III. DONNEURS : EVOLUTION DE LA SEROPREVALENCE DES
INFECTIONS TRANSMISSIBLES
III.1.HIV (Fig3)
Cette figure montre la diminution remarquable de la
séroprévalence HIV malgré le génocide qui explique
la poussée observée en 1995. Elle est liée à des
campagnes de sensibilisations efficaces et à la trithérapie qui
est généralisée.
III.2. HBV (Fig4)
Cette figure montre que la séroprévalence HBV reste
fixée à des valeurs de l'ordre de 3%.
III.3. HCV (Fig5)
Cette figure montre qu'en dépit de fluctuations
difficilement explicables, la situation s'est fixée à un niveau
de 1%.
III.4.SYPHILIS (Fig6)
Cette figure montre que la poussée de syphilis en 1995
attribuable selon toute vraisemblance à la guerre s'est
stabilisée.
Tableau 1 : Evolution des marqueurs biologiques : analyse
statistique (Chi2 )
Année
|
2000 (n=22.975)
|
2001
(n=26.656)
|
2002 (n=27.933)
|
2003 (n=30.786)
|
2004 (n=28.777)
|
2005 (n=37.848)
|
2006 (n=38.539)
|
P-val *
|
Marqueurs
|
HIV
|
%
|
1,6
|
1,2
|
1,0
|
1,0
|
1,3
|
1,1
|
0,85
|
< 0,0000
|
HBV
|
%
|
2,9
|
3,2
|
3,1
|
2,7
|
2,8
|
2,8
|
2,65
|
0,0002
|
HCV
|
%
|
2,1
|
1,9
|
1,7
|
3,1
|
2,2
|
1,4
|
1,25
|
< 0,0000
|
Syphilis
|
%
|
0,7
|
0,5
|
0,9
|
0,7
|
0,6
|
0,8
|
0,65
|
NS
|
Seuil de signification<0.05, NS : Non
significatif
Ce tableau montre qu'au cours du temps la
séroprévalence HIV et HCV se sont très significativement
réduites, ce qui n'est pas le cas de celle de HBV et de la syphilis.
Fig 7: Comparaison de la séroprévalence
chez les donneurs réguliers par rapport aux donneurs occasionnels
(« nouveaux »)
Cette figure montre que les donneurs réguliers, plus
altruistes et responsables constituent une population à moindre risque
que les occasionnels.
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