2.2.2 : Température
La température a une implication assez forte sur la
phénologie des espèces végétales qui se trouvent
dans la région (Hasnaoui, 1992).
Tableau 7° : Les températures
mensuelles moyennes des deux stations Tabarka et Aïn Draham
(1900-2005)
Mois
|
J
|
F
|
M
|
Av
|
Mai
|
Jn
|
Jt
|
At
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Moy
ann.
|
Tabarka
|
11,3
|
11,55
|
13,4
|
15,35
|
18,9
|
22,65
|
25,25
|
25,95
|
23,95
|
20,3
|
15,8
|
12,55
|
18,1°C
|
Aïn Draham
|
7,05
|
7,65
|
9,85
|
12,1
|
16,55
|
20,5
|
23,9
|
24,75
|
21,6
|
17,15
|
11,9
|
8,4
|
15,15C
|
Selon les résultats du tableau ci-dessus, la
température moyenne annuelle décroît avec l'altitude
18,1°C à Tabarka sur la côte et 15,15°C à
Aïn Draham à 750 m d'altitude.
Les températures maximales absolues de 47 °C
à Tabarka et 43°C à Aïn Draham au cours du mois
d'Août.
2.2.3 : Vents
Les vents dominants en hiver et au printemps soufflent du
Nord-Ouest. En été, ce sont ceux du Sud-Est et du Sud-Ouest qui
sont redoutés par les forestiers à cause de leur action
asséchante, ils sont appelés Siroco (Hasnaoui, 1992).
2.2.4 : Neige
En Kroumirie, les chutes annuelles de neige ont lieu
régulièrement chaque année entre janvier et février
et souvent aux mois de décembre et mars dans les stations d'altitudes
supérieures à 400 m et peuvent dépasser souvent un
mètre d'épaisseur.
2.2.5 : Humidité relative de l'air
Ce facteur va conditionner l'évapotranspiration des
plantes et donc influencer grandement leur croissance (Gerkens, 1976).
L'humidité relative de l'air est très forte pendant la
période d'octobre à février (85 % en janvier), moins
importante en août (60 %), et très souvent, tout au long de
l'année l'air est proche de la saturation (Ben Tiba, 1980).
2.2.6 : Synthèse bioclimatique :
Pour avoir une idée synthétique des
paramètres climatiques, nous avons choisi, la représentation en
diagrammes ombrothermiques de BAGNOULS et GAUSSEN.
Emberger a défini, à partir du quotient Q2, les
étages bioclimatiques suivants : humide, subhumide, semi - aride,
aride, saharien. Ces étages ont été subdivisés en
inférieur et supérieur. En outre, Emberger, a fait ressortir des
variantes thermiques au sein de chacun de ces étages, en se basant sur
les valeurs m :
Variante à hivers chauds m>7°C,
Variante à hivers tempérés
3°C<m<7°C,
Variante à hivers frais 0°C<m<3°C,
Variante à hivers froids
-10°C<m<0°C,
Variante à hivers très froids
m<-10°C
Le calcul des valeurs de
Q2 : où P est la pluviométrie moyenne annuelle en mm, M est la
moyenne des maxima du mois le plus chaud et m moyenne des minima du mois le
plus froid exprimée en °K), nous permet de situer les stations de
Tabarka et Aïn Draham comme suit :
Tabarka se situe dans l'étage
bioclimatique humide, sous étage inférieur à hiver chaud
(Q2 = 146,9 et m = 7,45°C).
Aïn Draham se situe dans l'étage bioclimatique
humide sous étage supérieur à hiver tempéré
(Q2 = 202,62 et m = 4,05°C).
La lecture des diagrammes ombrothermiques (Figure 6 et 7) des
deux stations montre l'existence d'une sécheresse estivale plus longue
à Tabarka (4 mois) qu'à Ain Draham (2,5 mois).
![](Structure-des-peuplements-de-la-suberaie-tunisiennesituation-actuelle-et-devenir-dun-eac9.png)
Figure 6 : Diagramme ombrothermique de
Bagnouls et Gaussen de la région de Tabarka
(1900-2005).
![](Structure-des-peuplements-de-la-suberaie-tunisiennesituation-actuelle-et-devenir-dun-eac10.png)
Figure 7 : Diagramme ombrothermique de
Bagnouls et Gaussen de la région de
Aïn Draham (1900-2005).
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