Déterminants de long terme de dépenses publiques de l'Education en RDC de 1980 à 2009( Télécharger le fichier original )par David TSHILEO Université de Goma RDC - Licence en sciences économiques 2010 |
II.3.2.3 Détermination de l'enseignementL'enseignement primaire est privilégié en RDC par rapport à l'alphabétisation des adultes, mais depuis plus de deux décennies, cet enseignement connaît une dégradation qui affecte progressivement sa vitalité. Cette détérioration se manifeste à la fois sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif46(*). a) La détérioration quantitative47(*) Sur le plan quantitatif, un enseignement est d'autant plus rentable qu'il dessert tous les enfants âgés de 6 à 11 ans. A ce propos, faut-il le rappeler selon les estimations affectées par l'UNESCO, la RDC devrait en 2000 connaître un taux brut de 76% au niveau de l'enseignement primaire, taux qui devrait s'élever, suivant les tendances observées vers les années quatre-vingt à 95% en 2010. La réalité aujourd'hui indique, malheureusement, qu'au lieu de se rapprocher de l'idéal 100% voire 95% ou s'en éloigne de plus en plus. En effet, comme nous référant à l'enquête réalisée par l'UNICEF parlait de 55% de garçon contre 49% de filles de ma même tranche d'âge étaient scolarisés en 2010 en d'autre l'enseignement est caractérisé par de plus forte dépression. b) La détérioration qualitative L'ensemble est un système complexe dont la quantité peut être apprécié sous des plusieurs angles. Autrement dit pour ce principe, 4ème année d'enseignement primaire constitue la durée minimale nécessaire pour l'acquisition de la lecture et du calcul aussi que d'autres connaissances et savoir faire élémentaire. Partant de ce principe, on peut demander si la 4ème année primaire forme assurément le seuil critique de l'alphabétisation dans le système d'enseignement insatisfait. En pareil cas, dans les pays à faible revenu. La contribution de parents peut être le seul moyen pour eux d'assurer l'éducation de leurs enfants jusqu'à ce que l'Etat veuille et puisse assurer ses responsabilités d'offrir à tous les enfants l'éducation de qualité gratuite, financée par le budget public à laquelle ils ont droit. * 46 G. DE LAINE et Hubert ORDRONNEAU, Enseignement, en équipe,, Ed. Organisations, Paris, 1989, p. 24 * 47 JP ROUSSE et A. MANGAT, Pour une politique de la qualité de l'école primaire en Afrique, évaluation des acquits des élèves au Togo, 2006 |
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