CONCLUSION GENERALE
La présente étude s'est proposé de
déterminer empiriquement les déterminants de long terme des
dépenses publiques de l'éducation en R.D.C.
Sachant que chaque pays donné déterminé
sa stratégie de politique économique en matière de
financement des dépenses publiques. Le but de cette étude est
dans cette perspective, de prouver l'existence d'une relation de long terme
entre les dépenses publiques pour l'éducation et ses
différents déterminants.
Ainsi, pour y parvenir la question suivante a
caractérisé notre problème :
Ø Quelles peuvent être les variables
macroéconomiques susceptibles d'influencer le financement des
dépenses publiques de l'éducation en République
Démocratique du Congo (R.D.C) ?
Ø Les facteurs déterminants à long terme
les dépenses publiques de l'éducation en R.D.C seraient : le
taux d'alphabétisation ; la masse monétaire ; le
produit intérieur brut par habitant et l'inflation.
En vu de vérifier cette hypothèse, nous avons
fait l'analyse de l'évolution statistique des variables du
modèle ; en plus le recours à la technique
économétrique nous a permis de déterminer les variables
pertinentes du modèle et enfin l'estimation par la méthode des
moindres carrés ordinaires (MCO) nous a facilité de
dégager la relation entre les variables.
Ce travail comporte trois chapitres. Pour ce faire, il est
articulé comme suit : le premier chapitre a porté sur la
revue de la littérature ; le deuxième a
présenté un aperçu sur le financement du secteur
éducatif congolais et le troisième a déterminé une
relation de long terme qui existe entre les dépenses publiques de
l'éducation et ses déterminants en R.D.C.
Après analyse, nous avons abouti aux résultats
suivants: le taux d'alphabétisation a un impact positif sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation. Les
résultats montrent que le coefficient de la corrélation est de
4,52 ce qui implique que lorsque le taux d'alphabétisation augmente de
1%, cela fait accroître le financement des dépenses publiques de
l'éducation de 4,52% ce qui conforme au signe attendu.
La masse monétaire influe positivement sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation, nous
constatons que lorsqu'il y a augmentation de 1% de la masse monétaire,
cela entraîne une hausse des financements des dépenses publiques
de l'éducation de l'ordre de 1,05% cela confirme le signe prédit
de la relation entre ces deux variables.
L'inflation à une implication négative sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation en R.D.C, cela
a comme conséquence qu'une hausse de l'inflation de 1% entraîne
une diminution de 0,135% du financement des dépenses publiques de
l'éducation. Ce qui n'est pas conforme à notre attente car dans
nos prédictions nous avons estimé qu'une hausse du taux
d'inflation entraînerait une hausse de financement des dépenses
publiques d'éducation. Nous estimons que cette situation serait due
à une distorsion dans la transmission de la politique monétaire.
Mais aussi la dollarisation de l'espace rend la politique
monétaire de la R.D.C moins influente sur les agrégats
économiques du pays.
Une bonne politique de financement des dépenses
publiques de l'éducation en R.D.C doit tenir compte des mesures prises
par les autorités à charge de la politique monétaire et
aussi tenir compte du taux d'alphabétisation dans notre pays.
Pour clore notre travail, il sied de signaler que nous ne
pouvons pas prétendre avoir épuisé la subsistance de ce
sujet. Nous demandons aux futurs chercheurs de poursuivre ce travail en
abordant d'autres facettes de ce sujet. Ce travail reste une oeuvre humaine
tintée pour toutes les remarques ou suggestions pouvant améliorer
la qualité de ce travail.
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