connaissance ).
«Good information management, is the essential
foundation to good knowledge management, the two go hand to hand»3(*)
mais le Knowledge management ne peut pas se résumer
à un regroupement structuré d'informations, capitalisé et
gérer le savoir ce n'est pas rassembler des informations ( voir
définition du KM ) dans des bases de données, ou bien des
bibliothèques .
le KM sert à trouver une meilleurs méthode de
capitalisation des connaissance ( a partir des informations filtrées et
nettoyées pour créer de l'intelligence
Figure 6 : la pyramide de
la connaissance
Données
Informations
Connaissance
Intelligences
Connaissance appliquées aux décisions
Information intégrée en contexte
Acter
Assimiler
Transcender
Faits non reliés entre eux
Données reliées entre elles
Source : Braward ( 1998 ) , trop de données
, pas assez d'intelligence
www.ide-mag.com/veilleur.htm
Exemple :
Données : prix d'une action d'une
société à la clôture des transactions.
Information : augmentation de 10% du
prix de l'action d'une société sur une période d'une
semaine.
Connaissances : intégration de la
tendance du prix de l'action d'un portefeuille de placements.
Intelligence : évaluation pour
une décision de vendre ou de conserver les actions d'une
société dans un portefeuille de placement.
II.3.1 Les formes de la
connaissance
Nonaka distingue deux types de connaissances 1(*)
II.3.1.a Les connaissances explicites : se sont
des connaissances transmissables dans un langage formel, elles sont
capturées dans des bibliothèques, des archives et des bases de
données.
II.3.1.b Les connaissances tacites : c'est
l'ensembles des savoirs non répertoriés, connus le plus souvent
de leurs seuls détenteurs, comme les savoirs accumulés par un
employé au fil des années d'expérience sans pouvoir,
dés le premier coup l'identifier.2
Traditionnellement, les entreprises se sont concentrées
sur la connaissance explicite, et ont néglige l'importance de la
connaissance . tacite cette tendance est en train de changer, on estime que
seulement 10 à 20 % de l'information contenue dans une entreprise
devient explicite et accessible depuis un ordinateur cela laisse 80 % de
connaissance tacite dans la tête des employés.
Nonaka distingue alors quatre modes de conversion des
connaissances, sur lesquels il fonde sa théorie de la création
des connaissances dans l'organisation (apprentissage organisationnel).
Figure 7 : modes de
création des connaissances d'après Nonaka
Connaissances
Explicites
Connaissances
Tacites
Externalisation
Combinaison
Socialisation
Internalisation
1. La socialisation : c'est la création de
connaissances tacites à partir d'autre connaissance tacites, c'est un
savoir acquis par l'observation et l'expérience dans le travail,
l'échange de ce savoir se fait en général entre
employés dans un circuit réduit et informel.
2. La combinaison (l'association) : c'est la
création de connaissances explicites à partir de connaissances
explicites, ce sont les différentes connaissances
élaborées dans les documents officiels et communiquées aux
responsables hiérarchiques. Le principe du Brainstorming repose sur le
processus de combinaison.
3. L'externalisation (l'explicitation) : c'est la
transformation des connaissances tacites en savoirs explicites qui seraient
partagés. Le savoir tacite pourrait être une source d'innovation
et de créativité.1(*)
4. L'internalisation (l'intériorisation) : c'est
la conversion de connaissances explicites en connaissances tacites (
l'apprentissage ) . Lorsque l'employé utilise un savoir explicite ceci
pourrait conduire un développement de son savoir implicite.
A retenir : la création des connaissances
(capitalisation) dans une organisation intervient, quand les quatre modes de
création des connaissances sont gérés au niveau
organisationnel de façon à constituer un cycle continu, Nonaka
préfère le qualifier de spirales du savoir.
Figure 8 : la spirale de
la connaissance
Dialogue
Socialisation L'explicitation
(Savoir partagé) (Savoir conceptuel)
L'intériorisation L'association
(Savoir opérationnel) (Savoir
systémique)
Liaisons
Entre
Opérations savoir
Explicite
Apprendre en faisant
II.4 Définition du
KM :
L'économie d'aujourd'hui devient de plus en plus
globale fondée sur le savoir et le développement des savoirs
faire collectif. En effet , ce savoir doit être investi et
réinvesti pour le développer en se basant sur une infrastructure
constituée, des technologies de l'information et de communication TIC,
et une culture d'organisation
La capitalisation des savoirs et le développement des
compétences c'est justement l'objet du KM qui peut être
définit :
1. « KM is the process of linking your company's
knowledge to your business strategy, designing knowledge-supportive
organizational structures, and breeding knowledge professionals » 1(*)
2. « KM is about adding actionable value to information
by flirting, synthesizing and summarizing it and developing personal usage
profiles to helps people get the kind of information they need to take action
on »2(*)
3. «It's the process of creating, capturing and using
knowledge to enhance organizational performance, KM is most frequently a
associated with two types of activities, one is to document and appropriate
individuals, Knowledge and then disseminate it though such venues such as
company wide date base, KM also includes activities that facilitate humans
exchange using such tools as group ware, e-mail and the internet
».3(*)
D'après ces quelque définitions, on peut
dégager un certain nombre de dimensions importantes relatives à
l'idée du KM, il s'agit d'une stratégie :
Ø Visant à structurer formellement le capital
connaissance explicites et tacites d'une organisation.
Ø En lien avec les orientations stratégiques
d'une organisation et ses besoins d'innovation et d'amélioration et de
compétitivité.
Ø Soutenue par une infrastructure technologique et
organisationnelle.
Ø Organisée autour de processus du KM
(identifier, codifier, diffuser, partager, créer, etc...)
Ø Où l'humain est le premier lieu d'interaction
et de création de connaissances.
Le KM constitue la colonne vertébrale autour de
laquelle se cristallisent les réquisits de la nouvelle excellence (voir
partie III), les entreprises qui l'emportent seront celles qui sauront fonder
durablement leur avantages concurrentiel sur la meilleurs conjonction des
intelligences, des savoirs et des compétences qu'elles agrègent,
pour créer sans cesse une valeur ajoutée qui fasse la
différence.
Management des connaissances et transfert des savoir-faire
Gestion et organisation des savoirs
Gestion des systèmes et protection et
sécurisation
Gestion des systèmes d'informations
Gestion collective
Et individuelle des savoir-faire
Figure 8 : architecture des sources et des moyens d'un
système de management des connaissances
Source : Jean-Yves BÜCK, le management des
connaissances (mettre en oeuvre un projet de Knowledge management), Ed
d'Organisation, 1993 ISBN : 2-7081-2283-5
A retenir :
Le KM est un mode d'exploitation et de valorisation du capital
humain, qui est considéré comme un enjeu stratégique pour
l'entreprise, à l'ère de la mondialisation et l'ouverture des
marchés.
La capitalisation des savoirs (tacites et explicites), demande
un contexte organisationnel favorable et des moyens disponible pour tous les
membres de l'organisation qui permettra de favoriser l'apprentissage et le
partage des connaissances.
A fin de mobiliser les connaissances d'une manière
efficace et performante pour l'entreprise une politique de KM agit sur quatre
leviers :
1. l'accès à l'information,
2. la gestion des compétences,
3. la capitalisation et le partage des retours
d'expériences,
4. la compréhension de l'environnement de
l'entreprise.
Figure 9 :
périmètre du Knowledge management,
FORMATION
INNOVATION
VEILLE
GESTION DE
L'INFORMATION
Feuille d'information
Accès à
L'information
Collaboration
Gestion des compétences
Gestion
Des connaissances
Existantes
Capital humain
Capital
Informatique
Création de nouvelles
Connaissances
Support
Valeur ajoutée
Technologie
Management
Organisation
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale6.png)
source Knowledge CONSULT
Chapitre 3 : Méthodes et outils du KM
A l'aube du 21 ème siècle,
l'intelligence et l'innovation deviennent la source de création de la
richesse et de la croissance économique, dans cette nouvelle
perspective, l'entreprise se trouve devant une nouvelle logique d'affaire, qui
est caractérisée par un mouvement des idées, de
l'intelligence et de l'immatérialité.
Comme on vient de le voire précédemment, le
savoir présent dans une organisation et complexe et multiforme (spirale
de connaissances de Nonaka), le véritable défi qui est en face de
l'entreprise actuellement, c'est de trouver les mécanismes, les outils
et les méthodes de renouveler, de diffuser et partager des savoirs
disponibles au sein de l'organisation à temps, autrement dit capitaliser
toute sorte de connaissance et qui se soit son importance
(Knowledge it self is power ), car pour une entreprise qui se
veut de classe mondiale, le KM devient un passage obligatoire pour la survie de
l'entreprise .
Le développement d'une approche KM en entreprise
dépend de trois facteurs clés : les processus, la
technologie et la culture .
I .
Méthodes du KM (processus)
Lorsqu `on fait une analyse croisée de divers ouvrages
et articles portant sur le KM, on peut repérer un certain nombre de
processus informationnels de KM, parmi les plus intéressant
I.1 Le
modèle de Jaspers 1(*)
Créer
Découvrir
Capturer
Organiser
Maintenir
Disséminer
Chercher
Reformuler
(Optionnel)
Internaliser
Appliquer
Figure 10 : modèle de Jaspers du KM
(1999)
Source : Rose DEING-KUNTZ, méthodes et outils
pour la gestion des connaissances, Ed, Dunod
On peut ajouter une autre case dans le modèle de
Jaspers, celle du partage qui joue un rôle déterminant dans la
démarche KM.
I.2 Le
modèle de Nonaka ( 1991)
Nonaka a formulé la démarche KM, au sein de
l'organisation sous forme d'une chaîne de valorisation des connaissances
qui se compose de sept étapes :
1. Faire le bilan des connaissances existantes,
2. Déterminer les connaissances requises,
3. Développer de nouvelles connaissances,
4. Allouer les connaissances,
5. Les appliquer,
6. Les maintenir,
7. Retirer les connaissances obsolètes.
Comme il y'à d'autre auteurs en matière du KM,
définissent la démarche KM sous forme de quatre
étapes :
1. Découvrir / acquérir,
2. Structurer / entreposer,
3. Diffuser / transférer,
4. Exploiter.
A titre d'illustration, on retiendra la typologie de
DAVENPORT1(*), un chef de
file en matière de gestion des connaissances, qui met en évidence
trois grandes catégories de processus ( la génération des
savoirs, leur codification / coordination et leur transfert ). Aux quelles se
rattachent des processus spécifiques eux même
concrétisés par des activités sur le terrai
Génération
Codification
Entreposage
Diffusion
Transfert
Apprentissage collectif et synergie
Figure 11 : modèle de DAVENPORT du
KM
I.3 Le
KM c'est aussi favoriser la synergie entre les savoirs
Parmi les méthodes du KM, c'est favoriser la synergie
et la cohérence entre les savoirs tacites et les savoirs explicites,
partant de l'hypothèse de Nonaka, l'innovation s'inscrit dans la
synergie des savoirs, et voilà un bon exemple de HP.
Eloge da la conversation chez Hp
Les conversations informelles du vendredi, initiées par
Barbara WAUGH, directrice du personnel chez Hp en Californie ont produit des
résultats étonnants. Un groupe de chercheurs s'y est
découvert des intérêts communs pour un sujet presque
inédit « la chaleur dégagée par un ordinateur
», ils ont fini par organiser un forum qui a rassembler 65 personnes
et a débouché sur la création d'un laboratoire
consacré aux questions thermiques.
Leurs échanges ont permis la naissance d'une nouvelle
technologique incorporée depuis à nos serveurs haut de gamme et,
qui se traduit aujourd'hui par des centaines de millions de dollars en ventes
supplémentaires.1(*)
D'après l'expérience de HP, on remarque que les
conversations informelles du vendredi ont favoriser la synergie et la
cohérence entre les idées, les expériences, les trucs de
travail, les Astuces autrement dit créer une base de connaissances
pluridisciplinaires qui résulte, la création d'une nouvelle
technologie.
On peut schématiser l'expérience de HP comme
suit :
Une base de connaissances
(Tacites + explicites)
LES CONVERSATION DU VENDREDI
Problème
FORUM
Savoir académique
Astuces
Trucs de travail
Règlements
Lois
expériences
Une ou plusieurs résolutions probables
Analyse
Solution optimale (efficace)
Codification et classification dans les bases de
connaissances
Exigences
clients
Schéma conçu par nos
soins
Figure 11 : le processus du KM ( l'expérience
de Hp )
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale7.png)
Résultat : les conversations
entre les membres de l'entreprise et le partage de leurs savoir-faire,
favorisera l'esprit d'initiative et d'innovation, facteur clé de la
réussite d'une démarche KM, qui permettent de :
1. capitaliser les savoirs existants,
2. Partager les savoirs ( tacites et explicites ),
3. Créer, innover d'autre pour survivre.
En passant de la compétence individuelle à la
compétences collectives ( voir partie II), car l'enrichissement des
connaissances d'un individu n'est performant que s'il est étendu
à l'organisation toute entière, A cet égard les travaux de
Nonaka et Takeuchi ( chapitre n° 2 ), nous donnent un éclairage
très intéressant .
II. Le
KM et la technologie
Technologie, voilà un mot qui a considérablement
évolué, aujourd'hui, il recouvre un domaine très vaste,
Jacques MARIN en donne la meilleure définition
« La technologie c'et l'art de mettre en oeuvre,
dans un contexte local et dans un but précis :
Les sciences, les techniques et les règles
générales qui peuvent entrer dans la conception des produits, les
procédés de fabrication , les méthodes de gestion et de
management, les systèmes d'informations...».1(*)
La technologie est le premier « facilitateur »
d'un Knowledge management efficace. Elle peut néanmoins en constituer
simultanément le plus gros obstacle si elle n'est pas
utilisée correctement. Le développement du réseau
Internet mondiale, du business et des réseaux Intranet a crée
une opportunité de communication et d'échange de la connaissance
instantanément. Le socle sur lequel le Knowledge Management repose est
la technologie.
La technologie constitue le lien entre les hommes et les
processus pour que ceux-ci puissent valoriser la connaissance de
l'organisation.
II.1
Rôle des technologies de l'information et des communications TIC
L'organisation connaît depuis longtemps l'importance des
savoirs humains simplement, il y'à que quelque années que les
technologies de l'information et de communication TIC, permettent de
transformer et de partager un flux d'informations .
Le développement intensif de ces technologies durant
ces dernières années influence considérablement le
management des savoirs au point de créer une confusion entre le KM et
les TIC.
Les TIC sont devenues un nouveau élément de la
production de plus en plus important pour la survie de l'entreprise, elles vont
aider à la capitalisation et au partage des connaissances de
l'entreprise, elles permettent notamment de s'affranchir des problèmes
de temps et d'espace en fournissant un environnement facilitant les
communications entre les individus.
Parmi les investissements stratégique de toutes les
entreprises figurent désormais les investissements en systèmes
d'informations ( en particulier un système de communication ), ils
représentaient au début 2000 dans un pays comme les
Etas-Unis1(*) 60% du total
investis en équipements de toutes sortes.
L'informatique et les telecommunications sont désormais
au coeur de tous les métiers (le Marketing, le Commercial, la
Production, la Finance....).
II.1.1
L' Internet phénomène du 21 éme siècle
Internet, moyen de communication global, a une portée
universelle et permet une réduction drastique des coûts
d'interaction entre les personnes éloignées, par exemple le
coût d'une transaction bancaire peut être divisé par 10
(1.07 au guiche, 0.68 par téléphone et 0.10 par Internet .
)
L'Internet est devenu un canal de ventes de plus en plus
important pour une multitude d'affaires, ainsi pour Dell les ventes par ce
canal sont passées de 4 % du total en 1997 à 30 % en
1999.
Après Microsoft et bien d'autres Jack Welsh, PDG de GE,
a déclaré : Internet est notre priorité N°
1, N° 2 et N° 3.
II.1.2
L'Internet moteur du e-commerce
Le e-commerce crée des opportunités de
pénétrer de nouveaux marchés sur le niveau mondial, avec
l'Internet la commercialisation des produits se fait à temps et au
moindre coûts.
Au début des années 2000, un nombre d'entreprise
avaient établi des positions fortes sur le net, par exemple Amazon.com
le leader dans le livre sur l'Internet, le site Amazon.com, vous informe en
temps réel des parutions qui vous intéressent sur un thème
choisi, vous fournit des critiques et opinions de lecteur, et peut vous dire ce
que lisent en sus ceux qui ont le même livre que vous, ce qui est
très utile pour connaître ce que lient les professionnel du
même secteur que vous .
II.1.3
Les TIC, et la gestion des RH
L'introduction des nouvelles technologies dans la gestion du
personnel a longtemps dépassé le stade expérimental, il
existe dans le monde actuellement 3000 serveurs Internet d'offre et de demande
d'emploi, le leader américain Board, propose 5500 postes par an 1(*).
De nombreux sites offrent aux entreprises la
possibilité de mettre leurs offres de poste sous différentes
formes d'annonces pour des prix moins élevés que les journaux et
permettent à un grand nombre de personnes de visualiser les offres qui
les intéressent.
Ces sites Web offres un support plus rapide à
l'accès aux marchés de l'emploi et au moindre coût, mais
augmentent en revanche le nombre de condidatures.
Les TIC, offres aux entreprises un système pour la
gestion des RH, un processus informatisé qui englobe les informations en
la matière, tel que l'administration générale du
personnel, le plan de formation, la gestion des recrutement....ainsi que
l'intranet qui facilitent l'accès à l'information à
l'ensemble du personnel via l'Intranet on trouve par exemple :
§ La revue de presse,
§ Conventions collectives,
§ Modification de données administratives,
§ Dépôt de congés,
§ Catalogues de formation,
§ Formation et e-learning,
§ Bourses internes d'emplois,
§ Etc ...
II.2
Explorer la technologie pour partager les connaissances
Les TIC constituent, nous l'avons vu, non seulement un nouveau
outil et un nouveau média mais aussi un moyen d'ouverture sur des
ressources du monde entier qui a accompagné l'émergence d'un
ensemble de concepts, tel que le e- learning, qui peut être
définit comme le mariage du Multimédia (le sens, l'image, le
texte) et l'Internet (la diffusion on line, l'interactivité). Le
e-learning apparaît pour beaucoup comme le second souffle du
marché des TIC.1(*)
Pour l'entreprise le e-learning reçoit un accueil
favorable, les arguments les plus fréquemment
Evoqués en faveur du e-learning sont :
· Des coûts de formation réduit (frais de
déplacement, d'hébergement...).
· Le e-learning permet aussi de réduire le
coût global de la formation en favorisant l'autoformation en ligne des
individus de façon à concentrer l'apport du formateur aux
domaines à plus forte valeur ajoutée (partage
d'expériences, de vécus...).
· Le e-learning permet de dématérialiser le
lieu de formation, d'assurer que le contenu de la formation, et le message
transmis sont identique quelque soit le pays.
II.3
Rôle des TIC dans une démarche KM
L'entreprise trouve dans les TIC, en particulier dans
l'Intranet, l'outil pour mener les projets KM, et consolider son existence en
tant qu'entreprise apprenante EA, dans cette perspective elle s'interroge sur
l'apport et l'efficacité de l'intranet en tant qu'outil par rapport au
KM et dans le cadre de l'EA.
Les TIC favorisent le travail collaboratif et
s'avèrent nécessaires pour contrer l'obsolescence des
connaissances1(*), car la
compétitivité repose sur la capacité des firmes à
collaborer et à s'organiser en réseau.2(*)
Tableau n° : 02 les TIC instruments et
outils du KM
Instruments
|
Fonction et usages
|
Bases de données
|
Permet d'archiver, de lier ou de rapprocher des données
entre elles .
|
Moteurs de recherche
|
Permet d'indexer, de rechercher et de restituer des
données essentiellement sous forme textuelle.
|
Systèmes de publications électroniques
|
Permet la distribution d'informations, dans un format
digital
( message écrits sur les téléphones
mobiles....)
|
Intranet
|
Donne accès à des informations, permet la
distribution de logiciels .
Permet la communication interne entre départements de
l'organisation, entre salariés...
Permet de planifier des activités.
|
Portail Web
|
Donne accès de l'information par la connexion
prévue et organisée à des sites Web .
|
Systèmes de gestion documentaire
|
Permet de collecter, de mémoriser et de distribuer ce
que l'organisation considère comme des objets de connaissance .
|
GroupeWare
|
Permet de faciliter le travail en groupe grâce à
des applications comme le e-mail, les newsgroups, les vidéophones ou les
chats.
|
Workflow
|
Permet de faciliter un processus de travail, par sa
systématisation et son informatisation en totalité ou en
partie.
Autorise à générer des statistiques sur
les étapes des processus de travail , à des fins de
rationalisation et de contrôle .
|
CRM
( Customer Relationship Management )
|
Permet de travailler la qualité de la relation avec les
clients dans le but de proposer des services supérieurs afin de les
fidéliser.
Concerne les clients finaux, les partenaires, les revendeurs
ou tout autre groupe qui aurait besoin des informations ou des services d'une
organisation donnée.
|
Entrepôt de données
( Data Warhousing )
|
Permet de centraliser en une base commune des données
distribuées de façon disparate dans et en dehors de
l'organisation.
Constitue une aide à la prise de
décisions.
|
Data mining
|
Permet de sélectionner, d'explorer et de mobiliser une
grande quantité de données dans le but de découvrir des
liens précédemment ignorés afin de mieux comprendre les
attentes de clients à partir de leurs motivations et de leur
comportement d'achat.
|
Sources : Charreire S, 2002 ( séminaire
sur le KM , Université Paris XII )
III .
Le KM est en fin favoriser une culture de partage
Le maillage et la synergie des connaissances, demande un
climat organisationnel favorable, qui facilite l'échange des
idées et des savoir-faire, ainsi qu'une culture de partage car s'il
n'existe pas une culture de confiance et de partage dans une organisation, il
est extrêmement difficile de parler d'une démarche KM.
Il s'agit là de l'un des défis majeurs à
relever lors de la mise en oeuvre d'un système formel du KM, comment
amener les personnes, à partager ce qui fait leur succès
individuel en vue d'enrichir les bases collectives de
connaissances ???
L'Américain management association, a fait un sondage
en 1998 auprès de 1051 répondants arrive à la même
conclusion à la question « quelle est la plus grande
difficulté en gestion des connaissances ? », celle qui
obtient la plus fort taux ( 41% ), s'énonce comme suit :
« convaincre les personnes de partager
leurs savoirs » .la plus difficile des cultures à
implémenter, c'est celle du partage des connaissances, car cela demande
de changer les attitudes liées à mon savoir est mon
pouvoir, par un comportement ou le partage est apprécié et
récompensé.
Pour pouvoir changer ces attitudes et passer à une
culture où les connaissances se partage
( apprentissage collectif ), l'entreprise doit instaurer un
concept organisationnel qui semble répondre à ce type de culture,
c'est celui de l'organisation apprenante ( learning organization).
La leçon tirée de l'expérience de HP
qu'on a déjà vu, c'est également le rôle qui joue
l'organisation du travail dans la démarche KM, un rôle
déterminant au regard de la synergie entre les connaissances tacites et
explicites. Plus le travail est individualisé, moins il est rentable et
bénéfique et moins la synergie est possible . et plus le travail
est en réseau, en groupe, plus cette synergie peut prendre racine et
plus la démarche KM atteint ses objectifs de capitalisation et de
partage qui amène l'organisation vers l'amélioration continue et
la proactivité.
Mark Koskenniemi des laboratoires Buck Man,
disait
« If there is one lesson we have learned in all this
sharing and learning work's is that the key piece of it is culture, culture,
culture...we left that 90 percent in having the right culture »
La culture d'entreprise ce sont aussi les managers qui la
font, car pour innover il faut d'abord accepter de se tromper (droit à
l'erreur), selon Ivan Gavrilaff : la culture d'entreprise
est crée, entretenue et développée par les hommes qui
constituent l'entreprise.
Les managers ont donc le pouvoir et la responsabilité
de donner l'impulsion nécessaire pour le faire évoluer vers une
culture de partage et d'innovation. Il ajoute que tel comportement ne se
décrète pas, il se travaille au quotidien en valorisant les
idées de ses collaborateurs .1(*)
Figure 12 : quatre valeurs
à la base d'une culture organisationnelle favorisant le
KM
PARTAGE
( désir de communiquer ses savoirs )
CONFIANCE
(Entre les personnes)
Conditions à l'expression des savoirs tacites
« CARING »
Sollicitude et entraide entre les personnes
DROIT à l'erreur
Source :
http://www.knowings.com/knowings/news.nsf
L'essentiel dans une bonne culture organisationnelle est que
les solutions apportées aux problèmes soit partagées, pour
que les mêmes problèmes ne doivent pas être résolus
à nouveau lorsqu'ils réapparaissent.
La culture doit également inciter les salariés
à admettre l'idée qu'il y'à un bénéfice tant
pour l'organisation que pour l'individu à participer aux processus de
partage de la connaissance .
A
retenir
Le KM est directement relié à la capacité
d'une organisation à utiliser de manière effective ses
ressources, en matière de connaissances avec le support de la
technologie et une culture favorable d'organisation, dont la finalité
est la capitalisation ( évolution ), le partage ( passer de
l'intelligence individuelle à l'intelligence collective ) et la
création ( l'innovation pour survivre ) de connaissances .
Conclusion de la première
partie :
La mise en oeuvre d'un système KM s'appuie en Amont sur
la capitalisation et la valorisation des connaissances des ressources humaines,
et en Aval sur le développement de leurs savoir faire , car l'avantage
compétitif repose sur les compétences et la capacité de se
doter d'une organisation apprenante proactive et créatrice de la
valeur.
Comment alors construire et développer le potentiel
compétences ? c'est l'objet de la deuxième partie de ce
travail .
Partie II : Rapport Knowledge Management :
Management des compétences
1.
Introduction
Dans une aciérie, le réglage du train de
laminoir est devenu impossible depuis le départ prématuré
de quelques vieux ouvriers.
Un atelier de fabrication de pièces automobiles est
modernisé, l'automatisation est poussée à l'extrême,
les rendements prévus en qualité des nouvelles pièces
produites, sont très difficiles à atteindre, ils sont même
inférieurs aux performances précédentes, avant que
l'atelier soit modernisé .1(*)
Pour quoi une connaissance particulière ou un
changement technologique entraînent-ils un abaissement sensible de
l'efficacité d'une organisation pouvant aller jusqu'à la remise
en cause de sa pérennité ?
Comment fait l'entreprise pour garder et développer le
savoir-faire de son personnel en s `adaptant aux changement ?
D'après le cas de l'aciérie et de l'atelier, le
savoir et le savoir-faire humain prouvent encore une fois, le rôle qu'ils
jouent dans le fonctionnement de l'entreprise d'une part et l'impact de la
technologie ( changement ) sur ce savoir d'autre part.
La réponse des deux questions qu'on vient de les
poser, devient plus facile maintenant, le lien étroit entre le savoir et
la technologie et la compétence et le centre de gravité de la
performance de l'entreprise.
En effet comment parler de la compétence, sans se
référer à la connaissance (qu'il ne sait pas, ne sais plus
faire ), et comment développer ce savoir en l'absence de la technologie
( le savoir obselète ne dure pas longtemps ) .
Cette deuxième partie sera consacrée
à :
1. Définir les compétences.
2. Présenter les moyens et les outils de
développement des compétences,
3. Construire les compétences collectives.
CHAPITRE 4 : Définition et types de
compétences
Il est devenu de plus en plus clair que l'économie
du XXIème siècle est caractérisée par
une offre potentielle bien supérieur à la demande , avec un taux
de compétitivité immaîtrisable, et une
complexité*(*) croissante des situations .
Dans cette perspective, l'entreprise se trouve face aux
défis de la veille technologique et économique, elle cherche
à trouver les moyens pour exploiter à l'extrême un
gisements de savoir qu'elle détient, à le développer pour
créer d'autre savoirs plus performants, car l'innovation repose sur les
compétences qui font la différence .
I .
la philosophie de la compétence
La définition de la compétence a longtemps
été instable, c'est un concept multidisciplinaire, qui est
largement utilisé en plusieurs sciences ( psychologie,
ergonomie*(*), linguistique, science de l'éducation, droit,
économie, sociologie...), et qui a plus d'une cinquantaine de
définitions qu'il le qualifier comme un « mot-valise ».
Heinz Von FOERSTER disait que la compétence est un
caméléon conceptuel.
Pour cette raison le terme de la compétence
mérite d'être défini avec clarté et d'être
nettement différencié de concepts voisins, comme aptitudes,
savoir faire, intelligence, connaissance acquis, et plus
précisément de celui de la qualification car les deux notions
ont fait l'objet de grandes débats entre les promoteurs de la
compétences et ceux de la qualification sur le sujets de la rupture ou
de continuité entre elles.
I.1
Les origines du concept
I.1.A. Etymologiquement :
compétence vient du mot latin Compétentia qui signifie : se
rencontrer au même point, répondre à, s'accorder avec .Au
sens le plus large : le terme désignait à l'origine
« une aptitude reconnue légalement à une
autorité publique de faire tel ou tel acte dans des condition
déterminées » 1(*)
depuis la fin du XVIIème , la
compétence désigne, par extension « une connaissance
approfondie, reconnue qui confère le droit de juger où de
décider en certaines matières »2(*)
I.1.B Evolution historique du
concept
Dans les années 1970, la notion de compétence a
commencé à surgir, au sein des débats entre les
partenaires sociaux ( demande de prise en compte des compétences
individuelles dans l'obtention des performances ).
Cette montée en première ligne de la
compétence s'est accentuée dans la décennie 1980, pour
culminer en 1990.1(*)
Au milieu des années 1990, le concept devient l'objet
de tous les débats et conférences, répondant aux nouvelles
exigences de la compétitivité, dans tel contexte la mise en
oeuvre de compétences individuelles devenait essentielle.
En France le concept a été importé par le
biais des recherches en science de l'éducation et en ergonomie cognitive
(psychologie industrielle).
Dans les pays en voie de développement, notamment en
Algérie la notion prend ses racines en 1970, peu de temps après
l'accès à l'indépendance, le gouvernement Algérien
a mit en place les instituts de technologies ou des écoles
d'ingénieurs dont les missions étaient de former dans un
délai rapide des cadres moyens, des techniciens supérieur, des
ingénieurs, pour répondre aux besoins du marché du travail
à cette époque.
I.2.
De la qualification à la compétence
Comme on a déjà cité en exergue de ce
chapitre, la notion de compétence et multiforme et pluridisciplinaire,
elle a une grande relation avec la notion de la qualification selon certains
auteurs.
Ewan OIRY2(*), trouve qu'il n'est pas possible de parler de passage
de la qualification à la compétence comme d'une rupture
généralisée, selon lui, c'est seulement le contexte
où émergent de nouvelles logiques d'organisations, logiques qui
cherchent à mieux tirer part de « l'intelligence humaines
» pour permettre aux entreprises d'être plus compétitives
face à des concurrences accrues et renouvelées.
Tandis que, le BOTERF signale que la notion de
compétence n'a pris de l'importance qu'à partir des années
1970, c'est à partir de cette époque qu'elle a commencé
à se substituer progressivement à la notion de la qualification,
il note au passage que la notion de la qualification et son importance sociales
ont elles-mêmes leur histoire, elles ont donné lieu en leur temps,
au même type de débats que celui aujourd'hui concernant le
concept de la compétence.
I.2.A Rupture ou
continuité ?
Après une analyse comparative des deux concepts
(qualification et compétence), Ewan OIRY montre qu'il existe de grandes
continuités entre les univers de la qualification et ceux de la
compétence.
La notion de qualification est née, dans un contexte
économique différent à celui des années 2000, elle
a passer quand à elle par des étapes.
Avant 1975 : la qualification était
rattachée directement au poste, et non à l'individu, le BIT
(bureau international du travail ), a définit la
qualification comme une méthode permettant de déterminer et de
comparer les exigences que l'exécution normale d'un certain travail
impose à un travailleur ordinaire, sans tenir compte des
capacités ou du rendement de celui-ci, la qualification du travail
concerne le poste et non le trvailleur.1(*)
Il est nécessaire de rappeler que :
1. L'emploi : est un ensemble de taches
aux caractéristiques semblables.
2. Taches : un des
éléments constitutifs du travail à accomplir par un
individu.
3. Fonction : une série de taches
apparentés.
4. Poste de travail : un ensemble des
taches et responsabilités exécutées par un individu.
5. Qualification salariale :
qualification officiellement portée sur le bulletin de paye, qui peut
avoir des rapports plus ou moins étroits avec la qualification de
l'emploi ou la qualification de l'individu selon l'état du rapport de
force entre employeurs et salariés principalement.
Après le 21 juillet 1975, un accord national
sur les classifications dans la Métallurgie a été conclu
en France, dans lequel l'union des industries Métallurgiques et
minière spécifiait que la « hiérarchie de
salariés découle de la hiérarchie des emplois aux quels,
ils sont affectés, on ne saurait prétendre qu'une classification
hiérarchise directement des personnes en fonction de leurs seuls
aptitudes », c'est à partir de cet événement que
s'introduit une prise en compte de la façon dont l'emploi est
exercé par leurs titulaires, et le terme de qualification se rapproche
à l'individu, pour désigner la façon dont il se situe en
regard du poste auquel il est affecté.
Dans ce cadre la documentation Française en 1978 a
proposée deux types de la qualification du travail :
v La qualification d'un individu résultante des
savoir-faire et connaissances acquises, soit par la formation soit par
l'expérience professionnelle.
v La qualification d'un emploi , savoir-faire et connaissances
nécessaire pour occuper un poste de travail .
Un salarié est qualifié pour occuper un poste de
défini, doit avoir selon le MEDEF, « les capacités
potentielles, autrement dit un socle de savoir, savoir -faire et comportements
professionnels reconnus utiles et valorisés par une profession
».
La fin des années 1970 et début des
années 1980, les prémices du mouvement de mondialisation,
une période transitoire dans l'histoire de l'humanité, Michel
CROZIER , préfère la présenter comme l'ère
post-industriel, qui est marqué par l'émergence d'une nouvelles
logique, une logique qui est fondée sur l'innovation permanente, la
capacité d'innovation dans la technique et dans le rapport au client
remplace désormais la rationalisation et les économies
d'échelle comme force d'entraînement de l'économie.
1(*)
Dans cette conjoncture économique difficile et
incertaine, la ressource humaine devient de plus en plus fondamentales, autour
de laquelle s'ordonnent toutes les autres ressources.
En ce même temps, l'organisation du monde du travail,
avait été ajustée au monde de production de masse
s'interroge pour se repositionner face à ce mouvement technologique, qui
a créer des nouveaux modes d'organisation du travail, il y'à eu
des styles de vie, dans les besoins et les valeurs de la main-d'oeuvre, les
exigences d'un environnement en mutation nécessitent des systèmes
et des structures bien plus souples que les structures et systèmes
bureaucratiques2(*) .
A partir de 1990, l'ère de la nouvelle
économie, comme la nomme certain auteurs en matière
d'économie et du management, la société industrielle que
nous avions tant critiquée est entrain de s'effacer graduellement,
relève Michel CROZIER dans son ouvrage, elle est placer par de nouveaux
secteurs, gisement de la richesse tel que les services..., l'industrie perd
prés de 100 000 emplois par an soit 1.5% de son effectif, s'il
s'agit uniquement des ouvriers, la perte et beaucoup plus forte, puisqu'elle
est estimée à 2.5 % par an .3(*)
Au delà de cette période, les dires des
experts commencent à s'interroger sur les spécificité du
concept de compétence .
Guy LE BOTERF signal, que le nouvelle économie exige
une conception nouvelles de productivité, celle -ci tend à
prendre la signification de « performance globale », un tel
point de vue conduit à considérer l'entreprise non plus comme un
simple portefeuille d'affaires à gérer mais comme un portefeuille
de compétence à valoriser .2(*)
Après ce retracement historique des deux
notions, on constate qui n'est pas possible de parler de la compétence
comme une notion complètement différente et qui s'opposent point
par point de la qualification.
Certes il y'à des antagonistes entre les deux concepts,
( la compétence est un attribut de l'individu alors que la qualification
est un attribut du poste ), mais ç'a n'empêche pas de dire que la
notion de la compétence complète celle de la qualification,
d'ailleurs quelqu'un compétent, c'est quelqu'un qui a des
qualités requises pour exécuter un travail ( qualifier ) .
Les nouvelles exigences de compétitivité mettent
en cause la notion de qualification, l'entreprise du troisième
millénaire a besoin beaucoup de compétences des professionnels
que de leur qualification.
I.3.
Quelque définitions de la compétence
A l'origine, la compétence est un concept
utilisé par les psychologues, les bases conceptuelles de la
compétence sont issues de recherches en psychologie
différentielle menées dans les organisations industrielles aux
Etats-Unis, l'objectif des chercheurs était d'identifier les
paramètres influençant de manière significative les
performances dans le travail chez les individus .
I.3.A.
La compétence chez les psychologues
White ( 1953 ), définit la
compétence comme la capacité d'un organisme à interagir de
manière efficace avec son environnement, l'accumulation
d'expériences génère chez les individus un
sentiment de compétence .
Ces travaux ont rencontrés un double
écho :
Dans le monde professionnel : la sélection des
nouvelles recrues se passe sur la base de leurs qualité professionnelle
( leur savoir qui est reconnue par le diplôme ) , et sur leurs
qualité personnelle, comme leur sentiment de
compétence .
Dans le monde universitaire : la prédiction d'une
performance futur à partir de l'identification de certaines
qualités personnelles permettait de ne plus baser les admissions
universitaires sur le seul critère des diplômes, car ceux-ci
défavorisent certaines catégories de la population, et pour
élargir l'accès aux universités à un public plus
grand, à une époque où s'absentaient la main d'oeuvre
qualifiées .
I.3.B
Les sciences de l'éducation et de la formation
Selon les auteurs de cette science, la compétence est
un système de connaissances qui permettra d'engendrer l'activité
répondant aux exigences d'une certaines classe de situations, or la
connaissance est une structure cognitive dynamique dans laquelle
différents savoir peuvent être distingués ( on se
repère ici aux travaux de Nonaka ).
La compétence chez les pédagogues c'est la
connaissance avec ses différentes formes .
I.3.C
L'ergonomie cognitive
Pour l'ergonomie, la définition de la compétence
est différentes mais elle complète les définitions
présentées au préalable.
Montmollin, définit la
compétence comme un ensemble stabilisées de savoir et de
savoir-faire, de conduites types, de procédures standards, de type et de
raisonnement que l'on peut mettre en oeuvre sans apprentissage nouveau (1989)
.
C'est un ensemble de connaissances, de capacité,
d'actions et de comportements structurés en fonction d'un but et dans un
type de situations données (Gilbert, Parlier 1992, Parlier 1994)1(*)
I.3.D
Autres définitions
Sérieyx ( 1994 ), constate dans son ouvrage, l'effet
Gulliver que les diplômes n'égalent surtout pas
compétences, il remarque « la prise perversion de la
diplomaties c'est de pousser
à croire qu'une somme de « savoir »
ingurgités rend « capable de », donne «
droit à », assure la « prééminence sur
», garanti un professionnalisme , une compétence » .
Pour cet auteur, en aucun cas, accumuler les strates de
connaissances, ne correspond à la détention de
compétences.
Apprendre des connaissances ne suffit pas à les
appliquer dans une situation donnée savoir les appliquer ne veut pas
dire qu'on ait les moyens ou la volonté de la faire .1(*)
Michet GODET, affirme dans un articles intitulé
« la maladie des diplômes », que la compétence
c'est aussi la capacité de se former soi - même, de former les
autre et de les animer pour résoudre les problèmes. C'est un
savoir faire savoir .
Le MEDEF (1999), la compétence professionnelle est une
combinaison de connaissances, savoir-faire, expériences et comportements
s'exerçant dans un contexte précis, elle se constate lors de sa
mise en oeuvre en situation professionnelle à partir de la quelle elle
est validable c'est donc à l'entreprise qu'il appartient de le
repéré, de l'évaluer, de la valider et de la faire
évoluer.
M.Montmollin, définit la compétence comme un
ensemble stabilisés de savoirs et de savoir -faire et de conduite-types,
de procédures standards, de types de raisonnement, que l'ont peut mettre
en oeuvre sans apprentissage nouveau.
Claude FLÜCK, la compétence est la combinaison de
savoirs, de pratiques et de comportements professionnels permettant de faire
face à des situations professionnelles
évolutives 2(*)
Yvon Minvielle et Henri Vacquin , la compétence c'est une
disposition à agir .
Répertoire opérationnel des métiers et
des emplois (ROME), la compétence est un ensemble de savoirs, de
savoir-faire et de savoir être qui sont manifestés dans l'exercice
d'un emploi / métier dans une situation d'activités
donnée.
N.Mondon, les compétences, entendues comme savoir
mobiliser des connaissances ou des qualités pour faire face à un
problèmes donné .
C. Lévy, Le Boyer, la compétence c'est la mise
en oeuvre intégrée d'aptitudes, de traits de personnalité,
et aussi de connaissances acquises, pour mener à bien une mission
complexe dans le cadre de l'entreprise qui en a chargé l'individu, et
dans l'esprit de ses stratégies et de sa culture .
Le BOTERF, compétence c'est un savoir agir reconnu, il
précise que toute compétence, pour exister suppose un jugement
d'autrui.1(*)
Le BOTERF, savoir agir avec pertinence dans un contexte
particulier .2(*)
Nadine JOLIS, fait ressortir la définition
suivante :
La compétence est un potentiel à agir
moyennant, ajustements et développements, dans un métier à
venir .3(*)
La lecture de ses définitions, permet de relever les
constats suivants :
D'abord, chaque auteur a définit la compétence
de la manière qui lui convient, suivant bien évidemment son
approche scientifique, méthodologique et conceptuelle.
Ensuite, tous les auteurs ont présenté le savoir
comme le socle sur lequel se base la compétence.
Par ailleurs, certain auteurs trouvent qu'il ne suffit pas
d'avoir des strates de savoirs pour agir avec compétence, tandis que
d'autre, citent que la compétence n'existe pas son jugement d'autrui,
autrement dit, elle ne peut être définit que dans une situation
précise ( résolution de problème ), qui peut se traduire
par une performance. ( la performance est le résultat tangible de la
compétence, qui n'est pas notre intention dans ce chapitre, c'est un
sujet sur lequel nous reviendrons à propos du thème ( relation
compétence / performance ) .
La question qui se pose maintenant : quelles est la
définition parmi les définitions présentées, la
plus proche du concept de la compétence ? Et quel concept de
compétence a l'entreprise besoin à l'aube du troisième
millénaire ?
Le BOTERF, trouve que la cause principale de tous ces
débats sur la compétence est le besoin des entreprises de donner
un nouveau contenu au concept de compétence, pour répondre aux
nouvelles logiques économiques.
La compétence actuelle est en face un défi
majeur, celui de la révolution économique et de la veille
technologique, elle a besoin d'une méthode bien défini de gestion
et de développement permanent des compétences.
La notion de compétence, est flexible, il ne suffit pas
de la considérer comme une somme de savoir, alors qu'il s'agit d'une
combinatoire ou chaque élément se modifié en fonction de
caractéristique de ceux auquel il s'associé.1(*)
Les nouvelles organisations du travail (style participatif,
structure matricielle...), et les défis de la
compétitivité, bousculent la notion de la compétence. Dans
un tel contexte, la survie des organisations repose sur les compétences
collectives sur leur polyvalence, leur esprit d'initiative et de
créativité. Ces compétences s'acquièrent par des
apprentissage et des plans de formations permanents.
Guy LE BOTERF, considère que le concept de la
compétence évolue en fonction d'un curseur se
déplaçant entre deux pôles.
Le pôle des situations de travail qui est
caractérisé par la répétition, le routinier, le
simple, l'exécution des consignes, la prescription stricte.
Le pôle des situations caractérisées par
l'affrontement aux aléas, l'innovation, la complexité, la prise
d'initiative, la prescription ouverte.
Figure 13 : le curseur de
la compétence
- Exécution
- Exigence
Uni dimensionnel
Technique)
- Répétition
- Simplicité
- Initiative
- Exigences pluridimensionnelle (techniques, économiques,
qualité, relationnelles ....)
- Innovation
Complexité
Etre compétent
Etre
Compétent
Savoir - faire
(Exécuter une opération prescrite) .
Savoir - agir
(Gérer des situations complexes et
évènementielles, prendre des initiatives, faire face à des
évènements, coopérer...)
Source : Le BOTERF Conseil, opcit, p : 64
Lorsque le curseur de la compétence se trouve proche
des situations à prescription stricte, être compétent se
limite à « savoir-faire ».
Lorsque le curseur de la compétence est voisin du pole
marqué par une expression ouverte, être compétent signifie
plutôt savoir -agir et réagir, c'est-à-dire «
savoir quoi faire », et « quand ». Face aux
imprévus et aux aléas, face à la complexité des
systèmes.
La compétence est un savoir faire en situation de
travail ou bien un savoir agir en situation de travail.
I.4 Les constituants de la compétence
La compétence c'est un ensemble de savoirs qui sont
mise en oeuvre pour répondre à une situation de travail , le
tableau ci dessous résume les différentes composantes de la
compétence :
Tableau n ° : 02 les constituants de la
compétence
Les constituants de la compétence
|
Rôles associés
|
Connaissances théoriques
|
- Savoir comprendre
- Savoir interpréter.
|
Connaissances sur l'environnement
|
- Savoir adapter.
- Savoir agir sur mesure .
|
Savoir-faire opérationnels
|
- Savoir procéder.
- Savoir opérer.
|
Savoir-faire sociaux ou relationnels
|
- Savoir coopérer.
- Savoir se comporter.
- Savoir traiter l'information .
|
Savoir-faire cognitifs
|
- Savoir raisonner.
- Savoir designer ce que l'on fait.
- Savoir apprendre et faire apprendre .
|
Ressources émotionnelles
|
- Ressentir une situation
- Avoir de l'instinct
|
Ressources physiologiques
|
- Gérer son énergie
- Supporter la pression
- Réagir au stress.
|
Source : Le BOTERF Conseil
I.4.A
Caractéristiques de la compétence
- La compétence est individuelle, elle correspond
à une caractéristique de l'individu qui lui permet d'être
performant.
- La compétence est hétérogène,
elle est composée d'éléments formels ou formalisables mais
aussi d'attitudes et de comportements qui sont difficilement objectivables.
- La compétence est contextualisée,
finalisée, la compétence ne peut être définie que
dans une situation précise, il n'existe pas de compétence
détachée de l'action.
- La compétence est dynamique, les différents
éléments de la compétence se développent dans une
confrontation à l'action, elle-ci est donc en permanence adaptée
au contexte dans lequel vit l'individu qui la possède1(*) .
- La compétence a une valeur forte aux yeux du client,
et représente donc un avantage de poids.
- Elle est sans équivalent sur le marché, ou
l'entreprise manifeste sur ce point un niveau nettement supérieur
à ses concurrents.
- Elle est élastique, c'est à dire qu'elle est
capable de générer des produit et des services entièrement
nouveaux.
II.
Classification des compétences
Différentes type de compétences ont
été distingués, individuelles, collectives, d'entreprise
et du dirigeant......, on distingue trois modes de classification des
compétences :
II.1
Selon l'ampleur de la compétence :
On distingue deux type de compétences :
II.1.A
La compétence individuelle :
- C'est une mise en situation : elle n'a de sens que par
rapport à l'action ; elle n'existe que dans la mise en oeuvre.
- Elle est de nature contingente par rapport à une
situation de travail, être compétent implique d'avoir
démontré et une capacité à faire et la possession
de connaissances, pour atteindre un objectif : c'est un savoir agir,
- C'est une construction permanente et originale : la
personne sélectionne des compétences
( savoir, savoir-faire, savoir être ) acquises
antérieurement pour les adapter à la situation ;
- Elle est de nature combinatoire et structurée,
- Elle s'acquièrent par un processus d'apprentissage
guidé (formation initiale ou continue ou par l'action).
- Elle prend naissance à la suite d'une reconnaissance
par d'autres, il ne suffit pas de se déclarer compétent pour
l'être.
- Elle possède une face cachée, ce qui est
visible est constitué par les capacités, les savoirs, les
attitudes, le savoir être, le rôle social, mais les traits de
caractère, la motivation, les valeurs et quelque fois une partie des
savoirs sont cachés .
- Elle a une utilité économique, aussi bien pour
l'employeur que pour l'employé.
II.1.B
Les compétences collective
Les performances professionnelles d'une entreprise, sont les
résultats d'un groupement homogène des compétences
individuelles, d'une synergie, d'une combinaison pertinent de savoir, de savoir
faire et de savoir agir et réagir.
Le développement des compétences collectives
tend à devenir une préoccupation croissante des entreprises et
des organisations, cette émergence n'est pas due au hasard .
Le tableau ci-contre en résume les principaux facteurs
explicatifs.
Tableau n° : 03 les principaux facteurs
explicatifs de la compétence collective
q l'organisation du travail en équipe (équipes
polyvalentes, équipe système, équipe chantiers / modules
de service........
q les projets et les processus transversaux
q le travail en réseau
q la co-traitance et le partenariat
q les recentrages des entreprises et des organisations sur leur
métiers .
|
- La combinaison des compétences individuelles peuvent
constituer un avantage compétitif car les combinaisons sont difficiles
à copier par les concurrents,
- La compétence collective émerge à partir
de la coopération et de la synergie existante entre les
compétences individuelles, on les reconnaître dans des situations
différentes,
- Lors d'une analyse d'un problèmes opérationnel (
un dysfonctionnement ),
- Négociation d'un contrat, d'un projet,
- Le savoir apprendre collective (l'esprit de partage), de
l'expérience, des astuces, des vécus .
Exemple : l'analyse d'un problème au sein de
l'entreprise, passe par des étapes commençant par
l'identification de la situation :
Trouver la cause choisir un mode d'action mettre en oeuvre
.
Définir le problème fixer des
objectifs prévoir les problèmes potentiels .
Formuler les causes possibles fixer des objectifs
prévoir les problèmes potentiels .
Formuler les causes possibles considérer les
options se servir des actions préventives .
Tester les causes pour envisager les conséquences
négatives définir des actions de secours .
Cette méthode qui a été fondé par
Kepner.Tregoe (1974) et qui est largement utilisé dans les entreprises,
et qui a prouver son efficacité par ses meilleurs résultats, elle
permet de trouver la cause réelle d'une situation problématique,
avec la collaboration de tous le personnel ( selon le degré de
gravité du problème), c'est une démarche humaine au
premier lieu, ses résultats, dépend beaucoup de la
compétence collective ( la synergie et la combinaison des
compétences individuelles .).
La qualité des fonctionnement collectifs permet de
passer des compétences collective à l'intelligence collective
qui peut être définie comme les capacités sociales d'un
ensemble ou d'un groupe des comportements positifs pour assurer la performance
.
L'intelligence collective repose sur les dynamique sociales
et humaines, c'est à dire ce qui permet à une organisation
d'être en équilibre de fonctionnement peut être
performante.1(*)
La compétence collective se rassemble à une
volée ( un groupe d'oiseaux qui volent ensemble ), les études
ont prouvés que le clan des oiseaux construit dans le ciel une force qui
est le résultat de l'union de leur effort individuelle .
La compétence, tant individuelles que collectives, se
construisent et s'éprouvent dans l'activité de travail.
II.2
Selon la nature de compétence
Les sociologues trouvent qu'il y'à environ 20
compétences, classées dans cinq famille comme le montre le
tableau n ° 04 :
Tableau n° 04 : la classification de la
compétence selon sa nature
Efficacité personnelle
|
- Maîtrise de soi
- La confiance en soi
- Adhésion à l'entreprise
- Adaptabilité et souplesse
|
L'expertise
|
- Raisonnement analytique
- Conceptualisation.
|
La réalisation
|
- Curiosité intellectuelle
- La rigueur (l'initiative et l'anticipation)
- L'innovation
- Accomplissement
|
L'influence
|
- La compréhension des autres
- Orientation service client
- Influence et impact
- Le sens politique
- Le développement de son réseau.
|
Le management
|
- L'usage de l'autorité
- Coopération service d'équipe
- Développement des autre
- La conduite d'un groupe (coaching)
- Le leadership.
|
II.3
Selon la fonction occupée
On distingue trois type de compétences :
II.3.A
La compétence technique
Les compétence technique sont constitutives des
métiers en tant que tels, elles se subdivisent en trois grandes en trois
grandes catégories, les connaissances, les méthodes et le savoir
faire .
Elles suppose la compréhension des connaissances,
pertinente à un domaine professionnel précis (la chirurgie, la
mécanique, la finance...).
La compétence technique = connaissances +
méthodes + savoir faire .
Les connaissances : constituent la base ( qui ne
sait pas, ne sait plus ), sans laquelle l'individu ne peut pas travailler,
elles regroupent les connaissances liés au métier lui même,
aux client
( ses exigences , ses attentes, son comportement.....), et
à l'environnement de travail ( les concurrents, la technologie, le
contexte économique ......).
Les méthodes : Kurt LEWIN disait
« rien n'est plus pratique qu'une bonne théorie... »,
Dans la vie quotidienne de l'entreprise rien n'est plus performant qu'une
méthode bien définie.
Une bonne méthode d'analyse, c'est la première
manière d'aborder le métier, elle permet à l'individu de
bien maîtriser son travail.
La méthode c'est la discipline, l'ordre, la rigueur,
l'organisation.
Le savoir faire : c'est le fruit des
vécus et de ce qui est dénommé
« expérience », il s'agit de l'expérience
professionnelle qui est acquis par l'apprentissage, la formation, c'est
à dire une expérience organisée.
En fait, le vécu n'est pas seulement professionnelle,
il est aussi acquis au fil des années, l'analyse des
évènements vécus permet de saisir et d'en tirer des
leçons pour soi-même, qui contribue en parallèle au
développement de l'efficacité personnelle.
La compétence technique c'est la mieux connus, et c'est
celle que l'on exige du plus grand nombre.
Remarque : c'est aux niveaux inférieurs
que son importance est le plus considérable, au sommet de la
hiérarchie, la compétence technique peut même être
presque inexistante.
II.3.B La compétence
humaine
C'est l'aptitude du responsable à travailler
efficacement en tant que membre d'un groupe, elle a trait au comportement de
l'individu, dans ses rapport avec ses supérieurs, ses pairs et ses
subordonnés.1(*)
Elle traduit la capacité à comprendre ce que les
autres veulent dire dans leurs paroles et comportements.
Compétence humaine = savoir + savoir
être
Le savoir être : c'est un savoir
inné (la personnalité d'une personne) + l'ensemble de
connaissances acquises par l'expérience de la vie et l'initiative
personnelles, qui déterminent ses différents comportements
sociaux et professionnels.
Pour l'entreprise le savoir être regroupe la
personnalité de l'entreprise, sa culture et son identité acquise
au fil des années.
Remarque : cette compétence est
essentielle à tous les niveaux, elle est plus importante chez les gens
qui ont de contacts directs, (les cadres et leurs collaborateurs).
A mesure que l'on monte dans la hiérarchie, le besoin
de compétence humaine ne diminue aussi jamais de manière
absolue.
II.3.C
La compétence conceptuelle
Elle suppose la reconnaissance des interdépendances des
différentes fonctions de l'organisation, et la capacité de
prévoir les relations de l'entreprise avec les environnements :
politique, sociale, économique de l'entreprise, cette compétence
s'exprime aussi dans la manière dont le dirigeant conçoit le sens
dans lequel l'entreprise doit se développer et développer les
objectifs et politiques de l'entreprise.
Cette compétence devient de plus en plus importante
à mesure que les responsabilités augmentent.
An niveau supérieur, cette compétence devient
l'aptitude la plus importante de toutes.
Compétence conceptuelle = savoir + savoir devenir
Le savoir devenir = c'est la capacité à devenir,
à reconnaître par l'intuition, qui est le résultat d'une
expérience personnelle et professionnelle avérée.
III .De la compétence au professionnalisme
La construction des compétences et leur
développement, vise à développer le professionnalisme des
acteurs au sein d'une organisation, c'est le passage de l'individu du stade de
l'homme du métier au professionnel.
La professionnalité c'est un ensemble des
compétences reconnus socialement comme caractérisant une
profession.1(*)
Le professionnel conjugue trois dimensions :
1. La maîtrise complète du métier (la
compétence métier), elle demande toutes les compétences
nécessaires pour exercer un métier donné avec performance,
on parle de la compétence technique, méthode de travail....)
2. La capacité d'adaptation envisagée au sens
large du terme, à savoir l'adaptation à l'évolution de son
métier, à l'environnement et l'auto adaptation, car la
créativité et de l'innovation doit passer d'abord par la
confrontation de la complexité ; c'est faire face à
l'imprévu, il s'agit d'une flexibilité du savoir et du savoir
faire, avoir les réponses et les solutions dans l'instant, au moment ou
les situations existent , Cette manière de trouver les
résolutions est le résultat pertinent d'un développement
durable d'un ensemble de compétences .
3. La dynamique personnelle, la responsabilité
assumée, cette dernière dimension est liée à la
personnalité et les propres ressources de chacun (la capacité de
guider un groupe, de trouver des solutions pour les clients.....).
III.1
Les caractères du professionnel
Guy LE BOTERF, a défini le professionnel comme celui
qui sait gérer des situations professionnelles complexes.
§ Le professionnel est l'homme de la situation, c'est
quelqu'un qui a une capacité a agir avec pertinence.
§ Le professionnel est celui qui non seulement est
capable d'agir avec pertinence dans une situation particulière mais qui
également comprend pourquoi et comment il agit.
§ Le professionnel fait ses preuves dans l'action, il a
le savoir combiner les ressources personnelles et autre, et les mobiliser dans
le contexte.
§ Le professionnel crée de nouvelles solutions,
par le savoir repérer, savoir prendre de recul...
§ Le professionnel tire les leçons de
l'expérience et les transformer en une nouvelle connaissance, c'est
quelqu'un qui a la capacité de passer de l'expérience au
savoir.
§ Le professionnel habite son domaine de
compétence et fait corps avec lui, il s'agit d'un savoir s'engager,
prendre des risques......
§ Le professionnel est la personne à qui un
commanditaire ou un destinataire peut faire confiance pour qu'il prenne
l'initiative de fournir des réponses pertinentes dans une situation
problème et qui ne laisse rien échapper d'important.1(*)
A retenir
La compétence devient un sujet d'une exigeante
actualité tous le monde parle de la compétence comme la vrai
richesse des nations à l'aube du troisième millénaire.
La notion de la compétence est complexe vu le nombre
important de définitions proposées par les auteurs en
matière des sciences humaines d'une part, et vu le nombre important de
compétences et d'individus à gérer en entreprise d'une
autre part .
Une première observation conduit à
différencier la notion de la compétence des notions voisines (
savoir, savoir faire, qualification...), en effet parler des savoirs et des
savoirs faire utilisés et produits par l'entreprise ne préjuge
pas de la façon dont ces connaissances sont mises en oeuvre au
quotidien, dans des situations opérationnelles soumises à des
contraintes techniques, économiques et psychologiques .
De ce point de vue, la compétence peut être
définie comme la capacité des personnes à mettre en oeuvre
leurs savoirs dans des conditions de travail, c'est un processus qui, au
delà des connaissances détenues fait appel aux comportements des
personnes (leur savoir être).
La deuxième observation porte sur la diversité
des compétences, la performance de l'entreprise ne repose pas uniquement
sur les compétences individuelles, l'avantage compétitif repose
surtout sur les compétences collectives (car les compétences
collectives sont difficiles à copier par les concurrents).
Le développement permanent des compétences
conduit à la professionnalisation, (la maîtrise complète et
parfaite des situations professionnelles)
Les défis majeurs qui sont en face de l'entreprise
actuellement sont :
Comment obtenir les compétences ?
Quelles sont les compétences à développer
pour aboutir aux résultats ? Et sous quelle forme les
développer pour les insérer rapidement dans la
réalité quotidienne ?
Le chapitre suivant tente de répondre à ses
questions.
CHAPITRE 5 : valoriser le capital
humain par le développement des compétences
La mondialisation de l'économie, qui élargit
et accélère la concurrence a instaurer une nouvelle logique
d'affaire au sein des organisations, basée sur le management des savoirs
et le développement des compétences .
Pour être performante, l'entreprise a besoin de
compétences individuelles et collectives nécessaire pour
qu'elle obtienne une part de marché qui assure sa survie.
Nul n'ignore que la compétence devient de plus en plus
importante dans l'organisation actuelle, plusieurs acteurs sont
impliqués dans sa construction et son développement
commençant par l'individu qui tend à évoluer et faire
évoluer ses compétences ( par l'auto formation, le
e-learning, la maîtrise de la technologie...), sans
oublier l'organisation du travail qui joue un rôle moteur, dans la
réussite d'une démarche management des compétences, elle
est en quelque sorte le trait d'union entre l'individu et sa compétence,
un environnement de travail favorable, motive les individus d'une organisation
à s'améliorer en permanence .
Le développement des compétences individuelles
et collectives repose sur trois éléments fondamentaux :
- La formation,
- L'apprentissage,
- L'organisation du travail .
I . Le développement des
compétences par la formation
Le succès des organisations est fortement
associé au développement des compétences de leurs
employés, qui permettre à ceux-ci de vivre des expériences
d'apprentissage qui ont pour but d'améliorer leur rendement en modifiant
leurs connaissances, leur habiletés et leur attitudes.
Les entreprises sont conscientes de la nécessité
d'investir massivement pour améliorer les compétences de leur
employés, elles devront donc porter une attention particulière
à l'utilisation des techniques et des programmes dans ce domaine.
La formation se rapporte à l'accroissement des
habiletés dont les employés ont besoin pour accomplir plus
efficacement leurs taches actuelles, selon le BOTERF les organisations
Devront quitter le raisonnement actuel en terme de formation
qui est considérés chez la plupart comme des coûts
à minimiser, pour passer à un raisonnement en terme de production
- développement - maintenance des compétences.
La formation doit être intégrée dans un
processus organisé et permanent, processus qui impose pour l'entreprise
de se transformer en un véritable milieu de développent des
compétences.
I.1 Définition de la
formation
La formation professionnelle, est avant tous un investissement
immatériel qui doit permettre selon Bertrand SCHWARTZ à
l'individu de trouver des solutions aux questions qu'il se pose dans les
situations de travail et de provoquer un changement dont il est conscient.
La formation est particulièrement importante pour les
organisations qui sont aux prises avec des taux de production stagnants ou
décroissants, elle l'est également pour celles qui
intègrent rapidement des technologies de pointe à leur processus
de production et qui sont, par conséquent, particulièrement
touchées par le manque de connaissances et habiletés de leurs
employés.
La formation a connu un développement important au
début des années 70, avec en particulier, l'influence des
nouveaux textes législatif sur la formation.
Au seuil de l'an 2000, la formation est devenu une variable
clé de la GRH, l'investissement formation est une préoccupation
majeure des entreprises.
La pratique de la formation a connu selon LEVY-LEBOYER1(*) trois grandes phases :
La 1 ère phase : était
caractérisée par une nette séparation entre les
activités de formation et les activités de travail, la formation
était considérée comme devant se réaliser, avant
l'intégration du travailleur dans le milieu de travail.
La 2 ème phase : était
marquée notamment par l'apparition de la formation professionnelle
continue et qui suppose que la formation doit intervenir sur le lieu même
de travail, c'est à dire en accompagnement du travail.
La 3 ème phase : était
caractérisée par l'émergence de la conception actuelle de
la formation, qui considère que la variable acquisition des
compétences n'intervient ni avant, ni même en même temps que
le procès de travail, mais s'opère au cours même du travail
et par son intermédiaire.
L'entreprise a désormais besoin de cette conception de
la formation dans laquelle les individus d'une organisation sont invités
à développer leurs compétences en devenant des acteurs de
leurs formation et de leurs propre parcours professionnel1(*).
Plusieurs définitions étaient données
à la formation, parmi elles la définition proposée par Dr
Tahar LARADJ :
« La formation est un ensemble d'actions, de
moyens, de méthodes et de supports planifiés à l'aide
desquels les salariés sont incités à améliorer
leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes, leur
habilités et leur capacité mentales nécessaires à
la fois pour atteindre les objectifs de l'organisation et ceux qui leurs sont
personnels ou sociaux pour s'adapter à leur environnement et pour
accomplir de façon adéquate leurs taches actuelles et future
».2(*)
I.1.A Formation d'un point de vue
juridique
En réalité, le développement des
compétences par la formation est une responsabilité
partagée entre le milieu de travail, le gouvernement et les
établissements d'enseignement.
Dans le domaine des ressources humaines et de la formation, un
certain nombre d'instruments juridiques existent, notamment la convention 142,
adoptée lors de la conférence internationale du travail en 1975,
ainsi que la nouvelles recommandation 195, adopté en 2004, celle - ci
préconise un ronforcement, par les Etats membres, de la participation
des partenaires sociaux, que ce soit par l'élaboration et la mise en
oeuvre des politiques d'éducation et de formation préalables
à l'emploi, pour le développement des compétences ou pour
le soutien à l'insertion professionnelle des travailleurs sans emploi et
des personnes ayant des besoins particuliers .
I.1.B La formation d'un point du
vue juridique ( chez le législateur Algérien )
La formation des salariés est une préoccupation
majeure du législateur Algérien.
La loi 78 - 12 du 05/08/1978
Cette loi consacre 9 articles à l'action de formation,
les dispositions législatives s'articulent autour :
1. La définition de l'action de formation comme un
facteur de promotion sociale et professionnelle et un garant du
développement économique.
2. L'obligation de l'employeur, en association avec les
représentants des travailleurs, de promouvoir et de réaliser les
actions de formation et de perfectionnement à l'ensemble des
travailleurs.
3. La consécration du principe de développement
des RH, par les actions de formation du personnel.
La loi 90-11 relative aux relations de travail
Les articles 57-60, les dispositions légales de ces
articles s'articulent autour des mêmes actions de formation que la loi
énumère .
La contrainte légale et / ou conventionnelle faite aux
entreprises en matière de formation est clairement soulignée.
Le comité de participation :
dans le cadre de ses attributions l' article 94, émet un avis sur le
programme de formation, il exprime un avis, avant la mise en oeuvre par
l'employeur des décisions relatives aux plans de formation
professionnelle, de recyclage et de perfectionnement, un avis par rapport aux
modèles de contrat de travail .
Les droits et les obligations des travailleurs sont
également cités en matière de formation, article 06-07 de
la loi 90/11 du 21 avril 1990 relatives aux relations de travail, les
travailleur ont le droit à la formation professionnelle et à la
promotion dans le travail ( article : 06 ) , les travailleurs ont
l'obligation fondamentales de participer aux actions de formation et
d'apprentissage et de perfectionnement et de recyclage que l'employeur engage
dans le cadre de l'amélioration .
L'organisation et le financement de la formation en entreprise
étaient décrit dans le décret 82-298, ce décret
désigne les organes chargés de cette organisation et
détermine leurs attributions respectives.
Le rôle de l'état
L'état est massivement impliqué dans l'action de
formation, l'Algérie fait partie des pays ayant investi de
manière forte dans le domaine de la formation, notamment dans
l'enseignement de base, en 2003, le budget de l'éducation nationale a
dépassé celui de la défense, et la dépense publique
consacrée à l'éducation a atteint 7% du PNB.1(*)
Sur le niveau professionnel, l'état oblige les
entreprises a participer au financement par une taxe annuelle de 0.5% pour
l'apprentissage et 0.5% pour la formation et ce en référence de
la masse salariale (les dispositions du décret 98- 149).2(*) L'état constitue un
fond de promotion de la formation professionnelle continue, article 86 de la
loi 97-02, du fonctionnement ou de l'efficacité de l'organisme employeur
ou pour l'amélioration de l'hygiène et de la
sécurité.
Le cadre juridique actuel reconnaît le droit de tout
salarié à la formation et impose une obligation de financement
des entreprises qui s'élève à un minimum de 1,5 % de leur
masse salariale.
Notons que le sous investissement dans la formation est devenu
un phénomène croissant dans la plupart des pays, selon certains
estimation1(*), c'est
l'équivalent de prés de 6% du PIB qu'il faudrait consacrer
à l'éducation et à la formation, or en 2000, le total des
dépenses publiques d'éducation aux Etats unis correspondait
à 5 % du PIB, 4.9 % dans l'union européenne, 3.6 % au Japon.
Une simple comparaison, nous permet de constater que
l'Algérie dépense pour l'éducation un pourcentage
important de son revenu national PIB., mais malheureusement, malgré tous
ces dispositifs, certaines entreprises limitent leurs actions de formation
à l'élaboration d'un budget annuel de dépenses
correspondant la simple exécution des obligations légale .
I.2. Le rôle de la formation
- Les entreprises ont parfois le souci de former, d'aider
leurs salariés à s'adapter et à développer leur
employabilité*(*).
- La formation développe les capacités des
salariés a occuper un autre emploi en espérant les
sécuriser par rapport à l'emploi,
- La formation développe l'implication des
salariés, et elle reste insuffisante, car il faut faire un effort par la
direction pour les fidéliser, car elle risque aussi de les perdre qui
implique une augmentation du taux de Turn Over.*(*)
- Le développement des compétences par la
formation conçu non seulement à l'employabilité mais
aussi au développement de l'adaptabilité et de la mobilité
des travailleurs, tant en interne qu'en externe de l'entreprise, contribuant
ainsi à la flexibilité du marché du travail .
- La formation vise à adapter les compétences
des travailleurs, à renforcer leur capacité à s'adapter
aux changements, elle contribue à leur évolution professionnelle
et à leur mobilité.
- Il ne s `agit de professionnaliser les travailleurs,
qui consiste non seulement à se préparer à un
métier mais à l'exercer comme un professionnel :
intelligence des situations, prise d'initiative pertinentes, capacité
à transférer, relation de service..
I.3. Le financement de la
formation
Concernant le financement de la formation, plusieurs
scénarios sont possibles le financement selon le bureau international de
travail :
Æ Les entreprises peuvent n'avoir aucune obligation
légale concernant la formation et son financement, c'est le cas au
Canada, aux Pays bas, en Suède, au Royaume unis et aux Etats unis
d'Amérique,
Æ Les employeurs prennent volontairement une
responsabilité significative dans le financement de la formation de
leurs employés Allemagne, Suisse et Japon, la formation continue est
considérée comme source de succès des entreprises
Japonaise, elle est assurée par l'établissement employeur ,
Æ Les employeurs et les syndicats mettent sur pied,
à partir de négociations collectives, des fonds de
développement de la formation : Belgique, Danemark
Æ Les gouvernements offrent des exemptions de taxes aux
entreprises qui forment leur salariés : Belgique, Chili,
Corée,
Æ Les gouvernements introduisent des systèmes de
financement, Malaisie, Nigeria et différents pays Latino
Américaines.1(*)
I.4. Le processus de formation
La formation occupe une place privilégiée dans
le bon fonctionnement de la fonction ressources humaines, comme on a vu
précédemment, de multiples raisons peuvent inciter les
organisations à entreprendre un programme de formation.
L'efficacité d'un programme de formation dépend
en grande partie de sa bonne gestion commençant par l'analyse des
besoins et se termine par l'évaluation des résultats.
Un programme de formation passe par trois phases :
1ère étape : la phase
d'analyse : au cour de cette phase l'organisation détermine ses
besoins en matière de développement des compétences.
2ème étape : la mise en application, au
cours de laquelle certaines méthodes d'apprentissage et certaines
méthodes d'apprentissage et certains programmes seront utilisés
pour susciter l'acquisition de nouvelles attitudes.
3ème phase : c'est la phase
d'évaluation des résultats des la formation.
Figure 14 : les phases du
processus de formation
Phase d'analyse
Phase de mise en application
Phase d'évaluation
Evaluation des besoins de formation
Etablissement des objectifs
Choix des techniques de formation et des principes
d'apprentissage
Gestion de la formation
Détermination des conditions visant à assurer la
bonne conduite de la formation
Détermination des critère
Questionnaire préliminaire des personnes en formation
Formation du superviseur
Evaluation de la formation
Evaluation de la transmission des connaissances
Source : adaptation de lrwin l .Goldstein, Training in
organisation, 3eme ed, P : 21 1993, 1974, Wadsworth, Inc,
adaptation et traduction autorisées par brooks / cole
publishing company . pacific grove , ca 93950
I.4.A La détermination des
besoins de formation des ressources humaines
L'évaluation des besoins en formation est la
première étape de l'élaboration d'un programme de
formation viable. Cette étape aura une incidence sur
l'élaboration et l'application des programmes de formation, puisqu'elle
permet de déterminer le lieu où sera donnée la formation,
son contenu, la clientèle visée et les types de connaissances,
son contenu, la clientèle visée et les types de connaissances,
d'habiletés et d'attitudes que les employés devront
acquérir.
Parmi les méthodes d'évaluation des besoins les
plus connues, l'analyse du rendement, l'analyse des compétences et
l'analyse générale cette dernière est la plus ancienne et
la plus populaire .
I.4.A.1 L'analyse
générale des besoins de formation
L'analyse générale comporte trois niveaux
d'analyse des besoins :
- Une analyse effectuée du point de vue de
l'organisation,
- Une analyse effectuée du point de vue des taches
à effectuer,
- Une analyse effectuée du point de vue de
l'individu.
I.4.A.1.1.L'analyse
effectuée du point de vue de l'organisation
L'analyse des besoins de formation de l'organisation
débute par un examen des objectifs à court et à long terme
de l'organisation dans son ensemble ainsi que des tendances sociales,
économiques ou autre. Elle comprend aussi une analyse du climat
prévalant au sein de l'organisation.
L'analyse des ressources humaines consiste à
établir, les besoins d'une organisation en matière de ressources
humaines et compétences et les programmes nécessaires pour les
satisfaire, il s'agit d'établir une liste des indices suivant :
- Nouvelles recrues,
- Les employés bientôt retraités,
- Les employés qui ont un rendement déficient
.
Après l'établissement des besoins,
l'organisation trace son plan de formation, elle peut même établir
des normes à ces indices, puis analyser ces derniers de façon
à évaluer l'efficacité générale des
programmes de formation .
I.4 .A.1.2 L'analyse
effectuée du point de vue des taches
Bien qu'elle soit aussi importante que l'analyse des besoins
globaux de l'organisation, l'analyse basée sur les taches à
effectuer est souvent négligée, il est pourtant nécessaire
de procéder à une telle étude afin d'être au mesure
d'établir les besoins de formation liés à des emplois
précis. Essentiellement, l'analyse menée du point de vue des
taches procure de l'information à l'organisation sur les taches qui
doivent être exécutées pour chacun des employés.
Une tel analyse joue un rôle décisif au moment du
choix d'un programme de formation conforme à ses besoins .
Figure 15 : le processus
d'analyse des besoins de formation ( point de vue des taches )
La tache
Description de poste
Description des taches
La personne habiletés / aptitudes, connaissances,
motivation / attitudes
Rendement anticipé
Rendement actuel
Comparaison
Existe -t-il un écart
Peut-on combler cet écart par la formation
- Evaluer les besoins de formation
- Appliquer la ou les méthodes de formation choisies
- Diriger la formation
Evaluer les résultats
Répéter la démarche précédente
dans trois à six mois
Appliquer d'autres mesures
Non
Oui
Non
Oui
Sources : Shimon-l-dolan, all, la gestion des
ressources humaines 3 ème Ed, tendances, enjeux et pratiques
actuelles, Ed : renouveau pédagogique INC.2002- imprimé au
Canada P : 315
Dans la cadre de l'application de cette méthode une
série de questions peuvent être bénéfique pour la
détermination des taches tel que :
- Quelle est la fréquence de cette tache ?
- Quelle est l'importance de cette tache pour l'organisation
quant à sa valeur ajoutée et à ses répercussions
possibles sur le rendement au travail ?
- En quoi l'apprentissage de cette tache est - il
difficile ?
I.4.A.1.3 L'analyse
effectuée du point de vue de l'individu
Lorsqu'une organisation procède à une analyse
du point de vue de l'individu, elle analyse les besoins de chaque
employé avant de fixer son choix sur un programme de formation
précis .
Les écarts de rendements d'un employé par
rapport au rendement souhaité peuvent être décelés
en comparant son rendement actuel au rendement actuel aux normes minimales
jugées acceptables.
Un autre moyen consiste à comparer l'évaluation
de ses capacités reliées à chacune des habiletés,
la première méthode se base sur le rendement actuel de
l'employé, elle peut donc servir à déterminer les besoins
de développement des compétences ayant trait à l'emploi
actuel. La seconde méthode peut - être utilisée pour
déterminer les mêmes besoins relatifs aux emplois futurs.
A propos le sujet de l'analyse des besoins en formation le
BOTERF1(*) trouve que les
besoins de formation n'existent pas en soi, ils constitue des écarts
qu'il faut identifier et analyser par rapport aux situations concrètes
ou aux référentiels qui sont à leur origine
(dysfonctionnements, projets, évolutions des métiers et des
emplois, évolutions culturelles.....)
Il s'agit de faire une étude rigoureuse qui permette
de :
1. Identifier les compétences requises,
2. Identifier les besoins de compétences, à
partir de la comparaison entre les compétences requises et les
compétences réelles.
3. La sélection, parmi les besoins de
compétences, de ceux qui peuvent faire l'objet d'une demande de
formation,
4. l'élaboration des cahiers des charges des actions de
formation, car la formation sur mesure selon LE BOTERF,1(*) suppose l'élaboration
d'un cahier des charges spécifiques à ceux qui la programmeront
et la conduiront : elle devra respecter les spécifications (
objectifs, organisation, progression, évaluation ......).
Projets et Métiers
Problèmes évolutions
Processus courants
professionnelles
Figure 16 : la démarche du plan de formation
selon LE BOTERF
Compétences requises
Cahier des charges des actions de formation = plan de
formation
Construction et mise en oeuvre des
compétences
1
Compétences réelles
Besoins de compétences et demandes de
formation
2
Programmes pédagogiques
Evaluation des acquis
Réalisation des actions de formation et
évolution des acquis
3
Evaluation
Des compétences et impact
4
Source : LE BOTERF,
L'ingénierie des compétences 2ème Edition,
revue et argumentée, Ed : D'organisation, Paris, 1999, P :
255 ( ISBN / 2 7081 2248 7 )
Le client maître d'ouvrage (1) : c'est
les responsables opérationnels, la direction d'entreprise, les chefs de
projets....
Le client maître de l'ouvrage est chargé de
l'identification des besoins de compétences et effectuer des demandes de
formation.
Le maître d'oeuvre (2) : c'est le
service formation qui est chargé de traduire les demandes en cahiers des
charges et pour mettre en cohérence et ordonner ces derniers.
Les réalisateurs ( 3 ) : se sont
les opérateurs de formation externe ou interne qui sont chargé
d'élaborer, réaliser et évaluer les effets des programmes
pédagogiques, en conformité avec les cahiers des charges .
Les apprenants (4) : ceux qui
participent à la réalisation des actions de formation, à
l'évaluation de leurs acquis, à la construction et à
l'évaluation de leurs compétences.
Le clients maître d'ouvrage (5) :
qui intervient dans la construction et l'évaluation des
compétences et de leurs impacts.
I.5. La mise en application
Après la détermination des employés
visés par le programme de formation, l'entreprise fait le choix des
personnes qui dispenseront la formation . la réussite d'un plan de
formation dépend du choix du formateur et souvent de l'endroit ou sera
donnée la formation et des notions qui seront intégrées au
programme, par exemple, les habiletés professionnelles de base sont
habituellement enseignées par les membres de l'organisation .
Former un homme d'action requiert d'autres pédagogies,
surtout s'il est déjà adulte 1(*) il faut que le formateur traduise son
expérience en savoir faire et sache semer des idées, accoucher de
projets, montrer l'exemple..., le formateur dans ce cas doit avoir le savoir
faire ( la maîtrise des techniques ), et le faire - savoir ( la
communication ) et enfin le savoir faire savoir ( la sagesse ) .
La mise en application d'un programme formation demande
notamment le choix de la méthode, soit séminaires,
séminaires suivis de discussions, études de cas, et parfois
programmes d'auto - formation .2(*)
La décision de choisir une méthode de formation
plutôt qu'une autre est étroitement liée au type
d'information qui sera transmis au cours de la formation, comme il
dépend des préférences du formateur.
En plus de choisir la méthode de formation
appropriée, il faut adapter le contenu des programmes de formation aux
type d'habiletés qui seront enseignées .
I. 5 .A. Les habiletés
sont classés en trois niveaux
Niveau 1 : acquisition de connaissances
fondamentales :
Compréhension de base du secteur d'activité,
apprentissage du langage, des concepts et des relations qui y sont
associés.
Niveau 2 : acquisition d'habiletés :
Acquisition de compétences permettant d'accomplir un
travail dans un secteur particulier .
Niveau 3 : amélioration des
capacités d'exécution
Expérience de travail additionnelle vécue par
l'employé dans son secteur d'activité ou aide reçue
améliorer ses compétences.
Le lieu où se déroule la formation constitue le
dernier élément à considérer dans
l'élaboration d'un programme de formation, cette décision doit
être prise en tenant compte d'un certain nombre de facteurs, le type
d'apprentissage, le niveau d'apprentissage désiré, les
coûts et le temps nécessaire.
Les organisations ont deux options : la formation au
milieu de travail et la formation externe, chaque option a des avantages et des
inconvénients comme le montre le tableau ci - dessous :
Tableau n° 05 : les avantages et les
inconvénients des programme de formation en milieu de travail et
à l'extérieur du milieu de travail
Type de formation
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Formation sur les milieux de travail pendant les heurs de
travail .
|
Procure des expériences d'apprentissage directement
liées aux taches à exécuter .
Correspond à un réel apprentissage.
Ne nécessite pas l'interruption du travail pendant que
l'on acquiert de nouvelles connaissances.
Facilite le transfert de l'apprentissage.
Permet une rétroaction constante sur le travail
effectué.
|
Suscite du mécontentement chez le consommateur.
Risque d'engendrer des désagréments pour les
formateurs (superviseurs ou collègues de travail).
Risque de provoquer des dommages au matériel, des
erreurs coûteuses.
N'est pas toujours conçue de manière
structurée.
|
Formation sur les lieux de travail en dehors des
activités régulières .
|
Permet un apprentissage rapide et individualisé.
Maintient des contacts avec différents unités de
travail.
Rend le perfectionnement possible sans que les
activités régulières quotidiennes soient
modifiées.
Donne la possibilité au travailleur d'acquérir
des compétences en demeurant à l'abri des pressions qui
s'exercent au travail.
Suscite des discussions,
Réduit les possibilités de faire des erreurs
coûteuses ou d'endommager du matériel,
Est recommandée lorsque le but de la formation est de
parvenir à maîtriser des habiletés complexes,
Permet l'utilisation de ressources externes
compétentes.
|
Est un processus dont la conception est coûteuse
(matériel, formateurs, etc..... ).
Nécessite du temps.
Engendre des coûts habituellement plus
élevés que pour la formation en milieu de travail.
Entraîne des difficultés de transfert de
connaissances du lieu où la formation est donnée au lieu de
travail, à ce sujet, des recherches ont indiqués que plus
l'environnement où se déroule la formation est différent
de l'environnement de travail existant, plus les employés en formation
ont du mal à appliquer l'apprentissage reçu dans leur milieu de
travail.
|
Sources : Shimon ( L.DOLAN ),all, la gestion des
ressources humaines, tendances, enjeux et pratiques actuelles, Ed :
renouveau pédagogique Inc, 2002, Canada .
I.6.Evaluation de la formation
Une fois la formation est terminée, il est important de
mettre en place un mécanisme de suivi, de contrôle et
d'évaluation pour s'assurer que les objectifs tracés ont
été effectivement atteints.
Il arrive trop souvent que les employés qui
désirent pourtant modifier leur comportement au travail reviennent
à leur poste et retombent dans leurs anciennes habitudes, cela
réduit évidemment l'efficacité des programmes de
formation.
Les responsables des RH, devront mesurer l'efficacité
de la formation par la définition des systèmes, ou des programmes
de suivi du plan de formation, pour s'assurer que les habiletés,
connaissances et attitudes acquises par les employés nouvellement
formés ont utilisés.
Il s'agit d'une étude rigoureuse de l'efficacité
de cet investissement immatériel.
L'investissement peut être définie comme une
immobilisation des ressources, en vue d'un rendement s'échelonnant dans
le temps, il se caractérise par des paramètres tel que :
o Le capital investi ( la dépense de l'investissement )
,
o La durée de vie économique de l'investissement
que se fixe en fonction des taux d'amortissements,
o Le risque,
o Le rendement (cash - flow).
Parmi les difficultés rencontrées lors d'une
évaluation d'un investissement immatériel les
suivantes :
Tout d'abord l'activité de l'entreprise est
tracée avec beaucoup de prudence, tandis que l'investissement en
formation se caractérise par un haut niveau d'incertitude quant aux
résultats.
En suite, la finance et la comptabilité ne connaissent
pas la notion de l'investissement immatériel, qui pose des
problèmes d'imputation et d'écritures comptable.
En fin, la dépense de l'investissement en formation est
considérée comme des frais préliminaire, son taux
d'amortissement est de 25%, donc la durée de vie économique de
l'investissement en formation est de 5 ans, la question qui se pose dans ce
cadre es-ce que durant cette période l'investissement dégage des
cash-Flow ?
On conclu que l'investissement en formation est d'un type
particulier qui rend son étude plus difficile.
Dépense de formation
Le suivi des actions de formation est souvent
opéré par les tableaux de bord sociaux composé par un
ensemble de ratios, qui restent insuffisant à mieux quantifier
l'efficacité de la formation .
Masse salariale
R 1= x 100 (taux de participation)
Nombre de salariés formés
Nombre d'effectif
R 2=
Dépense de formation
Nombre d'heures de formation
R 3=
ce ratios mesure le prix de revient du heure de
Formation
Frais de personnel
Valeur ajoutée / chiffre d'affaire
R 4 =
Quantité produite / employé
Total de quantités
R 5=
(Quantité c'est une tache par exemple :
unité produite, client recevait, facture comptabilisée)
La ratio R 5, doit être mesurer avant et après la
formation, et se compare avec le ratio R 4, ce qui permet de mieux mesurer
l'efficacité de la formation.
D'après cette réflexion, il est clair que
l'investissement en formation pose un problème de conceptualisation et
d'évaluation, car il est difficile de préciser le moment
où la dépense engagée pour le financement d'une formation
aura une rentabilité, mais cela n'empêche pas de dire que la
formation professionnelle a sans aucun doute un effet bénéfique
sur le rendement, même s'il est difficile à le quantifier.
L'objectif principale de l'analyse de l'efficacité de
la formation, vise à découvrir les lacunes et les insuffisances
que présentent les employés dans l'accomplissement de leur
travail.
En effet, il faut noter qu'il existe deux types de lacunes au
sein des organisations, des lacunes reliées aux compétences de
l'employé, qui demande de formation pour les remédier, et
d'autres reliées à l'exécution du travail qui peuvent
découler d'une supervision inadéquate ou bien d'une
démotivation, la formation ne peut corriger que le premier type de
lacunes.
L'efficacité de la formation est une
responsabilité partagée entre les chefs hiérarchique, les
responsables RH et les formateurs.
I.6.A Le rôle des
responsables RH :
Les responsables RH, devront se poser des questions
concernant :
· L'environnement de travail ( les taches à
effectuées par chaque employé en comparant avec ses
compétences ),
· La capacité physique et mentale des
employés,
· La motivation, reconnaissances des
employés...
Il est clair, que l'évaluation de la formation n'est
pas une simple action, dans la mesure où il y'à d'autre facteurs
qui influence le comportement humain et qui ont incidence sur les
compétences des individus.
I.5.B Le rôle des
formateurs :
L'efficacité de la formation dépend en grande
partie du formateur, former n'est pas un métier comme les autres, dans
lequel il est demandé d'accomplir une tache de production, de
transformation de matières de conception de dispositifs concrets ou
abstraits. Il s'agit ici de transmettre des connaissances ( au sens large )
dans une situation collective d'interaction humaine généralement
complexe.
Perrenoud disait ainsi que la professionnalité de
l'enseignant (formateur), nécessite des approches originales par rapport
à une problématique posée dans le domaine de travail.
I.5.C Le rôle des
dirigeants :
La gestion des ressources humaines est l'une des actes les
plus difficiles du management, il faut une grande honnêteté, la
responsabilité des chefs hiérarchique est donc plus lourde, il
s'agit de communique, motiver les personnes pour les inciter à suivre la
direction définie par la reconnaissance, l'estime de soi..., or dans la
pratique on constate que rares sont les dirigeants qui assument correctement
leurs responsabilité, trop souvent ils ont des préoccupations
uniquement financière et à court terme, on ne font pas des
facteurs de développement à long terme au premiers rang desquels
le développement des compétences des employés .
Après avoir présenter comment déroule la
fonction formation en détails, il est important de développer le
point de l'apprentissage organisationnel qui joue lui même un rôle
décisif dans la démarche développement des
compétences .
II. Le développement des
compétences par l'apprentissage ( l'organisation apprenante )
L'apprentissage est devenu un concept clé pour les
entreprises soucieuse d'actualiser leur compétences, d'améliorer
leur perspectives professionnelle et renforcer leur potentiels de production et
d'innovation, avec le maintien bien évidemment des TIC .
Figure 17 : les piliers de
l'apprentissage organisationnel
TIC
Connaissances
Apprentissage
Compétences
Schéma conçu par nos soins
Quel est alors la relation entre l'apprentissage et le
développement des compétences ?
D'abord c'est quoi apprendre ? Entreprise
apprenante ?
II.1 Apprendre
Classiquement et simplement, il s'agit d'acquérir des
connaissances, d'après GARVIN 1(*) : une définition précise de
l'apprentissage n'est guère aisée, c'est sans doute pourquoi
d'importants désaccords subsistent entre les théoriciens .
Apprendre est une caractéristique universelle de
l'être humain, et les personnes ne suspendent pas leur capacité
à apprendre quant à elles arrivent au travail .
L'idée du concept d'organisation apprenante est
d'arriver à transmettre l'apprentissage des individus à la
connaissance de l'organisation.
II.2 L'organisation apprenante
La richesse des aspects multidimensionnels du concept de
l'entreprise apprenante explique qu'il n'y ait pas encore de définition
universelle, le concept a suscité de nombreuses définitions,
entre autres, « une organisation apprenante est une organisation qui
a une compétence pour créer, acquérir et transférer
de la connaissance et pour modifier son comportement en fonction de ses
nouvelles connaissances »1(*).
Jean (BRILMAN)2(*), propose en se référant aux travaux de
Peter SENGE, NONAKA et TAKEUCHI, ARIE DE GENS, la définition
suivante : une organisation apprenante est une organisation qui :
§ se conçoit comme un système
d'apprentissage collectif qui construit en permanence son futur,
§ est en état de vigilance,
§ crée, capitalise et diffuse des connaissances et
des savoirs faire nouveaux,
§ améliore les compétences de ses
membres,
§ S'auto évalue et se compare aux meilleurs,
§ se transforme pour atteindre ses objectifs.
II.2. A. Peter SENGE et
l'organisation apprenante
On ne peut pas parler de l'entreprise apprenante sans se
référer aux travaux de SENGE, qui est un directeur du
Learning center à la Sloan school of management MIT, cet auteur
a publié en 1990 aux états unis, un livre de 500 pages
intitulé The fifth discipline .
Ce livre avait une forte influence sur la pensée
managériale et la pratique de la formation au management.
En ce qui concerne le sujet de développement des
compétences par l'apprentissage, SENGE trouve que l'organisation doit
être un système d'apprentissage permanent, il enrichi son
étude par la présentation de sept obstacles à un
apprentissage organisationnel réussie :
1. Une identification au poste de travail telle qu'elle
empêche une vue d'ensemble, les individus sont fidèles à
leur fonction...., ils ne se sentent pas responsables des résultats
produits par l'effort combiné de tous,
2. Une tendance à chercher les explications, des
échecs chez les autres, « l'ennemi est au
dehors »,
3. La fausse « proactivité
» : on réagit à l'événement
extérieur, la vraie proactivité consiste à observer dans
quelle mesure nous sommes responsables de nos propres problèmes.
4. Une centration exclusive sur les évènements
du court terme « ventes du mois, coupes dans le budgets,
licenciements, etc. », sans perception des tendances lourdes,
5. L'incapacité à réagir aux menaces
graduelles : on fait le « dos rond », devant des
problèmes en espérant que cela va se calmer et en déniant
l'importance (par exemple : les réactions lentes de l'industrie
automobile Américaine devant la pénétration Japonaise).
6. Le décalage entre le champ de vision qui nous permet
de tirer les leçons de notre expérience, et le champ, dans
l'espace et le temps, où nous pouvons évaluer les
conséquences de nos actes les plus importants, certaines
décisions stratégiques ou sociales n'auront pas d'effets
significatifs avant plusieurs année, mais façonneront
durablement la culture d'entreprise, c'est ce que SENGE appelle le paradoxe
de l'apprentissage.
7. Le mythe de l'équipe de direction, plus souvent
rassemblement de fortes personnalités centrées sur leur propre
territoire et en réalité peu désireuses d'aborder les
sujets complexes qui remettrait en cause les équilibres internes.
Résultat dit SENGE, « des équipes incroyablement
habiles à trouver les moyens pour ne pas apprendre ». il cite
à ce propos Chris ARGYRIS, qui appelle cette habileté,
précisément le talent de l'incompétence.
II.2.B. Les cinq discipline de
Peter SENGE
Selon SENGE, le manager doit acquérir ce qu'il appel cinq
disciplines :
§ La maîtrise personnelle,
§ Clarifier et remettre en cause les modèles
mentaux,
§ Construire une vision partagée,
§ Apprendre en équipe,
§ Penser systémique.1(*)
SENGE, préfère de clarifier ses comportement en
disciplines, en fait il s'agit de règles et de méthodes
personnelles de pensée et d'action auxquelles doit s'entraîner le
manager pour acquérir la compétence à apprendre, il disait
` apprendre ne signifie pas amasser des connaissances, mais développer
nos capacités à atteindre les objectifs que nous nous sommes
donnés (...) de même une organisation n'est intelligente que si ce
type de comportement retrouve à tous ces niveaux.
Il note au passage que ces disciplines sont liées
étroitement entre elles, il n'est pas possible de parler de la
discipline maîtrise personnelle d'une personne, or cette personne n'a
pas une vision partagée.
II.2.C. Kolb et Fry et la roue de
l'apprentissage
Ces deux auteurs, présentent l'apprentissage
organisationnel sous formes d'un cycle comme le montre le schéma
ci-dessous : Figure 18 : le cycle de l'apprentissage de Klob et Fry
( 1975 )
Faire
Réfléchir
Conceptualiser
Décider
Expérience concrète
Expérimentation Observation
Active Réfléchie
Conceptualisation
abstraite
Sources : Pascal ( KRUPKA), gestion des
compétences et Knowledge management, Ed : Liaisons, P : 64 ,
Paris, 2002 ( ISBN : 2 87880 515 1 )
L'approche de Kolb et Fry sur l'apprentissage organisationnel
montre que ce dernier n'a jamais de fin et que le processus se
répète constamment, c'est :
Faire - Réfléchir - Conceptualiser -
Décider - ( re ) faire.
Il s'agit d'explorer de nouveaux champs, élaborer de
nouveaux savoirs, construire de nouvelles compétences dans un cycle
d'apprentissage créateur et producteur de savoirs .1(*)
Kolb distingue quatre moments dans le cycle :
Le moment de « l'expérience
concrète »: il consiste pour le sujet ( individuel ou
collectif ) à s'engager dans l'action et à se confronter, au
traitement d'évènements
Faire.
Le moment de « l'observation
réfléchie » : il consiste pour le sujet à
analyser divers points de vue, ses propres expériences et celles
d'autrui pour en tirer des données significatives
Réfléchir.
Le moment de « la conceptualisation abstraite
» : il consiste pour le sujet à prendre du recul par
rapport aux expériences observées pour en extraire des
invariants : principes directeurs, concepts, conditions de
réussite, théorie d'action, hypothèses....
Conceptualiser.
Le moment de « l'expérimentation active
» : il consiste à mettre à l'épreuve de la
réalité les concepts et théories d'action et à les
traduire et les interpréter, en fonction des nouveaux contextes
d'intervention.1(*)
II.2.D Le BOTERF et les trois boucles pour l'apprentissage
individuel et collectif
En s'inspirant de certains travaux d'Argyris Schon, le BOTERF,
distingue trois types de boucles d'apprentissage pouvant être mis en
place et peuvent fonctionner tant au niveau individuel qu'organisationnel ces
boucles permettrent de développer, à partir de
l'expérience, des compétences individuelles et collectives ainsi
que la capacité individuelle et collective d'apprendre .
Type 1 : l'apprentissage en simple boucle (
simple loop learning ) :
Le sujet où l'organisation apprend en corrigeant son
action par rapport à des objectifs mais sans changer fondamentalement
ceux - ci ni les valeurs ou thèmes d'action qui guident l'action .
Type 2 : l'apprentissage en double boucle (
double loop learning ) :
Le sujet où l'organisation apprend en remettant en
cause ses objectifs et leurs fondements .
Type 3 : l'apprentissage de l'apprentissage (
deutro learning ) :
Le sujet où l'organisation apprend à modifier ou
développe sa façon d'apprendre, à tirer les leçons
de l'expérience, le troisième type contribue à
améliorer le fonctionnement des deux boucles précédentes,
le sujet ou l'organisation apprend à apprendre .
Figure 19 :
l'apprentissage en simple boucle
· Objectifs
· Valeurs
· Principes directeurs
· Représentations.
Action
Résultats
Simple boucle
Figure 20 :
l'apprentissage en double boucle
· Objectifs
· Valeurs
· Principes directeurs
· Représentations.
Résultats
Action
Apprentissage en simple boucle
Apprentissage en double boucle
Figure 21 :
l'apprentissage de l'apprentissage
· Objectifs
· Valeurs
· Principes directeurs
· Représentations
Processus et conditions
D'apprentissage
Résultats
Action
Apprentissage en simple boucle
Apprentissage en double boucle
Apprentissage de l'apprentissage
Source : Guy ( LE BOTERF ), l'ingénierie des
compétences 2eme Edition D' Organisation, Paris, 1999, P : 193 (
ISBN : 2 7081 2248 7 ) .
II.3 . L' apprentissage organisationnel et le e-learning
Depuis plusieurs années, les technologies de
l'information et de la communication TIC devient un moyen d'ouverture sur le
monde, dans une économie globalisée, l'organisation doit faire
face à ces changements par la mise en place de ses technologies qui
facilitent la recherche de l'information .
Au domaine de la formation les TIC conduit à la
création de ce qu'on appel le e - learning.
II.3.A .Qui -est ce que le e-learning ?
La définition de l'e-learning qui s'impose aux USA, est
celle donnée par Marc Rosenberg1(*), dans son livre e-learning. :
1. Le e-learning est en réseau, ce qui le rend capable
instantanément : de mise à jour, de stockage et
accès, de distribution, et de partage de l'enseignement et des
informations, c'est en quelque sorte amener la formation à des
apprenants avec l'aide des TIC.
2. Il est délivré via un ordinateur utilisant la
technologie standard de l'Internet .
3. Il intègre la plus large compréhension de
l'acquisition de savoir faire .
Le e-learning est considéré comme un nouveau
paradigme de la formation dont l'employé
( l'apprenant ) est vu comme un chercheur de savoir, dont les
besoins de connaissances changent dans le temps, le Web devient un
véhicule pour accéder à une architecture complète
d'acquisition de connaissances comportant accès à un Intranet
d'entreprise .
II.3.B. Les plates formes du e-learning
Les modules de cours peuvent être diffusés via un
simple Intranet, mais peuvent aussi être gérés par un
logiciel spécialisé appelé plate forme du e-learning LMS (
learning management system ) littéralement système de gestion de
la formation .
On rencontre également l'appellation LCMS, pour
learning content management systems. il s'agit de plates formes
hybrides intégrant des fonctionnalités de gestion de contenu (
CMS -content management systems ) et des fonctionnalités de
support à le e-learning .
LCMS intègrent des outils auteurs, outhoring
lools , c'est à dire des outils permettant de créer et
d'organiser du contenu pédagogique les LMS n'intègrent pas ce
type d'outil et se limitent à la gestion du parcours des apprenants dans
des modules de cours crées séparément .
II.3.C.Les avantages et les inconvénients du
e-learning
Le e-learning reçoit un accueil favorable des
entreprises les arguments les plus fréquemment évoqués en
facteur du e-learning sont les suivants :
1. Les avantages pour l'entreprise :
- Des coûts de formation réduits : c'est l'un des
plus gros avantages du e-learning par rapport à la formation classique,
en effet, le e-learning permet de réduire certains coûts
associés à la formation, comme les frais de déplacement et
d'hébergement . comme il permet de réduire le coût
lié à la disponibilité de l'apprenant grâce à
l'optimisation de la gestion de son temps.
- Le e-learning permet aussi de réduire le coût
global de la formation en favorisant l'autoformation du salarié de
façon à concentrer l'apport du formateur aux domaines à
plus forte valeur ajoutée .
- Le e-learning permet notamment de
dématérialiser le lieu de formation, cet avantage est d'autant
plus intéressant pour les entreprises mondiale ( les multinationales ),
dont les salariés sont répartis dans le monde entier, le
e-learning permet de s'assurer que le contenu de la formation et les messages
transmis sont identique quel que soit le pays .
- L'exploitation des nouvelles technologies dans la formation
peut permettre à une nouvelle entreprise d'améliorer son image au
sein de son entourage, des bénéfices peuvent être
tirés notamment lorsqu'il s'agit d'attirer des jeunes
diplômés ou de retenir des employés grâce à
des programmes plus orientés vers le développement durable des
compétences .
2.Les avantages pour l'apprenant
- La formation en ligne (e-learning) permet d'accroître
l'efficacité générale de l'effort de formation pour les
raisons suivantes :
- Le e-learning est plus facilement accessible, l'apprenant
pouvant se former au travail, à la maison ou de n'importe quel endroit
disposant d'un accès Internet.
- La gestion du e-learning est plus flexible, l'employé
(apprenant), pouvant se former quand il veut sans avoir de contraintes
horaires.
- Le e-learning est facilement adaptable aux besoins
spécifiques de chacun, grâce à l'interactivité de
l'outil informatique, le contenu de l'apprentissage peut être plus
facilement adapté au besoins de l'apprenant en tenant compte de son
niveau et de son rythme d'apprentissage.
- Il permet d'échanger avec d'autres apprenants sur une
grande échelle à l'aide de forum ou de chat.
3. Les inconvénients
- Le e-learning ne dispose pas une formation de métier,
comme il est le cas pour la formation en interne,
- L'apprentissage solitaire ne convient pas à tout le
monde, les forums Internet et le questionnement par e-mail ne sont qu'une
réponse imparfaite au besoin d'interaction et de confrontation
d'idées et de perceptions,
- Le e-learning ne peut avoir de résultats
bénéfiques que sur les formations théoriques, la pratique
demande une formation sur le tas,
- Le temps d'adaptation soutenue de l'apprenant dépasse
difficilement une heure,
- L'effort d'apprentissage par le e-learning est plus
important que par la formation classique, en effet, l'apprenant ne peut
être passif, il est acteur de sa formation,
- D'autres études montrent une faiblesse de la distance
critique des apprenants sur les contenus, comme si le comportement des
apprenants était de prendre les données fournies pour agent
comptant, sans recul (par exemple sur les données chiffrées ou
sur le mode d'élaboration des données fournies),
- Les contraintes techniques, chaque connexion peut constituer
un problème potentiel,
- En plus le e-learning peut se heurter à une
résistance des salariées, il demande plus d'autonomie et
d'initiative que les formations classiques, qui demande en parallèle
l'implication de toute l'organisation de la base au sommet de la
hiérarchie .
III .Le
développement des compétences par le Benchmarking
Les moyens permettant le développement, la
capitalisation et la valorisation des compétences sont extrêmement
divers, la formation y joue un rôle, fondamental, ainsi que
l'apprentissage organisationnelle, mais on trouve également l'existence
des nouveaux mode de gestion impliqué par les nouvelles technologies, il
s'agit de Benchmarking, qui peut être définie comme un
système qui permet d'échanger les bonnes pratiques de n'importe
quel fonction (production, finance, marketing...).
III.1 Historique du Benchmarking
Le Benchmarking a été inventé par Rank
Xerox, leader mondial des photocopieurs en 1975, il a été
attaqué par les Japonais ( Canon, Minolta, Ricah, Sharp.), entre 1976 et
1982, au point ou il a perdu 41% de sa part de marché ( de 82% à
41% ), la reconquête est une partie fondée sur le Benchmarking
lancé en 1979, Rank Xerox apprend par sa filiale commune avec Fuji, Fuji
Xerox, que l'une des sources d'inspiration des entreprises Japonaise est
l'échange sur les « best practices », qui ont lieu
entre entreprises d'activités différentes appartenant au
même « Keirtsu » .
Rank Xerox, décide alors de se comparer aux meilleurs
entreprises dans ses différentes fonctions ou métiers.1(*)
Rank Xerox, décide alors de se comparer aux meilleurs
entreprises dans ses différentes fonctions ou métiers .
III.2 définition du Benchmarking
Le Benchmarking est une méthode d'évaluation
organisationnelle : il s'agit de comparer et mesurer certains
éléments de ses processus à ceux de ses ` concurrents `
afin d'en engager des différences, d'identifier les causes pour se
perfectionner.
Le Benchmarking, n'est pas la simple identification des best
practices, il va bien au delà, car il suppose un travail approfondi de
mesure de ses propres performances, puis de celles de partenaires, et la mise
en oeuvre dans son organisation.
III.3.Le processus de Benchmarking
1. Mesure de la performance interne :
phase durant laquelle la structure évalue son propre processus et
détermine les indicateurs d'évaluation employés pour la
comparer aux concurrents, afin de mettre en avant les forces et faiblesses de
la structure et suggérer les améliorations à venir.
2. Pré Benchmarking : identifier
le ou les concurrents maîtrisant le mieux le ou les processus à
analyser,
La sélection des Benchmarkés ne se fait pas
seulement auprès des concurrents elle peut également, se faire
sur des organismes appartenant à un autre secteur d'activité dont
l'avancée est reconnu par de nombreux acteurs.
3. Le Benchmarking ou collecte
d'informations : dans le cadre d'un Benchmark poussé, il
est préconisé de rencontrer les cibles identifiées,
d'effectuer des visites chez les concurrents .
Plus simplement, il s'agira de collecter les données
sur les différents Benchmarkés ( par exemple, étudier la
structure de leur site Internet, étudier leur stratégie de
communication, analyser leurs travaux ) .
4. Le post Benchmarking : phase
consistant à adapter, dans sa propre structure, les bonnes pratiques qui
ont été analysées et retenues pour leur pertinence ,
attention ne pas reproduire l'organisation d'un benchmark sans l'adapter aux
contexte de sa propre organisation .
Capitaliser les connaissances récoltées dans une
base de données, afin de pouvoir procéder à des
comparaisons lors du benchmark suivant .
5. Observation et ajustement : phase
destinée à estimer les progrès réalisés et
à ajuster les plans d'actions.
III.4 .Type de Benchmarking
On distingue quatre types de Benchmarking :
1. Le Benchmarking Interne : il consiste
à comparer ses opérations à d'autres similaires dans la
même organisation ( entre sites, entre filiales, entre pays, etc. )
( l'amélioration est de l'ordre
de 10% ).
2. Le Benchmarking compétitif :
comparaison spécifique avec des concurrents sur le produit, la
méthode ou le processus, ( le gain qui peut être escompté
est de l'ordre de 20% ) . un tel Benchmarking est délicat à
réaliser, car il ne s'agit pas d'espionnage industriel et le Benchmark
se fait ouvertement et avec l'accord des deux parties . ( les concurrents n'ont
en général pas le désir de montrer à l'autre le
secret de leur performances .
3. Le Benchmarking fonctionnel : ce sont
des comparaison de fonctions similaires entre entreprises non concurrents de
même secteur d'activité pour déceler des techniques
novatrices .
4. Le Benchmarking
générique : entre entreprises de secteurs
différents sur des processus ou méthodes de travail, c'est la
méthode la plus productive, elle peut conduire à des gains de 35%
ou plus.
VI .Le développement des compétences par le
Brainstorming
Le Brainstorming ( brassage d'idées ), est une
technique qui permet le développement des compétences des
employés, utilisée pour générer un très
grand nombre d'idées .
Une séance de Brainstorming peut être très
vite faire surgir plusieurs dizaines d'idées d'amélioration,
selon une procédure qui permet à tous les membres du groupe de
participer .
Le but de ce brassage est de susciter davantage
d'idées, et des idées plus efficaces, en mettant en commun
l'imagination d'un grand nombre de personnes, souvent une idée provoque
une autre, qui améliorera la première ou ouvrira une voie
totalement nouvelle pour apporter une solution à la cause profonde du
problème considéré.
Il est recommander l'utilisation de la méthode des
tours de parole dans les séances de brassage d'idée, de
préférence à la technique selon la quelle tout le monde
fait des propositions dans le désordre.
Les règles à appliquer lorsqu'on opte pour la
méthode du tour de parole sont simples :
A. Une personne anime la séance et note les
idées au tableau,
B. L'objectif de la séance est inscrit sur le tableau
ou dans un endroit très visible.
C. L'animateur fait le tour des personnes présentes et
demande à chacun de donner une idée .
D. Chaque participant ne peut donner qu'une idée
à la fois,
E. Si quelqu'un n'a pas d'idée à proposer, il
passe son tour, il continue néanmoins de participer à la
réflexion et peut proposer des idées plus tard,
F. Il est interdit de commenter, de faire l'éloge ou de
critiquer une idée, les demandes de précisions sont
autorisées, les questions ironiques ne sont pas de mise,
G. A mesure que l'animateur remplit les feuilles du tableau
conférence, il doit les afficher au mur pour que tout monde puisse les
voir,
H. Lorsque tous les participants passent leur tour, le
brassage d'idées est terminé,
I. Classer les idées selon leur importance dans trois
catégories :
Catégorie A : Idées
pratiques, réalisables et rentables, qui peuvent être mises en
oeuvre par le groupe .
Catégorie B : idées
pratiques, réalisables et rentable mais qui dépassent les limites
d'action du groupe .
Catégorie C : idées qui ne
sont ni pratiques, ni réalisable, ni rentable, elles doivent être
notées mais aucune suite ne leur sera donnée.1(*)
V . Le rôle de l'organisation du travail
Les méthodes de développement des
compétences sont multiples et diverses, dont la finalité est le
partage des savoir faire pour s'adapter aux changements et améliorer les
compétences.
Un processus de développement des compétences
est mis en place pour optimiser l'utilisation et l'évolution de la
compétence dans une organisation, la réussite de ce processus
nécessite l'implication de tous les acteurs de l'organisation, c'est
là que réside à la fois la force et la faiblesse d'une
démarche management des compétences.
La mise en place d'une démarche management des savoirs
et des compétences passe par un certain nombre de jalons délicats
à manoeuvrer, une telle démarche suppose le changement des modes
d'organisation et la politique de gestion des ressources humaines.
V.1 .Les modes d'organisation
L'organisation du travail occupe une place
privilégié dans le développement des compétences
comme, elle peut être l'un des facteurs de déficit des
compétences.
Une organisation pyramidale avec un trop nombre de niveaux
hiérarchique, tue la compétence et l'esprit d'initiative et
d'innovation, elle s'oppose point par point avec les éléments
fondamentale du management des savoirs et des compétences,...comment
parler de partage et d'apprentissage organisationnel, dans une organisation
où le nombre de chef dépassent le nombre de personnel !
La contexte actuel est différent à celui des
années 60-70, il est caractérisé par une explosion de
savoirs, et un taux de changement immaîtrisable, une telle conjoncture
demande un mode d'organisation plus flexible, qui favorise la coordination et
la communication entre ses membre, c'est l'organisation orientée
processus et horizontale qui donne le meilleur exemple.
V.
2. Aperçu sur l'organisation orientée processus et horizontale
La recherche de l'amélioration continue, l'application
du management par la qualité totale et le management des savoirs et des
compétences ont conduit progressivement à une autre conception de
l'entreprise.
Cette évolution a commencé avec OHNO chez Toyota
et sa conception de la fabrication sous forme de flux tendus tirés par
l'Aval, chaque poste de travail ayant pour client le poste
suivant, le but étant de fournir au client final le
produit demandé, en respectant qualité, coût et
délai QCD.
V.2.A. Définition
L'organisation est conçue comme un ensemble de
processus opérationnels, et de projets aidés par des processus ou
des fonctions supports, apportant de la valeur au client, en respectant bien
évidemment QCD.
Un processus est un ensemble d'opération successives en
vue d'un résultat déterminé, un processus exploite des
entrées ( informations, matières, produits en cours
d'évolution ) qu'il transforme et transmet à un processus Aval ou
à un client final .1(*)
V.2.B Caractéristiques
L'organisation orientée processus et horizontale est
caractérisée par les éléments suivants :
1. La coordination entre les processus,
2. Le chef remplacé par coach, coordinateur,
3. Communication principalement transversale,
4. L'effectifs répartis sur des processus ( projets ),
sous forme d'équipes semi autonomes coordonnées par le coach (
chef de projet ),
5. La satisfaction des clients interne et externe,
6. Formation destiné au membre de l'équipe sur
les techniques du processus ,
7. Encourager la polyvalence ( accroissement de la
ploycompétence ) ,
8. Equipes pluridisciplinaires et
Empowerment*(*) des opérateurs .
9. Réduction des niveaux hiérarchiques, un
coordinateur pour plusieurs équipes semi autonomes, soit 30 à 50
personnes.
Figure 22 : l'entreprise
orientée processus horizontales
comprendre le marché et les clients
Développer
Vision et stratégie
Créer des produits et services
Marketing et
vente
Produire livrer dans les entreprises industrielles
Produire et livrer dans les entreprises de service
Facturer et servir les clients
8.. Développer et gérer les ressources
humaines
9. Gérer les systèmes d'information
10. Gérer les ressources financière et les
actifs
11. appliquer un programme environnemental
12. Gérer les relations extérieures
13 . Gérer l'amélioration et le changement
5
1 2 3 4 7
6
Processus opérationnels
Processus de management et de
support
V.3 .La politique de gestion des RH
Le déficit de compétences est d'abord
apprécié par la gestion des ressources humaines, une mauvaise
planification des besoins en personnel est souvent la cause d'un déficit
de compétences, c'est le rôle de la gestion prévisionnelle
des ressources humaines qui apparaît ici, elle a pour objet de permettre
à l'entreprise de disposer en temps voulu du personnel ayant les
compétences et la motivation pour pouvoir et vouloir exercer les
activités et responsabilités qui se révèleront
nécessaires.
La compétence voulue peut être
considérée comme une résultante de trois facteurs :
Le savoir agir : qui suppose de savoir
combiner et mobiliser des ressources pertinentes (connaissances, savoir faire,
réseaux...).
Le vouloir agir : qui se
réfère à la motivation et à l'engagement personnel
du sujet .
Le pouvoir agir : qui renvoie à
l'existence d'un contexte, d'une organisation du travail, de conditions
sociales qui rendent possibles et légitimes la prise de
responsabilité et la prise de risque de l'individu .1(*)
V.3.A.Politique de recrutement
Les critères de sélection et de recrutement
privilèges souvent le niveau de diplômes plutôt que le type
de diplômes correspondant au poste une maîtrise de la technique de
comptabilité plutôt qu'un diplôme d'expertise comptable pour
un poste de comptable ), et le nombre d'années d'expériences sans
considérer le type d'expérience acquise ( expérience de
vendeur par exemple pour un poste de financier ) aboutissent le plus souvent
à des recrutements inefficaces .
Prenant l'exemple du Japon, le processus de recrutement est
minitieux, certains l'ont comparé à l'étude d'un projet
d'investissement important, dans ce cas toutefois, on s'attarde surtout
à vérifier la conformité du condidat par rapport à
la culture de l'entreprise, ce type de pratique est la conséquence
à la fois d'une relation d'emploi à long terme où
l'employé est peu susceptible de quitter l'entreprise une fois
embauché et du type de compétences recherchées.
L'éducation de base est le principale critère de
recrutement car la formation spécifique est assurée par
l'entreprise, les promotions étant comblées en faisant appel au
marché interne de l'entreprise, la politique de recrutement visera
également à évaluer la capacité du condidat
à apprendre au sein d'un processus de formation continue.
Le recrutement se fait donc pour des postes et non pour des
taches très définies, pour évaluer leur condidat, les
entreprises entretiennent des contacts avec les professeurs qui participent au
prés recrutement, la politique de recrutement des grandes entreprises
Japonaises est particulière en ce sens qu'elle favorise
l'homogénéité, elle émane d'un besoin de
cohésion au sein d'une entreprise voulant recréer une ambiance
familiale basée sur la confiance.
Typiquement, les recrues sont embauchées au même
groupe d'age (et de sexe) pour des postes d'entrée au bas de
l'échelle, l'homogénéité du recrutement semble
favoriser l'esprit d'équipe et résoudre un certain nombre de
problème de communication ou pour ainsi dire de
pré management. Lors du recrutement,
l'évaluation des compétences sociales, semble primordiale,
même davantage que les connaissances du condidat, ceci est
cohérent avec la politique salariale, de promotion et de
formation1(*).
D'après ce qu'on vient de dire il est clair que les
dysfonctionnements les plus couramment rencontrés et qui
entraînent un déficit des compétences sont :
- Les définitions des postes a pouvoir non
actualisées,
- Les recrutements faits tardivement ou trop en avance,
- Les recrutements non formés,
- L'absence d'outils et de méthodes,
- Les compétences et les potentiels qui sont
ignorés,
- Les nouveaux embauchés qui ne sont ni
informés ni suivi,
- L'absence d'un contrôle à l'issue de la
période d'essai.
- La capitalisation, pour éviter de reproduire les
erreurs commises et retenir les bonnes pratiques, qui n'est pas faite,
interdisant de ce fait toute amélioration .2(*)
Le déficit en compétences peut être aussi
présenter de la formule suivante :
Compétences exigées par le poste de
travail - compétence (connaissances) du titulaire du poste
Partant de cette idée, on peut dégager quatre
situations :
Situation 1 : compétences du
titulaire du poste = compétences exigé par le poste =
adéquation ( maîtrise du travail + amélioration continue
).
Homme / poste
Poste
Exemple : diplôme de certificat de
maîtrise technique comptabilité pour le poste d'un comptable.
Situation 2 : les compétences du
titulaire du poste supérieur de celle exigées par le poste de
travail = gaspillage de compétences
Poste
Homme
Exemple : diplôme d'expertise en
finance et comptabilité pour le poste d'un comptable .
Homme
Situation 3 : les compétences du
titulaire du poste inférieur à celle exigées par le poste
de travail = déficit en compétences
Poste
Exemple : un diplôme d'agent de
saisie en informatique pour le poste d'un programmateur .
Situation 4 : les compétences du
titulaire du poste ne correspond pas ? à celle exigées par le
poste de travail .
Poste
Homme
Exemple : un diplôme d'un
comptable, pour le poste d'un gestionnaire de carrières .
II.5.2.B. Autre causes de déficit des
compétences ( la mort des compétences )
Les dangers de mort des compétences peuvent avoir
notamment plusieurs causes tel que :
1. Le départ (turn
Over) :
C'est le cas le plus répandu, l'employé quitte
le poste qu'il occupe, et ce de façon provisoire ( mutation ), ou de
façon définitive ( démission, licenciement ), le
départ entraîne souvent la perte d'une partie du patrimoine
intellectuel de l'entreprise .
Dans le cas d'une mutation interne, comme la personne demeure
dans l'entreprise, la compétence n'est pas en danger, si la personne
occupe un poste similaire au précèdent il peut y avoir
continuité, mais, si le poste est sensiblement différent, il
y'à déperdition notable provisoire ou définitive, la le
danger est réel, car après un à deux mois dans son nouveau
poste, on a tendance à oublier son poste précédent
1(*).
Comment garder ou conserver les compétences ?
faire, dire ou mieux écrire à l'employé ce qu'il sait
avant de partir !!!! cela n'est ni convenable en pratique, ni
réellement intéressant pour l'entreprise .
La seule solution, pour préserver cette
compétence, c'est la faire partager pour construire une
compétence collective, plus solide .
2. L'ignorance
L'arme mortel de la compétence....l'ignorance disait
Daniel LOUBET .
L'ignorance est le résultat tangible d'une mauvaise
appréciation, ou au manque de reconnaissance, en fait,
l'appréciation du personnel est l'un des actes les plus difficiles du
management, il faut une grande honnêteté morale, de la rigueur et
beaucoup de courage, trois qualités qui ne se trouvent pas facilement,
tous les systèmes actuels sont fondés sur l'entretien
d'appréciation qui reste inefficace car celui - ci est
généralement axé sur l'évaluation des performances
et la fixation des objectifs, et beaucoup moins sur l'évaluation des
compétences et des potentiels, en plus ce type d'appréciation est
caractérisé par le manque d'objectivité .
2. L'informel
Quant on parle de compétence, la grande question qui se
pose souvent est : comment l'apprécier, la formaliser ? C'est
- à- dire comment faire pour qu'elle se présente sous une forme
visible, simple, exploitable et durable.2(*)
Prenons le cas d'un mode d'emploi s'un matériel :
le constructeur n'établit jamais le mode d'emploi avec le même
soin qu'il a construit sa machine, le soft est rarement à la hauteur du
hard . on suppose que l'utilisateur, génial par nature dans ce cas, et
seulement dans ce cas, se débrouillera tout seul, qui résulte
à la fin une sous utilisation des machines et un mécontentement
des utilisateurs en se sentant idiots face à leur appareil, un
matériel qui fait souffrir et que l'on fera souffrir en retour par
vengeance ( augmentation des coûts d'entretien )
Dans ce cas là le savoir et la compétence du
constructeur est un pouvoir .
La formalisation des savoir faire est une question souvent
débattue par les états majors, c'est un problème
répétitif et ennuyeux qui n'est jamais résolu .
A retenir
Dans un monde de changement avec un taux encore inconnu, la
capacité s'une entreprise à s'adapter ne peut être
acheté, elle doit être apprise au quotidien, le rythme auquel une
organisation apprend risque de devenir à long terme le seul moyen pour
elle, de conserver son avantage concurrentiel, le rythme d'apprentissage doit
être égal ou supérieur au rythme de changement de son
environnement externe .
L'objectif principale de la formation et de l'apprentissage
consiste à combattre les routines défensives qui apparaissent
dans toutes les organisations et qui font obstacles au changements et à
l'apprentissage, les membres de l'organisation sont alors prisonniers des
routines existantes, qui freinent l'innovation et la recherche des nouvelles
solutions .
La réussite d'un apprentissage organisationnel
dépend à la culture d'entreprise qui est le produit des
expériences passées .
La culture joue un rôle moteur dans le fonctionnement de
n'importe quel démarche, c'est la clé du sucées des
entreprises performante, comme elle peut entraver le changement et constitue un
frein d'un apprentissage réussie .
La management des savoirs et des compétences favorise
l'esprit de partage dans un cycle d'apprentissage renouvelable en permanence,
il s'agit d'apprendre en faisant, à ce propos un proverbe chinois
dit : J'entend et j'oubli......
Je vois et je me
appel .........
Je
fait et je sais .
Conclusion de la partie II
La compétence est stratégique, elle se situe
à un niveau différent de l'acquisition du savoir, elle
s'apprécie sur la capacité à mettre en oeuvre les notions
acquises, à les adapter au cas particulier et à déterminer
une attitude ou une décision ; c'est la capacité de
s'adapter à un environnement en mutation rapide .
La compétence est une construction permanente, elle
s'acquiert par un processus d'apprentissage guidé, et une formation
continue tout au long de la vie professionnelle .
En fait, la naissance de la compétence à une
façade caché, celle du client qui devient plus exigeant, devant
une offre bien supérieure à la demande, dans cette conjoncture,
l'idée de préserver la part de marché à la seule
réduction des coûts est désormais invalable, car dans une
économie mondialisée avec un taux de compétitivité
très élevé les produits qui valent plus, sont ceux qui ont
de la valeur qui est déterminée par les savoirs qui y sont
incorporés, par les compétences de toutes sortes
mobilisées par sa création .
Il serait convenable de noter à ce propos que les
normes ISO, exigent que les compétences soient définies, que les
besoins en formation soient assurés et que les résultats soient
évaluées. Les modèles de management par la qualité
totale quant à eux, considèrent le développement des
compétences comme un des principes essentiels de l'excellence .
La dimension compétence de la qualité totale
sera traitée dans la partie suivante .
Partie III : La compétence : dimension
humaine de la qualité totale
I. introduction
Une question par laquelle nous souhaitons commencer
la troisième partie est la suivante : quelle est la relation entre
le management des savoirs et des compétences et le management par la
qualité totale ?
Depuis plus de 20 ans, l'économie mondiale a connu une
période transitoire, pleine de mutations, une période
caractérisée par plus d'immatérialité et
d'intangibilité ..., c'est l'économie du savoir, qui peut
être définie comme une économie qui a la
capacité de créer et d'utiliser les connaissances pour la
production des biens et des services et où la maîtrise de la
technologie et de l'innovation constituent des facteurs clés du
développement économique et sociale durable..., c'est une
économie qui s'oriente plus vers l'homme, la source de la richesse
La naissance de la nouvelle économie comme la nomme
certain, n'est pas la fait du hasard, c'est le résultat pertinent de
plusieurs évènements :
- La révolution économique impliquée par
une concurrence exacerbée entre les trois pôles
économique : l'Amérique, l'Europe et l'Asie .
- Le développement de la technologie, en particulier
les TIC, qui ont modifie l'activité économique, en transformant
la planète en un petit village .
- Il faut noter aussi que ce retour vers l'homme s'inspirent
en grande partie de l'expérience Japonaise en matière
d'efficacité de management qui, est basée sur le
développement permanent des savoirs et des compétences ( l'esprit
KAIZEN ) et l'amélioration continue est considéré comme le
début d'un véritable management de savoirs .
Le savoir est notamment le socle sur lequel repose la
qualité du management, tel qu'il est définie par les normes
internationales ISO.
La dernière partie de cette étude
théorique sera consacrée à définir le rôle de
la compétence dans la réussite d'une démarche management
par la qualité selon l'Iso et le modèle de management par la
qualité totale à travers les points suivants :
1) Présentation des principales composantes de la
démarche .
2) L'efficacité du système ( relation
compétence / performance ) .
Chapitre 6 : La qualité signe de
compétence
La pensée économique a passée par
plusieurs étape du 16 émé au 19 éme
siècle, le mercantilisme, le libéralisme ( Adam Smith,
David Ricardo ), la pensée socialiste ( Karl Marx ), le
néo-classique ( Alfred Marshall, John Maynard Keyns ) chaque courant de
pensée traduit un paradigme particulier qui reflète le contexte
d'une époque bien précise .
Les année 2000, étaient marquées par
l'émergence d'un nouveau paradigme, il ne s'agit ni du socialisme, ni du
capitalisme...c'est la globalisme qui est caractérisé par plus de
flexibilité, de numérisation et d'échanges sans
barrières.
Les entreprises tentent à satisfaire un marché
globale en plein mutations, dont les clients sont de plus en plus exigent
devant des offres bien supérieur à la demande, et qui ne
répond pas à leurs attentes .
Dans cette nouvelle conjoncture économique, la survie
de l'entreprise dépend de la qualité des produits et / ou
services qu'elle offrent .
I. Qu est ce que la qualité ?
Bien souvent, le terme qualité est
interprété de manière très diverses, dans la
langage courant, on parle de produits de première qualité, ce qui
signifie que le client est satisfait de la marchandise et des services
offerts, pour lui, la qualité est synonyme de satisfaction, pour
l'entreprise en revanche, la qualité implique par exemple la rapide
disponibilité des produits à des coûts avantageux .
L'international organization for standarization ( ISO ),
définit la qualité comme l'ensemble des caractéristique
d'une entité qui confèrent à celle-ci l'aptitude à
satisfaire des besoins exprimés et implicites .1(*) cette formulation
nécessite une explication, concrètement, la qualité existe
lorsque la nature de la prestation offerte correspond aux exigences . La nature
de la prestation d'un produit ou d'un service comprend aussi l'information et
le contact avec le client, les exigences ne se limitent toutefois pas
uniquement aux besoins et aux attentes du consommateur individuel, mais
englobent aussi les demandes et obligations de tous ( respect de
l'environnement, sécurité..) et du producteur lui même (
coûts -délais ) .
Mais en fin de compte, il appartient au seul client de
décider si, pour lui, la qualité est présente ou nom, le
concept est donc toujours subjectif et n'est pas saisissable objectivement .
Les produits et services sont le résultat de processus
d'entreprise, la qualité des produits ou services dépend donc
directement de la qualité de ces processus .
I.1. Historique du concept
S.Shiba1(*), all, trouve que la définition de la
qualité est difficile à aborder dans l'abstrait, il faut examiner
son évolution dans les grandes entreprises, pour comprendre sa
signification.
Aux Etats-Unis et en Europe, la maîtrise de la
qualité sous une forme ou sous une autre fait partie de la production
depuis plus d'une centaine d'années .
En revanche, au Japon, la maîtrise de la qualité
ne fut guère signification avant la fin de la seconde guerre mondiale,
la qualité n'est en aucune manière observée ni
mesurée, des biens sont produits et livrés, si les consommateurs
veulent les renvoyer ils le font .
Cette situation a caractérisé les entreprises
Japonaise au début des années 1950, à cette époque
le Japon était un pays virtuellement détruit ; depuis la fin
des années 1950, les entreprises Japonaise ont dépensé des
efforts considérables pour définir ce que pourraient être
de petites équipes de travailleurs, ces dernières ont joué
un rôle vital dans l'accroissement de la productivité,
créant un cadre de travail satisfaisant pour les travailleurs, et
améliorant les relations directions syndicats ( il s'agit des cercles de
qualité ) .
Le gouvernement Japonais était déterminer
à changer à la fois le pays et son image, il voulait reconstruire
le pays pour en faire une nation forte en reconstruisant l'économie en
se basant sur la production industrielle et s'assurer un angle d'attaque
compétitif sur les marchés internationaux grâce à
des produits de haute qualité .
Sept évènements firent du concept des «
cercles de contrôle de la qualité », l'idée
pragmatique et opérationnelle qu'elle est devenue aujourd'hui :
2(*)
- L'introduction des méthodes du contrôle
statistique de la qualité,
- La fondation de la JUSE ( Union des savants et
ingénieurs Japonais ) 1946.
- La loi de Normalisation industrielle 1949.
- L'oeuvre du Dr W.E.Deming 1950 .
- Les conférences du Dr. J.M.Juran 1954.
- La publication du guide du contrôle qualité de
maîtrise le Gemba 1962.
- La première conférence internationale sur le
contrôle -qualité tenue au Japon 1969.
I.2. Management de la qualité selon l'exemple Iso
9000
La série des normes Iso 9000 est souvent
appliquée pour la mise sur pied de systèmes qualité, en
2003, plus de 600 000 systèmes ont été établis
selon ces normes dans le monde, plus de la moitié, étant
certifiés.
I.2.A .Que est -ce que l'Iso
L'organisation internationale de normalisation ( Iso ) est une
fédération d'organismes nationaux de normalisation de plus de 110
pays, qui a été fondée en 1947 à Genève, le
but principale de l'Iso c'est : « .....favoriser le
développement de la normalisation et les activités connexes dans
le monde en vue de faciliter entre les nations les échanges de
marchandises et de prestations de services et de développer la
coopération dans le domaines intellectuel, scientifique, technique et
économique ..»1(*).
A ce jour, l'Iso a élaboré prés de
10 000 normes internationales, dans presque tous les domaines de
l'activité industrielle, économique, scientifique et technique
.
I.2.B.Historique des normes Iso 9000
La naissance de la publication d'un standard international de
normes Iso, c'était après une série
d'évènements militaires, commençant par la décision
du président Kennedy d'envoyer un homme sur la lune, avant la fin des
années soixante, qui a posé de nombreux défis à la
NASA, cette organisation s'est trouvée dans la nécessité
d'évaluer la performance et la fiabilité de ses traitants, elle
leur a imposé les normes MIL-Q-9858 A.
OTAN, a repris ces normes en 1969 -1970 sous le nom d'Allied
Quality Assurance Publication ( AQAP ).
Le département de la défense du royaume uni a
repris à son tour les normes d'OTAN.
En 1975, le ministère de la défense Anglais
essaie d'établir un standard d'assurance de qualité, en 1979 le
british standard Institue édite les normes BS 5750.
Certaines société industrielle suivent l'exemple
des militaires et imposent leur standards à leurs sous traitants.
Afin d'élargir les échanges commerciaux entre
les pays de la communauté européenne, la commission de la
communauté encourage l'Iso à consolider les différentes
normes d'assurance qualité.
L'Iso se met au travail et édite en mars 1987 les
normes de la famille Iso 9000.
Selon the Mobil Survey of Iso 9000 Registrations de mars 1995,
sur le plan mondial, le nombre d'entreprises certifies selon les normes Iso
9000, était de 95 476 et devrait avoir dépassé le cop
des 100 000 vers la fin de l'année 1995.
La répartition par pays et / ou par zones des
certification enregistrées en 1995 :
Tableau n°06 : le pourcentage des entreprises
certifiées ( année 1995 )
Pays
|
Royaume unis
|
Reste de l'Europe
|
Etats unis et Canada
|
Australie et nouvelle Zélande
|
Extrême orient
Japon inclus
|
Dans le reste du monde
|
Pourcentage
|
46 %
|
29 %
|
8 %
|
7 %
|
6 %
|
4 %
|
Source : Willy.A ( SUSSLAND ), le manger, la
qualité et les normes Iso, Ed : presses polytechniques et
universitaire Romandes, Lausanne, 1996, P :26 ( ISBN / 2 88074 316 8 )
.
La lecture du tableau nous permet de relever les remarques
suivantes :
Les entreprise Japonaises, malgré leur avance en
matière de qualité, ne ressentent pas vraiment le besoin de
normes, car chez eux les normes c'est la mise en place d'un système de
management par la qualité totale ( TQM ), qui transcende toute les
limites de l'organisation .
Par rapport en total des entreprises dans le monde, le
pourcentage d'entreprises certifiées Iso 9000 reste très faible
.
Le nombre d'entreprises certifiées, dans les pays en
voie de développement est très peu en comparant le nombre total
.
I.2.C Les principaux chapitres de la norme Iso 9000
La famille de normes Iso 9000 est l'expression d'un consensus
international sur les bonnes pratiques de management, ces normes permettent
d'assurer la livraison de produits et de services de qualité constante
répondant aux attentes des clients, ces bonnes pratiques ont
été classées en un ensemble d'exigence normatives pour un
système de management par la qualité accessible à toute
organisation .
La famille de normes Iso 9000 est l'un des plus grand
succès de toute l'histoire de l'Iso et plus de 81 pays l'ont
intégrée à leurs normes nationales .
Iso 9000 a pour objectif premier d'aider les entreprises dans
leur recherche de la qualité, leur capacité à satisfaire
les exigences des clients et d'y parvenir de manière optimale, par la
prévention des erreurs, Iso 9000 fixe des lignes directrices pour
diriger, coordonner et contrôler chacune des activités
menées dans une entreprise.
Tandis que les normes Iso 9000 énonce les exigences
auxquelles doit satisfaire une démarche qualité, elle n'impose
pas de modalités quant aux moyens d'y parvenir, elle laisse donc une
marge de manoeuvre et une flexibilité considérable d'application
dans les différents secteurs économiques et leurs environnements
de travail, et dans des cultures nationales différentes, la famille de
norme Iso 9000 inclut également des modèles qui permettent de
mesurer les systèmes de management par étatonnage afin de donner
à l'entreprise et à ses clients l'assurance que le
système fonctionne efficacement .
Une entreprise qui satisfait aux exigences d'Iso 9000 doit
procéder à un audit de son système qualité pour
vérifier si elle maîtrise correctement les processus de
management, elle peut inviter ses clients à effectuer l'audit et
conforte ainsi chez eux la certitude qu'ils obtiendront des produits ou
services répondant à leurs attentes.
L'entreprise peut aussi faire appel aux services d'un
organisme indépendant de certification de la qualité pour obtenir
un certificat de conformité à l'Iso 9000, cette dernière
option est devenu très populaire dans le monde des entreprises
étant données la crédibilité que revêt une
évaluation indépendante .
Le domaine de la certification à fait l'objet de
nombreuse pratiques abusives et trompeuses. De nombreuses entreprise ont
placé le logo de l'Iso avec la mention certifiée Iso
9000 sur leur en tête de papier à lettres, donnant
ainsi la fausse impression que l'Iso effectue des activités de
certification. En fait l'Iso ne délivre pas de certificats, son
rôle est d'élaborer des normes internationales . la certification
de conformité aux normes de l'Iso est effectuée par des
organismes indépendants .
Certaines entreprises cherchent à donner l'impression
qu'Iso 9000 est un label de qualité pour leur produit ou service mais
cette impression est trompeuse, car la norme Iso 9000 ne se rapporte pas
à un produit ou à un service donné .
Les normes de la famille Iso 9000 sont appelées
« normes génériques de systèmes de management
». le terme « générique » signifie que les
mêmes normes peuvent être appliquées à toute
organisation, quel que soit le produit où le service offert, ils
présentent des différences mineures, mais ce sont finalement des
variations sur un même thème, les principaux critères
exposés dans les différents modèles se rapportent aux
domaines suivants :
- Orientation vers le client, celui qui reçoit, utilise
ou consomme et paie les biens et / ou services fournis c'est lui qui en dernier
ressort juge le niveau de qualité .
- Orientation vers le personnel, une plus grande implication
de tout le personnel dans le projet qualité, toutes les personnes
actives dans l'entreprise ou intervenant dans la livraison du produit ou du
service doivent être impliquées dans l'amélioration de la
qualité, cette approche inclut le développement des
compétences, la création d'un sentiment d'appartenance et
l'appropriation, par chacun, des buts et des objectifs de l'entreprise .
- Leadership : une culture de la qualité doit
être instillé au plus haut niveau de l'organisation et doit
ensuite se propager à travers toutes les strates de la
hiérarchie, par un style de management dans lequel la direction donne
l'exemple .Si les dirigeants de l'organisation ne s'engagent pas, le processus
est voué à l'échec .Le leadership est un
élément fondamental pour l'introduction et le maintien de la
qualité, sans l'engagement total de la haute direction, les
réactions du personnel risquent de faire échouer le projet
qualité « l'Iso exige que la haute direction établisse
une déclaration de politique de qualité cohérente avec la
politique d'entreprise ».
- Approche processus : lors de la récente
révision des normes Iso,l'objectif central était de renforcer
l'approche par processus, les chapitres définis
précédemment évoluer vers une nouvelles structure ;
les exigences à remplir par un système de management de la
qualité d'après la norme Iso 9001/ 2000 sont subdivisées
maintenant en quatre chapitres principaux :
-
responsabilité de la direction,
- Management des moyens,
- Réalisation des produits et
des prestations
- Mesure, analyse et amélioration .
- Management par approche système : afin
d'améliorer l'efficacité et l'efficience des processus, le mieux
est de les intégrer dans un système de management .
- Amélioration continue : l'amélioration
constante est une missions de l'entreprise .
- Approche factuelle pour la prise de décision :
le processus de prise de décision repose sur l'analyse de
données, d'informations et de paramètres .
- Relation mutuellement bénéfiques avec les
fournisseurs : les relations d'une entreprise avec ses fournisseurs
doivent se construire au bénéfice des deux parties .
Figure 23 : l'approche
processus du management de la qualité selon Iso 9001 : 2000
Attentes des clients
Satisfaction des clients
Responsabilité de la direction
Mesure, analyse, amélioration
Management des moyens
Réalisation des produits et des prestations
échange Entrées
d'informations
Sortie produit fini
Source : Jean ( BRILMAN ), opcit P : 271
Ce modèle reflète le cycle « plan,
do, check, act » P.C.D.A.
I.2.D.La série de normes Iso 9000 :
Les normes Iso 9000 : 2000, Iso 9001 :2000 et Iso
9004 : 2000, constituent le noyau de série Iso 9000, les normes
révisées sont en vigueur dans le monde depuis le 1 er
décembre 2000.
La révision a tenu compte des expériences
acquises avec la série Iso 9000 et avec les normes de management de
l'environnement ( Iso 14000 ), des enquêtes approfondies en outre
été effectuées auprès des utilisateurs de ces
normes, les objectifs de révision suivants ont été
dérivés.
§ Réduction de la diversité des normes du
secteur 9000, en particulier par l'intégration des trois modèles
antérieurs ( 9001, 9002, et 9003 ) en un modèle unique 9001,
§ Orientation de la forme de la norme sur les
processus,
§ Simplification de l'utilisation pour les entreprises
non industrielles grâce à une terminologie compréhensible
par tous,
§ Cohérence entre ligne directrice de la norme,
§ Intégration de principes QM
généraux .
Iso 9000 : 2000 : principes essentiels et
vocabulaire :
La norme Iso 9000 : 2000 fixe les bases et les concepts
utilisés dans la série de normes Iso 9000.
Iso 9001 : 2000 : Exigences
Cette norme fixe les exigences que doit remplir un
système qualité, au premier plan, il y'à la
capacité d'une organisation à satisfaire les exigences des
clients .
Par rapport à l'ancienne norme Iso 9001 : 1994, la
norme révisée attache davantage d'importance à :
§ Un processus d'amélioration continu,
§ La revendication de la qualité et du management
de celle - ci par la direction générale ( la
responsabilité de la direction ),
§ Un grand intérêt autour de la
compétence des collaborateurs, les organisations qui ont établi
un système qualité d'après la norme Iso 9001 peuvent faire
confirmer par un organisme de certification accrédité que leur
système qualité répond à la norme .
Iso 9004 : 2000 : lignes directrices pour
l'amélioration des performances
Cette norme aide les entreprises à établir des
systèmes qualité qui prennent en compte non seulement la
satisfaction des clients, mais aussi les exigences d'autres interlocuteurs (
par exemple investisseurs, autorités, collaborateurs ...).
Elle est centré sur l'accélération et
l'optimisation des processus, la norme Iso 9004, ne peut être
certifié, elle a bien davantage pour rôle de montrer le chemin qui
conduit au total quality management ( TQM ) .1(*)
I.2.E La dimension humaine de la norme Iso
La nouvelle norme Iso 9001 : 2000, qui remplace les
anciennes 9001, 9002 et 9003, attache beaucoup plus d'importance au personnel
que la version 1994, qui se limitait dans son chapitre § 4 .18
à la formation .
I.2.E.1 Iso 9001 § 4.18 Formation (
V : 1994 )
Pour toutes les catégories de personnel qui exercent
des activités ayant une influence sur la qualité, l'Iso 9001
demande à l'entreprise d'établir :
§ Les compétences requises,
§ Un système d'évaluation des
compétences du personnel,
§ Les besoins en formation du personnel,
§ Des programmes de formation adéquats sur le
poste de travail et / ou dans le cadre de séminaires
§ Un système d'évaluation de la mesure dans
la quelle le personnel a acquis les compétences jugées
nécessaires suite aux programmes de formation suivis
Alors que l'Iso 9001 se focalise sur les compétences du
personnel, les lignes directrices de l'Iso 9004 - 1§ 18.3 abordent le
sujet plus délicat mais aussi important de la motivation.
Dans ces lignes directrices, les experts de l'Iso ont voulu
mettre en exergue que la motivation n'est pas seulement importante chez le
personnel de production, mais aussi chez tout le personnel attaché aux
services de l'entreprise .
Ne se contentant pas de conseiller la sensibilisation de tout
le personnel à la qualité, les experts de l'Iso relèvent
dans les lignes directrices que l'établissement d'objectifs clairs, de
mesures des performances et la reconnaissances des accomplissements
individuelles et collectifs contribuent à la motivation et donc à
améliorer la qualité .
L'Iso 9000, focalise sur les opérations, ne traite pas
des compétences et de la motivation des cadres et des dirigeants, ce
facteur est critique du succès et de la survie de l'entreprise .
I.2.E.2 Iso 9001 : 2000
Le chapitre intitulé « compétence,
formation, qualification et sensibilisation », stipule que :
l'organisme doit établir et tenir à jour des procédures au
niveau du système pour :
1. Déterminer les besoins en compétence et en
formation,
2. Pourvoir à la formation au regard des besoins
identifiés,
3. Evaluer l'efficacité de la formation à
l'intervalles définis,
4. Conserver les enregistrements appropriés concernant
la formation professionnelle et initiale, les aptitudes et l'expérience
.
L'organisation doit établir et tenir à jour des
procédures permettant de sensibiliser ses employés à
chaque fonction et niveau pertinent sur :
1. L'importance de se conformer à la politique
qualité et aux exigences du système de management de la
qualité,
2. L'importance de l'incidence réelle ou potentielle de
leurs activités professionnelles sur la qualité,
3. Les avantages d'une performance individuelles accrue,
4. Leurs rôles et responsabilités dans
l'obtention de la conformité à la politique et aux
procédures qualité et aux exigences du système de
management de la qualité.
5. Les conséquences éventuelles d'un
écart par rapport aux procédures spécifiées .
Le développement des compétences des
collaborateurs, prend donc, une importance accrue, nous l'avons vu dans le
système de management de la qualité selon l'Iso 9001, mais il
reste limité, à la formation, comparant avec le management par la
qualité à la Japonaise ( TQM ), qui consacre une grande
importance au développement de l'initiative et la
créativité du personnel .
I.3 Rôle de la compétence dans les
modèles du management par la qualité totale
Le TQM1(*) est à la fois une philosophie du management
et un ensemble de méthodes basé sur les ressources humaines, qui
vise un progrès continu dans le service au client à un coût
toujours plus bas 2(*).
Renault indique dans l'album de la qualité totale, les
cinq principes d'une nouvelles culture :
1. Le client, juge suprême de la valeur ,
2. Le recherche du juste nécessaire,
3. Maîtriser le processus, c'est réduire la
dispersion,
4. Impliquer et responsabiliser les hommes,
5. La spirale du progrès permanent .
I.3.A Le TQM système basé sur les RH
Qu'il s'agisse d'une entreprise de production ou de services,
le TQM, met l'accent sur le travail en équipe ( compétence
collective ), le TQM concerne l'ensemble des processus de travail à
l'oeuvre dans une entreprise, et aucune fonction ne peut être autonome, (
la polyvalence des salariés ), plus simplement le TQM vise à
augmenter la satisfaction du client ( interne, externe ) et à
réduire les coûts en supprimant tous les points faible des
processus de travail, c'est en quelque sorte la recherche des zéros
olympique ( zéro, stock, zéro panne, zéro défaut,
zéro papier....).
La mise en place d'une démarche management par la
qualité totale demande :
· Evaluation du niveau générale de
qualité,
· La position sur le marché,
· Etude des besoins et des attentes des clients
potentiels,
· L'attitude du personnel face à la
démarche qualité cela exige une communication claire à
tous les niveaux une étude des systèmes de reconnaissance et de
récompense, le TQM est un système très complexe dans la
mesure où il compte beaucoup sur le comportement humain ( le client, les
employés ) qui est caractérisé par plus de
tempérament, ce qui rend son étude plus difficile .
Avant d'entrer dans les détails des principaux
éléments clés de la qualité totale du management (
TQM ), il faut citer le Dr .Edward. W. Deming, qui fut le pionnier du
développement de ce concept de ses travaux ressort le principe
fondamental dont découlent toutes les pratiques de management par la
qualité : c'est le cycle PCDA : Planifier, Déployer,
Contrôler et Agir en améliorant .
I.3.B Le Dr .Edward. W. Deming ( 1900 - 1993 )
Eminent statisticien, le Dr .Edward. W. Deming est l'une des
grandes figures du développement de la démarche qualité,
ses enseignements ont eu un impact profond sur les entreprises
américaines industrielles et de service, il est à l'origine d'une
formidable révolution dans le domaine de la qualité .
Deming a reçu de nombreuses distinctions en hommage
à son travail et en 1980, la section métropolitaine de
l'Américain statistical association créa le prix Deming
décerné chaque année à des organisations qui se
sont distinguées par l'amélioration de leur qualité et de
leur productivité .
Au Japon, Dr Deming est plus connu sans doute, où
dés 1950 il commença à enseigner les méthodes de
management qualité totale aux dirigeants et ingénieurs des
grandes entreprises .
Ses enseignements ont entraîné une reprise
spectaculaire de l'économie nippone, en hommage à sa
contribution, l'union of Japane science an engineering ( JUSE ) a crée
le prix Deming qui couronne chaque année les réussites en
matière de qualité et de fiabilité des produits .
I.3.B.1 Les 14 principes de management de Deming
La réussite d'une démarche TQM, demande selon
Deming, la mise en place des 14 principes suivant :
1. fixer fermement l'objectif d'une amélioration
constante des produits et services, pour devenir compétitif, rester,
présent et créer des produits,
2. adopter une nouvelle philosophie, nous sommes dans un
nouvel age économique le management occidental doit être attentif
à ce défi, apprendre quelles sont ses responsabilités et
mener le mouvements en faveur du changement,
3. Cesser d'obtenir la qualité à travers des
contrôles, éliminer le besoin d'inspection systématique par
une intégration de la qualité au produit ou au service,
4. En finir avec la politique d'achat au plus bas prix,
réduire plutôt le coût total en traitant avec le fournisseur
unique pour chaque produit, sur la base d'une relation à long terme
loyale et confiante,
5. Améliorer toujours et encore le système de
production et de service pour améliorer la qualité et la
productivité, et par là, réduire constamment les
coûts,
6. Généraliser la formation sur le tas ,
7. Améliorer le leadership pour améliorer le
travail du personnel et le fonctionnement des machines et du reste de
l'entreprise, dynamiser les directions générales de
l'encadrement,
8. chasser la crainte pour que chacun puisse travailler plus
efficacement pour l'entreprise, à ce propos Deming a décrit
« les maladies mortelles », dans la vidéo
intitulée Management's five deadly diseases, les états -
unis sont peut être le pays industrialisée où les
ressources naturelles, les hommes sont le moins largement mises en valeur, les
employés sont le moins largement mises en valeur, les employés
américains, disait Deming sont « sous -utilisés, sur -
utilisés et mal utilisés », ils mettent tout leur coeur
à faire de leur mieux, mais leurs efforts pour aider l'entreprise
à exceller sont entravés par :
· Une direction peu précise,
· La crainte des représailles ( vengeance violente
),
· Le peu d'efficacité des outils de
résolution de problème,
· Une définition trop floue des limites de leur
pouvoir.
9. Supprimer les barrières inter - services, les
différents personnel doivent travailler en équipe,
10. Eliminer les slogans, les exhortations et les objectifs
à l'adresse du personnel, ces exhortations ne peuvent que créer
des relations d'antagonisme, en effet la plupart des causes de basse
qualité et la faible productivité résident dans le
système lui même et sont donc au delà du pouvoir du
personnel .
11. Supprimer la fixation de volumes de production à
atteindre ( quotas ) dans les ateliers, éliminer la direction par
objectifs et les enjeux chiffrés .
12. Supprimer les barrières qui frustrent les
salariés du droit à la fierté de leur savoir faire, la
responsabilisation de l'encadrement doit s'exercer sur la qualité et non
plus des chiffres, supprimer les barrières qui frustrent les cadres et
les ingénieurs de la fierté de leur savoir faire,
13. Instituer un programme volontariste de formation et de
développement personnel ,
14. Mettre chacun des membres de l'organisation à
l'oeuvre pour accomplir la transformation ` la transformation est l'affaire de
tous ` .
I.3.C.Principes de la démarche TQM
Les trois éléments clés du TQM sont :
1(*)
Figure 24 : les
éléments clés du TQM
Créer l'environnement
Les outils de
L'amélioration Continue
L'implication des employés
1. l'environnement
L'environnement est au coeur de la qualité et c'est
à l'équipe dirigeante qu'il incombe de la créer, seuls les
dirigeants peuvent maîtriser les aspects culturels de la vie de
l'entreprise, pour ce faire il leur appartient de :
1. formuler une vision,
2. définir des principes directeurs,
3. établir un itinéraire de la qualité
totale pour faire de cette réalité concrète .
seuls les dirigeants peuvent créer un environnement
dans lequel les employés n'hésiteront pas a proposer des
idées et des améliorations qui bousculent le confort des
habitudes .
comme on déjà dit, les dirigeants jouent un
rôle moteur dans la réussite d'un changement ( organisationnel,
technologique....), le dirigeant intelligent sait comment instaurer une culture
qualité et un climat qui met allése les employés, afin
d'exploiter leurs savoirs .
depuis toujours, les employés sont convaincus que leur
idées ne sont pas prises en considération, ils savent que les
dirigeants n'accorde pas de valeur à leurs idées et suggestions (
tarder à y donner suite, noter l'idée sur un bout de papier...),
tous cela démotivent les employés et entravent
l'amélioration .
dans la plupart des entreprises, les employés n'ont
jamais reçu d'information ou de formation sur la manière de
générer des idées ou de les développer, ils ne
connaissent que leur propre travail, on peut regretter que, bien qu'ils
connaissent leur propre travail et qu'ils l'accomplissent mieux que quelconque,
ils ne parviennent pas à faire réaliser les idées qui
permettraient de l'amélioration .1(*)
la mise en place d'une démarche TQM, doit passer aussi
par la définition d'une vision et de principes directeurs, autrement dit
formuler un énoncé qui s'adresse à tous ceux qu'elle
concerne, à savoir :
Ø les clients,
Ø les fournisseurs,
Ø les employés .
la définition de la vision stratégique d'une
entreprise est primordiale, dans la mesure où elle joue le rôle
d'une boussole qui montre la voie à suivre, les principes directeurs
sont les fondements qui nous permettrent de juger de l'opportunité des
actions engagées .
pour atteindre la qualité du management, l'entreprise a
besoin d'un itinéraire précis en plus la vision et les principes
directeurs, c'est le parcours de la qualité totale .
2. les outils de l'amélioration continue
l'amélioration continue est le deuxième
élément d'une démarche TQM, les outils de
l'amélioration sont multiples et diverse :
Tableau n ° 07 : les principaux outils de
l'amélioration de la qualité :
Outils de définitions des
processus :
· Logigrammes,
· Diagrammes de flux de travail,
Outils de recueil et de présentation des
données :
· Grilles de contrôle,
· Feuilles de relevés,
· Diagrammes à barres,
· Diagrammes circulaires,
· Diagrammes de dispersion,
· Histogrammes,
· Diagrammes de concentration,
· Courbes de tendances,
· Enquêtes .
Outils de résolution des problèmes au
travers de groupes Ad hoc
· Rôles et règles du groupe,
· Organisation de réunions et comptes rendus,
· Brassage d'idées ( Brainstorming ),
· Diagrammes causes -effets,
· Diagrammes de Pareto,
· Vote et classement,
· Diagrammes Pert,
· Plans d'action,
· Rapport des groupes -projet .
|
Sources : R. . ( MCDERMOTT), R.( MIKUK ), M. (
BEAUREGARD ), développer l'initiative et la créativité
du personnel ( la dimension humaine de la qualité totale ),
Ed : Dunod, Paris, 1996, P : 31 ( ISBN : 210 0029991 )
Amélioration continue : cercles de
qualité ( KAIZEN ) *(*)
Les cercles de qualité sont un mécanisme formel,
destiné à favoriser une interaction productive et participative
du personnel pour lui permettre de résoudre lui même des
problèmes, des petits groupes d'ouvriers ou d'employés s'engagent
dans un processus coopératif d'étude permanent afin de
découvrir et de résoudre des problèmes liés au
travail 1(*).
Caractéristiques des cercles de qualité
1. Objectif : améliorer la
communication, particulièrement entre ouvriers, employés et
cadres.
2. Organisation : le cercle est
composé d'un animateur et de 8 à 10 membres appartenant à
une même unité de travail .
3. Les cercles sont dotés aussi d'un coordinateur et
d'un ou plusieurs facilitateurs travaillant en étroite relation avec eux
.
4. Sélection des membres du cercle,
La participation des membres est volontaire,
La participation des animateurs peut
être ou non volontaire .
5. Nature des problèmes analysés par le
cercle :
Le cercle sélectionne ses propres
problèmes,
Initialement, il est encouragé à
les choisir dans son environnement immédiat .
6. Les problèmes ne sont pas restreints à la
qualité, mais y étendent à la productivité, au
coûts, à la sécurité, au moral, à
l'entretien, à l'environnement et à d'autre domaines .
L `amélioration continue et la roue de
Deming
L'idée de l'amélioration continue est une
contribution majeurs de W.E .Deming à la qualité Japonaise, il
s'agit de la roue PCDA de Deming :
Plan : déterminer les problèmes
posés par un processus et la définition du projet
d'amélioration ,
Do : appliquer la solution,
Check : confirmer ou infirmer la bonne marche de la
solution,
Act : modifier en améliorant .
Remarque l'Iso 9001, s'inspire beaucoup du PCDA
Figure 25 : la roue de
Deming PCDA et l'amélioration continue
Assurance qualité
Management participatif
Progrès continue
A P
C D
Maintien des acquis
Taux d'amélioration
Temps
3. L'implication des employés
le troisième élément clé de la
qualité totale est l'implication des employés, qui va au
delà de l'explication aux employés ce que fait l'entreprise, de
leur donner les outils nécessaire et de leur dire : «
vous etes impliqués, à vous de jouer ..», il s'agit d'un
partage intellectuel .
Figure 26 : la ligne de
partage intellectuel dans l'entreprise
Employés
Direction
Penser
Ligne de partage intellectuel
Exécuter sans penser
Source : R. . ( MCDERMOTT), R.( MIKUK ), M. (
BEAUREGARD ), développer l'initiative et la créativité
du personnel ( la dimension humaine de la qualité totale ),
Ed : Dunod, Paris, 1996, P : 31 ( ISBN : 210 0029991 )
Dans la plupart des entreprise, existe une ligne virtuel de
partage intellectuel comme le montre les schéma au dessus .
C'est une ligne qui décompose l'organisation en deux
partie la première au dessus, dans laquelle, on attend de vous que vous
réfléchissez, que vous ayez des idées, que vous
innovez..., la deuxième, se situe en dessous de l'organisation, dans
laquelle, vous devez accomplir votre travail tel qu'il est définie dans
les procédures, ni plus, ni moins .
Il faut noter, qu'il n'y a aucun lien entre la ligne de
partage et le niveau d'étude d'un employé, car dans la plupart
des entreprises, des gens de haut niveau universitaire déclarent se
trouver en dessous de cette ligne .
Cette situation provoque sans doute un gaspillage de savoirs (
voir chapitre précédent ) .
L'implication des employés dans une démarche
TQM, consiste a faire disparaître cette ligne, car la qualité
totale repose sur l'amélioration continue, elle même fondée
sur un travail de groupe, l'amélioration continue est un état
d'esprit dont chacun doit s'imprégner, le travail de groupe exige
confiance et respect mutuels, l'admission par les dirigeants de l'existence
d'une ligne de partage intellectuel jette des bases solides pour asseoir cette
confiance et de respect mutuels, elle fait franchir aux dirigeants le stade de
la négation et prépare l'entreprise à un travail de groupe
intersectoriel, dans un climat de confiance .1(*)
L'implication des employés c'est notamment la mise en
place des systèmes de développement de l'initiative et la
créativité du personnel ( DICE ), qui s'agit de la gestion des
idées propres aux employés .
Le système DICE, fonctionne selon le principe KAIZEN,
c'est à dire de petites améliorations continues,
L'auteur de l'idée en reste prioritaire jusqu'à
ce qu'elle soit mis en place et ait fait ses preuves,
Le fait que leurs idées soient reconnues incite les
employés à rechercher sans cesse des améliorations, la
récompense financière n'est pas utilisée ou elle est
purement symbolique, il s'agit d'une participation,
La système DICE renforce le processus de qualité
totale et le travail de groupe .
Remarque :
Avec les années 1980, un grand nombre d'entreprises
sont entrées d'elles mêmes dans les phases du management par la
qualité totale tel qu'il est appliqué au Japon, au même
moment, certaines entreprises américaines possédaient la
compétence nécessaire pour la recherche systématique de
meilleurs démarches, les six sigma de Motorola , et le Benchmarking de
Xerox .
A retenir :
Qu'il s'agisse de management de la qualité selon l'Iso
9001 : 2000, de management par la qualité totale TQM,
d'étalonnage des performances ( Benchmarking ), chacune de ces
méthodes est étroitement interdépendantes des autres, les
points communs entre elles :
· Le savoir, la compétence et le partage.
· Les personnes sont l'atout le plus précieux de
toute l'organisation,
· Les managers qui aident et soutiennent les membres de
leurs organisations à épanouir leur potentiel savoir peuvent
engranger des bénéfices considérables,
· La totale satisfaction des clients ( interne et
externes ), préserve la survie de l'entreprise .
CHAPITRE 7 :
Relation compétence / performance
La qualité d'aujourd'hui n'est plus conçue comme
une qualité de production constatée à posteriori, mais
comme une qualité de management qui transcende toutes les limites de
l'organisation, dont la finalité est la totale satisfaction des besoins
nouveaux naissants et encore mal définis des clients, pour conduire
l'entreprise à un haut niveau de compétitivité .
La mise en place d'une démarche qualité
nécessite une participation généralisée de tout le
personnel dans les mouvements des cercles de qualité, sa propagation,
réussie dans une soixantaine de pays de cultures différentes
démontre qu'il constitue l'une des principales ouvertures vers les
hautes performances de l'entreprise .1(*)
En revanche les coûts de non qualité
représentent en effet un manque à gagner qui peut varier d'une
entreprise à l'autre entre 10 % à 30% du chiffre d'affaire .
I . la
compétence : centre de gravité du TQM
Comme on vient de le voir dans le chapitre
précédent, le management par la qualité totale repose sur
le travail en groupe ( compétence collective ) .
Les gains de productivité ou de performance d'une
unité où d'un collectif de travail se situent actuellement de
plus en plus dans les interactions entre les membres d'un collectif de travail,
dans la mesure où le taux de complexité est très
élevé et la multiplicité des points de vue et des aspects
relatif à une situation, il faut donc faire appel à de multiples
savoirs pour y avoir plusieurs idées qui serviront à
résoudre le problème avec efficacité .
En plus, l'avantage concurrentiel n'est pas dans les
ressources, mais dans leur combinatoire .
II . La performance :
résultat pertinent de la compétence
Les entreprises sont de plus en plus sensibles aux liens entre
les compétences et les performances.
Etymologiquement : performance, est un résultat
chiffré obtenu, elle se traduit par des résultats mesurés
( chiffre d'affaire, profit, vente du mois......),
Il est performant signifie il es capable d'obtenir tel score,
tel résultat demandés, dans les temps impartis, dans le respect
des normes de qualité, de coût, de défaut,
tolérance....etc .
En revanche, la compétence rappelons le, est un
ensemble de connaissances et de comportements ( manière d'être ),
qui se combinent harmonieusement pour répondre aux besoins d'une
situation donnée à un moment donné .
Il est compétent signifie qu'il est capable de
mobiliser et combiner les connaissances, les savoirs faire et les
comportements professionnels nécessaires pour faire face aux situations
professionnelles rencontrées et à leur évaluations .
La compétences collectives
La compétences de l'individu n'est pas une fin en soi,
elle doit être mise en au service d'une mobilisation collective qui se
mesure en terme d'efficacité, de résultat et d'adaptation au
changements, pour créer une compétences collective .
La compétence collective résulte de la
qualité de la coopération entre les compétences
individuelles .
« il y'à plus dans une équipe de
football qu'un simple ensemble de joueurs talentueux, il y'à plus dans
un plat qu'une simple juxtaposition d'ingrédients ».1(*)
La question qui se pose pour les managers est de
démêler l'écheveau du travail d `équipe, afin
de reconnaître les compétences des uns sans décourager la
participation des autres ; parla mise en place d'une structure
organisationnelle adaptée, des processus de management qui favorisent le
travail collaboratif.
C'est bien là ce que toute l `approche de la
qualité totale n'a cessé de souligner depuis plus de 20 ans,
l'efficacité de la démarche relève moins des outils et
techniques qu'elle mobilise que du style de management qu'elle induit .
Selon LE BOTERF 2(*) , les compétences sont collectives dans la
mesure où elles ne peuvent être construites et
possédées par un seul individu, elles résultent de la
contribution, de la coopération et de la synergie entre plusieurs
compétences détenues par des personnes .
La compétence collective est nécessaire pour
obtenir ou maintenir un avantage compétitif dans un domaine
d'activité, elle permet de se distinguer de la concurrence au plan
national ou international .
D'après ces illustrations, il est claire que la
performance est un signe de compétence collective mobilisées par
tous les acteurs d'une organisation, pour garder l'avantage compétitif
qui se repose sur la combinaison de savoirs et de compétences de ses
membres .
Conclusion de la partie
théorique
L'entreprise du troisième millénaire est
en face les défis de la mondialisation de l'économie, des
échanges et d'une circulation rapide de l'information et de la
technologie, c'est un nouveau contexte, un nouveau paradigme concurrentiel, et
une nouvelle économie .
Une économie fondée sur le savoir, qui constitue
la matière crise de l'entreprise, pour s'adapter à ces
changements rapide, l'entreprise doit exploiter à l'extrême
possible le gisement de savoirs qu'elle détient par l'accroissement des
investissements immatériels, afin d'améliorer et
développer les compétences des employés .
La compétence devient un atout stratégique de
survie, dans la mesure, ou l'entreprise met en oeuvre des compétences
lors de la prise de n'importe quelle décision,
L'entreprise doit adapter son organisation en fonction des
besoins des employés, en matière de formation, d'apprentissage,
motivation, implication, pour éviter le déficit en
compétence.
Le management des savoirs et des compétences prend
notamment une importance majeure et joue un rôle moteur dans la
réussite d'une démarche qualité, tel qu'il est
définie par les normes mondiale ( Iso 9001 : 2000, KAIZEN,
Benchmarking, Brainstorming...).
Le choix du triptyque ( savoir, compétence et
qualité ) n'était pas donc le fait du hasard, ces trois notions
sont interdépendantes et constituent un facteur critique de
succès pour ne pas dire de survie .
Partie pratique : le
management des savoirs et des compétences : le cas de SONATRACH
I. Introduction
Après cette étude théorique sur le
management des savoirs et des compétences et leur place dans la mise en
place d'une démarche management de la qualité, nous allons
à présent essayer à travers cette partie décrire le
modèle du management des savoirs et des compétences
appliqué au sein de l'entreprise Algérienne qui se
caractérise par un contexte différent.
Nous divisons la présentation de cette partie en deux
chapitres, dont le premier abordera les caractéristiques de
l'économie nationale, et le second exposera une étude, qui
détecte les pratiques du management des savoirs d'une part et la
management de la qualité d'une autre, dans deux complexes,une filiale et
un centre de formation du groupe SONATRACH .
La problématique qu'on pose se résume à
travers la question suivante :
Est- ce que les modèle de management des savoirs (
tacites et explicites ), le management de la qualité ainsi que le
développement des compétences appliqués au sein de la
société, répond aux exigences des nouveau modèles
de management ?
Afin d'étaler le rôle de la compétence
dans la réussite d'une démarche qualité nous allons
considéré :
D'abord, la mise en place d'une démarche KM, est la
seule opportunité qui s'oppose à l'ère de la
numérisation,
Après, la compétence est le socle sur le quel
repose la qualité,
Ensuite, vu la taille de la société, la mise en
place d'une telle démarche demande beaucoup de temps,
Enfin, la non application des nouveaux paradigmes de
management revient au manque d'informations et de formations destinés au
employés ( non implication ).
Le but recherché par cette étude est la
possibilité d'importer les meilleures pratiques du management
appliqués dans les sociétés performantes au sein du
groupe SONATRCAH .
CHAPITRE 8 : Les
caractéristique de l'économie Algérienne
I . L `ajustement
structurel
Comme tous les pays en voie de développement,
l'Algérie a passer par des moments critique de sa vie politique et
économique .
L'économie national était
caractérisée par une planification centralisée et
impérative ( 1965 / 1979 ), l'Algérie est engagée dans une
industrialisation accélérée, induisant un taux
d'investissement élevé ( 50 % en 1978 ), cette stratégie
est à l'origine d'une croissance économique rapide ( 7% par
moyenne de 1967 à 1979 ) .
La période entre ( 1980 / 1985 ), a été
marquée par le choc pétrolier qui a réduit le niveau des
exportations à environ 5 Milliards de $ par an qui a du à la
dépréciation du dollars ( monnaie de facturations et de
règlement du pétrole ) .
Une situation économique et financière qui se
dérèglent jour après jour, dans la mesure où le
pays se situe en plein mutations économiques et sociales (
déficit budgétaire, approvisionnement extérieur en produit
alimentaire, un déséquilibre financier macro économique )
.
Ses évènements ont certainement impliqués
la nécessité d'un financement extérieur par les
institutions financière de Brettons Woods ( FMI, BM ), ce financement
exige, une seule obligation seul de l'ajustement structurel et de
réformes économique pour la mise à niveau de
l'économie Algérienne .
A la fin de 1991, l'Algérie a déjà conclu
deux accords avec le fond monétaire international FMI, le premier accord
était l'accord de stand-by ( 30 mai 1989 ), le gouvernement
négocie un arrangement avec le FMI, sa conditionnalité
était la flexibilité des prix .
Le second accord stand by ( 3 juin 1991 ), sa
conditionnalité était la libéralisation du commerce
extérieur, libéralisation des prix du taux de change, une plus
grande libéralisation des prix, une réforme du système
fiscal et douanier avec le concours de la banque mondiale .
Suite à ses conditions, le programme économique
était chargé, avec le décret de février 1991.
La loi 90 /10 portant sur la monnaie et le crédit a
présenté une pièce maîtresse de la réforme
économique, de part ses perspectives en matière de politique
monétaire et financière ce texte législatif constitue un
tournant décisif dans l'évolution du système bancaire et
financier
Algérien, en introduisant de nouvelles mesures de
fonctionnement et de gestion, répondant aux exigences de
l'économie de marché et à une orthodoxie bancaire .
Pendant la même période, le cours du dinars
glisse rapidement suite à la guerre du golf qui a impliqué des
effets sociaux négatifs .
Après une rupture de dialogue avec le FMI, à
cause de problème politique, un troisième accord a
été conclu qui a demandé quant à lui :
Ø Une dépréciation du cours (
dévaluation de 50% ),
Ø La déréglementation drastique du
commerce extérieur .
Après cette série d'accords de stand by, une
autre convention a été conclue sous le nom de la facilité
élargie ( 22 mai 1995 ), cet accord a été obtenu
aisément par l'Algérie et combiné à de nouvelles
opérations de rééchelonnement, prévoit la poursuite
des actions de stabilisation et de prise en charge des problèmes
structurels du système productif .
Restructuration du secteur bancaire avec les règles
prudentielles sont imposées aux banques commerciales ( respecter le
ratio Cooke ( ratio d'indépendance financière ) .
L 'objectif de cet accord était notamment effacer le
déficit budgétaire et parvenir à une épargne public
avec l'assainissement financier des entreprises qui ont une situation
délicate en vue de les privatisées .
Parmi les réformes économiques effectuer
aussi :
· L'organisation d'un marché qui facilite, les
opérations de restructuration et de privatisation des entreprises public
avec un autre moyen de financement ( ce marché qui a une juste existence
physique tarde à démarrer ...),
· Remplacement des fonds de participations par des
holding détenant les actions dans les entreprise étatique .
· Introduire de nouveaux produits financiers tel que le
leasing,
· La signature d'accord d'association avec l'union
européenne,
· La demande d'adhésion à l'organisation
mondiale du commerce OMC .1(*)
II. L' Algérie
après le PAS
L'Algérie est toujours soumise aux
conditionnalités du FMI, et de la BM, et assure le remboursement de la
dette dont la part dans le PIB est devenue mieux supportable, les experts
De la BM rédigent périodiquement des rapports et
des recommandations pour la poursuite des réformes .
Des discussions sont menées pour l'adhésion
à l'organisation mondiale du commerce OMC, et à la conclusion
d'un accord d'association avec l'union européenne .
Les négociations butent sur la mise à niveau de
l'économie Algérienne, pour l' OMC, l'adhésion de
l'Algérie reste conditionnée par l'avancement du chantier des
réformes économique .
III. Situation actuelle de
l'Algérie
Selon certain indicateurs, l `économie
Algérienne est en bonne santé, car ses grand équilibres
macro économiques ont été restaurés depuis 1999, la
balance des paiements et le budget sont excédentaires, les
réserves officielles de devises ont augmenté, passant de moins
d'un mois d'importations en 1990 à plus de 24 mois à fin janvier
2003.
La dette extérieur a diminué d'environ 80% du
PIB en 1993 à environ 21 % en 2002, mais cette situation coche une
situation absolument dramatique pour la majorité de la population, la
situation économique et financière de l'Algérie reste
fragile en raison de sa dépendance vis-à-vis du prix du
pétrole, tant au niveau économique ( 97 % des recettes
d'exportations et prés de la moitié du PIB ) que
budgétaire ( la fiscalité pétrolière
représente prés de 60% des recettes de l'état ).
III.1. Une économie
fortement dépendante du secteur des hydrocarbures
La croissance économique de l'Algérie continue
d'être soutenue, principalement grâce à la hausse
persistante du volume et des prix de ses exportations d'hydrocarbures qui ont
permis au pays d'améliorer considérablement sa position externe,
cet environnement international favorable, couplé à une
croissance agricole au dessus de 2% en 2004, a permis à l
`Algérie de connaître un taux de croissance de 5.2 % du PIB en
2004.
Le secteur des hydrocarbures reste le moteur de
l'économie Algérienne et contribue pour plus de 25 % à la
croissance globale réalisée .
Le prix du pétrole a atteint des prix historiques en
2005 et 2006 ce qui malgré une progression significative des
importations, a permis à l'Algérie d'accroître
l'excédent de son solde extérieur courrant .
Figure 26 : ventilation sectoriel du PIB ( 2004
))
28,50%
18,50%
7,30%
5,60%
30,60%
8,30%
autres services
services
construction
industrie hors
hydrocarbures
hydrocarbures
agriculture
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale8.png)
Source : Rapport de l'OCDE sur l'économie
Algérienne sur la base des données du FMI
La production d'hydrocarbures génère des
revenues très substantiels pour le pays, en effet, en 2002, les
exportations d'hydrocarbures ont totalisé 18 Milliards de dollars, alors
que les importations liées aux opérations du secteur se sont
situées à environ 2 Milliards de dollars, mais la très
forte dépendance de l'état vis-à-vis de ces ressources
depuis quatre décennies a détermine trois conséquences
négatives qui affectent de façon structurelle l'ensemble de
l'économie :
1. La faiblesse des création d'emplois industriels, en
raison de la faible intensité de main d'oeuvre dans la production
d'hydrocarbures ( le secteur d'hydrocarbures est peu générateur
d'emplois l'objectif déclaré du gouvernement est d'engendrer de
la croissance et la création d'emplois en dehors du secteur
d'énergie ) .
2. Les fluctuations, parfois très importantes des prix
du pétrole induisent une voltalité importante de la balance des
paiements, des revenus budgétaires et de la masse monétaire,
source de fragilité majeure pour l'économie dans son ensemble et
pour la cohésion et la continuité des politiques publiques
.
3. L'augmentation des investissements étrangers dans
seulement le secteur énergique, partant de l'idée que le seul
secteur générateur de richesse dans l'Algérie est le
secteur des hydrocarbures .
Les investissements engagés en Algérie par les
sociétés pétrolières et gazières
étrangères représentent prés d'un Milliards de
dollars tous les deux ans depuis 1996 ), en revanche les investissements
directs étrangers hors hydrocarbures sont très faibles il n'ont
représentés que 200 millions de dollars par an dans la
période de 1999 -2001 .
De multiples facteurs influent sur les décisions des
investisseurs, parmi ces facteurs, la qualité des institutions
économique et politique est un élément crucial. or, une
étude réalisée en 2001 par la BM et portant sur 175 pays
montrent que, en ce qui concerne les variables institutionnelles et de
gouvernance, la performance de l'Algérie est considérée
comme figurant parmi les plus faible, elle s'inscrit dans le dernier quart du
classement en matière de lourdeur des règlements et dans le
dernier tiers des pays étudiés .
VI.
L'Algérie et l'économie du savoir
L'économie Algérienne est
caractérisée rappelons le, par sa forte dépendance des
hydrocarbures, qui constitue le moteur de la croissance actuelle, en effet
cette situation défavorable est le résultat d'une série
d'évènements politico-économique .
L'explication de cette situation désastreuse ne tient
pas à la faiblesse du niveau d'investissement bien au contraire, l'
Algérie a enregistré depuis plus de trente ans des taux
d'investissement parmi les plus élevé au monde de 1971 à
2000, ( même s'il est seulement dans les hydrocarbures ),
Le problème ne situe pas non plus dans l'insuffisance
de l'investissement dans le capital humain, une étude récente du
FMI conclut que l'investissement dans le capital humain a connu le même
rythme que celui dans les moyens matériels de production,
l'Algérie forme encore 13 000 ingénieurs par an, contre
15 000 pour la France .
Le problème qui se pose en Algérie, est
l'inadéquation entre le système éducatif et les demandes
de l'économie, le constat est là, l'économie
Algérienne, rentière et désarticulée, ne
crée pas d'emplois en nombre suffisant, la croissance reste presque
exclusivement tirée par la hausse des prix pétroliers et par
l'exportation .
En réalité, les gisements d'emplois sont le
secteur du commerce et des services ( ce dernier a connu depuis plus de trois
ans un taux de croissance important 7.6 % en 2004, il contribue à plus
de la moitié de la croissance globale de l'économie et
représente environ 38 % du PIB en 2004 ) .
Sur la base ce cette réalité, on tendrait
à reprocher au système éducatif de ne pas former
suffisamment de managers de vendeurs ou de chefs vendeurs, cela expliquerait-il
la faiblesse du recrutement ?1(*)
A l'évidence, on ne peut se satisfaire d'une telle
explication, la mauvaise « qualité » des
diplômes ou leur inadaptation peut servir d'explication facile pour
éviter de dire que l'économie ne crée pas suffisamment
d'emplois .
Dans cette conjoncture économique, qui tienne
essentiellement du commerce et des services, pour diminuer le taux du
chômage ( estimé officiellement à 27% en 2001 ), doit-on
en conclure que l'université doit former moins d'ingénieurs,
moins de médecins, et plus de commerciaux, moins de
mathématiciens, moins de physiciens et plus d'encadrement
intermédiaire ????!!!!!.
La réalité Algérienne veut
malheureusement que les études ne mènent à rien et
coûtent chère..
L'Algérie risque de rater la seule opportunité
qui assure sa croissance loin des hydrocarbures, l'investissement dans le
savoir, qui crée et développe la technologie, l'industrie, ...,
jusqu'à quand on consomme le savoir obsolète des pays
développés ? pourquoi on construit pas une base de savoir,
de recherche, d'innovation dans nos écoles, nos universités, nos
entreprises, nos familles ?
Le développement des savoirs est une
responsabilité partagée entre l'Etat, les systèmes
éducatifs et les sociétés, tous le monde est
impliqué pour conduire l'économie à un très haut
niveau de compétitivité à l'ère digital .
CHAPITRE
09 : le rôle du savoir et de la compétence dans la
réussite d'une démarche qualité ( le cas du Groupe
SONATRACH )
Le présent chapitre permet de mesurer le degré
de préparation de l'économie et de l'entreprise
Algérienne, à ses nouveaux modes de management imposés par
le nouveau ordre de l'économie mondiale, à travers une
étude de cas au niveau de la plus grande société en
Algérie, SONATRACH.
Nous divisons ce chapitre en deux parties, dont la
première abordera les considérations générales du
terrain étudié, et la seconde exposera, les résultats de
notre étude sur le Knowledge management et le management de la
qualité .
Le but principale recherché par cette étude, est
d'enrichir la connaissance des nouveaux modes de management, appliqués
dans les entreprises performante, et d'essayer d'importer ses pratiques, au
sein de l'organisation Algérienne.
Nous terminerons cette partie avec quelques recommandations
qui peuvent être bénéfique, pour la réussite
d `une démarche KM, management de la qualité .
I .Les
considération générale du contexte
I.1.
Présentation de l'entreprise
SONATRACH : société nationale de recherche,
de production de transformation, de transport par canalisation et de
commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés .
SONATRACH, a été crée par le
décret n ° 63 - 491 daté du 31 décembre 1963 .
Le 11/02/1998, SONATRACH porte statu de la
société nationale par action d'un capital de deux cent quarante
cinq milliard de dinars, reparti en cent quarante cinq milles actions d'un
millions de dinars chacune, entièrement et exclusivement souscrit et
libéré par l'état .
Les principales missions de la société
sont :
§ La prospection, la recherche et l'exploitation des
hydrocarbures,
§ La liquéfaction du gaz naturel, le traitement et
la valorisation des hydrocarbures,
§ La transformation et le raffinage des hydrocarbures,
§ La satisfaction de la demande nationale, et
internationale,
§ Le développement de la richesse gazière
et pétrolière pour acquérir un positionnement
compétitif dans les future zones de libre échanges .
Le moi de juillet 2005, SONATRACH, a réorganiser son
activité sous forme d'une organisation Macro structure, en quatre
activités principales :
Activité AMONT : c'est
l'entrée de la chaîne autrement dit c'est la recherche des
gisements de gaz naturel et du pétrole .
Activité transport par canalisation
TRC : c'est le transport par canalisation des
hydrocarbures liquides et gazeux .
Activité AVAL : c'est la sortie
des hydrocarbures à la chaîne de production, pour les
liquéfier, les raffiner juste avant la commercialisation .
Activité commercialisation ( COM ) :
c'est la commercialisation des produits finis dans le marché
mondiale .
I.2.SONATRACH
en quelque chiffres
· 12 ème compagnie pétrolière
à l'échelle mondiale,
· 2 ème exportateur de GNL, et du GPL en monde et
1 ère en Afrique,
· Plus de 120 000 employés,
· 95 % du total des exportations, et plus de 30 % du PIB
.
· SONATRACH a terminée l'année 2006, avec
des exportations qui dépassent les 53 Milliards de dollars, contre 45,7
Milliard de dollars pour 2005 .
I.3
Caractéristique de la société
· Société de grande taille,
· Secteur : énergie,
· Structure organisationnelle : pyramidale (
bureaucratique ) .
Figure 27 : schéma
organisationnel et fonctionnel de la Macro structure SONATRACH
Président directeur
général
Comité exécutif
Secrétaire générale
Chef da cabinet
Comité d'examen et d'orientation
SIE
AMONT
TRC
AVAL
COM
SRP
SIP
RCH
SVH
INT
SPE
RHU
TEC
FIN
ADG
ACT
HSE
JUR
I.4
L'activité AVAL
Parmi les missions principales de l'activité
aval :
Ø La liquéfaction et la transformation des gaz
pour satisfaire les besoins locaux et étrangers.
Ø Le suivi et la gestion du porte feuille des
structures,
Ø Le reporting à la direction
générale sur l'organisation et les résultats obtenus
.
L'organisation de l'activité AVAL s'articule autour de
trois structures :
· Structures fonctionnelles,
· Structures opérationnelles,
· Structures rattachés directement au vice
président .
Figure 28: schéma
organisationnel de l'activité AVAL
Vice président AVAL
Coordinateurs
Coordinateur secrétariat VP
Assistants et conseillers
Secrétaires
Cellule communication
Direction activités externes
HSE
RHU
AUDIT
FIN
PLS
JUR
UCV
ADM
ISI
Division EDV
HOLDING
RCH
Division LQS
II . La
méthodologie de travail
La méthodologie suivi dans cette étude
s'articule autour des méthodes suivantes :
· L'observation critique du terrain ,
· L'analyse des documents, technologie...,
· Un questionnaire écrit.
II.1
L'observation critique
C'est une démarche qui nous a permet de décrire
le modèle de gestion de l'activité courante en
général, et la gestion des savoirs ( tacites et explicites ), en
particulier.
Cette méthode était effectuée au niveau
du département finance et juridique ( direction ADM ), siège
AVAL.
Vu la taille de la société, le fonctionnement
d'un département ne reflète certainement pas le fonctionnement de
la société, pour mieux enrichir l'étude on a choisi de
distribuer un questionnaire, qui a été adapter au contexte de la
société, et qui a résumé les principaux points du
KM, et management de la qualité .
II.2.
L'analyse des documents ( manuel de gestion, documentations, ...)
Cette analyse rentre dans l'étude descriptive du
système, elle nous a permet d'avoir une idée sur la gestion de la
documentation, et la technologie de la société .
II.3.
Questionnaire écrit
Un questionnaire qui a été
élaboré, avec l'aide du Pr. BENDIABDELLAH, de type questionnaire
fermé, ce dernier a résumé la démarche management
des savoirs et des compétences, management de la qualité d'une
façon simple, pour qu'il soit compréhensible .
II.3.A.Population ciblée
La population ciblée par ce questionnaire était
le centre de formation de la société ( CPE ), un complexe de
liquéfaction du gaz naturel ( GNL1/Z ), un complexe de
liquéfaction du gaz pétrolier ( GP1/Z ), une filiale de
valorisation de l'hélium ( HELIOS ) et quelque directions du
siège AVAL .
Tableau n ° 08 : Eléments du
contexte des cas étudiés
II.3. B
L'échantillonnage
Pour avoir plusieurs types de réponses, on a choisi un
échantillon constitué de structures fonctionnelles et structures
opérationnelle :
Tableau n° 08 : Structures
fonctionnelle
Tableau n° 09 : Structures
opérationnelle
Pour plusieurs raisons ( non disponibilité, charge de
travail, résistance..), nous n'avons pas pu récupérer tous
les questionnaires remplis, les seuls disponibles sont au nombre de 121.
Le représentative de l'échantillon est de
27%.
Ø Population = 675,
Ø Echantillon = 181,
Ø Répondants = 121, ( 66.85 % ).
Ø Non répondants = 60 . ( 33.15 % ) .
II.3.C. Le
traitement des résultats
II.3.C.1 : Caractéristique de
l'échantillon
Age :
· Inférieur à 23 ans : 0 % ,
· De 24 ans à 32 ans : 29,75 %,
· De 33 ans à 39 ans : 24,79 %,
· Supérieur à 40 ans : 45.45 %.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
inférieur
à 23 ans
de 24
ans à 32
ans
de 33
ans à 39
ans
supérieur
à 40 ans
Figure 28 : caractéristique de
l'échantillon ( age )
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale9.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale10.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale11.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale12.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale13.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale14.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale15.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale16.png)
Sexe :
· Masculin : 79,33 % ,
· Féminin : 20,66 % .
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
féminin
masculin
( Figure 28 : caractéristique de
l'échantillon ( sexe )
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale17.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale18.png)
Fonction :
· Cadre supérieur : 8,26 %
· Cadre moyens : 60,33 %,
· Agents de Maîtrise : 5,78%,
· Agents d'exécution : 25,61%.
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
cadre
supérieur
cadre
moyen
agent de
maitrise
agent
d'exécution
Figure 28 : caractéristique de
l'échantillon ( fonction )
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale19.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale20.png)
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale21.png)
Niveau ( diplôme ) :
· Universitaire : 66,94 %,
· Etude secondaire : 19,83 %,
· Collège : 13,22 %.
Ancienneté dans l'emploi :
· De 1 à 3 ans : 33.05 %,
· De 4 à 7 ans : 10,74%,
· De 8 à 15 ans : 11,57%,
· Plus de 15 ans : 44,62 %.
II.3.C.2 .les résultats obtenus
Nous allons à présent, donner une étude
statistique des différentes réponse au questionnaire :
I. information générale sur
l'entreprise
62,80% des répondants, ne connaissent pas la date de
création de leur entreprise, dont 49,25 % agents d'exécution ,
37,30% cadre et 13,45 % agents de maîtrise .
Taille de l'entreprise :
77% ne connaissent pas le nombre total
d'employés,
90,08% ignorent le chiffre d'affaire réalisé par
leur structures.
Le positionnement stratégique de la
société :
23,14 % : préserver la part de marché
actuel,
52,06 % : agrandir la part de marché,
7,43 % : monopoliser tout le marché,
17,35 % : aucune réponse.
III. Politique de gestion des ressources
humaines :
52,06 % des répondants, ont déjà entendu
parler du Knowledge management au sein de leur organisations, ( à
travers la revue de la société, des séminaires,
journée d'études..), dont 15,87% sont des cadres
supérieurs et 84,12% sont des cadres.
47,93 % des répondants, n'ont aucune idée sur ce
type de management ( dont la plupart sont des agents d'exécution, et des
agents de maîtrise ) .
Pour les gens qui ont déjà une idée sur
le KM, trouvent que les principaux avantages visés par le management
savoirs, pour leur entreprise sont :
1. Développer les compétences ( 46 points
),
2. Améliorer la qualité des produits et services
( 38 points),
3. Minimiser les coûts ( 36 points ),
4. Améliorer la productivité ( 35 points
),
5. Capitaliser et développer le savoir propre à
l'entreprise ( 31 points ),
6. Protéger le capital intellectuel ( 31 points
),
7. Augmenter le rendement ( 30 points ),
8. Développer l'innovation ( 23 points ),
9. Déployer une logique de partage et de collaboration
( 20 points ).
Les gens qui ont aucune idée sont au nombre de
2.
Dans la cadre de notre travail, le plus important est que la
réponse à cette question nous, donne une vision sur le KM,
appliqué au sein des organisations objet de l'étude .
D'après les réponses les priorités du KM
au sein de SONATRACH ( activité AVAL ), sont : développer
les compétences, améliorer la qualité des produits et
services, minimiser les coûts.
Selon l'étude théorique ( chapitre 2, chapitre
3 ), ces éléments ne constituent pas les éléments
fondamentaux du KM, qui se repose sur,
La capitalisation des savoirs, le stockage, la diffusion et
le partage et l'innovation pour survivre .
Les connaissances critique pour la
société :
Selon les répondants, les connaissances critique pour
leur organisations sont :
1. Les besoins des clients ( interne et externes ) et leurs
préférences ainsi que les compétences des collaborateurs
( 64 points ),
2. Les informations relatives à la gestion courante
ainsi que les innovations et l'amélioration continue ( 61 points
),
3. Les informations sur les concurrents ( 52 points ).
La concrétisation de la démarche
KM :
La démarche KM se concrétise selon les
répondants autour des éléments suivants :
1. Une nouvelle approche de développement des
compétences ( 85 points ),
2. Une nouvelle culture d'entreprise ( 81 points ),
3. Un nouveau rôle pour les managers ( 73 points
),
4. Des investissements dans les TIC ( 58 points ),
5. Favoriser l'esprit d'initiative ( 1 réponse
),
6. aucune idée ( 2 personne ).
Les direction impliquées :
Les répondants, trouve que la mise en place d'une
démarche KM, nécessite une implcation très actives des
directions suivantes ;
1. La direction générale ( 52 points ),
2. Le direction des ressources humaines ( 50 points ),
3. La direction communication ( 39 points ),
4. La direction organisation ( 39 points ),
5. La direction recherche et développement ( 37 points
),
6. La direction information , informatique et documentation (
35 points ).
Les partenaires externes :
A propos de l'implication de partenaires externes dans la
démarche KM :
22,31% disaient qu'il y'à plusieurs partenaires,
31,40% trouvent qu'il y'à un ou deux
partenaires,
17,35% disaient il n'y à pas ,
28,92 % n'ont aucune idée .
Les partenaires sont :
1. Des partenaires ( 36 points ),
2. Des centres de recherche ( 23 points ),
3. Des fournisseurs, et clients ( 19 points ),
4. Des concurrents ( 7 points ),
5. Consultants ( 1 point ),
6. Assistance technique ( 1 point ),
7. Aucune idée ( 15 personnes ) .
Les méthodes de développement des
compétences suivi :
1. La formation ( 121 points ),
2. L'apprentissage ( 57 points ),
3. Le brainstorming ( 36 points ),
4. Le e - learning ( 22 points ),
5. Le benchmarking ( 18 points ),
6. La boite à idée ( 13 points ),
7. Séminaires ( 5 points ) .
La formation professionnelle et le
développement des compétences sont un
moyen :
· D'améliorer la rémunération
41 ,32 %,
· D'avoir une promotion dans l'entreprise 28,92 %,
· De retrouver facilement un autre emploi si
nécessaire 10,74 %,
· De préserver l' emploi au sein de l'entreprise
6,61%,
· De changer de métier au sein de l'entreprise
4,95%,
· De pouvoir changer d'entreprise 1,65%,
· Ceux qui ont cocher toutes les réponses
1,65%,
· Ceux qui croient que la question requiert plusieurs
réponses 4,19% .
On remarque que presque la moitié des
répondants, trouvent que la formation professionnelle et le
développement des compétences, sont un moyen d'améliorer
leur rémunération, ce qui explique l'intérêt des
employés autour des motivations matérielles .
L'existence des dispositifs :
§ 42,14 % ne connaissent pas qu'il y'à un droit
individuel à la formation,
§ 64,46 % ignorent que la formation professionnelle,
occupe 1,5% de la masse salariale,
§ 56,19% ignorent l'existence d'un plan annuel de
formation de l'entreprise.
Ces réponses peut s'expliquer par un manque
d'informations destinées aux employés, a propos le plan annuel
de formation, c'est le rôle des chef hiérarchique qui
apparaît là .
Type de formation :
§ 71,07 % souhaitent suivre une formation qui
développe leurs compétences,
§ 14,87 % souhaitent suivre une formation qui leur
permettre de s'adapter aux changements sur leur poste de travail,
§ 8,26 % souhaitent suivre une formation qui leur
permettre d'obtenir un diplôme,
§ 3,30% souhaitent suivre une formation sur des centres
d'intérêts personnels,
§ 2,47% souhaitent suivre une formation qui leur
permettre d'exercer un nouveau métier.
Dont :
· 43,30% acceptent certainement de suivre la formation
qu'ils souhaitent,
· 27,27% acceptent probablement de suivre la
formation,
· 28,92% refuse de suivre la formation .
S'ils étaient rémunérés à
50 % .
Le traitement des réponses à ces deux
dernières questions, nous permet de relever les remarques
suivantes :
Le fait que 71,07 % des employés souhaitent suivre une
formation qui développent leur compétences et ils sont
prés d'être rémunérés à 50 % pour la
suivre, peut s'expliquer par l'intérêt des employés
à développer leur compétences .
L'anticipation de la société :
· 35,53 % des répondants trouvent que leurs
organisation anticipe tout à fait, les besoins en ce qui concerne
l'emploi et les compétences .
· 26,44% répondent oui plutôt,
· 11,57 % répondent non, plutôt pas,
· 26,44 % réclament non, pas du tout .
La culture d'entreprise :
· Structure organisationnelle : pyramidale,
hiérarchique,
· Le savoir est un partage pour 57,85 % des
répondants,
· Le savoir est un pouvoir pour 36,36% ( dont 84 %
supérieur à 40 ans ),
· Le savoir est entre les deux, c'est un pouvoir et
partage pour 5,78% .
Capacité de s'adapter aux changements :
§ 72,71 % des répondants ont la capacité de
changer de métier dans leur entreprise, ou dans un autre entreprise
.
§ 52,88 % ont la capacité de changer d'entreprise
si, ils trouvent une autre société qui offre plus d'avantages
.
§ 62,80 %, ont la capacité de changer les
procédures de travail,
§ 63,63% ont la capacité de changer le lieu de
travail .
Rôle de l'organisation :
§ 19,83 % ont prononcé que leurs organisations ne
collecte jamais les meilleurs pratique,
§ 42,14 % ont affirmé que la collecte des
meilleurs pratique se fait au niveau de leurs organisation
occasionnellement,
§ 13,22 % trouvent que leurs organisations valorise les
meilleurs pratiques le plus souvent,
§ 23,96 % ne se prononcent pas .
Ce qui concerne le partage et la diffusion des
savoirs :
· 28,92 % réclament jamais,
· 39,66 % disaient occasionnellement,
· 9,09 % prononcent le plus souvent,
· 22,31% ne se prononcent pas .
Management de la qualité :
· GP1 / Z certifié selon : Iso 9001 :
2000, Iso 14001 : 2004,
· GL1/Z certifié selon : Iso 9001 : 2000, Iso
14001 : 2004, OSHAS 18001 : 1999.
· HELIOS certifié selon : Iso 9001 :
2000 .
L'implication des acteurs :
53,84% connaissent les principaux chapitres de la norme ( dont
15,90% sont des cadres supérieurs et 84,09 % sont des cadres ) .
Les priorités du management de la
qualité :
Selon les réponses des employés :
Priorité n° 1 : instaurer
une culture d'organisation basée sur la confiance, la collaboration et
le partage ( 34 points ),
Priorité n° 2 : les mesures
et les amélioration,
Priorité n° 3 : travail en
groupe, reconnaissance, récompense .
Contraintes et obstacles :
95,86 % ont répondu à cette question,
dont :
20 ,86% trouvent que le manque de motivation des
employés à partager l'information est la contrainte principale
à la réussite de n'importe quel changement,
19,29 % réclament la culture d'entreprise c'est le
principale obstacle,
18,89% disaient la manque d'une volonté
stratégique, la barrière principale à la réussite
d'une telle démarche.
II.3.D.
Remarques et commentaires
L'analyse des réponses du questionnaire nous a permis
de relever les points suivants :
1. La société dispose un gisements de
compétence très riche,
2. Les employés sont très motivés pour
laisser exprimer leur créativité, mais ils sont toujours
prisonniers devant une organisation très pyramidale qui tue leur esprit
d'innovation, une organisation qui favorise cet esprit occasionnellement (
réunion de travail, lors de l'implantation d'une nouvelle technologie,
lors du recrutement de nouveaux embauchés ..),
3. Manque d'information et d'implication de tous les acteurs
dans les projets de la société,
4. La culture d'entreprise ne répond pas au besoins des
nouveaux paradigme de management,
5. La structure organisationnelle s'oppose point par point
avec les piliers du KM, la synergie et le partage des connaissances demande un
climat organisationnelle favorable, qui facilitent l'échange des
idées, ainsi qu'une culture de partage, car s'il n'existe pas une
culture de confiance, de partage et de collaboration, il est extrêmement
difficiles de parler d'une démarche management des savoirs,
6. Plus l'entreprise est de taille importante ou est
atomisée, plus la capitalisation des savoirs est rendue délicate
et souvent inopérante si elle n'est pas implicitement
intégrée comme un axe stratégique majeur .
III. La
démarche management des savoirs au sein de SONATRACH
III.1 Les
savoirs explicites
SONATRACH, détient une infrastructure documentaire,
très solide ( manuels de gestion, archives, revues...), pour la bonne
gestion des documents, la société a mis en place une plate forme
technologique constituée d'un système de gestion
électronique des documents ( GED ), qui sert à mémoriser
toutes les informations relatives à la gestion courante de la
société, il s'agit d'un projet stratégique pour SONATRACH,
soutenue et favorisé par la direction générale.
La gestion documentaire se donne pour objectif la gestion de
l'ensemble des documents dans les différentes étapes
éditorial ( acquisition, création, diffusion, archivage ), il
s'agit de la vois stratégique pour la démarche de capitalisation
des connaissances, la gestion documentaire permet d'indexer et de classifier
des sources documentaires internes et externes.
Le but assigné au projet est de permettre à la
société d'effectuer d'une manière efficace une
définition est un suivi de ses objectifs à différents
niveaux pour une prise de décision managériales plus
fondée et plus solide construite sur une base chiffré plus sure
.
III.2. Les
savoirs tacites
Rappelons le que le savoir tacite occupe 80% de connaissances
dans la tête des employés, il est non
répertorié, connu le plus souvent de leurs seuls
détenteurs ( expériences, astuces, trucs de travail,
comportements....).
Le défi majeur qui est en face la
société, est celui là, comment gérer les savoirs
tacites ? comment garder ou conserver les compétences des plus
expérimentés ?
Demander à l'employé d'écrire avec
précision ce qu'il sait ! cela n'est ni convenable en pratique, ni
réellement intéressant pour l'entreprise .
La seule solution qui est disponible pour préserver ce
savoir et créer d'autre, c'est le faire partager entre ses membres,
c'est instaurer une culture basée sur la confiance et la collaboration
.
III.2.A Le
travail collaboratif
Le travail collaboratif recouvre l'ensemble des outils
permettant aux collaborateurs de communiquer entre eux :
A SONATRACH, ses outils sont disponible tel que :
La messagerie
électronique : qui permet la composition
et l'envoi de messages ou de fichiers de manière asynchrone ou
instantanée, à un ou plusieurs correspondants,
L'Intranet : système interactif
favorisant le travail de groupe constitué en un réseau
informatique privé et protégé .
C'est un réseau interne à la
société, qui diffuse des informations relatives à
l'activité de la société en interne et en externe .
Les forums : qui structurent les
échanges d'opinion ou d'interrogations sur un ou plusieurs sujets, entre
les membres de la société, et les experts, les
concurrents....
La visioconférence : qui permet
de réaliser des journées d'études, de réunions
à distance de façon rapide et peu coûteuse et qui permettra
à un grand nombre d'assister .
Figure 29 : le management
des savoirs
Savoirs tacite ( des experts )
![](La-competence-dimension-humaine-de-la-qualite-totale22.png)
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Le management
Des savoirs
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Malgré, la disponibilité des outils qui favorise
le travail collaboratif, on a remarquer à travers les réponses au
questionnaire, que parmi les principaux contraintes à la réussite
d'une démarche KM, la culture d'entreprise ( le partage, la
collaboration...).
SONATRACH, doit adapter sa culture en fonction des besoins de
ces nouveaux paradigme, elle doit instaurer une culture de partage et de
travail collaboratif, pour mettre fin aux conflits entre
générations ( les plus expérimentés ( anciens ),
refuse souvent de partager ce qui fait leur succès individuel ) .
III.3.Le
développement des compétences
SONATRACH, dépense des efforts considérable en
ce qui concerne l'emploi et les compétences, pour renforcer encore plus
les capacités de nos ressources humaines, nous avons
décidé de consacrer 6% de la masse salariale pour
développer la formation, disait Mr Mohamed MEZIANE, PDG de la
société lors d'une interview accordé à SONATRACH la
revue, en Janvier 2007 .
Dans le même cadre, SONATRACH a signée des
contrats de Benchmarking, des licences et brevets avec des fournisseurs
étrangers reconnu mondialement, pour renforcer l'infrastructure
technologique, moderniser les modes de gestion et prendre les meilleurs
pratiques en matière d'étude d'opportunité, de
faisabilité et d'engineering pour ses nouveaux projets .
VI .
Management de la qualité
Vu la nature de l'activité de la société
qui se caractérise par un taux de risque très
élevé, et son positionnement dans la chaîne mondiale, le
respect de la qualité du produit en respectant la santé, la
sécurité et l'environnement ( HSE ), n'est pas seulement un
nécessité, c'est une exigence à respecter .
Dans ce cadre la société sert depuis quelque
années à appliquée les normes internationales en
matières de gestion de la qualité, en suivant la politique HSE (
Health, Safty, Envorment ) .
Il s'agit de la minimisation des gaz torchés et la
certification de plusieurs unités de production, c'est la recherche
d'une énergie propre pour un développement durable .
Ce qui nous intéresse dans ce cadre, c'est bien
l'implication du personnel qui reste faible selon la réponse à la
question 5.3, la sensibilisation de tout le personnel est la clé du
succès d'une démarche qualité .
V. Conclusion
de la partie pratique
SONATRACH, est appelée a mettre en place une
démarche KM, développement des compétences au delà
da la formation traditionnelle.
La formation joue un rôle fondamental dans la
réussite d'une politique ressources humaines, mais vu la
révolution technologique et managériale, cette fonction n'occupe
que 10 % du développement de l'individu, selon une étude
menée au center for creactive leadership, le
développement de l'individu provient de :
Ø 70 % de l'expérience et du capitalisation des
savoirs par la socialisation, la combinaison, l'internalisation et
l'externalisation des savoirs ( voir spirale de connaissance de Nonaka , partie
théorique ).
Ø 20 % des technique de coaching,
Nous pensons qu'il existe pour la société,
à travers certains projets ( tel que le système de
numérisation des documents ), un véritable intérêt
à initier une démarche management des savoirs ( explicites
).
Pour le management des savoirs tacites, la
société doit introduire un projet pilote, basé sur des
fondements scientifique, soutenu par le top management, et dont tous les
acteurs sont impliqués .
La société doit notamment accorder une grande
importance au management de la qualité, chercher à satisfaire aux
normes Iso en vue d'obtenir la certification, dans un but commercial ne
conduira jamais la société vers la qualité dans son vrai
sens, la qualité n'est pas localisée à une étape,
ni dans une fonction, ni même à un niveau ou dans un processus, la
champ de la qualité est donc particulièrement englobant et
transcende les limites de l'organisation .
La mise en place d'une démarche TQM, peut être
plus bénéfique que la satisfaction aux normes Iso, la
démarche TQM est une route vers l'excellence, avec la totale
participation du personnel .
Recommandations :
Par la fin de cette étude nous proposons les
recommandations suivantes :
· Prendre en considération le facteur humain
(surtout les agents de maîtrise et d'exécution) : beaucoup de
dirigeants mettent l'accent sur le volet technologie et oublient de s'adresser
aux actions dont dépend finalement l'utilisation de travail,
· Commencer par le haut de la hiérarchie :
la direction générale doit apporter un soutient inconditionnel
à la démarche KM, et montrer qu'elle est la première
à adopter les changements nécessaires,
· Inclure tous les acteurs : ce qui permet de
définir les besoins à tous les niveaux et l'adhésion aux
décisions prisent en considération avec tout le monde,
· Comprendre l'aspect culturel : la culture d'une
entreprise peut être un obstacle ou un facilitateur pour les projets KM,
instaurer une culture de partage et de collaboration ainsi qu'une structure
organisationnel favorable ( orientée processus horizontale ), permet de
relever les défis du KM,
· Favoriser les échanges des
expériences : l'organisation des forums, des journée
d'études avec des centre de recherches, des universités, des
consultants, des entreprises ayant une expériences dans ce domaine
.
· Mettre en place une démarche TQM.
Conclusion
générale
Cette étude avait pour but d'enrichir
la connaissance sur les notions du savoir, de la compétence et de la
qualité, elle fut une expérience très enrichissante et
elle nous a permis d'entamer un domaine nouveau du management celui des savoirs
et des compétences .
Parler de savoir, c'est faire appel à la fonction
ressources humaines, cette fonction a considérablement
évoluée au fil des siècles elle s'est transformée
radicalement, en fonction de l'évolution technologique et
managériale .
L'organisation scientifique de travail avec Taylor, qui a
été inspirée du modèle de l'organisation de
l'armée, avait tant contribuer dans l'efficacité des usines
américaines, ce modèle de gestion n'a pas pu survivre à
cause de son ignorance de la dimension humaine, avec un style de management
machinal ( machin model ), et une organisation très pyramidale qui
entrave et tue la compétence .
La découverte d'Elton MAYO, est
considérée comme un véritable début d'un management
participatif qui favorise le travail en groupe .
Après Mayo, un ensemble d'auteurs en matière de
management des organisations, ont présentés leur théories,
qui s'articulent autour de l'homme, sa compétence, sa valeur et son
comportement, jusqu'à l'émergence d'un nouveau paradigme qui
accorde une importance accrue au savoir de l'homme, il s'agit du KM .
Le management des savoirs KM, est à la fois une
philosophie du management imposée par le nouveau ordre de
l'économie qui se caractérise par une complexité
croissante, est définie comme un mode de capitalisation, d'exploitation
et de partage des savoirs tacites et explicites avec le maintien des TICs, dont
la finalité est l'innovation pour survivre, car l'avantage
compétitif à l'ère de la mondialisation repose sur les
compétences et la capacité de se doter d'une organisation
apprenante proactive et créative de la valeur.
La compétence, voilà une autre notion qui a
occupée une grande partie de ce travail, ce concept multidisciplinaire,
est stratégique pour l'entreprise, son développement est la
principale clé du succès.
Le développement des compétences dépend
de plusieurs facteurs commençant par l'individu et sa capacité
d'évoluer et à faire évoluer ses compétences,
ensuite de l'organisation du travail, la culture ainsi que les responsables
ressources humaines et les formateurs .
Le développement des compétences est notamment
reconnu par les normes Iso et les modèles de management par la
qualité totale ( TQM ), dans la mesure où la compétence
est le socle sur lequel repose la qualité, qui est un signe de
compétence .
La compétence et en particulier la compétence
collective est l'ultime secret de la performance, pour résoudre un
problème avec efficacité, l'entreprise a besoin de multiples
savoirs en combinaison, en synergie, qui constituent une intelligence
collective qui servira à résoudre le problème en
générant plusieurs idées innovantes (l'expérience
de HP).
Plus le travail est individualisé, moins il est
rentable et bénéfique et moins la synergie est possible et plus
le travail est en réseau, en groupe plus cette synergie peut prendre
racines et plus la démarche management des savoirs et des
compétences atteint ses objectifs de partage qui amène
l'organisation vers l'amélioration continue et la proactivité qui
fait l'objet du management de la qualité.
Le but recherché par cette étude, au delà
de l'enrichissement de la connaissance, est notamment mesurer le degré
de préparation de l'organisation Algérienne, et de
vérifier si les pratiques de management appliquées
s'apparentaient à celles pratiquées dans les pays
développés.
Notre modeste étude au niveau du groupe SONATRACH, nous
a permet de relever la conclusion suivante : la mise en place d'une
démarche KM, TQM au sein de l'organisation algérienne demande un
certains jalons à manoeuvrer, commençant par l'organisation de
travail et la culture d'entreprise, sans culture adaptée il est
extrêmement impossible de parler de partage et de travail
collaboratif.
Dans le cadre de l'étude pratique, notre attention est
attirée sur certaines insuffisances intrinsèques qui
révéler les limites de ce type d'étude ( les
enquêtes, les questionnaires...) en raison du manque d'information en la
matière, les difficultés d'y accéder ainsi que le temps
imparti .
L'achèvement de cette étude, n'est certainement
pas le fin de la recherche, mais elle s'avère à un début
pour une bonne relance des études futurs plus approfondis et plus
bénéfiques, notamment certains points cités qui demandent
plus de détails et d'approfondissement, nous espérons pouvoir y
contribuer dans un avenir proche si l'occasion nous ait donnée.
Références bibliographique
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déployer la stratégie, Edition : Liaison, Paris,
2000.
2. Bernard ( CALASSE ), encyclopédie de
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une alliance réussie ( vision, démarches et outils ),
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19. Isabelle ( GENIAUX ), Sylvie Marie ( BONNARDEL ), gestion
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20. J ( BARRAND ), F ( KIRTEL ), M ( MOULE ), la fonction
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21. Jacques ( MORIN ), l'excellence technologique,
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29. L ( BOYER ), N ( EQUILBEY ), GRH nouvelles pratiques,
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32. Nadine ( JOLIS ), la compétence au Coeur du
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35. Peter ( SENGE ), the fifth discipline, the art and
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36. Pierre ( JOCOU ), Frederic ( LUCAS ), au Coeur du
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37. R ( MCDERMOTT ), R ( MIKULAK ), M ( BEAUREGARD ),
développer l'initiative et la créativité du personnel ( la
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38. Rose ( DIENG KUNTZ ), all, méthodes et outils pour
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Dunod, Paris, 2001.
39. S ( SHIBA ), A ( GRAHAM ), D ( WALDEN ), 4
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Dunod, Paris, 1997.
40. Shimon ( DOLAN ), all, la gestion des ressources humaines
( tendances, enjeux et pratiques actuelles ), 3 èmè
édition, Edition : Renouveau pédagogiques, INC, Canada,
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41. Thomas ( DURAN ), strategizing innovation : competence
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Heene and Sanchez editors, John Wiley ( Forthcoming ), 1996.
42. Willy .A ( SUSSLAND ), le manager : la qualité
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Romandes, Lausanne, 1996 .
4 Articles :
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2. Cahrreires, Séminaire sur le KM, université
de Paris XII, 2002 .
3. Djillali BENMAHAMED, aspects e learning dans les
modèles mask, forum ( from information management to knowledge
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4. D. GARVIN, building a learning organization, Harvard
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5. Diane TREMBLAY, David ROLLAND, le modèle Japonais de
la gestion de la production et des ressources humaines, 5mè
conférence de l'association internationale de management
stratégique, France, 96.
6. Francis ZENTZ, formateurs ( horizons conseils ) revue
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7. F ( BROUARD ), trop de données : pas assez
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8. Guir, R, quelles nouvelles compétences des acteurs
de la formation dans le contexte des TICs, éducation permanente n°
127, technologies et approches nouvelles en formation .
9. M. PALIER, de l'entreprise qui forme à l'entreprise
qui apprend, revue actualité de formation permanente n°143.
10. Pierre CANAU, causes et risque du déficit des
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développement des compétences ( mars 2004 université de
Tlemcen ) .
11. Tahar LARADJ, colloque international, formation :
production de compétences en GRH, quelles perspective (
université d'Oran ) le 05 et 06 juin 2005.
12. Réal ( JACOB ), gérer les
connaissances : un défi de la nouvelle compétitivité
du 21ème siècle : information, interaction,
innovation : université de QUEBEC , 2000.
13. R. TISSEN, D. ANDERISSEN, F. DEPREZ, valued - base
knowledge management at hewtlh Packard, journal of knowledge management
.
14. Wach, L, behind the buzz, management review, avril, 1999
.
@ Revues
1. Revue commerce, décembre 1999.
2. Revue ressources humaines n° 07 SONATRACH .
3. Revue ressources humaines n ° 10 SONATRACH.
4. Revue SONATRCAH, numéro spécial, 2007.
5. Le quotidien d'Oran du 01/08/2006.
2 Rapports :
1. Rapport du bureau international de travail, 2006.
2. Rapports de CNAS, 2004, 2005, 2006.
3. Rapport de l'OCDE, sur l'économie Algérienne
2004.
@ Liens Internet
- Article de Michel GRUNDSTEIN,
www.sop.inrinr.fr/intech/knowledge.management.PRGRUNTEIN.pdf.,
Site consulté le 03/12/2.005.
- Article de Peter DRUCKER
www.esc-pan.fr/documents/cahier15.pdf
- Article de Real JACOB, gérer les connaissances, un
défis de la nouvelles compétitivité du 21
ème siècle
http://www.knowing.com ( site consulté le 04/08/2006
).
http://www.knowing.com/knowing/news.nsf
www.zurichbusiness.fr
Autres :
1. Le code de travail, Edition BERTI, Delly Brahim, Alger,
2004
2. Le petit robert 2000 .
Table des matières
I. Introduction
.............................................................................................5
II.
Problématique.............................................................................................7
Partie I : Knowledge Management :
Nouvelle donnée de G.R.H
10
I. Introduction
10
CHAPITRE 1 : Evolution Historique De La
Fonction RH
11
I. Chronologie de la fonction Ressources
Humaines
11
I.1 Du milieu du XXème
siècles à la premières guerre mondiale ( une fonction
négligée )
12
( 1850 - 1914 )
12
I.2 De la première guerre mondiales
à 1935 : L'essor des premières
écoles de management
13
I.2.A L' école classique
13
I.2.B L'organisation comme espace psychique ( 1935-
1950 )
16
I.2.C Le néo-classique
21
I.3 Les années de crises de 1975
à 1990
25
I.4 De 1990 à nos jours
25
A retenir
27
CHAPITRE 2 : De la gestion des ressources
humaines au management des savoirs
29
I. Un bref historique
30
I.1 Les origines du concept
31
II. L'expression Knowledge Management
32
II . 1.Donnée
Erreur ! Signet non
défini.
II.2. L'information
33
II . 2. La documentation
33
II . 3. La connaissance
33
Quel rapport entre information et
connaissance ?
33
II.3.1 Les formes de la connaissance
35
II.4 Définition du KM :
37
Chapitre 3 : Méthodes et outils du
KM
39
I . Méthodes du KM ( processus
)
39
I.1 Le modèle de Jaspers
39
I.2 Le modèle de Nonaka ( 1991)
39
I.3 Le KM c'est aussi favoriser la synergie
entre les savoirs
39
II. Le KM et la technologie
39
II.1 Rôle des technologies de
l'information et des communications TIC
39
II.1.1 L' Internet phénomène du 21
éme siècle
39
II.1.2 L'Internet moteur du e-commerce
39
II.1.3 Les TIC, et la gestion des RH
39
II.2 Explorer la technologie pour partager
les connaissances
39
II.3 Rôle des TIC dans une
démarche KM
39
III . Le KM est en fin favoriser une culture
de partage
39
A retenir
39
Conclusion de la première
partie :
39
Partie II : Rapport Knowledge
Management : Management des compétences
39
1. Introduction
39
CHAPITRE 4 : Définition et
types de compétences
39
I . la philosophie de la
compétence
39
I.1 Les origines du concept
39
I.1.B Evolution historique du concept
39
I.2. De la qualification à la
compétence
39
I.2.A Rupture ou continuité ?
39
I.3. Quelque définitions de la
compétence
39
I.3.A. La compétence chez les
psychologues
39
I.3.B Les sciences de l'éducation et de la
formation
39
I.3.C L'ergonomie cognitive
39
I.3.D Autres définitions
39
I.4 Les constituants de la
compétence
39
I.4.A Caractéristiques de la
compétence
39
II . Classification des compétences
39
II.1 Selon l'ampleur de la
compétence :
39
II.1.A La compétence individuelle :
39
II.1.B Les compétences collective
39
II.2 Selon la nature de
compétence
39
II.3 Selon la fonction occupée
39
II.3.A La compétence technique
39
II.3.B La compétence humaine
39
II.3.C La compétence conceptuelle
39
III .De la compétence au
professionnalisme
39
III.1 Les caractères du
professionnel
39
A retenir
39
CHAPITRE 5 : valoriser le capital humain
par le développement des compétences
39
I . Le développement des
compétences par la formation
39
I.1 Définition de la formation
39
I.1.A Formation d'un point de vue juridique
39
I.1.B La formation d'un point du vue juridique (
chez le législateur Algérien )
39
I.2 . Le rôle de la formation
39
I.3. Le financement de la formation
39
I.4. Le processus de formation
39
2ème étape : la mise
en application, au cours de laquelle certaines méthodes d'apprentissage
et certaines méthodes d'apprentissage et certains programmes seront
utilisés pour susciter l'acquisition de nouvelles attitudes .
39
I.4.A La détermination des besoins de
formation des ressources humaines
39
I.5. La mise en application
39
I. 5 .A. Les habiletés sont classés
en trois niveaux
39
I.6.Evaluation de la formation
39
II. Le développement des
compétences par l'apprentissage ( l'organisation apprenante )
39
II.1 Apprendre
39
II.2 L'organisation apprenante
39
II.2. A. Peter SENGE et l'organisation
apprenante
39
II.2.B. Les cinq discipline de Peter SENGE
39
II.2.C. Kolb et Fry et la roue de
l'apprentissage
39
II.2.D Le BOTERF et les trois boucles pour
l'apprentissage individuel et collectif
39
II.3 . L' apprentissage organisationnel et
le e-learning
39
II.3.A .Qui -est ce que le e-learning ?
39
II.3.B. Les plates formes du e-learning
39
II.3.C.Les avantages et les inconvénients du
e-learning
39
III.1 Historique du Benchmarking
39
III.2 définition du Benchmarking
39
III.3.Le processus de Benchmarking
39
III.4 .Type de Benchmarking
39
VI .Le développement des
compétences par le Brainstorming
39
V . Le rôle de l'organisation du
travail
39
V.1 .Les modes d'organisation
39
V. 2. Aperçu sur l'organisation
orientée processus et horizontale
39
V.2.A. Définition
39
V.2.B Caractéristiques
39
V.3 .La politique de gestion des RH
39
V.3.A.Politique de recrutement
39
II.5.2.B. Autre causes de déficit des
compétences ( la mort des compétences )
39
A retenir
39
Conclusion de la partie II
39
Partie III : La compétence :
dimension humaine de la qualité totale
39
I. introduction
39
Chapitre 6 : La qualité signe de
compétence
39
I. Qu est ce que la
qualité ?
39
I.1. Historique du concept
39
I.2. Management de la qualité selon
l'exemple Iso 9000
39
I.2.A .Que est -ce que l'Iso
39
I.2.B.Historique des normes Iso 9000
39
I.2.C Les principaux chapitres de la norme Iso
9000
39
I.2.D.La série de normes Iso 9000
:
39
I.2.E La dimension humaine de la norme Iso
39
I.3 Rôle de la compétence dans
les modèles du management par la qualité totale
39
I.3.A Le TQM système basé sur les
RH
39
I.3.B Le Dr .Edward. W. Deming ( 1900 - 1993 )
39
I.3.C.Principes de la démarche TQM
39
A retenir :
39
CHAPITRE 7 : Relation compétence /
performance
39
I . la compétence : centre de
gravité du TQM
39
II . La performance : résultat
pertinent de la compétence
39
Conclusion de la partie théorique
39
Partie pratique : le management des
savoirs et des compétences : le cas de SONATRACH
39
I. Introduction
39
CHAPITRE 8 : Les caractéristique
de l'économie Algérienne
39
I . L `ajustement structurel
39
II. L' Algérie après le PAS
39
III. Situation actuelle de l'Algérie
39
III.1. Une économie fortement
dépendante du secteur des hydrocarbures
39
VI. L'Algérie et l'économie du
savoir
39
CHAPITRE 09 : le rôle du savoir et
de la compétence dans la réussite d'une démarche
qualité ( le cas du Groupe SONATRACH )
39
I .Les considération
générale du contexte
39
I.1. Présentation de
l'entreprise
39
I.2.SONATRACH en quelque chiffres
39
I.3 Caractéristique de la
société
39
I.4 L'activité AVAL
39
II . La méthodologie de travail
39
II.1 L'observation critique
39
II.2. L'analyse des documents ( manuel de
gestion, documentations, ...)
39
II.3. Questionnaire écrit
39
II.3.A.Population ciblée
39
II.3. B L'échantillonnage
39
II.3.C. Le traitement des résultats
39
II.3.D. Remarques et commentaires
39
III. La démarche management des savoirs
au sein de SONATRACH
39
III.1 Les savoirs explicites
39
III.2. Les savoirs tacites
39
III.2.A Le travail collaboratif
39
III.3.Le développement des
compétences
39
VI . Management de la qualité
39
V. Conclusion de la partie pratique
39
Recommandations :
39
Conclusion générale
39
Liste des figures
Figure 1 : L'organisation scientifique du
travail
14
Figure 2 : Le management participatif
18
Figure 3 : La pyramide des besoins selon
Maslow
19
Figure 5 : sommes des ouvrages en anglais
publiés entre 1980-2003
30
Figure 6 : la pyramide de la connaissance
34
Figure 7 : modes de création des
connaissances d'après Nonaka
36
Figure 8 : la spirale de la connaissance
37
Figure 10 : périmètre du Knowledge
management,
39
Figure 11 : modèle de Jaspers du KM ( 1999
)
10
Figure 12 : modèle de DAVENPORT du KM
10
Figure 14 : quatre valeurs à la base d'une
culture organisationnelle favorisant le KM
39
Figure 15 : le curseur de la compétence
39
Figure 16 : les phases du processus de
formation
39
Figure 17 : le processus d'analyse des besoins de
formation ( point de vue des taches )
39
Figure 18 : la démarche du plan de formation
selon LE BOTERF
10
Figure 19 : les piliers de l'apprentissage
organisationnel
39
Figure 20 : le cycle de l'apprentissage de Klob et
Fry ( 1975 )
39
Figure 21 : l'apprentissage en simple boucle
39
Figure 22 : l'apprentissage en double boucle
39
Figure 23 : l'apprentissage de l'apprentissage
39
Figure 24 : l'entreprise orientée processus
horizontales
39
Figure 25 : l'approche processus du management de
la qualité selon Iso 9001 : 2000
39
Figure 26 : les éléments clés
du TQM
39
Figure 27 : la roue de Deming PCDA et
l'amélioration continue
39
Figure 28 : la ligne de partage intellectuel dans
l'entreprise
39
Figure 30 : schéma organisationnel et
fonctionnel de la Macro structure SONATRACH
39
Figure 31: schéma organisationnel de
l'activité AVAL
39
Figure 35 : le management des savoirs
39
Liste des tableaux
Tableau 1 : différences entre GP et
GRH.............................................................24
Tableau 2 : les TICS instruments et outils du
KM.................................................. .45
Tableau 3 : les constituants de la
compétence........................................................60
Tableau 4 : les principaux facteurs explicatifs de la
compétence collective .....................62
Tableau 5 : la classification de la compétence
selon sa nature.....................................64
Tableau 6 : les avantages et les inconvénients des
programmes de formation au milieu de travail et à l'extérieur du
milieu de travail
............................................................84
Tableau 7 : le pourcentage des entreprises
certifiées ( année 1995 ) ............................116
Tableau 8 : les principaux outils de
l'amélioration de la qualité .................................127
Tableau 9 : éléments du contexte des cas
étudiés ..................................................148
Tableau 10 : structures fonctionnelle (
échantillon ) ..............................................149
Tableau 11 : structures opérationnelle (
échantillon ) .............................................149
* 1 Jean FONBONNE , pour
un historique de la fonction personnel, Ed organisation, Paris, 1992,
P : 46
* 1 L.BOYER et N.EQUILBEY,
GRH nouvelles pratiques, Ed EMS management et société,
France,2003,P : 39
* 2 J-m ( PERETTI ), ressources
humaines, Ed : e.s.s.e.c.i.e.p, librairie Vuibert, Paris, 1999, P :
15 ( ISBN : 2 7117 7649 2 ) .
* 3 Idem, p 42
* 1 Henry MINTZBERG,
structure et dynamique des organisation, Ed organisation, Paris, 1999,
P : 91
* 2 Jean Pierre CITEAU,
gestion des ressources humaines ( principes généraux et des
pratiques), 3ème Edition Dalloz, Paris,2000, P :
2
* 1 Henry ( MINTZBZRG ),
structure et dynamique des organisations, Ed , Organisation,
Paris,1999, P : 94
* 1 Jean FONBONNE, opcit, 1996,
P
* 1 Alain MEIGNANT,
ressources humaines déployer la stratégie, ED liaisons,
Paris, 2000 : p 230
* 2 Alain MEIGNANT, op-cit ,
2000, P : 231
* 1 Norbert GUEDJ, le
contrôle de gestion , Ed d'organisation, paris, 2001, P : 430
* 1 Céline MENSENCAL,
Didier MAICHEL, les théories des organisations, Académie de
Versailles .
* 1 Céline MANSENCAL,
Didier MICHEL, théories des organisations, Académie de Versailles
site ........
* 1 D. Mac ( CARTHY ), la
fonction personnel, Ed Organisation, Paris,1983, p
* 1 J.BARRAND, F.KITTEL, M.
MOULE, La fonction ressources humaine, métiers , compétences
et formation, Ed Dunod, Paris, 2000, P : 13- 14- 15
* 1 les auteurs en GSRH
abordent le changement des organisations dans une perspective qui met
directement l'accent sur la créativité, la responsabilité,
l'autonomie, la collaboration et l'implantation des RH, il s'agit de remettre
à l'homme tous ce que les organisations mécaniste ont eu tendance
à détruire par des règles et des procédures au nom
de l'efficacité organisationnel ( Arman DAYAN, opcit, P : 334 )
* 1 voir site de Jean marc
BLANCHERIE, fondateur de i-KM
* 1 Laurent ( YEBEL) , Patrick
( PRIEUR ) , le Knowledge management dans tous ces états, Ed
d'Organisation, Paris, Janvier 2003 : p : 04
* 1 la notion de
l'entreprise apprenante est considérer comme le bas de ce qu'on appelle
aujourd'hui Knowledge management, l'entreprise apprenante se situe à
travers ses cinq piliers ( fondements ) que propose l'un de ses initiateurs
Peter Senge à savoir « pensée
systémique, maîtrise personnelle, cartes ou modèles
mentaux, vision partagée et apprentissage en équipe »
l'entreprise apprenante c'est un système, qui tiendrait
compte de l'individu et du groupe, ou l'individu n'évolue
( n'apprend ) que par son investissement dans le groupe et que
le fruit du groupe est inhérent dans son apprentissage collectif ( voir
partie II )
* 2 Michel GRUNDSTEIN, voir
site
www.sop.inrina.fr/intech/knowldge.management.PRGRUNDTEIN.PDF
( site consulté le 03/12/2005 à 13 : 50 )
* 1 Michel ( GRUNDSTEIN ) ,
voir site
www.sop.inrina.fr/kowledge.management.prgrudtein.pdf
( site consulté 03/12/2006 à 13:50 )
* 1 Jean ( BRILMAN ),
Opcit, P : 444.
* 2 Peter ( DRUCKER ), post
capitalist sociaty, ed ..
* 3 Real ( JACOB ) ,
gérer les connaissances ` un défi de la nouvelle
compétitivité du 21 ème siècle, voir
publication sur Internet.
http://www.knowings.com
consulté le 04 /08/ 2006 à 18 : 30
* 1( NONAKA) ,. I, ( TAKEUCHI
) , H, A dynamic theory of organizational knowledge management organization
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2 Jean - YVES, le guide du Knowledge
management, Ed : Dunod, 2000
* 1 ( NONAKA) ,. I, ( TAKEUCHI
) , H, Opcit, Organization science, P : 14- 37
* 1 ( TISSEN) R, ( ANDRIESSEN
) , D et ( DEPREZ) .F, valued-based knowledge management at Hewlett-
Packard., journal of knowledge management. P: 47-53
* 2 Wach, LBehind the buzz,
Management review, Avril 1999
* 3( BASSi ), I ,
Harnessing the power of intellectual capital training and development,
December ( 1997 ) , P 25- 30
* 1 Rose ( DIENG-KUNTZ ) ,
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Dunod, 2ème, 2001, paris, p :02 ISBN 210 006 300 6
* 1
http://www.knowing.com site
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* 1 Revue commerce,
Décembre 1999.
* 1 Jacques ( MORIN ),
l'excellence technologique, Ed : Picollet 1985, ressources technologique (
intro A ) .
* 1 Jean ( BRILMAN ), les
meilleurs pratiques du management, Ed d'Organisation, Paris 2003, P :
165
( ISBN : 2 7081 2910 4 )
* 1 Alain ( MEIGANT ),
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( ISBN 2-878887880-330-2 )
* 1 Djillali ( BENMAHAMED ) ,
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information management to knowledge management Sonatrach) le 09/10-04-2006
* 1 Isabelle ( GENIAUX ),
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management,
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87 880 515 21
* 2 le réseau
d'entreprise peut se définir comme le creuset de l'intelligence
collective et la configuration la plus favorable à la synergie
créatrice .
* 1 Francis( ZENTZ ) ,
formateur ( horizons conseils )- revue Management, Janvier 2006
* 1 Daniel ( LOUBET ), le
management des savoir-faire de l'entreprise, Ed d'Organisation, Paris
-1992- p : 17
( ISBN : 2-7031-1364-x )
* · la complexité est
l'aptitude d'un système a pouvoir passer par un grand d'états
distincts sur une courte période.( définition citée par
PROBEST G, URIICH H, « pensée globales et management »,
Ed d'Organisation 1989 ( concept a :1 )
* * ergonomie c'est
l'étude de l'adaptation du travail et des machines au
possibilités de l'homme .
* 1 le petit Robert 2000 .
* 2 le petit Robert 2000.
* 1 Guy ( LE BOTERF ),
construire les compétences individuelles et collectives, Ed d'
Organisation, Paris, 2004, PP : 15 ( ISBN 2-7081-3046-3 )
* 2 Ewan ( OIRY ) , de la
qualification à la compétence rupture ou continuité ,
préface d' Alain d'IRIBARNE , Ed : l'Harmattan, Paris :
2003, P :52 ( ISBN : 2747553701 )
* 1 Nadine ( JOLIS ), la
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* * le terme
employabilité se rapporte aux compétences et aux qualification
transférables qui renforcent la capacité d'un individu à
tirer parti des possibilités d'éducation et de formation qui se
présentent pour trouver un travail décent et le garder,
progresser dans l'entreprise ou en changeant d'emploi, ainsi que s'adapter aux
évolutions de la technologie et des conditions du marché du
travail .
* * le Turn Over = nombre de
départ / effectif moyen .
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