4.2.1.3. Evolution de la densité et la
structure diamétrique de la subéraie en fonction de la pente.
Les résultats de l'analyse de variance de l'effet de la
pente sur la densité et la structure diamétrique de
chêne-liège (1983) figurent dans le tableau 28.
Tableau 28 : Résultats de l'analyse de
variance des effets de la pente sur la densité et la structure
diamétrique (en 1983)
Classes de diamètre
|
Fobs
|
P>F
|
Sign
|
D1
|
4,96
|
0,001
|
***
|
D2
|
3,78
|
0,01
|
**
|
D3
|
0,95
|
0,45
|
Ns
|
D4
|
1,15
|
0,37
|
Ns
|
D5
|
0,78
|
0,65
|
Ns
|
Différence significative à : **
1% ; *** ; 0,1%.
D'après le tableau 28, il existe une relation
très hautement significative pour D1 et une autre significative pour
D2.
Au terme de l'évolution de la densité et la
structure diamétrique du chêne-liège en fonction de la
pente, les principaux résultats d'évolution sont donnés
par le tableau 29 et figure 24.
Tableau 29 : Résultats de l'évolution
de la densité du chêne-liège et la structure
diamétrique en fonction des classes de pente durant la période
(1983-2008)
|
Classe de diamètre
|
1983
|
2008
|
Différence
|
Rythme moy / an
|
N / ha
|
N / ha
|
N / ha
|
N / ha
|
Faible pente (P1)
|
D1
|
585
|
297
|
- 288
|
- 12
|
D2
|
28
|
23
|
- 5
|
- 0,20
|
Moyenne pente (P2)
|
D1
|
475
|
178
|
- 297
|
- 12,37
|
D2
|
23
|
16
|
- 7
|
- 0,29
|
Forte pente (P3)
|
D1
|
325
|
18
|
- 307
|
- 12,79
|
D2
|
15
|
8
|
- 7
|
- 0,29
|
Très forte pente (P4)
|
D1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
D2
|
9
|
0
|
- 9
|
- 0,37
|
D'après le tableau 29, les faibles différences
d'effectifs sont observées dans les terrains à pentes faibles
(P1) ou modérées (P2) pour le stade des semis, respectivement 288
et 297 individus/ha ; leur rythme moyen annuel de régression sont
de 12 et 12,37 individus/ha/an.
Les écarts maximums sont rencontrés sur les
terrains à fortes pentes (307 individus/ha), avec un rythme annuel de
régression de 12,79 individus/ha/an.
En effet, on a une absence totale de l'installation des semis
sur les terrains à pentes très fortes (P4).
En ce qui concerne les stades gaulis (D2), les fortes
régressions sont constatées dans les endroits à pentes
très fortes (9 individus/ha), leur rythme moyen annuel de
régression est de 0,37 individus/ha/an.
La pente n'a pas d'effet significatif sur la classe de
diamètres pour D3, D4 et D5.
La figure 24 montre que les densités maximales sont mieux
représentées pour la classe de semis (D1) que la classe de gaulis
(D2).
On constate une chute brutale des effectifs en passant de la
classe de semis à celle de gaulis en relation avec les classes de
pentes et l'année d'observation.
En consultant les mêmes résultats de cette figure,
on ne remarque pas une grande différence pour les densités du
gaulis (D2) durant cette période et toutes franges de pentes
confondues.
Figure 24 : Evolution de la densité et
de la structure diamétrique de chêne-liège en fonction de
la pente
|