INDEPENDENT INSTITUTE OF LAY ADVENTISTS OF
KIGALI (INILAK) FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES DEPARTEMENT DE
GESTION P.B 6392 KIGALI
EFFET DE LA PRIME DE MOTIVATION DU PERSONNEL SUR LA
PERFORMANCE DANS LES INSTITUTIONS SANITAIRES AU RWANDA : CAS DES CENTRES DE
SANTE DU DISTRICT DE RWAMAGANA
PERIODE D'ETUDE : 2007-2010
Mémoire présenté à la
Faculté des sciences économiques dans la réalisation
partielle des exigences pour l'obtention du diplôme de Bachelors en
Gestion
Présenté par :
NKUNDABATWARE Jean Damascène
Directeur : CCA KANYESHULI Josaphat
Kigali, Février 2011
DECLARATION
Je déclare que ce travail intitulé «
Effets de la prime de motivation du personnel sur la performance dans les
institutions sanitaires au Rwanda, cas des Centres de Santé du District
de Rwamagana, période 2007-2010 » est mon travail propre, qui
n'a été présenté ni pour l'obtention d'un
diplôme, ni pour un examen dans une autre institution d'enseignement
supérieur et que toutes les sources que j'ai utilisées ou
citées ont été indiquées et justifiées par
les références complètes.
NKUNDABATWARE Jean Damascène Date : / /2011
Signature
CERTIFICATION
Je soussigné, KANYESHULI Josaphat, atteste par la
présente que ce travail intitulé « Effets de la prime de
motivation du personnel sur la performance dans les institutions sanitaires au
Rwanda , cas des Centres de Santé du District de Rwamagana ,
période 2007 - 2010 » est une étude
réalisée par NKUNDABATWARE Jean Damascène sous ma
direction et supervision.
Date / / 2011 Signature
DEDICACE
A ma mère, A mes frères, A mes soeurs, A
toute personne qui m'a révélée les merveilles de
l'amitié.
REMERCIEMENT
Au terme de ce travail de fin d'études de licence, nous
nous estimons profondément redevable envers plusieurs personnes que nous
tenons à remercier sincèrement car, sans leur contribution, ce
travail n'aurait pas été terminé.
Nos remerciements s'adressent premièrement à
notre Dieu pour son amour et sa protection tout au long de notre vie.
Nous exprimons aussi notre profonde gratitude à tous
les enseignants du Département de Gestion pour leur contribution
à notre formation académique.
Notre profonde gratitude est adressée à Monsieur
KANYESHURI Josaphat, directeur de ce mémoire qui, malgré ses
multiples charges, a bien voulu assurer valablement la direction de ce travail.
Ses remarques et conseils pertinents nous ont permis de finaliser ce
travail.
Notre reconnaissance s'adresse aussi à tous le
personnel des Centres de Santé (CS) et les chargés de
l'Unité Santé du District de Rwamagana pour la
disponibilité et l'hospitalité dont nous avons été
objet pendant la période de la collecte des données.
Ensuite nos sentiments de gratitude s'adressent à nos
collègues de promotion, amis et connaissances avec qui nous avons
partagé la joie et la peine tout au long de notre vie
académique.
Nos remerciements s'adressent ensuite à mes parents qui
nous ont montré le chemin de l'école.
Nos profondes vifs remerciements sont exprimés à
l'endroit de la famille NZABONIMPA Jean Providence et MUREKETETE Beata, ma
belle soeur, et ma chérie GASENGAYIRE Juliette pour leur assistance tant
morale que matérielle au cours de la réalisation de ce
mémoire.
Que tous ceux qui ont contribué, de près ou de
loin, à la réalisation de ce travail, trouvent l'expression de
notre gratitude et d'abondantes bénédictions de la part de
l'Eternel notre Dieu.
NKUNDABATWARE Jean Damascène
RESUME
Les institutions sanitaires du Rwanda connaissent
différents problèmes relatifs aux réponses qu'elles
doivent réserver aux besoins de la population en matière de
santé. Les infrastructures et le matériel ne satisfaisant pas
à la demande de la population, l'insuffisance du personnel et sa faible
motivation, régression de performances, etc. D'où l'introduction
de la politique de l'Approche Contractuelle ou Financement Basé sur la
Performance (FBP) a été prise comme une des solutions aux
problèmes ci-haut évoquées. Le FBP avait pour objet
d'améliorer la performance du système de santé. Il semble
toutefois que l'objectif de la performance n'est pas encore effectif car les
doléances y relaves se font sentir dans les différents Centres de
santé du District Rwamagana. De ce fait, la présente étude
portant sur les « Effet de la prime de motivation du personnel sur la
performance dans les institutions sanitaires au Rwanda, cas des CS du District
de Rwamagana » nous semble utile. Lors de cette étude, les
questions suivantes ont été formulées :
· La politique de la prime de motivation du personnel
appliquée aux CS du District de Rwamagana est-elle suffisante et bien
gérée ?
· La politique de la prime de motivation du personnel
a-t-elle un effet sur la performance ? Pour arriver aux résultats de
notre recherche, nous nous sommes fixés des objectifs ci-après
:
· Déterminer le niveau de satisfaction et de
motivation des agents bénéficiaires de la prime de motivation
et identifier les facteurs du non motivation dans les CS de Rwamagana ;
· Mesurer le niveau de la performance du personnel
bénéficiaire de 2007 -2010.
· Formuler des recommandations
Comme méthodologie, nous avons fait recours aux
techniques documentaires, techniques d'échantillonnage et
d'enquête par questionnaire. Les données collectées ont
été saisies en Excel puis importées et analysées
à l'aide du logiciel d'analyses statistiques SPSS (Statistical Package
for the Social Sciences). Les résultats de cette étude montrent
que la prime est appliquée dans tous les CS du District Rwamagana, son
effet sur la performance a été observe à 83.7% et 98.8%
des enquêtés ont bénéficié de la PBF, ils ont
en plus été satisfait et motivé à 98.8%, et nous
avons en général conclu que la prime de motivation a un effet
positif sur la performance.
SUMMARY
Health institutions in Rwanda are faced with various problems
related to the responses they must reserve the needs of the population's
health. Infrastructures and equipment does not meet the demand of population,
insufficient staff and low motivation, regression testing, etc. Hence the
introduction of policy of the contractual approach or performance based
financing (PBF) was taken as a solution to one problem of them. The PBF was
designed to improve health system performance. It seems that the goal of
performance is not yet effective because the grievances are rewashing and are
felt in different health centers (HC) in Rwamagana District. Thus, the present
study on «Effect of premium staff motivation on performance in health
institutions in Rwanda, case study of health centers in Rwamagana District
» seems useful. In this study, the following questions were formulated:
+ The policy of the premium staff motivation applied to
Rwamagana District HC is sufficient and well managed?
+ The policy of the premium staff motivation has an effect on
performance? To achieve the results of our research, we have set the following
objectives:
+ Determine the level of satisfaction and motivation of staff
in receipt of the premium of motivation and identify the factors of lack of
motivation in Rwamagana District HC;
+ Measure the level of staff performance from 2007 to 2010. +
Develop recommendations.
As methodology, we use documentary techniques, sampling
techniques and questionnaire survey. The collected data were entered into Excel
and then imported and analyzed using statistical analysis software SPSS.
The results of this study show that the premium is applied in
all components of Rwamagana District HC, its effect on performance was observed
in 83.7% and 98.8% of respondents have benefited of PBF, they were more
satisfied and motivated at 98.8%, and we generally found that the premium staff
motivation has a positive effect on performance.
MOTS CLES DE L'ETUDE
Cette étude a pour les mots clés : o Centre de
Santé ;
o Effet ;
o Prime de motivation ; o Motivation ;
o Performance du travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
°C : Degré Celsius
AC : Approche Contractuelle
ARV : Anti Rétrovirus
CC : Consultation Curative
CCA : Chargé des Cours Associés
COGE : Comité de Gestion
COSA : Comité de Santé CPN :
Consultation Prénatale
CS : Centre de Santé
GRH : Gestion des Ressources Humaines
HC : Heath Center
INILAK : Independent Institute of Lay Adventists
of Kigali
KIE : Kigali Institute of Education
MMI : Military Medical Insurance
MUSA : Mutuel de Santé
PBF/FBP : Performance-Based
Financing/Financement Basé sur la Performance PECME :
Prise en Charge des Maladies des Enfants
PF : Planning Familial
PMA : Paquet Minimum d'Activités
PMTCT: Prevention from Mother To Child
Transmission
RAMA : La Rwandaise d'Assurance Maladie
RH : Ressources Humaines
SIDA : Syndrome d'Immuno-Déficience
Acquise SPSS : Statistical Package for the Social Sciences
VCT : Voluntary Counseling and Testing
VIH : Virus de l'Immunodéficience
Humaine
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Deux conceptions de l'homme dans l'organisation.
37
Tableau 2 : Facteurs de motivation et d'hygiène. 41
Tableau 3 : Répartition des enquêtés selon
les CS 63
Tableau 4 : Répartition des enquêtés selon
l'ancienneté 63
Tableau 5 : Répartition des enquêtés selon le
niveau d'études [N (%)] 64
Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon le
poste occupé [N (%)] 64
Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon le
sexe et âge [N (%)] 65
Tableau 8 : Répartition des enquêtés selon la
religion [N (%)] 65
Tableau 9 : Distribution des enquêtés selon la
connaissance de la politique de prime de motivation dans leurs CS [N (%)]
66 Tableau 10 : Distribution des enquêtés selon leurs avis sur
les facteurs de motivation déterminant
la performance 67
Tableau 11 : Facteurs favorisant la performance selon les CS [N
(%)] 67
Tableau 12 : Distribution des enquêtés selon la
reconnaissance du rôle de la prime comme
facteur de motivation [N (%)] 69
Tableau 13 : Contribution de la prime de motivation à la
performance selon les CS [N (%)] 70
Tableau 14 : Motivation proportionnelle à la tâche
[N (%)] 70
Tableau 15 : Encouragement de la prime et accomplissement des
tâches [N (%)] 71
Tableau 16 : Niveau de contribution de la prime de motivation sur
la performance [N (%)] 72
Tableau 17 : Répartition des enquêtés selon
l'équité dans la distribution de la prime de
motivation dans les CS en [N (%)] 73
Tableau 18 : Evaluation de qualité des services dans les
CS 2007-2010 (en %) 74
Tableau 19 : Primes annuelles reçues dans les CS 2007-2010
(en FRW) 75
Tableau 20 : Distribution des enquêtés selon leur
avis sur la relation entre la prime et la
performance dans les CS en [N (%)] 76
Tableau 21 : Comparaison entre la prime de motivation et la
performance dans les CS 77
Tableau 22 : Points forts et points faibles 80
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Processus de motivation 31
Figure 2 : Pyramide des besoins de Maslow. 40
Figure 3 : Composantes de la gestion par résultats. 48
Figure 4 : Distribution des enquêtés selon le
1er facteur de motivation favorisant la performance
du CS 68
Figure 5 : Evolution de la performance des CS 75
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaire d'enquête
Annexe 2 : Organigramme d'un Centre de Santé
Annexe 3 : Carte sanitaire du District de Rwamagana
Annexe 4 : Rapport d'évaluation de qualité des
services dans les CS année 2007 Annexe 5 : Rapport d'évaluation
de qualité des services dans les CS année 2008 Annexe 6 : Rapport
d'évaluation de qualité des services dans les CS année
2009 Annexe 7 : Rapport d'évaluation de qualité des services dans
les CS année 2010 Annexe 8 : Facture PMA du PBF des Centres de
Santé année 2007
Annexe 9 : Facture PMA du PBF des Centres de Santé
année 2008 Annexe 10 : Facture PMA du PBF des Centres de Santé
année 2009 Annexe 11 : Facture PMA du PBF des Centres de Santé
année 2010 Annexe 12 : Comment cibler la population par Centre de
Santé
TABLE DES MATIERES
DECLARATION I
CERTIFICATION III
DEDICACE IV
REMERCIEMENT V
RESUME VI
MOTS CLES DE L'ETUDE VIII
SIGLES ET ABREVIATIONS IX
LISTE DES TABLEAUX XI
LISTE DES FIGURES XII
LISTE DES ANNEXES XIII
TABLE DES MATIERES XIV
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE DE L'ETUDE
19
1.1. CADRE CONTEXTUEL DE LA RECHERCHE 19
1.2. L'EXPOSE DU PROBLEME 20
1.3. OBJECTIF DU TRAVAIL 21
1.3.1. Objectif général 22
1.3.2. Objectifs spécifiques 22
1.4. QUESTIONS DE RECHERCHE 22
1.5. DELIMITATION DU SUJET 22
1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 23
1.6.1. Choix du sujet 23
1.6.2. Intérêts du sujet 23
1.6.2.1. Intérêt personnel 23
1.6.2.2. Intérêt scientifique 23
1.6.2.3. Intérêt institutionnel 24
1.7. ORGANISATION DU TRAVAIL 24
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE 25
2.1 QUELQUES DEFINITIONS 25
2.1.1 Approche contractuelle 25
2.1.2 Institution 25
2.1.3 Institution sanitaire 25
2.1.4 La prime 25
2.1.5 Effet 25
2.1.6 Le personnel 26
2.1.7 La performance 26
2.2 APPROCHE THEORIQUE SUR LA MOTIVATION 26
2.2.1 La motivation du personnel 28
2.2.2 La satisfaction 28
2.2.3 Motivation et la satisfaction 29
2.2.4 Origine de la motivation 29
2.2.5 Aperçu sur le processus de motivation 30
2.3.1 Identification des sources de performance 33
2.3.2 Identification des niveaux de mesure de la performance
33
2.3.3 Evaluation de la performance des ressources humaines 34
2.4 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 35
2.4.1 Importance des ressources humaines 35
2.4.2 Fonctions des ressources humaines 36
2.4.2.1 Gestion administrative 36
2.4.2.2 Gestion des personnes 36
2.4.3 Le personnel et ressources humaines 36
2.4.4 Différence entre la gestion des ressources humaines
et gestion du personnel 37
2.6 QUELQUES THEORIES DE LA MOTIVATION 37
2.6.1 Théorie d'hiérarchie des besoins 37
2.6.1.1 Besoins Physiologiques 38
2.6.1.2 Besoins de Sécurité 38
2.6.1.3 Besoins sociaux ou d'appartenance 39
2.6.1.4 Besoins d'estime 39
2.6.1.5 Besoin d'accomplissement ou d'auto-réalisation
39
2.6.1.6 Pyramide des Besoins de MASLOW 40
2.6.2 Théorie de deux facteurs de motivation et
d'hygiènes 41
2.6.3 Théorie de l'équité d'ADAMS 42
2.6.4 Concepts actuels de la motivation 42
2.7. FACTEURS DE LA MOTIVATION 43
2.7.1 Recrutement 44
2.7.2 Formation et développement 44
2.7.3 Communication interne 45
2.7.4 Condition de travail 46
2.7.5 Rémunération 46
2.7.6 Reconnaissance 47
2.7.7 Participation à la prise de décision 47
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 51
3.1. CONCEPTS CLES ET VARIABLES DE L'ETUDE 51
3.1.1. Concepts clés de l'étude 51
3.1.2. Variables de l'étude 51
3.2. INSTRUMENTS DE RECHERCHE 51
3.3. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES 52
3.3.1. Préparation d'enquête 52
3.3.2. Questionnaire d'enquête 53
3.4. POPULATION ET CHOIX DE L'ECHANTILLON 54
3.4.1. La Population Cible 54
3.4.2. Echantillonnage et taille de l'échantillon 54
3.4.4. Choix de l'échantillon 55
3.5. PLAN DE COLLECTE, TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES 56
3.5.1. Plan de collecte 56
3.5.2. Traitement et analyse des données 56
3.5.3. Approche d'appréciation des résultats 57
3.5.4. Description détaillées des procédures
de collecte 57
3.5.5. Mesures adoptées et procédures de
codification 58
3.5.6. Modalités et choix de la procédure d'analyse
58
3.6. DIFFICULTES RENCONTREES 59
3.7. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE 59
3.7.1. Plan sanitaire 60
3.7.2. Objectifs des CS du District de Rwamagana 61
3.7.3. Structure organisationnelle d'un CS 61
3.7.4. Perspectives d'avenir des CS du District de Rwamagana
62
CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION 63
4.1. PRESENTATION DES RESULTATS 63
4.1.1 Caractéristique de la population d'étude
63
4.1.1.1. Répartition des enquêtés selon les
CS 63
4.1.1.2. Répartition des enquêtés selon
l'ancienneté 63
4.1.1.3 Répartition des enquêtés selon le
niveau d'études 64
4.1.1.4. Répartition des enquêtés selon le
poste occupé 64
4.1.1.5. Répartition des enquêtés selon le
sexe et âge 65
4.1.1.6. Répartition des enquêtés selon la
religion 65
4.1.2 Niveau de satisfaction et de motivation 66
4.1.2.1. Politique de la prime de motivation dans les CS 66
4.1.2.2. Facteurs de motivation présents dans les CS 67
4.1.2.3. Répartition des facteurs de motivation favorisant
la performance dans CS 67
4.1.2.4. Facteur de motivation favorisant la performance dans les
CS 68
4.1.2.5. Motivation des employés par la prime de
motivation dans les CS 69
4.1.2.6. Contribution de la prime de motivation à la
performance dans les CS 70
4.1.2.7. Motivation proportionnelle à la tâche 70
4.1.2.8. Encouragement de la prime de motivation pour mieux
accomplir les tâches 71
4.1.2.9. Niveau de contribution de la prime de motivation sur la
performance des CS 72
4.1.3 Facteurs de la non motivation 73
4.1.4. Croissance de la performance 2007-2010 74
4.1.4.1. Evaluation de la qualité des services dans les CS
2007-2010 74
4.1.4.2. Primes annuelles reçues par les CS 2007-2010
75
4.1.4.3 Relation existant entre la prime de motivation et la
performance dans les CS 76
4.1.4.4. La comparaison entre la prime reçue avec
l'évaluation de qualité des services 76
4.2. DISCUSSION DES RESULTATS 77
4.2.1 Niveau de satisfaction et motivation des employés
77
4.2.2. Facteurs de non motivation 78
4.2.4 Points forts et points faibles 80
CHAPITRE 5 : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 81
BIBLIOGRAPHIE 84
LES ANNEXES 88
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE DE L'ETUDE
1.1. CADRE CONTEXTUEL DE LA RECHERCHE
Toute institution, quelque soit sa taille, son origine et sa
fonction, cherche à optimiser la performance dans ses activités
quotidiennes. De ce fait, il faut mobiliser toutes les ressources
nécessaires tant humaines, matérielles que financières. Le
personnel doit être bien motivé, car il est
l'élément fondamental dans la réalisation de la
performance. Pour que cette performance soit réalisée au
degré souhaité, chaque institution doit prendre des mesures pour
motiver ses employés.
Quand on gère une institution, il faut toujours faire
en sorte que l'on motive son équipe pour permettre à chacun de
travailler dans de bonnes conditions. Pour le bon fonctionnement d'une
institution, il faut que chacun ait des moyens nécessaires pour bien
réaliser son travail. Partant du proverbe arabe cité par PERETE
(2002:25) « La différence entre un jardin et un désert,
n'est pas l'eau, c'est l'homme ». Cela signifie que la
différence entre une entreprise qui réussit et celle qui
échoue, repose avant tout sur l'avantage compétitif, sur la
qualité de son management des ressources humaines. De ce qui
précède, on peut affirmer que toute entreprise voulant atteindre
le haut niveau de la performance devrait accorder une attention
particulière à son capital humain. Selon BRALIMAN (2001:329), le
personnel constitue un capital inégalable de toute autre ressource de
l'entreprise. Dans une entreprise l'homme est l'élément le plus
considérable dans toutes les ressources disposées par
l'entreprise. Le manque de motivation du personnel a des conséquences
néfastes dans une organisation car certains employés non
motivés ne participent pas au maximum à la réalisation des
objectifs que l'organisation s'est fixés. Ces employés ont
tendance à chercher des emplois dans d'autres organisations où
ils trouveront des profits personnels stimulants et attrayants, contrairement
à ceux que leur offre l'employeur actuel. Ils peuvent toujours avoir
envie d'aller dans les institutions là où les conditions de
travail sont les meilleures. De ce fait, quand le personnel n'est pas
motivé, il devient improductif et déserte facilement le travail
tant physiquement que psychologiquement.
Comme le souligne WERTHER et al (1990:409), si le
service des ressources humaines peut contribuer à la motivation et
satisfaction du personnel de l'organisation, ce service contribue de
façon significative au rendement de l'organisation. En
fait, les gestionnaires et les experts considèrent les ressources
humaines comme la clé du succès de l'organisation (op.cit).
1.2. L'EXPOSE DU PROBLEME
Pour leur performance, les institutions sanitaires au Rwanda se
sont fixé les objectifs ci-après :
- Améliorer la qualité par l'efficience dans
l'utilisation des ressources humaines existantes ;
- Rendre les soins de santé plus accessibles à la
population ;
- Accroître la performance des services de santé
avec fin ultime de l'amélioration de l'état de santé de la
population comme la diminution des décès materno-infantiles,
l'utilisation du planning familial, l'éradication du paludisme, la
prévention du VIH/SIDA etc. MUSANGO (2007:13)
Partant des données issues des indicateurs sanitaires,
il s'est avéré nécessaire de prendre des mesures pour
faire face aux défis de santé. Plusieurs approches étaient
possibles, comme l'introduction de la politique de Financement Basé sur
la Performance (FBP) communément appelée Approche Contractuelle
(AC) qui a été prise comme une option stratégique pour
répondre aux objectifs ci-haut cités en vue d'améliorer la
performance au sein des formations sanitaires.
Il y a déjà 6 ans que l'AC a vu le jour,
malheureusement cette solution n'a pas résolu le problème de la
performance comme on l'attendait car plusieurs insuffisances se font observer
ici et là et leur raison d'être reste inconnue ou bien ne repose
que sur des spéculations non empiriques. Parmi les insuffisantes qui se
manifestent dans la prestation de services dans les formations sanitaires, on
peut citer parmi tant d'autres :
- l'insuffisance de la réponse aux besoins de la
population en matière de santé ; - la faible motivation du
personnel de santé ;
- la régression de performances ;
- la diminution de l'utilisation des services de santé
malgré l'augmentation des besoins de la population (croissance
démographique, épidémie du VIH/SIDA, résurgence de
la malaria, etc.). MUSANGO (2007:5)
Toutefois, il semble que là où la politique de
la prime de motivation du personnel a été mise en application et
bien gérée, elle permet d'améliorer la performance de
l'institution. De même, là où cette motivation a
été insuffisante ou mal gérée, elle est à
l'origine de l'insatisfaction des employés. Aussi, cette insuffisance
fait-elle tomber l'institution en échec d'autant plus qu'elle n'arrive
pas à réaliser les activités importantes de production. De
ce fait, les gestionnaires des institutions sanitaires doivent être les
premiers à comprendre l'importance de la motivation du personnel en vue
d'une meilleure performance (op.cit).
Sachant que la prime de motivation du personnel au sein d'une
institution a un effet sur la performance, nous avons pensé à son
effet sur la motivation du personnel des CS, c'est dans cette optique que nous
avons choisi le sujet intitulé : «Effets de la prime de motivation
du personnel sur la performance dans les institutions sanitaires au Rwanda :
Cas des CS du District de Rwamagana, période 2007-2010».
Vu la problématique que nous venons de définir,
il parait important d'étudier les effets de la prime de motivation du
personnel des CS de Rwamagana et d'analyser son impact sur la performance du
personnel. Ainsi, cette problématique s'articule autour des questions
suivantes :
- La politique de la prime de motivation du personnel
appliquée dans les CS du District de Rwamagana est-elle suffisante et
bien gérée ?
- La politique de la prime de motivation du personnel a-t- elle
un effet sur la performance du personnel ?
1.3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Se référant aux questions directrices de cette
étude, les objectifs de l'étude ont été
formulés comme suit :
1.3.1. Objectif général
L'objectif général de cette étude est de
contribuer à la performance des institutions de santé du Rwanda
et en particulier celles du District de Rwamagana par l'évaluation de
l'approche contractuelle et la formulation des recommandations y relatives.
1.3.2. Objectifs spécifiques
On s'est fixé les objectifs spécifiques de la
manière suivante :
1. Déterminer le niveau de satisfaction et de motivation
des agents bénéficiaires de la prime de motivation des CS du
District Rwamagana ;
2. Identifier les facteurs de la non motivation s'ils existent
;
3. Mesurer la croissance de la performance de 2007-2010 ;
4. Formuler des recommandations aux failles identifiées
En se basant sur ces objectifs susmentionnés, cette
étude nous a fait penser aux questions de recherche discutées
dans la section suivante.
1.4. QUESTIONS DE RECHERCHE
On a souhaité formuler au préalable, des
questions de recherche qui vont orienter notre démarche. Pour ce faire,
nous nous sommes basés sur la problématique ci-haut
énoncée et les objectifs fixés pour formuler les questions
ci-après :
· La prime de motivation du personnel des CS du District de
Rwamagana a quel effet sur la prestation des services sanitaires ?
· Quelle est la relation existant entre la prime de
motivation et la performance des CS du District de Rwamagana ?
1.5. DELIMITATION DU SUJET
Dans le domaine des ressources humaines au Rwanda, la prime de
motivation du personnel est pratiquée dans quelques institutions
sanitaires soient publiques ou privées. Il serait mieux
d'étendre notre étude à plusieurs
institutions, mais puisque les ressources financières et le temps nous
font défaut, nous avons limité notre étude aux CS du
District de Rwamagana, de la période allant de 2007 à 2010.
1.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.6.1. Choix du sujet
Dans quelques institutions, la prime de motivation du
personnel est le point de départ d'une évolution
institutionnelle. Ainsi la performance est influencée par le niveau de
la motivation des employés. Si le niveau de motivation est
élevé, la performance va de plus en plus être positive. Le
choix de ce sujet a été motivé par le souci de connaitre
la vérité sur effet de la prime de motivation sur la performance
dans les CS du District de Rwamagana.
1.6.2. Intérêts du sujet
Notre sujet a été choisi dans le cadre de faire
comprendre aux responsables des institutions sanitaires,
particulièrement ceux des CS du District de Rwamagana, que la prime de
motivation est l'un des moyens efficace pour qu'une institution puisse
atteindre ses objectifs. Ainsi, ce sujet revêt un triple
intérêt à savoir : l'intérêt personnel,
l'intérêt scientifique et l'intérêt
institutionnel.
1.6.2.1. Intérêt personnel
En tant que futurs gestionnaires, ce sujet de recherche nous
permettra de comprendre mieux ce qu'on doit faire sur terrain de travail en
mobilisant le domaine des ressources humaines surtout au niveau de l'effet
positif entre la prime de motivation et la performance.
1.6.2.2. Intérêt scientifique
Notre sujet a été choisi pour des raisons
intellectuelles qui nous ont poussées a approfondir et consolider les
connaissances acquises durant notre formation académique et de les
relier aux réalités du milieu de travail. Il sert aux chercheurs
ultérieurs qui pourront l'utiliser dans le cadre de
référence académique dans des recherches similaires ou
domaines connexes.
1.6.2.3. Intérêt institutionnel
Cette étude est menée dans le cadre de montrer
aux gestionnaires des formations sanitaires l'importance de la prime de
motivation du personnel vis à vis de la performance au sein de leurs
institutions.
1.7. ORGANISATION DU TRAVAIL
Ce travail a été subdivisé en cinq chapitres
:
Premier chapitre porte sur l'introduction générale
: le contexte actuel, l'état du problème, les objectifs de
l'étude, les questions de recherche intérêt et le choix du
sujet ;
Le deuxième chapitre porte sur la revue de la
littérature, il définit la conception du sujet et présente
les généralités sur l'approche théorique sur la
motivation du personnel et de la performance ;
Le troisième chapitre porte sur l'approche
méthodologique de recherche : la présentation du terrain, les
techniques utilisés dans cette étude, le plan de collecte,
d'analyse et d'interprétation des données, la population cibles
et l'échantillonnage, procédures de codification ;
Le quatrième chapitre sera centré sur la
présentation des résultats, l'analyse et l'interprétation
des données, les points faibles et les points forts identifies ;
En fin, le cinquième chapitre sera consacré sur la
conclusion et recommandations
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE
2.1 QUELQUES DEFINITIONS
2.1.1 Approche contractuelle
L'Approche Contractuelle (AC) ou le Financement Basé
sur la Performance (FBP) est une stratégie de financement des services
de santé qui vise à augmenter la qualité et la
quantité des soins de santé préventifs et curatifs fournis
à la population dans le respect des normes, à travers «
l'achat des résultats des soins fournis». MUSANGO (2007 :3)
2.1.2 Institution
Selon le dictionnaire LE PETIT ROBERT (1988:1015),
l'institution est l'ensemble des formes ou structures sociales, telles qu'elles
sont établies par la loi ou la coutume, celles qui relèvent du
droit public.
2.1.3 Institution sanitaire
L'institution sanitaire est l'organisation qui offre des soins
de santé primaires et permettant une prise en charge des individus au
niveau préventif et curatif. <
http://infirmiers.com/etudiants-en
santé pub-ifs-html>. Consulté le 11/09/2010.
2.1.4 La prime
Une prime est une somme versée à un
salarié, mais distincte de son salaire habituel. Elle présente
donc un caractère relativement exceptionnel différent à
son salaire. La prime est un supplément de rémunération
versé en contrepartie des conditions de travail ou encore la prime pour
heures supplémentaires. <http : //
www.google.rw/search:prime.html>.
Consulté le 11/09/2010.
2.1.5 Effet
Selon le dictionnaire, LE PETIT ROBERT (2003:146) définit
l'effet comme « effet d'une action forte, brutale » est ce qui est
produit par une cause, conséquence ou résultat d'une action.
C'est la conséquence positive ou négative produite
directement ou indirectement par la réalisation d'un programme, projet
ou une action. (op.cit)
2.1.6 Le personnel
Le personnel est l'ensemble des personnes employées par
une entreprise, un service public ou un particulier, qui exercent des
activités professionnelles en raison de laquelle elles ont
été engagées par un contrat de travail. UWANTEGE
(2009:9)
2.1.7 La performance
La performance est le résultat ultime et chiffré
de l'ensemble des efforts d'une entreprise ou d'une organisation obtenue pour
répondre aux besoins et aux attentes des clients, leur donner
satisfaction et atteindre les objectifs fixés par l'organisation. Le
dictionnaire LE PETIT ROBERT (1988:1402)
2.2 APPROCHE THEORIQUE SUR LA MOTIVATION
La motivation n'est pas un phénomène nouveau,
mais aujourd'hui, on en parle et on essaie de la définir dans des termes
précis. Tout au long de ce travail, nous allons donc essayer d'expliquer
ce qu'est la motivation.
Le terme << motivation >> vient du mot latin <<
mover >> qui signifie mettre en mouvement ou mouvoir. :<
http://efficience-ergonomie.com/dotclear/index.php>.Consulté
le 20/08/2010.
Ainsi, ce terme peut se définir comme un ensemble
d'impulsions, désirs, de besoins de performance tant internes
qu'externes qui poussent une personne à se comporter d'une certaine
manière afin de réaliser un objectif précis. (op cit). Les
définitions de la motivation, varient de l'auteur à l'autre.
Selon WERTHER (1990:307), la motivation est ce qui pousse
quelqu'un à faire quelque chose. Si une personne est forcée
à faire cette chose ou si elle est poussée par quelqu'un d'autre,
elle ne peut pas réagir à ces pressions ; elle agit parce
qu'elle a le sentiment qu'elle n'a pas de choix.
Toutefois, lorsqu'elle est motivée, cette tendance
à agir vient de la personne même, elle décide alors de
faire quelque chose parce que cela a un sens pour elle.
D'après LEBAN (2002:302), le terme "motivation"
signifie moteur de l'action : processus psychologique et physiologique pour le
responsable du déclenchement de la poursuite et de la cessation d'un
comportement.
Motiver les salariés, pour ADAMS (1997:33), consiste
à créer les conditions nécessaires à ce que les
salariés s'épanouissent dans leurs travail qu'ils en perdent de
vue leurs intérêts personnels. Mais cela ne signifie pas que les
salariés oublient leurs intérêts personnels.
D'après SYLLAMY (1999:179) la motivation est un
ensemble de facteurs qui déterminent la conduite d'un individu au
travail. En effet, à l'origine de nos conduites il n'y a pas seulement
une cause mais aussi toute un ensemble indissociable des facteurs conscients et
inconscients, physiologiques, individuels, affectifs et sociaux qui sont en
interaction réciproque.
Il s'agit de définir ce qui, dans l'esprit des
employés, peut constituer des mobiles d'action, afin d'agir sur ces
mobiles pour améliorer leurs prestations. Autrement dit, il s'agit de
les pousser à faire mieux et plus dans l'accomplissement de leurs
tâches. En effet, toute relation contractuelle entre un employeur et un
employé pose la question de l'implication au travail, la bonne
volonté d'un employé est indispensable à
l'exécution efficace des tâches. C'est donc la qualité de
la gestion qui se montre capable de respecter l'emploi du temps qu'elle a
elle-même établie.
Le terme « motivation » signifie ensemble des
facteurs déterminant le comportement de l'agent économique, plus
particulièrement du consommateur. Nous nous intéressons au sens
psychologique désignant l'action des forces conscientes ou inconscientes
qui déterminent le comportement d'un employé face à son
emploi. (op cit).
La motivation au travail est décrite comme une
énergie qui détermine un type de comportement particulier
stimulant la force des individus vers un but à atteindre, et qui les
poussent à se comporter d'une certaine manière pour essayer de
réaliser cet objectif (op.cit).
Partant de ces différentes définitions, nous
pouvons dire que la motivation est un phénomène qui pousse
l'individu à faire quelques choses, d'une façon consciente ou
inconsciente et qui le pousse à adopter un certain comportement.
En résumé, la motivation est l'ensemble des
facteurs déterminant l'action et le comportement d'un individu pour
atteindre un objectif ou réaliser une activité. C'est l'ensemble
des raisons conscientes ou non, collectives et individuelles, qui incitent
l'individu à agir. (op cit).
2.2.1 La motivation du personnel
Pour TOMMEN (1991:485), la motivation du personnel est une
formation qui fait appel à un système d'incitation pour augmenter
le rendement des collaborateurs afin qu'il corresponde aux attentes de
l'entreprise et aux exigences de sa planification.
Les individus motivés possèdent trois
caractéristiques importantes :
1. Ils sont en mouvement, c'est-à-dire qu'ils ont des
projets à réaliser, des besoins à satisfaire. Ils se
développent, évoluent, s'améliorent dans tous les secteurs
de leur vie (personnelle, affective, professionnelle) ;
2. Ils sont optimistes, c'est-à-dire qu'ils identifient
dans leur environnement ce qu'ils peuvent changer ou non, et cherchent à
voir le côté positif des choses ;
3. Ils ont du plaisir, c'est-à-dire qu'ils sont de bonne
humeur le matin devant la perspective de leur journée de travail.
2.2.2 La satisfaction
La satisfaction est un sentiment de bien être ; le
plaisir qui résulte de l'accomplissement de ce qu'on attend ; le
désire d'une chose souhaitable (op.cit).
Selon le dictionnaire LAROUSSE, le mot satisfaction signifie,
l'action de satisfaire (une réclamation ; un besoin ; un désire)
et satisfaire signifie agir de manière à se contenter d'un
désir, à satisfaire un besoin.
Selon PERETTI (2003:206-207), la satisfaction est le
résultat d'une confrontation des attentes avec les résultats
effectivement obtenus ; c'est ainsi que la satisfaction est le niveau
d'équilibre entre les efforts fournis et leur
rémunération.
2.2.3 Motivation et la satisfaction
Le terme << satisfaction >> est quasiment
inséparable des études sur la motivation. La satisfaction est un
sentiment de bien-être, le plaisir accompagnant la réalisation de
ce que l'on attend, de ce que l'on désire ou que l'on souhaite. La
satisfaction au travail est donc liée à la motivation puisqu'elle
résulte de l'évaluation par l'individu de l'intérêt
de son emploi et du sentiment que les résultats obtenus dans son travail
sont conformes à ses attentes.
La motivation et la satisfaction des employés sont des
facteurs très importants, quelque soit l'organisation. Le service des
ressources humaines influence la satisfaction des employés à
travers toutes ses activités : formation et le développement,
rémunération, avantages sociaux et services divers,
sécurité physique et financière, santé au travail
etc. :<
http://efficienceergonomie.com/dotclear/index.php>.
Consulté le 20/08/2010.
2.2.4 Origine de la motivation
La motivation n'est pas un phénomène nouveau,
mais aujourd'hui, on essaie d'en parler et de la définir en termes
précis. En gestion, d'une façon historique le terme <<
motivation >> serait apparu pour la première fois aux Etats-Unis,
au cours des années 1930, dans le champ de la vente. Elle aurait
été proposée pour rendre compte du comportement d'achat
des clients. Elle s'est ensuite diffusée dans d'autres domaines du
savoir et a été adoptée également par les
directeurs d'entreprises pour tenter de comprendre et d'influencer le
comportement des hommes au travail (op.cit).
DECKER (1989:28), a parlé de la motivation d'origine
biologique, en disant que le début de notre vie est
caractérisé par une indépendance totale vis-à-vis
de l'organisme matériel, puis l'environnement humain. C'est dans cet
angle que nous n'avons pas de motivation parce que le terme de motivation
suppose un comportement actif, et nous ne pouvons pas ressentir
passivement des satisfactions qui sont à l' origine
purement physique et liées à la satisfaction de nos besoins de
base.
Ces satisfactions primaires résultent en effet de la
volonté de vivre qui est sans doute la seule motivation
congénitale chez l'homme. C'est cette motivation particulière
d'origine biologique qui nous conduit à ressentir la satisfaction
lorsque nos besoins physiques sont satisfaits et notre sécurité
assurée. NIYOMURAGIJE (2007:12)
2.2.5 Aperçu sur le processus de motivation
Selon FRANCES (1995:43), le processus de motivation consiste
à démontrer les différents besoins qui conditionnent
l'homme avant d'adapter un comportement précis. La plupart des
comportements ont plusieurs conséquences, celles-ci correspondent aux
attentes. Chaque attente est évaluée par l'homme et
affectée par une volonté qui augmente une valence ou diminue
selon l'importance de l'attente ou la valeur des avantages.
Le processus de motivation exige que la motivation ait une force
ayant trois éléments.
1. Expectation de la performance : c'est la
relation perçue entre l'intensité de l'effort
déployé et la performance ;
2. Instrumentalité : c'est la
relation perçue entre la performance et l'obtention d'un effort ou
résultats espérés, attendus, de nature objective
(promotion) ou subjective (reconnaissance) ;
3. La valence : c'est le degré
d'attraction de désirabilité ou de répulsion d'un objet ou
d'une activité.
Apres avoir vérifié que la valence est positive,
individu se posera d'autres questions notamment le rapport entre les efforts
fournis et la rémunération, la personne va vérifier en
dernier lieu si elle a les capacités exigées pour accomplir les
tâches assignées.
L'employé prévoit être à la hauteur
des tâches à effectuer. Ses capacités ne doivent être
ni au- dessus pour éviter l'échec et être
démotivé ni en dessous de celles exigées par la poste pour
ne
pas s'en lasser. C'est seulement après la
vérification et l'obtention des réponses positives
anticipées que l'homme décide de modifier son comportement.
Il est vrai que si la valeur de l'un de trois
éléments (valence, expectation et instrumentalité) est
zéro, l'individu est motivé. La motivation est donc la somme de
ces trois éléments établis pour chacun résultat.
Figure 1 : Processus de motivation
Valence : Est-ce important pour moi ?
Instrumentalité : Expectation :
Qu'est-ce que cela m'apporte ? Est-ce que je me sens capable ?
de...? Source : (op cit)
2.3. L'APPROCHE THEORIQUE SUR LA PERFORMANCE
Dans le domaine de la gestion, la performance est le
résultat ultime de l'ensemble des efforts d'une entreprise ou d'une
organisation. Ces efforts consistent à faire les bonnes choses, de la
bonne façon, rapidement, au bon moment, au moindre coût, pour
produire les bons résultats répondant aux besoins et aux attentes
des clients, leur donner satisfaction et atteindre les objectifs fixés
par l'organisation. (op cit).
Selon MARTORY et CROZET (2001:149), la performance dans le court
et le moyen terme s`apprécie toujours à deux niveaux :
a) l'efficacité : c'est -à-
dire le degré d'atteinte des objectifs quels que soient les moyens
utilisés. La performance en termes d'efficacité sera
appréciée sur base d'indicateur de qualité. Le niveau de
qualité de performance des individus est directement influencé
par la motivation, la capacité à produire, l'environnement et ses
caractéristiques. Cet environnement de l'organisation peut être
décrit en termes des caractéristiques culturelles,
légales, politiques, économiques, techniques et sociales
affectant soit
directement ou indirectement la performance de
l'employé.
b) L'efficience : c'est le rapport entre les
résultats obtenus et les moyens mis en oeuvre pour les obtenir.
WEISS (2003:242), parle de trois critères de la
performance en ces termes : on dira que la performance d'une action (ou d'un
ensemble d'action) peut- être jugée à travers ces
différents critères qui sont cependant complémentaires :
l'utilité de ce qu'elle vise (pertinence) ; l'ampleur de ce qu'elle
obtient (efficacité) et la manière dont elle l'a obtenu
(efficience).
Lorsque nous parlons de la performance globale, c'est une
performance qui remplit les trois critères qui sont :
l'efficacité, l'efficience et l'effectivité (la pertinence).
Cette performance globale consistera à vérifier
simultanément ces trois critères. Ce que WEISS (2003:243) a pu
traduire par l'adage : « faire bien les bonnes choses » ou encore
:
1. Faire : c'est-à-dire, réaliser
les objectifs que l'on s'est fixé (efficacité)
2. Bien : c'est-à-dire, dans
l'économie, des moyens (efficience)
3. Bonnes choses : c'est-à-dire, savoir
choisir les objectifs qui conviennent (Pertinence ou effectivité).
Cet auteur a présenté ce critère sous forme
des ratios :
a) L'efficacité : le mot
efficacité signifie ce qui produit l'effet qu'on attend, sans tenir
compte des moyens utilisés. Ce qui est visé ici, c'est seulement
l'objectif, peu importe les coûts mis en oeuvre pour atteindre cet
objectif, et il est efficace celui qui atteint ses buts et ses objectifs.
L'efficacité
|
|
résultat obtenu
|
résultat attendu
|
b) L'efficience : l'efficience est la
capacité de produire le maximum de résultats avec le minimum
d'efforts dépensés. Ici, la relation n'est plus entre attente et
résultat, mais entre le résultat et les ressources mises en
oeuvre pour l'obtenir. Nous pouvons dire que l'efficience est la manière
d'atteindre les objectifs visés.
L'efficience
|
|
résultat obtenu
|
moyens mis en oeuvre.
|
c) La pertinence ou effectivité :
certains ne considèrent pas la pertinence comme critère de la
performance, d'autres la substituent à un autre critère
d'effectivité. Nous pouvons définir la pertinence comme
étant l'utilité de savoir choisir les objectifs qui
conviennent.
La pertinence
|
|
objectif
|
niveau de satisfaction
|
2.3.1 Identification des sources de performance
Selon COSCIO (1992:414), la performance trouve son origine dans
deux sources dont l'incidence est combinée : l'une est interne l'autre
est héritée de l'environnement (externe).
Selon cet Auteur, d'un côté, il ya la performance
intrinsèque ou la performance de l'unité qui résulte
elle-même de la combinaison :
De la performance technique qui est
défini comme l'orientation à mettre en oeuvre avec
l'efficacité des placements (investissements) ;
De la performance humaine :
c'est-à-dire celle de coopération de l'organisation, à
laquelle nous rapporterons prioritairement les meilleurs d'efficacité
parce que notre but est celui de la gestion sociale et qu'il n'y a pas des
rendements sans hommes pour la concevoir ou la réaliser ;
De la performance financière :
décrivant l'efficacité dans la mobilisation et l'emploi
des moyens financiers. D'un autre côté, la performance
extrinsèque ou héritée de l'environnement, elle tient
à l'ensemble des évolutions externes.
2.3.2 Identification des niveaux de mesure de la
performance
La performance peut être mesurée sous quatre
modèles : SEBAGARURA (2009 : 23).
1) La performance individuelle ;
2) La performance du groupe ou sous l'unité ;
3) La performance organisationnelle ;
4) La performance nationale.
2.3.3 Evaluation de la performance des ressources
humaines
En général, l'évaluation est faite s'il y a
suspections de la déviation sur la ligne des activités afin
d'instaurer les actions correctrices pour la prochaine fois.
Selon ALPANDER (1989:39), l'évaluation de la
performance est une procédure formelle, d'estimation par laquelle une
entreprise établit les documents concernant les performances de travail
et les potentiels de développement de ses employés. S'il est
conçu, un système d'évaluation des performances peut
servir à de nombreuses fonctions de planification des ressources
humaines, en fournissant à la direction, l'information essentielle
à la prise de décisions stratégiques sur le fait de
conserver et motiver, renvoyer ou promouvoir les employés. Un bon
système d'évaluation de performance relie à long terme les
programmes de formation, de développement et de planification de
carrières avec les besoins en ressources humaines de l'organisation.
D'après BERGERON (1982:17), une fois que
l'employé a été choisi, embauché, orienté,
entrainé et motivé, il faut s'assurer que ses talents sont
exploités au maximum. Cette phase consiste donc à évaluer
la performance de l'employé en plus, cette évaluation doit
être une partie intégrante de tout système de gestion et
permet la révision de sa performance et la vérification en vue
d'atteindre les objectifs visés.
Selon le même auteur, la mise en oeuvre d'un système
rationnel d'évaluation des performances doit viser les objectifs
suivants :
- Améliorer la gestion potentielle humaine ;
- Mobiliser en performance, l'attention de l'encadrement ;
- Améliorer la communication entre l'encadrement et le
personnel et créer un climat de travail plus favorable ;
- Rendre plus rationnelles les décisions prises à
l'égard du personnel telles que la mutation, la promotion, la formation,
la rémunération etc.
- Situer les capacités, les aptitudes actuelles et futures
;
- Analyser la situation dans le poste en prenant en compte
l'efficacité, les connaissances, les méthodes de travail et la
personnalité.
2.4 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
La gestion des ressources humaines (GRH) est définie
comme une branche de la gestion consistant non seulement à attacher sur
les différents besoins humaines et sociaux des employés mais
encore et surtout de les résoudre afin d'atteindre les aspirations de
l'organisation.
La GRH est aussi définie comme un ensemble
d'activités ayant un rôle spécifique à jouer par
rapport à la mission générale de l'organisation, notamment
de permettre à celle-ci de disposer le temps nécessaire des
ressources humaines correspondant à ses besoins en qualité et en
quantité. Cela permette de reconnaitre, d'analyser, d'évaluer et
de prévoir ses besoins en main-d'oeuvre pour répondre à la
fois aux objectifs de l'organisation et aux objectifs particuliers des
personnes à travers une stratégie mise en place par
l'organisation. MUKAMUSANGA (2007:27).
2.4.1 Importance des ressources humaines
Les ressources humaines d'une organisation mises en oeuvre
peuvent être classées en différentes catégories. Il
y a des ressources actives (animées) et inactives (inanimées).
Le ressources actives sont généralement
constituées par l'effectif humain (ressources humaines) et les
ressources inactives sont constituées par le matériel (ressources
matérielles : mobiliers et immobiliers) et les finances (comptes en
banque, en espèce, prêt et emprunt). (op cit).
La gestion des ressources humaines doit chercher à
rendre compatible la finalité humaine et la finalité
économique du travail. La GRH et surtout en voie de
développement, retrouve et confronte des situations complexes qui
nécessitent des choix et des adaptations indispensables. Cependant, la
meilleure stratégie serait celle qui optimise l'atteinte de la
satisfaction des hommes mais en même temps qui réalise la plus
grande production de l'organisation. (op cit).
2.4.2 Fonctions des ressources humaines
2.4.2.1 Gestion administrative
La fonction administrative a des multiples attributions à
accomplir pour une bonne gestion de la ligne hiérarchique qui aide les
ressources humaines à accomplir leurs responsabilités.
En effet, les attributions administratives sont :
- Assurer les relations avec les services de l'emploi ;
- Tenir les dossiers individuels ;
- Tenir les études statistiques concernant les effectifs,
l'absentéisme, les congés, répartition des taches et des
responsabilités ;
- Assurer et gérer les rémunérations et les
charges sociales. (op cit)
2.4.2.2 Gestion des personnes
La gestion de l'être humain est constituée de
l'ensemble de processus qui, dès son recrutement jusqu' à son
départ, l'accompagnent d'un employé est nécessaire dans
l'organisation. L'employé recruté, doit être
intégré, formé, et éventuellement sanctionné
par l'organisation. (op cit)
2.4.3 Le personnel et ressources humaines
D'après CADIN et al (2002:6), la motivation du
personnel et celle des ressources humaines ne sont pas neutres. Elles sont les
produits de convention, ont des notations et constituent des indicateurs
découlant d'idées et de sensibilités.
Les termes << personnel >> et << ressources
humaines >> recouvrent un champ très complexe et on ne manquera
pas de les rencontrer dans diverses organisations qu'on peut être
amené à fréquenter. Ils renvoient quelques fois à
la distinction entre collaborateurs et cadres. Le personnel est
constitué de non cadres (ouvriers, employés, technicien et agent
de maîtrise). Les ressources humaines font l'objet d'une gestion
individualisée intégrant une dimension d'évaluation de
carrière : les instruments de gestion et les interlocuteurs
mobilisés dans cette perspective sont différents de ceux qui
correspondent à la catégorie << personnel >>.
2.4.4 Différence entre la gestion des ressources
humaines et gestion du personnel
IGALENS (2000:17) précise et renforce l'idée
précédente en donnant deux conceptions de l'homme dans
l'organisation, qui se traduit dans le tableau suivant :
Tableau 1 : Deux conceptions de l'homme dans
l'organisation.
|
Gestion du personnel
|
Gestion des RH
|
Assomption principale.
|
L'homme est un coût qu'il faut minimiser.
|
L'homme est une ressource qu'il faut
développer
|
Formation
|
Elle sert à adapter l'homme à son
travail.
|
Elle est un investissement dans le développement de la
RH.
|
Horizon de prévision
|
Court et moyen terme
|
Long terme et plus de cinq ans
|
Avantage compétitif
|
Marché aux technologies
|
Qualité des ressources humaines.
|
Source d'efficacité productivité
|
Machine + Organisation
|
Machine+Organisation+Qualité des RH
|
Source de la motivation
|
Argent + Progression de la carrière
|
Argent+ Progression de carrière + Nature de travail
confié.
|
Face au changement
|
L'homme résiste il faut souvent le remplacer
|
La RH est flexible, elle peut s'adapter au changement
|
Source : (op.cit).
2.6 QUELQUES THEORIES DE LA MOTIVATION
2.6.1 Théorie d'hiérarchie des besoins
L'une des théories de la motivation la plus commune et
plus reconnue est la théorie d'Abraham H. MASLOW. Selon lui, les
individus ont un ensemble complexe de besoins exceptionnellement forts, qui
peuvent être classés en ordre hiérarchique de cinq
catégories de besoins. KAYINAMURA (2008:64).
2.6.1.1 Besoins Physiologiques
Ces sont des besoins essentiels à la vie, (le sommeil,
la faim, la nourriture de l'eau ou la soif, repos, relations sexuelles etc.).
Les individus cherchent les formules de satisfaire ces besoins avant d'entamer
les autres besoins d'ordre supérieur. Dans le contexte de notre travail,
nous nous referons surtout aux conditions physiologiques d'exercer les
tâches, telles que la chaleur, le sommeil, repos etc.
Tous les gestionnaires d`une organisation doivent bien
comprendre que dans les circonstances oüles salariés
sont incités par les besoins physiologiques, leurs activités ne
reposent pas
essentiellement au travail qu'ils réalisent, mais aussi
ils accepteront n'importe quelle activité qui leur permet de satisfaire
les besoins physiologiques. Les gestionnaires cherchent les moyens possibles
pour la motivation de leurs employés en leurs donnant des primes, des
promotions, des bonnes conditions de travail, etc. KAYINAMURA (2008:65).
2.6.1.2 Besoins de Sécurité
Les besoins de sécurité de lutte contre les
agressions d'ordre physiques et les agressions d'ordre psychologiques sont :
- La sécurité physique contre la violence ;
- La sécurité morale ;
- La sécurité familiale ; - La
sécurité de la santé. - La sécurité physique
;
- La sécurité de l'emploi ; - La
sécurité de revenu etc.
L'employé cherche à se défendre pour
lutte contre l'insatisfaction des besoins de sécurité. Ils
apprécient surtout leurs emplois s'ils sont bien motivés par les
besoins de sécurité parce qu'il les empêche de perdre tous
moyens de les satisfaire. (op cit).
2.6.1.3 Besoins sociaux ou d'appartenance
Après les besoins physiologiques et les besoins de
sécurité viennent les besoins d'appartenance. Il s'agit des
besoins d'avoir une bonne relation interpersonnelle.
Généralement, un individu ressent le besoin d'être
aimé et d'être accepté par les membres de ses familles, sa
communauté. Les gestionnaires rassurent que leurs employés
agissent d'une manière plus positive, plus compréhensive,
facilitant l'acceptation de l'employé par ses collègues. (op
cit).
2.6.1.4 Besoins d'estime
Les besoins d'être respect, de se respecter
soi-même, de respecter les autres et d'être compétents et
capables dans un groupe. Les personnes ont besoins de s'occuper pour être
reconnus, d'avoir une activité de valorisation, quelque soit dans le
domaine du travail ou celui des loisirs. C'est dans cet angle, qu'on peut
interpréter que dans le milieu de travail, on a besoin d'autonomie
professionnelle et d'autogestion. (op cit).
2.6.1.5 Besoin d'accomplissement ou
d'auto-réalisation
Le besoin de s'être réalisé dans la vie
pour satisfaire un besoin d'accomplissement personnel. Les personnes qui
cherchent à s'accomplir, s'accepter elles-mêmes, se faire accepter
par les autres et augmenter leurs aptitudes à résoudre les
problèmes. Les gestionnaires qui privilégient ce besoin
d'accomplissement peuvent impliquer les employés dans la
définition de leurs emplois, attribuer à l'un ou à l'autre
des missions spéciales qui mettent en valeur les aptitudes uniques de
chacun, ou accorder à des groupes d'employés une certaine
liberté d'action dans la planification du travail et l'application des
procédures liées à l'exécution de la tâche.
KAYINAMURA (2008:67).
2.6.1.6 Pyramide des Besoins de MASLOW
Figure 2 : Pyramide des besoins de Maslow.
Source : <
http://www.google.rw/search=hierarchie-des
besoin de Maslow>. Consulté le 22/08/2010
La pyramide de Maslow permet de comprendre l'hiérarchie
des besoins de l'homme. Selon Abraham Maslow en effet, la satisfaction d'un
besoin ne peut être réalisée que si les besoins de niveau
inférieur sont eux-mêmes satisfaits.
Tant qu'un besoin n'est pas satisfait, il constitue une source
de motivation. A partir du moment où il est satisfait, c'est le besoin
de niveau supérieur qui apparaît comme une nouvelle source de
motivation.
En somme, cette théorie nous a fait comprendre
qu'à travers les diverses manières, les personnes ressent les
différent besoins qu'ils cherchent à satisfaire. Pour bien
comprendre les comportements des employés, il faut connaître les
besoins qu'il faut satisfaire.
2.6.2 Théorie de deux facteurs de motivation et
d'hygiènes
Fréderic HERZEBERG avec ses collaborateurs (1959) ont
élaboré un modèle de motivation comprenant deux facteurs.
Ils ont interviewé des employés pour déterminer les
facteurs entraînant des sentiments positifs ou négatifs à
l'égard de leur travail. Ils sont arrivés à la conclusion
que, d'une part, certains facteurs génèrent essentiellement une
augmentation de la motivation et apportent la satisfaction des employés.
Ces facteurs poussent les employés à trouver en eux-mêmes
les désirs de produire mieux et d'avantage, par contre l'absence de ces
facteurs de motivation est à l'origine du sentiment fortement
négatif. <
http://www.theorieperformance
du
travail.com.html>.
Consulté le 20/08/2010.
Souvent les responsables des ressources humaines se demandent
pourquoi leurs programmes ou les avantages sociaux n'augmentent pas la
motivation de leurs employés. La notion de facteur d'hygiène
explique ce phénomène en disant que les avantages sociaux, tout
comme un salaire acceptable, sont nécessaires pour que les individus
demeurent à l'emploi de l'organisation, ils les maintiennent donc
à l'emploi, mais ne constituent pas en aux mêmes une source de
motivation. Si on compare cette théorie à celle de MASLOW, il y a
lieu de dire que les facteurs de motivation contribuent à la
satisfaction des besoins sociaux ; d'estime et d'accomplissement alors que les
facteurs d'hygiènes satisfont les besoins physiologiques et ceux de
sécurité. (op.cit).
Tableau 2 : Facteurs de motivation et
d'hygiène.
Les facteurs de motivation
|
Les facteurs d'hygiène ou d'insatisfaction
|
Travail
|
Statuts
|
Accomplissement
|
Relations avec le supérieur
|
Possibilités de croissance
|
Relations avec les subordonnées
|
Avancement
|
Relations avec les collègues
|
Reconnaissance
|
Supervision technique
|
|
Politique et administration de l'entreprise
|
|
Sécurité de l'emploi
|
|
Salaire
|
Source :(op.cit).
2.6.3 Théorie de l'équité d'ADAMS
D'après PERETI (2003:19), chaque salarié
évalue ce qu'il apporte, ses inputs, ses contributions au profit de
l'entreprise telles que ses efforts, ses compétences et ses
résultats. Il évalue également ce qu'il reçoit, ses
outputs, comme les avantages qu'il en retire en termes de
rémunération, de reconnaissance. Il calcule un ratio de
rétribution/contribution qu'il compare avec la connaissance qu'il a du
même ratio concernant d'autres salariés dans ou en dehors de
l'entreprise.
Pour la théorie d'équité d'Adams Smith,
il a noté qu'une politique de l'équité, entraine une
action stimulant la modification de ratio en faisant une variation des
contributions. En condition d'un système de contrôle efficace, les
salariés essayent d'accroître sa rétribution en
détournant des fournitures, remboursements abusifs de frais etc. En
plus, généralement en réduisant discrètement la
contribution (moindre qualité d'emploi, ralentissement des
activités, non collaboration, par exemple). En situation
d'équité et de responsabilité, le salarié
accroît sa contribution.
Chaque employé cherche un traitement équitable et
susceptible de satisfaire aux besoins vitaux pour ce faire, on suppose que :
- Le lien entre contribution et rétribution soit claire et
explicite ;
- Le lien entre l'accroissement de la contribution et
l'accroissement de la rétribution soit précis et respecté
;
- La contribution soit effectivement évaluée et
appréciée ;
- La possibilité d'accroître sa contribution et la
rétribution lui soit offerte.
En résume on peut conclure que la pratique de
l'équité et l'honnêteté dans une organisation est
une source de la confiance et de motivation du personnel. Chaque employé
souhaite et recherche le traitement égal à celui de son
collègue de même qualification.
2.6.4 Concepts actuels de la motivation
Pour gagner en productivité, l'entreprise rationalise,
organise, parcellise, standardise les modes opératoires. Privé
de la possibilité de s'exprimer dans son travail, pressé d'aller
vite, chaque
exécutant est moins motivé. La motivation au
travail est liée à la satisfaction de la concordance entre ce que
le sujet attend du travail et ce que le travail est susceptible de lui
apporter. La motivation au travail, est donc le goût que le sujet a de le
faire, la mesure dans laquelle il s'y implique, la persévérance,
la continuité de l'effort qu'il consent. < http//
www.cadredesante.com>.
Consulté le 20/09/2010
Il est important de préciser certains critères qui
constituent la motivation :
· le travail lui-même ;
· le niveau économique qu'il représente ;
· les relations dans lesquelles il baigne ;
Si l'on veut travailler, il faut connaître et non
supposer les attentes des agents et organiser le travail (contenu et contexte)
de manière à ce que celui-ci soit une source crédible de
satisfaction de ces attentes. Il ne s'agit pas d'offrir de satisfaction, mais
d'offrir une possibilité de satisfaction par le travail. Motivation
n'est pas égale à satisfaction et vice versa. Il faut surtout
éviter ou réduire les démotivations.
Les sources de démotivations sont : un travail
aliénant, désintéressant, inutile, le professionnel ne
sait pas vraiment ce qui est attendu. Il y a un manque d'objectifs clairs.
Demander à quelqu'un de travailler sans lui indiquer des objectifs
équivaut à faire viser quelqu'un en lui cachant la cible. Faire
un travail pour lequel le salarié ne se sent pas qualifié,
l'employé ne reçoit aucun "feed back" ou alors négatif.
Personne ne se donne longtemps de la peine s'il ne sait pas si ce qu'il fait
est bien ou pas et s'il a l'impression de tourner dans le vide. L'agent est
traité inéquitablement et ne reçoit aucune reconnaissance
pour une performance au-dessus de la moyenne. AUBRET (1998:163-171).
2.7. FACTEURS DE LA MOTIVATION
Les facteurs de motivation sont des éléments qui
incitent un individu à fournir un bon rendement. Ces facteurs sont aussi
nombreux et variés.
Les gens peuvent satisfaire leurs besoins de plusieurs
façons. Le système de rémunération reste le
principal facteur de motivation et le véritable communicateur des
valeurs et attentes de
l'organisation, mais les salaires en tant que tels ne peuvent
constituer à eux seuls un facteur de motivation.
Selon BRALIMAN (2001:331) les principaux déterminants
de la motivation des employés sont les contenus du travail, l'autonomie,
l'intérêt de la tâche et le feedback sur le travail ou la
reconnaissance.
Les facteurs de la motivation sont le recrutement, la
formation et le développement, la communication interne, la
rémunération, condition de travail, la reconnaissance et la
participation à la prise de décision.
2.7.1 Recrutement
Le recrutement est définit comme un processus qui
consiste à identifier les personnes compétentes, motivées,
dynamiques et de les inciter à poser de leurs candidatures aux postes
disponibles au sein de l'organisation.
Pour LYON-CAEN et al (1998:243), le recrutement est
une opération effectuée par le chef de l'entreprise et consiste
à chercher les personnes susceptibles de tenir les emplois disponibles
dans l'entreprise et à sélectionner celles qui semblent les plus
aptes.
2.7.2 Formation et développement
Il faut avant tout faire une petite distinction entre la
formation et le développement des ressources humaines.
> On parle de la formation, lorsqu'il
s'agit d' d'accroître les connaissances ou habiletés d'un
employé pour lui permettre d'améliorer sa performance dans le
poste qu'il occupe actuellement.
> On parle de développement,
lorsque l'objectif est de préparer l'individu à faire des
éventuelles responsabilités ou de l'aider à
acquérir d'autres connaissances qui n'ont pas un lien direct avec ses
responsabilités actuelles. (op cit)
Selon CITEAU (1997:85), le plan de formation comme une voie
concrète de la politique de formation d'une entreprise. Il résume
l'ensemble des objectifs et des moyens associés dans un horizon
donné. Le plan de formation doit assurer la valorisation des
compétences et le développement de l'entreprise. Il vise à
donner au personnel de l'entreprise des savoirs susceptibles d'accroître
son efficacité ou lui apporter les acquisitions nécessaires
à son accession à des nouvelles fonctions dans l'entreprise.
De ce qui précède, il résulte qu'une
attention particulière doit être portée à la
définition des objectifs de chaque action de formation, car la formation
est devenue l'instrument privilégié du développement des
compétences.
Selon LELARGE (2002:146), le monde actuel exige de plus en
plus des collaborateurs qui sont capables de s'adapter aux nouvelles
méthodes de travail, aux nouvelles technologies, aux nouveaux
métiers et aux changements de l'environnement de travail. La formation
est devenue une préoccupation majeure de la gestion des ressources
humaines.
2.7.3 Communication interne
La communication est définie comme un processus
d'échange et compréhension de l'information d'une personne
à l'autre. C'est la façon dont quelqu'un communique des
idées, des faits, des pensés et des valeurs. Elle forme une
relation entre des personnes, en leur admettant d'échanger ce qu'elles
sentent et ce qu'elles savent. Cette communication a pour objectif de joindre
les salariés de toute activité de l'entreprise et de faire en
sorte que ceux-ci se sentent pris en compte et reconnus afin de garder un
climat social et motivant. L'information descendante provient de la direction,
il s'agit d'ordre, de directives, de données opérationnelles. (op
cit)
Selon DEMONT (2000:54), la communication interne facilite
l'animation et l'orientation des salariés dans leurs actions. Les cadres
ont ici un rôle important, ils sont intermédiaires entre la
direction et les salariés dans leurs actions. Ils sont encore relais de
l'information ascendante et descendante.
2.7.4 Condition de travail
Selon COHEN (1997:95), bien que la plus parte des gens soient
heureux de recevoir une augmentation ; il y a d'autres types d'encouragement.
En règle générale, il est recommandé d'aider les
employés à s'intégrer mieux dans leurs travaux et
équilibrer leur vie professionnelle et privée dans
l'intérêt de même entreprise.
En fin d'atteindre les objectifs capitaux de l'entreprise.
Cette dernière doit installer ses employés dans les meilleures
conditions physiques et matérielles ne poussant pas
nécessairement l'employé à manifester ses comportements au
travail, raison pour laquelle le gestionnaire de l'entreprise doit investir
dans les divers systèmes de motivation de leurs employés.
2.7.5 Rémunération
La rémunération désigne un ensemble des
avantages économiques, sociaux et autres que l'individu tire de son
travail, c'est-à-dire ce que les employés reçoivent en
échange de leurs activités. En général, la
rémunération est composé par : le salaire de base, les
indemnités (de logement, de transport, de voyage, etc.) et primes et
gratification. ZIGAMA (2008 :54)
La politique de rémunération doit se baser sur
plusieurs principes : (op cit)
- La compétitivité (attirer et motiver le personnel
par les salaires compétitifs en fonction du marché de travail)
;
- Etat financier de l'entreprise ;
- Rémunérer quelqu'un en fonctions de leurs
performances et de poste occupé ; - Etc.
Les trois fondements de la rémunération : (op
cit)
- L'attribution : correspond à une
logique du poste. On rémunère un niveau de
qualification et des conditions de travail
(pénibilité, nuisances) attachées à ce poste
- La contribution : correspond à une
logique de personne. On prend en considération les compétences de
l'individu. Cette compétence dépend elle-même de la
formation, de l'expérience ou du comportement et des performances. Le
but est de développer la motivation et l'implication du
salarié.
- La participation : correspond à une
logique organisationnelle. L'appartenance à une équipe, les
performances économiques collectives vont infléchir la
rémunération.
2.7.6 Reconnaissance
La reconnaissance est ce que les employés reçoivent
en échange avec leurs efforts dépensés au travail.
L'employé s'est inclus personnellement dans un travail
avec ses efforts. Ces efforts doivent être reconnus par son
hiérarchie et ses dirigeants ce qui le pousse à mieux faire son
travail. Il en résulte non seulement des difficultés dans le
fonctionnement de l'entreprise, mais aussi des souffrances psychologiques de
cet employé qui met sa santé en danger. (op cit)
2.7.7 Participation à la prise de
décision
La participation consiste à permettre aux
employés de s'exprimer, de participer à la prise des
décisions, d'agir et d'accomplir un objectif. Les employés
participent fortement à toutes les activités de la
démarche du travail et de mise en oeuvre. (op cit)
2.8 GESTION PAR RESULTATS
La gestion par résultats est un système
où chaque employé participe à la détermination des
objectifs qui le concernent. La gestion par résultats met l'accent sur
les résultats ou sur la réalisation des objectifs, et non sur les
activités.
Les objectifs et les plans qui visent à les atteindre
sont développés dans le cadre des limites générales
fixées par un supérieur. Ces limites sont discutées entre
la personne concernée et son supérieur, modifiées si
nécessaire et finalement approuvées s'ils sont d'accord.
Les résultats précis orientent les
opérations et constituent les normes de réalisation
qui permettront l'évaluation des subordonnées. La gestion par
résultats fait en sorte que chaque employé dirige son travail
spécifique. Elle a un caractère autoritaire d'une démarche
par laquelle
on décide ce que feront les subordonnées.
L'individu joue un grand rôle dans les décisions et les objectifs
correspondant à son travail propre.
Figure 3 : Composantes de la gestion par
résultats.
3. PROCEDER A DES EXAMENS D'EVALUATION PERIODIQUE ET
ANNUELLE
2. PLANIFIER LES ACTIONS A ENTREPRENDRE
1. FIXER LES OBJECTIFS
a. Décider les activités et les tâches
à mener en même temps que des moyens de les mener à bien
;
b. Déterminer la séquence des actions, les
ressources nécessaires, le temps indispensable à
l'accomplissement de chaque tâche et le responsable de celle-ci.
c. Prévoir les obstacles potentiels et décider
ce qu'il faudra faire pour les surmonter.
a. Contrôler périodiquement les objectifs dont
le subordonnée est responsable ;
b. Vérifier les résultats réellement
obtenus ;
c. Evaluer les résultats par rapport aux
réalisations attendues telles qu'elles découlement des objectifs
fixés et des objectifs corrigés ou nouveaux.
a. Identifier les domaines clés
b. Déterminer l'unité de mesure
Source : (op.cit).
Cette figure montre les trois composantes principales de la
gestion par les résultats. Dans la première composante les
domaines clés se rapportent aux activités qu'on estime pour la
réussite de l'organisation. Ils comprennent la productivité ; la
responsabilité sociale ; le développement individuel et la
situation sur le marché.
Dans la deuxième composante on tire l'attention qui
convient. La qualité de la mise au point des plans d'action peut faire
réussir ou échouer toute la démarche. Il ne suffit pas
d'identifier et d'expliciter les objectifs, mais il faut aussi
déterminer comment ces objectifs seront réalisés dans la
pratique.
La dernière composante donne aux résultats un
cadre temporel qu'il importe. Il est indispensable de découler à
des examens périodiques pour énumérer des écarts
excessifs par rapport aux objectifs fixés avant que leur gravité
ou leur durée ne prenne de pourcentage trop élevée.
Les aspects de la gestion par résultats qui
concerne la motivation
Pour la gestion par résultats, les employés
débutent en faisant une auto-évaluation de leurs accomplissements
; de leurs aptitudes et de leurs puissances ; qui leur permet de commencer
à cerner leurs capacités personnelles ; à prendre
confiance en eux-mêmes et à recevoir les résultats de leurs
accomplissements. Les employés sont poussés à
réfléchir sur leur propre travail, à tirer le profit de
leur expérience et en participant à la fixation de leurs propres
objectifs. ASIMWE (2007 : 27).
Les individus ont une image plus claire de ce que les
résultats finals devraient et peuvent être, ils sentent qu'ils
jouent un rôle important dans le travail à réaliser, et
qu'ils occupent une place importante dans le travail, tous ces aspects
contribuent à l'efficacité de la gestion.
Dans la gestion par les résultats, on considère
que l'implication fait une canalisation vers l'engagement et beaucoup
d'employés assument des responsabilités dans la mesure où
on leur permet de s'exprimer sur le contenu et le cadre de leur travail. (op
cit)
La gestion par les résultats aide à satisfaire
le besoin d'accomplissement des êtres humains. La plupart des individus
souhaitent obtenir des résultats, mener quelque chose à bien par
l'intermédiaire des efforts qu'ils font.
La gestion par les résultats offre un cadre particulier
à la participation. Les décisions et les actions qui concernent
le travail de chacun sont déterminées. Et la participation est
étroitement liée aux résultats, si bien qu'ils se
soutiennent mutuellement. Cette combinaison entraine une motivation
élevée. (op cit)
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
3.1. CONCEPTS CLES ET VARIABLES DE L'ETUDE
3.1.1. Concepts clés de l'étude
Les concepts clés de cette étude repris ci-dessous,
ont été définis dans chapitre 2.
o Centre de Santé ;
o Effet ;
o Prime de motivation ; o Motivation ;
o Performance du travail.
3.1.2. Variables de l'étude
Notre étude intitulée « Effet de la prime
de motivation du personnel sur la performance dans les institutions sanitaires
au Rwanda : cas des CS du District de Rwamagana, période d'étude
2007- 2010. » a deux types de variables :
1. Les variables indépendantes ou variables
explicatives : En plus des caractéristiques de la population
d'étude, les autres variables sont notamment : Prime de motivation du
personnel, une bonne organisation interne, des bonnes conditions de travail,
une bonne communication etc.
2. La variable dépendante (variables à
expliquer) : La performance.
3.2. INSTRUMENTS DE RECHERCHE
Il est très important de justifier les méthodes
et les techniques utilisées pour un travail scientifique. C'est dans cet
angle que dans ce chapitre nous avons fait une description et une
évaluation des instruments de recherche utilisés dans notre
recherche les méthodes et les techniques ainsi que les procédures
utilisées pour la collecte, l'analyse des données et
interprétation des résultats de notre recherche.
Les techniques qui ont été utilisées pour
nous faciliter d'aboutir aux résultats fiables et ceux qui nous ont
grandement servi dans notre recherche sont notamment la technique documentaire,
technique d'échantillonnage et la technique d'enquête par
questionnaire.
Documentation
La documentation est définie comme étant un
procédé orienté vers une fouille systématique de
tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche.
GRAWITZ (2001:352).
Cette documentation nous a permis de recueillir des
renseignements et des informations utiles sur base des ouvrages,
mémoires, sites web, rapports d'activités, les états
financiers en base de la prime de motivation et tout autre les écrits en
rapport avec la motivation, les ressources humaines et la performance.
Cette technique nous semble très utile pour notre
travail car il nous a facilité aussi de parcourir tous les factures PMA
du PBF des CS 2007-2010 auprès du comité de pilotage du District
de Rwamagana et les rapports d'évaluation de l'évolution de la
qualité des services des années 2007-2010 auprès des
superviseurs des CS du District de Rwamagana.
3.3. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
Dans la collecte des données de notre étude nous
avons utilisé un questionnaire d'enquête élaboré
pour les personnels des CS du District de Rwamagana.
3.3.1. Préparation d'enquête
Dans la préparation du questionnaire nous nous sommes
basés sur le fond et la forme, pour rendre les questions plus
compréhensibles aux enquêtés.
Nous avons utilisé des questions fermées et
à choix multiples :
v' Les questions fermées ou questions
structurées : ce sont des questions ou les enquêtés ont
plusieurs choix de réponses courtes, il y a des possibilités de
répondre << Oui » ou << Non », vrai ou faux.
(op.cit).
v' Les questions à choix multiples représentent
une voie moyenne. Elles possèdent des réponses plus
diversifiées que les questions fermées et sont plus facile
à chiffrer que les questions ouvertes, et le répondant doit
choisir la réponse parmi les réponses présentées.
(op.cit).
3.3.2. Questionnaire d'enquête
Un questionnaire est un ensemble d'énoncés ou
questions soigneusement structurées, préparées par le
chercheur et soumises aux personnes à interroger pour obtenir des
informations sur certains faits sous forme écrits. OKENYI et ODERA
(2006:38)
Ce questionnaire destiné à la population cible,
plus précisément à un échantillon de cette
population en vue de répondre par écrit à cette question.
Ce questionnaire a facilité de recueillir des opinions, les
comportements des enquêtés, leur connaissances, leurs attitudes,
leurs préférences, leurs motivations et leurs intentions.
Bref un questionnaire nous a permis de collecter des
données relatives à la prime de motivation du personnel et ses
effets sur la performance au sein des CS du District de Rwamagana. Les grandes
lignes du questionnaire sont :
- Identification du personnel
- Situation professionnelle
Ainsi il contient des questions fermées relatives
à la prime de motivation, le dégrée de la motivation et
son effet sur la performance du travail. Avec ce questionnaire, on a
collecté les données dans les CS ciblés par la technique
d'échantillonnage. Les détails de ce questionnaire se trouvent en
annexe.
L'enquête a été menée grâce
à un questionnaire adressé aux employés de 6 CS et le
traitement des données a été fait par la méthode
statistique. Nous avons utilisé la méthode aléatoire
simple (tirage sans remise dans une urne) pour choisir les 6 CS parmi les 11 du
District de Rwamagana. Cette technique permet à tous les CS d'avoir la
même chance d'appartenir à l'échantillon.
3.4. POPULATION ET CHOIX DE L'ECHANTILLON
3.4.1. La Population Cible
Population cible : C'est la population
à laquelle on veut généraliser les résultats d'une
étude. Donc c'est un groupe ou unité statistique
délimité d'une manière bien précise et c'est un
ensemble fondamental ou ensemble de référence pour une
étude statistique. (op.cit).
En vue d'une meilleure réalisation de cette
étude, on a ciblé le personnel des CS du District de Rwamagana.
Il fallait distribuer les questionnaires à tout le personnel de ces CS,
malheureusement les ressources et le temps nous font défaut, raison pour
laquelle, nous avons choisis aléatoirement la moitié des CS de
District de Rwamagana équivalent à 6/11 CS.
3.4.2. Echantillonnage et taille de
l'échantillon
L'échantillonnage : Opération
consistant à identifier un sous groupe d'individus dans une population
cible afin d'y recueillir les données statistiques.
Ainsi pour notre cas, on a utilisé
l'échantillonnage à plusieurs degrés qui est une technique
permettant de constituer un échantillon par combinaison de
différentes techniques d'échantillonnage aléatoire dans un
processus à plusieurs étapes. MAGNANI (1997:14).
Comme le sujet l'indique, la collecte des données a
ciblée les agents des CS du District de Rwamagana.
Le premier exercice a été de déterminer
l'échantillon de cette étude, on a fait recours à des
techniques aléatoires à Y2 des CS du District de Rwamagana. Par
la technique aléatoire simple là où nous avons
numéroté les 11 CS du district. La deuxième étape,
nous les avons mis dans une boite puis nous avons tiré Y2 de 11 CS par
tirage sans remise dans une urne, qui par formule 11/2 = 5.5 par la
règle d'arrondissement nous avons pris 6 CS.
Pour déterminer la taille de notre étude
représentant la population cible constituée par 172 agents
répartis dans 6 CS du District de Rwamagana.
La troisième étape est de cibler le personnel
dans 6 CS choisis à administrer les questionnaires, nous avons pris
aussi la moitié des personnes travaillant dans le même service. Le
nombre des personnes enquêtées varient selon les services qui se
trouvent dans chaque CS. D'où notre échantillon d'étude
est de 86 personnes auxquelles nous avons distribués les questionnaires
d'enquête de manière aléatoire. Ils sont répartis
dans 6 CS choisis du District de Rwamagana comme suit :
o CS Nyagasambu : 16 personnes ; o CS Muyumbu : 15 personnes ;
o CS Karenge : 13 personnes ; o CS Musha : 13 personnes ;
o CS Nzige : 15 personnes ;
o CS Rwamagana : 14 personnes.
En vertu nous avons recueilli les données
nécessaires à l'atteinte des objectifs préalablement
fixés. Pour de plus amples informations, les autres détails
concernant comment nous avons ciblé les personnels se trouvent en
annexe.
3.4.4. Choix de l'échantillon
L'échantillon : Groupe d'individus
sélectionnés, image réduite mais fidèle de la
population cible. Ainsi pour déterminer la taille de notre
échantillon nous nous sommes servis de la méthode statistique.
(op cit)
Trois critères nous ont poussés à faire un
échantillonnage :
- Existence d'une population de grande taille ;
- La population est éparpillée ;
- Economie du temps et d'argent ;
- Information rapide. MAGNANI (1997:15)
3.5. PLAN DE COLLECTE, TRAITEMENT ET ANALYSE DES
DONNEES
3.5.1. Plan de collecte
La collecte des données a été
effectuée depuis Octobre 2010 au Janvier 2011. Nous avons
collecté les données dans de 6 CS choisis là où
nous avons distribué les questionnaires aux prestataires de ces CS d'une
façon aléatoire. Les activités de collecter des
données ont été précédées par
l'obtention de l'autorisation de l'unité de santé du District
Rwamagana, on a ensuite contacté les titulaires des CS, on
présentait l'autorisation et on les expliquait le bien fondé de
la recherche pour leur demander ensuite le rendez-vous de celle-ci.
Lors de la collecte des données, le questionnaire se
remplissait par les enquêtés eux-mêmes car ils sont tous
éduqués.
3.5.2. Traitement et analyse des données
Les données collectées au niveau des CS du
District de Rwamagana ont été saisies en Excel et
analysées en SPSS (Statistical Package for the Social Science). Les
résultats principaux sont constitués par des données
collectées à partir des trois sources principales : notamment les
prestataires de santé dans les 6 CS du District de Rwamagana ; les
factures PMA du PBF des CS et les rapports d'évaluation de
l'évolution de qualité des services.
Les résultats des données collectées peuvent
donner l'image de la réalité de l'effet de la prime de motivation
sur la performance des services de santé sur 11 CS du District de
Rwamagana
Nous avons parcourus les étapes suivantes :
- Décrire et préparer les données pour les
analyser (Excel) ;
- Mesurer les relations entre les variables (dépendante et
indépendante) ; - Comparer les résultats attendus et les
résultats observés(SPSS) ;
- Rechercher la signification et interpréter des
écarts ;
- Tirer la conclusion et formuler les recommandations sur les
résultats trouvés.
3.5.3. Approche d'appréciation des
résultats
Il est question de planifier les critères de base qui
devront conduire nos conclusions. Les résultats issus de la collecte des
données seront comparés aux indicateurs fixés pour pouvoir
porter un jugement sur l'existence ou non d'un problème
d'étude.
- Détermination de niveau de satisfaction de la prime
de motivation par des agents des CS de District de Rwamagana : Si les
résultats montrent que parmi les enquêtés, 80% ou plus sont
satisfaits par la prime, cette variable sera considéré comme l'un
des facteurs de motivation des employés. Dans le cas contraire, elle
sera considérée que le facteur n'a pas atteint son objectif de
motiver les employés.
- Pour les autres facteurs de motivation, il sera
considéré comme facteur de motivation important, celui qui sera
évoqué par 5% des enquêtés ;
- Mesurer la croissance de la performance de 2007-2010 : Si
pour chaque année, l'évaluation de la qualité des services
de santé ne s'augmente pas de 5%, on dira que la qualité n'est
pas performante.
3.5.4. Description détaillées des
procédures de collecte
En vue du bon déroulement de la collecte des
données nous nous sommes préparé les étapes
à suivre. A part le questionnaire d'enquête distribué aux
personnels des CS, nous avons aussi fait la compilation des données pour
les factures PMA du PBF des CS depuis 2007-2010 et les rapports
d'évaluation de l'évolution de qualité des services
prestés 2007-2010 des 6 CS du District de Rwamagana.
Nous avons procédé comme suit :
- Détermination de la population cible (6
CS) ;
- Le calcul de la taille de l'échantillon
;
- Recherche des rapports d'évaluation de
la qualité auprès des superviseurs des CS ;
- Recherche des factures de PMA du PBF des CS
auprès de comité de pilotage du District de Rwamagana ;
- Distribution des questionnaires
d'enquête ; - Récupération des
questionnaires ;
- Numérotation des questionnaires
d'enquête.
3.5.5. Mesures adoptées et procédures de
codification
Pour minimiser les erreurs dans notre recherche surtout dans
les questionnaires après avoir récupérés tous les
questionnaires distribués, nous avons donné les numéros de
chaque questionnaire en suivant les CS, c'est-à-dire de 1 à 86
questionnaires. Comme l'indique notre calcule, l`échantillon
détermine la taille des personnes à chaque CS nous avons
numéroté les 86 questionnaires comme suit :
o No 1 à No 16 CS Nyagasambu, c'est-à-dire 16
personnes ; o No 17 à No 31 CS Muyumbu, c'est-à-dire 15 personnes
; o No 32 à No 44 CS Karenge, c'est-à-dire 13 personnes ;
o No 45 à No 57 CS Musha, c'est-à-dire 13 personnes
; o No 58 à No 72 CS Nzige, c'est-à-dire 15 personnes ;
o No 73 à No 86 CS Rwamagana, c'est-à-dire 14
personnes.
Nous avons fait une vérification de chaque
questionnaire distribué pour voir si tout le questionnaire a
été complété. Ceci nous a facilité la saisie
des données en Excel et leur analyse par le programme de SPSS. .
3.5.6. Modalités et choix de la procédure
d'analyse
Le choix de cette procédure est basé sur les
éléments suivants :
- Pour minimiser les erreurs
- Une bonne saisie informatique ;
- Faciliter l'interprétation et analyse des données
; - Permettre de voir les questionnaires perdues ;
- Trouver les questionnaires retournés sans
réponses ; - Faciliter de travailler rapidement.
3.6. DIFFICULTES RENCONTREES
Pour cette recherche on a recueilli des données sur la
prime de motivation et sur la performance. A part les informations recueillies
grâce au questionnaire, on a utilisé des rapports
d'évaluation de la qualité de services des CS et les factures PMA
du PBF des CS des années 2007-2010.
Quelque fois, lors de collecte et d'analyse des données,
on a rencontré des difficultés qui ont gêné notre
recherche, dont entre autre :
v' Problèmes de mobilité du personnel : le
changement de l'institution d'attache durant la période d'étude
;
v' Problèmes géographiques : les CS du District de
Rwamagana sont éparpillées ;
v' Problème financier : les moyens financiers
limités ont retardé le processus de la collecte des
données ;
v' Non disponibilité du personnel dans les CS, il
était difficile de trouver les agents, sujets de l'échantillon,
surtout dans les heures d'avant midi, il fallait les attendre les
aprèsmidis, lorsqu'ils terminaient leurs tâches respectives.
v' Parmi les enquêtés, il y avait ceux qui
manquaient au travail à cause de leur récupération de la
garde nuit, il fallait passer au service le jour suivant.
3.7. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
Le District de Rwamagana créé en janvier 2006,
est l'un des sept districts qui constituent la Province de l'Est. Il est
composé de 14 secteurs, 82 cellules et 474 villages et s'étend
sur une superficie de 691.6 km2, avec une population de 267525 soit
une densité de 386.8 habitats/km2. <
www.rwamaganadistrict.ac.gov.rw>
consulté le 15/11/2010
Le District de Rwamagana est limité au Sud par le
district de Ngoma, au Nord par les districts de Gatsibo et Gicumbi, à
l'Est par le district de Kayonza et à l'Ouest par les Districts de
Gasabo, Kicukiro et Bugesera. Son relief est caractérisé par des
plateaux dont l'altitude varie entre 1400 m et 1700 m. La configuration
générale du relief est constituée par un
soulèvement d'altitude à partir de l'Est et d'un abaissement
notoire des mini plateaux en dorsales orientés vers le lac Muhazi au
Nord et le lac Mugesera au Sud. (op cit)
Il connaît quatre saisons : deux saisons pluvieuses et
deux saisons sèches. La température moyenne comprise entre 19 et
30°C est constante sur toute l'année. La pluviométrie
annuelle moyenne tourne autour de 1000 mm. Le réseau hydrographique du
District de Rwamagana fait partie du bassin de la rivière Akagera. Il
touche au lac Mugesera au Sud et le lac Muhazi au Nord. Il est
séparé des districts Kicukiro et Bugesera par la rivière
Nyabarongo et contient également quelques marais gorgés d'eau
servant de potentiel pour le développement de l'agriculture. (op cit)
3.7.1. Plan sanitaire
Sur le plan sanitaire, le District de Rwamagana dispose d'un
hôpital de district (Hôpital Rwamagana) et 14 CS. Ainsi dans ces 14
CS, 6 se trouvent dans la zone rurale et 4 dans la zone urbaine. Les assureurs
qui collaborent avec ces CS, il y a Médical Military Insurance (MMI), La
Rwandaise d'Assurance Maladie (RAMA) et Mutuel de Santé (MUSA). Pour le
moment, les CS du District de Rwamagana sont dirigés par les titulaires
de niveau A2 de formation en sciences infirmières.
Les CS du district ont les partenaires différents pour
les soutenir dans leurs activités surtout dans la lutte contre le
VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les équipements et dans la
gestion financière on peut citer comme Elisabeth Glaisant Pediatric Aids
Foundation (EGPAF), Global Found (GF), Access Projet et Luxdevelopment.
Le District de Rwamagana, pour le moment connaît 10
premières pathologies qui causent la morbidité. Elles sont les
infections des voies respiratoires supérieures, les infections des
voies respiratoires inférieures, les affections cutanées, les
traumatismes physiques, les affections
gynéco-obstétriques, les affections
bucco-dentaires, la diarrhée non sanglante, les parasitoses
intestinales, les infections sexuellement transmissibles et le paludisme.
3.7.2. Objectifs des CS du District de Rwamagana
Comme toutes autres institutions sanitaires, les CS du District
de Rwamagana ont comme principaux objectifs, notamment :
- Améliorer la qualité de soins offerts à la
population ;
- Rendre les soins de santé plus accessibles pour la
population ;
- Offrir des services de santé avec fin ultime de
l'amélioration de l'état de santé de la population ;
- Réduire de 3/4 les mortalités maternelles et 3/4
la mortalité des enfants de moins de 5 ans ; - Augmenter des
activités préventives des épidémies et autres
pathologies comme la vaccination, la prévention de la tuberculose etc.
;
- Combattre le VIH/SIDA en réduisant le taux de
prévalence ;
- Diminuer la morbidité due au paludisme. (op cit)
3.7.3. Structure organisationnelle d'un CS
Dans l'organigramme d'un Centre de Santé tel que
présenté en annexe du présent travail, les principaux
postes sont les suivants :
· Le Comité de Santé (COSA) ;
· Le Comité de Gestion (COGE) ;
· Titulaire ;
· Titulaire Adjoint ;
· Personnels soignants et
· Les travailleurs.
3.7.4. Perspectives d'avenir des CS du District de
Rwamagana
Les Plans d'Action des CS du District de Rwamagana stipulent
que, la vision de ces derniers est de s'engager résolument à
répondre aux besoins de la population en matière de santé,
maximiser les indicateurs de santé envisagés par MINISANTE de
manière à mériter le privilège d'être le
premier au niveau national.
CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION
Dans le quatrième chapitre de ce travail, nous avons fait
une brève présentation des resultats et la discussion des
résultats.
4.1.PRESENTATION DES RESULTATS
4.1.1 Caractéristique de la population
d'étude
4.1.1.1. Répartition des enquêtés
selon les CS
Tableau 3 : Répartition des enquêtés
selon les CS
Centre de Santé
|
Fréquence
|
%
|
1. Nyagasambu
|
16
|
18.6
|
2. Muyumbu
|
15
|
17.4
|
3. Karenge
|
13
|
15.1
|
4. Musha
|
13
|
15.1
|
5. Nzige
|
15
|
17.4
|
6. Rwamagana
|
14
|
16.3
|
Total
|
86
|
100.0
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 3 montre que le CS de Nyagasambu est
représenté par 18.9% des enquêtés, le CS Muyumbu et
le CS Nzige sont représentés chacun par 17.4% des
enquêtés. Le CS Karenge et CS Musha sont représentés
par 15.1% des enquêtés chacun et le CS Rwamagana est
représenté par 16.3% des enquêtés.
4.1.1.2. Répartition des enquêtés
selon l'ancienneté
Tableau 4 : Répartition des enquêtés
selon l'ancienneté
Ancienneté
|
Fréquence
|
%
|
Entre 0 et 2 ans
|
8
|
9.3
|
Entre 3 et 5 ans
|
34
|
39.5
|
6 ans et plus
|
44
|
51.2
|
Total
|
86
|
100
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 4 montre que les agents ayant l'ancienneté
de 0 à 2 ans représentent 9% des enquêtés. Ceux
ayant l'ancienneté de 3 à 5 ans 39.5% des enquêtés
alors que les agents qui ont l'ancienneté de 6 ans et plus
représentent 51% des enquêtés.
4.1.1.3 Répartition des enquêtés
selon le niveau d'études
Tableau 5 : Répartition des enquêtés
selon le niveau d'études [N (%)]
Centre de Santé
|
Niveau d'études
|
Total
|
Niveau supérieur
|
Niveau A2
|
Niveau A3
|
Primaire
|
Nyagasambu
|
2 (12.5)
|
11(68.7)
|
1(6.25)
|
2(12.5)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
2(13.3)
|
9(60)
|
2(13.3)
|
2(13.3)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
1(7.6)
|
10(76.9)
|
1(7.6)
|
1(7.6)
|
13(15.1)
|
Musha
|
1(7.6)
|
10(76.9)
|
0(0)
|
2(15.4)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
1(6.6)
|
12(80)
|
1(6.6)
|
1(6.6)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
1(7.1)
|
11(78.6)
|
1(7.1)
|
1(7.1)
|
14(16.3)
|
Total
|
8 (9.3%)
|
63 (73.2%)
|
6 (7%)
|
9 (10.4%)
|
86 (100%)
|
Source Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 5 fait ressortir que 9.3% des enquêtés
ont un niveau d'études supérieures, 73,2%
des enquêtés ont un niveau A2, 7% des enquêtés ont
un niveau A3 et 10.4% ont un niveau primaire.
4.1.1.4. Répartition des enquêtés
selon le poste occupé
Tableau 6 : Répartition des enquêtés
selon le poste occupé [N (%)]
Centre de Santé
|
Infirmier
|
Comptable
|
Assistant social
|
Laborantin
|
Travailleur Veilleur
|
Autres
|
Total
|
Nyagasambu
|
7(43.7)
|
2(12.5)
|
2(12.5)
|
1(6.2)
|
2(12.5)
|
2(12.5)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
7(46.6)
|
2(13.3)
|
2(13.3)
|
1(6.6)
|
2(13.3)
|
1(6.6)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
6(46.1)
|
3(23.1)
|
2(15.3)
|
0(0.0)
|
1(7.7)
|
1(7.7)
|
13(15.1)
|
Musha
|
6(46.1)
|
2(15.3)
|
1(7.6)
|
1(7.6)
|
2(15.3)
|
1(7.6)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
7(46.6)
|
4(26.6)
|
1(6.6)
|
1(6.6)
|
1(6.6)
|
1(6.6)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
5(35.7)
|
5(35.7)
|
1(7.1)
|
1(7.1)
|
1(7.1)
|
1(7.1)
|
14(16.3)
|
Total
|
38(44.1)
|
18(20.9)
|
9(10.4)
|
5(5.8)
|
9(10.4)
|
7(8.1)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 6 montre que les enquêtés sont agents
attachés à différents postes à savoir : 44.1%
d'infirmiers, 20.9% des comptables, 10.4%, des assistants sociaux 5.8% des
laborantins, 10.4% des travailleurs et les veilleurs et 8.1%.de ceux qui
occupaient d'autres postes comme des agents de santé communautaires et
ceux chargés de l'hygiène.
Cette répartition a aidé à accéder
à différentes informations car provenant de différentes
couches.
4.1.1.5. Répartition des enquêtés
selon le sexe et âge
Tableau 7 : Répartition des enquêtés
selon le sexe et âge [N (%)]
âge/sexe
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Inférieure ou égale à 24 ans
|
8(50.0)
|
8(50.0)
|
16(18.6)
|
Entre 25 ans et 34 ans
|
30(50.8)
|
29(49.2)
|
59(68.6)
|
Entre 35 ans et 44 ans
|
6(66.67)
|
3(33.3)
|
9(10.4)
|
Supérieur à 45 ans
|
1(50.0)
|
1(50.0)
|
2(2.3)
|
Total
|
45(52.3)
|
41(47.7)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Il ressort du tableau 7 que les enquêtés du sexe
féminin représentent 47.7% et ceux du sexe masculin
représentent 52.3% et selon l'âge, la tranche entre 25 ans et 34
ans est représenté par 68.6% alors que celle de l'âge
supérieur à 45 ans est représenté par 2.3%.
4.1.1.6. Répartition des enquêtés
selon la religion
Tableau 8 : Répartition des enquêtés
selon la religion [N (%)]
Centre de Santé
|
Religion
|
Total
|
Protestant
|
Catholique
|
Adventiste
|
Musulman
|
Autre
|
Nyagasambu
|
2(12.5)
|
5(31.2)
|
1(6.25)
|
1(6.25)
|
7(43.75)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
6(40)
|
3(20)
|
3(20)
|
1(6.6)
|
2(13.3)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
5(38.4)
|
3(23.1)
|
3(23.1)
|
2(15.3)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Musha
|
4(30.7)
|
2(15.3)
|
3(23.1)
|
2(15.3)
|
2(15.3)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
4(26.6)
|
7(46.6)
|
3(20)
|
1(6.6)
|
0(0.0)
|
14(16.3)
|
Rwamagana
|
4(28.5)
|
2(14.2)
|
4(28.5)
|
2(14.2)
|
2(14.2)
|
15(17.4)
|
Total
|
25(29.1)
|
22(25.5)
|
17(19.7)
|
9(10.4)
|
13(15.1)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 8 montre que parmi des enquêtés 29.1%
sont les protestants, 25.5% sont catholiques, 19.7% sont adventistes, 10.4%
sont musulmans et 15.1% sont des autres croyances comme les témoins de
Jehova, bahaïs et autres.
4.1.2 Niveau de satisfaction et de motivation
4.1.2.1. Politique de la prime de motivation dans les
CS
Tableau 9 : Distribution des enquêtés selon
la connaissance de la politique de prime de motivation dans leurs CS [N
(%)]
Centre de Santé
|
Existe-t-il une politique de la prime de motivation dans votre CS
?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
16(100)
|
0(0.0)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
15(100)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
13(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Musha
|
13(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
14(100)
|
0(0.0)
|
14(16.3)
|
Rwamagana
|
14(93.3)
|
1(6.7)
|
15(17.4)
|
Total
|
85(98.8)
|
1(1.2)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Ce tableau montre que dans les CS du District de Rwamagana,
98.8% ont répondues qu'il existe la politique de la prime de motivation
dans les CS et 1.2% ont répondues négativement à cette
question.
4.1.2.2. Facteurs de motivation présents dans
les CS
Tableau 10 : Distribution des enquêtés selon
leurs avis sur les facteurs de motivation
déterminant la performance
Facteur de motivation susceptible d'influencer la performance
|
Fréquence
|
%
|
La prime de motivation
|
71
|
82.6
|
Une bonne organisation interne
|
8
|
9.3
|
Salaire élevé
|
2
|
2.3
|
Des bonnes conditions du travail
|
3
|
3.5
|
Participation à la prise de décision
|
1
|
1.2
|
Pic-Nic des employés
|
1
|
1.2
|
Total
|
86
|
100.0
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Les données de notre recherche montrent que dans les
facteurs de motivation présents dans les CS, la prime de motivation a
été évoqué par 82.6% suivie par une bonne
organisation pour 9.3% des enquêtés.
4.1.2.3. Répartition des facteurs de motivation
favorisant la performance dans CS
Tableau 11 : Facteurs favorisant la performance selon les
CS [N (%)]
Centre de santé
|
La prime de motivation
|
Une bonne
organisation
|
Salaire eleve
|
Des bonnes
conditions du travail
|
Participation a la prise de decision
|
Pic-Nic des employes
|
Total
|
Nyagasambu
|
15(21.1)
|
1(12.5)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
15(21.1)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
7(9.8)
|
2(25)
|
2(100)
|
1(33.3)
|
0(0.0)
|
1(100)
|
13(15.1)
|
Musha
|
8(11.2)
|
2(25)
|
0(0.0)
|
2(66.6)
|
1(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
14(19.7)
|
1(12.5)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
12(16.9)
|
2(25)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
14(16.2)
|
Total
|
71(82.5)
|
8(9.3)
|
2(2.3)
|
3(3.4)
|
1(1.1)
|
1(1.1)
|
86(100%)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
En lisant ce tableau ci-dessus, on constate que parmi les
facteurs de motivation, la prime de motivation apparaît presque dans tous
les CS comme le plus motivant pour au total 82.5%. Selon les CS, le même
tableau montre que les CS de Nyagasambu et Muyumbu sont
représentés par 21.1% pour chacun, CS est
représenté par Nzige 19.7%, CS Rwamagana est
représenté par 16.9%, CS Musha est représenté par
11.2% et CS Karenge est représenté par 9.8%
4.1.2.4. Facteur de motivation favorisant la
performance dans les CS
Figure 4 : Distribution des enquêtés selon
le 1er facteur de motivation favorisant la performance du
CS
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Il ressort de ce graphique montre que la prime de motivation
est le facteur jugé par 62.8% des enquêtés comme
1er facteur de motivation des agents suivi par la
disponibilité du matériel pour 11.6% des enquêtés.
Les autres ont été évoqués respectivement par 7%
pour une bonne sélection des employés et la compétence des
employés, 5.8% pour l'arrangement des différends entre agents et
la formation continue des employés.
4.1.2.5. Motivation des employés par la prime
de motivation dans les CS
Tableau 12 : Distribution des enquêtés selon
la reconnaissance du rôle de la prime comme facteur de motivation [N
(%)]
Centre de Santé
|
La prime a-t-elle stimulé votre motivation ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
15(93.6)
|
1(6.3)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
15(100)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
13(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Musha
|
13(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
15(100)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
14(100)
|
0(0.0)
|
14(16.2)
|
Total
|
85(98.8)
|
1(1.2)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Il ressort du tableau 12 que les employés des CS du
District de Rwamagana sont motivés par la prime de motivation comme les
résultats ci-haut le montrent, 98.8% contre 1.2%. Enquêtés
sont motivés par la prime.
4.1.2.6. Contribution de la prime de motivation
à la performance dans les CS
Tableau 13 : Contribution de la prime de motivation
à la performance selon les CS [N (%)]
Centre de santé
|
La prime de motivation contribue à la performance du CS
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
15(93.7)
|
1(6.2)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
15(100)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
13(100)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Musha
|
10(76.9)
|
3(23)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
12(80)
|
3(20)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
14(100)
|
0(0.0)
|
14(16.2)
|
Total
|
79 (91.9)
|
7(8.1)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau ci-haut nous montre que la prime de motivation
contribue à performance d'une façon significative à 91.9%
contre 8.1% des enquêtés.
4.1.2.7. Motivation proportionnelle à la
tâche
Tableau 14 : Motivation proportionnelle à la
tâche [N (%)]
Centre de Santé
|
Estimez-vous que la prime de motivation est-t-elle
proportionnelle à votre tâche ?
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
5(31.25)
|
11(68.75)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
0(0.0)
|
15(100)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
9(69.2)
|
4(30.7)
|
13(15.1)
|
Musha
|
7(53.8)
|
6(46.1)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
8(53.3)
|
7(46.6)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
12(85.7)
|
2(14.2)
|
14(16.3)
|
Total
|
41(47.6)
|
45(52.3)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Même si la prime de motivation contribue à la
performance des CS, ce tableau montre que les primes reçues par les
employés ne sont pas proportionnelle aux tâches accomplies pour
52.3% enquêtés.
4.1.2.8. Encouragement de la prime de motivation pour
mieux accomplir les tâches
Tableau 15 : Encouragement de la prime et accomplissement
des tâches [N (%)]
Centre de Santé
|
La prime encourage les employés du CS à mieux
accomplir leurs tâches
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
15(93.7)
|
1(6.2)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
15(100)
|
0(0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
10(76.9)
|
3(23.1)
|
13(15.1)
|
Musha
|
9 (69.2)
|
4(30.7)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
10(6.6)
|
5(33.3)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
13(92.8)
|
1(7.1)
|
14(16.3)
|
Total
|
72(83.7)
|
14(16.2)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Il ressort du tableau 15 que 83.7% des enquêtés
trouvent que la prime stimule l'accomplissement des tâches alors que
16.3% ne le trouvent pas ainsi.
4.1.2.9. Niveau de contribution de la prime de
motivation sur la performance des CS
Tableau 16 : Niveau de contribution de la prime de
motivation sur la performance [N (%)]
Centre de santé
|
Niveau de contribution de la prime de motivation
|
Total
|
Tres
remarquable
|
Remarquable
|
Peu
remarquable
|
Pas
remarquable
|
Nyagasambu
|
0(0.0)
|
11(68.7)
|
5(31.2)
|
0(0.0)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
0 (0.0)
|
15(100)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
9 (69.2)
|
4(30.7)
|
0(0.0)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Musha
|
3(23.1)
|
7(53.8)
|
3(23.1)
|
0(0.0)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
0(0.0)
|
6(40)
|
9(60)
|
0(0.0)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
0(0.0)
|
6(42.8)
|
8(57.1)
|
0(0.0)
|
14(16.3)
|
Total
|
12(13.9)
|
49(56.9)
|
25(29.1)
|
0(0.0)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Le tableau 16 fait ressortir que le niveau de contribution de
la prime à la performance est pour plus de la moitie remarquable soit
56.9%, peu remarquable pour 29.1%, très remarquable pour 13.9%.
4.1.2.10. Distribution de la prime aux agents en
fonction de leur apport au travail
Tableau 17 : Répartition des enquêtés
selon l'équité dans la distribution de la prime de motivation
dans les CS en [N (%)]
Centre de santé
|
la prime de motivation est distribuée aux agents en
fonction de leur apport au travail
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Nyagasambu
|
3(18.7)
|
13(81.3)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
3(20)
|
12(80)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
10(76.9)
|
3(23.1)
|
13(15.1)
|
Musha
|
1(7.6)
|
12(92.3)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
7(46.7)
|
8 (53.3)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
12(85.7)
|
2(14.2)
|
14(16.3)
|
Total
|
36(41.8)
|
50(58.1)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Il ressort du tableau 17 que 41.8% des enquêtés
voient que la distribution de la prime de motivation est en rapport avec les
apports des employés au travail tandis que 58.1% voient que cette
distribution n'est pas associe au travail, pour eux, elle se base à
d'autres facteurs.
4.1.3 Facteurs de la non motivation
Comme on l'a indiqué dans le 3ième
chapitre, les facteurs de motivation n'ayant pas un impact important dans les
CS du district de Rwamagana sont ceux qui n'auront pas été
évoqués au moins à 5% des enquêtés.
> Ainsi seule, la bonne organisation interne,
évoqué par 9.3% est en plus de la prime de motivation celui qui
peut retenir l'attention des gestionnaires comme facteur de motivation
important. Les autres sont moins motivants car ils ont été
évoqués selon les proportions ci-après
o Le salaire par 2.3% des enquêtés ;
o Bonnes conditions de travail par 3.5% des enquêtés
;
o Participation à la prise de décision par 1.2% des
enquêtés
o Pic-Nic des employés par 1.2%. des enquêtés
(Voir tableau 10).
> Parmis les facteurs de motivation favorisants la performance
dans les CS, ceux qui ne favorisent pas la performance sont :
o Arranger les différends entre agents
représenté par 5.8% ;
o Bonne sélection des employés
représentée par 7% ;
o Compétence des employés représentée
par 7% et
o La formation continue des employés
représentée par 5.8%.
4.1.4. Croissance de la performance 2007-2010
4.1.4.1. Evaluation de la qualité des services
dans les CS 2007-2010
Tableau 18 : Evaluation de qualité des services
dans les CS 2007-2010 (en %)
Centre de Santé
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Evaluation
|
Evaluation
|
Evaluation
|
Evaluation
|
Nyagasambu
|
76
|
84
|
89
|
94
|
Muyumbu
|
74
|
79
|
84
|
92
|
Karenge
|
71
|
77
|
86
|
91
|
Musha
|
73
|
79
|
82
|
92
|
Nzige
|
78
|
86
|
91
|
95
|
Rwamagana
|
69
|
76
|
84
|
89
|
Moyenne annuel
|
73.5
|
80.2
|
86
|
92.2
|
Source : Rapport d'évaluation de qualité des
services dans les CS, 2007-2010
Le tableau 18 montre que comme les années se sont
suivies, il y a eu amélioration d'une moyenne de 6.2% par année
des services de santé dans les CS de la façon suivante : Elle
était en moyenne de73.5% pour 2007, de 80.2% pour 2008, de 86% pour 2009
et 92.2% pour 2010.
Figure 5 : Evolution de la performance des CS
Source : Rapport d'évaluation de qualité des
services dans les CS 2007-2010.
Ce graphique montre une évolution de la performance dans
les CS du District du Rwamagana de 2007 au 2010. Les qualités des
services vont de 73.5% en 2007 à 92.2 en 2010
4.1.4.2. Primes annuelles reçues par les CS
2007-2010
Tableau 19 : Primes annuelles reçues dans les CS
2007-2010 (en FRW)
Centre de Santé
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Prime
|
Prime
|
Prime
|
Prime
|
Nyagasambu
|
9025504
|
11414378
|
12335422
|
13161294
|
Muyumbu
|
9359362
|
10699839
|
11560420
|
11969504
|
Karenge
|
8411352
|
9758133
|
11124735
|
12436971
|
Musha
|
7485172
|
9454645
|
9930938
|
10948510
|
Nzige
|
9376962
|
11831411
|
12640365
|
13958117
|
Rwamagana
|
7365047
|
8272145
|
8950621
|
10996254
|
Total annuel
|
51023398
|
61430551
|
66542501
|
73470650
|
Source : Facture PMA du PBF des CS 2007, 2008, 2009 et
2010
Le tableau 19 montre qu'il y a des augmentations progressives
des primes. Ainsi pour l'année 2007 la prime annuelle était
51023398Frw, en 2008, elle était 51023398Frw, en 2009 était
66542501Frw et en 2010 était 73470650Frw.
4.1.4.3 Relation existant entre la prime de motivation
et la performance dans les CS
Tableau 20 : Distribution des enquêtés selon
leur avis sur la relation entre la prime et la performance dans les CS en [N
(%)]
Centre de Santé
|
Relation entre la prime de motivation et la performance du
CS
|
Total
|
Pas de relation
|
Une petite relation
|
Une grande relation
|
Nyagasambu
|
1(6.2)
|
9(56.25)
|
6(37.5)
|
16(18.6)
|
Muyumbu
|
0(0.0)
|
1(6.7)
|
14(93.3)
|
15(17.4)
|
Karenge
|
0(0.0)
|
3(23.1)
|
10(76.9)
|
13(15.1)
|
Musha
|
1(7.6)
|
9(69.2)
|
3(23.1)
|
13(15.1)
|
Nzige
|
0(0)
|
10(66.7)
|
5(33.3)
|
15(17.4)
|
Rwamagana
|
0(0)
|
11(78.5)
|
3(21.4)
|
14(16.3)
|
Total
|
2(2.3)
|
43(50.0)
|
41(47.6)
|
86(100)
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
Ce tableau montre qu'il y a la relation entre la prime de
motivation et la performance dans les CS du District de Rwamagana. Une petite
relation a été évoqué par 50.0%, une grande
relation a été évoqué par 47.3% et peu
d'enquêtés équivalent à 2.3% ont dit qu'il n'y a pas
de relation entre la prime de motivation et la performance.
Ainsi ces relations se différent selon les CS. CS Muyumbu
a une grande relation représenté par 93.3%.
4.1.4.4. La comparaison entre la prime reçue
avec l'évaluation de qualité des services
Comme indiqué par les tableaux 18 et 19 montrent qu'il
y a une relation entre deux variables, la prime de motivation et la performance
au travail. Avec l'augmentation de la prime de motivation, la qualité
des services de santé augmente aussi. Ceci nous montre qu'il y a une
relation interdépendante entre la prime de motivation et la
performance.
Tableau 21 : Comparaison entre la prime de motivation et
la performance dans les CS
Année
|
Evaluation de la qualité des services dans les CS (%)
|
Prime de motivation (Frw)
|
2007
|
73.5
|
51023398
|
2008
|
80.2
|
61430551
|
2009
|
86
|
66542501
|
2010
|
92.2
|
73470650
|
Source : Les factures PMA du PBF des CS 2007, 2008, 2009 et
2010
Le tableau 21 montre que si le score qualité augmente
la prime de motivation aussi va augmenter. De 2007 au 2010 l'évaluation
de la qualité va de 73.5% à 92.2%, la prime de motivation
s'accroit de la moyenne de 6792894frw/an
4.2. DISCUSSION DES RESULTATS
Comme le montre, les résultats de cette étude
intitulée « Effet de la prime de motivation du personnel sur la
performance dans les institutions sanitaires au Rwanda, cas des Centres de
Santé du District de Rwamagana, période 2007-2010 ».
Les questions posées au départ de notre étude ont
été répondues et les objectifs de l'étude ont
été atteints.
4.2.1 Niveau de satisfaction et motivation des
employés
> Selon les données trouvées dans les CS, la
politique de la prime de motivation dans les CS est appliquée à
98.8%, et parmi les facteurs de motivation qui existaient dans les CS celle de
la prime de motivation vient au premier rang (82,6%) dans les 8 autres facteurs
évoqués. Cela signifie qu'en comparant ces deux variables :
existence de la prime de motivation et celle des facteurs de motivation dans
les CS, nous constatons que la
politique de la prime de motivation est présente dans les
CS du District de Rwamagana. (Voir tableau 9 et 10)
> Concernant la motivation des employés par la prime
de motivation, pour 86 enquêtés, 98.8% sont motivées par la
prime et elle les encourage à accomplir leurs tâches au travail
à 83.7% enquêtés. (Voir tableau 9 et 15)
4.2.2. Facteurs de non motivation
Parmi les facteurs de motivation favorisants la performance
des CS du District de Rwamagana, on peut citer en plus de la prime de
motivation, la bonne organisation interne, l'arrangement des différends
entre agents, la bonne sélection des employés, la
compétence des employés, la formation continue des
employés.
Ceux qui ne favorisent pas la performance et moins motivants sont
:
- Le salaire élevé ;
- Les bonnes conditions de travail ;
- La participation à la prise de décision et
- Pic-Nic des employés. (Voir tableau 11)
4.2.3 Croissance de la performance
Comme les résultats de l'étude le montrent, il
existe la croissance de performance des années 2007-1020.
De tout ce qui contribue à la réalisation de la
performance, la prime de motivation vient en premier lieu car elle a
été évoqué par 91.9% des enquêtées.
(Voir tableau 13)
Ainsi au fur des années 2007, 2008, 2009 et 2010,
l'aspect économique et l'aspect professionnel ont une relation
étroitement liée, car en comparant les rapports de la prime de
motivation et évaluation de la performance dans les CS, on trouve que
les primes de motivation reçues par les CS dépendent de
l'évaluation des qualités des services. Si la qualité des
services de santé augmente, la prime augmente aussi. D'où la
prime de motivation dépend de la performance. (Voir tableau 21)
Les résultats montrent qu'il existe une relation entre
la prime et la performance des CS. Les enquêtés ont
confirmé à 50.0% une existence de petite relation et 47.3%., une
grande relation. (Voir tableau 20)
SEBAGARURA Claude (2009). Dans son étude
intitulée « La motivation du personnel comme facteur
d'amélioration de la performance dans les entreprises d'assurance au
Rwanda >> cas du SONARWA, la motivation du personnel et la
performance du travail, il a trouvé que ces deux variables ont une
relation interdépendante. Parmis 56 personnes enquêtées
dans son étude relation très remarquable est
représenté par 77% et remarquable représenté par
43%.
La motivation a un impact sur la performance du travail
à 89% c'est-à-dire 50 des enquêtés dans 56 des
enquêtés.
UWANTEGE Peace (2009). Dans son étude intitulée
: « Effets de la formation sur le développement et la
motivation du personnel pour la performance des entreprises industrielles
privées au Rwanda >> cas de l'AMEKI COLOR. Elle a
trouvé que dans les 53 personnes enquêtés, 5
enquêtés soit 10% ont affirmé qu'il y a une relation trop
positive entre la motivation personnel et performance, 40 enquêtés
soit 75%, ont affirmé qu'il y a une relation positive entre la
motivation du personnel et la performance, 8 enquêtés, soit 15%,
ont affirmé qu'il y a une relation modérée.
Ces résultats nous montrent qu'il y a que a une
relation la motivation entre et la performance et cette relation est positive
et a un effet sur la performance comme l'a affirmé la majorité
des enquêtés.
Comme l'indiquée par notre résultats de
recherche, au fur des années 2007-2010, il y a une augmentation
croissante de la prime de motivation qui dépend de niveau de
l'évaluation des qualités des services.
D'où la prime de motivation a un effet positif sur la
prestation des services sanitaires. Ainsi il y a une relation existe entre la
prime de motivation et la performance.
En les comparant avec ceux présentés par
chercheurs mentionnes ci hauts, nous montrent sans doute que la relation entre
la motivation et la performance existe et cette relation est positive comme l'a
affirmé par la majorité des enquêtés.
4.2.4 Points forts et points faibles Tableau 22 : Points
forts et points faibles
Points forts
|
Points faibles
|
- Existe la politique de motivation dans les
|
- Quelques facteurs de motivation
|
CS du District de Rwamagana ;
|
internationalement reconnus sont
moins connus et motivent moins les
|
- La prime est le 1er facteur de motivation
qui joue un grand rôle sur la performance dans les CS du
District de Rwamagana ;
|
agents des CS du District Rwamagana notamment : les bonnes
conditions de travail ; participation à la prise de
|
- Les employés des services de santé du
|
décision ; Pic-Nic des employés.
|
District de Rwamagana sont motivés par
|
- Il existe des facteurs de motivation
|
la prime de motivation.
|
évoqués par les enquêtés comme
pouvant favoriser la performance des
|
- La prime de motivation est appréciée par
les employés du District de
|
institutions sanitaires qui par contre ne sont moins
organisées dans les CS du
|
Rwamagana et les encourage à accomplir
|
|
leurs tâches ;
|
District Rwamagana. Ces facteurs sont notamment : arranger les
différends
|
- La prime de motivation influence sur la
|
entre agents ; bonne sélection des
|
performance des CS du District de
|
employés ; compétence des employés ;
|
Rwamagana ;
|
la formation continue des employés.
|
|
- La prime de motivation n'est pas
|
- Pendant les années 2007-2010, il y a une
augmentation de la qualité de services
et accroissement de la prime dans les CS du
|
proportionnelle aux tâches accomplies.
|
District de Rwamagana.
|
|
Source : Résultats de l'enquête :
Décembre, 2010
CHAPITRE 5 : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Le présent travail intitulé « Effet de
la prime de motivation du personnel dans les institutions sanitaires au Rwanda,
cas des Centres de Santé du District de Rwamagana, période
2007-2010» a pour intérêt de mettre en évidence
le rôle de la prime de motivation sur la performance dans les CS de du
dit District et d'identifier des lacunes liées à sa gestion pour
aider les responsables des institutions sanitaires à ajuster ce projet
susceptible de les aider à atteindre leurs objectifs.
Les objectifs ont été atteints et les questions de
recherche ont trouvé des réponses des manières suivantes
:
Les objectifs de cette étude ont été
atteints de façon suivante :
+ Evaluation le niveau de satisfaction et de motivation des
agents bénéficiaires de la prime de motivation des CS de
Rwamagana : il ressort des résultats de l'étude que la politique
de prime de motivation dans les CS est appliquée à 100% des CS du
District et elle a été reconnue par 98.8% des
enquêtés. Parmi les facteurs de motivation susceptibles de
promouvoir la performance des CS, celle de la prime de motivation vient au
premier rang (82,6%) parmi les 8 facteurs évoqués. Les
enquêtés sont motivées à 98.8% par la prime.
Celle-ci les encourage à accomplir leurs tâches au travail pour
83.7% enquêtés. (Voir tableau 9, 12 et 15)
+ Identifier les facteurs du non motivation : Parmi les
facteurs de motivation théoriquement reconnues comme favorisant la
performance, il ya celles qui motivent moins les agents des CS du District de
Rwamagana. On peut citer notamment : les bonnes conditions du travail ; la
participation à la prise de décision et Pic-Nic des
employés. (Voir tableau 10 et 11)
+ Mesurer la croissance de la performance de 2007-2010 : Les
rapports des évaluations des qualités des services et les
factures de PMA PBF des CS augmentent d'une façon croissante. De 2007 au
2010 l'évaluation de la qualité va de 73.5% à 92.2%, en
moyenne 6.2 % de plus/an. et la prime de motivation s'accroit en moyenne de
6.792.894frw/an.
Les questions ont été répondues comme suit
:
+ La question de voir si la prime de motivation du personnel a un
effet sur la performance dans les institutions sanitaires a été
répondu comme suit : On a analysé systématiquement
les facteurs favorisant la performance dans les CS, il ressort de
cette analyse que la prime de motivation favorise la performance (voir tableaux
11, 13, 16, 21)
+ La question de voir si la prime de motivation du personnel
dans les CS du District de Rwamagana est suffisante et bien
gérée. Nous avons constaté qu'il existe encore des lacunes
relatives à sa gestion. On peut citer entre autre la distribution des
primes ne correspondant pas aux tâches accomplies mais aux
qualifications. Il y a en plus des facteurs de motivation non reconnus, le non
considération de ces facteurs et leurs insuffisances dans les CS peuvent
retarder la performance.
+ La question d'établir la relation existant entre la
prime et la performance, les résultats montrent qu'il existe relation
entre la prime de motivation et la performance dans les CS du District de
Rwamagana à 97.6%, c'est-à-dire pour une petite relation
représentée par 47.6% et pour une grande relation
représentée par 50%. (Voir tableaux 20 et 21). Dans l'ensemble,
les résultats ont montré que l'effet de la prime de motivation
est évolutif et encourageant.
Se basant aux points faibles constatés grâce aux
résultats de cette étude, on a formulé des recommandations
suivantes :
Aux chargés de l'unité de santé de
District de Rwamagana :
- Améliorer des conditions de travail des agents des CS
;
- Dans la sélection des employés, il faut tenir
compte de la compétence ;
- Organiser des formations continues des employés pour
renforcer la connaissance et pour
développer le dévouement des ressources humaines en
favorisant la performance ;
- Elaborer une guide de distribution de l'approche contractuelle
en rapport avec les tâches
accomplies au travail ;
- Améliorer la façon d'évaluer le
dévouement des ressources humaines afin de comparer la performance.
Pour les titulaires des CS du District de Rwamagana
:
- Renforcer la bonne organisation interne avec les
employés ;
- Impliquer les employés dans la prise de décision
;
- Organiser de fois des Pic-Nic des employés pour les
permettre de se détendre ; - Arranger les différends entre agents
pour éviter les conflits au travail ;
- Assurer des formations continues internes des employés
pour échanger des connaissances.
Pour les employés des CS du District de
Rwamagana
- Fournir plus d'efforts en vue d'atteindre la performance et de
tirer le maximum de la prime ;
Recherches futures
Si les objectifs désignés à cette
étude ont été atteints, nous ne pouvons pas dire que
l'étude a épuisé tous les paramètres de la
performance et de motivation du personnel car la gestion du personnel est
très large et complexe. C'est pour cette raison que nous encourageons
d'autres chercheurs à approfondir la présente étude, pour
traiter les autres aspects d'importance capitale. Comme par exemple
l'étude évaluatif de satisfaction des clients par les services de
santé au sein des formations sanitaires, étude analytique des
indicateurs de santé dans les formations sanitaires.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES GENERAUX
- ADAMS, (2000). Methodes diriger une entreprise
général, ASFRODIS conseil, Paris. - ALPENDER, (1989). La
performance et le personnel, 2ème éd.
d'organisation, Paris.
- BERANGER, J.F. (1989). Réussir son
développement personnel professionnel, 2ème
éd.
d'organisation, Paris.
- BLERMER, (2000). la meilleure pratique de management au
Coeur de la performance, 3ème éd d'organisation, Paris.
- CADIN, L. et Al. (2002). Gestion des ressources
humaines : pratique et éléments de théories,
2ème éd. Dunod, Paris.
- CITEAU, J.P. (1997). Gestion des ressources humaines,
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- DEMONT.L. (2000). Communication de l'entreprise,
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- FRANKLIN, S.et TERRY. G. (1985) Les principes de
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II. REFERENCE ELECTRONIQUE
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du Rwanda province de l'EST District de Rwamagana.Disponible
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Consulté le 15/11/2010.
III. LES MEMOIRES
- ASIMWE BITAMARA Nico, (2007). L'analyse de la politique
de motivation des
employés et le rendement dans une organisation
publique au Rwanda. INILAK.
- MUKAMUSAGA Cécile, (2007 :27). Aperçus
analytique sur la motivation du personnel
dans une institution médicale publique,
INILAK.
- NIYOMURAGIJE Claude, (2007). Effets de la motivation du
personnel dans la réalisation des objectifs, INILAK.
- SEBAGARURA Claude, (2009). La motivation du personnel
comme facteur d'amélioration de la performance dans les entreprises
d'assurance au Rwanda, INILAK.
- UWANTEGE Peace, (2009). Effets de la formation sur le
développement et la motivation du personnel pour la performance des
entreprises industrielles privées au Rwanda, INILAK.
IV. NOTES DES COURS
- Jean Claude ZIGAMA, (2009). Cours de gestion des ressources
humaines, INILAK.
- Ulrich KAYINAMURA, (2008). Cours de comportement
organisationnelle, INILAK.
V. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
- LAROUSSE. (1995). Encyclopédie
française, Dalloz, Paris.
- LE PETIT ROBERT. (1989). Dictionnaire
alphabétique et analytique de la langue
française, Librairie Larousse, Paris.
LES ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Je suis un étudiant finaliste conduit une recherche sur
l'effet de la prime de motivation du personnel dans les institutions sanitaires
rwandaises pour remplir une des conditions de l'obtention de grade de licence
en Gestion dans l'Independent Institute of Lay Adventiste of Kigali (INILAK).
Le questionnaire suivant nous permettra de collecter les données y
relatives. Vos réponses constituent une grande contribution à la
réalisation de celle-ci. Nous profitons de l'occasion pour vous assurer
que la confidentialité est assurée. Nous vous en remercions.
I. INSTRUCTION
- Pour touts les questions, veillez répondre dans
l'espace prévue ;
- Pour les questions à choix multiple, vous coches par
(X) la case qui correspond à la réponse qui convient.
II. IDENTIFICATION DU PERSONNEL
1. Centre de santé
1.
Nyagasambu
2. Muyumbu
3. Karenge
4. Musha
5. Nzige
6. Rwamagana
2. Niveau d'étude
1. Niveau supérieur
2. Niveau A2
3. Niveau A3
4. Autres
3. Ancienneté au CS
1.
Entre 0 et 2 ans
2. Entre 2 et 5 ans
3. 6 ans plus
4. Age
1. Inferieure ou égale à 24 ans
2. Entre 25 ans et 34 ans
3. Entre 35 ans et 44 ans
4. Supérieur à 45 ans
5. Sexe
1.
Masculin
2. Féminin
6. Religion
1. Protestant
2. Catholique
3. Adventiste
4. Musulman
5. Autre
7. Poste occupé actuellement
1.
Infirmier (ère)
2. Comptable
3. Assistant social
4. Laborantin (e)
5. Travailleur/veilleur
6. Autre
III. SITUATION PROFESSIONNELLE
8. Existe-t-il une politique de motivation dans votre Centre de
Santé?
1. Oui2. Non
9. Quels sont le meilleur facteur de motivation présent
dans votre Centre de Santé?
1.
La prime de motivation
2. Une bonne organisation interne
3. Salaire élevé
4.
Des bonnes conditions du travail
5. Participation à la prise de décision
6. Une bonne communication
7. Pic-Nic des employés
8. Autres (spécifiez)
10. Essayer de classer ces facteurs des motivations ci-haut selon
leur importance ?
1.
La prime de motivation
2. Une bonne organisation interne
3. Salaire élevé
4. Des bonnes conditions du travail
5. Participation a la prise de décision
6. Une bonne communication
7. Pic-Nic des employés
8. Autres (spécifiez)
11. Quel est le 1er facteur favorisant la performance
dans votre CS ?
1.
Arranger les différends entre agents
2. Disponibilité des matériels et les
consommables
3. Une bonne sélection des employés
4. La prime de motivation
5. Compétences des employés
6. Formation continue des employés
7. Autres (précisez)
12. Etes-vous motivé par l'approche contractuelle dans
votre CS?
1. Oui2. Non
13. D'après-vous, la prime de motivation contribue-t-elle
à la performance de votre CS ? 1. Oui
2. Non
14. Si non dite pourquoi
1.
La prime nous fait travailler beaucoup
2. La prime est accordée de fois aux paresseux mais
trompeurs
3. La prime est distribuée suivant les sentiments
15. Estimez-vous que la prime de motivation est-t-elle
proportionnelle à votre tâche?
1.
Oui
2. Non
16. La prime de motivation des employés de votre Centre
de Santé encourage-t-elle les
employés à mieux accomplir leurs tâches ?
1.
Oui
2. Non
17. Si la prime de la motivation joue un rôle de
performance dans votre CS, quelle serrait le
degré de sa contribution ?
1.
Très remarquable
2. Remarquable
3. Peu remarquable
4. Pas remarquable
18. Quelle relation établissez-vous entre la prime de
motivation et la performance dans votre CS ?
1.
Pas de relation
2. Une petite relation
3. Une grande relation
19. D'après vous, qu'est-ce qui manque dans votre CS qui
malheureusement pouvait
contribuer à sa performance ?
1. Une bonne rémunération
2. Une bonne relation des employés
3. Participation dans la prise de décision
4. Prime de motivation élevée
5. Formation des employés
20. Selon vous la prime de motivation est-elle distribuée
aux agents en fonction de leur
apport dans le travail ?
1.
Oui
2. Non
21. Si non, pourquoi?
1.
Elle est fonction de qualification
2. Elle est fonction du poste occupé3. On suivant les
sentiments du dirigeant
22. Si vous étiez le décideur du CS, alliez-vous
renforcer la politique de la prime de
motivation ?
1.
Oui
2. Non
23. Si oui dite pourquoi ?
1. Elle permet de renforcer la performance du travail
2. Les employés sont motivés
3. Les employés travaillent avec objectif
24. Si non dite pourquoi ?
1.
Pas de performance au travail
2. Les employés seront non motivés
3. On travaille sans objectif
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