«UNIGOM»
B.P.204 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
Déterminants de long terme des dépenses
publiques de l'EDUCATION EN RDC DE 1980 à 2009
ET DE GESTION
Par : KOUWA TSHILEO David
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du diplôme de Licence en Sciences Economiques
Option : Economie Publique
Directeur : Prof. Dr GAKURU SEMAUMU
Co Encadreur :C.T PAUL SENZIRA
ENCADREUR : Ass. JACQUES ABOUBAKAR
SALEH
Année académique 2010-2011
A la famille TSHILEO WA MEJI et la grande dame Keith Aline.
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Un disciple d'Aristote pose la question à son
maître « quelle est la chose qui s'oublie vite sur cette terre
des hommes ? ». Aristote lui répondu « La
reconnaissance ».
C'est pour ne pas tomber dans ce piège que nous
remercions le C.T SENZIRA Paul qui, en dépit des ses multiples
préoccupations se consacre à diriger la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion. Sa rigueur scientifique, ses remarques et
suggestions ont été constructives et fondamentales pour
l'accomplissement de ce dernier.
Nous adressons également nos remerciements au
directeur de ce travail, le professeur GAKURU SEMACUMI, et à
l'encadreur, l'Assistant JACQUES ABOUBAKAR y compris tout le corps professoral
de l'université de Goma pour la connaissance que nous avons
bénéficié de leur part.
Nos remerciements s'adressent à tous les amis et
frères ainsi que les connaissances avec lesquelles nous avons
partagé de moments de joie et de souffrance.
Nous tenons ainsi à exprimer toute notre
reconnaissance à la famille WABIBINDJA Ghislaine, à la famille
MBOLELA, famille Josué MASHALI, Lyly MASIKA, à la famille
WISENGELA et la famille KATEREKWA TAMUSHIGO, pour leur aide abondante. Qu'ils
trouvent ici nos sentiments de fraternité.
Il serait ingrat de boucler cette page sans pour autant
saluer la contribution morale, la sympathie, la collaboration et surtout
l'entraide mutuelle de nos compagnons de lutte en l'occurrence : Kika,
Papy, Buyaya2, Jean Claude Tchusa, Komanga Selenge, Failli, Bushiri, Lady
Kabwe, Banyeni Musunzu, Ngashani, Patrick Kabyayi, Anton, Nelly Mibadi, Barwai
Mauwa, Kabungulu , Rachel ,Passy , Micheline, Karim Kazibwe, Félicien
Ngaboyeka, Thierry fils et Stephan Kikinda.
La liste n'étant pas exhaustive, que tous ceux dont
les noms ne figurent pas sur cette page reçoivent l'expression de notre
gratitude
David TSHILEO
SIGLES ABBREVIATIONS
% : Pourcentage
A.B.I : Analyse Bénéfice Incidence
A.N.E. C : Association Nationale des Entreprise du Congo
B .C.C : Banque Centrale Congolaise
D.S .R. P : Document Intérimaire d
D.F : Dicky Full
D.S : Difference stationary
Dép. : Dépenses
D.E.P.S : Déplacement d'Enseignent Primaire et
Secondaire
E.P.S.P : Enseignement Primaire Secondaire et
Professionnel
F.M.I : Fond Monétaire
International
I.Q.M.V : Indice de la qualité
Matérielle de la Vie
I.N.P.P : Institut National Préparation
Professionnelle
I.D.H : Indication du Développement
Humaine
INFL : Inflation
M.M : Masse Moneta ire
M.O.C : Méthode de Moindre carres
Ordinaires
M.D : Objectifs Militaires pour le
Développement
O.N.U : Organisation des Nations Unies
O .C.D.E : Organisation de Coopération de
Développement Economique
P : Primaire
P.I.B : Produit Intérieur Brut
P.N.U.D : Programme de Nations Unies
pour le Développement
P.P.A : Parité de Pouvoir d'Achat.
P.I.B/Hab. : Produit Intérieur Brut par
Habitant
R.D.C : République
Démocratique du Congo
Sec : Secondaire
Sup : Supérieur
T.S : Trend Stationnary
T.A : Taux d'Alphabétisation
U.N.I.C.E.F : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
U.N.E.S.C.O : Fonds des Nations Unies pour
l'Education Science et Culture
V.A : Valeur Ajoutée
Y : Dépense Publique de
l'Education
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
Avant cette étude, plusieurs chercheurs
économie déjà traité des sujets ayant trait aux
dépenses publiques allouées à l'éducation et la
croissance économique en République Démocratique du
Congo.
C'est le cas notamment de B. MASUMBUKO1(*), à l'issue d'une
étude qui avait pour objet d'analyser dépenses publiques totales
de l'enseignement primaire et secondaire, et de calculer le cout unitaires
annuels de l'élève de niveau d'études pour la
période allant de 1972 à1976, tire les conclusions suivant en ce
qui concerne les dépenses totale de l'enseignement :
§ Les dépenses ordinaires d'enseignement et celles
de l'état vont croissante mais ces derniers ont un rythmé
d'accroissement inferieur à celles de l'éducation ;
§ Les charges de l'Etat pour les investissements
scolaires représentent une part minime dans le budget
d'investissement ;
§ Les dépenses publiques totales d'enseignement
ont presque triplé pendant la période d'étude, et cette
expansion connait la prédominance des dépenses de fonctionnement
sur celles d'investissement.
Une étude menée par CLOVIS PALUKU SOKI,
sur<< la part des de scolarité dans le revenu des ménage
dans la ville de Goma de 2000 à 2005>> dégage les constats
suivants :
- La part la plus importante reste celle affectée
à l'épargne (16%), pris celle affectée à la
scolarisation soit 11% ;
- S'agissant d'une différence des dépenses
scolaires selon les caractéristiques du ménage ,le constat est
que les employés dans les ONG accordent plus d'importance à la
scolarisation en y réservant 35,9% en moyenne par mois, suivis des
fonctionnaires de l'Etat qui y réservent 30,21%,ensuite les agriculteurs
avec 21,13% en moyenne par mois, les chômeurs avec 17,64%,les petits
commerçants avec 12,69%,enfin les débrouillards avec
12,64%
Pour accélérer il faut passer par un vigoureux
engagement politique en faveur de lutte contre es inégalités
entendue au sens large.
O.2. PROBLEMATIQUE
L'éducation est en Afrique comme ailleurs l'un des
principaux secteurs d'intervention de la puissance publique, qui y consacre une
partie de ses ressources budgétaire. Le retard R.D.C en matière
éducative est cependant très grand, un obstacle majeur à
la croissance et à la pauvreté. Parallèlement, la faible
croissance limite les marges de manoeuvre disponibles pour financer une
extension de la scolarisation, tout comme d'ailleurs le faible niveau
d'instruction de la population limite la capacité des écoles
à délivrer une instruction de bonne qualité aux enfants
scolarisés.
L'éducation est donc au coeur des
phénomènes de pièges de pauvreté dans lesquels se
trouvent les pays d'Afrique, en raison des processus cumulatifs qui existent
entre stagnation économique, faiblesse des politiques et insuffisance
des capacités productives de la population.
Le système éducatif de la R.D.C continue
à se développer à tout le niveau bien que lentement et
avec des hauts et des bas, cette tendance surprenante dans un contexte de
déclin économique les conflits ne montre pas jusqu'ici des
projets décisifs vers la scolarisation.
Bien que caractérisée par une faible
qualité à tout le niveau de l'éducation apparaît
à l'heure actuelle comme un secteur important non seulement pour
l'éducation de la jeunesse, mais surtout pour la transformation du
milieu à la fois au niveau national, régional et du contexte de
vie des individus.
L'importance de l'éducation se manifestation non
seulement sur le plan quantitatif, par les cadres sur le marche d'emploi, mais
aussi et surtout le plan quantitatif, c'est-à-dire ces compétence
des cadre administratif ,scientifiques et techniques qui jouent un rôle
moteur dans le développement dans les sociétés
actuelles.
En effet ,nous sommes sans ignorer que le
développement économique d'un pays est fonction de la
qualité de ses investissement et sur tout de l'investissement du secteur
éducatif qui est l'un du secteur les plus emportant de la vie
économique d'une nation d'un Etat qui aspire à son
développement P .SENZIRA3 pense que pour la
collectivité, les indépendances éducatives s'analysent
plus en terme d'investissement que la consommation par ce que
l'éducation tend à accroitre la productivité du travail et
permet d'améliorer la croissance économique.
Ainsi, lorsqu'on estime que l'éducation est un
investissement, KIMPESA4 pense à ce sujet que
l'éducation se présente comme investissement authentique dans la
mesure où, il s'avère une importante contribution diffère
à l'accroissement de la production économique et sociale et
l'augment à l'augmentation du revenus individuel et mondial de
façon unique en Afrique les parents financent presque toutes les
dépenses d'éducation à tous les niveau de l'enseignement
du primaire tout comme du secondaire voir du supérieur et
universitaire.
Les dépenses des ménages alimentent le
paiement des primes des enseignants mais ne parviennent pas à couvrir
les frais de fonctionnement et infrastructures.
Ménages qui deviennent le soutien de
l'éducation d'une part est limité des infrastructures de l'autre
du système. La croissance continue de système éducatif et
son financement par les ménages dans la circonstance défavorable
de l'attachement à l'éducation, mais aussi reflètent
l'attente des familles que l'investissement dans l'indication de leurs enfants
constituent la meilleures garantie de tirer profit d'une croissance
économique future. Le système éducatif en R.D.C joue un
rôle important dans la reconstruction des infrastructures politique de
pays et de la stimulation de la croissance.
La République Démocratique du Congo est en
pleine phase de reconstruction de son économie, la quelle passe par la
restauration de grands équilibres économiques sur
différents marchés, l'équilibre rompu de plusieurs
années par des guerres civiles, la corruption, la mauvaise gestion.
Elle se situe, en effet parmi les pays
considérés comme les plus pauvres du monde. Les principaux
indicateurs généralement utilisés par le PNUD pour mesurer
le niveau de performance des pays dans divers domaines (économie,
éducation, santé, alimentation, infrastructure,... classe le R.D.
Congo parmi les pays les plus pauvres de la planète terre.
En effet en 2006, 80% de la population vivent en dessous de
seuil de la pauvreté. Près de 44% de femmes et en virons 22% des
hommes n'ont aucun revenu. 26% seulement de la population congolaise a
accès au point d'eau aménagé, le taux de mortalité
infantile se situe à 129 pour mille naissance, le taux de
alphabétisation des jeunes adultes âgés de 15 à 24
est de 69,9%, l'espérance de vie à la naissance est tombé
à 40,6 ans.
La valeur de l'Indicateur du Développement Humain
l'IDH pour la R.D Congo s'établie à 0,363 depuis plusieurs
années correspondant ainsi à un état de pauvreté
très avancé2(*).
Pour pouvoir absorber cette situation, le gouvernement
congolais a axés ses actions sur la relance économique, en
considérant l'éducation comme un sous produit de la croissance
économique et du développement. Ce qui explique les initiatives
prises par-ci par là pour tenter de faire face au problème de
l'éducation. On cite entre autre les tentatives de programme de
gratuité de l'enseignement primaire, toutes les filles à
école,...
Notre attention se focalisera sur le secteur éducatif,
secteur jugé moteur du le Développement Economique d'un pays.
De ce point de vue, nous voyons l'importance accordée
à l'éducation ainsi pour répondre à
l'intégration du pays à l'échelle mondial, il est
important de veiller à ce que le système éducatif d'un
pays puisse tendre toujours vers l'excellence dans tous.
C'est dans l'élément de la théorie que
nous avons en premier lieu abordé l'étude des relations
macroéconomiques entre dépenses publiques d'Education et la
croissance de long terme. Il s'agissait d'examiner plus
particulièrement, les effets de l'éducation sur la croissance en
longue période, en recourant à un modèle de croissance
endogène par accumulation du capital humain dans le secteur
d'éducation, mais construit selon le modèle sensiblement
différent de celles retenue dans la littérature existante.
Ainsi, au départ de cette étude se trouve la
préoccupation d'apporter de réponse à l'interrogation
suivante :
v Quelles peuvent être les variables
macroéconomiques susceptibles d'influencer l'évolution des
dépenses publiques de l'éducation en République
Démocratique du Congo ?
0.3. HYPOTHESES
En rapport avec la question précitée, nous
avons formulé l'hypothèse de la manière suivante en
vue de répondre aux objectifs spécifiques de notre travail :
· Les déterminants de long terme des
dépenses publiques de l'éducation en RDC seraient : le taux
d'alphabétisation, le produit intérieur brut par habitant, la
masse monétaire et l'inflation.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le présent travail n'a nullement la prétention
d'être une panacée aux difficultés multiformes et
diversifiées qui rongent notre pays la RD Congo. Néanmoins, il
se veut des voies susceptibles de conduire à la thérapeutique de
quelques maux, concernant les dépenses publiques d'éducation.
Plus spécifiquement nous nous proposons :
D'identifier les déterminants des dépenses
publiques d'éducation en République Démocratique du Congo
et d'apprécier son incidence ;
0.4.1. Sur le plan politique
Eu égard à ce qui précède, nous
pensons que ce travail présente un double intérêt sur le
plan politique ou opérationnel car il fournit un outil
supplémentaire aux décideurs publics et un outil
d'évaluation des politique publique que nous jugeons très
indispensable dans la mesure ou certaines économies dites
développées en utilisent abondamment et dans les pays
anglo-saxons elle est une culture suffisamment ancrée dans les moeurs
des décideurs.
0.4.2. Sur le plan théorique
On observe une certaine opposition entre les libéraux
et le courant interventionniste Chez les libéraux toute intervention
direction de l'Etat dans les activités économiques est source de
perturbation et de déséquilibre et ils pensent que les
dépenses publiques sont variées, afin d'être soumises
à un traitement scientifique abstrait, or dans le courant
interventionniste de l'Etat est un élément décisif de
politique économique de relance ou de stabilisation.
L'intérêt est de se situer sur le débat profond
entre les libéraux et le courant interventionniste en matière de
politique publique, en appréciant les interventions de l'Etat dans le
secteur de l'éducation. Ce travail permet d'avoir l'occasion de
confronter les données empiriques aux grandes conclusions de la
théorie économique en économie publique, mais aussi
apprend les futurs publicistes en économie. Les procédures
à entreprendre pour une bonne gestion en vue de corriger les lacunes
dans le système éducatif congolais.
0.5. METHODOLOGIE
Toute recherche scientifique exige l'usage de méthode
et technique pour collecter, traiter et analyser les données ou
informations.
Ainsi, pour répondre aux exigences scientifiques que
dispose notre travail, nous ferons recours aux méthodes et techniques
suivantes :
- La technique documentaire
Cette technique nous a permis de fouiller les ouvrages, les
notes de cours, les travaux et d'autres documents ainsi que les sites web ayant
trait avec notre sujet de recherche .Les rapports de la Banque centrale
Congolaise nous ont permis de récolter les données.
- Traitement des données
Pour le traitement des données de notre étude,
nous avons utilisés les logiciels Excel 2003 et E-Views.
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
K. KITA3(*) note que les dépenses publiques en faveur de
l'enseignement ne se limitent pas au seul budget alloué au
ministère de l'éducation .Il faut comptabiliser également
la part de leur budget que d'autre département affectant aux formations,
mais dans le présent travail nous nous limiterons à ceux qui
suivent ; les dépenses publiques de l'éducation, le PIB/Hab,
le taux d'alphabétisation Taux d'inflation, et la Masse
Monétaire.
Temporairement notre thème couvre une période
allant de 1980 à 2009 soit 29 ans d'observation d'années
après année au cours de la quelle les informations relatives
à cette publication ont été réalisés et
s'avèrent nous être accessible.
0.7. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, notre travail comprend trois
chapitres. Le premier est consacré à la revue de la
littérature théorique. Le deuxième quant à lui
porte sur le financement du secteur éducatif au Congo et le
troisième concerne les déterminants les dépenses
publiques de l'éducation pour le cas de la R.D.C.
Une conclusion suivie d'une recommandation mettra fin à
ce travail.
Chapitre I : REVUE DE LA LITTERATURE
Dans la littérature économique, il existe des
théories qui mettent en avant le rôle primordial de
l'éducation dans la promotion du développement. Nous
présenterons deux théories qui nous paraissent essentielles,
à savoir les théories du capital humain et les théories de
la croissance endogène.
I.1. THEORIE DU CAPITAL
HUMAIN4(*)
Selon cette théorie, toutes dépenses
susceptibles d'améliorer le niveau de formation d'un individu a pour
conséquence d'augmenter sa productivité et donc ses revenus
futurs, de la même façon que l'achat biens capital par une
entreprise permet à celle-ci d'augmenter sa production et ses recettes
ultérieures. Cette théorie reprend une idée ancienne,
présente par exemple chez Marx, qui en expliquant la
rémunération des travailleurs qualifiés par les
coûts, notamment du temps de travail de leur formation et chez certains
théoriciens néo-classiques, suite aux travaux de SCHULTZ et
BECKER, qui ont vu en elle en cas particulier de choix inter temporel.
Dans la qualité de la population, SCHULTZ5(*) traite cette qualité
comme une source rare, ce qui implique qu'elle a une valeur économique
et que son acquisition entraîne un coût. La clé de l'analyse
du comportement humain, celle qui détermine le type de volume de
qualité sur une période donnée, réside dans le
rapport existant entre les recettes provenant de la qualité
additionnelle et son coût d'acquisition ; si les recettes sont
supérieures aux coûts, la qualité de la population
s'élève. Ce qui signifie que l'accroissement de l'offre d'une
composante de la qualité n'est que la réponse à l'une des
demandes accrues de cette composante. Dans cette approche de marchés,
des investissements en qualité de la population, toutes les composantes
de la qualité sont traitées comme des ressources durables et
rares dont l'utilité s'étend sur un certain laps de temps.
L'investissement en capital humain consiste à combiner du temps et
d'autres ressources matérielles en vue d'accroître le stock de
capital humain c'est-à-dire les aptitudes à avoir des revenus
monétaires et des gains non monétaires additionnels, sera
appelé investissement humains, toute activité qui
nécessite un coût c'est-à-dire une mobilisation des
ressources rares et qui améliore les capacités physiques et
intellectuelles (habilités, connaissance, santé,...) des
individus. L'augmentation de la productivité qui en découle se
manifeste par des revenus accrus.
L'investissement en capital humain peut prendre des formes
multiples. Si l'on retient l'ordre chronologique selon lequel les individus
acquièrent tout au long de leur vie des capacités physiques et
intellectuelles, il apparaît que le milieu familial est le premier cadre
où les individus favorisent l'éclosion et le développement
de leurs aptitudes. Les coûts de l'éducation sont croissants avec
les niveaux éducatifs, pour un élève d'âge non
actif, le manque à gagner est nul, pour un élève
d'âge actif le revenu sacrifié est autant plus élevé
que le niveau éducatif est élevé.
Au-delà, l'éducation développe de
façon durable les compétences. Elle favorise les aptitudes
à apprendre davantage, à mieux profiter de temps de loisir,
à entreprendre plus efficacement des activités non marchands,
à réaliser des activités plus passionnant, à
s'adapter plus efficacement aux changements, ... Elle augmente donc le revenu
psychiques des individus tout au long de leur vie ; elle est à ce
titre, un bien de consommation durable. Enfin, l'éducation
développe surtout les aptitudes à réaliser les
activités marchandes plus lucratives, elle augmente la
productivité et le revenu monétaire, c'est un bien
d'investissement. Ainsi, l'école contribue largement au
développement des aptitudes et des comportements. Mais le processus
d'accumulation du capital humain ne s'arrête pas là, l'entreprise
le poursuivra ou s'y substituera.
Néanmoins, les premiers travaux sur le capital humain
montrent que l'éducation a effectivement un effet externe qui lui sont
postérieurs et pour BECKER, le facteur sans doute le plus important de
la demande d'investissement en capital humain est le taux de rendement de cet
investissement. D'autres travaux ressurgir un nouveau développement de
la théorie du capital humain. En apportant une réponse satisfaire
aux questions posées par la croissance et en orientant les recherches
vers les caractéristiques internes de l'économie6(*).
I.2. LES THEORIES DE LA
CROISSANCE ENDOGENE7(*)
Les théories de la croissance connaissent un renouveau
depuis la fin des années 80 et le début des années 90. Les
anciennes théories considéraient que celle-ci a des
déterminants exogènes (généralement la croissance
de la population active et celle du progrès technique). Elles
postulaient donc que la croissance ne s'auto entretient pas et n'est pas un
processus cumulatif. L'étude des divergences entre la croissance des
différentes régions du monde et celle des
phénomènes de crise semblent, au contraire, démontrer que
la croissance n'est pas un phénomène naturel. Pour
intégrer ces constatations, des économistes ont bâtis les
théories de la croissance endogènes certains,
néo-keynésiens et néolibéraux, se trouvent autour
de ces nouvelles théories, donc les deux principaux représentant
sont ROMER et LIVEAS. Le premier a lancé les termes de croissance
endogène, et le second est le chef de fil des nouveaux
économistes classiques. Ces économistes rejettent les politiques
conjoncturelles, de l'Etat, mais acceptent que ce dernier puisse favoriser la
croissance de longue période.
Trois principales distinctions sont prises par les
théories de la croissance endogène : l'accumulation des
connaissances et du capital technologique ; l'accumulation du capital
humain et l'accumulation en dépenses d'infrastructures publiques.
ROMER considère que l'accumulation des connaissances
est un facteur endogène de croissance. Il reprend en partie la
théorie « learning by doing » déjà
formulé par ARROW qui considère que c'est en produisant qu'une
entreprise acquiert des expériences et donc des connaissances. Plus la
croissance est forte, plus l'accumulation d'expérience et le
savoir-faire est forte. Ce qui favorise la croissance et aussi installe le
cercle vertueux. L'accumulation des connaissances produit des
externalités positives.
Une entreprise accumule des connaissances qui lui permettent
d'être plus performante, mais, qui serviront aussi les autres firmes
grâce au « turn over » d'une main d'oeuvre ayan
bénéficié du savoir-faire et a donc une
productivité privée, mais également une
productivité sociale (celle dont profite l'ensemble de l'économie
et de la société). Alors que l'apprentissage par la pratique, par
la pratique est à l'origine du progrès technique, ROMER estime
que le taux d'accumulation des connaissances ne dépend pas seulement de
la part des ressources que l'économie engage dans la
recherche-développement, mais également de l'importance de
nouvelles connaissances engendrées par l'activité
économique elle-même.
A la différence de l'accumulation des connaissances,
les modèles de base sur l'accumulation du capital technologique
insistent généralement sur la problématique
schumpétérienne8(*) de destructions créatrice et son impact sur le
marché du travail.
C'est l'innovation et la R&D qui constituent le facteur
résiduel ; plus les efforts de R&D sont plus les efforts de
R&D sont important, plus la croissance est forte, et l'investissement.
Le premier modèle de croissance endogène avec
capital humain est formulé par Lucas, qui plutôt que d'introduire
le stock des connaissances sous formes d'externalités comme ROMER,
considère des connaissances accumulatives et appropriables privatisable,
procurent une inspiration individuelle à l'éducation. Ceci dans
une inspiration proche du modèle de capital humain de BECKER9(*). La connaissance
économique dépend donc en grande partie des efforts de formation
individuels et sociaux, qui eux-mêmes dépendent de la
capacité à épargner et donc de renoncer à une
consommation présente pour investir dans l'éducation. Ainsi, la
croissance est endogène et cumulative car la capacité en
épargner de la formation d'une économie dépend du niveau
de production et donc la croissance économique.
Bien que les pires fondateurs de la croissance
endogène à savoir ROMER et LUCAS rejettent le rôle
primordial de l'Etat, ils acceptent cependant que l'Etat doive favoriser la
croissance de longue période. La question n'est pas de savoir si l'Etat
doit intervenir ou non dans l'activité économique, mais de savoir
comment et jusqu'où peut intervenir.
Barrow, démontre que la dépense publique est
directement productivité et doit donc être
considérée comme un facteur de fonction de production. La
contribution du secteur public à la croissance comprend les
dépenses d'éducation (afin d'accroître le capital humain)
et de recherche-développement. Ces dépenses ont effet cumulatif,
elles permettent d'augmenter la croissance qui, en élargissant
l'assiette fiscale, induit un accroissement des recettes publiques et la
dépense publique est un facteur de croissance.
A ces deux théories de l'éducation qui nous
paraissent essentielles, nous pouvons mentionner quelques réflexions qui
ont été faites par la suite, soit pour les infirmer soit pour les
confirmer.
Entre autre on peut mentionner la théorie de filtre
développée par ARROW. Les tests empiriques ont montré que
la théorie du capital humain explique peu les faits. En particulier, des
individus de même niveau obtiennent des gains très
différents.
La théorie de BECKER10(*) a été remise en cause à la fois
dans son développement et ses hypothèses. La formation et en
particulier le diplôme, soit apporté de l'information sur la
qualité des individus (intelligences, capacité de travail,
...).
L'éducation ne sert donc pas à accroître
les capacités des individus mais à les identifier afin de pouvoir
les filtrer. Le système productif filtre les individus en fonction des
qualités qu'il recherche.
Les tests à l'embauche pourraient toutefois servir eux
aussi de filtres, à un coût inférieur à celui du
système éducatif.
Comme prolongement à la théorie du filtre
SPENCE met en avant la théorie du signal. La théorie du signal
est un prolongement sur le marché du travail de celle du filtre. Les
employeurs sont considérés comme étant en asymétrie
d'information vis-à-vis des offreurs de travail.
Ils disposent des données antagonistes telles que le
sexe. D'autres, comme le niveau de qualification peuvent au contraire
être modifié par les individus à la recherche d'un emploi.
Le diplôme constitue donc un signal envoyé aux employeurs
potentiels.
Il reste aux individus à choisir la formation d'envoyer
le meilleur signal, soit celle qui offre le plus de possibilité pour
trouver un emploi, soit le meilleur taux de rendement.
La réflexion sur les attitudes de choix de formation
par les agents a conduit au développement de la théorie
sociologique de l'individu rationnel. Les individus procèdent tout au
long de leur carrière scolaire à des calculs avantages
coûts.
Ces calculs s'opèrent non seulement sous la contrainte
coûts matériels mais aussi et surtout sous l'influence des
données sociologiques de chaque individu. Le rendement et le risque
d'une formation sont valorisés différemment selon la classe
sociale. Tel est également la théorie défendu par le
modèle d'arbitrage entre notamment rendement et risque de MINGAT et
EICHER.
I.3. ELEMENT DE THEORIE DE
LA BUREAUCRATIE11(*)
Le pouvoir administratif met en évidence le passage de
l'échange volontaire à la dérive bureaucratique à
cause de la théorie de l'impossibilité d'ARROW, un ensemble de
logique individuelle ne peut pas conduire à une rationalité
collective. Dès lors que le risque est grand de voir, au mépris
de la démocratie. Les choses publiques correspondent davantage aux
préférences des dirigeants qui a une expression de la
volonté populaire. La classe dirigeante peut alors se servir de
dépenses publiques pour assurer la réalisation de ses
objectifs et la défense de ses intérêts propres. Cette
dérivation bureaucratique peut également s'expliquer en faisant
recours à la théorie économique de bureaucratie.
Elle résulte de la conjonction d'approches
sociologiques de la bureaucratie et d'analyse management de grandes firmes
transposées aux administrations.
I.3.1. Les
caractéristiques et modèles de comportement bureaucratique12(*)
On distingue l'approche Webernienne ou sociologique qui
explique le dysfonctionnement en raison d'un manque de liberté ou
d'initiative dans un système bureaucratique, de l'approche
économique ou managériale pour qui c'est l'autonomie du
bureaucrate qui est source de biais observé (biais par rapport aux
situations optimales de Pareto).
Pour les tenants de la conception webernienne, la
bureaucratie se caractérise comme une organisation hiérarchique
à la discipline quasi militaire, obéissant à des
règlements internes minutieux qui en garantissent le fonctionnement
précis et régalien.
Ce comportement optimal du fonctionnement consiste à
se conformer de mieux possible aux règles établis et aux ordres
reçus à l'intérieur de ces règles. Son
efficacité et sa carrière sont fonction de cette observance des
règles. Ainsi se trouve garantie l'indépendance de
l'administration à l'égard des intérêts
privés en même temps que sa dépendance vis-à-vis du
pouvoir politique.
Par contre les tenants de la conception managériale de
la bureaucratie mettent l'accent sur le pousser décentralisatrice,
analogue à celui du manager des grandes entreprises vis-à-vis des
détourneurs. La bureaucratie influence le niveau des dépenses
publiques U (q1, R).
Le modèle de MIQUE-BELANGER complète celui de
NISKANEN13(*) en
explicitant la fonction d'utilité de la bureaucratie notée U (q,
R) où R représente un ensemble d'avantages qui est
déterminée par taille de son revenu discrétionnaire.
Le modèle de NISKANEN décrit la situation d'une
administration produisant un seul bien public en quantité q
sous un entrain nombre d'hypothèse.
MILLER quant à lui généralise les deux
modèles car il analyse les liens entre pouvoir politique et le manager
bureaucratique interne de jeu des stratégies. Il s'oppose que le parti
choisit la part des ressources politiques qu'il décide d'affecter au
bureaucrate. Ces modèles expliquent pourquoi le niveau de production du
secteur public et les coûts sont excessifs pour le gouvernement et
pourquoi le votant médian désire. Cependant, il n'explique pas
directement le phénomène de croissance des dépenses
publiques dans le temps.
I.4. THEORIES DE LA
CAPACITE FISCALE14(*)
Il y a très peu de tentatives dans la
littérature pour expliquer la croissance de dépenses publiques
à l'aide du modèle de revenu plus précisément la
capacité du système fiscal. Certains économistes comme
MUSGRAVE et KHAN et RAUBIN considèrent plutôt les facteurs
influençant l'offre de fonds publics. Comme déterminants du
niveau des dépenses publiques.
D'après les auteurs, le niveau de développement
d'un pays a un effet sur la capacité de percevoir des taxes. Si tel est
le cas, on devrait s'attendre à ce que dans les pays à faibles
revenus, les électeurs soient contraint par la capacité du
système fiscal et entraîne des revenus provenant des taxes.
MUSGRAVE suggère par exemple que la contrainte imposée par la
capacité de taxation est une variable qui détermine directement
le niveau total des dépenses gouvernementales. Leur théorie est
construite autour de l'argument de Friedman, qui stipule que la
possibilité de maximiser les revenus provenant des taxes est
déterminée par la taille et par la forme d'une nation, et cela
conduit à une croissance des dépenses publiques leur principal
argument, pour expliquer la croissance de la part du secteur public, est le
changement de technologie qui a conduit à une diminution dans les
coûts de perception d'impôts.
Donc, s'il est peu coûteux de taxer et que le
gouvernement réussi à éviter l'évasion fiscale, les
dépenses seront d'autant plus élevées.
Sept principes sous-entendent les actions entreprises dans le
cadre de la stratégie proposée :
- Réduire de toutes sortes les disparités
(égalité et équité) ;
- Libéralisation de l'offre
d'éducation ;
- Partenariat efficace et bien coordonné ;
- Responsabilité (gestion transparente et
efficace) ;
- Gestion
déconcentrée/décentralisée
renforcée ;
- Attente par tous des normes de qualité les
élevées ;
- Maîtrise des coûts.
De façon spécifique l'enseignement primaire au
Congo et obligatoire, tel que le stipule la constitue de 2006. Il a pour but
d'assurer à tous les enfants congolais la satisfaction de leçons
éducatifs fondamentales, de donner à tous les enfants d'âge
scolaire l'instruction et l'éducation de base indispensable à
leur propre développement et celui du pays.
Elle doit atteindre non seulement les standards nationaux
mais aussi les standards universels prônés par l'UNESCO. C'est
pourquoi, le respect des normes partout ce qui touche au système
éducatif est de règle.
I.5. LES DEPENSES PUBLIQUES
I.5.1 Définition.
Les dépenses sont classées par services et
spécialement par l'objet, par contre les dépenses en capital sont
rassemblées par programme et par objet. Toutes les dépenses
publiques ne sont de même nature, c'est-à-dire elles ne sont pas
appelées à remplir les mêmes fonctions.
Les dépenses publiques désignent des biens et
services achetés par le pouvoir public tant fédéraux que
régionaux ou locaux. On y trouve des éléments aussi
disparates que les équipements militaires, des autoroutes ou les
services rendus notamment de la sécurité sociale
I.5.2 Analyse des
dépenses publiques selon le classement fonctionnel et
catégoriel15(*)
La classification fonctionnelle est intéressante en ce
sens qu'elle porte sur une répartition sectorielle des dépenses
publiques .Elle permet d'évaluer le niveau des allocations
budgétaire dont bénéficient les différents secteurs
année et de déterminer leur poids véritable dans les
dotations budgétaire globales. Ainsi dans la classification
fonctionnelle on distingue les dépenses de souveraineté, les
dépenses dites économiques et les dépenses sociales.
Ainsi, l'analyse des dépenses publiques selon des
catégories des dépenses nous permettra de distinguer les
dépenses de fonctionnement et celle d'investissement. Cette distinction
est clairement exprimée dans les lois de finance de la république
démocratique du Congo, mais dans le souci d'analyser les montant
effectivement réalisés, nous avons pour chaque catégorie
de dépenses affecte le taux de réalisation annuel des
dépenses tiré de la loi de règlement et d'exercice
budgétaire considère. On distingue les dépenses de
souveraineté, et les dépenses d'investissement, dépenses
économiques, dépense sociale.
a. Les dépenses sociales.
Les secteurs sociaux portent précisément sur la
santé, éducation, la culture et les affaires sociales. Ils
concourent à l'amélioration du bien être intellectuel,
physique et culturel des populations. Les dépenses affairent à
ces secteurs doivent refléter la volonté de l'Etat de lutter
contre la pauvreté dans le pays.
L'analyse de l'évolution dépenses publiques
selon la classification catégorielle.
L'analyse de l'évolution des dépenses publiques
selon la catégorie des dépenses nous permettra de distinguer les
dépenses de fonctionnement et celles d'investissement. Cette distinction
est clairement exprimée dans les lois de finance de la République
démocratique du Congo .Mais dans le souci d'analyser les montants
effectivement réalisés, nous avons, pour chaque catégorie
de dépenses, affectées le taux de réalisation annuel des
dépenses tiré de loi règlement de l'exercice
budgétaire considéré.
b. Les dépenses de fonctionnement16(*)
Les dépenses de fonctionnement sont les
dépenses courantes hors intérêt sur la dette publique.
Elles concernent les dépenses fonctionnelles des service publics et
comportent trois rubriques essentielles ;les immobilisations ( corpo
relies, incorpore lies, incorporelle et sur fonds de contrepartie) les salaires
et les consommations en biens et services de l'Etat.
Les dépenses d'investissement ou en capital portent
exclusivement sur celles financées à partir des ressources
budgétaire internes de l'Etat aux quelles on peut ajouter les
opérations de développement sur le financement extérieur,
les diverses et la réhabilitation et reconstruction. L'évolution
des dépenses d'investissement a suivi l'évolution des recettes
budgétaire puisqu' elles sont financées en grande partie par ces
ressources. Il faut noter que les dépenses en capital sur le financement
extérieur bénéficient beaucoup aux secteurs sociaux qu'aux
autres secteurs et la plupart des projets d'investissement dans le domaine
social financés par les bailleurs de fonds concernent les
infrastructures scolaires et de santé. Mais ces dépenses sont
fortement marquées par une faiblesse dans l'exécution du
principalement par l'absence de coordination entre le programme pluriannuel et
la libération annuelle de tranches budgétaire. Cette situation
crée un modèle de dépenses d'investissement à long
terme. Ce faible taux d'exécution s'explique également par un
certain nombre d'autre facteur y compris la complexité technique et
management de l'administration, ainsi que les marques apparent de
volonté de la part des pouvoirs publics de s'attaquer aux
problèmes du budget et du secteur public.
I.5.3. Caractères
généraux des dépenses publiques
Les dépenses publiques peuvent s'entendre comme celles
qui relèvent d'une personne du droit public. Elles comprennent tous les
payements non remboursables des administrations publiques.
Du point de vue socio-économiste, il s'agit des
investissements des pouvoirs publics dans le système économique
et financier dans le cadre de fonctionnement de commandement et s'il faut
être plus complet, les interventions se manifestent selon des
modalités diverses.
Certaines sont monétaires, d'autre sont
budgétaires. Ces derniers prennent la forme des dépenses et des
recettes publiques.
Pour les financiers libéraux, les dépenses
publiques sont des simples consommations, elles possèdent un
caractère destructeur dans la mesure où l'état
apparaît comme un trou ou un gouffre sans fond17(*).
Pour les financiers modernes d'obédience
Keynésienne, les dépenses publiques sont des transferts et elles
permettent la réalisation de la mission redistribution de l'Etat. L'Etat
utilise des fonds prélevés sur l'ensemble de la
collectivité nationale et le redistribue par voie des dépenses
à des classes ou des groupes de cette même collectivité. Le
principe est que, il y a une certaine solidarité nationale qui veut que
ceux qui donnent plus reçoivent moins et ceux qui donnent moins
reçoivent plus par les fonctionnaires. En sont, cependant exclus les
transferts vers le ménage au titre notamment de la
sécurité sociale. En effet, les transferts ne font rien d'autre
que la redistribution des revenus existants, en dehors de tout échange
des biens et des services. Il est donc normal qu'ils ne soient pas inclus dans
le P.I.B.
Les charges relatives au budget contiennent trois groupes de
dépenses selon leurs classifications, mais divisés chacune en
titre.
1. Dépenses publiques
Au sens strict, les dépenses publiques sont les
dépenses financées par l'Etat. Au sens large, on prend en compte
les dépenses des collectivités, territoires et administrations de
sécurité sociale.
Les dépenses publiques sont liées :
v Aux achats des biens et services nécessaires à
la production par l'administration publique des services collectifs ;
v Au paiement des prestations sociales ;
v Au versement des subventions.
2. Dépenses de consommation des
ménages
La dépense de consommation des ménages est une
évaluation des consommations de ménages a partir des
dépenses qu'ils ont effectivement supportés (dépenses non
prise en charge par les administration ou non socialisé), c'est la
consommation effective des ménages après déduction des
dépenses prises en charge par les administrations publiques
(remboursement des dépenses de sante par la sécurité
sociale, etc.)
3. Dépenses fiscales
Les dépenses fiscales sont des pertes de recettes
résultat d'une politique d'incitation par des déductions fiscales
(par exemple réduction de l'impôt sur les sociétés
pour les bénéficiaires réinvestis.)
Le concept des dépenses fiscales permet
d'évaluer certains coûts de la politique budgétaire,
l'autre coût pouvant résulter d'une politique d'incitation par le
biais des subventions.
I.5.4. Constitutifs des
dépenses publiques
Les dépenses de l'Etat sont constituées des
traitements des allocations de subsides en subvention, des achats des biens et
des services, ainsi que les intérêts sur la dote.
1. Structure des dépenses publiques
Les charges de l'Etat ne sont pas de même nature, c'est
pourquoi elles font l'objet de classifications selon les critères
choisis.
a. Classification
administrative/organique
La classification organique ventile d'abord la masse
budgétaire entre les différents ministères qui composent
le gouvernement, ensuite à l'intérieur de chaque
ministère, une classification est opérée suivant l'objet
de la dépenses primes et indemnités non permanents (motivation),
fournitures et petits matériels de bureau, frais de mission, ...
Cette classification revêt un caractère
juridique et comptable très prononcé, car elle sert de base au
contrôle financier qui exerce sur l'utilisation des deniers publics au
niveau de chaque ministère.
b. Classification économique
Elle permet de classer la masse budgétaire selon le
critère de son incidence sur l'économie. Elle permet de ventiler
le revenu de l'Etat entre la consommation et l'investissement. On distingue
donc :
Ø Les dépenses courantes comprenant
essentiellement les dépenses de fonctionnement
(Rémunération des fonctionnaires, achat des biens et des
services), les intérêts sur les dettes publiques, les subventions
et les transferts ;
Ø Les dépenses en capital regroupent les
investissements exécutés par l'Etat, les subventions
d'investissement accordé par l'Etat, les prêts, les avances et les
prises de participation, destinées aux individus. Ces dépenses
correspondent à l'achat des biens qui vont demeurer plus d'un an dans le
patrimoine de l'Etat.
Les principaux éléments sont les
infrastructures publiques (routes, bâtiments, écoles,
universités, dispensaires, etc.), ces dépenses élargissent
les bases productivité du pays et agissent sur la croissance
économique.
c. Classification fonctionnelle
Elle repartit les dépenses entre les domaines
d'attribution ou les tâches de l'Etat. Elle va au-delà de la
classification organique dans la même ou elle facilite le calcul de
coût d'exécution des différentes activités et permet
d'apprécier leur importance dans le budget global de l'Etat dans cette
perspective, il devient facile de fixer des priorités dans la
planification des dépenses.
Dans cette classification, les différentes rubriques
sont :
· Services généraux (Administration
générale, dépenses nationales, justice.) ;
· Service de collectivité (routes et voies
navigables, adduction d'eaux, hygiène publique) ;
· Services sociaux (enseignement, santé,
...) ;
· Services économiques (Agriculture, commerce,
transports, ...).
La classification fonctionnelle procède en quelque
sorte à une analyse économique des dépenses publiques en
terme de biens collectifs.
.
I.6. CROISSANCE DES DEPENSES PUBLIQUES
La taille de l'Etat évolue avec les objectifs et les
priorités de la nation, cette croissance continue du poids de l'Etat
dans l'économie peut être expliquée à partir d'un
certain nombre des facteurs, notamment :
· Les guerres
· Les croissances rapides des dépenses publiques
d'éducation
· Le phénomène d'urbanisation très
rapide qui entraîne une multiplication des responsabilités de
l'Etat pour la fourniture d'un certain nombre de services,
· Les subventions aux entreprises publiques en
difficultés.
Il existe plusieurs théories développées
pour expliquer cette croissance de la taille du secteur publique et des
dépenses publiques :
§ La loi de l'extension de la croissance des
activités de l'Etat, développé par Adolph WAGUER, elle
postule que l'élasticité des dépenses publiques par
rapport au P.I.B. est supérieure à l'unité.
Eq =
= x
En d'autre terme, si le PIB augmente de 1%, les
dépenses publiques augmentent de plus de 1%, même si cette
thèse est souvent confirmée par le fait qu'elle est purement
descriptive, elle ne présente pas des facteurs explicatifs de cette
hausse des dépenses publiques, c'est pourquoi d'autres thèses ont
été avenacées pour expliquer de la taille du secteur
public. Notamment les enseignements issus des modèles de croissance
endogène18(*).
§ Le multiplicateur des dépenses gouvernementales,
= >0
§ Une augmentation simultanée de la dépense
gouvernementale et des impôts, un effet positif sur le revenu
d'équilibre, ceci est connu sous l'appellation de
« Théorème d'HAAVELMO » du nom de son
concepteur.
D'après ce dernier, les impôts ont un effet
négatif sur le revenu et la consommation des ménages s'ils sont
de plus en plus élevés, alors que l'augmentation de
dépenses publiques a un effet positif sur le revenu. Ainsi lorsque
l'Etat augmente ses recettes et les dépenses de façon
simultanée, l'effet sur l'économie n'est pas neutre mais positif
qu'il ressort du calcul du multiplicateur. La politique budgétaire a don
une fonction de stabilisation du revenu et de la dépense, voir d'action
sur le chaumage.
I.7. INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT HUMAIN.
Selon le rapport des Nations Unies pour le
développement (PNUD) publie en 1990 « Le développement
humain est un processus qui conduit à l'élargissement de la gamme
des possibilités qui s'offre à chacun. En principe elles sont
illimitées et peuvent évoluer avec le temps, mais quel que soit
le stade de développement, elles impliquent que soient
réalisés trois conditions essentielles, vivre longtemps et en
bonne santé, acquérir un savoir et avoir accès aux
ressources nécessaires pour jouir d'un niveau de vie convenable. Si ces
conditions ne sont pas satisfaites, des nombreux possibilités restent
inaccessibles mais le concept de développement humain ne se limite pas a
cela et englobe également les notions aussi capitales que la
liberté politique, économique ou sociale et aussi importante que
la créativité, la productivité, le respect de soit et la
garanti des droits humains fondamentaux.
Selon le concept du développement humain, le revenu ne
constitue à l'évidence qu'une option mais importante dont les
gens souhaiteraient disposer, mais il ne forme pas la somme totale de leurs
vies. Par conséquent le développement ne doit pas se limiter
à l'expression du revenu et la richesse.
I.7. MESURE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN.
Le PNUD a tenté de qualifier les secteurs
déterminant qu'il jugeait essentiels au développement humain,
mener une existence longue et saine, acquérir une connaissance et avoir
accès aux ressources requises pour atteindre un niveau de vie
décent. Il a élaboré pour chacun de ces
éléments un critère de mesure spécifique, qu'il a
intégré dans un indice, indice du développement humain
(IDH).
Tous les années depuis 1990, il calcul les valeurs de
l'IDH dans tous les pays du monde ayant des donnés exploitables et
évalue le progrès relatif des nations dans l'évaluation du
développement humain, comme l'IDH combine des résultats
répondant à des unités de mesure extrêmement
différents :
- Années pour l'espérance de vie.
- Taux d'inscription scolaire
- Pourcentage des adultes sachant lire et écrire pour
l'éducation et dollars de revenus pour l'accès aux ressources,
Chaque résultat doit être converti en un
numéro d'indice permettant une totalisation dans une des
synthèses comme substitut d'une existence longue et daine de l'IDH,
recourt à l'espérance de vie d'un pays a la naissance et compare
la progression de cet indice par rapport a d'autre pays19(*).
Au delà se ces critères se pose la question
centrale de la réalité de l'amélioration apportée
par l'IDH entant qu'indice du développement économique ou humain
par rapport au PIB par habitant. Le rapport de développement humain de
1990 a soutenu que les deux mesures aboutissaient à des résultats
extrêmement différents. D'autres critiques portent sur le choix
des égalités de la pondération donne à
l'espérance de vie, à l'éducation et au revenu dans
l'indice du système substantiel, en corrélation les uns avec les
autres. Cette approche permet d'apprécier de façon
simultanée, le rôle vital des structures, par nature diverses,
dans le processus de développement, qu'il s'agisse des marchés ou
des institutions qui s'y rattachent, des gouvernement ou des autorités
locales, des partis politiques ou d'autres groupements intervenant sur le
terrain des droits civiques, du système éducatif ou
disponibilités des début et de dialogue ouvert.
I.7.1. Classification du
PNUD
Dans ses rapports sur le développement, le PNUD classe
les pays selon la valeur de leur indicateur développement (valeur
comprise entre 0 et 1) et distingue 3 groupes :
§ Les pays à faible développement
humain : l'IDH est > 0,5 ;
§ Les pays à développement humain
moyen : l'IDH est compris entre 0,5 et 0,799 ;
§ Les pays à développement humain
élevé : l'IDH est > 0,8.
On peut remarquer que les frontières entre
développement et sous-développement sont différentes d'une
classification à l'autre. Par exemple, la classification des pays
pétroliers à faible population varie sensiblement selon la
classification utilisée.
· Développement
économique
La croissance économique est une condition
nécessaire mais insuffisante pour élever les niveaux de vie de
nombreux habitants dans les pays ayant le niveau réduit de PIB par
habitant. Elle est nécessaire parce que, faute de croissance, les
individus ne peuvent améliorer leur sort que par des transferts de
revenu et d'actif provenant d'autrui. Dans un pays pauvre, même si, une
faible proportion de la population est extrêmement riche, le potentiel
permettant ce type de redistribution est fortement réduit.
Toutefois, la croissance économique ne constitue pas
une condition suffisante pour générer une amélioration
massive de niveaux de vie. Pour moins trois raisons, il est
énoncé à partir de l'hypothèse qu'un PIB par
habitant supérieur traduit automatique par une élévation
du revenu de toutes les familles, voire de la majorité d'entre-elles.
En premier lieu, les pouvoirs publics favorisent la
croissance économique, non seulement, pour accroître le
bien-être de leur concitoyen, mais aussi pour augmenter le pouvoir et la
gloire de l'Etat et ses dirigeants.
Les gains de la croissance qui sont orientés vers des
projets aussi coûteux sont souvent peu bénéfiques pour les
citoyens du pays.
En second lieu, on peut affecter les ressources à des
investissements lourds pour assurer un surcroît de croissance, en
reportant à une date ultérieure d'importants gains de
consommation.
En troisième lieu, le revenu et la consommation
peuvent connaître une augmentation dont les avantages peuvent aller, en
tout ou en majorité, aux habitants déjà relativement
riches/aisés. Pour reprendre un vieux dicton, les riches s'enrichissent
et les pauvres s'appauvrissent (Une autre version dit que les pauvres font des
enfants).
Pour la réalisation de comparaison internationale, la
meilleure mesure du PIB par habitant consiste à le calculer en
parité des pouvoirs d'achat (PPA). Les évolutions en PPA sont
supérieures aux comparaisons exclusivement fondées sur le taux de
change du marché, qui tendent à sous-estimés les niveaux
de PIB des nations plus démunies. En effet, les taux de change du
marché se fondent sur les biens marchands et sur les flux de capital et
ne prennent pas en compte les prix nettement inférieur de biens non
marchands dans les pays pauvres20(*).
Les estimations en PPA obtenus à partir de
comparaisons internationales de l'ONU convergent. Ce problème en
exprimant le PIB par habitant de chaque pays dans une série commune de
ce prix international ».
A la différence de la croissance, qui constitue une
mesure relativement objective du potentiel économique, le
développement économique est un concept normatif.
Des chercheurs et des organismes divers proposent, pour
assurer le développement, des indicateurs ou des objectifs
précis, dont premier chef, l'indice de développement humain,
l'IDH. L'objectif du millénaire pour le développement, OMD, se
fonde sur une multiplicité d'objectifs et de cibles pour renforcer le
bien-être humain au cours de la prochaine décennie. Mais la
croissance économique n'est pas une panacée.
I.8. OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT21(*)
Comme pour tout concept normatif, les opinions
différentes sur ce qu'il faut inclure dans la définition et sur
la pondération à donner aux différents objectifs.
Mais, en l'absence même d'un accord d'un accord
général sur une définition, les décideurs
politiques ont besoin de cibles précisées. Une série de
cibles de ce type figure dans les objectifs du millénaire pour le
développement (OMD).
En septembre 2000, 189 pays ont adopté un document aux
objectifs étendus, la déclaration du millénaire de l'ONU,
aux termes de laquelle ils s'engagent « à faire du droit du
développement une réalité pour tous et à mettre
l'humanité entière à l'abri du besoin22(*) ». La
déclaration fixe un ensemble de huit objectifs correspondant à
cet engagement :
- Réduire l'extrême pauvreté et la
faim ;
- Assurer l'éducation primaire pour tous ;
- Promouvoir l'égalité de sexe et
l'autonomisation des femmes ;
- Réduire la mortalité infantile ;
- Améliorer la santé maternelle ;
- Combattre le VIH/Sida, le paludisme, et d'autres ;
- Assurer un environnement durable ;
- Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement.
La réussite et l'échec relatifs de la mise en
oeuvre des OMD varient non seulement en fonction de cibles spécifiques,
mais aussi selon les régions. Les disparités des résultats
s'expliquant en partie par les écarts de taux de croissance
économiques dans les pays et les régions.
I.9. DÉPENSES PUBLIQUES D'ÉDUCATION ET
CROISSANCE UN MODÈLE DE CROISSANCE ENDOGÈNE AVEC ACCUMULATION DE
CAPITAL HUMAIN DANS UN SECTEUR D'ÉDUCATION PUBLIQUE23(*)
C'est dans l'élément de la mémoire que
nous avons en premier lieu abordée l'étude des relations
macro-économique entre dépenses publiques de long terme. Il
s'agit d'examiner plus particulièrement les effets de l'éducation
sur la croissance en longue période, en rassurant à un
modèle de croissance endogène par accumulation de capital humain
dans un secteur d'éducation. Mais construit selon les modalités
sensiblement différentes de celles retenues dans la littérature
existante. Au début des années 1990, la théorie de la
croissance à progrès technique endogène s'était
déjà composée comme cadre d'analyse privilégie pour
ainsi incontournable, en macro-dynamique, sans toute fois qu'il n'existe
encore. A notre connaissance et surprise de modélisation attribuant de
manière explicite aux dépenses d'éducation publique, le
rôle de moteur de croissance auto-entretenue.
La première sanglante de la contribution,
proposée tient en ceci que la dynamique de croissance est
impulsée par l'Etat, dont le choix d'allocation des ressources
budgétaires commande le rythme d'accrétion capital humain
contrairement au modèle juridictionnelle, plus ou moins
dérivé de celui de Lucas24(*) dans le quel c'est de l'argent privé que
relève la décision d'investissement en formation. La
théorie de la croissance endogène, récent en apparence
nouvelle, prétendait s'être toute entière
édifiée dans l'opposition avec la présentation secourent,
qu'elle disait avoir dépassé en étant parvenu à
endogénéiser le progrès technique à rendre compte
du sixième fait styliser Ka dorien et a redéfinir le contenu de
l'intervention étatique en économie de marché.
En conservant une fonction de production. Cobb-Douglas
à la Solow, mais qui combine deux pseudo-fonctions de production C.E.S.
sous l'hypothèse de substituabilité entre travail non
qualifié et travail qualifié. Cette hypothèse garantie a
quelques conditions additionnelles près la convergence asymptotique
Vers une écriture générique du type AK
de rebelles de la fonctionnelle agrégée choisie la non
linéarité complexe de celle-ci obligeant à résoudre
le modèle non pas analytiquement mais par simulation numérique
sur ordinateur, au moyen d'un algorithme de calcul, en temps discret, des
effets variantes sur la croissance de choix alternatif des variables
décisionnelles des politiques économiques.
Plutôt que de pousser l'investigation plus avant, comme
aurait pu et du le faire, le néo-classique convaincu, en tenant par
exemple de décrire précisément la dynamique
transitionnelle conduisant à l'état stationnaire, notre
curiosité s'est un instant arrêtée sur le socle
théorique de cette modélisation, pour en interroger la
solidité. A y regarder de près trois joints s'avèrent
être des problèmes insolubles :
1. Tout le raisonnement repose sur une hypothèse
implique «d'argent représentatif» qui laisse sans
réponse la question de savoir ce que l'on entend dans une telle
formalisation par agent par l'Etat, par marché ou par prix soit en fait
quelques unes des concepts-clés de la science économique,
2. En faisant abstraction de cette limite, il reste à
expliquer l'existence et la nature au delà du calcul d'un taux
d'exposition optimal d'un secteur publique d'éducation dont le
fonctionnement ne le différencie en rien du secteur de production
privée, en productivité marginale, et prix des marchés des
facteurs s'égalise à l'équilibre.
3. En fin le point model de l'axiomatique en l'espace
hypothèse de substituabilité entre composantes non
qualifiée et qualifiée du travail, relève au fond d'un
acte de croyance parce que l'examen approfondit et en partiel de
vérification empirique néo-classique sur le sujet conduit, du
fait des problèmes techniques qu'elles soulèvent et des
résultats tout à fait contradictoires qu'elles proposent à
les considérer comme tel.
I.10. DEPENSES PUBLIQUES EN
CAPITAL ET CROISSANCE : UNE ETUDE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
L'analyse des liaisons entre les dépenses publiques et
la croissance s'est alors déplacée vers l'empire, enfin
d'étudier les rôles du capital physique public et du capital
humain dans la croissance des pays en développement.
Le capital physique public est défini selon une
acception large sur la base d'un critère de cette
propriété étatique dépassant celle de stock
d'infrastructure pour intégrer l'appareil productif des entreprises
publiques, tandis que le capital humain est approximé par le produit du
nombre total d'années et de la population active.
Un système d'équations simultanées qui
explique en spécification log linéarités des
déterminants du PIB et des stocks de capital public et privé et
articule une fonction de production Cobb-Douglas augmentée à des
équations d'endogénéisation des capitaux physique est
estimés à l'aide de la méthode du triple monde
carré avec effets fixes et variables transformées par
l'opérateur , une méthode simple de calcul du taux de
rentabilité implicite du capital public est également
proposé a partir de l'élasticité du produit à ce
stock et du coefficient du capital public. Les résultats des estimations
mettant en évidence un impact positif du capital public sur la
croissance.
Une classification des pays peut être proposée
en référence à une structure patrimoniale jugée
optimale pour leur croissance selon deux critères :
S'ils connaissent en début de période une
prédominance relative ou non du capital public ce qui introduit un
écart a l'optimum conçu comme la différence entre les
dotations factorielles éventuelles relatives et l'optimal de capital
correspondant aux élasticités relative du produit respectivement
aux stocks de capital physique et s'ils se rapprochent ou non d'une
répartition optimale de ressource entre secteurs publics et prives, ce
qui fait intervenir le rapport des taux de croissance moyens de stocks des
capitaux publics et privé sur la période, on détermine
ainsi un concept de convergence de nature intra-nationale de la structure
productive vers une répartition patrimoniale optimale.
Le contenu d'information susceptible de livrer
aisément une analyse institutionnelle descriptive au niveau d'un pays,
d'un secteur ou d'une firme. (Comme par exemple l'observation des
pénuries des' infrastructures publiques dans le pays en
développement est hors de portée d'un tel travail
économique sophistiquée.
Chapitre II : LE FINANCEMENT DU SECTEUR EDUCATIF
CONGOLAIS
En R.D. Congo, la durée de l'enseignement obligatoire
est de six ans pour les enfants entre six et onze ans, bien qu'une
scolarité préscolaire de trois ans soit prévue, elle n'est
offerte en pratique que dans quelques zones urbaines et pour une année
ou deux avec une classe pour les enfants de cinq ans et une classe unique pour
les enfants de trois et quatre ans. La scolarité primaire est
subdivisée en trois degré de deux ans chacun.
L'enseignement secondaire consiste en un cycle long et un
cycle court. Trois sections générales pédagogique et
technique sont proposées dans le cycle long.
L'entrée dans l'enseignement supérieur est
conditionnée par l'obtention d'un diplôme d'Etat qui sanctionne la
fin du cycle long du secondaire, ce diplôme tient compte des
résultats d'un test, d'un examen national et du contrôle
continu.
II.1. DEFINITION DE L'EDUCATION
L'éducation peut se définir comme un ensemble
des méthodes de formation humaine, ou de façon plus
étroite, en tant que processus survenant dans les institutions
spécialisées stipule « école »
25(*).
Les grandes dernières décennies ont vu se
produire une mutation révolutionnaire selon les normes historiques des
hommes et des femmes qui ont fréquenté l'école et ont
bénéficié d'une éducation de base. En l'an 2000,
deux tiers des adultes du monde en développement avaient, dans leur
enfance suivie une scolarité. Les investissements dans le capital humain
auront des effets profonds sur l'élévation du bien être.
II.1.1. Education sous l'optique économique
Cela fait du bien dans la double qualité26(*).
a. D'un bien de consommation publique et
privée
· Comme bien de consommation privée : chacun
de nous lui attribue une valeur propre, et y trouve un profit immédiat,
une satisfaction.
· Comme un bien de consommation public, l'Etat est la
collectivité affecte une part importante de leurs ressources a
l'éducation pour satisfaire la demande croissante de leurs membres
b. D'un bien d'investissement privé et
public
· L'éducation est un investissement privé,
nous espérons pour nous même ou pour nos enfants que les
dépenses d'aujourd'hui en éducation sera source de production,
Dans le cas de l'éducation, les pouvoirs publics et le
ménage dégagent des moyens pour que les études produisent
du capital humain, ils escomptent aussi un rendement positif de ces
investissements. En allant a l'école, une personne espère
acquérir un capital humain qui augmente sa productivité et de la
sorte lui assurera des meilleurs revenus.
Les économistes soutiennent que l'on ne peut pas se
borner a faire l'addition des frais à les comparer aux avantages parce
que l'argent est compté dans l'avenir a moins de valeurs que l'argent
improductives disponible, une préférence chronologique de ces
types résille a la fois du caractère incertain de l'avenir et du
coût d'opportunité de faire et savoir des rendements qu'un autre
investissement pourrait rapporter, il faut actualiser les avantages a venir
pour les comparer aux coûts actuels27(*).
L'éducation est un investissement quand ils
décident par exemple de construire une université plutôt
qu'un palais peuplé,
En dépit de ces résultat, il reste beaucoup
à faire, Dans le monde quatre enfants sur cinq vivent dans les pays a
revenu faible et intermédiaire et pour un nombre excessif entre-deux, ne
sont jamais allés a l'école ou n'ont pas même a bien quatre
années d'école primaire. De plus, ceux qui sont allés
à l'école ont souvent trop peu appris, leur formation
étant très inférieure à celle que les enfants
d'âge comparable ont acquise dans les pays à revenu
élevé.
II.1.2. Les bienfaits de l'éducation
Malgré le problème que pose la faiblesse
quantitative de l'éducation, la demande dans le domaine reste forte dans
la majorité de pays, les parents qui veulent pour leurs enfants une vie
meilleure, voient souvent dans l'accès à l'éducation le
moyen d'investir sous l'angle du bien-être matériel. En moyenne
mieux primés gagnent d'avantage que celles qui les sont moins. Rare sont
le résultat économique aussi solide que le rapport entre gain et
la formation. Les diplômes de primaire tendent à gagner d'avantage
que ceux qui n'ont pas été scolarisés, les diplômes
du secondaire tendent à gagner d'avantage que les diplômes du
primaire et les diplômes du supérieur tendent à gagner
d'avantage que ceux dont l'éducation est moindre. Au Nicaragua, les
hommes ayant reçu une éducation accrue bénéficient
des hausses de revenu indubitable avec l'élévation du niveau
éducatif, chaque profil de revenu en fonction de l'âge est
supérieur au profil précédent.
Taux de rendement interne de
l'éducation.
Passons des concepts au concret, il existe des nombreuses
évaluations du taux de rendement des études, tant pour les pays
développés que pour les pays en développement.
En premier lieu il est possible de combattre, pour qui que
ce soit, le montent de revenu futur, les économistes exploitent le
revenu actuels des personnes a des a des âges différents pour
évaluer le profil de revenu en fonction de l'âge d'une personne
justifiant d'un niveau d'éducation donnée.
Mais les résultats figurant au tableau
n°128(*) montrent que
les choses ne se passent pas ainsi pour toute catégorie de revenu. Ce
fait « rendements éducatifs par niveau et par groupe de pays
en fonction du revenu ».
Catégorie de revenu
|
Taux de rendement privé
|
Taux de rendement Public
|
P
|
Sec
|
Sup
|
P
|
Second
|
Super
|
Pays à faible rev.
|
25.8
|
19.9
|
2.6
|
21.3
|
12.7
|
11.3
|
Pays à rev, inter
|
27.4
|
18
|
19.3
|
18.8
|
12.4
|
11.3
|
Pays à rev. élevé
|
ND
|
12.2
|
12.4
|
ND
|
10.3
|
9.5
|
Source : KASEREKA MALIKIGDOGO, Analyse
del'éfficacite partielle interne de l'éducation nationale en RDC,
Mémoire, inédit, UNIGOM, FSEG, 2010
Ces évolutions de taux de rendement sociaux ne
prennent en compte que les dépenses éducatives publiques et
n'englobent pas d'estimation des effets externe positifs résultat de
l'éducation compte tenu du petit comble des actifs dans les pays a
revenu élevé justifient seulement d'une éducation
primaire, la plupart des études sur les pays a revenu
élevé ne contiennent pas d'évolution sur le taux de
rendement de l'éducation primaire29(*).
II.2. L'EFFICACITE EXTERNE MICRO ECONOMIQUE30(*)
II.2.1. La théorie du capital humain
Le capital humain désigne le stock de connaissance
valorisable économiquement et incorporé aux individus ce sont non
rendement les calcifications, mais aussi il sert tout dans le cas des pays en
voie de développement (état de santé, la nutrition et
l'hygiène)31(*).
Le capital humain, moins tangible qu'un capital physique,
n'en est pas moins extrêmement important pour la production, le capital
humain recouvre l'ensemble des investissements dans l'homme, le plus important
est bien entendu l'éducation. Comme toute forme de capital, il
représente une dépense effectuée a un moment donné
pour accroître la production32(*).
Pour Arrow, l'éducation semble ne rien apporter aux
individus, c'est un moyen de filtre. Le rendement au sein de la
société. L'objectif du système éducatif est donc de
filtrer les individus d'une génération donnée et
d'indiquer ou de montrer aux employeurs que les individus filtrés sont
plus compétents que ceux qui n'ont pas été filtrés
et donc les individus ont des compétences curées.
II.2.2. La théorie du signal
Elle été développée par SPENCE,
prétend que les systèmes éducatifs permettent de signaler
aux employeurs des individus compétents ce qui implique que la
carrière des individus sont déterminées des symboles
extérieur qui reflète leur compétence.
On constate que la théorie du signale est une version
développée de la théorie du filtre, c'est pourquoi il peut
exister des écarts entre revenu qui serait expliqué par les
signales (diplômes)
Pour Pierre BOURDIEU, le système éducatif
constitue une machine organisée pour que les enfants des classes
dominantes s'approchent des meilleurs sur le marché du travail au
détriment des classes dominées33(*).
II.2. 3. L'accroissement de la productivité de
l'éducation
En dépit des controverses et des interrogations
suscitées par le taux de rendement éducatif, nul n'arriverait
à la conclusion selon laquelle les parents ou les pouvoir public
des pays en développement devraient moins investir dans
l'éducation, celle-ci possède des bienfaits qui vont bien au
delà des rendements étroitement économiques. Elle est
souvent réputée constituée un bien d'intérêt
public, un bien auquel selon la décision d'une société,
tous ses membres doivent avoir accès indépendamment de leur
solvabilité.
Des éléments démontrent également
que les études améliorent la santé, les mères
éduquées ayant des enfants mieux portants. En outre
l'éducation est associée a la baisse de la
fécondité, le défit devient le quel se trouvent les
responsables politiques et tous ceux qui oeuvrent a la promotion du
développement économique, consiste à comprendre par quel
moyen faire de l'éducation un investissement meilleur.
L'insuffisance de la demande travail montre clairement que
les études ne constituent pas la panacée, elles n'offrent pas la
solution unique aux problèmes posés par la pauvreté et le
retard économique.
Mais les questions posées du coté de la demande
n'impliquent pas que l'offre éducative soit satisfaisante. Dans des
nombreux cas, l'éducation ne contribue pas autant que possible a la
promotion du développement, certains des raisons de cet état de
fait de sous investissement éducatif général a la
mauvaise affectation des moyens publics entre les différents niveaux de
formation et aux gaspillages systématiques auxquels donne lieu
l'utilisation des ressources dans les écoles.
Malgré les avantages tels le rendement
économique intéressant que génère
l'éducation des nombreux pays en développement, dépensent
trop peu pour éduquer leurs enfants. Beaucoup procèdent à
des affectations énouées des moyens financiers en consacrant des
financements excessifs à l'enseignement supérieur, aux
dépenses des niveaux primaires et secondaires.
II.3. FINANCEMENT DU SECTEUR EDUCATIF CONGOLAIS
II.3.1. Caractères généraux de
l'enseignement en R.D.C.
II.3.1.1. La structure du système
éducatif
La classification internationale du type de
l'éducation donne les niveaux ci-après :
Ø Le préscolaire ;
Ø Le niveau primaire (non facultatif) ;
Ø Le niveau secondaire premier cycle ;
Ø Le niveau du secondaire deuxième cycle ;
Ø Le niveau tertiaire type universitaire ;
Ø Le niveau tertiaire type non universitaire ;
Ø La formation des adultes.
II.3.1.2 Financement de l'éducation
Le financement est l'action de procurer a une entreprise,
à un organisme public ou semi-public les moyens financiers
nécessaires à son fonctionnement, à son
développement ou a l'accomplissement de sa tâche34(*).Paul SENZIRA montre dans son
cours que l'importance des ressources à consacrer à
l'éducation dépend des facteurs multiples : niveau de
développement atteint, contraintes de la dépense nationale,
urgence d'autres besoins économiques et sociaux.
Les ressources à consacrer à l'enseignement se
regroupent dans deux catégories, à savoir : les ressources
internes et l'aide extérieure. En ce qui concerne le financement
interne, nous distinguons : le financement public et le financement
privé.
Etant donné que l'éducation est
considérée comme un service d'intérêt collectif et
national, ce sont les commerçants publics qui financent la
majorité des études, à cote de l'état, nous
retrouvons le syndicat, les entreprises ou les particuliers, les missions
religieuses, les ménages, .....
En ce qui concerne l'aide extérieur, nous distinguons
l'aide multilatérale et l'aide bilatérale, l'éducation
étant à la fois un investissement individuel et un investissement
social auquel participent chaque famille, les employeurs, le pouvoir public et
d'autres groupes parmi lesquels déjà citent bien avant.
II.3.2. Politique de financement de structures
éducatives en R.D.C.
La politique de financement de l'éducation peut
être définie comme un ensemble de principes juridiques
fondamentaux qui régissent le financement de l'éducation dans un
pays donné.
Pour ce qui concerne la R.D.C., cette politique de
financement de l'éducation est clairement définie dans la
loi-cadre numéro 86-005 du 22Septembre 1986 de l'enseignement
national35(*).
En effet la loi-cadre de l'enseignement national dans son
titre III, au chapitre II porte sur le financement de l'enseignement
national.
Le budget des établissements publics d'enseignement
intègre dans le budget général de l'état ou des
entités décentralisées.
En matière de gestion des établissements
publics de l'enseignement, l'Etat ou les entités
décentralisées interviennent dans les dépenses
relatives :
· Aux constructions, réparations et
équipements des établissements ;
· Au paiement du personnel de l'enseignement,
administratif et scientifique ;
· Aux frais des locations, d'entretien et de consommation
des établissements ;
· A l'équipement pédagogique et
logistique.
Le budget des dépenses des établissements
publics d'enseignement comprend :
- Les dépenses des constructions, l'acquisition et
l'entretien des locaux et des matériels d'enseignement
- Les traitements du personnel enseignant, scientifiques,
techniques et administratif ;
- Les subventions sociales telles que les soins
médicaux et les subventions aux internats.
Les crédits des titres aux dépenses de
construction de répartition importantes et de premier équipement
des établissements publics d'enseignement sont prévus au budget
d'investissement et de l'Etat ou des entités
décentralisées en fonction du plan général de
développement du secteur.
Les crédits destinés au paiement du personnel
des établissements sont prévus au budget ordinaire de l'Etat ou
des entités décentralisées.
II.3.3.3 Source de financement de
l'éducation
Une source est une origine ou provenance d'un bien
matériel36(*). Les
sources de financement de l'éducation sont à notre avis de
l'origine ou de la provenance des moyens financiers destinés au
fonctionnement et au développement du secteur éducatif.
Selon LE THAN KNOI37(*), les sources de financement de l'éducation se
présentent de la sorte suivante :
1. Les sources internes
En ce qui concerne les sources internes de financement de
l'éducation, on distingue en deux catégories :
1°) Les ressources publiques qui sont constituées
de l'impôt, de l'emprunt et de l'autofinancement
- Le financement public
Trois arguments sont utilisés pour justifier une
contribution publique au financement de l'éducation. Le 1er
découle de l'existence des externalités. Puisque les
bénéfices sociaux de l'éducation excédent les
bénéfices individuels, les pouvoirs publics subventionnent afin
d'éviter un sous investissements.
Le second argument concerne l'équité et
l'égalité des chances. Si la formation était offerte dans
les s'inscrirait.
Il s'en suit no seulement un maintien des
inégalités de revenus d'une génération à
l'autre puisque la formation elle-même un déterminant du revenu
tout au long du cycle de vie.
Troisièmement, la fourniture de services publics peut
connaître des économies d'échelles et donc il pourrait
être plus efficace de financer et d'organiser l'éducation dans un
cadre public.
D'après les estimations de l'UNICEF, la proportion des
dépenses du gouvernement central affectée au secteur
éducation en République Démocratique du Congo est de 1% en
1997 à 0% en 2002 et celle affectée à la dépense de
4% en 1997 à 18% en 2002. Et donc, le financement public d'origine
externe sont dirigés par les confessions religieuses reçoivent
l'appui de leur communauté en vue de soutenir l'oeuvre
éducative.
La liste des donateurs sont reprises au tableau n°2
Participant au financement externe des écoles et les institutions
supérieures en RDC.38(*) Ci-après elle n'est exhaustive.
Participant
|
Origine
|
Action
|
UNICEF
|
Nations Unies
|
Construction des écoles secondaires et fournitures
scolaires
|
PNUD
|
Nations Unies
|
Meubles des écoles
|
NRC
|
Norvège
|
Construction d'école
|
Gouvernement belge
|
Belgique
|
Fournitures scolaires
|
World vision
|
Angleterre
|
Construction des écoles
|
Source : KASEREKA MALIKIDOGO
2°) Les ressources privées qui sont
constituées par l'Etat subvention publique. Les ménages, les
organismes privés non lucratif et l'établissement scolaire et
institutions supérieures.
Le financement privé de l'éducation couvre la
partie des dépenses éducatives supportées par les familles
des élèves, les étudiants, les communautés et les
locales privées.
2. La coopération
internationale
Nous distinguons deux groupes d'aide, qui concernent le
financement provenant des coopérations internationales à
savoir :
1°) L'aide multilatéral avec les Nations Unies, le
FMI, les organisations régionales et les organisations non
gouvernementales ;
2°) L'aide bilatéral qui peut être
privée ou publique
Pour ce qui est de ce dernier, KITA39(*) distingue quatre moyens de
fonds à savoir l'Etat, les employeurs, les ménages et l'aide
multilatérale.
1. Etat : le pouvoir public est le
1er agent de financement éducatif. Pour ce qui est de
dépenses publiques, nous avons le budget ordinaire, les subsides et
subvention, le budget d'investissement. Et donc, le budget ordinaire est le
volet le plus capital de l'ensemble de l'effort financier consenti en faveur de
l'éducation. Il couvre principalement au besoin d'équipement
assure les constructions de gros matériels.
2. Les employeurs
La plupart des sociétés et organismes mettent
sur pied une politique de formation de leur personnel. Le but étant de
faire acquérir à celle-ci une plus grande efficacité.
Remarquons qu'il est extrêmement difficile de connaître et
même d'évaluer les sommes dépensées par les
employeurs pour la formation de leur personnel.
En effet, l'Association Nationale des Entreprises du Congo
(ANEC) oblige ses membres à payer sous forme de cotisation de
l'institut de préparation professionnelle (INPP) un certain pourcentage
de leur masse salariale40(*). Cette somme devra permettre à l'INPP
d'assurer la formation professionnelle demandée par l'un ou l'autre
membre de l'ANEC en faveur de son personnel.
3. Les ménages
Quelle que soit l'intervention multiforme de l'Etat, les
ménages ne cessent de contribuer toujours au financement de
l'éducation de leur enfant. Mais, il est très difficile de
mesurer combien coûte à la famille l'éducation d'un enfant.
Il est également difficile de définir ce qui est la
dépense pour une famille.
K. KITA41(*) considère comme dépense
d'éducation entraînée par le fait qu'un étudiant
fréquente un établissement scolaire :
- Les droits d'inscription ;
- Les achats de livres et fournitures diverses ;
- Les transports et les soins médicaux ;
- Les frais d'internat, soit home, soit de pensions ;
- Les activités socioculturelles.
En application de l'arrêté ministériel
n° 48 MINEPSP/CCE/001/087 du 30 août 1993 relatif à la
participation des parents dans les frais de scolaires, le ministre de
l'enseignement primaire, secondaire et professionnel arrêté. Les
frais suivant constituent la participation obligatoire des parents
d'élèves en financement d'études de leurs enfants42(*) :
- Le minerval ;
- Les frais de participation aux examens d'Etat ;
- Les frais d'intervention ponctuelle ;
- Les frais d'assurance scolaire ;
- Les frais de TENAFEP.
D'autres auteurs comme LE THAN KHOI43(*) incluent dans les
dépenses des familles, le « coût réel »
d'éducation c'est-à-dire lorsque les infrastructures scolaires
sont construites par les bénéficiaires, et le coût
d'opportunité, c'est-à-dire l'abandon d'autres projets
économiques et sociaux au profit de l'éducation.
4. L'aide internationale
Elles sont comptabilisées également dans les
coûts de l'éducation les sommes dégagées
expressément par la coopération internationale que celle-ci soit
bilatérale ou multilatérale. Ici aussi il est difficile de
disposer d'informations exhaustives parce que :
- Ces aides ne sont pas destinées au seul ministre
chargé de l'enseignement, elles sont éparpillées entre
plusieurs autres ministres ;
- Elles sont offertes sous des formes très
variées : octroi des bourses pour l'étranger ou sur place,
fourniture d'équipements et documentations, action de formation et
recyclage, divers projets spécifiques ;
- Leur gestion n'est pas unique.
II.3.2 Mode de financement de l'éducation
Il existe plusieurs modèles financiers des
systèmes éducatifs. Pour les modèles
référent aux voies suivies en matière d'allocation des
ressources financiers à l'éducation l'OCDE présente les
modèles suivants :
- Autofinancement
Ici on distingue :
§ La vente de service ;
§ Le système de crédit ;
§ Système forfaitaire.
II.3.2.1. Formes de financement du système
éducatif
1°) Financement public
Financement public de l'éducation ne se justifie
seulement de rendement public et social. George PASCH ALOPOULO et M. WOODHALL
présentent trois arguments qui peuvent justifier l'intervention publique
dans le financement de l'éducation.
a) Existence des externalités
L'éducation produit des effets externes positifs, si
seulement les particuliers prennent en charge donc, on arrivera à un
sous investissement parce que nul ne prendra en compte les
externalités. Les avantages collectifs sont mêmes indivisibles,
cet argument peut justifier le caractère non marchand de
l'éducation.
En fait, la fourniture en éducation par le
marché ne fait pas aboutir à un optimum social, c'est pourquoi la
collectivité est appelée à jouer un rôle de
titulaire.
b) Considération équité et
d'égalité de chance dans l'accès à
l'éducation
Considération empêchent
également la fourniture de l'éducation par le mécanisme du
marché, car si le marché était seul à par fournir
l'éducation, seuls qui peut verser le droit de se scolariser
s'inscrirait.
Il s'en suivrait non seulement sous développement au
point de vue de la collectivité mais aussi au maintient des
inégalités intergénérationnelles, ces preuves ne
pourrait pas accéder au marché de crédit, il serait
purement et simplement écarté au système
éducatif.
2°) Financements privés
Le financement privé de l'éducation couvre la
partie des dépenses éducatives supportées par les familles
des élèves soit des étudiants (es) et les
communautés locales privées. Il faut noter qu'il n'existe pas des
bijections entre forme de financement et nature ou régime des
institutions scolaires à laquelle ce financement est destiné
à une école publique, comme un financement public peut être
alloué à une école privée.
II.3.2.2 Education et enseignement
L'éducation selon R. LEGENDRE est souvent
décrite comme un processus de longue durée par lequel une
personne acquiert de multiples éléments qui forme ou transforme
sa personnalité le but vise étant le développement de
facultés pour potentielles et l'acquisition de l'autonomie44(*).
Dans cette optique, grâce aux multiples
expériences reçues la personne humaine est toujours en situation
d'éducation aussi bien à `école, soit l'université
qu'en dehors de ces derniers.
Généralement éducation est
subdivisée en trois secteurs à savoir éducation, formelle,
non formelle et éducation informelle.
§ Education formelle est une éducation
structurée et régulière qu'elle est dispensée
à l'école comme aux universités ;
§ Education non formelle : est une éducation
non structurée mais non régulière telle qu'elle dispense
dans les séminaires, conférences, etc.
§ Education informelle : est une éducation
non structurée et non régulière reçue au gré
ou circonstance telles que la lecture personnelle, événements
divers, etc.
- Education scolaire
Pour LEE, l'éducation au sens restreint met en jeu un
ensemble complexe d'expérience d'apprentissage, planifiée et
organisée de façon systématique de libéré et
inter relié, en vue de provoquer les modifications durables dans le
comportement d'une personne45(*).
R. LEGENDRE, ajoute que cette sorte d'éducation porte
sur les apprentissages qui s'acquittent dans le cadre formel d'un
établissement ou d'une organisation d'enseignement et vise en même
toujours le plein épanouissement de l'élève soit de
l'étudiant (e).
Quant à D. MORISENE et M. GNGRAS, ils précisent
que l'éducation scolaire se distingue de l'éducation de famille
ou encore de l'éducation sociale ou le sens que les expériences y
sont structurées plus formellement et de manière à
produire plus d'effet que celle de la vie courante.
c) Enseignement
Selon D. MORISELE et M. GINGRAS, définissent
l'enseignement comme étant un concept qui regroupe les facteurs les plus
déterminants de l'éducation scolaire suite au jeu de multiples
éléments et d'application de prescription touchant les conditions
les plus aptes à favoriser l'apprentissage.
Un processus international et donc une suite d'interventions
réalisées en vue d'un changement ou d'un apprentissage. C'est
à ce titre que l'enseignement vise à rendre aussi efficace que
possible le processus d'éducation en favorisant ou en permettant un
apprentissage plus rapide, plus durable et plus facilement importable aux
divers situations de la vie.
II.3.2.3 Détermination de l'enseignement
L'enseignement primaire est privilégié en RDC
par rapport à l'alphabétisation des adultes, mais depuis plus de
deux décennies, cet enseignement connaît une dégradation
qui affecte progressivement sa vitalité. Cette
détérioration se manifeste à la fois sur le plan
quantitatif et sur le plan qualitatif46(*).
a) La détérioration quantitative47(*)
Sur le plan quantitatif, un enseignement est d'autant plus
rentable qu'il dessert tous les enfants âgés de 6 à 11 ans.
A ce propos, faut-il le rappeler selon les estimations affectées par
l'UNESCO, la RDC devrait en 2000 connaître un taux brut de 76% au niveau
de l'enseignement primaire, taux qui devrait s'élever, suivant les
tendances observées vers les années quatre-vingt à 95% en
2010.
La réalité aujourd'hui indique,
malheureusement, qu'au lieu de se rapprocher de l'idéal 100% voire 95%
ou s'en éloigne de plus en plus.
En effet, comme nous référant à
l'enquête réalisée par l'UNICEF parlait de 55% de
garçon contre 49% de filles de ma même tranche d'âge
étaient scolarisés en 2010 en d'autre l'enseignement est
caractérisé par de plus forte dépression.
b) La détérioration qualitative
L'ensemble est un système complexe dont la
quantité peut être apprécié sous des plusieurs
angles.
Autrement dit pour ce principe, 4ème
année d'enseignement primaire constitue la durée minimale
nécessaire pour l'acquisition de la lecture et du calcul aussi que
d'autres connaissances et savoir faire élémentaire.
Partant de ce principe, on peut demander si la
4ème année primaire forme assurément le seuil
critique de l'alphabétisation dans le système d'enseignement
insatisfait. En pareil cas, dans les pays à faible revenu. La
contribution de parents peut être le seul moyen pour eux d'assurer
l'éducation de leurs enfants jusqu'à ce que l'Etat veuille et
puisse assurer ses responsabilités d'offrir à tous les enfants
l'éducation de qualité gratuite, financée par le budget
public à laquelle ils ont droit.
II.3.3 Système idéal reste celui de
l'enseignement public gratuit
La contribution de parents au financement de l'enseignement
de base ne doit jamais être autre chose qu'un palliatif temporaire, le
système idéal et le but de la politique éducative restent
l'enseignement universitaire, financé par l'Etat au moyen des recettes
publiques.
La contribution des parents n'est pas souhaitable, car elle
constitue un impôt régressif lorsque la scolarisation est
obligatoire. La contribution volontaire de parents n'est souhaitables, car les
enfants sont exclus de l'école si les parents ne peuvent pas ou ne
veulent pas payer les frais de scolarité.
II.3.3.1. Rôle de l'éducation dans le
développement48(*)
La perception de l'éducation varie beaucoup suivant
les personnes indépendamment des avantages économiques
déjà mentionné, on a juge souvent l'éducation
jusqu'à certain niveau constitue un droit individuel ou également
encourage pour ce qu'elle permet aux agents de se connaître une
expérience commune de formation a-t-on fréquent ne pensé
que encouragé de gens d'origine sur le plan national, social, ethnique,
religieuse et linguistique a adopté une même vision du mode, comme
de nombreux pas en développement possède une mosaïque de
population et doivent accorder une forte priorité en renforcement de
leurs unités nationales, cet objectif a souvent de l'importance pour
ceux la formation est aussi perçue comme génératrice
d'avantage civique. Certains politologues considèrent qu'un niveau
minimal de scolarité constitue un préalable à la
démocratie politique.
La réflexion sur les modalités d'emploi de
l'éducation pour promouvoir le développement économique a
considérablement évolué au fil des années. Au cours
des années 50 le débat a porté, dans une large mesure sur
le besoin d'actifs instruits. L'éducation comporte un caractère
spécifique voir spécial dans la promotion du
développement. Cette idée est sous entendue dans la
littérature économique par la théorie du capital humain et
de la croissance endogène. De même l'éducation occupe une
place importante dans la politique de développement des pays en voie de
développement, particulièrement en RDC. Dans le secteur
éducatif la RDC et ainsi dans la plus part de pays en voie de
développement, l'intervention de l'Etat est très important. Il
convient de préciser que l'impact de cette intervention à travers
les dépenses publiques d'éducation sur le bien être de la
population
La planification des actifs, dont les grandes lignes a
gagné en popularité comme méthode d'analyse de besoin ou
ressources humaines d'un pays en développement.
L'accent qu'elle met sur la formation intermédiaire
est supérieure des actifs implique qu'une forte priorité doit
être donnée à la formation secondaire et supérieure.
L'éducation conserve une importance majeure dans les pays en
développement.
En fait, le nombre de gens et le nombre de sommes en cause
sans précédent les préoccupations actuelles portent sur
ces moyens financiers l'investissement éducatif voulu par les gens,
d'améliorer les qualités de la scolarité et d'assurer une
éducation fondamentale à ceux qui en sont encore exclus et en
particulier aux filles (privées d'accès à
l'éducation dans certains pays).
II.3.3.2 Analyse de l'incidence des dépenses
publiques d'éducation49(*)
Apres plusieurs années d effort de réforme de
la gestion des finances publiques en RDC, la préparation du budget
présente des lacunes en partie attribuable au fait que les reformes
n'ont pas été toujours planifiées et mise en oeuvre de
façon globale. La RDC dispose déjà d'outil de soutien
à la reforme de la préparation du budget ; le DSRP, qui sert
de cadre politique et d'identifie les priorités de
développement ; les CDMT sectoriels qui tentent d'adapter le budget
aux objectifs et stratégies du DSRP. Le cadre des dépenses
à moyen terme (DCMT) constitue un instrument de politique
budgétaire ciblée, c'est avec les clés de
répartition de l'enveloppe budgétaire que le gouvernement
opère des arbitrages dans l'allocation des ressources entre les secteurs
prioritaire et Les autres. C'est par ce biais qu'il peut donner des impulsions
dans divers secteurs. Ces ressources affectent directement la
réalisation des objectifs sectoriels et indirectement le profit de la
croissance. Les dépenses publiques, en participer les salaires, les
dépenses de biens et de services et les dépenses en capital
résultant de la oeuvre des stratégies sectorielles de la
santé, de l'éducation et des infrastructures devront progresser.
Cette évolution sera possible sans détérioration de
l'enveloppe des dépenses grâce à la réduction du
secteur du service de la dette. La stratégie sectorielle de
l'éducation prévoit un appui budgétaire qui portera la
part de l'éducation dans les dépenses. Les dépenses en
capital devraient croître plus vite que les dépenses de
fonctionnement pour les besoins de rattrapage ainsi que pour des efforts
particuliers en faveur de l'enseignement technique et de la formation
professionnelle. Cette volonté d'accroître les dépenses
s'est réellement observée au cours 1997 nos jours. Au regard de
l'ensemble des fonds mis à la disposition du secteur de
l'éducation, nous nous posons la question fondamentale de savoir A qui
profite les ressources mises à la disposition du secteur de
l'éducation. La réponse de cette question qui constitue l'objet
de votre étude. Cependant l'analyse d'un système scolaire doit
prendre en compte et étudier la notion d'équité, non
seulement pour les aspects descriptifs de système mais également
pour rendre compte des objectifs sous entendu par l'éducation,
l'égalité de chance. Cette approche porte principalement sur les
trois aspects liés soit au revenu, soit au genre ou soit à la
zone géographique.
a. L'approche bénéfice
incidence50(*)
La répartition des revenus peut être
appréhendée à un triple niveau. Le niveau primaire
correspond à la répartition des richesses crées entre les
acteurs(ou les facteurs de production) qui ont apporté leur
contribution. Le niveau secondaire désigne les correctifs
apportés aux inégalités liés à la
répartition primaire à travers les impôts (progressifs) et
les transferts aux plus défavorables. Quand à la
répartition tertiaire des revenus, elle indique les avantages obtenus
par les différentes couches sociales des services et des
dépenses publiques.
b. L'analyse d'incidence appliquée à
l'éducation.
Dans les pays en développement, on note un
intérêt de plus en plus marqué pour l'analyse de l'impact
redistribuai des dépenses publiques dans différentes couches
sociales, notamment parmi les plus vulnérables à savoir les
femmes, les enfants et les ruraux, ainsi que la capacité d'accès
et d'utilisation des services publics par ces couches sociales. L'analyse
bénéfice incidence (ABI) s'est développée pour
devenir un outil d'analyse de politique économique ;dans sa forme
classique, ABI se fonde sur les décomposition de subsides acquis de
l'usage des services, suivent des groupes constatifs de la population, soit de
genre, soit de toutes autre catégories discrètes telles que les
régions, les ethnies. Une telle décomposition est
révélatrice en ce sens qu'elle donne une idée
précise sur les inquiété de genre ou de bien être.
Par exemple un pays donne, partant des informations précisée sur
les inégalités d'accès à l'éducation il
pourra être clairement établi que de différence, faible
parmi les ménages riches, est préoccupante chez les pauvres .les
décideurs éclaire réagira de deux manière au moins.
Soit il corrige les écarts élèves en les efforts sur les
élèves des ménages démunis, soit il agira sur les
distributions des subventions de manière en rendre plus équitable
l'accès aux services sociaux correspondants.
Plus spécifiquement, la mise en oeuvre de l'ABI
combine les élément d'offre et de la demande des services publics
tout en permettant de déceler les inefficacités et les
inquiétés dans l'allocation des ressources publique
destinées à la découverte de services sociaux ainsi, que
dans l'utilisation de tels services .Normalement, les études d'impact de
dépense moyenne ou bénéfice articulent les données
d'enquête sur l'utilisation des divers services(santé,
éducation, infrastructures....) par les ménages d'une part et les
données sur l'allocation budgétaires (lois finance) d'autre part
l'A .B.I est un instrument d'usage tellement facile aussi bien pour l'
analyse ex ante que pour les exercices ex post d'évaluation et suivi des
projets de développement qu'il a été introduit comme
l'outil d'analyse dans d'impact de la banque mondiale, ce qui justifie du
reste de publication de la banque mondiale en particulier les
économistes du développement en général.
Chapitre III. DETERMINANTS
DES DEPENSES PUBLIQUES DE L'EDUCATION EN R.D.C
A la lumière des théories sur les
dépenses publiques de l'éducation évoquées aux deux
chapitres précédents, nous allons vérifier la relation
qui existe entre les dépenses publiques de l'éducation et un
certain nombre de ses déterminants pour le cas de la R.D.C dont le
produit intérieur brut par habitant, le taux d'alphabétisation,
la masse monétaire et l'inflation.
L'étude de ces différents déterminants
des dépenses publiques d'éducation s'avère trop attrayante
du fait qu'elle nous servira dans ce qui suit pour l'identification empirique
des facteurs qui déterminent les dépenses publiques de
l'éducation pour le cas de la R.D.C.
3.1. ANALYSE DE LA RELATION
ENTRE LES DEPENSES PUBLIQUES DE L'EDUCATION ET SES DETERMINANTS EN R.D.C
L'objet de cette section consiste en une tentative de
validation empirique sur le lien prétendue entre les dépenses
publiques de l'éducation et ses déterminants.
Des tests de validation des coefficients et du modèle
seront effectués pour chaque régression.
3.1.1. Présentation du
modèle
Dans cette section, nous présentons deux types de
variables.
Il s'agit de la variable expliquée et des variables
explicatives ou exogènes. Celles-ci sont des variables qui exercent une
influence sur la variable expliquée ou endogène. Pour notre
étude, le taux d'alphabétisation, la masse monétaire, le
produit intérieur brut par habitant et l'inflation sont des variables
explicatives et la dépense publique de l'éducation est la
variable expliquée.
Ci-dessous, nous présentons l'évolution de ces
différentes variables afin de mieux saisir la quintessence de leur
évolution.
3.1.2. Spécification du
modèle
Rappelons que l'objectif poursuivi dans le cadre de ce
travail est de vérifier la relation de long terme qui existe entre les
dépenses publiques de l'éducation et ses déterminants en
R.D.C de 1980 à 2009.
Pour atteindre ces objectifs, nous avons formulé une
hypothèse les facteurs déterminants les dépenses publiques
de l'éducation en R.D.C seraient le taux d'alphabétisation ;
la masse monétaire ; l'inflation et le produit intérieur
brut par habitant.
Le modèle de base que nous avons alors proposé
est le suivant :
Yt = â0 + â1
TAt + â2 MMt + â3 INFLt
+ â4 PIBHABt + Et
Avec :
Yt : Les dépenses publiques de
l'éducation ;
TAt : Le taux d'alphabétisation ;
MMt : Masse monétaire ;
INFLt : Inflation ;
PIBHABt : Produit Intérieur Brut par
habitant ;
Et : Terme d'erreur
Les coefficients â1 ;
â2 ; â3 ; â4 ne
sont pas toujours positif ou négatif.
Les signes attendus pour nos paramètres sont les
suivants :
Le coefficient â1 soit positif
Le coefficient â2 soit positif
Le coefficient â3 soit positif
Le coefficient â4 soit positif
Il est possible qu'il ait d'autres variables susceptibles
d'expliquer les dépenses publiques de l'éducation que nous
semblons ignorer. La prise en compte de cette hypothèse de l'ignorance
d'autres variables se retrouve dans le modèle.
Par l'introduction du terme de l'erreur. Le terme d'erreur
regroupe trois types d'erreurs51(*) :
· Une erreur de spécification :
c'est-à-dire le fait que les seules variables explicatives ne sont pas
suffisantes pour rendre compte de la totalité du phénomène
expliqué ;
· Une erreur de mesure : c'est-à-dire que les
données ne représentent pas exactement le
phénomène.
· Une erreur de fluctuation
d'échantillonnage : c'est-à-dire que les observateurs sont
légèrement différentes.
3.1.3. Justification du choix
du modèle et de la méthode d'estimation
Plusieurs raisons ont motivé le choix de ce
modèle comme moyen de vérification d'hypothèses. En
premier lieu, il est en parfaite harmonie avec le cadre théorique de
notre travail. En effet, dans ce modèle les principales variables dont
les économistes considèrent comme les canaux de transmission des
dépenses publiques de l'éducation sur le plan macro
économique y figurent.
A côté de ces raisons, nous trouvons que c'est
un modèle simple à interpréter qui ne comporte qu'une
seule équation.
Il nous permet de voir, non seulement si les variables
explicatives influence les dépenses publiques de l'éducation,
mais aussi de saisir l'impact de chaque type de variable.
Pour ce qui concerne la méthode d'estimation, il
existe entre une panoplie de méthodes qui pourraient être
utilisée pour étudier les déterminants des dépenses
publiques de l'éducation. Parmi lesquelles, nous pouvons citer les tests
de corrélation, l'estimation d'un VAR, des relations de Co
intégration et des tests de causalité. Notre étude a suivi
le schéma de l'étude d'Arnaud BILEK sur l'économie
politique des déterminants des dépenses publiques
d'éducation en France, qui a estimé un modèle
économétrique par la méthode des moindres carrés
ordinaires.
Plusieurs raisons expliquent le choix et non un autre.
D'abord parce que les résultats fournis par la plupart de ces autres
modèles ne permettent pas d'approfondir l'analyse. Par exemple, les
tests de corrélation fournissent des informations sur le sens de la
relation entre les variables explicatives et expliquées, mais restent
muettes en ce qui a trait à la significativité statistique des
coefficients trouvés. Le test de causalité lui, informe sur la
manière dont des variables causent l'autre, mais ne permet pas de saisir
le sens de la causalité.
Contrairement à ces méthodes, l'estimation d'un
modèle économétrique montre le sens de la relation entre
la variable endogène et chacun des variables exogènes. Elle donne
le coefficient de chaque variable explicative, son degré de
significativité et permet de faire de nombreux tests, soit sur les
coefficients, soit sur le modèle proprement dit. Enfin, elle permet de
vérifier à quel pourcentage les variables exogènes
expliquent la variable d'intérêt. Cependant ; en vue
d'obtenir des résultats plus fiables, il importe de s'assurer de la
stationnarité des variables entrant dans le modèle.
3.1.4. Stationnarité des
variables
* Notion
Pour procéder à l'estimation de notre
modèle, nous allons au préalable nous rendre compte de la
stationnarité des variables à utiliser. Ceci est
nécessaire car les variables peuvent bien concerner l'espérance
que les moments de second ordre. Depuis Nelson et Plosser, les cas de non
stationnarité en moyenne sont analysés à partir de deux
types de processus : processus TS (Trend Stationnary) qui
représente le processus caractérisés par non
stationnarité de nature déterministe et processus Ds (Difference
stationnary) qui représente les processus dont la non
stationnarité est de nature stochastique.
Dans le premier cas, les données sont marquées
par une tendance générale. Il sied alors d'introduire un Trend ou
une Tendance générale dans le modèle. En présence
du second cas, si les ordres d'intégration des variables sont
différents, il faut les différencier en vue de les rendre
stationnaires.
Or, mettre en relation des variables dont les ordres
d'intégration sont différents, sans les rendre stationnaires, ne
peut que conduire à des fausses régressions ou régressions
fallacieuses.
En effet, les processus Ts et DS sont
caractérisés par des comportements très différents
et il convient de les distinguer suite à un choc. Un processus Ts
revient à son niveau pré-choc, alors qu'un processus Ds n'y
revient jamais. On comprend dès lors également que, d'un point de
vue économétrique, l'identification et la caractérisation
du non stationnarité sont tout aussi fondamentales. Pour ce faire, nous
allons utiliser le test de Diskey-Fuller (DF) et le test de Dickey - Fuller
Augmenté (ADF).
* Procédure et application du test de
stationnarité Dicky et Fuller considèrent trois modèles de
base pour la série Xt, t = 1, 2, 3, ... T :
1. Modèle [1] : modèle sans constante ni
Tendance déterministe :
2. Modèle [2] : modèle avec constate sans
tendance déterministe :
3. Modèle [3] : modèle avec constante et
tendance déterministe :
Dans chacun des trois modèles, on suppose que est un bruit blanc : , L est l'opérateur retard ; xt est la variable
dont on teste la stationnaité ; , M, dont des paramètres.
Si, cela signifie qu'une des racines du polynôme retard est
égale à 1. On dit alors qu'on est en présence d'une racine
unitaire. En d'autres termes, xt est un processus non stationnaire
et le non stationnarité est de nature stochastique (processus Ds). On
teste l'hypothèse nulle de racine unitaire (xt est
intégré d'ordre 1, c'est-à-dire non stationaire) contre
l'hypothèse alternative d'absence de racine unitaire (xt est
intégrée d'ordre 0), c'est-à-dire stationnaire).
En pratique, on estime les modèles sous la forme
suivante :
1. Modèle [1] :
2. Modèle [2] :
3. Modèle [3]:
Avec pour chaque modèle, . On teste alors l'hypothèse nulle (non stationnarité) contre l'hypothèse alternative (stationnarité) en se référant aux valeurs
tabulées par Fuller et Dickey. Dans la mesure où les valeurs
critiques sont négatives. La règle de décision est la
suivante : si la valeur calculée de t-statistique associée
àest inférieur à la valeur critique, on rejette
l'hypothèse nulle de non stationnarité. Si la valeur
calculée de la t-statistique associé à est supérieure à la valeur critique, on accepte
l'hypothèse nulle de non stationnarité.
Il est fondamental de noter que l'on n'effectue pas le test
sur les trois modèles. Il convient en effet d'appliquer le test de
Dickey -Fuller sur un seul des trois modèles. En pratique, on adopte une
stratégie séquentielle en trois étapes :
Etape I : On commence par appliquer le
test sur le modèle 3. On peut aboutir à deux
résultats :
· Si la tendance n'est pas significative, on passe au
modèle 2.
· Si la tendance est significative, on teste
l'hypothèse nulle de racine unitaire :
1. Si n'est pas significativement différent de 0, Xt est
non stationnaire. Dans ce cas, il faut la différencier et recommencer la
procédure sur la série en différence première.
2. si est significativement différent de 0, Xt est
stationnaire. Dans ce cas, la procédure s'arrête et l'on peut
directement travailler sur Xt.
Etape II. Cette étape ne doit
être appliquée que si la tendance dans le modèle
précédent n'est pas significative, on estime le modèle
2.
· Si la constante n'est pas significative, on passe au
modèle 1.
· Si la constante est significative, on teste
l'hypothèse nulle de racine unitaire :
1. Si n'est pas significativement différent de 0, Xt est
non stationnaire. Dans ce cas, il faut la différencier et recommencer la
procédure sur la série en différence première.
2. Si est significativement différent de 0, Xt est
stationnaire. Dans ce cas, la procédure s'arrête et l'on peut
directement travailler sur Xt
Etape III. Cette étape ne doit
être appliquée que si la constante dans le modèle
précédent n'est pas significative. On estime le modèle
1 :
1. Si n'est pas significativement différent de 0, Xt est
non stationnaire. Dans ce cas, il faut la différencier et recommencer la
procédure sur la série en différence première.
2. Si est significativement différent de 0, Xt est
stationnaire. Dans ce cas, la procédure s'arrête et l'on peut
directement travailler sur Xt.
Plus précisément et de façon
schématique, voici l'organigramme de la succession de ces
différentes étapes.
Figure n°2: Test de stationnarité des
séries
Estimation Modèle 3
Différencier la série
est-il significatif ?
Estimation Modèle 2
est-il significatif ?
Différencier la série
est-il significatif ?
Estimation Modèle 1
Série stationnaire avec tendance et constante
est-il significatif ?
Série stationnaire sans tendance ni constante
est-il significatif ?
Série stationnaire sans tendance mais avec constante
Non
Oui
Non
Oui
Non Oui Non
Oui
Non
Oui
Source : Dr. BOFOYA, Econométrie, cours inédit
à l'UNIGOM, L1 FSEG, 2009
Les variables sur lesquelles vont porter ces tests sont les
suivantes :
X1 : le logarithme du produit intérieur brut par
habitant
X2 : le logarithme du taux d'alphabétisation
X3 : le logarithme de la masse monétaire
X4 : le logarithme de l'inflation
Y : le logarithme des dépenses publiques de
l'éducation.
Après avoir effectué le test de racine unitaire
(ADF) à ces différentes variables, on peut alors
déterminer l'ordre d'intégration de chacune d'entre elles. Les
résultats obtenus sont récapitulés dans le tableau
suivant :
Tableau n°3: Test de racine unitaire
des variables du modèle
Variables
|
Modèle utilisé
|
ADF test statistique
|
Valeurs critiques
|
Ordres d'intégration
|
Y (log Dép. Educ)
|
Avec constante
|
-4,513669
|
1% ? -3,6852
5% ? -2,9705
10% ? -2,6242
|
I (0)
|
X1
|
Sans constante, ni tendance
|
-2,882565
|
VOIR ANNEXE
|
I (1)
|
X2
|
Sans constante, ni tendance
|
-3,559176
|
I (1)
|
X3
|
Sans constante, ni tendance
|
-5,179417
|
I (1)
|
X4
|
Sans constante, ni tendance
|
|
I (1)
|
Source : Nos résultats avec le
logiciel Eviews 3.1
Pour ce qui concerne les variables du modèle, le
tableau montre que l'une d'entre elles est stationnaire à niveau.
Il s'agit des dépenses publiques de l'éducation,
les autres variables sont stationnaire en différence première.
A ce stade, on peut spécifier notre modèle comme
suit :
Equation : Lo (Y) =
â0+log(x1)+â2log(x2)+â3log(x3)+â4log(x4)
+
3.1.5. Explications des
variables du modèle
1. Dépenses publiques de
l'éducation
1.2. Définition
Les dépenses publiques au titre de l'éducation
incluent les dépenses au titre des établissements d'enseignements
et les subventions au tire des faits de substance et autres dépenses
privées en dehors des établissements d'enseignement. Elles
incluent aussi les dépenses d'éducation de toutes les
entités publiques, dont les ministères autres que le
ministère de l'éducation, les exécutifs locaux et
régionaux, et les autres instances publiques. Le mode d'affectation des
budgets publics de l'éducation varie selon les pays de l'OCDE. Les
ressources publiques peuvent être allouées aux
établissements d'enseignement soit directement, soit indirectement, soit
indirectement par l'intermédiaire des ménages ou au travers de
programmes gouvernementaux. Elles peuvent aussi être limitées
à l'acquisition de services d'éducation ou être
destinées au financement des frais de substances des
élèves/étudiants.
La variable de dépenses de
l'éducation
Les sources publiques de financement de l'éducation
(exception faite des sources internationales) se répartissent en trois
catégories : le gouvernement central (national), les
exécutifs provinciaux et les exécutifs locaux
(municipalités, districts, communes, etc.).
Les dépenses publiques totales correspondent à
la somme des dépenses non remboursables (dépenses de
fonctionnement et dépenses en capital) à tous les niveaux de
l'exécutif (central, régional et local). Elles incluent les
dépenses publiques directes au titre des établissements
d'enseignement ainsi que les aides publiques aux ménages (par exemples,
bourses et prêts d'études, subventions au titre des frais de
substance et des frais de scolarité) et à d'autres entités
privées au titre de l'éducation (par exemple, subvention aux
entreprises privées ou aux organisations syndicales au titre de la
formation sous contrat d'apprentissage).
La part de l'éducation dans l'ensemble des
dépenses publiques dans des indications sur la priorité que les
gouvernements accordent à l'éducation par comparaison avec
d'autres domaines de l'action publique, tels que la santé, la
sécurité sociale, la dépense et la sécurité.
Si les bénéfices publics d'un service sont supérieurs
à ses bénéfices privés, les marchés risquent
de ne pas pouvoir fournir ce service de manière adéquate à
eux seuls. L'implication des pouvoirs publics peut alors se
révéler nécessaire. L'éducation est un domaine dans
lesquels les pouvoirs publics de tous les pays interviennent pour financer ou
orienter l'offre des services. Etant donné que rien ne garantit que le
secteur privé offre aux individus un accès équitable
à l'éducation, le financement public permet d'assurer que
l'éducation n'est pas hors de portée de certains membres de la
société.
Graphique n° :03 EVOLUTION DE DEPENSES
PUBLIQUES DE L'EDUCATION EN RDC de 1980 à 200
EVOLUTION DU BUDGET ALOUE A L'EDUCATION
De 1980 à 2009
y = -0, =15x + 4,0952
R
2
0,4203
-3
-1
1
3
5
7
9
11
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
Année
Part de l'éducation
Linéaire (Part de l'éducation)
Source : Données de base à la BCC
Nous observons une tendance à la baisse
relativement faible de dépenses publiques de l'éducation durant
cette période. La courbe représentative de cette variable traduit
une évolution à la baisse. C'est ce qui confirme la tendance
dont la pente est négative et prouve une diminution de 15%.
A partir des années 1960 jusqu'au début des
années 2000, le budget de l'enseignement publique en RDC a chuté
, passent de 7% du PIB et 25% du budget national entrainant une diminution de
96% des dépenses par élève et par an dans les
écoles primaires et secondaires(de 109 dollars en 1980 à 4
dollars en 2002). Le résultat prévisible est que seuls 30% des
enfants d'âge préscolaire vont au jardin d'enfant (presque tous
sont dans le privé), 80% de la population cible vont à
l'école primaire et seuls 40% sont scolarisés dans l'enseignement
secondaire.
2. Taux d'alphabétisation
C'est un taux qui prend en compte le nombre de personnes qui
savent lire et écrire sur la population totale.
(Nombre de personnes qui savent lire et
écrire/population totale) X 100
L'ONU le calcule sur base des données disponibles, pour
les adultes et adolescents le plus de 15 ans.
Graphique n° :04 EVOLUTION DU TAUX
D'ALPHABETISATION EN RDC
Source : Données de Base à la BCC
Nous observons une tendance à la baisse relativement
forte du taux d'alphabétisation durant la période d'étude
en RDC. Ce taux d'alphabétisation est estimé à moins de
70%. Il varie selon les provinces et selon le sexe. En général,
le taux d'admission bien qu'élevé, a tendance à diminuer,
ce qui laisse présager une chute de la scolarisation dans le pays. En
effet, le taux d'alphabétisation est passé de 60,2% en 1980
à 39,2% en 2001 ; il est passé de 82,5% à 79,8% pour
les garçons contre 54,1% pour les filles au cours de la même
période. En 1995, le taux net d'admission en première
année primaire était de l'ordre de 42,8% en milieu urbain contre
14% seulement en milieu rural. Le taux de scolarisation était de 76,8%
en milieu urbain et 51,5% en milieu rural.
3. La masse monétaire
La masse monétaire est la quantité totale de
monnaie en circulation dans une économie à un moment
donné. La monnaie constitue un outil puissant entre les mains des
autorités publiques car elle permet d'influencer considérablement
l'activité économique.
La politique monétaire peut servir des objectifs de
croissance et de stabilité de prix.
Graphique n° : 05 EVOLUTION DE LA MASSE
MONETAIRE EN RDC de 1980 à 2009.
Source : Données de Base à la BCC
La situation monétaire congolaise reste marque au
cours de la dernière décennie comme auparavant par une
évolution croissante de la masse monétaire nominale Cet
instabilité de la situation monétaire a été
renforcée, dans une bonne mesure par l'affaiblissement de
l'autorité publique au lendemain de l'indépendance. Les mutations
du processus démocratique amorcé en 1990 se sont fait accompagner
par une gestion budgétaire laxiste consacrant la monétarisation
du déficit budgétaire. La masse monétaire a alors
connu une évolution à taux de croissance nominaux
dépassant tout le niveau compatible avec les impératifs de
stabilité monétaire aux quels est tenue l'autorité en
charge de la politique monétaire dans toute économie moderne.
Cette augmentation fulgurante n'est certes pas étrangère au mode
de financement auquel l'Etat s'est pratiquement accoutumé durant plus de
15ans Les répercutions d'une telle évolution se sont
montrées désastreuses sur le niveau général des
prix intérieurs des biens et services dont l'augmentation a sensiblement
réduit le pouvoir d'achat des consommateurs sinon la consommation
elle-même.
De manière générale, nous observons une
tendance à la hausse de la masse monétaire de la RDC de 1980
à 2009 La courbe représentative de cette tendance dont la pente
est positive et prouve une augmentation annuelle de 10%.
4. PIB par habitant
Le PIB/habitant ou produit intérieur brut par habitant
(ou par tête) est la valeur du PIB divisée par le nombre
d'habitant d'un pays.
Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le
développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne
permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de
richesse au sein d'une population.
La Variation de PIB/HAB
Cet indicateur n'est pas égal au revenu par
tête
Il est un bon indicateur de la productivité
économique, mais il ne rend compte qu'imparfaitement du niveau du
bien-être de la population ou du degré de réussite d'un
pays en matière de développement. Il ne montre pas quelle est la
répartition du revenu d'un pays entre ses habitants.
Comme le PIB, il ne reflète pas les atteintes
causées à l'environnement et aux ressources naturelles par les
processus de production, et ne tient pas compte du travail non
rémunéré qui peut être effectué au sein des
ménages ou des communautés, ni de la production à mettre
au compte de l'économie souterraine. Le PIB par habitant n'est pas
construit comme un indicateur de la qualité de la vie (cette
dernière, bien plus subjective est difficilement mesurable, même
si certains indicateurs comme l'indice de développement humain (IDH)
ambitionnent de l'évaluer).
En général, un pays est considéré
comme « développé » lorsqu'il dépasse
les 20.000 dollars US de PIB par an et par habitant
Graphique n° :07 EVOLUTION DE PIB/HAB EN
RDC de 1980 à2009.
Source : Données de Base à la BCC
L'examen des données statistiques disponibles traduit
une améliorations u produit intérieur par habitant/En 2009 le
PIB /HAB est estime à près de 395USD en dollars passé
de 0,31USD en 2003 à 0,99USD en 2004 et 1,1USD en 2006 Bien que le
revenu moyen des congolais se situerait en dessous du seuil de pauvreté
absolue, il y a quant même des amélioration .A partir des
années 1990 jusqu'au début des 2004 le PIB/HAB en RDC a connu
une baisse, et pour prendre l'allure d'ascension jusqu'à 2009 avec une
tendance de1,2177+209,05
De manière générale nous observons une
tendance à la hausse du PIB/HAB de la RDC de 1980 à 2009 La
courbe représentative de cette variable traduit une évolution
à la hausse C'st ce que confirme la tendance de la courbe dont la pente
est positive et prouve une augmentation annuelle de 11,49%
4. L'inflation
L'inflation est un processus durable de hausse cumulative de
niveau général des prix52(*).
La variation du taux d'inflation
La cible maîtrise de l'inflation constitue un outil
important pour la politique monétaire, elle aide la Banque Centrale
à déterminer les mesures de politique monétaire à
prendre à court et à moyen terme pour favoriser une relative
stabilité des prix. La Banque Centrale se sert de l'influence qu'elle
exerce sur les taux d'intérêt à court terme pour imprimer
à la masse monétaire un rythme d'expansion comptable avec la
fourchette cible de maîtrise de l'inflation.
Si l'inflation se rapproche de la limite supérieure de
la fourchette, cela signifie généralement que la demande des
biens et de services au sein de l'économie doit être
freinée par une hausse des taux d'intérêt.
En revanche, si l'inflation s'oriente vers le bas de la
fourchette, c'est probablement que la demande est faible et qu'elle doit
être soutenue par une réduction de taux d'intérêt.
Une politique monétaire axée sur la poursuite d'une cible en
matière d'inflation tend donc à exercer un effet stabilisateur
sur la croissance. Le maintien d'un taux d'inflation bas et stable, encourage
les investissements à long terme qui sont de nature à stimuler la
croissance économique future et la création d'emploi.
Graphique n° :08 EVOLUTION TAUX
D'INFLATION EN RDC de 1980 à 2009 en Million de CDF
Source : Donnés de Base de la
BCC
La RDC a connu des périodes d'inflation a trois
chiffre alors que pour d'autres périodes ce taux a été
deux chiffres La décennie 90 est la plus désastreuses en ce qui
concerne le taux d'inflation Cette période est
caractérisée par une inflation à 4 chiffres En effet C'est
une période caractérisée par une forte instabilité
politique, des pillages et une destruction du tissus économique (une
réduction importante des biens et servies)
De forts, déficits budgétaire sont
observés tant les financements s'effectuent par la création
monétaire On signale par exemple différentes reformes
monétaire non réussies qui contribueront à amplifier
l'hyperinflation Entre 1990 et 1994, le taux d'inflation passe de 264,4%
à 9798,9% et de 5111,2% en2000
De manière générale, nous observons une
tendance relativement à la baisse de l'inflation en RDC La courbe
relative à cette variable traduit une évolution à la
baisse pour la période allant de 1980 à 2009
3.1.6. Présentation des
résultats des différentes régressions suite au test de la
stationnarité des séries entrant dans le modèle
Elles ont été
soumises à l'analyse économétrique.
Tableau n°4 : Résultats
de première estimation
Variables
|
Coefficients
|
Erreur standard
|
Statistique t
|
Probabilité
|
C
|
-18,24580
|
2,351001
|
-7760865
|
0,0000
|
D (X1)
|
0,669700
|
0,408868
|
1,637938
|
0,1140
|
D (X2)
|
3,794513
|
0,727939
|
5,212677
|
0,0000
|
D (X3)
|
0,563233
|
0,434116
|
1,297425
|
0,2063
|
D (X4)
|
0,062544
|
0,073790
|
-0,847601
|
0,4047
|
Statistiques
|
Valeurs
|
R2
|
0,723476
|
Durban - Watson
|
1,776407
|
Statistique de Fisher
|
16,35205
|
Probabilité
|
0,000001
|
Source : Nos résultats avec le
logiciel Eviews 3.1
Ainsi, en rapport avec les données du tableau sus
indiqué, nous remarquons que notre modèle est globalement bon,
car la probabilité associée à la statistique de Fisher est
inférieur ou largement inférieur à 0,05 (P=0,0001 <
0,05).
Le coefficient de détermination (R2=0,72
soit 72%) montre bien que les variables exogènes ont une influence sur
la variable exogène.
Les signes des coefficients confirment les hypothèses
faites sur le comportement que les différentes variables
représentent.
Ainsi, si le produit intérieur brut par habitant
augmente de 1%, les dépenses publiques de l'éducation
s'élèvent à 0,67%. Pour ce qui concerne le taux
d'alphabétisation ; s'il augmente de 1% ; les dépenses
publiques de l'éducation s'élèvent à 3,79% et si la
masse monétaire augmente de 1%, les dépenses publiques de
l'éducation à leur tour augmentent de 0,43% puis enfin si
l'inflation augmente de 1%, les dépenses publiques de l'éducation
baissent de 0,063%.
Nous présentons ci-dessous l'équation de notre
première estimation :
EQ1 : D(Y) = -18,245 + 0,669*D(X1) + 3,794*D(X2) + 0,563
* (X3) - 0,062 * D (X4)
Tableau n°5: Résultat de la
dernière estimation
Variables
|
Coefficients
|
Erreur standard
|
Statistique t
|
Probabilité
|
C
|
-17,59611
|
2,391116
|
-7,358953
|
0,0000
|
D (X2)
|
4,524103
|
0,594089
|
7,615195
|
0,0000
|
D (X3)
|
1,046758
|
0,328433
|
3,187124
|
0,0037
|
D (X4)
|
-0,134646
|
0,061108
|
-2,203406
|
0,0366
|
Statistiques
|
Valeurs
|
R2
|
0,69
|
Durban - Watson
|
1,98
|
Statistique de Fisher
|
19,637
|
Probabilité
|
0,000001
|
Source : Nos résultats avec le
logiciel Eviews 3.1
Après avoir écarté une des variables non
significatives du modèle, notre dernière équation
s'écrit comme suit :
EQ2 : D(Y) : -17,59611 + 4,524103*D(X2) +
1,046758*(DX3) - 0,134646 * D (X4)
Ainsi, en rapport avec les données du tableau sus
indiqué, nous remarquons que notre dernier modèle est globalement
bon. Car la probabilité associée à la statistique de
Ficher est inférieur ou largement inférieur à 0,05
(Prob=0,000001<0,05).
Ensuite, le coefficient de détermination
(R2=0,69 soit 69%) est assez élevé et montre bien que
les variables exogènes ont belle et bien une influence sur la variable
endogène.
Enfin, d'après cette dernière équation,
nous constatons que le taux d'alphabétisation à une implication
positive sur les dépenses publiques de l'éducation. En effet, une
augmentation de 1% du taux d'alphabétisation génère une
hausse des dépenses publiques de l'éducation de 4,52%. Et la
masse monétaire influe également positivement sur les
dépenses publiques de l'éducation en R.D.C. Une augmentation de
la masse monétaire de 1% génère une hausse des
dépenses publiques de l'éducation de 1,046%.
Pour terminer, nous constatons aussi que l'inflation influe
négativement sur les dépenses publiques de l'éducation.
Une augmentation de l'inflation de 1% génère une diminution des
dépenses publiques de l'éducation de 0,135%.
CONCLUSION GENERALE
La présente étude s'est proposé de
déterminer empiriquement les déterminants de long terme des
dépenses publiques de l'éducation en R.D.C.
Sachant que chaque pays donné déterminé
sa stratégie de politique économique en matière de
financement des dépenses publiques. Le but de cette étude est
dans cette perspective, de prouver l'existence d'une relation de long terme
entre les dépenses publiques pour l'éducation et ses
différents déterminants.
Ainsi, pour y parvenir la question suivante a
caractérisé notre problème :
Ø Quelles peuvent être les variables
macroéconomiques susceptibles d'influencer le financement des
dépenses publiques de l'éducation en République
Démocratique du Congo (R.D.C) ?
Ø Les facteurs déterminants à long terme
les dépenses publiques de l'éducation en R.D.C seraient : le
taux d'alphabétisation ; la masse monétaire ; le
produit intérieur brut par habitant et l'inflation.
En vu de vérifier cette hypothèse, nous avons
fait l'analyse de l'évolution statistique des variables du
modèle ; en plus le recours à la technique
économétrique nous a permis de déterminer les variables
pertinentes du modèle et enfin l'estimation par la méthode des
moindres carrés ordinaires (MCO) nous a facilité de
dégager la relation entre les variables.
Ce travail comporte trois chapitres. Pour ce faire, il est
articulé comme suit : le premier chapitre a porté sur la
revue de la littérature ; le deuxième a
présenté un aperçu sur le financement du secteur
éducatif congolais et le troisième a déterminé une
relation de long terme qui existe entre les dépenses publiques de
l'éducation et ses déterminants en R.D.C.
Après analyse, nous avons abouti aux résultats
suivants: le taux d'alphabétisation a un impact positif sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation. Les
résultats montrent que le coefficient de la corrélation est de
4,52 ce qui implique que lorsque le taux d'alphabétisation augmente de
1%, cela fait accroître le financement des dépenses publiques de
l'éducation de 4,52% ce qui conforme au signe attendu.
La masse monétaire influe positivement sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation, nous
constatons que lorsqu'il y a augmentation de 1% de la masse monétaire,
cela entraîne une hausse des financements des dépenses publiques
de l'éducation de l'ordre de 1,05% cela confirme le signe prédit
de la relation entre ces deux variables.
L'inflation à une implication négative sur le
financement des dépenses publiques de l'éducation en R.D.C, cela
a comme conséquence qu'une hausse de l'inflation de 1% entraîne
une diminution de 0,135% du financement des dépenses publiques de
l'éducation. Ce qui n'est pas conforme à notre attente car dans
nos prédictions nous avons estimé qu'une hausse du taux
d'inflation entraînerait une hausse de financement des dépenses
publiques d'éducation. Nous estimons que cette situation serait due
à une distorsion dans la transmission de la politique monétaire.
Mais aussi la dollarisation de l'espace rend la politique
monétaire de la R.D.C moins influente sur les agrégats
économiques du pays.
Une bonne politique de financement des dépenses
publiques de l'éducation en R.D.C doit tenir compte des mesures prises
par les autorités à charge de la politique monétaire et
aussi tenir compte du taux d'alphabétisation dans notre pays.
Pour clore notre travail, il sied de signaler que nous ne
pouvons pas prétendre avoir épuisé la subsistance de ce
sujet. Nous demandons aux futurs chercheurs de poursuivre ce travail en
abordant d'autres facettes de ce sujet. Ce travail reste une oeuvre humaine
tintée pour toutes les remarques ou suggestions pouvant améliorer
la qualité de ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
Ø BECKER S, Human capital, Economics ,New York, 1970
Ø BOFOYA KOMBA B., Modèle macro
économique, GALUNAGE, Kinshasa, 2010
Ø CADORET I., Econométrie
appliquée, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2004
Ø CHARNOZ O., L'aide publique au
développement, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2007
Ø CROZET Y., Analyse économique de l'Etat,
Armand-Colin, Bruxelles, 2008
Ø DE LAINE G. et ORDRONNEAU H., Enseignement, en
équipe, Ed. Organisations, Paris, 1989
Ø DURGHT et all, Economie du
développement, Ière édition, Nouveau
Horizon Paris ,2008
Ø MILLER G., Bureaucratic compliance as a game on the
unit square, public choice, Economics ,New York,1977
Ø GILLIS M. et Alii, Economie de
développement, De Boeck, Paris, 2001
Ø GUELEC et RALLE P., Les nouvelles théories de
la croissance, 5ème éd. de Découverte, Paris, 2003
Ø JACQUEMIN A. et TULKENS H., Fondements de
l'économie politique, De Boeck, Paris, 1987
Ø KINTAMBU E.G., Principe
d'économétrie, 3ème Ed., PUZ, Kinshasa,
2004
Ø KITA KYANKENGE, Etude de socio économie de
l'éducation, Bukavu, CERUKI, 1985
Ø LE CAILLON J. et All, Analyse
macroéconomique, Ed. CUJAS, Paris
Ø LE THAN KHOI, L'enseignement en Afrique
tropical, PUF, Paris, 1970
Ø LEWIS W.A., The theory of economic growth,
Homewood, II At win, New York, 1955
Ø MANKIN G., Principe de l'économie,
Economica, Paris 1998
Ø NISKANEN W.J, Bureaucracy and representative
government, Chicago, 1971
Ø PERAUX F., Economie du 20eme
siècle Ed CUJAS, paris, 1961
Ø PERKINS H.D. et all, Economie de
développement, Nouveaux horizons, Paris, 2010
Ø SCHULTZ T., Reflexion on investment in man,
Journal of political economics,Paris,1998
Ø VERNERRES M., Ajustement, éducation,
emploi, Economique, Ed de Boeck Paris, 1995
Ø WAGNER A., Les fondements de l'économie
politique, Paris, 5ème volume, 1909-1953
Ø WEBER L., Analyse économique des
dépenses publiques, PUF, Paris, 1978 PSACHAROPOULOS G. et PATRINOS
H., Return to investissement in éducation : A Further
update, dans Education Economie. 12 numéros 2, août 2008
3.
DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
Ø ROUSSE JP et MANGAT A., Pour une politique de la
qualité de l'école primaire en Afrique,
évaluation des acquits des élèves au Togo, 2006
Ø Grand Larousse de la langue française
5eme volume, Larousse Paris 1986
Ø BEITONE ; CAZORIA ; A DOLLO, Dictionnaire des
sciences économiques, 2éd, ARMAN COLIN, Paris 2007 GUERREIN B.,
Dictionnaire d'analyse économique, macroéconomie,
microéconomie, théorie des jeux, La découverte,
Paris, 2010
Ø GUERREIN B., Dictionnaire d'analyse
économique, macroéconomie, microéconomie, théorie
des jeux, La découverte, Paris, 2010
4. RAPPORTS ET REVUES
Ø Aide, flux financement du développement et
endettement extérieur, le défi du financement du
développement, 2000
Ø Assemblée générale des Nations
Unies : Déclaration du millénaire des Nations
Unies, 18 septembre 2000 FMI, « Problème de
dépenses publiques : subventions et transferts dans le cadre des
budgets et hors budgets, Instituts FMI, 2006
Ø FMI, Dépenses publiques «
fondement des structures », Institut du FMI, 2005
Ø HEMARN, Dépenses publiques d'éducation
et capital humain dans un modèle connexe de croissance
endogène». Revue économique. Vol. 49, Paris FMI,
« Problème de dépenses publiques : subventions
et transferts dans le cadre des budgets et hors budgets, Instituts FMI,
2006
Ø FMI, Dépenses publiques «
fondement des structures », Institut du FMI, 2005 Loi-cadre
numéro 86-005 du 22 Septembre 1986 sur l'enseignement national,
EDUCATEUR, 19886, numéro 11 EDIPES
Ø Conférence des Nations Unies sur le Commerce et
le Développement (CNUCED), rapport : aide, flux financiers et
endettement extérieur : les défis de financement du
développement dans les pays les moins avancés, 2000
Ø FMI, « Problème de dépenses
publiques : subventions et transferts dans le cadre des budgets et hors
budgets, Instituts FMI, 2006
Ø FMI, Dépenses publiques «
fondement des structures », Institut du FMI, 2005
Ø HEMARN, Dépenses publiques d'éducation
et capital humain dans un modèle connexe de croissance
endogène». Revue économique. Vol. 49, Paris
Ø MINEPSP, Reçues des directives et
instructions officielles, 2e éd., CERP, 1986
5. MEMOIRES, TFS ET COURS
Ø KASEREKA MALIKIDOGO, Analyse de l'efficacité
partielle interne de l'éducation nationale en RD Congo,
Mémoire inédit, UNIGOM, FSE, 2009-2010
Ø KIKANDI A., Croissance économique et
fluctuation, cours inédit, L1 Eco, UNIGOM, 2008 - 2009
Ø LUWASANGU P., Quelle politique d'emploi en RDC, le
17/08/2006
Ø Prof. KAMALA, Fluctuation et Croissances
Economiques, cours inédit, UNIGOM, FSGE, L1, Economie2007-2008
Ø Prof. OTEMIKONGO, Théorie de l'administration
publique, cours inédit, UNIGOM, L1 FSE, 2007-2008
5. WEBOGRAPHIE
Ø www.google.fr
Ø www.ocde.org
Ø www.worldbank.org
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ABBREVIATIONS
iii
INTRODUCTION
4
0.1. ETAT DE LA QUESTION
4
0.2. PROBLEMATIQUE
5
0.3. HYPOTHESES
8
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
8
0.4.2. Sur le plan théorique
9
0.5. METHODOLOGIE
9
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
10
0.7. DIVISION DU TRAVAIL
10
Chapitre I : REVUE DE LA
LITTERATURE
11
I.1. THEORIE DU CAPITAL HUMAIN
11
I.2. LES THEORIES DE LA CROISSANCE ENDOGENE
13
I.3. ELEMENT DE THEORIE DE LA BUREAUCRATIE
16
I.3.1. Les caractéristiques et
modèles de comportement bureaucratique
16
I.4. THEORIES DE LA CAPACITE FISCALE
17
I.5. LES DEPENSES PUBLIQUES
18
I.5.1 Définition.
18
I.5.2 Analyse des dépenses publiques selon
le classement fonctionnel et catégoriel
19
I.5.3. Caractères généraux des
dépenses publiques
20
I.5.4. Constitutifs des dépenses
publiques
22
I.6. CROISSANCE DES DEPENSES PUBLIQUES
24
I.7. INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT HUMAIN.
25
I.7. MESURE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN.
25
I.7.1. Classification du PNUD
26
I.8. OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE
DEVELOPPEMENT
28
I.9. DÉPENSES PUBLIQUES D'ÉDUCATION
ET CROISSANCE UN MODÈLE DE CROISSANCE ENDOGÈNE AVEC ACCUMULATION
DE CAPITAL HUMAIN DANS UN SECTEUR D'ÉDUCATION PUBLIQUE
29
I.10. DEPENSES PUBLIQUES EN CAPITAL ET
CROISSANCE : UNE ETUDE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
31
Chapitre II : LE FINANCEMENT DU
SECTEUR EDUCATIF CONGOLAIS
32
II.1. DEFINITION DE L'EDUCATION
32
II.1.1. Education sous l'optique
économique
32
II.1.2. Les bienfaits de l'éducation
34
II.2. L'EFFICACITE EXTERNE MICRO ECONOMIQUE
35
II.2.1. La théorie du capital humain
35
II.2.2. La théorie du signal
36
II.2. 3. L'accroissement de la
productivité de l'éducation
36
II.3. FINANCEMENT DU SECTEUR EDUCATIF CONGOLAIS
37
II.3.1. Caractères généraux de
l'enseignement en R.D.C.
37
II.3.2. Politique de financement de structures
éducatives en R.D.C.
38
II.3.2.3 Détermination de l'enseignement
45
Chapitre III. DETERMINANTS DES DEPENSES
PUBLIQUES DE L'EDUCATION EN R.D.C
50
3.1. ANALYSE DE LA RELATION ENTRE LES DEPENSES
PUBLIQUES DE L'EDUCATION ET SES DETERMINANTS EN R.D.C
50
3.1.1. Présentation du modèle
50
3.1.2. Spécification du modèle
50
3.1.3. Justification du choix du modèle et
de la méthode d'estimation
52
3.1.4. Stationnarité des variables
53
3.1.5. Explications des variables du
modèle
58
3.1.6. Présentation des résultats des
différentes régressions suite au test de la stationnarité
des séries entrant dans le modèle
65
Elles ont été soumises à
l'analyse économétrique.
65
CONCLUSION GENERALE
68
BIBLIOGRAPHIE
70
1. OUVRAGES
70
3. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
71
4. RAPPORTS ET REVUES
71
5. THESES ET MEMOIRES, TFS ET COURS
72
5. WEBOGRAPHIE
72
TABLE DES MATIERES
73
1. TEST DE STATIONNARITE DES DEPENSES PUBLIQUES DE
L'EDUCATION
ADF Test Statistic
|
-4.513669
|
1% Critical Value*
|
-3.6852
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9705
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6242
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
DEPEDUC(-1)
|
-0.350123
|
0.077569
|
-4.513669
|
0.0001
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-0.094389
|
0.151586
|
-0.622678
|
0.5391
|
C
|
0.336110
|
0.135407
|
2.482223
|
0.0201
|
R-squared
|
0.519447
|
Mean dependent var
|
-0.160714
|
Adjusted R-squared
|
0.481002
|
S.D. dependent var
|
0.691932
|
S.E. of regression
|
0.498478
|
Akaike info criterion
|
1.546443
|
Sum squared resid
|
6.212011
|
Schwarz criterion
|
1.689179
|
Log likelihood
|
-18.65020
|
F-statistic
|
13.51168
|
Durbin-Watson stat
|
1.708852
|
Prob(F-statistic)
|
0.000105
|
ADF Test Statistic
|
-5.355585
|
1% Critical Value*
|
-3.6959
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9750
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6265
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-0.854280
|
0.159512
|
-5.355585
|
0.0000
|
D(DEPEDUC(-1),2)
|
-0.238090
|
0.130378
|
-1.826155
|
0.0803
|
C
|
-0.025749
|
0.101918
|
-0.252642
|
0.8027
|
R-squared
|
0.688062
|
Mean dependent var
|
0.114815
|
Adjusted R-squared
|
0.662067
|
S.D. dependent var
|
0.855167
|
S.E. of regression
|
0.497125
|
Akaike info criterion
|
1.544490
|
Sum squared resid
|
5.931207
|
Schwarz criterion
|
1.688472
|
Log likelihood
|
-17.85062
|
F-statistic
|
26.46922
|
Durbin-Watson stat
|
2.218740
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
ADF Test Statistic
|
-3.519050
|
1% Critical Value*
|
-2.6486
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9535
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6221
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
DEPEDUC(-1)
|
-0.219374
|
0.062339
|
-3.519050
|
0.0016
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-0.012721
|
0.161995
|
-0.078526
|
0.9380
|
R-squared
|
0.401011
|
Mean dependent var
|
-0.160714
|
Adjusted R-squared
|
0.377973
|
S.D. dependent var
|
0.691932
|
S.E. of regression
|
0.545718
|
Akaike info criterion
|
1.695320
|
Sum squared resid
|
7.743006
|
Schwarz criterion
|
1.790477
|
Log likelihood
|
-21.73447
|
F-statistic
|
17.40646
|
Durbin-Watson stat
|
1.822962
|
Prob(F-statistic)
|
0.000298
|
ADF Test Statistic
|
-5.700875
|
1% Critical Value*
|
-2.6522
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9540
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6223
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-0.840803
|
0.147487
|
-5.700875
|
0.0000
|
D(DEPEDUC(-1),2)
|
-0.245703
|
0.124450
|
-1.974309
|
0.0595
|
R-squared
|
0.687233
|
Mean dependent var
|
0.114815
|
Adjusted R-squared
|
0.674722
|
S.D. dependent var
|
0.855167
|
S.E. of regression
|
0.487729
|
Akaike info criterion
|
1.473072
|
Sum squared resid
|
5.946981
|
Schwarz criterion
|
1.569060
|
Log likelihood
|
-17.88647
|
F-statistic
|
54.93163
|
Durbin-Watson stat
|
2.230391
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF Test Statistic
|
-3.319621
|
1% Critical Value*
|
-4.3226
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5796
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2239
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
DEPEDUC(-1)
|
-0.301906
|
0.090946
|
-3.319621
|
0.0029
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-0.150238
|
0.161201
|
-0.931992
|
0.3606
|
C
|
-0.022110
|
0.378297
|
-0.058445
|
0.9539
|
@TREND(1980)
|
0.017539
|
0.017296
|
1.014033
|
0.3207
|
R-squared
|
0.539190
|
Mean dependent var
|
-0.160714
|
Adjusted R-squared
|
0.481588
|
S.D. dependent var
|
0.691932
|
S.E. of regression
|
0.498197
|
Akaike info criterion
|
1.575920
|
Sum squared resid
|
5.956796
|
Schwarz criterion
|
1.766234
|
Log likelihood
|
-18.06287
|
F-statistic
|
9.360723
|
Durbin-Watson stat
|
1.788321
|
Prob(F-statistic)
|
0.000280
|
ADF Test Statistic
|
-6.413394
|
1% Critical Value*
|
-4.3382
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5867
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2279
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(DEPEDUC,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(DEPEDUC(-1))
|
-1.284991
|
0.200361
|
-6.413394
|
0.0000
|
D(DEPEDUC(-1),2)
|
7.32E-05
|
0.138642
|
0.000528
|
0.9996
|
C
|
-0.867776
|
0.296600
|
-2.925748
|
0.0076
|
@TREND(1980)
|
0.046539
|
0.015647
|
2.974352
|
0.0068
|
R-squared
|
0.774716
|
Mean dependent var
|
0.114815
|
Adjusted R-squared
|
0.745331
|
S.D. dependent var
|
0.855167
|
S.E. of regression
|
0.431558
|
Akaike info criterion
|
1.293122
|
Sum squared resid
|
4.283567
|
Schwarz criterion
|
1.485098
|
Log likelihood
|
-13.45715
|
F-statistic
|
26.36445
|
Durbin-Watson stat
|
2.437269
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
2. TEST DE STATIONNARITE SUR TAUX
D'ALPHABETISATION
ADF Test Statistic
|
-1.095485
|
1% Critical Value*
|
-3.6852
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9705
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6242
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
TA(-1)
|
-0.062812
|
0.057337
|
-1.095485
|
0.2837
|
D(TA(-1))
|
-0.294545
|
0.194301
|
-1.515923
|
0.1421
|
C
|
1.929427
|
2.697965
|
0.715142
|
0.4811
|
R-squared
|
0.133157
|
Mean dependent var
|
-0.678571
|
Adjusted R-squared
|
0.063809
|
S.D. dependent var
|
3.059455
|
S.E. of regression
|
2.960236
|
Akaike info criterion
|
5.109372
|
Sum squared resid
|
219.0749
|
Schwarz criterion
|
5.252108
|
Log likelihood
|
-68.53120
|
F-statistic
|
1.920135
|
Durbin-Watson stat
|
1.927800
|
Prob(F-statistic)
|
0.167594
|
ADF Test Statistic
|
-3.879668
|
1% Critical Value*
|
-3.6959
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9750
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6265
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(TA(-1))
|
-1.406747
|
0.362595
|
-3.879668
|
0.0007
|
D(TA(-1),2)
|
0.061353
|
0.220188
|
0.278638
|
0.7829
|
C
|
-0.980460
|
0.677316
|
-1.447567
|
0.1607
|
R-squared
|
0.643639
|
Mean dependent var
|
0.211111
|
Adjusted R-squared
|
0.613943
|
S.D. dependent var
|
4.938182
|
S.E. of regression
|
3.068266
|
Akaike info criterion
|
5.184542
|
Sum squared resid
|
225.9422
|
Schwarz criterion
|
5.328523
|
Log likelihood
|
-66.99131
|
F-statistic
|
21.67374
|
Durbin-Watson stat
|
1.830456
|
Prob(F-statistic)
|
0.000004
|
ADF Test Statistic
|
-1.057712
|
1% Critical Value*
|
-4.3226
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5796
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2239
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
TA(-1)
|
-0.263592
|
0.249210
|
-1.057712
|
0.3007
|
D(TA(-1))
|
-0.178888
|
0.240284
|
-0.744486
|
0.4638
|
C
|
15.07340
|
16.10165
|
0.936140
|
0.3585
|
@TREND(1980)
|
-0.249994
|
0.301863
|
-0.828171
|
0.4157
|
R-squared
|
0.157241
|
Mean dependent var
|
-0.678571
|
Adjusted R-squared
|
0.051896
|
S.D. dependent var
|
3.059455
|
S.E. of regression
|
2.979011
|
Akaike info criterion
|
5.152623
|
Sum squared resid
|
212.9881
|
Schwarz criterion
|
5.342938
|
Log likelihood
|
-68.13673
|
F-statistic
|
1.492627
|
Durbin-Watson stat
|
1.846628
|
Prob(F-statistic)
|
0.241802
|
ADF Test Statistic
|
-3.875775
|
1% Critical Value*
|
-4.3382
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5867
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2279
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(TA(-1))
|
-1.423111
|
0.367181
|
-3.875775
|
0.0008
|
D(TA(-1),2)
|
0.067623
|
0.222705
|
0.303644
|
0.7641
|
C
|
-1.862097
|
1.424656
|
-1.307050
|
0.2041
|
@TREND(1980)
|
0.054186
|
0.076791
|
0.705629
|
0.4875
|
R-squared
|
0.651190
|
Mean dependent var
|
0.211111
|
Adjusted R-squared
|
0.605694
|
S.D. dependent var
|
4.938182
|
S.E. of regression
|
3.100873
|
Akaike info criterion
|
5.237198
|
Sum squared resid
|
221.1546
|
Schwarz criterion
|
5.429174
|
Log likelihood
|
-66.70218
|
F-statistic
|
14.31285
|
Durbin-Watson stat
|
1.849528
|
Prob(F-statistic)
|
0.000018
|
ADF Test Statistic
|
-1.850377
|
1% Critical Value*
|
-2.6486
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9535
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6221
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
TA(-1)
|
-0.022783
|
0.012313
|
-1.850377
|
0.0757
|
D(TA(-1))
|
-0.315913
|
0.190177
|
-1.661155
|
0.1087
|
R-squared
|
0.115423
|
Mean dependent var
|
-0.678571
|
Adjusted R-squared
|
0.081401
|
S.D. dependent var
|
3.059455
|
S.E. of regression
|
2.932290
|
Akaike info criterion
|
5.058194
|
Sum squared resid
|
223.5565
|
Schwarz criterion
|
5.153351
|
Log likelihood
|
-68.81471
|
F-statistic
|
3.392594
|
Durbin-Watson stat
|
1.923995
|
Prob(F-statistic)
|
0.076925
|
ADF Test Statistic
|
-3.559176
|
1% Critical Value*
|
-2.6522
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9540
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6223
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(TA,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(TA(-1))
|
-1.149997
|
0.323108
|
-3.559176
|
0.0015
|
D(TA(-1),2)
|
-0.072993
|
0.204001
|
-0.357808
|
0.7235
|
R-squared
|
0.612525
|
Mean dependent var
|
0.211111
|
Adjusted R-squared
|
0.597026
|
S.D. dependent var
|
4.938182
|
S.E. of regression
|
3.134768
|
Akaike info criterion
|
5.194175
|
Sum squared resid
|
245.6693
|
Schwarz criterion
|
5.290163
|
Log likelihood
|
-68.12136
|
F-statistic
|
39.52033
|
Durbin-Watson stat
|
1.919635
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
3. TEST DE STATIONNARITE SUR LA MASSE
MONETAIRE
ADF Test Statistic
|
-0.068963
|
1% Critical Value*
|
-3.6852
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9705
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6242
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
MM(-1)
|
-0.010088
|
0.146280
|
-0.068963
|
0.9456
|
D(MM(-1))
|
-0.014951
|
0.245762
|
-0.060835
|
0.9520
|
C
|
0.190189
|
0.421691
|
0.451016
|
0.6559
|
R-squared
|
0.000811
|
Mean dependent var
|
0.159096
|
Adjusted R-squared
|
-0.079124
|
S.D. dependent var
|
0.832133
|
S.E. of regression
|
0.864428
|
Akaike info criterion
|
2.647459
|
Sum squared resid
|
18.68089
|
Schwarz criterion
|
2.790195
|
Log likelihood
|
-34.06443
|
F-statistic
|
0.010142
|
Durbin-Watson stat
|
1.998954
|
Prob(F-statistic)
|
0.989913
|
ADF Test Statistic
|
-3.419755
|
1% Critical Value*
|
-3.6959
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9750
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6265
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(MM(-1))
|
-0.999556
|
0.292289
|
-3.419755
|
0.0022
|
D(MM(-1),2)
|
-0.025129
|
0.204917
|
-0.122632
|
0.9034
|
C
|
0.158745
|
0.176206
|
0.900906
|
0.3766
|
R-squared
|
0.512601
|
Mean dependent var
|
-0.005982
|
Adjusted R-squared
|
0.471984
|
S.D. dependent var
|
1.213865
|
S.E. of regression
|
0.882051
|
Akaike info criterion
|
2.691305
|
Sum squared resid
|
18.67234
|
Schwarz criterion
|
2.835287
|
Log likelihood
|
-33.33262
|
F-statistic
|
12.62048
|
Durbin-Watson stat
|
1.975188
|
Prob(F-statistic)
|
0.000180
|
ADF Test Statistic
|
0.884471
|
1% Critical Value*
|
-2.6486
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9535
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6221
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
MM(-1)
|
0.050484
|
0.057078
|
0.884471
|
0.3845
|
D(MM(-1))
|
-0.066888
|
0.213761
|
-0.312912
|
0.7568
|
R-squared
|
-0.007319
|
Mean dependent var
|
0.159096
|
Adjusted R-squared
|
-0.046062
|
S.D. dependent var
|
0.832133
|
S.E. of regression
|
0.851083
|
Akaike info criterion
|
2.584134
|
Sum squared resid
|
18.83288
|
Schwarz criterion
|
2.679292
|
Log likelihood
|
-34.17788
|
Durbin-Watson stat
|
1.999707
|
ADF Test Statistic
|
-3.311495
|
1% Critical Value*
|
-2.6522
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9540
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6223
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(MM(-1))
|
-0.928944
|
0.280521
|
-3.311495
|
0.0028
|
D(MM(-1),2)
|
-0.059938
|
0.200482
|
-0.298969
|
0.7674
|
R-squared
|
0.496118
|
Mean dependent var
|
-0.005982
|
Adjusted R-squared
|
0.475963
|
S.D. dependent var
|
1.213865
|
S.E. of regression
|
0.878722
|
Akaike info criterion
|
2.650490
|
Sum squared resid
|
19.30380
|
Schwarz criterion
|
2.746478
|
Log likelihood
|
-33.78162
|
F-statistic
|
24.61480
|
Durbin-Watson stat
|
1.979791
|
Prob(F-statistic)
|
0.000041
|
ADF Test Statistic
|
-0.978481
|
1% Critical Value*
|
-4.3226
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5796
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2239
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
MM(-1)
|
-0.155562
|
0.158984
|
-0.978481
|
0.3376
|
D(MM(-1))
|
0.009746
|
0.234289
|
0.041598
|
0.9672
|
C
|
-0.075881
|
0.425217
|
-0.178453
|
0.8599
|
@TREND(1980)
|
0.043353
|
0.022870
|
1.895666
|
0.0701
|
R-squared
|
0.130937
|
Mean dependent var
|
0.159096
|
Adjusted R-squared
|
0.022304
|
S.D. dependent var
|
0.832133
|
S.E. of regression
|
0.822801
|
Akaike info criterion
|
2.579359
|
Sum squared resid
|
16.24805
|
Schwarz criterion
|
2.769674
|
Log likelihood
|
-32.11103
|
F-statistic
|
1.205312
|
Durbin-Watson stat
|
2.040684
|
Prob(F-statistic)
|
0.329119
|
ADF Test Statistic
|
-3.955722
|
1% Critical Value*
|
-4.3382
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5867
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2279
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(MM,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(MM(-1))
|
-1.218054
|
0.307922
|
-3.955722
|
0.0006
|
D(MM(-1),2)
|
0.072540
|
0.204825
|
0.354156
|
0.7264
|
C
|
-0.442283
|
0.386362
|
-1.144736
|
0.2641
|
@TREND(1980)
|
0.039776
|
0.022984
|
1.730626
|
0.0969
|
R-squared
|
0.568757
|
Mean dependent var
|
-0.005982
|
Adjusted R-squared
|
0.512508
|
S.D. dependent var
|
1.213865
|
S.E. of regression
|
0.847528
|
Akaike info criterion
|
2.642967
|
Sum squared resid
|
16.52097
|
Schwarz criterion
|
2.834943
|
Log likelihood
|
-31.68005
|
F-statistic
|
10.11142
|
Durbin-Watson stat
|
1.994105
|
Prob(F-statistic)
|
0.000193
|
4. TEST DE STATIONNARITE SUR LE PIB PAR
HABITANT
ADF Test Statistic
|
-0.909688
|
1% Critical Value*
|
-3.6852
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9705
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6242
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
PIBHAB(-1)
|
-0.088161
|
0.096913
|
-0.909688
|
0.3717
|
D(PIBHAB(-1))
|
0.204245
|
0.207278
|
0.985367
|
0.3339
|
C
|
22.79441
|
22.75838
|
1.001583
|
0.3261
|
R-squared
|
0.050966
|
Mean dependent var
|
4.185714
|
Adjusted R-squared
|
-0.024957
|
S.D. dependent var
|
45.00155
|
S.E. of regression
|
45.55965
|
Akaike info criterion
|
10.57688
|
Sum squared resid
|
51892.04
|
Schwarz criterion
|
10.71962
|
Log likelihood
|
-145.0763
|
F-statistic
|
0.671283
|
Durbin-Watson stat
|
2.072188
|
Prob(F-statistic)
|
0.520025
|
ADF Test Statistic
|
-2.862581
|
1% Critical Value*
|
-3.6959
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9750
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6265
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(PIBHAB(-1))
|
-0.759727
|
0.265399
|
-2.862581
|
0.0086
|
D(PIBHAB(-1),2)
|
-0.118404
|
0.202377
|
-0.585067
|
0.5640
|
C
|
3.707754
|
9.081999
|
0.408253
|
0.6867
|
R-squared
|
0.439607
|
Mean dependent var
|
0.600000
|
Adjusted R-squared
|
0.392907
|
S.D. dependent var
|
60.13422
|
S.E. of regression
|
46.85428
|
Akaike info criterion
|
10.63640
|
Sum squared resid
|
52687.76
|
Schwarz criterion
|
10.78038
|
Log likelihood
|
-140.5914
|
F-statistic
|
9.413525
|
Durbin-Watson stat
|
2.005876
|
Prob(F-statistic)
|
0.000959
|
ADF Test Statistic
|
-0.826392
|
1% Critical Value*
|
-4.3226
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5796
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2239
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
PIBHAB(-1)
|
-0.078475
|
0.094961
|
-0.826392
|
0.4167
|
D(PIBHAB(-1))
|
0.100553
|
0.214525
|
0.468724
|
0.6435
|
C
|
-4.119067
|
28.80294
|
-0.143009
|
0.8875
|
@TREND(1980)
|
1.624826
|
1.104513
|
1.471079
|
0.1543
|
R-squared
|
0.129462
|
Mean dependent var
|
4.185714
|
Adjusted R-squared
|
0.020645
|
S.D. dependent var
|
45.00155
|
S.E. of regression
|
44.53461
|
Akaike info criterion
|
10.56197
|
Sum squared resid
|
47599.96
|
Schwarz criterion
|
10.75229
|
Log likelihood
|
-143.8676
|
F-statistic
|
1.189717
|
Durbin-Watson stat
|
2.029557
|
Prob(F-statistic)
|
0.334666
|
ADF Test Statistic
|
-3.206669
|
1% Critical Value*
|
-4.3382
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5867
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2279
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(PIBHAB(-1))
|
-0.939718
|
0.293051
|
-3.206669
|
0.0039
|
D(PIBHAB(-1),2)
|
-0.025670
|
0.210518
|
-0.121935
|
0.9040
|
C
|
-23.17070
|
21.82107
|
-1.061850
|
0.2993
|
@TREND(1980)
|
1.725836
|
1.278402
|
1.349995
|
0.1902
|
R-squared
|
0.480751
|
Mean dependent var
|
0.600000
|
Adjusted R-squared
|
0.413023
|
S.D. dependent var
|
60.13422
|
S.E. of regression
|
46.07149
|
Akaike info criterion
|
10.63422
|
Sum squared resid
|
48819.38
|
Schwarz criterion
|
10.82619
|
Log likelihood
|
-139.5620
|
F-statistic
|
7.098248
|
Durbin-Watson stat
|
1.989783
|
Prob(F-statistic)
|
0.001521
|
ADF Test Statistic
|
0.044373
|
1% Critical Value*
|
-2.6486
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9535
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6221
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
PIBHAB(-1)
|
0.001633
|
0.036808
|
0.044373
|
0.9649
|
D(PIBHAB(-1))
|
0.145090
|
0.198697
|
0.730206
|
0.4718
|
R-squared
|
0.012884
|
Mean dependent var
|
4.185714
|
Adjusted R-squared
|
-0.025082
|
S.D. dependent var
|
45.00155
|
S.E. of regression
|
45.56242
|
Akaike info criterion
|
10.54479
|
Sum squared resid
|
53974.30
|
Schwarz criterion
|
10.63995
|
Log likelihood
|
-145.6271
|
F-statistic
|
0.339355
|
Durbin-Watson stat
|
2.033905
|
Prob(F-statistic)
|
0.565220
|
ADF Test Statistic
|
-2.882565
|
1% Critical Value*
|
-2.6522
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9540
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6223
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(PIBHAB,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(PIBHAB(-1))
|
-0.746798
|
0.259074
|
-2.882565
|
0.0080
|
D(PIBHAB(-1),2)
|
-0.124857
|
0.198368
|
-0.629420
|
0.5348
|
R-squared
|
0.435715
|
Mean dependent var
|
0.600000
|
Adjusted R-squared
|
0.413143
|
S.D. dependent var
|
60.13422
|
S.E. of regression
|
46.06676
|
Akaike info criterion
|
10.56925
|
Sum squared resid
|
53053.66
|
Schwarz criterion
|
10.66524
|
Log likelihood
|
-140.6848
|
F-statistic
|
19.30384
|
Durbin-Watson stat
|
2.005185
|
Prob(F-statistic)
|
0.000179
|
6. TEST DE STATIONNARITE SUR L'INFLATION
ADF Test Statistic
|
-2.348890
|
1% Critical Value*
|
-3.6852
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9705
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6242
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
INFL(-1)
|
-0.490125
|
0.208662
|
-2.348890
|
0.0270
|
D(INFL(-1))
|
-0.109435
|
0.198848
|
-0.550347
|
0.5870
|
C
|
433.6236
|
416.4762
|
1.041173
|
0.3078
|
R-squared
|
0.283786
|
Mean dependent var
|
-0.921429
|
Adjusted R-squared
|
0.226488
|
S.D. dependent var
|
2244.557
|
S.E. of regression
|
1974.077
|
Akaike info criterion
|
18.11455
|
Sum squared resid
|
97424474
|
Schwarz criterion
|
18.25728
|
Log likelihood
|
-250.6036
|
F-statistic
|
4.952874
|
Durbin-Watson stat
|
2.011929
|
Prob(F-statistic)
|
0.015418
|
ADF Test Statistic
|
-5.074772
|
1% Critical Value*
|
-3.6959
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9750
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6265
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(INFL(-1))
|
-1.660856
|
0.327277
|
-5.074772
|
0.0000
|
D(INFL(-1),2)
|
0.226109
|
0.198838
|
1.137151
|
0.2667
|
C
|
-1.421173
|
417.3055
|
-0.003406
|
0.9973
|
R-squared
|
0.693786
|
Mean dependent var
|
0.322222
|
Adjusted R-squared
|
0.668268
|
S.D. dependent var
|
3764.803
|
S.E. of regression
|
2168.382
|
Akaike info criterion
|
18.30579
|
Sum squared resid
|
1.13E+08
|
Schwarz criterion
|
18.44977
|
Log likelihood
|
-244.1282
|
F-statistic
|
27.18828
|
Durbin-Watson stat
|
1.945416
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
ADF Test Statistic
|
-2.102135
|
1% Critical Value*
|
-2.6486
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9535
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6221
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
INFL(-1)
|
-0.393550
|
0.187215
|
-2.102135
|
0.0454
|
D(INFL(-1))
|
-0.157801
|
0.193658
|
-0.814845
|
0.4226
|
R-squared
|
0.252729
|
Mean dependent var
|
-0.921429
|
Adjusted R-squared
|
0.223988
|
S.D. dependent var
|
2244.557
|
S.E. of regression
|
1977.265
|
Akaike info criterion
|
18.08557
|
Sum squared resid
|
1.02E+08
|
Schwarz criterion
|
18.18072
|
Log likelihood
|
-251.1979
|
F-statistic
|
8.793284
|
Durbin-Watson stat
|
2.029853
|
Prob(F-statistic)
|
0.006401
|
ADF Test Statistic
|
-5.179415
|
1% Critical Value*
|
-2.6522
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9540
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6223
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(INFL(-1))
|
-1.660855
|
0.320665
|
-5.179415
|
0.0000
|
D(INFL(-1),2)
|
0.226108
|
0.194820
|
1.160598
|
0.2568
|
R-squared
|
0.693786
|
Mean dependent var
|
0.322222
|
Adjusted R-squared
|
0.681537
|
S.D. dependent var
|
3764.803
|
S.E. of regression
|
2124.572
|
Akaike info criterion
|
18.23172
|
Sum squared resid
|
1.13E+08
|
Schwarz criterion
|
18.32770
|
Log likelihood
|
-244.1282
|
F-statistic
|
56.64222
|
Durbin-Watson stat
|
1.945416
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF Test Statistic
|
-2.334861
|
1% Critical Value*
|
-4.3226
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5796
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2239
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1982 2009
|
Included observations: 28 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
INFL(-1)
|
-0.495322
|
0.212142
|
-2.334861
|
0.0282
|
D(INFL(-1))
|
-0.110976
|
0.201941
|
-0.549547
|
0.5877
|
C
|
799.5090
|
850.5330
|
0.940009
|
0.3566
|
@TREND(1980)
|
-23.30827
|
47.00970
|
-0.495818
|
0.6245
|
R-squared
|
0.291047
|
Mean dependent var
|
-0.921429
|
Adjusted R-squared
|
0.202428
|
S.D. dependent var
|
2244.557
|
S.E. of regression
|
2004.543
|
Akaike info criterion
|
18.17578
|
Sum squared resid
|
96436658
|
Schwarz criterion
|
18.36610
|
Log likelihood
|
-250.4610
|
F-statistic
|
3.284254
|
Durbin-Watson stat
|
2.019323
|
Prob(F-statistic)
|
0.038095
|
ADF Test Statistic
|
-5.010071
|
1% Critical Value*
|
-4.3382
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5867
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2279
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(INFL,2)
|
Method: Least Squares
|
Sample(adjusted): 1983 2009
|
Included observations: 27 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(INFL(-1))
|
-1.674402
|
0.334207
|
-5.010071
|
0.0000
|
D(INFL(-1),2)
|
0.232887
|
0.202784
|
1.148451
|
0.2626
|
C
|
392.8440
|
972.8175
|
0.403821
|
0.6901
|
@TREND(1980)
|
-24.64242
|
54.71159
|
-0.450406
|
0.6566
|
R-squared
|
0.696463
|
Mean dependent var
|
0.322222
|
Adjusted R-squared
|
0.656872
|
S.D. dependent var
|
3764.803
|
S.E. of regression
|
2205.315
|
Akaike info criterion
|
18.37108
|
Sum squared resid
|
1.12E+08
|
Schwarz criterion
|
18.56306
|
Log likelihood
|
-244.0096
|
F-statistic
|
17.59112
|
Durbin-Watson stat
|
1.947505
|
Prob(F-statistic)
|
0.000004
|
7. EQUATION 1
Dependent Variable: LOG(DEPEDUC)
|
Method: Least Squares
|
Sample: 1980 2009
|
Included observations: 30
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-18.24580
|
2.351001
|
-7.760865
|
0.0000
|
LOG(TA)
|
3.794513
|
0.727939
|
5.212677
|
0.0000
|
LOG(PIBHAB)
|
0.669700
|
0.408868
|
1.637938
|
0.1140
|
LOG(MM)
|
0.563233
|
0.434116
|
1.297425
|
0.2063
|
LOG(INFL)
|
-0.062544
|
0.073790
|
-0.847601
|
0.4047
|
R-squared
|
0.723476
|
Mean dependent var
|
0.020901
|
Adjusted R-squared
|
0.679233
|
S.D. dependent var
|
1.100813
|
S.E. of regression
|
0.623460
|
Akaike info criterion
|
2.043947
|
Sum squared resid
|
9.717553
|
Schwarz criterion
|
2.277480
|
Log likelihood
|
-25.65920
|
F-statistic
|
16.35205
|
Durbin-Watson stat
|
1.776407
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
8. EQUATION 2
Dependent Variable: LOG(DEPEDUC)
|
Method: Least Squares
|
Sample: 1980 2009
|
Included observations: 30
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
-17.59611
|
2.391116
|
-7.358953
|
0.0000
|
LOG(TA)
|
4.524103
|
0.594089
|
7.615195
|
0.0000
|
LOG(MM)
|
1.046758
|
0.328433
|
3.187124
|
0.0037
|
LOG(INFL)
|
-0.134646
|
0.061108
|
-2.203406
|
0.0366
|
R-squared
|
0.693802
|
Mean dependent var
|
0.020901
|
Adjusted R-squared
|
0.658471
|
S.D. dependent var
|
1.100813
|
S.E. of regression
|
0.643320
|
Akaike info criterion
|
2.079217
|
Sum squared resid
|
10.76038
|
Schwarz criterion
|
2.266043
|
Log likelihood
|
-27.18826
|
F-statistic
|
19.63743
|
Durbin-Watson stat
|
1.981035
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
9. Tableau des données
ANNEE
|
TAUX D'INFLATION
|
MASSE MONETAIRE
|
TAUX D'ALPHABETISATION
|
PIB/Hab
|
EDUCATION
|
1980
|
36,8
|
2.084325995
|
60,2
|
279,9
|
9,1
|
1981
|
40,9
|
2.588977212
|
58,2
|
278,3
|
6,8
|
1982
|
35,3
|
2.7595998665
|
56,2
|
268,9
|
4,2
|
1983
|
100,8
|
3,304727429
|
57,8
|
264,4
|
3,8
|
1984
|
33,7
|
1,9988433719
|
58,5
|
270,5
|
3,6
|
1985
|
26,5
|
1,58069694
|
59,2
|
263,2
|
2,4
|
1986
|
32,8
|
2,249247289
|
57,9
|
266,8
|
3,5
|
1987
|
99,5
|
2,367542274
|
56,5
|
265,1
|
1,9
|
1988
|
121,5
|
1,792391689
|
55,2
|
257,6
|
1,6
|
1989
|
95,5
|
1,951628894
|
53,8
|
246
|
1,1
|
1990
|
264,99
|
2,852784869
|
52,5
|
222,2
|
1,3
|
1991
|
4228,5
|
3,163837941
|
51,1
|
196,8
|
0,9
|
1992
|
2989,6
|
3,037318907
|
49,7
|
170,2
|
0,8
|
1993
|
4651,7
|
3,189302182
|
48,2
|
142,4
|
0,9
|
1994
|
9796,9
|
2,104862518
|
46,8
|
132,2
|
1,2
|
1995
|
370,3
|
1,830010936
|
45,4
|
128,7
|
0,9
|
1996
|
570,3
|
1,848989206
|
44
|
123,4
|
0,8
|
1997
|
13,7
|
1,640083731
|
42,7
|
112,8
|
0,2
|
1998
|
134,8
|
2,24127247
|
41,3
|
112,7
|
0,4
|
1999
|
483,7
|
2,80789341
|
40
|
116,3
|
0,1
|
2000
|
511,2
|
2,379704269
|
28,6
|
114
|
0,3
|
2001
|
135,1
|
2,382071101
|
37,3
|
114,3
|
0,3
|
2002
|
15,8
|
2,440956285
|
35,9
|
115,6
|
0,4
|
2003
|
6,3
|
2,54616333
|
34,6
|
114,4
|
0,4
|
2004
|
7,07
|
2,577675589
|
33,2
|
339,5
|
0,4
|
2005
|
21,7
|
2,559020383
|
31,9
|
361,8
|
0,3
|
2006
|
18,2
|
6,36887306
|
32,8
|
385,4
|
0,3
|
2007
|
12
|
6,36887306
|
33,6
|
390,01
|
2,1
|
2008
|
12
|
7,034545381
|
35,5
|
388,7
|
1,8
|
2009
|
15,1
|
7,043651342
|
39,9
|
395,5
|
2,3
|
* 1 B.MASUMBUKO cite par V
MOYEMBA, Etude des dépenses publiques de l'éducation au
zaïre Mémoire inédit, UNIKIS, FPSE, 1989 à1990 p
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* 37 LE THAN KHOI,
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* 38 KASEREKA MALIKIDOGO, Op.
Cit.
* 39 KITA KYANKENGE, Op.
Cit.,
* 40 ídem, p. 71
* 41 KITA KYANKENGE, Op. Cit.,
p. 72
* 42 MINEPSP, Reçues
des directives et instructions officielles, 2e éd.,
CERP, 1986, pp. 271
* 43 LE THAN KHOI, Op. Cit., p.
72
* 44Cité par, Prof.
RWANAMIZA, Óp. Cit., p.62
* 45 Cité par, Prof.
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