INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
Traditionnellement, l'activité du marketeur consistait
à combiner de manière cohérente les quatre leviers du
marketing-mix : les 4P (produit, prix, promotion et point de vente).
De nos jours, cette conception se révèle trop
réductrice. La différenciation entre stratégie et tactique
reflète de moins en moins la mise en oeuvre d'un marketing adapté
à la dynamique actuelle des marchés. Le choix de la segmentation,
l'évolution de la cible, du positionnement du produit, de la gamme, du
prix de lancement révèlent de la stratégie produit-marque
sur le marché. Le marketeur doit ensuite rechercher les meilleures voies
pour établie et maintenir une relation avec le consommateur et le
client.
Pour ce faire, il convient de définir une politique de
communication, la nécessité de cette dernière
réside du fait que nous vivons dans un environnement où des
centaines de produits nouveaux ou de marques apparaissent chaque jour,
où la concurrence se fait de plus en plus vive, le besoin de
communication devient un enjeu permanent.
Qu'il s'agisse d'informer, de convaincre, de créer une
image de marque, d'entretenir la notoriété de sa marque ou
d'autres techniques de communication comme le marketing direct. La
communication ne se limitera pas à l'action publicitaire à sens
unique par les médias mais cherchera à ouvrir un dialogue,
à créer une émotion, à procurer un sentiment
agréable ou un plaisir. La communication événementielle,
la communication relationnelle par internet, la création de sites Web
deviennent des outils quotidiens qu'il faut inscrire dans une politique globale
de communication.
En définitive, pour une meilleure projection des
recettes, l'entreprise doit mettre en oeuvre une politique globale de
communication.
Partant de ce qui précède, les questions
suivantes constituent l'axe de notre problématique :
v L'efficacité en termes de communication est
mesurée par quels paramètres ?
v Les communications médias et hors médias
ont-elles une incidence sur le chiffre d'affaires ?
0.2. HYPOTHESES DE TRAVAIL
A la lecture approfondie de la problématique
traitée ci-dessus, l'hypothèse de recherche se résume de
la manière suivante :
· L'efficacité marketing en termes de
communication serait mesurée par les paramètres quels que la
notoriété, la reconnaissance, les attitudes à
l'égard du produit, les intentions d'achat, l'impact sur les ventes, la
proximité à la marque, l'exposition à la
campagne ;
· Les communications médias et hors médias
auraient un impact positif dans la mesure où elles contribueraient
à l'accroissement du chiffre d'affaires.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'intérêt que nous portons à ce sujet
n'est pas moindre car son domaine d'analyse fait l'objet d'un choix judicieux.
Les difficultés que connaissent les entreprises congolaises à
décoller dans la commercialisation ne nous sont pas passées sous
silence.
Nous devons, en tant que scientifique, analyser
l'efficacité marketing dans la réalisation du chiffre d'affaires
d'un produit en phase de maturité. En élaborant ce travail, nous
ouvrons une porte de plus aux autres chercheurs, nous mettons en pratique les
théories apprises dans le domaine de notre formation. Il aidera les
responsables de la Bralima de gérer rationnellement les moyens qui sont
mis à leur disposition pour atteindre les objectifs assignés.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Dans l'élaboration de notre travail, nous avons recouru
aux méthodes suivantes :
Méthode analytique : celle-ci nous a aidée
à analyser nos données.
Méthode descriptive : elle nous a permis à
présenter l'entreprise sous examen. Il existe une multiplicité
de techniques pour recueillir les données dont on a besoin pour une
étude. Dans le cadre de notre travail, la collecte des données a
été possible grâce aux techniques ci-après
- l'observation ou technique documentaire qui nous a permis la
conception et la théorisation de notre travail.
- La technique extensive par l'élaboration d'un
questionnaire ouvert aux responsables du service de marketing de la Bralima et
un questionnaire fermé soumis aux enquêtés de
différentes communes de la ville de Kinshasa, lequel nous a permis
d'élaborer la mesure de l'efficacité en termes de
communications.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Nous avons choisi la BRALIMA comme cadre spatial, au mieux
comme champ d'investigation.
Nous investigations couvrent une période de quatre ans
allant de 2008 à 2011, période qui va servir de base pour voir
si les dépenses de communications contribuent à
l'amélioration du chiffre d'affaires.
0.6. DIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, la charpente de notre
travail se présente de la manière suivante :
Ø Le premier chapitre est consacré aux
généralités sur les concepts de base
Ø Le deuxième chapitre présente
l'entreprise BRALIMA et ;
Ø Le troisième et le dernier analyse les
communications médias et hors médias en termes de vente comme en
termes de communication.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE
BASE
I.1. LES COMPOSANTES DU SYSTEME DE COMMUNICATION ET
CONDITIONS D'UNE COMMUNICATION EFFICACE
I.1.1. LES COMPOSANTES DU SYSTEME DE COMMUNICATION
Toute communication, qu'elle soit Push, Pull ou
interactive, fonctionne comme un système reliant un émetteur
à un ou plusieurs récepteurs ? Avant d'aborder les
composantes dudit système, il convient d'expliquer quelques concepts
ayant des ramifications directes avec les éléments à
aborder.
Ø Communication, c'est la mise en
commun d'une information, d'une idée ou une attitude.
Ø Communication Push, est celle
envoyée, à l'initiative d'une entreprise, d'une marque ou d'un
distributeur sans avoir été sollicitée par le
destinataire, c'est une communication intrusive. C'est le cas des spots
publicitaires à la télévision.
Ø Communication Pull, elle est
demandée par un prospect ou un client
Ø Communication Push autorisée,
messages envoyés à des individus qui ont
expressément autorisé l'entreprise ou la marque à le
faire.
Ø Communication interactive :
dialogue entre un représentant de la marque et un consommateur ou entre
un distributeur et un distributeur et un consommateur ou encore entre un tiers
neutre ou supposé neutre et un consommateur1(*).
I.1.1.1. LE MODELE DE SHANON ET WEAVER2(*)
La représentation la plus simple du processus de
communication s'ordonne autour de quatre éléments : un
émetteur (une personne, une marque, une organisation, etc...) transmet
un message à un ou plusieurs récepteurs (la cible) via un canal
de communication : la parole pour un vendeur, la télévision,
la presse, l'internet, etc, pour une marque ou une organisation. Dans ce
modèle, SHANON et WEAVER introduisent la notion de bruit, défini
comme les parasites associés au message transmis par le canal. Ces
parasites peuvent modifier ou empêcher la perception et
l'interprétation du message par le récepteur.
Le modèle se présente ainsi :
Message l'idée à transmettre
signal envoyé par la source signal reçu
message reçu communication relayée
DECODAGE
CODAGE
CIBLE PRIMAIRE
RECERPTEURS
CANAL
EMETEUR
SOURCE
feedback
I.1.1.2. L'ANALYSE DES COMPOSANTES DU SYSTEME DES
COMMUNICATION3(*)
Dans le cadre de notre étude, on se limitera à
l'étude des caractéristiques essentielles de chaque composante.
Ainsi, on étudiera successivement le source et l'effet de source, le
message, son codage et son décodage, les bruits parasites dans les
canaux et les messages, le feed-back ou communication en retour.
· L'effet de source et l'attribution des
messages à la bonne source. L'image de la source est un
filtre qui joue un rôle déterminant dans la perception et
l'interprétation des messages. Dans la communication marketing, la
source principale est la marque. C'est elle qui donne du sens aux produits et
aux messages qu'elle signe. Un message doit pouvoir être attribué
immédiatement et clairement à la bonne source, de ce fait, les
messages sont toujours signés par la marque des produits ou la marque de
l'entreprise.
· Le message : codage et
décodage. Un message est un ensemble des signes qui
produisent du sens. Le codage passe d'abord par le choix d'un registre de
communication et ce message peut être vertical, soit non vertical. Ce
codage a une dimension créative en communication commerciale dans le
sens qu'il en ajoute par des connotations qui, selon les individus, produisent
de l'émotion, de la confiance, poussent à réagir, à
aimer, à détester, etc... L'étude des signes et de la
relation signifiant-signifié : la sémiologie longtemps
cantonné à l'étude de la langue, le champ de la
sémiologie s'est élargi, à la fin du 19è
siècle, pour devenir la science générale de signes. Une
publicité comprend un message iconique et un message linguistique qui
sont dans le rapport de redondance, d'encrage ou de contrepoint.
· Le bruit et la
communication : parasitage et concurrence. Le bruit
lié au contexte rédactionnel, c'est l'effet que peut avoir un
article, une émission, etc... sur l'interprétation d'une annonce
située à la proximité immédiate. Cet effet peut
être négatif ou positif. Dans un marché, le bruit
publicitaire est le niveau des publicités de l'ensemble des marques sur
le marché ?
· Le feed-back : le
récepteur peut devenir émetteur en renvoyant un signal. Le
feed-back est une communication qui permet à l'émetteur original
de savoir si le récepteur a bien compris le message et de l'adapter en
conséquence.
I.1.2. CONDITIONS D'UNE COMMUNICATION EFFICACE4(*)
a) Ne pas vouloir trop en dire ; pour
qu'une communication soit efficace, il faut qu'elle soit simple,
c'est-à-dire ne contienne qu'un petit nombre d'informations,
d'idées ou d'arguments.
b) une promesse forte et
différenciante. Lorsqu'il s'agit de développer la
notoriété d'une marque, c'est-à-dire sa présence
à l'esprit chez la cible visée, on utilise
généralement le mode de la réclame : nomination et
répétition mais le plus souvent, il s'agit de promouvoir une
image attractive, d'inciter à l'achat, de fidéliser.
c) La répétition et la
redondance. Il faut sans cesse marteler le même message pour
qu'il ait une chance de s'imposer dans un univers extrêmement
concurrentiel.
d) La continuité et la durée.
La continuité permet à la marque de préempter un
territoire de communication, de lui donner des codes forts qui facilitent une
bonne attribution des messages à la marque.
e) La cohérence globale. Il est
nécessaire de s'assurer de l'unité ou du moins de la
cohérence des messages émis, qui doivent être convergents
ou complémentaires plutôt que contradictoires.
f) Crédibilité.
On croit trop souvent que la communication en général et la
publicité en particulier peuvent dire un peu n'importe quoi pourvu que
ce soit enrobé de fantaisie, d'humour ou de spectacle. Une triple
obligation doit être respectée :
· La vérité du produit,
c'est-à-dire ses performances essentielles ;
· La vérité de
l'entreprise, l'entreprise a une identité, une culture qu'on ne
peut pas ignorer ;
· La vérité des
consommateurs, la communication doit s'adapter à leurs attentes
fondamentales.
I.1.2.2. détermination convenable du budget de
communication
La détermination de ce budget est l'un des
problèmes les plus difficiles parmi ceux auxquels sont
confrontés les responsables de marketing. En théorie, le
raisonnement marginaliste devrait permettre de déterminer le budget
optimal.
Pour tenter de résoudre ce difficile problème,
on dépense tout ce qui est possible, on fixe le budget comme un
pourcentage des ventes, le budget établi par rapport à ceux de la
concurrence, on le détermine par un raisonnement
« objectifs/moyens ».
1.1.2.2. La communication intégrée et
dirigée
Un mix de communication n'est pas une simple juxtaposition de
différents moyens de communication. Ils doivent être
intégrés et dirigés.
I.2. LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
I.2.1. Définitions
Plusieurs approches définitionnelles ont
été abordées autour de ce concept, cependant nous
retiendrons les suivantes, et ce, dans le cadre de notre étude :
Selon Philip Kotler, la publicité est toute forme de
communication non personnalisée utilisant un support payant mise en
place pour le compte d'un émetteur identifié en tant que
tel.5(*)
Selon LEVY, LINDON et LENDREVIE, la publicité
désigne tout message à but promotionnel inséré
à titre onéreux dans l'un des médias qui lui
délivrent en contrepartie leur audience dont la présentation se
démarque clairement du contenu rédactionnel du
média.6(*)
Il ressort que l'action publicitaire consiste à
concevoir et organiser la communication dans le but d'influencer des personnes
en faveur d'idées, d'activités, des produits ou de marques qu'une
organisation souhaite promouvoir.
I.2.2. Les acteurs et les modèles de la
démarche publicitaire
Mener une campagne, c'est communiquer par les médias
autour d'un thème principal pendant un ou plusieurs périodes,
auprès d'une cible que l'on a définie préalablement. Les
périodes se déterminent en fonction de la saisonnalité des
marchés et des périodes favorables à la vente7(*). Il convient de souligner qu'une
campagne comprend plusieurs étapes qui font l'objet d'un travail de
coopération entre l'agence de publicité et l'annonceur. En
général, les uns et les autres s'appuient sur une démarche
et sollicitent de nombreux prestataires qui interviennent même tout au
long de la mise en oeuvre de la campagne publicitaire. Préalablement
à la définition des objectifs et d'une stratégie de
communication el faut connaître tous ces acteurs.
I.2.2.1. Les acteurs de la démarche publicitaire
Les acteurs de la publicité sont nombreux car ils
regroupent un ensemble de spécialistes qui développent chacun une
expertise. Il s'agit : des annonces, des agences et autres
intervenants.
a) les annonceurs
c'est tout organisme spécialisé qui engage sa
responsabilité morale et légale dans la délivrance du
message publicitaire et qui en assure le financement. La relation
annonceur-agence de communication est au coeur du fonctionnement du
système. L'annonceur est beaucoup plus que le client d'agence et de
plusieurs supports, il donne son accord à chaque chef de la campagne.
b) les agences-conseils en
publicité8(*)
Les agences de publicité étaient à
l'origine des courtiers qui achetaient de l'espace pour insérer des
annonces dans les journaux. Elles ont été nombreuses en France,
en Angleterre et aux Etats-Unis dans la seconde moitié du XIXème
siècle qu'apparaissent les agences-conseil qui apporteront une valeur
ajoutée créative, en plus de la recherche de meilleurs supports.
Pionnières, les agences américaines exportent dans le monde leur
savoir-faire.
Une agence est un organisme indépendant, composé
de spécialistes chargés, pour le compte des annonceurs, de la
conception, de l'exécution et du contrôle des actions
publicitaires.9(*)
La rémunération d'une agence peut être
multiple et comprendre plusieurs formules : la commission,
c'est-à-dire un pourcentage des dépenses publicitaires, les
honoraires liés aux prestations, le forfait, quel que soit le montant
des dépenses publicitaires, ou encore l'intéressement, qui
dépendra de l'évolution des ventes.10(*)
c) autres intervenants11(*)
Les agences médias. Ce sont des organismes
qui achètent à l'avance des volumes importants d'espace
publicitaire dans les médias et les revendent encore aux annonceurs.
Les sous-traitants. La publicité, et façon
générale la communication d'entreprise, fait vivre un nombre
considérable d'entreprises et de personnes qui travaillent en solo.
Les organismes de représentations, de contrôle et
de promotion. Ces organismes jouent un rôle au niveau national ou
international pour représenter une profession, promouvoir un
média ou encore exercer un contrôle.
I.2.3. les objectifs publicitaires 12(*)
D'une façon générale, une action
publicitaire a pour rôle d'informer, de persuader, de rappeler ou de
rassurer.
· La publicité
informative est surtout utile au début du cycle de vie
d'un produit, lorsqu'il s'agit d'attaquer la demande primaire.
· La publicité
persuasive est dominante en univers concurrentiel, lorsqu'il
s'agit d'attaquer la demande sélective pour une marque
particulière. Elle peut parfois prendre la forme d'une publicité
comparative indiquant, sous certaines conditions, les points de
supériorité sur la concurrence.
· La publicité de rappel
se pratique surtout en phase de maturité lorsqu'il s'agit
d'entretenir la demande.
· La publicité d'après venter,
enfin ; vise à rassurer les récents acheteurs
sur la pertinence de leur choix.
I.2.4. LES CHOIX DES MEDIAS ET DES SUPPORTS
a) les choix de médias
le choix final dépend de quatre facteurs :
· Les habitudes de la cible en matière
d'informations ;
· Le produit (chacun des grands médias
présente un certain nombre de caractéristiques qui lui procurent
un pouvoir de démonstration, de visualisation et d'explication plus ou
moins élevé) ;
· Le message (un message annonçant une grande
vente promotionnelle s'accommode mieux de la radio, des quotidiens ou de
l'affichage ; un message comportant une grande augmentation technique sera
plus à sa place dans la presse) ;
· Le coût (la télévision est un
média relativement onéreux par rapport à la presse ou
à la radio).
b) les choix des choix des supports
Une fois les médias choisis, il faut
sélectionner les supports qui véhiculeront le message. Si le
support publicitaire est encombré, l'impact sera moins fort, etc. C'est
pourquoi dans le choix des supports, il faut d'abord
considérer :
· Le coût pour mille sur la cible ;
· L'affinité entre le support et le produit ou la
marque ;
· L'importance du support.
1.2.5. LA MESURE DE L'EFFICACITE PULICITAIRE
a) La nécessité du contrôle
Toutes les entreprises recourent sous une forme ou une autre,
avec plus ou moins d'intensité, à la communication. Les budgets
sont importants et constituent un véritable investissement dont il est
essentiel de mesure la rentabilité. Force est de constater que rares
sont les entreprises qui font appel à des études ou mettent en
place des procédures pour évaluer cette rentabilité.
Les causes de la faiblesse des investissements dans le
contrôle publicitaire sont multiples :
· Une conception archaïque de la publicité,
très éloignée de la notion d'investissement ;
· La difficulté de concevoir et de mettre en
oeuvre des procédures efficaces de contrôle. Il n'ya aucun
standard international de mesure de l'efficacité et l'annonceur est
confronté à une multitude d'outils ;
· La difficulté d'isoler les effets de la
publicité de ceux d'autres vecteurs d'influence ;
· Les résultats décevants, et parfois
démentis par marché, de certains pré-tests. Malgré
ces réserves, la mesure de l'efficacité de la communication
publicitaire parait de plus en plus comme une nécessité
économique compte tenu des sommes investies et des enjeux
commerciaux.
b) la mesure de l'efficacité en termes de
vente
Quand une entreprise fait une campagne de publicité,
elle peut en mesurer les effets en termes d'images et de
notoriétés par exemple, mais il est difficile d'affirmer que
l'accroissement éventuel de son chiffre d'affaires peut être
expliqué par cette campagne. L'évolution des ventes dépend
des variables dont il est difficile d'isoler l'effet de la publicité.
c). Indicateurs de mesure
c.1. Le chiffre d'affaires 13(*)
chiffre d'affaires en volume est égal aux
quantités d'un produit vendues durant une période donnée
(années, mois et jours).
Le chiffre d'affaires en valeur. On applique à chaque
catégorie de produit la formule suivante :
Quantités vendues x prix de vente moyen d'une
unité. On obtient le chiffre d'affaires total en valeur de l'entreprise
en additionnant les différents chiffres d'affaires en valeur
réalisées par chaque catégorie ou marque de produits.
Variation du chiffre d'affaires se calcule de la
manière suivante :
Variation du CAn+1/n=
Interprétation du chiffre
d'affaires :
Le chiffre d'affaires en volume est un indicateur
économique relativement pauvre : on peut difficilement
apprécier le poids global d'une entreprise diversifiée, les
unités de mesure étant différentes.
Le chiffre d'affaires en valeur est plus
intéressant pour apprécier le poids commercial d'une entreprise,
car il permet des comparaisons directes avec des concurrents ou des entreprises
d'autres secteurs.
L'interprétation d'une variation de chiffre
d'affaires aide le marketing à déceler l'origine d'un
problème ou permet de justifier une décision.
C.2. La part de marché
La part de marché est un indicateur majeur pour
apprécier la position concurrentielle d'une entreprise sur le
marché, son analyse oriente et facilite les décisions
stratégiques. Elle représente le poids d'une marque
spécifique par rapport à l'ensemble des marques présentes
sur le marché.14(*)
Part de marché =
On parle de part de marché en volume, lorsque l'on
utilise les chiffres d'affaires en volume, et de part de marché en
valeur si l'on retient les chiffres d'affaires en valeur. La comparaison de ces
deux indices donne une idée de la stratégie marketing suivie par
une entreprise. Si la part de marché en valeur est supérieure
à la part de marché en volume, l'entreprise vise le haut de gamme
du marché. Inversement, une part de marché en valeur est
inférieure à la part de marché en volume signifie que les
produits vendus sont situés dans le bas de gamme.15(*)
C.3. La part de voix ou la part des
investissements publicitaires16(*)
A défaut de pouvoir mesurer l'effet direct de la
publicité sur les ventes, l'annonceur va chercher à savoir s'il
dépense trop ou pas assez en publicité.
La part de voix =
C.4. L'Indice d'efficacité
publicitaire17(*)
Indice d'efficacité publicitaire =
Un indice inférieur à 1 révèle
que la part de marché est inférieure à la part de voix et
donc que la communication publicitaire a une efficacité ou que
l'investissement publicitaire est trop important. Il y a lieu de souligner que
la publicité est plus efficace pour les nouveaux produits que pour les
produits anciens, ce à quoi on pourrait s'attacher, en raison de la
composante d'information sur une nouveauté, qui attire toujours plus
l'attention.
c) Mesure de l'efficacité en termes de
communication
L'efficacité de la publicité est ambiguë au
vu des nombreuses recherches qui lui ont été consacrées.
Certains concluent qu'elle présente des avantages originaux, d'autre lui
trouve des effets indésirables. Ces résultats divergents n'ont
cependant pas détourné les plus grandes entreprises de
l'utilisation de la publicité dans leur mix communicationnel.
Il existe deux buts à cette recherche :
- Consolider autant que possible la recherche sur la
publicité ;
- Découvrir dans quelles circonstances la
publicité est plus efficace
Il est donc intéressant de se servir de cette recherche
et des tests sur les hypothèses préalablement établies
pour juger de l'efficacité publicitaire.
Les tests des hypothèses sont articulés
d'après un modèle des fonctions publicitaires présentant
la hiérarchie des effets de la publicité en termes de fonction
à savoir :
- La fonction cognitive (de la connaissance)
- La fonction affective (des attitudes)
- La fonction conative (les comportements)
FONCTION COGNITIVE
|
FONCTION AFFECTIVE
|
FONCTION CONATIVE
|
(Connaissance)
|
(Attitude)
|
(Comportement)
|
Attirer l'attention
|
Susciter l'intérêt
|
Créer le désir
|
Pousser à l'action
|
- Notoriété
- Impact de la campagne
- Reconnaissance
- Proximité à la marque
|
- Acceptation
- Attitude à l'égard du produit
- Image du produit
- Image de marque
- Exposition à la campagne
|
- Intention d'achat
- Impact sur les ventes
- Implication
|
A. Les hypothèses
1. Efficacité de la publicité sur la
fonction cognitive
La fonction cognitive de la publicité fait passer le
consommateur de l'ignorance à la connaissance de la marque en lui
exposant des informations et des faits sur la marque. La publicité
fournis une information qui est probable de produire des effets
différents sur la mémorisation et la connaissance. En
s'intéressant à la mesure de l'efficacité publicitaire ont
porte donc une attention toute particulière aux variables cognitive,
parmi lesquelles on retrouve : La notoriété, L'impact de la
campagne, La reconnaissance, ainsi que la proximité à la
marque.
La notoriété
Elle fait allusion au calcul effectué sur un
échantillon représentatif pour lequel on veut déterminer
le degré de connaissance possédé par les répondants
à propos d'une marque ou d'un produit. Le taux de
notoriété assisté ou spontanée est le pourcentage
de répondants qui reconnaissent sur une liste ou qui citent la marque.
L'un des objectifs d'une publicité est de faire connaître en
attirant l'attention du prospect ou consommateur sur une marque ou produit, sur
le producteur et aussi sur le mode d'utilisation ou consommation d'un
produit.
H1 : La notoriété d'un
produit ou d'une marque, dans cette hypothèse qui est du domaine
(fonction) cognitif, nous avons voulu voir qui de nos répondants se
souvient de la publicité de « Primus », ainsi
étudier le score face à d'autre produit concurrent.
L'impact de la campagne
Est l'ensemble des modifications dans les comportements
d'achat ou dans le comportement de la marque, due à une campagne de
publicité. Elément à considérer dans
l'évaluation de la campagne publicitaire, si le message est mal
conçu par son contenu, il sera difficile que la publicité
crée l'impact. La raison majeure est de faire allusion à cet
élément pour qu'il crée une attirance auprès de
l'audience avec comme objectif le changement dans les habitudes et
consommation.
H2 : L'impact de la campagne
publicitaire est positif lorsque la cible est capable de se souvenir du message
et le contenu.
La reconnaissance
C'est le fait de reconnaître en partie ou en
détail quelque chose ou quelqu'un. Ainsi dans une publicité la
reconnaissance démontre la capacité de mémoriser un
message ou un produit par l'audience. Si le message n'est pas bien
véhiculé ou conçu, l'audience aura du mal à le
mémoriser ; il constitue un élément qui attire
l'attention du prospect.
H3 : La reconnaissance du message ou du
produit est positive par rapport à sa mémorisation envers la
cible.
La proximité à la marque
C'est le fait de voir si la personne soumise à la
campagne se sent proche de la marque, ceci détermine réellement
la position de l'audience au regard des autres marques concurrentes. La nature
ou l'aspect satisfaisant d'une marque peut être à la base d'un
attachement, et la publicité bien conçue amène encore un
plus.
H4 : S'attacher à la marque
crée la proximité à la marque par l'influence de campagne
publicitaire.
2. Efficacité de la publicité sur la
fonction affective
Les réponses affectives à la publicité
comprennent les sentiments des consommateurs envers la publicité et
envers la marque.
De la connaissance à la mémorisation, la
fonction affective joue sur attitude du consommateur en touchant les parties
sensibles de l'individu de manière que la publicité puisse
susciter un intérêt et créer un désir. Cette
fonction se porte sur les variables telles que : L'acceptation, l'attitude
à l'égard du produit, l'image du produit, l'image de marque,
ainsi que l'exposition à la campagne.
L'acceptation
C'est être d'accord vis-à-vis d'un acte ou d'un
fait. Une publicité est acceptée à condition que la cible
comprenne le message ou le produit et qu'elle trouve crédible le message
auquel on lui expose. Elément fondamental dans l'évaluation car
si cette condition n'est pas remplie la publicité n'aura vraiment pas
d'impact.
H5 : La cible accepte la
publicité lorsque le message ou le produit est compris et
crédible.
Attitude à l'égard du
produit
Est la conduite que l'on adopte en des circonstances
déterminées vis-à-vis de produit. C'est un ensemble de
comportements stables et systématisé d'idées, de croyance,
de principes ou d'opinions intervenant comme centre de référence
permanent (ou durable) de tout ce qu'on pense, dit ou fait. Ici c'est
l'argumentation et la croyance de ce qu'on affirme au prospect qui compte dans
l'évaluation de la campagne.
H6 : L'attitude à l'égard
du produit est plus positive lorsque l'argumentation porter au prospect croit
en ce qu'on lui affirme au travers la publicité.
L'image du produit
C'est la perception positive et la manière
d'utilisation d'un produit par la cible. C'est à ce niveau qu'on peut
reconnaître la qualité d'une manière positive à
travers la campagne publicitaire d'un produit suscitant l'intérêt
et créant un désir auprès de consommateur.
A travers son graphisme, ses couleurs, ses illustrations, sa
forme et le matériau utilisé, il véhicule une image du
produit et de l'entreprise et influence donc la perception qu'a le consommateur
du produit ainsi que son positionnement.
H7 : L'image du produit est positive
lorsqu'il véhicule la crédibilité du produit dans tous ces
aspects.
L'image de marque
C'est l'image mentale (connotation subjective) qu'une marque
commerciale évoque, globalement auprès d'un publique. Celle ci
est mesurée à l'aide d'une étude quantitative
réalisée auprès d'un échantillon.
L'amélioration de l'image est le résultat d'une
communication.
H8 : L'image de marque est positive
lorsqu'il y a amélioration suite à la communication de
l'attitude.
Exposition à la campagne
Il s'agit de mesurer le taux d'exposition aux
différents médias et à la campagne. Le taux
d'écoute ou de vision auxquels la campagne exploite pour faire passer le
message.
H9 : L'exposition à la campagne
de consommateur est positive par rapport au résultat que donne le taux
d'exposition au media.
3. Efficacité de la publicité sur la
fonction conative
La composante conative est peut-être la plus importante
au sens où elle montre si la publicité modifie ou non le
comportement d'achat des consommateurs. Il est fréquent de voir la
conation mesurée par la probabilité d'achat, et rare que les
comportements réels d'achat soient observés. Ainsi les intentions
d'achat, l'impact sur les ventes et l'implication constituent les variables
dont se porte la fonction conative.
Les intentions d'achat
C'est l'opinion exprimée concernant un futur
comportement de choix et de décision. L'intention peut porter sur un
type de bien ou de service, le modèle du produit, la marque, le
coût... Elle est d'autant plus élaborée et
rationalisée qu'elle porte sur l'acquisition d'un bien durable ou
onéreux. Cherchant à savoir réellement, si la
publicité à provoquée un intérêt suffisant
pouvant aller jusqu'à l'achat.
H10 : Les intentions d'achat des
consommateurs sont plus grandes lorsque la publicité provoque un
intérêt dans le but d'achat.
Impact sur les ventes
De l'intention d'achat que subit le consommateur, qui se
mesure par l'essai, l'achat et le rachat qui est le résultat de l'impact
sur les ventes.
H11 : Il y a impact sur les lorsque la
mesure d'essai, d'achat et rachat est concrétisée par le
consommateur influencer par la publicité.
L'implication
C'est la conséquence inévitable par le fait
d'être impliqué dans la campagne publicitaire se fondant sur le
contenu du message, sa signification symbolique. Si elle a provoquée
dans l'esprit du public visé des associations favorables au couple
marque- produit, prix- produit ou prix- marque.
H12 : L'implication est totale ou
partielle lorsque le prospect est attiré soit par le produit ou les
acteurs dans la publicité.
I.2.6. TYPOLOGIE DE TESTS PUBLICITAIRES 18(*)
Généralement quatre tests publicitaires sont
identifiés en fonction de l'évolution de la réflexion
stratégique qui guide la campagne. Ce sont des études de base qui
intègrent une réflexion stratégique majeure sur le
produit, la marque, le marché et la gamme. Elles permettent de
connaître les sensibilités des cibles par rapport au produit et
à la marque et vont déterminer de nouveaux axes de
positionnement de la communication et définir un territoire de
communication.
I.2.7. LES DIFFERENTS MEDIAS
I.2.7.1. La presse
La presse demeure encore, malgré un certain recul, le
medium le plus utilisé en publicité. La très grande
diversité des supports explique ce choix, tout comme leur
caractère de très grande sélectivité.19(*) C'est aussi un bon
média de réaction pour faire face à la concurrence,
surtout pour la pression locale. Elle a comme points forts : Une bonne
couverture locale, la fidélisation de la cible, un fort argumentaire.
Ses points faibles sont : message éphémère, fort
encombrement, peu de souplesse et disponibilité.
I.2.7.2. La télévision
L'évolution de différentes chaînes
nationales ou privées à repenser sans cesse l'utilisation que
l'on peut de ce média. Ce medium associé comme le cinéma
le son, l'image et le mouvement. Il est aisé de montrer les produits et
de le mettre en situation. La télévision est performante pour la
construction de l'image d'un produit, elle favorise la persuasion et une bonne
mémorisation. Par sa couverture très puissante, elle peut toucher
tout le monde et distribuer rapidement des contacts, un fort effet
démonstratif. En revanche, elle a des points faibles suivants :
fort encombrement, sélectivité faible, frais techniques
importantes.
I.2.7.3. La radio
C'est un medium qui permet de toucher une cible quantitative
très importante. Cependant, si l'audience peut être massive,
l'écoute est souvent distraite et accompagnée d'autres
activités. Ce medium d'un coût plutôt faible, est
d'utilisation souple, car une annonce peut être conçue assez
rapidement et l'achat d'espace ne nécessite pas de longs délais
de réservation. Il convient aux produits de grande consommation dont il
faut rappeler fréquemment la marque.
I.2.7.4. L'affichage
Parmi les médias recensés, l'affichage est le
plus vieux média du monde. L'affichage, medium extérieur, touche
de manière massive et répétée un large public qui
circule dans les agglomérations. C'est aussi un médium
événementiel, rapide et efficace. En effet, il est indiqué
entre autres choses, pour lancer un nouveau produit, annoncer une manifestation
commerciale ponctuelle, accroître le trafic dans un point de vente et
provoquer un mouvement rapide d'achat, augmenter la notoriété,
rappeler une campagne presse ou radio.
I.2.7.5. Le cinéma
Le cinéma est aujourd'hui un médium
publicitaire, le plus souvent en complément d'autres média. Il
permet à l'annonceur une très grande souplesse
d'utilisation : il a une forte sélectivité
géographique et a un fort pouvoir de communication : c'est un
medium complet qui associe le son, l'image, le mouvement, il permet la
création ; le public est disponible dans un contexte de
réception collective20(*). La baisse de fréquence des salles de
cinéma rend le marché de ce média morose. La cible du
public de cinéma est particulièrement jeune (15-35ans), la
répétition est faible, il est bien placé mais son
coût reste élevé, sachant que pour une meilleure
mémorisation les études montrent que le film publicitaire doit
souvent dépasser 45 secondes.
I.2.7.6. L'internet
L'Internet est le plus grand réseau inter organisations
du monde. Il permet de véhiculer du texte, des sons et de la
vidéo. Un site sert à :
Construire ou développer son image, fournir de
l'information à l'extérieur comme à l'extérieur,
posséder un moderne de communication avec son client ;
développer sa notoriété vers d'autres marchés,
s'ouvrir à l'export ; développer la synergie avec d'autres
moyens de communication électronique et de vendre en direct ; se
donner les moyens de délivrer à ses clients et prospects une
information adaptée aux besoins spécifiques de chacun.
I.3. PROMOTION DE VENTES
I.3.1. DEFINITION ET OBJECTIFS DES PROMOTIONS
I.3.1.1. Définition
Promouvoir, c'est mettre en mouvement : la promotion
cherche en effet à animer les produits pour mieux vendre.
Pour L. MARCENEC, A.MILON et S.H. SAINT MICHEL21(*), la promotion est l'ensemble
des actions qui poussent le produit vers l'acheteur. Complémentaire de
la publicité dont le but est de faire tirer le produit par le
consommateur, elle vise, elle aussi, à façonner l'attitude du
public par rapport à la marque et à l'inscrire dans la liste
d'achat du consommateur.
I.3.1.2. Objectifs des promotions
Les objectifs de la promotion sont différents selon la
cible visée : les consommateurs en tout premier lieu, mais
également les distributeurs et la force de vente de l'entreprise.
S Le consommateur est la cible
privilégiée ; les différents types de promotion
cherchent à : créer le nombre d'acheteurs dans un lieu
déterminé, remettre la marque dans la mémoire des
consommateurs, écouler un stock, développer et promouvoir de
nouvelles utilisations, améliorer l'usage qui est fait du produit,
fidéliser le consommateur, rendre la marque et le produit plus
attractifs, développer un point d'image de marque, relayer la campagne
de publicité.
S La force de vente de l'entreprise : les vendeurs
doivent être soutenus et stimulés ; la promotion dispose de
plusieurs techniques pour ce faire et maintenir ainsi leur intérêt
pour leur activité.
S Les distributeurs sont de plus en plus puissants face
producteurs, et au contact de l'acheteur, en situation de force ; la
promotion cherche à : mieux communiquer avec le point de vente,
rééquilibrer la concurrence, l'augmentation ou réguler la
rotation des stocks afin d'éviter les pics saisonniers, augmenter
l'intérêt du distributeur pour la marque, développer ou
maintenir le linéaire parallèlement à une politique
marchandising22(*).
I.3.2. TYPOLOGIE DES ETUDES DE PROMOTION ET TESTS DE
PROMOTION23(*)
Les études de promotion se différencient en
fonction du moment de leur intervention : en amont de l'action (tests
avant lancement) ou an aval (tests après lancement).
I.3.2.1. Test avant lancement d'une promotion
Le test va permettre la mise au point de la promotion et
préciser toutes les conditions à mettre en oeuvre pour sa bonne
réalisation. Le test se réalise auprès d'un
échantillon représentatif de la cible visée. De ce fait,
l'entreprise pourra déterminer si l'action promotionnelle
envisagée ne risque pas d'avoir des impacts négatifs sur l'image
de la marque, si les questions d'un concours sont adaptées, si les prix
offerts correspondent aux attentes de la cible, etc.
I.3.2.2 Tests après lancement d'une
promotion
Toute action de promotion s'évalue en fonction,
à la fois, de la cible visée, du moment du cycle de vie d'un
produit et des objectifs spécifiques poursuivis par l'action. Un certain
nombre d'audits sera fait dans le chef de la force de vente, des distributeurs
et des consommateurs
I.3.3. PROMOTION ET LES CYCLES DE VIE DU PRODUIT
De même façon que le type de publicité
dépend de la phase de son cycle de vie dans laquelle se trouve le
produit, la promotion doit également en tenir compte et s'y adapter.
v Au moment du lancement, on se heurte à trois freins
à l'achat :
- les acheteurs hésitent à essayer un nouveau
produit, il faut les y inciter à l'aide d'un échantillon, d'un
prix d'essai, ou d'une réduction différée, d'une
quantité de produit en plus ;
- la distribution hésite à
référencer le produit, ne voulant pas prendre des risques en
raison du nombre élevé de lancements qui échouent ;
une aide promotionnelle leur assure au moins un certain nombre de
ventes ;
- la force de vente a tendance à se replier sur les
produits existants, qu'elle connaît bien ; il faut la motiver et la
stimuler avec des techniques d'émulation
v pendant la phase de croissance, et alors que le produit
commence à être connu et que ses ventes augmentent, la promotion
peut agir sur des non acheteurs encore hésitants, ou pour augmenter le
nombre de point de vente, ou encore pour réagir rapidement contre une
action de la concurrence.
v Pendant la maturité, et alors que la publicité
n'est que d'entretien, la promotion permet de soutenir des ventes, et de
relancer les produits en cas de besoin.
v Au moment de déclin, en fin de maturité, on ne
fait plus ni publicité ni promotion, à moins que le type du
produit marché justifie une dernière opération
destinée à écouler le stock restant, et en
accélérant la disparition du produit, évite en même
temps de le voir s'éteindre peu à peu, ce qui n'est pas bon pour
l'image de la marque et de l'entreprise.
I.3.4. LES TECHNIQUES A LA PROMOTION
I.3.4.1. Les techniques sur la cible consommateurs
Quatre techniques peuvent être utilisées :
les ventes à primes ; les jeux ; les réductions de
prix ; les essais et échantillonnages.
S Les ventes à primes :
elles traduisent la notion de cadeau et sont de plusieurs types :
La prime directe. Offre d'un article supplémentaire
remis gratuitement en même temps que la marchandise
acheté ;
La prime différée : offre d'un
avantage supplémentaire dont la remise est différée par
rapport à l'achat d'un produit ;
Offre auto payante : proposition d'un article
à un prix particulièrement avantageux et véhiculé
par une marque déterminée, sans que cette dernière ait
à en subir la moindre répercussion financière
Prime échantillon : technique consistant
à remettre en prime directe un échantillon d'un autre produit ou
une taille réduite du même produit.
Prime fiche-recette : offre de fiches-recettes
ou de fiche-conseil en prime à tout acheteur d'un produit.
Prime produit en plus : offre d'une plus grande
quantité de produit pour le même prix. Cette offre est souvent
qualifiée de gratuit ou de produit girafe.
Contenant réutilisable : technique
consistant à transformer le conditionnement pour en faire un contenant
autre que l'emballage usuel.
S Les techniques de jeux et
concours
Loterie, game, sweepstake : formes diverses de
jeux de type « tirage au sort », avec promesse d'un
gain acquis grâce à l'intervention du hasard et sans obligation
d'achat.
Animation : mises en avant d'un produit en
tête de gondole, avec utilisation d'hôtesses,
démonstrations, dégustations, etc... L'animation peut parfois se
situer en dehors du point de vente avec création d'un spectacle pouvant
prendre des formes très diverses.
Concours : promesse d'un gain substantiel acquis
à la faveur d'une compétition faisant appel aux quantités
d'observation, de sagacité ou de créativité des
participants.
Sponsoring promotionnel : parrainage d'une
manifestation ou d'une célébrité par une marque
donnée, avec exploitation ludique pour en obtenir des retombées
commerciales.
Winner per store (un gagnant par magasin) :
réalisation par un producteur d'un tirage au sort à l'occasion
d'une mise en avant dans un point de vente donné, permettant à
celui-ci de faire gagner un de ses clients, sans qu'il n'y ait d'obligations
d'achat.
S Offres de prix
Offre spéciale : prix spécial
consenti pendant une période déterminée est susceptible de
se présenter sous diverses formes : prix barré, prix
anniversaire, prix choc, crédit gratuit, etc.
Offre de remboursement : réduction des
prix différés sur présentation d'une ou plusieurs preuves
d'achat.
Vente groupée : ensemble de plusieurs
unités d'un même produit vendu en même temps est souvent
appelé « lot ».
Reprise de produit : rachat par un fabricant ou
un distributeur d'un vieux produit appartenant à la marque ou à
la concurrence et présenté sous d'une réduction à
valoir sur un nouveau produit.
Bon de réduction : coupon ou titre
donnant droit à une réduction déterminée sur le
prix normal d'un produit.
3 pour 2 : technique consistant à
proposer trois produits pour les prix de deux, quatre pour le prix de trois,
etc...
Satisfait ou remboursé : proposition du fabricant
de rembourser partiellement ou intégralement le prix du produit en cas
d'insatisfaction du client.
Vente jumelée : offre d'un lot au prix
spécial associant deux produits de nature différente susceptible
d'être acquis séparément au prix normal.
Bon de réduction à valoir : coupon ou titre
de réduction à valoir sur l'achat d'un prochain produit et obtenu
à l'occasion d'un premier achat du produit.
S Techniques d'essai
Cadeau gratuit : distribution d'un cadeau sans
obligation d'achat pour amener le public à une action
déterminée
Essai gratuit : offre d'un essai gratuit d'un
nouveau produit sans aucune obligation d'achat.
Dégustation gratuite :
présentation commentée d'un produit par une hôtesse qui
procède à des dégustations gratuites.
Démonstration : taille réduite
d'un produit diffusé gratuitement pour le faire connaître
auprès d'une cible déterminée.
I.3.5. MESURE DE L'EFFICACITE DE LA PROMOTION
L'analyse de return permet de mesurer l'efficacité de
la promotion. Généralement, l'analyste calcule les
différents indicateurs d'efficacité comme la marge brute de
l'unité vendue et le nombre d'achats nécessaires pour amortir la
promotion, le taux de transformation des contacts utiles en acheteurs,
l'accroissement de la part de marché généré par la
promotion, le manque à gagner en absence de promotion, etc.
L'évaluation des effets doit aussi tenir compte des objectifs initiaux.
Dans le cas d'une promotion d'attaque, la promotion ne vise pas
systématiquement à une augmentation du chiffre d'affaires, mais
à accroître le nombre de nouveaux consommateurs.
I.4. LE MARKETING DIRECT
I.4.1. Définition et facteurs de
développement
I.4.1.1. Définition
Le marketing direct peut se définir comme toutes les
techniques de communication de l'information qui suscitent, valorisent et
entretiennent un contact direct et mesurable entre l'émetteur d'un
message et celui qui le reçoit
I.4.1.2. Raisons du développement
Ø Raisons économiques
L'essor industriel et le développement du secteur
tertiaire ont entrainé l'établissement d'une classe moyenne,
cible privilégiée du marketing direct ; le
développement du travail des femmes qui disposent ainsi de moins de
temps pour aller dans le magasin ; le développement de
l'urbanisation et des problèmes de transports ; le manque de
vendeurs sur le marché du travail et donc l'augmentation des coûts
tendent à freiner les visites chez les clients pas ou trop peu
rentables ; la position de force de distributeurs même les
industriels à rechercher des stratégies de contournements en
s'adressant directement au consommateur final ; la fidélité
aux marques diminue, nécessitant un contact régulier et un
réel lien entre la marque et les consommateurs.
Ø Raisons techniques
Le développement de l'outil informatique ; le
développement des techniques : téléphone, minitel,
télécopie,..., outils du marketing direct ; le
développement des techniques d'imprimerie plus rapide permettant plus de
créativité et de permutation.
Ø Raisons sociologiques
La volonté des consommateurs d'obtenir une
communication plus relationnelle et personnalisée ; le
développement de la notion de gestion du temps de rapidité ;
la volonté des consommateurs d'obtenir des produits autrefois
réservées aux classes aisées ou à des cibles plus
étroites.24(*)
I.4.2. Marketing direct et vente directe
Le marketing direct ne doit pas être confondu avec la
vente directe. Cette dernière est un circuit de distribution à
part entière. Elle constitue également un moyen
privilégié d'entrer en contact avec certaine clientèle
nouvelle difficile à atteindre par les canaux de distribution
traditionnels.25(*)Elle
s'appuie sur la vente par catalogue, la vente par réseau de point de
vente, la vente à domicile par réunions. Le marketing direct
puise une part de ses racines dans la vente directe, et notamment dans les
techniques développées pour la vente par correspondance.26(*)Celle-ci permet de mettre en
relation directement un producteur et un consommateur afin de faciliter l'achat
immédiat d'un produit. Le marketing a pour objectif de
déclencher, par une communication adaptée à la cible, un
comportement réactif.
I.4.3. L'inscription du marketing direct dans la
démarche dotée d'outils spécifiques
La mise en oeuvre du marketing direct s'intègre dans
une démarche qui garde les mêmes principes, quel que soit
l'objectif poursuivi :
· Une volonté de faire agir ou réagir le
consommateur (réponse) ;
· Dans l'instant ou rapidement ;
· N'importe où (le plus fréquemment
à son domicile ou sur son lieu de travail) ;
· En utilisant des moyens de communication.
La démarche comprend trois ingrédients
essentiels : l'offre commerciale, le fichier (ou la base des
données) et la communication (médias et message).
a) L'offre commerciale
L'offre se présente comme un ensemble
d'éléments susceptibles de déclencher une réponse
chez le consommateur. On distingue plusieurs grands types d'offres
commerciales. Il s'agit notamment de : l'offre simple, le catalogue et le
club.
L'offre simple est un produit, on retiendra que l'avantage
distinctif du produit doit être si fort si l'on vaut qu'il se prête
au marketing direct.
Le catalogue réunit plusieurs produits ou offres. Ses
fonctions sont celles de la vente, de la création du trafic et de
l'information.
Le club est la réunion de fidèles autour d'une
offre de départ, le club est l'outil de fidélisation par
excellence, qui aussi être assorti d'un objectif de vente.
b) La constitution du fichier et des bases de
données
Il est pratiquement inconcevable aujourd'hui de faire du
marketing direct sans s'appuyer sur les techniques de constitution de base de
données. Cette dernière désigne en général
un fichier comprenant des informations qui vont au-delà des simples et
adresses. La base des données constitue un outil marketing beaucoup plus
évolué qui permet de mieux connaitre ses clients.
c) Les médias de communication
La communication au sens large répond à une
multitude d'objectifs dont les principaux sont : informer, faire aimer,
faire agir et faire relier. La spécificité majeure d'une campagne
de marketing direct par rapport à une campagne de communication
publicitaire est de gérer de manière personnalisée un
échange. La démarche de communication en marketing direct
s'articule autour de quatre moyens principaux :
Ø Le publipostage ou mailing. Il constitue
l'outil de prédilection des entreprises et s'accompagne de
stratégies de plus en plus créatives, y compris dans sa
présentation. Il autorise en effet une grande liberté de
création et de personnalisation des messages.
Ø Le télémarketing. Le
télémarketing repose principalement sur l'utilisation du
téléphone (phoning). En dehors de la vente directe, il peut
revêtir deux aspects : la réception d'appels d'une part,
point de passage crucial pour la prise de commande ou la demande
d'informations ; l'émission d'appels d'autre part, utiliser pour
créer du trafic, qualifier des prospects et obtenir des rendez-vous.
Ø L'annonce-presse et l'encart-presse.
L'annonce-presse peut notamment servir en absence de fichiers, pour constituer
une première clientèle ou pour élaborer des fichiers
à partir de coupons-réponses. Les supports les plus
utilisés en marketing direct sont les magasins télé,
malgré les tarifs élevés qu'ils proposent. Après
tests, ils se révèlent souvent les plus efficaces. Plus
coûteux, l'encart-presse offre également une meilleure
visibilité de l'offre.
Ø Télévision et radio. Elles
servent le plus souvent de relais en renvoyant le consommateur vers un
numéro d'appel ou une adresse Internet.
I.4.4. Test du marketing direct27(*)
Le marketing direct vise une réponse immédiate.
Une des raisons de son emploi grandissant est qu'elle permet des calculs de
rendements (et donc d'efficacité) qu'il a du mal à obtenir la
publicité. Deux formules simples existent pour calculer
l'efficacité du marketing direct :
· Le % de rendement =
· Le coût de commandes =
Ces deux formules de base sont modulables à
volonté, on peut transformer par exemple le nombre de commandes
reçues par le chiffre d'affaires obtenu, on peut également
obtenir le profit par envoi ;...Ces difficiles méthodes sont
à déterminer en fonction de ce que recherche l'entreprise. Trois
domaines essentiels sont à tester : l'offre d'achat, les fichiers
utilisés et les divers éléments constituant le marketing
direct.
I.4.5. Le routage et la distribution
Ces deux techniques s'insèrent dans la logistique du
marketing direct, qui comprend en outre le négoce d'adresses, le
traitement informatique des données et l'impression. Le routage est la
préparation et l'acheminement des messages ou colis, depuis leur sortie
de presse à leur remise en poste. La distribution suit le routage. Elle
se réalise avec ou sans adresse.
I.4.6. Avantages du marketing direct28(*)
Le marketing direct fait partie intégrante des actions
de marketing de la majorité des entreprises, dans tous les secteurs. Il
présente un certain nombre d'avantages qui justifient qu'un bon nombre
d'entreprises y ait recours :
· Précision de la cible :
grâce à l'exploitation de base de données ou de fichiers,
l'entreprise peut sélectionner avec précision les clients qu'elle
souhaite toucher.
· Personnalisation : la précision de
la cible et la connaissance de ses besoins/attentes autorisent
l'élaboration d'un message personnalisé jusque dans sa forme.
· Incitation à l'action : l'une des
spécificités du marketing direct est en effet d'avoir comme
objectif d'entraîner une part de la part du récepteur du
message.
· Faible perception par les concurrents :
la population visée est touchée directement, ce qui favorise une
certaine confidentialité et une exposition moindre « au
radar »des concurrents.
· Contrôle. Souvent
présentés comme l'un des atouts majeurs du marketing direct par
rapport à la publicité dans les grands médias, cette
caractéristique rend possible une meilleure productivité dans la
gestion de l'échange.
1. 5. COMMUNICATION EVENEMENTIELLE
1.5.1 Généralités
La communication événementielle une appellation
génération donnée aux actions de sponsoring de
mécénat, de parrainage et à toutes techniques de
Communication reposant sur l'occasion, la définition
des différentes composantes de la communication
événementielle tout comme leur regroupement sous cette
appellation fait l'objet des désaccords entre acteur, débats qui
ont toutefois permis de progresser dans la connaissance et la maîtrise
de ces techniques29(*).
Le terme de communication événementielle est aussi utilisé
lorsqu'une entreprise réalise pour elle- même un
événementielle,
I.5.2 Le mécénat
Pour L. MARCENAC, A. MILON et S.H SAINT-MICHEL, le
mécénat est un soutien (matériel à une
entité, financier ,moral) apporté sans contrepartie directe par
un annonceur à une entité, pour exerce d'activité ayant un
intérêt général. L'entreprise se profile
derrière l'évènement.30(*)
Selon Marc VANDERCAMMEN31(*), le mécénat consiste en une
participation financière, plus discrète de l'entreprise à
un événement culturel. Dans ce cas, la marque est à
l'arrière-plan, voir absente de la manifestation. C'est une
opération, a priori, plus désintéressée et en tout
cas moins médiatisée que le sponsoring (parrainage)
1.5.3 Le parrainage (sponsoring)
Le parrainage est un soutien (matériel, financier)
apporté à une entité (personne, manifestation, produit,
organisation) en vue d'en retire un bénéfice directe et à
court terme. Certains auteurs tiennent le sponsoring pour l'équivalent
du parrainage. D'autres avancent que le sponsoring a lieu lorsque plusieurs
annonceurs assurent la promotion et le soutien d'un événement
(multi parrainage).On parlerait alors de parrainage lorsqu'un seul annonceur
assume le soutien à l'événement. De la même
manière, on pourrait parler du mécénat lorsqu'un
mécénat participe et de patronage lorsqu'ils sont plusieurs.
I.6. LES RELATIONS PUBLIQUES
Les relations publiques peuvent se définir comme
l'ensemble des moyens de communications que l'entreprise utilise, pour
favoriser son insertion dans la société, et se faire
reconnaître de façon positive auprès des cibles
intermédiaires qui véhiculeront une image.32(*)
I.6.1. Les cibles
Les RP visent principalement les leaders d'opinions, les
responsables, les porte-parole, etc. qui permettent une amplification qui leur
est transmise. Nous pouvons distinguer deux de cibles : la cible interne
à l'entreprise et la cible externe.
I.6.1.1 La cible interne
Les RP visent alors : les actionnaires les
administrateurs ; le personnel et les membres de l'entreprise.
I.6.1.2. La cible externe
Elle peut toucher : le voisinage afin d'éviter les
tensions suite à l'implantation sur une commune d'une centrale
nucléaire, d'un dépôt d'ordures ; les autorités
publiques politiques(partis, parlementaires, collectivité
territoriales...), économiques (membres de commerce...) ;
scientifiques, syndicales ; les autorités morales (enseignements et
organisme de formation, corps médical, milieu artistique,
confectionnes...) ; les associations de consommateurs, les associations
professionnelles) ; les concurrents (afin de se communiquer des chiffres
sur le marché par exemple) ; les fournisseurs, les clients et les
banques de l'entreprise ; les organismes d'information et leur
personnel ; le grand public.
Les moyens utilisés sont alors les visites d'usines ou
des actions plus publicitaires sur une cible réduite.33(*)
I.6.2 Objectifs, missions et modes d'actions34(*)
I.6.2.1 Objectifs et missions
Les relations publiques aident l'annonceur à
établir et/ou à entretenir et maintenir des relations optimales
avec les différents publics concernés par l'existence de cette
entreprise. Les objectifs des RP sont de : crédibiliser ;
faire connaître et faire comprendre, expliquer, faciliter le
jugement ; instaurer la confiance et se concilier les bonnes grâces
d'une cible par un lien de confiance et de loyauté ;
surprendre ; fidéliser ; officialiser ;
médiatiser ; décliner un message publicitaire en relation
publique. Le but principal est dont de renforcer l'image. Ces objectifs se
concrétisent par divers modes d'actions.
I.6.2.2. Modes d'actions
Cinq facettes composent les services que proposent les agences
de RP : le conseil en communication, la communication interne, la
promotion externe, les relations avec les publics spécialisés et
les relations internationales.
I.6.3 Les agences - conseil en RP
Le conseil en RP a pour mission d'apporter son concours aux
annonceurs en assumant les fonctions suivantes :
· Analyse et diagnostic de la communication ;
· Définition d'une politique et d'une
stratégie des relations publiques ;
· Conception des plans d'actions, de montage
d'opérations par une assistance permanente ou ponctuelle, par la
maîtrise d'oeuvre ou la sous-traitance
· Etablissement des bilans d'action qui mesurent les
résultats obtenus.
Aujourd'hui, enfin de répondre aux exigences accrues
des annonceurs dans le domaine de la communication, les agences sont
amenées à développer leurs activités des conseils
en abordant les problèmes de plus en plus en amont, le conduisant
à mettre en place des politiques de communication globale. Cela ne va
pas sans heurts avec les agences de publicité qui, pour garde la
mainmise sur certains budgets, rachètent des agences de RP. Mais les RP
demeurent néanmoins complémentaires à la publicité
et aux autres techniques de communication : nul ne peut prétendre
à l'omniscience.
I.6.4. Les deux moyens d'actions des RP
I.6.4.1. Les Relation Presse
Les relations sont la principale technique utilisée
pour les agences des RP, elles représentent environ deux tiers de leurs
marges brutes. Les relations presse ont pour objectifs de surveiller et
d'analyser la presse, d'alerter et de répondre par communiqué,
dossiers ou conférences de presse. Elles comprennent une
nécessaire phase de suivi des actions et de l'actualité.
I.6.2. Le lobbying
D'après la définition du Robert, le lobbying
représente les divers « groupement, organisation ou associations
qui exercent une pression sur le pouvoir public pour faire triompher des
intérêts ». Le lobby est en réalité un corps
intermédiaire qui structure la vie sociale.
CHAPITREDEUXIEME :PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
BRALIMA
Ce chapitre décrit en sommaire l'entreprise sous
examen.
II.1. Situation géographique
La Bralima comme Brasserie Limonaderie Malterie en sigle, est
installée en RDC depuis le 23 octobre 1923 à Kinshasa dans un
premier temps au n°1 de l'avenue du Drapeau dans la commune de Barumbu,
c'est là que se situe son siège social.
II.2. Aperçu historique et objet
Il sied de signaler que la Bralima est une
société de droit congolais de part la loi du 17 juin 1960 avec
des participations mixtes représentées par Heineken qui
détient 77% des actions et des nationaux qui détiennent le reste
soit 23%.
C'est le 27 décembre 1926 que fut sortie la
première bouteille de Bralima, sa production mensuelle était
alors de 35.000 bouteilles.
En 1920, la Bralima est secouée par la fameuse crise
mondiale qu a fait couler beaucoup d'encre de salive, elle la conduit à
revoir ses prix à la baisse. Entre 1933 et 1949, il y a eu reprise et la
qualité de la bière est améliorée. En outre, un
accord est signé autour de la vente de cette bière à tous
les Africains.
La production pousse les actionnaires à l'extension
géographique des activités en ouvrant progressivement plusieurs
brasseries à l'intérieur du pays et même au Congo
Brazzaville au Rwanda et au Burundi c'est-à-dire à :
- Bukavu : 1950
- Brazzaville : 1952
- Bujumbura : 1954
- Kisangani : 1957
- Borna : 1958
- Giselle : 1959
- Mbandaka : 1972
- Lubumbashi : 1992
Pour ce qui est de Lubumbashi, il faut signaler que cette
installation est le fruit de la fusion entre Brazzaville et la Compagnie
Industrielle de Boisson (CIB).
Pendant la période des indépendances, la Bralima
est restée installée dans quatre pays mais avec
l'évolution politique, les Brasseries installées à
l'étranger sont devenues autonomes.
C'est ainsi que l'on connut la création de la Bralima
Congo (Brazza), la Bralima Rwanda (BRALIRWA) la Bralima Burundi (BRARUNDI) au
Burundi.
Après sa fusion avec la Compagnie Industrielle de
Boisson en 1989 par le groupe Heineken, la Bralima devient Bralima CIB le 27
mars 1992.
C'est en 1997 qu'elle redeviendra Bralima sarl, appellation
qu'elle garde jusqu'aujourd'hui. Nous pouvons aussi signaler en passant que
Heineken est aussi propriétaire de la bouteillerie de Kinshasa (BOUKIN)
qui aujourd'hui fait partie intégrale de la Bralima.
La production de la Bralima est passée de 35.000
bouteilles de bière par mois à environs 12.000.000 de nos jours
avec comme pilier de sa politique « bien servir tous ses
consommateurs ».
En plus, au regard du développement de sa production,
la Bralima s'est vu contrainte de diversifier sa gamme avec la Miitzig en 1989,
Guinness en 1993, Amstel en 1995 et Turbo King en 1996.
Elle produit également des boissons gazeuses couramment
appelées sucrées lesquelles on peut compter Coca-cola, Fanta,
Sprinte, Est (Tonic et Soda), Vital'o grenadine et Vital'o et l'eau de table.
Enfin, en 2000, la Bralima a lancé une nouvelle
boisson à base de malt, la Maltina. A part la bière et la boisson
gazeuse la Bralima produit de blocs de la glace à Kinshasa, à
Matadi et à Bukavu.
II.3. Statut juridique
La loi du 1er juin 1960 est à la base de
la création de la Bralima dans sa forme juridique actuelle. Son capital
est de 65.000.500 FC représenté par 1.665.185 actions
réparties comme suit :
1. Heineken international beer : 657.517 actions
2. Actionnaires internationaux : 367.560 actions
3. Belgging moast happty linda : 252.995 actions
4. Amstel Brauvery B.V : 247.998 actions
5. RDC : 139.998 actions
6. Divers : 5 actions
Total 1.665.181 actions
Soit 70% d'actions détenues par les firmes
étrangères et le reste revenant à la République
Démocratique du Congo et quelques particuliers.
La Bralima est une société par action à
responsabilité limitée (SARL), les actionnaires sont
regroupés au sein du conseil d'administration avec une autonomie de
gestion.
Après avoir choisi cette forme, elle a obtenu son
enregistrement au nouveau registre de commerce sous le numéro 1280
immatriculée et identifiée suivant le numéro A 0496x. Elle
est une société classé dans la catégorie des
grandes entreprises compte tenu de sa production, de sa taille, de sa structure
organisationnelle, de l'effectif de son personnel, de sa clientèle...
II.4. Structure organique et fonctionnelle
La Bralima est subdivisée en plusieurs directions dont
chacune est dirigée par un Directeur qui dépend de
l'Administrateur Délégué (AD en sigle). Les
différentes directions sont :
II.4.1. Direction technique et production
Elle est composée de deux sous directions :
a) La sous Direction de la Brasserie de Kinshasa (DBK)
Elle s'occupe des activités permettant de produire la
boisson gazeuse. Elle comprend la fabrication, la salle de brassage, la cuve,
la filtration, le contrôle de qualité.
b) La sous-Direction des Services Techniques (DST)
Elle s'occupe de l'équipement, en
général, de l'usine et de l'entreprise et de ses machines. Elle
suit la gestion des équipements des bâtiments, de la salle des
machines, des magasins, e l'entretien planifié, de l'atelier
mécanique, de l'entretien électrique et des travaux neufs.
3.4.2. Direction Marketing et commerciale
Elle est dirigée par un Directeur Marketing et
Commerciale assisté par huit Chefs de départements dont les
activités sont regroupées en quatre fonctions principales.
a) Fonction ventes
Elle est assuré par le département ventes gros
clients, les districts, services rendus aux détaillants A et B et le
département hors Kinshasa.
b) Fonction Marketing
On y compte :
b.1) Le marketing produit
Il construit les marques et assure la communication autour du
produit.
b.2) Le marketing opérationnel
Il procède à la mise en application sur terrain
du plan marketing conçu au niveau du marketing produit.
c) Fonction Distribution et Administration
Assure la diffusion du produit auprès des clients
grossistes et s'occupe de tous les aspects administratifs liés à
la fonction commerciale.
d) Fonction Audit et contrôle
Elle centralise les données statistiques,
contrôle le budget de la direction marketing et commerciale, effectue les
études du marché.
II.4.3. Direction financière
Elle gère les données issues des
Départements de la comptabilité, des données
financières de Kinshasa et d'autres sièges pour élaborer
des rapports à envoyer à la maison mère Heineken en
Hollande, ensuite pour un suivi budgétaire et une mise à jour des
procédures.
Cette direction contrôle :
- le département du contrôle de gestion ;
- la comptabilité générale ;
- la comptabilité client ;
- la comptabilité fournisseur ;
- la comptabilité paie ;
- la trésorerie ;
- l'informatique.
II.4.4. Direction des Ressources Humaines
Elle est la porte d'entrée et de sortie de la Bralima
en ce qui concerne le personnel, elle assure l'encadrement des travailleurs
pendant l'exercice de leurs fonctions et comprend les départements
suivants :
a) Recrutement, administration et formation
Il s'occupe de la sélection, des engagements et de la
formation par le recyclage, les stages de formation.
b) Administration du personnel
Il s'occupe de la gestion et l'encadrement de ceux-ci et suit
les mouvements et les mutations des agents et de leur paie.
c) Gestion des cadres
Il s'occupe de la gestion des cadres de direction, nationaux
et expatriés, prépare les formulaires des renseignements
spéciaux pour un engagement des expatriés.
II.4.5. Direction formation technique
C'est en passant de l'EBAC (Ecole de Brasserie d'Afrique
Centrale) qu'elle assure la formation spécifique des nationaux, une
formation supérieure internationale et d'ingénieur brasseur et
électronicien.
II.4.6. Secrétariat général
Il a pour tâche d'assurer la sécurité du
patrimoine et du personnel de la société, c'est ainsi qu'elle
s'occupe de la discipline, de la gestion de visites de la
sécurité lors des manifestations en dehors de la Bralima et de
dactylographier des lettres et documents et d'autres analogues à partir
des manuscrits et s'occupe de l'assurance des litiges et des affaires
juridiques.
II.4.7. Direction de siège
Elle coordonne les activités dans les différents
sièges d'exploitation à travers tout le pays.
II.4.8. Direction médicale
Elle met à la disposition des travailleurs des soins
médicaux et a engagé un médecin directeur, un
pédiatrie, un généraliste et des infirmiers au sein de son
dispensaire, en outre elle a des contacts avec certaines institutions publiques
et privées de la place (Hôpital Général de Kinshasa,
Cliniques Universitaires, Hôpital Saint Joseph).
II.4.9. Direction audit
Elle s'occupe de la protection du patrimoine et fournit
à l'entreprise des recommandations nécessaires pour sa bonne
marche.
3.4.10. Direction de logistique
Elle s'occupe du transport et de l'approvisionnement de la
société, elle englobe le département de l'import-export,
de l'exploitation et des achats locaux.
II.5. Organigramme
ADMINISTRATEUR DELEGUE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
DIRECTION MARKETING ET COMMERCIALE
DIRECTION TECHNIQUE ET PRODUCTION
DIRECTION FINANCIERE
DIRECTION DE FORMATION TECHNIQUE
DIRECTION AUDIT
DIRECTION MEDICALE
DIRECTION LOGISTIQUE
SECRETARIAT GENERAL
SECRETARIAT
DIRECTION SIEGE
LUBUMBASHI
KISANGANI
MBANDAKA
BUKAVU
MBUJI - MAYI
BOUKIN
Source : Direction des Ressources Humaines
II.6. Les perspectives d'avenir
En sa qualité leadership des produits brassicole en
général, la Bralima préconise dans le long terme et court
terme les perspectives d'avenir ci-dessous :
1. Du point de vue de la Bralima elle-même
Les perspectives d'avenir de la Bralima donnent des objectifs
qui sont d'une part, à court terme et d'autre part à long terme.
A. Objectifs à court terme
Nul n'ignore l'importance de la Bralima sur la fabrication de
la bière Primus. De ce fait, la Bralima procédera à
l'amélioration de la qualité de son produit par l'acquisition des
matériels ultramodernes qui découlent de la technologie de
pointe, à l'amélioration de conditions socioprofessionnelles et
salariales des travailleurs.
B. Objectifs à long terme
A long terme, la Bralima va procéder tant à
l'extension de son usine qu'à la diversification des actions, elle va
investir dans d'autres activités à part celle de la fabrication
des bières.
2. Du point de vue marketing
Pour chaque année, le budget accroît et son
élaboration s'effectue en fonction du coût de revient :
- Prévoit un budget par marque ;
- Augmentation du chiffre d'affaires ;
- Amélioration et le maintien de position sur le
marché.
CHAPITRE TROISIEME : EVALUATION DE LA PERFORMANCE
PUBLICITAIRE DANS LA REALISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BIERE PRIMUS DE LA
BRALIMA
Ce chapitre examine le cas pratique de notre
travail.
III.1. PLACE DU MARKETING A LA BRALIMA
La nécessité des actions marketing, le
rôle assigné ainsi que l'organisation de celle-ci se
manifestent au sein de la Bralima par la mise en place d'une
entité spécialisée en la matière.
III.1.1. Nécessité du marketing à la
Bralima
Les activités de la Bralima se trouvent
regroupées autour de la production et de la commercialisation de
plusieurs marques des bières et autres boissons gazeuses qu'elle
fabrique et embouteille . Celles-ci ont la particularité
d'être nombreuses et diversifiées dans un cas comme dans
l'autre. Les lignes qui suivront nous éclairerons davantage.
Par ailleurs, le portefeuille de produits ou le mix des
produits de la Bralima se présente de la manière
suivante :
· Les bières : primus, Mutzig, Turbo King,
Amstel, Guiness;
· Les boissons gazeuses : coca- cola, Fanta, Sprite,
Vital'o, Krest ;
· La boisson sans alcool : Maltina ;
· La Bralima produit également de l'eau de
table et blocs de glace.
L'ampleur d'une telle activité sociale
nécessite l'usage des actions marketing conséquentes car en
effet, au - delà de la production de ses biens de grande
consommation, tout l'effort de la Bralima est concentrée sur la
commercialisation de ceux-ci à travers :
- L'organisation de la distribution par la réduction
de distances physiques et psychologiques qui existent entre la Bralima
et les consommateurs ;
- La stimulation de la consommation par l'effort de
l'action publicitaire, la force et la promotion des ventes.
III.1.2. Rôles du marketing à la Bralima
Les actions Marketing à la Bralima jouent un
double rôle : stimuler la consommation et faire consommer.
a) Stimuler la consommation
En vue de limiter le vieillissement de ses produits en
stocks chez les distributeurs notamment, la Bralima stimule la consommation
de ses biens en créant une image de marque pour chacun des produits
afin que le consommateur s'y identifie. C'est le rôle dévolu
au Marketing produit.
b) Faire consommer
La Bralima est convaincue que la vraie vente se
constate dans la transformation finale et définitive du produit,
donc, la consommation. C'est ainsi que cette première ne se limite
pas seulement à servir les commandes de ses produits sur les
points de vente, elle doit les faire consommer en utilisant les outils
Marketing appropriés. C'est le rôle du marketing
opérationnel (des promoteurs de vente et de la force de vente).
III.1.3. Organisation Marketing de la Bralima
Dans le but d'assurer l'efficacité de la vente, la
rotation et la fréquence des commandes ainsi que l'organisation
productive et commerciale, la Bralima a organisé son Marketing en
deux départements : le Département Marketing produit
et le département marketing opérationnel.
a) Le département Marketing produit
Le département Marketing produit stratégique
englobe une démarche qui étudie ou analyse les besoins de
l'entreprise et des individus. En ce qui concerne particulièrement
ces derniers, on sait qu'ils recherchent moins le produit entant que tel
mais plutôt , ils recherchent la solution à un problème
par le truchement du produit ou service le Marketing stratégique
joue deux rôles essentiels à savoir :
- Suivre l'évolution du marché de
référence et identifier les différents produits,
marchés, et segment réels ou potentiels sur base d'une
étude de la diversité des besoins
rencontrés ;
- Orienter la Brasserie vers les opportunités
économiques attractives pour elle et qui offrent une possibilité
ou une occasion favorable, ainsi que mettre sur pieds une stratégie
de développement et s'occuper du maintien d'une structure du
portefeuille de produits.
b) Le département Marketing opérationnel
Le département Marketing opérationnel
apparaît comme le bras commercial de la Bralima car, il est
basé sur les objectifs suivants :
· La réalisation d'un objectif de chiffre
d'affaires ;
· Les moyens techniques tenant à des
politiques du produit de distribution, de prix et de communication.
Le rôle du département Marketing
opérationnel est de vendre et stimuler la consommation en utilisant
les moyens non seulement efficaces mais aussi rentables. L'objectif du
chiffre d'affaires à réaliser est traduit en un programme
de fabrication par la fonction production.
Les études des besoins du marché et leurs
évaluations qui sont du ressort des opérations du
département marketing produit rendent le marketing
opérationnel profitable.
III.2. ANALYSE DE L'EFFICACITE MARKETING DANS LA
REALISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BIERE PRIMUS PRODUIT ET VENDUE
PAR LA BRALIMA.
Les efforts marketing contribuent ou influencent fortement
le chiffre d'affaire d'un produit et par voie de conséquence, celui
de l'entreprise. C'est pourquoi nous nous sommes assignés comme
objectifs dans cette section de démonter comment le marketing
s'implique dans la réalisation du chiffre d'affaires. Pour ce faire,
cette section sera fractionnée en deux points dont le premier
mesure l'efficacité marketing de la bière Primus en termes
de vente et le second fait la même chose, mais en termes de
communication.
III.2.1. MESURE DE L'EFFICACITE MARKETING EN TERMES DE
VENTES
En terme de ventes, la mesure de l'efficacité fait
allusion à une étude documentaire des ressources internes de
l'entreprise se basant sur les indicateurs de performances tels
que :
· Le volume de production ;
· Le volume de ventes ;
· Le budget marketing consacré ;
· L'évolution du chiffre d'affaires ;
· Analyse statistique entre le budget marketing et le
C.A. ;
· La part de marché ;
· La part de voie ou la part des investissements
publicitaires ;
· L'indice d'efficacité publicitaire.
Une très bonne évaluation de
l'efficacité marketing exige l'implication de tous les
paramètres évoqués ci - hauts. Tenant compte d'une
aridité de certaines données et dans le souci de fonder
notre travail sur les éléments exacts et véridiques
et pour éviter de prendre des situations maquillées au
risque de ne pas présenter un travail de qualité et de
déboucher sur des résultats incertains.
Notre travail ne prendra compte que du volume de
production, du volume de ventes, du chiffre d'affaires, du budget marketing
consacré et de l'analyse statistique entre le budget marketing et
le chiffre d'affaires.
III.2.1.1. EVOLUTION DE LA PRODUCTION EN MILLIERS
D'UNITES DE.
TABLEAU N°1
Années
|
Quantité
|
%
|
2008
|
146.524
|
26,805
|
2009
|
180.223
|
32,970
|
2010
|
219.877
|
40,225
|
Total
|
546.624
|
100,000
|
Source : service vente de la Bralima 2010
Graphie n°1
Product.
70
60
50
40
30
20
1
0
0
2008 2009 2010
Temps
Commentaire
Il est ressorti du tableau et graphique ci- hauts que la
production a une évolution croissante durant toute la
période sous notre étude. Cette situation prouve à
suffisance que la Bralima applique une bonne politique relative
à la production par une adéquation du besoin réel du
marché.
III.2.1.2. EVOLUTION DU BUDGET ALLOUE AUX DEPENSES
MARKETING EN MILLIERS DE USD
Le marketing constitue un facteur très influent
de réussite de la commercialisation des produits de la Bralima.
Pour ce faire, cette dernière doit mettre des moyens
conséquents pour faire face à l'agressivité de la
concurrence et à l'inflation des budgets commerciaux .
C'est pour cela, le tableau après repend
l'évolution du budget alloué aux dépenses marketing
sous une fourchette temporaire de 2008-2010.
Tableau n°2
Années
|
Budget marketing
|
%
|
Ecarts
|
2008
|
905451
|
25,52
|
-
|
2009
|
1.213.432
|
34,20
|
+8,68
|
2010
|
1.429.346
|
40,28
|
+ 6,08
|
Total
|
3.548.229
|
100
|
+ 14,76
|
Source : confectionné par nous sur base des
données reçues à la direction marketing de la Bralima
2010.
Graphique n°2
Budget marketing
70
50
40
30
20
10
2008 2009
2010 Temps
Commentaires : au regard de ce tableau et graphique, il
convient de souligner que le budget alloué en 2010 est important
dans la mesure où il représente 40,225% du total de trois
dernières années, suivi de celui de 2009 qui a eu aussi une
expansion considérable par rapport à celui de 2008 dans
lequel, il y a eu un écart de 8,68%.
III.2.1.3. EVOLUTION DU CHIFFRE D'AFFAIRES( EN
MILLIERS DE $ USD).
Le chiffre d'affaires, constitue le volume de ventes en
valeurs réalisées au cours d'une période
considérée.
En effet, la Bralima détermine son niveau de chiffre
d'affaires en considérant la quantité de bières
écoulées sur le marché et le prix d'une unité
de la bière.
Voici par ailleurs, l'évolution du chiffré
d'affaires de la bière Primus présentée dans le
tableau ci- après.
Tableau n° 3
Années
|
Budget marketing
|
%
|
Ecarts en %
|
2008
|
1.904.224
|
21,06
|
-
|
2009
|
2.926.153
|
32,36
|
+ 11,30
|
2010
|
4.213.117
|
46,58
|
+14,22
|
Total
|
9.043.494
|
100%
|
+ 25,52
|
Source : confectionné par nous sur base
des données reçues à la direction marketing de la
Bralima 2010.
Chiffre d'affaires
70
60
50
40
30
20
10
2008 2009 2010
temps
Commentaires : au regard du tableau
présenté ci- haut, il y a lieu de constater que le chiffre
d'affaires d'une année à une autre durant toute la
période sous étude, cela veut dire que les chiffres
d'affaires de la Bralima ont augmenté pendant la période
analysée, c'est grâce à la vente de sa bière
qui a successivement augmenté de 2008 à 2009 de 11,3% et
de 2009 à 2010 de 14,22%.
III.2.1.4. ANALYSE STATISTIQUE ENTRE LE BUDGET
MARKETING ET LE CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BIERE PRIMUS
Dans cette étude, nous considérons des
séries statistiques sur deux variables pour enfin démontrer
l'incidence des actions Marketing sur le chiffre d'affaires.
La corrélation peut se traduire par la ligne de
régression et mesure l'intensité de la liaison des variables
qui se traduit par le coefficient de corrélation (r )
Ce dernier consiste à comparer et à
déterminer le degré de liaison entre deux ou plusieurs
phénomènes.
Il est à noter que le coefficient de
corrélation ( r) varie de - 1 à + 1, en passant par
0 :
- Si r est proche de + 1, il y a une liaison favorable
entre les deux variables ;
- Si r est proche de -1, il n'existe pas une liaison
entre les deux variables.
- Si r est négatif, les deux variables
étudiées sont indépendantes.
Les valeurs des variables X et Y sont des
différentes valeurs des dépenses marketing et les valeurs
des chiffres d'affaires de la bière Primus, mais que nous avons
pris en valeurs rapprochées pour faciliter les opérations (
ou calculs).
Ainsi, la comparaison des variables ci- dessous nous
permettra de voir si réellement les dépenses marketing ont
causé l'augmentation du volume du chiffre d'affaires de la
bière ou la diminution de celui -ci.
Sur ce, nous établissons la relation qui existe
entre le budget marketing et le chiffre d'affaires par la
méthode de corrélation et de détermination en
pourcentage .
III.2.1.4.1. Valeurs rapprochées de X et
Y.
Toutes les valeurs rapprochées de X et Y sont
en milliers de USD seront divisées par 10.000 ou 104
pris par chiffre pour faciliter les opération.
Tableau N°4
Années
|
Dépenses budget marketing ( X)
|
Valeurs rapprochées
|
Chiffre d'affaires Y
|
Valeurs rapprochées
|
2008
|
905.451
|
90,5451
|
1904,4224
|
190,4224
|
2009
|
1.213.432
|
121,3432
|
2.926.153
|
292,6153
|
2010
|
1429346
|
142,9346
|
4.213.117
|
421,3117
|
Total
|
3.548.229
|
354,8229
|
9043434
|
904,3434
|
Source : établi par nous- même
sur base des données de la
Bralima 2010.
Commentaires : le tableau
présenté ci-dessus nous montre l'évolution des valeurs de
dépenses marketing ainsi que pour celles du chiffre d'affaires dans le
temps. Il sied de préciser que nous avons jugé
préférable de diviser chaque valeur par 10.000 soit
104 par raison de facilité de calcul. Cette procédure
de calcul nous a conduit à trouver des valeurs approchées en
dépenses marketing et en chiffre d'affaires.
III.2.4.2. Calcul du coefficient de
corrélation
années
|
Dépenses budget marketing (X)
|
Chiffre d'affaires ( Y)
|
Xi = X-X
|
Yi =Y-Y
|
Xi2
|
Yi2
|
xi.yi
|
2008
|
90,5451
|
190,4224
|
-27,7292
|
-111,0274
|
768,91
|
12327,083
|
3.078,7
|
2009
|
121,3432
|
292,6153
|
-3,0689
|
-8,8345
|
9,418
|
78,048
|
-27,11
|
2010
|
142,9346
|
421,3117
|
+24,6603
|
119,8619
|
608,13
|
14366,875
|
2.955,83
|
Total
|
354,8299
|
904,3494
|
-
|
-
|
1386,458
|
26772
|
6.007,42
|
Source : établi par nous - même sur
base des données reçues
à la Bralima.
Explication du calcul :
le coefficient de corrélation calculé est de
0,986, c'est à dire qu'il tend vers 1. Nous pouvons d'en
déduire qu'il existe une forte corrélation au liaison entre
les dépenses du budget marketing et le chiffre d'affaires de la
Bralima estimée durant la période analysée.
III.2.4.3. Le coefficient de détermination
(R2)
R2 = r2 x 100
R2 = (0,986039336)2 x 100
= 0,97227351 x 100
= 97,23%
Commentaire :
Le coefficient de détermination est de 97,23%, cela
veut dire que les dépenses du budget marketing ont
influencé le chiffre d'affaires de la Bralima à 97,23% et
les autres éléments l'ont influencé de 2,77%. Ainsi,
la comparaison des variables ci-haut nous ont permis de voir réellement
comment les dépenses marketing ont occasionné
l'accroissement du volume de chiffre d'affaires de la Bralima qui est
à tout moment en la croissance .
III.2.2. MESURE DE L'EFFICACITE MARKETING EN TERMES DE
COMMUNICATION
Dans ce point, nous procéderons à une
étude de marché se fondant sur les 7 paramètres, que
nous développeront dans les lignes qui suivent.
Ainsi, il est vraiment à considérer que
l'évaluation n'est pas seulement l'effet de constater le changement
subit par le chiffre d'affaires. Ces paramètres constituent les
hypothèses de recherche de l'étude de marché qu'on
aura amené tout au long de ce présent travail.
H1 : Notoriété
H2 : reconnaissance
H3 : Acceptation
H4 : les intentions d'achat
H5 : l'impact sur les ventes
H6 : la proximité à la marque
H7 : exposition à la campagne
III.2.2.1.Considération théorique de
l'étude de marché
L'étude de marché est une partie
importante du processus de préparation d'un plan marketing. Elle
permet de montrer qu'on a défini le marché (les clients
potentiels) en détail. Une entreprise ne peut réussir que
si les consommateurs apprécient ce qu'elle fournit , et payent en
échange de ses produits au service.
L'étude de marché permet de fournir une
méthode structurée pour comprendre comment l'ensemble des
clients change, ce qu'ils veulent ce que le concurrent offre , et toute
autre modification qui affecte l'entreprise . Le but principal de
l'étude de marché, traduite sous forme d'enquête et de
poser de bonnes questions afin d'obtenir des réponses
appropriées. Elle peut servir aussi à développer des
nouvelles idées, tester la réaction du marché à
plusieurs facteurs tels que la publicité, le produit, les lieux
de vente, le prix par exemple.
L'étude de marché se divise en deux phases
de travail :
· L'analyse qualitative
· L'analyse quantitative
III.2.2.2. Enquête sur l'analyse de
l'efficacité marketing en termes de communication
La recherche marketing se présente comme le
complément méthodologique et instrumental qui permet la mise
en oeuvre opérationnelle du concept marketing.
Dans ce point, nous aurons à analyser les
éléments faisant partie de notre recherche à
savoir :
- La cible
- L'échantillon
- L'environnement d'enquête
- Le questionnaire
- Le briefing
- Le dépouillement
- Le résultat
1° La cible
Comme nous le savons une cible est un ensemble des
consommateurs susceptibles d'acheter à court terme et donc
à qui sont destinés les messages publicitaires. Elle est
définie, en général par des critères
géographiques socio professionnels ou par des techniques
statistiques multicritères spécifiques.
Nous avons eu à identifier notre cible en se
fondant sur les critères géographiques et
socioprofessionnels. Ainsi notre ciblage était sur les habitants
de la cité.
2° L'échantillon
En statistique , l'échantillon est la portion de la
population mère auprès de laquelle notre enquête sera
réalisée.
Dans notre recherche, nous avons enquêté sur
des personnes qui ont été exposé devant la
publicité médiatisée ou non de la bière Primus.
Cependant, il n'est pas nécessaire d'interroger toute la
population, ni même un fort pourcentage de celle-ci, pour parvenir
à une bonne précision. Le nombre de personnes à
interroger que nous avons retenu est de 50 personnes résidant les
communes sélectionnées.
3°L'environnement d'enquête
L'environnement qui est l'ensemble de dimension de la
réalité, démographique à l'intérieur
duquel se situe directement la population auquel est tiré notre
échantillon.
- Kalamu
- Lingwala
- Bandalungwa
- Kintambo
- Ngaliema
4°La conception du questionnaire ou
déroulement de l'enquête
La méthodologie quantitative utilise l'enquête
par, questionnaire pour atteindre les objectifs. C'est l'outil le plus
courant, il incorpore souvent non seulement les questions à poser,
mais aussi les plages réponses.
Du point de vue technique, on distingue deux
catégories de question :
· Les questions ouvertes : ce sont celles pour
lesquelles aucune réponse n'est proposée.
L'interrogé est libre de s'exprimer comme il veut ;
· Les questions fermées : est dite
fermée lorsqu'on enferme la personne interrogée dans un
choix, parmi plusieurs possibles. Elle se prétend le mieux ou
dépouillement et à l'analyse statistique. Dans le cadre de
notre travail, nous avons les questions fermées.
5°Le briefing
Avant d'aller se terrain pour récolter les
informations en rapport avec notre étude, les enquêteurs
doivent avant tout recevoir les instructions ou indications
nécessaires au bon déroulement de celui-ci.
6°Le dépouillement
Cette étape qui très pertinente, exige une
bonne maîtrise pour avoir de résultats souhaités.
7°Le résultat
L'efficacité marketing est ambiguë au vu des
nombreuses recherches qui lui ont été consacrés.
Certains concluent qu'elle présente des avantages originaux,
d'autres lui trouvent des effets indésirables.
Il existe deux buts à cette recherche :
· Consolider autant que possible la recherche sur
la communication marketing
· Découvrir dans quelles circonstances cette
communication est plus efficace.
Il est donc intéressant de se servir de cette
recherche et de tests sur les hypothèses préalablement
établies pour juger l'efficacité marketing.
III.2.2.3ANALYSE ET SUGGESTION DES HYPOTHESES
H1 : La notoriété
Pour quelle (s) marque (s) de bière avez- vous
remarqué la publicité ces dernières semaines ?
Tableau n°4
Notoriété
|
Effectif
|
%
|
Aucune
|
0
|
0
|
Primus
|
28
|
56
|
Turbo King
|
5
|
10
|
Doppel
|
1
|
2
|
Skol
|
13
|
26
|
Nkoyi
|
3
|
6
|
Mutzing
|
0
|
0
|
Guiness
|
0
|
0
|
Total observation
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : conformément à cette
hypothèse, le test de score nous montre le pourcentage
élevé de 56% de personnes interrogées qui se
rappellent avoir vu la publicité de la bière Primus par
rapport aux marques concurrentes. Ceci démontre effectivement sa
notoriété. Ainsi dans l'objectif de la publicité qui
est de faire connaitre le produit pour le faire adopter durablement
par l'acheteur, de fidéliser et aussi de développer la
notoriété.
H2 : La reconnaissance
Quel slogan attire votre attention dans la publicitaire
Primus ?
Tableau n°5
Reconnaissance
|
Effectif
|
%
|
Aucune
|
3
|
6
|
Tindika lokito
|
4
|
8
|
La vie en mieux
|
1
|
2
|
La saleté s'en va
|
0
|
0
|
Talo malamu
|
0
|
0
|
Suka ya sekele
|
0
|
0
|
To lova RDC, to pona Primus
|
42
|
84
|
Total observation
|
50
|
100
|
Source: nos enquêtes
Commentaire : dans cette hypothèse 84% des
répondants manifestent par leurs réponses avoir
mémorisées le message, ce qui nous fait croire que le message
était clair et bien véhiculé. La conception d'un message
publicitaire doit ternir compte de thèmes qui sont des concepts
ou idées que l'on va chercher à exprimer, à
véhiculer et à transmettre mais toutes idées doivent
être centrées autour d'un seul thème ou concept qui
évoque la satisfaction des consommateurs. Ce taux élevé
de reconnaissance est fondée sur le rôle que l'humour joue
dans le spot qui attire l'audience.
H3 : Les attitudes à l'égard du produit
lorsque vous pensez « To LOVA RDC, TO PONA PRIMUS »
dites- nous tous les mots et toutes les images qui vous passent par
esprit.
Tableau n°6
Attitudes à l'égard du produit
|
Effectifs
|
%
|
L'amour du pays
|
1
|
2
|
Le choix du produit
|
2
|
4
|
Le message publicitaire de la RDC
|
2
|
4
|
Le message publicitaire de la Primus
|
35
|
70
|
Autres
|
10
|
20
|
Total observation
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : les attitudes à l'égard du
produit fait que 70% de répondants puissent croire en ce qu'on
leur affirme et l'argumentation à porter sur la connaissance de la
publicité, 2% pensent à l'amour du pays, par contre 70% de
répondants pensent que ce spot transmet le message publicitaire de
la Primus.
Le concept de la cible prend ici une dimension toute
particulière ,tout message publicitaire doit s'adresser à
une cible à partir d'un langage et d'arguments qui coïncident
avec la compréhension des prospects.
H4 : Les intentions d'achat
Cette publicité donne-t- elle envie de consommer la
Primus ?
Tableau n°7
Intentions d'achat
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
45
|
90
|
Non
|
5
|
10
|
Total observation
|
50
|
100
|
Sources : nos enquêtes
Commentaires : on ne peut consommer que si les
intentions d'achat sont manifestes. Cette hypothèse est la
conséquence de ce que la publicité a provoqué un
intérêt suffisant, pouvant aller jusqu' à l'achat. 90%
des personnes interrogées prouvent à suffisance que la
publicité a été à la base de la modification
de leur comportement. Les intentions d'achat sont la conséquence
d'une communication sous toutes ces formes et il faut arriver à
concevoir un spot capable de persuader la cible.
H5 : L'impact sur les ventes
A quand remonte la dernière consommation ?
Tableau n°9
Impact sur les ventes
|
Effectif
|
%
|
Aucune
|
10
|
20
|
1 jour
|
25
|
50
|
2 jours
|
9
|
18
|
1 semaine
|
1
|
2
|
1 mois
|
5
|
10
|
Total observation
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Commentaire : cette hypothèse découle
de l'intention d'achat , la mesure d'essai , d'achat ou de
réachat influencé par la publicité stipule que 50%
des répondants manifestent le désir de consommer au moins
chaque jour la bière Primus, 18% il y a deux jours, 10% un mois,
2% plus d'une semaine. Par voie de conséquence, on arrive
à trouver l'impact sur les ventes.
H6 : La proximité à la marque
A quelle marque de bière vous vous sentez
proche ?
Tableau n°9
Proximité à la marque
|
Effectif
|
%
|
Skol
|
13
|
26
|
Primus
|
23
|
46
|
Turbo king
|
1
|
2
|
Doppel
|
0
|
0
|
Nkoyi
|
9
|
18
|
33 export
|
3
|
6
|
Guiness
|
0
|
0
|
Mutzing
|
1
|
2
|
Total
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaires : se sentir proche à la marque
est si fondamental subit par l'attention portée au produit 46%
des répondants se sentent proches de Primus, 26% de Skol, 18% de la
marque NKOYI, 6%de 33 export, 2% de Turbo King. Ceci suite à une
bonne politique de communication qui attire plus de consommateurs et
sympathisants. Attirer l'attention du prospect fait qu'on sait plus
encore attaché à une marque qui est le but poursuivi d'une
campagne publicitaire.
H7 : L'exposition à la campagne
Quels sont les émetteurs radio / TV ou autres que
vous avez suivi cette publicité au cours de trois derniers
mois ?
Tableau n°10
Exposition à la campagne
|
Effectif
|
%
|
Raga
|
4
|
8
|
Rtg@
|
2
|
4
|
Rtnc
|
0
|
0
|
Horizon 33
|
0
|
0
|
Cebs
|
0
|
0
|
Cmb
|
0
|
0
|
Ck
|
0
|
0
|
Aa
|
17
|
34
|
Mirador
|
12
|
24
|
Rtp
|
0
|
0
|
Atv
|
0
|
0
|
Tkm
|
0
|
0
|
Rtdv
|
0
|
0
|
Canal Futur
|
0
|
0
|
Rtae
|
0
|
0
|
Numérica
|
15
|
30
|
Top Congo FM
|
0
|
0
|
Rtmv
|
0
|
0
|
Rtk
|
0
|
0
|
Cctv
|
0
|
0
|
Total observation
|
50
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire: s'agissant de mesurer le taux d'exposition aux
différents médias et à la campagne. Dans cette
hypothèse remarquons les trois supports médiatiques auxquels
est diffusé le spot a récolté respectivement le
score de 34% pour Antenne A, 30% pour numerica, 24% pour Mirador , par
contre pour les restes de répondants ont donné des
réponses incorrectes pour faire plaisir à l'enquêteur.
Le 88% que détiennent les trois supports est juste, mais il
faudra pour faire accroître la publicité, au mieux penser
à d'autres chaînes qui détiennent un taux important,
telle que la Rtg@, la RTNC à cause de son audience ou couverture
nationale notamment lors surtout du journal
télévisé.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail. Tout au début
nous nous sommes fixés l'objectif d'analyser l'efficacité
marketing dans la réalisation par l'évaluation de la performance
commerciale en termes de vente et en termes de communication. Ainsi, il semble
aujourd'hui nécessaire d'amplifier la réflexion sur
l'efficacité marketing amorcée par ces recherches.
Pour mener cette étude, nous avons fait recours
à une méthodologie scientifique qui nous a permis
d'éclater le corps de notre travail en trois chapitres, que
voici :
Ø Le premier chapitre parle sur la politique de
communication ;
Ø Le deuxième chapitre est axé sur la
présentation de la Bralima ;
Ø Le troisième chapitre présente
l'analyse de l'efficacité marketing dans la réalisation du
chiffre d'affaires de la bière Primus.
Les résultats de notre étude ont soutenu les
hypothèses émises.
La plupart des annonces du paysage publicitaire
répondent aux exigences de la communication, certaines d'entre elles
pêchent par inefficacité. Il faut en effet admettre que la
communication d'hier comme d'aujourd'hui soient variablement efficaces.
D'une manière générale, le chemin de la
persuasion marketing passe par la valeur d'attention, la compréhension
de la promesse, la crédibilité, la mémorisation, la
maximisation des recettes.
Dans le cadre de notre étude, nous avons
remarqué que :
Ø Les dépenses marketing influencent le chiffre
d'affaires à 97,23% et les autres moyens 2,77%, il ya lieu d'affirmer
que les dépenses marketing occasionnent l'accroissement du volume de
chiffre d'affaires en valeur comme en quantités ;
Ø Après avoir mené une enquête,
toutes les personnes interrogées affirment qu'elles connaissent bien la
Primus, les messages publicitaires lancés par le BRALIMA leur donnent
envie de consommer la Primus, cette communication marketing a une incidence
positive sur les ventes, la Primus est très proche des consommateurs
kinois, elle est beaucoup plus exposée à l'Antenne A, au Mirador
TV et au Numerica TV.
Nous suggérons que :
v La Bralima accroisse les techniques promotionnelles pour que
le chiffre d'affaires s'élève en grand nombre ;
v La Bralima fasse le bilan des campagnes publicitaires pour
déterminer l'efficacité ainsi que l'évolution de la
notoriété et de l'image de la marque, avec le niveau de
l'exposition de la cible au message.
Nous ne prétendons pas que ce travail est une
panacée. Cependant il a le mérite d'avoir ouvert les horizons et
retracer les pistes de solutions. Nous jetons la fondation, sur laquelle les
éminents chercheurs pourraient se baser pour approfondir davantage les
études subséquentes.
Toutes oeuvre humaine est susceptible de contenir certaines
imperfections. Une certaine dose d'erreurs pourrait s'être glissée
en dépit de tous les soins et toute la rigueur scientifique
attachés à ce travail. Nous sollicitons l'indulgence de nos
lecteurs et restons réceptifs à leurs remarques et suggestions
qui nous permettront sans l'ombre d'un doute de parfaire nos futurs travaux
scientifiques.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. DAYAN A. , Manuel de gestion tome
I, Ed. Ellipses, Paris, 1999
2. DECAULIN JM , La communication
marketing, Economica, Paris, 2003
3. FERRY J-L, La vente
directe, Ed. d'organisations, paris, 2003
4. HERMET G. et FOLIBERTA., la part de marché,
Economica, paris, 1995.
5. LENDREVIE J. et A. DE BAYSNAST,
Publicitor, 7ed Dunod, Paris, 2008
6. LENDREVIE J., LEVY J. et D. LINDON,
Mercator, Ed. Dalloz, Paris, 2003
7. KOTLER P. et KELLER K.L., Marketing
management, 12èd. Pearson Education, Paris, 2006
8. MARCENACL., A.MILON et S.H. SAINT MICHEL,
stratégies publicitaires, de l'étude mercatique au
choix des médias, BREAL, Paris, 1998
9. MICHON C., le marketeur : fondements et
nouveautés du marketing, 2è Ed. Pearson
Education, Paris, 2006
10. VANDERCAMMEN M., l'essentiel pour comprendre,
décider et agir,Ed. Deboeck, Bruxelles, 2002
11. VANDERCAMMEN M. et GAUTHY S.M., recherche
marketing, outil fondamental du marketing, Deboeck,
Bruxelles, 1999
12. VERNETTE E., l'essentiel du marketing :
marketing fondamental, Ed. d'organisations, paris, 2001
TABLES DE MATIERES
Epigraphe..................................................................................i
Dédicace....................................................................................ii
Avant-propos.............................................................................iii
0.
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.1.
PROBLEMATIQUE
1
0.2.
HYPOTHESES DE TRAVAIL
2
0.3.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.4.
METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
2
0.5.
DELIMITATION DU SUJET
3
0.6.
DIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES
CONCEPTS DE BASE
4
I.1. LES COMPOSANTES DU SYSTEME DE COMMUNICATION ET CONDITIONS
D'UNE COMMUNICATION EFFICACE
4
I.1.1. LES COMPOSANTES DU SYSTEME DE
COMMUNICATION
4
I.1.2. CONDITIONS D'UNE COMMUNICATION EFFICACE
6
I.2. LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
7
I.2.1. Définitions
7
I.2.2. Les acteurs et les modèles de la
démarche publicitaire
8
I.2.3. les objectifs publicitaires
9
I.2.4. LES CHOIX DES MEDIAS ET DES SUPPORTS
10
1.2.5. LA MESURE DE L'EFFICACITE PULICITAIRE
10
I.2.6. TYPOLOGIE DE TESTS PUBLICITAIRES
18
I.2.7. LES DIFFERENTS MEDIAS
19
I.3. PROMOTION DE VENTES
21
I.3.1. DEFINITION ET OBJECTIFS DES PROMOTIONS
21
I.3.2. TYPOLOGIE DES ETUDES DE PROMOTION ET TESTS
DE PROMOTION
22
I.3.3. PROMOTION ET LES CYCLES DE VIE DU
PRODUIT
22
I.3.4. LES TECHNIQUES A LA PROMOTION
23
I.3.5. MESURE DE L'EFFICACITE DE LA PROMOTION
25
I.4. LE MARKETING DIRECT
26
I.4.1. Définition et facteurs de
développement
26
I.4.2. Marketing direct et vente directe
27
I.4.3. L'inscription du marketing direct dans la
démarche dotée d'outils spécifiques
27
I.4.4. Test du marketing direct
29
I.4.5. Le routage et la distribution
29
I.4.6. Avantages du marketing direct
30
1. 5. COMMUNICATION EVENEMENTIELLE
30
1.5.1 Généralités
30
I.5.2 Le mécénat
31
1.5.3 Le parrainage (sponsoring)
31
I.6. LES RELATIONS PUBLIQUES
31
I.6.1. Les cibles
31
I.6.2 Objectifs, missions et modes d'actions
32
I.6.3 Les agences - conseil en RP
33
I.6.4. Les deux moyens d'actions des RP
33
CHAPITREDEUXIEME :PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
BRALIMA
34
II.1. Situation géographique
34
II.2. Aperçu historique et objet
34
II.3. Statut juridique
36
II.4. Structure organique et fonctionnelle
36
II.5. Organigramme
40
II.6. Les perspectives d'avenir
41
CHAPITRE TROISIEME : EVALUATION DE LA
PERFORMANCE PUBLICITAIRE DANS LA REALISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BIERE
PRIMUS DE LA BRALIMA
42
III.1. PLACE DU MARKETING A LA BRALIMA
42
III.1.1. Nécessité du marketing
à la Bralima
42
III.1.2. Rôles du marketing à la
Bralima
43
III.1.3. Organisation Marketing de la Bralima
43
III.2. ANALYSE DE L'EFFICACITE MARKETING DANS
LA REALISATION DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA BIERE PRIMUS PRODUIT ET
VENDUE PAR LA BRALIMA.
44
III.2.1. MESURE DE L'EFFICACITE MARKETING EN
TERMES DE VENTES
45
III.2.2. MESURE DE L'EFFICACITE MARKETING EN
TERMES DE COMMUNICATION
52
CONCLUSION
62
BIBLIOGRAPHIE
64
TABLES DE MATIERES
65
* 1 LENDREVIE J. et ARNAUD de
BAYNAUST, Publicitor, 7è Edition Dunod,
Paris, 2008, pp. 10
* 2 LENDREVIE J. et ARNAUD de
BAYNAUST, Op. Cit, pp.19
* 3 LENDREVIE J. et ARNAUD de
BAYNAUST, Op.Cit., pp.24-31.
* 4 J. LENDREVIE, J.LEVY et D.
LINDON, Mercator, Ed.Dalloz, paris, 2003,
pp.508-514.
* 5 Philip KOTLER et
K.L.KELLER, Marketing management, 12è
éd. Pearson Education, paris, 2006, pp.518
* 6, J. LENDREVIE, J.LEVY et D.
LINDON, Op. Cit., pp.518
* 7 Christian MICHON,
Le marketeur, fondements et nouveautés du
marketing, 2è Ed. Pearson Education, Paris, 2006,
pp.239.
* 8 Christian MICHON,
Op.cit., pp.242
* 9 Philip Kotler et K.L.
KILLER, Op.cit., pp.672
* 10 Christian MICHON,
Op.cit., pp.243
* 11 J. LENDREVIE, J.LEVY et D.
LINDON, Op. Cit., pp.538
* 12 Philip Kotler et K.L.
KILLER, Op.cit.,
* 13 Eric VERNETTE,
l'essentiel du marketing : marketing
fondamental, Ed. d'Organisations, paris, 2001, Pp.30-31
* 14 Eric VERNETTE,
Op.Cit,
* 15 G. HERMET et A. FOLIBERT,
la part de marché, Economica, paris, 1995.
* 16 Armand DAYAN,
Manuel de gestion tome I, Ed. Ellipses, Paris,
1999, pp.420
* 17 Armand DAYAN,
Op.cit., pp.421
* 18 VANDERCAMMEN M. et GAUTHY
S.M., recherche marketing, outil fondamental du
marketing, Deboeck, Bruxelles, 1999, pp.246
* 19 Armand DAYAN,
Op.cit., pp.414
* 20 Armand DAYAN,
Op.cit., pp.415
* 21 L. MARCENAC, A.MILON et
S.H. SAINT MICHEL, stratégies publicitaires, de
l'étude mercatique au choix des médias, BREAL,
Paris, 1998, p.375
* 22 Philip KOTLER et K.L.
Keller, Op.cit, pp.694-698r
* 23, VANDERCAMMEN M. et GAUTHY
S.M.,Op.cit. pp.397
* 24 L. MARCENAC, A. MILON et
S.H. SAINT MICHEL, op. Cit., pp.397
* 25 Christian MICHON,
Op. Cit., pp.277-279
* 26 FERRY J-L,
La vente directe, Ed. d'organisations, paris,
2003, p.123
* 27 L. MARCENAC, A. MILON et
S.H. SAINT MICHEL, op. Cit., pp.
* 28 Christian MICHON,
Op. Cit., pp.278-279
* 29 Jean Marc
DECAULIN, La communication marketing,
Economica, Paris, 2003, pp.177
* 30 L. MARCENAC, A. MILON et
S.H. SAINT MICHEL, op. Cit., pp.429
* 31 M. VANDERCAMMEN,
l'essentiel pour comprendre, décider et
agir,Ed. Deboeck, Bruxelles, 2002, pp.457
* 32 Jean Marc DECAULIN,
op. cit, pp.196
* 33 L. MARCENAC, A. MILON et
S.H. SAINT MICHEL, op. Cit, pp.454-455
* 34 Idem
|