L'économie de la commune V est basée sur la
péche, l'agriculture (maraichage), l'élevage, le petit
commerce.
> Un secteur primaire encore vivace.
Au niveau du secteur primaire, le maraichage demeure
l'activité la plus dynamique.
Autrefois, activité à temps partiel, elle est
devenue aujourd'hui de par la ressource qu'elle génère une
activité à temps plein pour des milliers de familles. Les
bordures du fleuve à
Badalabougou, Torokorobougou, Baco-Djicoroni et même le lit
du fleuve en période des basses eaux sont des aires de maraichage.
Quant à la céréaliculture, malgré
les dispositions légales prises en 1982 pour l'interdire elle persiste
bien qu'elle soit gênée par l'urbanisation et le peuplement de
commune avec une densité moyenne de 5 habitants au km2. La
pèche est pratiqué le plus souvent par les bozos et les Somonos
installés dans la commune.
Les habitants des villages voisins ont gardé leurs
activités premières à savoir l'agriculture. La demande
plus en plus forte en fruits, légumes, et poissons explique la
survivance du secteur primaire faisant de la commune V une des plus rurales du
district de Bamako.
> Un secteur tertiaire hésitant et un
secteur informel dynamique
Comparativement aux autres communes l'administration est un
des piliers du secteur tertiaire représentée en commune V, en
dépit du processus de réhabilitation et de rénovation qui
a bouleversée son aspect. La commune V est le siège des
ambassades, des organismes internationaux et autres représentations
diplomatiques également le siège de quelques services centraux,
tel le rectorat de l'université de Bamako.
> La politique sanitaire de la commune V est
articulée autour du centre secondaire de
référence appuyé par plusieurs centres de
santé communautaire (une dizaine d'aire) oüest
dispensé le paquet minimum.
> En matière scolaire, la commune
compte huit (8) groupes scolaires publics et de nombreuses écoles
privées, des centres de développement de la petite enfance, des
lycées, des centres de formations professionnelles et des centres
d'animation pédagogiques (CAP), y est présente et une
académie d'enseignement.
L'activité centrale du secteur tertiaire demeure le
commerce. L'artisanat en plein essor est exercé à travers les
différents métiers au niveau du centre de Baco-Djicoroni.
Le secteur informel englobant les activités non
déclarées : petits vendeurs ambulants petits prestataires de
services jouent un rôle non négligeable dans les activités
de la commune V.
Cependant on peut dire que la commune n'abrite aucune gare,
mais une grande partie de la population active travaille dans les entreprises
et les services du centre ville, ce qui explique ce qui explique l'importance
d'un mouvement pendulaire.
Les différentes actions entreprises par les
autorités communales notamment l'organisation de la journée de
curage de caniveaux à l'approche de l'hivernage a
considérablement amélioré le cadre de vie. Cependant ces
actions d'assainissement du fait de leur caractère ponctuel ont un effet
limité et ne s'inscrivent pas dans une perspective de changement de
comportement.
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Les ouvrages (caniveaux et collecteurs) de drainage des eaux
de pluies sont transformés en dépotoirs d'ordures (liquides ou
solides). Les GIE d'assainissement disposent de peu de ressources pour couvrir
les besoins de la commune.
Face à ce constat, les autorités communales en
collaboration avec les services techniques et les organisations de la
société civile ont décidé d'entreprendre dans
l'optique de trouver une solution adéquate et intégrée aux
préoccupations des populations par rapport aux questions
d'assainissement. Elles ont mis en route un processus d'élaboration d'un
plan triennal d'assainissement.