Les determinants de l'efficacité interne du sous secteur éducatif primaire: cas du Burkina Faso( Télécharger le fichier original )par Adama Tiendrebéogo Institut de Recherche Empirique en Economie Politique - Master en Economie Publique et Statistique Appliquée 2008 |
VI-2-1 : ESTIMATION DU PROPENSITY SCORELes scores de propension sont estimés à partir du modèle dichotomique représenté dans le tableau ci-dessous : Adama TIENDREBEOGO
Tableau VI-3 : Estimation du propensity score (cas du redoublement) Variables explicatives Coefficients P>|z| Zone rurale 0,6966842 0,000* Ecole publique 0,5948286 0,000* Quatre repas quotidiens - 0,4678557 0,000* Enseignant homme 0,3227306 0,000* Acquisitions cognitives 0,2525501 0,004* Constante - 0,4094022 0,027 Number of obs = 1534 Log likelihood = -708,68008 LR chi2 (14) = 220,49 Prob > chi2 = 0,0000 variable dépendante: Pseudo R2 = 0,1346 cantine scolaire Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA Les variables déterminant, ici le fait pour un élève de bénéficier d'une cantine scolaire (interne ou endogène) ou non à l'école, ont trait à la zone d'implantation de l'école, au statut de l'école, au nombre de repas pris quotidiennement par l'élève, au sexe de l'enseignant, aux acquisitions cognitives de l'élève. Le modèle est correctement spécifié. Le pseudo R2 de McFadden, captant le pouvoir explicatif du modèle dépassant les 10% (Pseudo R2 = 0,1346). Toutes les variables censées déterminer l'éligibilité agissent significativement au seuil de 5% sur la probabilité que l'élève ait déjà redoublé. Ainsi, les résultats illustrent que le fait que l'école soit située en zone rurale par rapport à la zone urbaine, le fait que l'élève soit dans une école publique par rapport à une école Adama TIENDREBEOGO
privée, le fait que l'enseignant soit un homme par rapport à une femme, le fait qu'un élève ait de bons acquis cognitifs par rapport à un autre qui ne les ait pas accroissent significativement cette probabilité. L'effet positif de la variable Acquisitions cognitives sur la probabilité que l'élève bénéficie de la présence d'une cantine scolaire dans son école vient confirmer les résultats du tableau VI-3 car cela implique que les élèves qui ont une cantine scolaire dans leurs écoles dans notre échantillon, ont plus de chance d'avoir de bons acquis cognitifs. Et comme dans l'estimation du propensity score au niveau du modèle des acquisitions cognitives, le fait que l'élève ait quatre repas quotidiens par rapport à un nombre de repas quotidien moindre, réduit significativement la probabilité. VI-2-2 : EFFET DE LA CANTINE SCOLAIRE SUR
LE Tableau VI-4 : Estimation de l'effet de traitement moyen avec la méthode du " voisin le plus proche"(cas du modèle du redoublement) n. treat. n. contr. ATT Std. Err. t 1258 410 -0,092 0,040 -2,321 Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA L'estimation de l'effet moyen de la présence d'une cantine scolaire (interne ou endogène) à l'école sur le fait que l'élève ait déjà redoublé toujours par la méthode du « voisin le plus proche » est illustrée dans le tableau ci dessus. Adama TIENDREBEOGO
De cette estimation, il ressort que par rapport à un élève dont l'école ne bénéficie pas d'une cantine scolaire, un élève dont l'école bénéficie d'une cantine scolaire a 9,2% moins de chance de n'avoir jamais redoublé. Autrement dit, par rapport à un élève dont l'école ne bénéficie pas d'une cantine scolaire, un élève dont l'école bénéficie d'une cantine scolaire a 9,2% plus de chance d'avoir déjà redoublé. Ce dernier résultat montre que la cantine scolaire a un effet négatif sur le redoublement des élèves burkinabé. A l'issue de cette analyse d'effet causal, il ressort que les facteurs déterminants le fait pour un élève de bénéficier d'une cantine scolaire (interne ou endogène) ou non à l'école sont la zone d'implantation de l'école, le statut de l'école, le nombre de repas pris quotidiennement par l'élève, le sexe de l'enseignant, les acquisitions cognitives de l'élève. Les facteurs à influence positive étant favorables à la probabilité que l'école bénéficie d'une cantine scolaire et les facteurs à influence négative étant défavorables à cette probabilité. En somme, les résultats nous permettent de conclure que la cantine scolaire a un effet positif sur les acquisitions cognitives des élèves burkinabé. Cependant quant à son effet sur le redoublement, il est négatif. Ces résultats portent à croire que la cantine scolaire bien que favorisant les acquis scolaires, encourage le redoublement. Mais nous pouvons interpréter ces résultats sous un autre angle à savoir que l'effet négatif de la cantine scolaire sur les chances d'un élève de n'avoir jamais redoublé peut signifier que la cantine scolaire, à défaut d'avoir des effets positifs sur l'acquisition cognitive de l'élève, permet de le garder dans le système éducatif. Cela signifie en outre que les élèves se trouvant dans des écoles sans cantines scolaires et n'étant pas dans les conditions pour assimiler les enseignements en classe, au lieu de reprendre la ou les classes, abandonnent tout simplement les études. Adama TIENDREBEOGO
Chaque enfant a droit à une éducation de base, à l'acquisition du savoir et des aptitudes de base nécessaires pour jouer un rôle actif dans la société ; l'Etat et les autres acteurs du système éducatif ont l'obligation de veiller à ce que ceux qui sont à même de faire des études n'en soient pas empêchés pour cause de pauvreté, d'éloignement géographique, d'appartenance au sexe féminin ou à des minorités ethniques désavantagées, ou de besoins spéciaux d'éducation. Si la scolarisation primaire universelle (SPU) constitue une condition nécessaire pour satisfaire ce droit de chaque enfant à l'éducation et pour réduire les innéquités constatées au niveau de l'offre d'éducation, elle n'en est pas une condition suffisante pour la réalisation de l'éducation pour tous. En effet, l'éducation pour tous (EPT) exige en plus des progrès quantitatifs matérialisés par l'accès à l'éducation, une évolution qualitative de nos systèmes éducatifs. C'est dans ce sillage que nous avons choisi à partir de notre base de données (enquêtes sur les acquis scolaires de 2006) et d'autres sources de données (statistiques de l'éducation de base et tableau de bord de l'éducation de base de 2006/2007) d'analyser l'efficacité interne du sous-système éducatif primaire du Burkina Faso. L'analyse de cette efficacité interne nous a permis de nous rendre compte que : En dehors de la classe de CM2 où le taux de redoublement
est Adama TIENDREBEOGO
redoublent plus au début de chaque sous cycle. Quant aux abandons scolaires, ils sont plus poussés dans les classes de CP2 et CE2 et le niveau d'étude qui enregistre le taux d'abandon le plus bas est le CM1. Cela traduit l'effort fait autour des élèves du CM1 qui sont presqu'en fin du cycle, d'au moins l'achever. Le gaspillage de ressources imputables aux redoublements et aux abandons scolaires représente en 2007 environ 27% des ressources mobilisées dans le secteur. Le niveau des acquis scolaires des élèves du Burkina est faible dans l'ensemble (environ 69% de ces élèves ont de faibles acquis). Les élèves ont des difficultés très poussées surtout au niveau des mathématiques, dans les matières comme le calcul mental et la géométrie, ou plus de 90% de ces élèves ont de faibles acquis cognitifs. Le niveau des acquisitions peut être jugé acceptable seulement en compréhension pour la discipline de français, en arithmétique pour la discipline des mathématiques, en corps humain et hygiène, en application pour la discipline de sciences d'observation et dans la discipline de lecture ou plus de 50% des élèves ont de bons acquis cognitifs. Grâce à la création d'un indice que nous avons nommé indice d'efficacité interne du fait des non-acquis et à une simulation, nous avons montré la possibilité de gaspillage de ressources plus important dû au fait qu'elles sont mobilisées pour payer les études d'élèves qui n'apprennent pas de la meilleure façon les enseignements en classe que celui dû aux redoublements et abandons scolaires. Les disparités entre élèves en
matière d'acquisitions cognitives sont constatées apprennent moins que ceux du milieu urbain ; au niveau du statut de l'école oüles élèves des écoles publiques apprennent moins que ceux des écoles privées. Quant aux disparités entre élèves en matière de redoublement, il ressort que les élèves des villes redoublent plus que ceux des campagnes. Adama TIENDREBEOGO
Les élèves qui apprennent le plus au Burkina sont ceux qui possèdent un livre de lecture, qui sont dans des classes à effectif faible, qui sont de père fonctionnaire, qui n'ont jamais redoublé , les élèves dont les enseignants utilisent fréquemment les travaux à l'école comme méthodes d'évaluation des apprentissages et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d'école est le CEAP ; tandis que les élèves qui apprennent moins sont ceux qui habitent le milieu rural et dont les enseignants sont des hommes. Quant aux élèves qui redoublent moins, ils sont ceux qui sont dans les écoles publiques, qui ont de bonnes acquisitions cognitives et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d'école est le CEAP tandis que les élèves qui ont déjà repris une classe sont ceux qui ont légitimement un âge supérieur à l'âge normal et dont les enseignants utilisent fréquemment les travaux à l'école comme méthodes d'évaluation des apprentissages. L'importance de la présence des cantines scolaires dans nos écoles est triviale et sans équivoque ; en effet, la cantine scolaire a un effet positif sur le niveau d'apprentissages des élèves et même lorsqu'elle ne permet pas la promotion de certains élèves en classe supérieure, elle contribue à les maintenir dans le système éducatif évitant ainsi les décrochages scolaires. Le but de toute étude scientifique étant de servir de ligne directrice des politiques de développement, l'épilogue de notre travail se focalise sur quelques recommandations visant à améliorer la qualité du sous-système éducatif primaire du Burkina. Ainsi, nous formulons certaines recommandations sur les points suivants : v' La conception du redoublement : les résultats en nous montrant que les élèves du milieu rural apprennent moins que ceux du milieu urbain tandis que c'est ceux des villes qui redoublent plus que ceux des campagnes prouvent que la Adama TIENDREBEOGO
conception du redoublement reste à revoir dans notre système éducatif et qu'il n'est pas toujours un facteur d'inefficacité du système. En effet, l'hypothèse selon laquelle un élève qui redouble occupe une place qui était destinée à un nouvel entrant dans le système éducatif et influence par conséquent négativement l'accès à l'école qui a longtemps servi d'argument pour beaucoup d'acteurs du système, doit être flexibilisée et nous permettre ainsi d'orienter la réflexion vers l'idée selon laquelle la répétition d'une année scolaire peut permettre à un élève de combler ses lacunes et de surmonter durablement ses difficultés. Le redoublement peut ainsi constituer une mesure pédagogique efficace, à court terme, en donnant à l'élève l'occasion de consolider ses acquis cognitifs, à moyen et long terme, en lui apportant de meilleures chances de poursuivre sa scolarité sans nouvelle difficulté. Cette recommandation tient lieu dans la mesure où nous avons établi la possibilité de gaspillage de ressources plus important causé par les non acquis que les redoublements et abandons scolaires. v' La fixation de norme : le niveau très critique des élèves burkinabé dans certaines matières comme par exemple le calcul mental et la géométrie montre que certaines difficultés constatées sont le résultat de l'accumulation des incompétences des élèves depuis les classes antérieures, incompétences qui ne les ont pas empêchés d'être promus en classe supérieure puisque la condition de passage n'étant pas forcement liée au niveau d'acquisition de l'élève. Ainsi, pour réduire le nombre des non apprenants promus en classe supérieure, des normes optimales, de performances claires et élevées peuvent être fixées comme condition de promotion en classe supérieure, pour certaines matières indispensables à l'émancipation cognitive des apprenants. v' Le besoin d'une politique éducative spéciale
pour le milieu rural : le milieu Adama TIENDREBEOGO
impérativement une attention spéciale et particulière. Ainsi, la recherche de facteurs favorables à l'acquisition cognitive des élèves de ce milieu s'avère propice : le premier facteur est sans doute : La promotion des cantines scolaires : bien que nous consentions que l'installation d'une cantine scolaire et la distribution de repas réguliers soit une mesure plutôt coûteuse, des efforts doivent être consentis pour élargir leurs nombres surtout en milieu rural. Les statistiques scolaires de 2006/2007 de la DEP/MEBA montre que 59,6% des écoles dans notre pays disposent de cantines scolaires mais cela peut s'avérer insuffisant vu les vertus de celle-ci que nous avons citées plus hauts. La gratuité de l'école au Burkina décrété par la nouvelle loi d'orientation de l'éducation en 2007 ne pourra produire les résultats escomptés s'elle n'est suivie de cette promotion des cantines surtout en milieu rural. Autrement dit, la gratuité de l'école dans le pays des hommes intègres ne pourra engendrer dans les zones rurales, une scolarisation massive des enfants, une rétention effective de ces enfants à l'école, une bonne assimilation des enseignements par ces derniers, que lorsqu'elle sera suivie d'une implantation de cantines scolaires fonctionnelles dans les écoles rurales. En dehors de cette variable « cantine scolaire », plusieurs autres sont sûrement favorables à une éducation de qualité en milieu rural ; ceci peut nous amener à poser les questions suivantes : Quels facteurs peuvent-ils être impulsifs de la qualité de l'éducation dans nos campagnes ? Les contenus des programmes doivent-ils être les mêmes pour le milieu rural et le milieu urbain ? Les programmes en vigueur sontils adaptés aux réalités de nos campagnes ? le choix des facteurs d'éducation les plus appropriés doit-il être l'apanage de l'administration centrale ou du conseil d'administration des écoles, des directeurs, des enseignants qui connaissent parfaitement les conditions locales ? Etc. De Adama TIENDREBEOGO
nombreuses recherches allant dans le sens de la réponse à ces questions doivent être faites et encouragées afin de trouver la clé de l'amélioration de la qualité de l'éducation en milieu rural et réduire ainsi les disparités entre élèves liées à la zone d'implantation de l'école. v' La surveillance des résultats : l'Etat et les différents acteurs du système éducatif doivent se doter d'outils performants leur permettant d'apprécier la qualité du système. Ceci passe par la réalisation d'enquête comme celle sur les acquis scolaires utilisée dans la présente étude. L'enquête sur les acquis scolaires qui nous a permis par sa grande ouverture de déceler de nombreux facteurs d'efficacité interne n'en reste pas moins exempte d'insuffisances. En effet, elle ne permet pas la prise en compte de plusieurs facteurs décrits comme déterminants de la qualité de l'éducation dans d'autres études comme les objets que possède l'enfant à la maison (par exemple la lampe tempête), le niveau d'instruction des parents etc. Elle ne permet pas non plus de modéliser les abandons scolaires car ne tenant pas compte des caractéristiques des élèves décrocheurs. Adama TIENDREBEOGO
+Articles : Hamidou Nacuzon SALL « Efficacité et équité de l'enseignement supérieur : Quels étudiants réussissent à l'Université de Dakar ? » Année Universitaire 1995-1996. Mamadou Kani KONATE, Mouhamadou GUÈYE et Théodore NSEKA VITA : « Scolarisation des enfants au Mali selon le profil des ménages et étude de leur maintien à l'école » (2003). Katharina Michaelowa : « dépenses d'éducation, qualité de l'éducation et pauvreté : l'exemple de cinq pays d'Afrique francophone » (avril 2000). Michel JANOSZ : « l'abandon scolaire chez les adolescents : perspective nord-américaine » (septembre 2000). Hamidou Nacuzon SALL : « Efficacité et équité de l'enseignement supérieur : Quels étudiants réussissent à l'Université de Dakar ? » (décembre 1996). NIAMKE KODJO Gustave et SOME NIBEME Habib: « cause des redoublements et abandons scolaires en cote d'ivoire » (juin2003). Jean-Marc Bernard, Beïfith Kouak Tiyab et Katia Vianou : « Profils enseignants et qualité de l'éducation primaire en Afrique subsaharienne francophone : Bilan et perspectives de dix années de recherche du PASEC » (Novembre 2004). GARY Becher Human Capital. A Theoretical empirical analysis with reference to education. The university of Chicago Press. Chicago and Londres. Third edition (1975). Adama TIENDREBEOGO
Marcel Dagenais, Claude Montmarquette, Daniel Parent et Nathalie ViennotBriot : « Travail pendant les études, performance scolaire et abandon » (Novembre 1999). Bayé Dao, Paul Coustère et Fabrice Lepla : « L'Enseignement Primaire au Burkina Faso Investigations et diagnostics pour l'amélioration de la qualité du système éducatif » (septembre 1998). Jean-marc bernard : « Eléments d'appréciation de la qualité de l'enseignement primaire en Afrique francophone Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN » (2003). Rapport DEP/MEBA : « Enquête acquis scolaire » (2006). DEP/MEBA : « statistiques de l'éducation de base » (2006/2007). DEP/MEBA : « Tableau de bord de l'Education de Base » (2006/2007). +Internet : Edward B. FISKE : « Forum consultatif international sur l'éducation pour tous : l'évaluation des acquis scolaires » (2000). www.messrs.gov.bf /SiteMessrs/textes/loi-orientation. « Classification Internationale Type de l'Education (C I T E) :1997 » (Mai 2006) « Restauration scolaire : Sortie de l'étude de l'Afssa concernant l'équilibre et la qualité nutritionnelle des repas servis en collèges et lycées » (2005- 2006). file://E:\Définir la Statistique.htm « Définir la statistique » : 18/06/2008 Adama TIENDREBEOGO
http://classiques.uqac.ca/ classique des sciences sociales www.univ-orleans.fr/deg/masters/ESA Christophe Hurlin : « économétrie des variables qualitatives : polycopié de cours ». « Eléments de Diagnostic du Système Educatif Tchadien Pour une Politique Educative Nouvelle » (Juillet 2005). ALAIN BACCINI & PHILIPPE BESSE « Data mining I Exploration Statistique » (Version septembre 2005). +Livres: GREENE (H. W.): Econometric analysis, 5ème edition, New Jersey, Prentice Hall International Editions1001p Adama TIENDREBEOGO
ACM : Analyse des Correspondances Multiples APE/AME : Association des Parents d'Elève/ Association des Mères Educatrices BEPC : Brevet d'Etude du Premier Cycle CEAP : Certificat Elémentaire d'Aptitude Pédagogique CEB : Circonscription d'Education de Base CEBNF : Centres d'Education de Base Non Formelle CEP : Certificat d'Etudes Primaires, diplôme obtenu à la fin du cycle primaire CE2 : Cours Elémentaire deuxième année, correspondant à la quatrième année du cycle primaire CE1 : Cours Elémentaire première année, correspondant à la troisième année du cycle primaire CFJA : Centres de Formation des Jeunes Agriculteurs CITE : Classification Internationale Type de l'Education CM2 : Cours Moyen deuxième année, correspondant à la sixième année du primaire CM1 : Cours Moyen première année, correspondant à la cinquième année du primaire CPAF : Centre Permanents d'Alphabétisation et de Formation CP2 : Cours Préparatoire deuxième année, correspondant à la 2ème année du cycle primaire Adama TIENDREBEOGO
CP1 : Cours Préparatoire première année, correspondant à la première année du cycle primaire DEP : Direction des Etudes et Planification DPEBA : Directions Provinciales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation DREBA : Directions Régionales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation EDFEEM-2000 : Enquête sur les Dynamiques Familiales et l'Education des Enfants au Mali de 2000 EMMU93 : Enquête Malienne sur les Migrations et l'Urbanisation de 1993 EPT : Education Pour Tous MEBA : Ministère de l'Enseignement de Base et de l'Alphabétisation MLA : Monitoring Learning Achievement ONG : Organisme Non Gouvernemental PAI : Plan d'Amélioration Individuel PDDEB : Plan Décennal de Développement de l'Enseignement de Base PASEC : Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la Conférence des ministres de l'éducation des pays ayant le français en partage REMUAO : Réseau Migrations et Urbanisation en Afrique de l'Ouest SPAD : Système Pour l'Analyse des Données SPU : Scolarisation Primaire Universelle TAP : Taux d'Achèvement du Primaire TBA : Taux Brut d'Admission TBS : Taux Brut de Scolarisation UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture VIH/Sida : Virus Immuno-defience Humaine/ Syndrome Immuno Déficience Acquise Adama TIENDREBEOGO
Adama TIENDREBEOGO
0 ' si l élève est moyen 02 ' si l élève est moyen 02 ' si l élève est moyen 2 ' si l élèvea moins que l âge normal ans ' (11 ) Âge de l ' élève = 1 ' si l élèvea l âge normal ans ' (11 ) 2 ' si l élèvea plus que l âge normal ans ' (11 ) 0 ' si l élèveparcourt moins d un kilomètre ' dis ce parcourue tan 1 ' = si l élève parcourt entre deux et cinq kilomètres 2 ' si l élève parcourt plus de cinq kilomètres
0 si au moins dix ans 1 si plus de dix ans Nombre d années d enseignement de l
enseignant Adama TIENDREBEOGO
0 35 si le directeur a au moins ans Âge directeur = 1 35 le directeur a plus de ans
Re doublement = 0 ' si l élève a redoublé au moins un niveau 0 si au moins dix ans si plus de dix ans Nombre d années d enseignement du directeur ' ' = 1 1 ' si l élèven a redoublé aucun niveau ' Adama TIENDREBEOGO
0 ' si l élève est moyen 2 ' si l élève est bon 10 ' Acquisitions cognitives = Adama TIENDREBEOGO
Tableau A3 : 20 premières valeurs propres
Adama TIENDREBEOGO
Source : base SPAD, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA Adama TIENDREBEOGO
Tableau A4 : Tableau croisé entre la zone d'implantation de l'école et le sexe de l'enseignant exprimés en pourcentage
Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA Adama TIENDREBEOGO
} {1 ' si l élève réside en milieu rural 1 = { Zone rurale 0 sin on } {1 ' si l élève possède un livre de lecture 1 { Livre de lecture =0 sin on } {1 ' si l élève se trouve dans une classe d effectif faible ' 1 { Effectif faible = 0 sin on } {1 ' si l enseignant habite dans un ement ad istratif log min 1 = { Logement de l'enseignant 0 sin on } {1 ' si le père de l élève est un fonctionnaire 1 { Père fonctionnaire = 0 sin on } {1 ' si le directeur d école habite dans un ement ad istratif log min 1 { Logement du directeur = 0 sin on } {1 ' si l élève se trouve dans une école publique 1 { Ecole publique = 0 sin on Adama TIENDREBEOGO
} {1 ' si l élève bénéficie de quatre repas quotidiens 1 = { Quatre repas quotidiens 0 sin on } {1 ' si l enseignant est un hom me 1 { Enseignant homme = 0 sin on } {1 ' si le titre de capacité le plus élevé de l enseignant est le CEAP 1 { Capacité CEAP de l'enseignant = 0 sin on } {1 ' si le titre de capacité le plus élevé du directeur d école est le CEAP 1 { Capacité CEAP du directeur = 0 sin on Adama TIENDREBEOGO
} {1 ' si l élève a plus de ans 11 1 { Plus que l age normal = ' 0 sin on } {1 ' si le directeur d école parle la langue du milieu 1 { Langue du directeur = 0 sin on } {1 ' si l élève se trouve dans une école publique 1 { Ecole publique = 0 sin on } {1 ' si l élève est bon dans l ensemble ' 1 = { Acquisitions cognitives 0 sin on 1 ' si l enseignantutilise fréquemment les travaux à l école ' comme méthodes d ' évaluation des apprentissages { Travaux à l'école} 0 sin on
0 sin on Adama TIENDREBEOGO
} {1 ' si le titre de capacité le plus élevé du directeur d école est le CEAP 1 { Capacité CEAP du directeur = 0 sin on Adama TIENDREBEOGO
Tableau A7 : Tableau croisé entre le nombre de repas quotidiens et la zone d'implantation de l'école exprimés en pourcentage.
Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA Adama TIENDREBEOGO
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