0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Depuis son identification en 1981, le VIH/SIDA ne cesse de se
propager et a déjà tué plus de 20.000.000 personnes dans
le monde.1(*) Sur 5000.000
de cas d'infection et 3000.000 de décès dus au VIH/SIDA
enregistrés dans le monde pour la seule année de 2003, plus de
3000.000 de cas d'infection soit 60% et 2.500.000 de décès soit
83,3% sont survenus en Afrique subsaharienne2(*). Dans cette partie d'Afrique on y compte 3 millions
des PVV et 70%, d'entre elles soit (2100.000) ignorent qu'elles sont
infectées.
La pandémie du VIH/ SIDA constitue un problème
important de la santé publique et se propage rapidement.
En effet près de 5000000 de nouvelles infections ont
été enregistrées en l'an 2007.
L'Afrique subsaharienne reste la région la plus
touchée et les deux tiers de personnes infectées y vivent.
Près de 25000000 de nouvelles infections et 21000000 de personnes sont
décédées de suite de maladies liées au SIDA en
20073(*)
Les données disponibles au ministère de la
santé publique révèlent les chiffres de 3000000 de
personnes infectées parmi les quelles 23133 soit une proportion de
0,038% vivent dans la province du Nord Kivu.
L'apparition en 1996 d'un traitement antirétroviral a
révolutionné la manière de prendre en charge les PVV et
donne de l'espoir à la population toute entière. Actuellement
plusieurs molécules sont utilisées en clinique pour la prise en
charge des malades souffrant du VIH SIDA. Cependant ils restent inefficaces et
entraînent des effets secondaires difficilement tolérables par les
patients et d'autres problèmes spécifiques notamment leur
résistance.
Par ailleurs, l'accès au traitement ARV demeure encore
difficile. On estime que ces produits ne parviennent qu'à une personne
sur dix en attente4(*)
L'accès au traitement pour les dizaines de millions de
malades qui vivent dans le pays émergeant est un défit majeur
pour les gouvernements en général et les professionnels de
santé en particulier. Ce défi ne relève pas seulement le
coût élevé des médicaments, domaine dans le quels
les efforts sont consentis par les firmes pharmaceutiques et la mobilisation de
l'engagement international. Nous notons également les difficultés
liées à la sensibilisation du public, le dépistage et le
diagnostic, aux infrastructures sanitaires, à la formation du personnel
de santé. La RDC compte actuellement un taux de prévalence
d'environs 5% dans la population générale, mais il existe une
variabilité selon les provinces et selon qu'il s'agit des milieux
urbains aux ruraux5(*). Dans
la province du Nord Kivu, 14 structures de dépistage volontaire (CDV)
sont opérationnelles avec comme objectif principal la sensibilisation,
conseil et prise en charge morale, matérielle et spirituelle des PVV.
La banque mondiale à travers son programme VIH/SIDA
multi pays pour l'Afrique et le fond mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la
tuberculose et le paludisme ont apporté leur soutient à une large
campagne destinée à fournir des ARV à 25000 personnes
vivant avec le VIH/SIDA en RDC d'ici 20106(*).
Depuis l'avènement de deux guerres dites de
libération, d'abord celle de l'AFDL de 1996 et celle dite de
rectification de 1998 menée par le RCD, la RDC a connu beaucoup
d'immigrations des militaires venus des pays limitrophes, ils ont
été déversés, dans le pays en vue de soutenir l'un
ou l'autre groupe. Trop, longtemps séparés de leurs partenaires
sexuelles régulières, ces militaires se sont donnés aux
pratiques sexuelles risquées avec les congolaises. Dans la zone rouge,
la situation est dramatique, une femme qui se fait voir dans cette
contrée est perçue comme un gâteau à se
partager ; c'est pourquoi ONUSIDA estime à 20% le taux de
prévalence du VIH/SIDA parmi les femmes violées en RDC7(*)
Outre ces deux guerres qui se sont succédées, la
troisième guerre menée par les hommes du Congrès National
pour la Défense du Peuple, CNDP du général Laurent NKUNDA
BATWARE du mois, d'Août 2007 jusqu'à la tenue de la
conférence sur la paix, la sécurité et le
développement de deux Kivu en Mars 2008, une guerre qui selon le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés HCR a
obligé plus de 800.000 personnes à fuir leur village, est venu
aggraver la situation financière, augmenter le chômage et
empêcher des transactions commerciales dans tous les coins du pays,
diminuer les activités champêtres suite à la non
accessibilité des champs ; ce qui a plongé la populations de
l'aire de santé Kabaya dans une crise économique et a
diminué le pouvoir d'achat moyen par ménage.
Malgré les efforts fournis par les CDV dans la province
du Nord Kivu, les données disponibles au bureau du PNLS coordination
provinciale montrent que le taux de participation au dépistage
volontaire est encore très faible. Les services prestés par les
CDV Nord Kivu sont gratuits. Cette gratuite contribuerait à la
diminution des nouvelles contaminations, malheureusement, le rapport du PNLS
2007 montre que la population ne fréquente guère ces
structures.
Suite à la guerre qui ravageait l'Est de la RDC, l'aire
de santé de Kabaya a reçu beaucoup de déplacés en
provenance des différentes aires de santé environnantes qui,
suite aux violents combats qui opposaient les hommes du CNDP et les FARDC ont
été contraints de fuir leurs village et se réfugier au
près du camp militaire de RUMANGABO où ils pensaient que leur
sécurité allait être assurée.
La situation socio- économique des populations de
l'aire de santé de Kabaya est dramatique, le pouvoir d'achat de la
population étant très faible, ne peut pas permettre à la
population de l'aire de santé de Kabaya en général et les
élèves des écoles secondaires de celle-ci de subvenir
à leurs besoins primaires.
La pauvreté et la promiscuité aux quelles se
trouve exposée la population de l'aire de santé de Kabaya ont
comme conséquences un taux élevé d'analphabétisme,
les violes et les rapports sexuels non protégés qui sont une
porte ouverte pour les IST et VIH/SIDA. .
Une étude menée au Rwanda en 1997 par PNLS a
révélé une proportion de 4,2% des jeunes
élèves infectés par le VIH/SIDA parmi lesquels 64,7% avait
seulement l'âge compris entre 12 et 14 ans.8(*)
Ce contexte rend impérieux l'évaluation des
connaissances, des attitudes ainsi que les pratiques des jeunes
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya en matière du VIH/SIDA, car depuis la création du monde
aucune guerre, aucun désastres n'a été si meurtrier que
celui-ci.
En rapport avec cette situation préoccupante, les
questions suivantes attirent notre attention :
Les élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya sont- ils informés du VIH/SIDA ?
Quelles sont les attitudes des élèves des écoles
secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du
VIH/SIDA ?
Y a-t-ils des pratiques sexuelles courantes risquées dans les
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya ?
0.2. OBJECTIFS DE
L'ETUDE
0.2.1. Objectif
général
L'objectif général de notre étude est
d'évaluer le niveau des connaissances, des attitudes ainsi que les
pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.
0.2.2. Objectifs
spécifiques
Evaluer le niveau des connaissances des élèves
des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en
matière du VIH/SIDA ;
Déterminer les attitudes des élèves des
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en
matière du VIH/SIDA ;
Déterminer les pratiques à risque des
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé
de Kabaya en matière du VIH/SIDA.
0.3. JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET
Quand le VIH/SIDA apparaissait vers les années 80,
personne ne savait qu'il évoluerait si rapidement jusqu'à
détruire les populations entières. Actuellement, tout porte
à croire qu'aucune guerre, aucune attaque n'a été aussi
meurtrière que le VIH/SIDA à travers le monde. En effet, chaque
jour environs 15000 personnes à travers le monde deviennent
infectées de suite de ce virus dont 60% sont âgées de 15
à 24 ans.9(*)
La RDC compte actuellement un taux de prévalence
d'environs 5%.1(*)0
Depuis l'avènement de deux guerres dites de
libération, d'abord celle de l'AFDL de 1996 et celle dite de
rectification de 1998 menée par le RCD, la RDC a connu beaucoup
d'immigrations des militaires venus des pays limitrophes, ils ont
été déversés, dans le pays en vue de soutenir l'un
ou l'autre groupe. Trop, longtemps séparés de leurs partenaires
sexuelles régulières, ces militaires se sont donnés aux
pratiques sexuelles risquées avec les congolaises. Dans la zone rouge,
la situation est dramatique, une femme qui se fait voir dans cette
contrée est perçue comme un gâteau à se
partager1(*) C'est
pourquoi ONUSIDA estime à 20% le taux de prévalence du VIH/SIDA
parmi les femmes violées en RDC.1(*)1
Outre ces deux guerres qui se sont succédées, la
troisième guerre menée par les hommes du Congrès National
pour la Défense du Peuple, CNDP du général Laurent NKUNDA
BATWARE du mois, d'Août 2007 jusqu'à la tenu de la
conférence sur la paix, la sécurité et le
développement de deux Kivu en Mars 2008, une guerre qui selon le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les refugiés HCR a obligé
plus de 800.000 personnes à fuir leur village, est venu aggraver la
situation financière, augmenter le chômage et empêcher des
transactions commerciales dans tous les coins du pays, diminuer les
activités champêtres suite à la non accessibilité
des champs ; ce qui a plongé la populations de l'aire de
santé de Kabaya dans une crise économique et a diminué le
pouvoir d'achat moyen par ménage. Cette pauvreté à
laquelle s'est trouvée exposée la population de l'aire de
santé de Kabaya a entraîné l'augmentation des violences et
les pratiques sexuelles risquées.
0.4. HYPOTHESES DE LA
RECHERCHE
Nous avons formulé à priori trois
hypothèses qu'il faudra confirmer ou infirmer au cours de notre
étude.
Les élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya auraient une information Insuffisante sur le
VIH/SIDA ; en effet, considérant le rapport de l'OMS de 2003,
environ 40000000 de personnes sont infectées par le VIH/SIDA à
travers le monde dont 26000000 vivent en Afrique subsaharienne et la
majorité de ces personnes ignore qu'elle infectée.
Les élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya auraient certaines attitudes négatives face aux
aspects liés au VIH/SIDA ; le rapport du PNLS 2007 montre que
malgré l'existence des CDV dans la province du Nord Kivu, les
populations ne fréquentent guère ces structures.
La mise en place d'un programme efficace de lutte contre le VIH/SIDA
permettrait le changement des comportements sexuels risqués des
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
0.5.1 Méthodes
Pour confectionner notre travail nous nous sommes servis de
méthodes ci-après :
· Méthode descriptive : Cette méthode
nous a permis de décrire les caractéristiques des
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya.
· Méthode comparative : Cette méthode
nous a permis de comparer le niveau de connaissances, attitudes et pratiques
des élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.
0.5.2 Techniques
Pour collecter les données de notre travail, nous nous
sommes servis des techniques suivantes :
· Technique documentaire : Cette technique nous a
permis de parcourir différents documents pour avoir les informations
nécessaires de l'aire de santé de Kabaya.
· Technique d'interview : Elle nous a permis de nous
entretenir avec les autorités des écoles secondaires que compte
l'aire de santé de Kabaya.
· Technique d'enquête : Cette technique nous a
permis de rassembler les informations auprès élèves des
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en rapport avec
leurs niveaux de connaissances, attitudes et pratiques en matière du
VIH/SIDA.
CHAP.I. REVUE DE LA
LITTERATURE
Ce chapitre permet de présenter les résultats
antérieurement obtenus sur les connaissances, attitudes, croyances et
pratiques en matière du VIH/SIDA.
1. Les connaissances
- La population des DFA connaît très largement
les modes de transmissions qui présentent un risque certains de
contamination du VIH. Néanmoins, cette connaissance apparaît
moindre qu'en métropole et de croyances erronées sur la
transmission persistent, le plus souvent dans de proportions plus
élevées qu'en métropole.
Par exemple 14% des habitants des DFA indiquent que le VIH
peut être transmis en buvant dans le même verre d'une personne
contaminée contre 11% en métropole. Ils sont également
plus nombreux à ignorer les circonstances dans lesquelles le test du VIH
est obligatoire (37% croient par erreur que c'est le cas lors d'une
hospitalisation contre 17% en métropole)1(*)2 ou à indiquer ne jamais avoir entendu
parler de traitement contre le VIH (52% contre 28%)1(*)3
-Dans le DFA, une personne sur 3 se perçoit comme
étant insuffisamment informée sur le Sida et dans une large
majorité, la population déclare faire ? tout à fait ?
confiances aux médecins, aux chercheurs, aux associations et aux
ministères de la santé pour les informer quelque soit l'âge
ou le sexe. Les habitant de DFA sont plus nombreux qu'en métropole
à se sentir « très concernés » par les
campagnes d'information sur le Sida (43% contre 29%) mais ces proportions
varient notamment selon le niveau d'éducation, et
l'intérêt pour les campagnes et d'autant moindre que le niveau de
diplôme est faible1(*)4
- Une étude CAP menée en
royaume de Bonny a relevé des résultats suivants :
· Presque 20% des femmes et d'Hommes ont des
informations erronées sur les modes de transmission du VIH1(*)5
· Moins d'un quart des personnes interrogées ont
déclaré connaître quelqu'un dont le décès est
lié au Sida.
· Plus de trois quarts des personnes interrogées
savent qu'une personne paraissant en bonne santé soit
séropositive et que les rapports sexuels sont les principaux modes de
contamination1(*)6
L'enquête de Gitarama au Rwanda a montré un
niveau de connaissance élevée au sein de la population
générale, avec une proportion de 97 .8% chez les Hommes et
93.3% chez les femmes des répondants ayant déjà entendu
parler du VIH/SIDA et les autres IST1(*)7
En Cote d'Ivoire une étude est menée avec le
concours du FNUAP de décembre 2003 à Juillet 2004 avait abouti
aux résultats suivants :
· Sur 1218 clients reçus dans le SDV de
Yopougons, 1213 personnes étaient dépistées et 271
d'entres elles soit 22.3% était séropositives dont 55 Hommes soit
20.2% et 216 Femmes soit 79.8%.L'objectif de ce programme était
d'améliorer l'accès à l'information sur le VIH/SIDA et au
dépistage volontaire dans le centres de santé
reproductif/planning familial et d'amener 10% des clients informés dans
les cliniques de la place à effectuer leurs dépistage volontaire
et accéder aux programme de pris en charge.
Le plan National consistait également à amener
les clients à l'adhésion de ces communautés aux
activités de CVD. Ce qui a permis de découvrir que la plupart de
la population Ivoirienne avait pris connaissance des avantages du test de
dépistage volontaire grâce à cette mise en place de
CDV1(*)8
En 2008 une étude a été menée au
point de 307 militaires de la garnison de Goma. L'objectif de cette
étude était de connaître le niveau des connaissances,
attitudes et pratique de ces militaires en matière de dépistage
sérologique volontaire du VIH/SIDA. Pour ce qui est du niveau de
connaissances l'étude a montré qu'une grande partie de militaires
de la garnison de Goma ne connaît pas son statut sérologique soit
70%1(*)9 chose qui se
justifiant par la crainte d'une dépression rapide vers la mort et le
risque de stigmatisation discrimination voir marginalisation une fois
déclarer séropositif
Une étude épidémiologique du VIH/Sida
dans la zone de santé rurale de Rutshuru a été
menée par une étudiante de l'ISIG en 2004 et les
résultats suivant furent obtenus :
Ø La fréquence moyenne de
séropositivité est de 21.6%
Ø Le sexe féminin est le plus touché que
le sexe masculin à 54%.
Ø Les tranches d'âges les plus concernées
par la séropositivité sont :
a) 16 à 20 ans à 12.5%
b) 31 à35 ans à 27.3%
- Les professions les plus touchées par l'infection
à VIH sont.
a) Les commerçants à un taux de 36,1%
b) Les ménagères à un taux de
32 ,8%2(*)0
- Les milieux de provenance qui ont eu beaucoup des cas de
séropositivités sont :
a) Rutshuru centre à 28,2%
b) Kiwanja à 21,2%. L'étude a conclu que
les célibataires étaient plus concernés que les
autres2(*)1
En 1994, au Bourkina -Faso, une étude
pluridisciplinaire a été menée au près des
élèves sur la gestion de risque de transmission des maladies
à travers l'exemple du
Sida, impliquant des médecins et
anthropologues. Les résultats montrent que l'âge
moyen des élèves étant de 16 ans, 99% ont
déjà entendu parler du Sida, 30% par la radio, 12% par le
personnel de santé, 12% par la télévision et 10% par les
journaux. La transmission par voie sanguine et sexuelle est citée
respectivement par 60% et 90% alors que la transmission de la mère
à l'enfant est citée à 30% seulement.
Les élèves enquêtés savent que le
Sida st une maladie grave et mortelle, 21% utilisent les préservatifs
dans tous les rapports sexuels et 52% de temps en temps 12% avaient
déjà eu une MST et 13% se sentent menacés par le Sida et
par conséquent ils souhaitent avoir les informations
supplémentaires2(*)2
Une étude menée et publiée par le PNMLS
en 2000 a montré que le taux d'infection à VIH dans la tranche
d'âge de 15 à 49 ans se situait à 5,07%.
Les modes de contamination le plus courants étant
respectivement :
a) Les rapports sexuels non protégés à
83%
b) La transmission mère- enfant à 2%
c) La transmission par transfusion sanguine à
2%2(*)3
Au travers une étude menée aux U.S.A par
Diclemente et col : 60% des jeunes pensent que le Sida est incurable et
78% ont peur d'être contaminés par le VIH/SIDA.
En Egypte Ibrahim a montré que 90% des
enquêtés disent que le sida est une maladie fatale2(*)4
2. Les attitudes
v Une étude menée par un étudiant de
l'ISIG, L2 SP a montré que 59,9% de ses enquêtés
étaient prêts à passer le test de dépistage du VIH
et prêts à recevoir les résultats du test même
passer involontairement2(*)5
En aucun cas le test ne sera réalisé sans
l'accord du patient. Il faut savoir temporiser, en laissant l'idée d'un
dépistage «faire son chemin» dans l'esprit du patient.
La France est le pays Européen où le
dépistage de VIH est le plus développé Le nombre annuel de
sérologie de dépistage effectué en France
métropolitaine a doublé entre 1989 et 1995 passant de 2,5
millions à 5 millions, alors que le pourcentage de
séropositivité des testes effectués passait de 0,97% en
1989 à 0,28% en 1995. Pourtant parmi les 6000 patients ayants
découvert leur infection à VIH en France en 1996, 33%
étaient au stade Sida. Une étude menée en Chine au
près des étudiants en médecine révèle que
les 2/3 des étudiants enquêtés pensent que les PVV on eu ce
qu'il méritaient, 1/3 est pour les mesures de quarantaine et la non
admission des personnes infectées dans les audititoires2(*)6 L'étude montre que
plus de 50% des répondants sont pour la continuité du travail
d'une séropositive et peuvent manger la nourriture
préparée par celles ci2(*)7 Des études similaires ont
été menées simultanément au Cameroun et au Botswana
chez les femmes de 15 à 24 ans et celles de 25 à 49 ans
déclarant avoir une attitude positive envers les PVV ou les PA ont
montré que 16% et 45% ont été enregistrés
respectivement au Cameroun et au Botswana pour la tranche d'âge de 15
à 24 ans ;11 et 43% pour chacun de deux pays pour la tranche
d'âge de 25 à 49 ans.
3. Les pratiques
· En 2006, une étude conjointe OMS, UNICEF,
ONUSIDA a été menée dans 12 pays d'Afrique subsaharienne
fortement touchés par le VIH/SIDA. Les résultats de cette
étude ont montré que 12% des Hommes et 10% des femmes ont
bénéficiés de dépistage et ont reçus leur
résultat2(*)8.
· L'étude réalisée par 55 cites ou
Cambodge, en terme de dépistage volontaire et des conseils socio-
médicaux confidentiel sur le VIH/SIDA a montré que : 78
centres de dépistage volontaire sont opérationnels dont 17
gérés par les ONG, parmi 61 centres publics, 34 sont soutenus et
équipés par l'UNICEF via le soutient de l'UNICEF France. 82521
personnes dont 45676 femmes et 36845 hommes ont eu l'accès au
dépistage du VIH en 2004 parmi elles 15,08% des femmes ont
été diagnostiquées séropositives contre 17,37% des
hommes 2(*)9
· En 2008, une étude a été
menée par un étudiant de l'ISIG au près de 307 militaires
de la garnison de Goma. Elle a abouti aux résultats selon les quels 36%
font le dépistage volontaire de VIH/SIDA bien que plus part soit 63,8
ont déjà subis le test de dépistage une seule fois et ce
qui l'on passé plus de deux fois n'ont même pas tenu compte de
l'intervalle de temps recommandé entre la passation de deux tests.
Pour les deux tiers soit 63,8% de ceux qui n'ont jamais
passés le test, près de ¾ affirment craindre une
stigmatisation et ou discrimination en cas d'une séropositivité,
alors que le ¼ restant, craigne la connaissance de son statut
sérologique.3(*)0
· Une étude menée au Beijing en Chine a
montré que 56,2% des chauffeurs taxi et 47,8% des étendant
d'hôtel, l'usage du condom interférait avec le plaisir sexuel.
La moitié des associations d'origine confessionnelle
veut que la fidélité fasse parti du discours de prévention
ce qui est pour le cas de celles sans orientation religieuse. Ce ci a
été rapporté d'une enquête menée
auprès de 25 associations d'origine confessionnelle3(*)1 Si pour les religions
musulmanes et animistes le bon usage du condom pouvait éviter le Sida,
les associations confessionnelles la fidélité est leur cheval de
bataille dans la prévention de VIH 3(*)2
· Une enquête transversale de type CAP
vis-à-vis de Counselling a été menée de mai
à juin 2002 auprès de 158 médecins évoluant au
centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. L'analyse des
données obtenues a donné des résultats suivants :
· 43% des médecins effectuent le test VIH/SIDA
sans information préalable du patient
· 15% des médecins ne donnent aucune information
lorsqu' un couple est discordant.
· 62% des médecins n'informent pas les patients
après réalisation du test.
· 32% des médecins informe la famille à
l'insu des patients
· 56% des médecins ont des difficultés
à notifier les résultats de la sérologie au patient.
· 76% des médecins n'ont jamais effectués
eux-mêmes le dépistage3(*)3
En 2004 une étude sur l'opinion des jeunes
scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma a
été menée par Jean MUKUPI KYAKIMWA KISUSSU et a obtenu
les résultats suivants :
v La majorité des jeunes sont informés de
l'existence du Sida et ces dangers
v 47% ont entendu parler ce la à l'école lors
que les restes ont appris ce la de leurs parents.
v Environs 60% savent le mode de transmission et les mesures
à pendre pour se protéger. Les 40% qui ignorent constituent une
fraction importante qui nécessite des campagnes de sensibilisation.
67% des jeunes déclarent avoir des copains ou des
copines dont seulement 30% ont consommés des relations sexuelles3(*)4.
v Une étude menée au Kenya montre que les
premières relations sexuelles chez les jeunes interviennent en moyenne
à l'âge de 17 ans, mais beaucoup de jeunes sont sexuellement
actifs bien plus tôt .Généralement les adolescents(es) des
zones rurales sont plus exposés à l'activité sexuelle
avant leurs camarades de zones urbaines.
Dans quatre zones rurales du pays les chercheurs du centre
pour les études sur la famille Africaine ont trouvés en 1994 que
75% des filles avaient eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 16
ans et 27% avant l'âge de 15 ans .Parmi cette catégorie 15%
étaient sexuellement actives avant l'âge de 12 ans officiellement
70 à 80% de la population est chrétienne et les autorités
de l'église ont constamment exigé les jeunes du pays
d'éviter d'avoir les rapports sexuels avant le mariage. Ce pendant ce
genre de rapport semblent rependu même chez les jeunes qui
fréquente l'église. Une étude sur les jeunes Kenyans
célibataires qui vont à l'église et dont l'âge varie
de 12 à 24 ans (avec une majorité âgée de 16
à19 ans) dans différentes parties du pays a montré que
64,9% des hommes et 33% des femmes était sexuellement actifs. En outre
30% des jeunes gens ont confirmé avoir plus de 5 partenaires.3(*)5
CHAP II. CONSIDERATION
THEORIQUE
Ce chapitre fournit les théories nécessaires sur
le VIH/Sida
II.1. DEFINITION DES
CONCEPTS
v Connaissance : Selon Petit Larousse, la connaissance
est une activité intellectuelle visant à avoir la
compétence de quelque chose.
Dans notre étude la connaissance est le fait d'avoir
les informations sur le VIH/SIDA, c'est-à-dire avoir les informations
sur les moyens de contamination et la prévention du VIH/SIDA.
v Attitudes : Manière de se
sentir, manière d'être à l'égard des autres,
posture.
v Pratiques : Selon Larousse, la
pratique est tout ce qui ne s'en tient pas à la théorie, qui
s'attache à la réalité à l'action. Dans notre
travail, la pratique sera considérée comme étant tout ce
qu'on fait en rapport avec le VIH/SIDA.
v Comportement à risque : C'est
tout comportement qui expose celui qui l'adopte à contracter le
VIH/SIDA3(*)6
v Les élèves : selon Petit
la rousse, est élève toute personne qui reçoit les
leçons d'un maître, toute personne qui fréquente un
établissement d'enseignement.
v Personne Affectée : C'est une
personne qui souffre sur le plan affectif car un membre de sa famille est
séropositif ou décédé du SIDA. Ce sont souvent
des personnes démunies et sans soutien.
v Personne vivant avec le VIH/SIDA : est
un sidéen.
v SIDA : Syndrome d'Immuno
Déficience Acquises,
v Syndrome : Ensemble des
Symptômes, Signes d'une maladie
v Immuno : (Immunosité) :
Résistance, naturelle ou acquise d'un organisme vivant à un
agent infectieux ou toxique.
v Déficience : Incapacité
du système immunitaire à résister aux agents
infectieux3(*)7
v Séropositif : Porteur d'un virus
dans son Corps.
II.2. ORIGINE DU
VIH/SIDA
On ne sait que dire des vraies origines du VIH/SIDA.
Néanmoins nous savons que vers les années 1957 (le 01/05/1957),
un Américain connu sous le nom d'Hilary Koprowski crée un centre
dont l'objectif était de fabriquer un vaccin contre la polio à
partir des reins de chimpanzé. Ce dernier besoin lui fait créer
un ZOO dans le camp Lindi en RDC où se retrouvait son laboratoire.
Le 01 fevrier1958 Fritz Deinhardt, spécialiste en
culture des tissus au children's hospital de Philaldephie arrive à
Stanley - ville, pour officiellement faire des recherches sur
l'hépatite. Du 24 février au 10/Avril, en l'espace de six
semaines, 215504 personnes sont vaccinées avec le vaccin CHAT 10A11
d'Hillary Koprowski dans la vallée de la Ruzizi RDC. En 1958, L'OMS
désapprouve les campagnes de vaccination de masse menée par
Hillary Koprwski au Congo.
Dans le cadre de leurs recherches en 1959, Joseph
Vandepitte et Arno Matulsky font le tour du Congo et collectent 2000
échantillons de sang humain.
EN 1985 le chercheur André Nahmias prouve que l'un des
ces échantillons était positif au VIH. En 1958, le chercheur
Albert Sabin analyse le vaccin de CHAT de Hillary Koprowki et découvre
qu'il est instable et contaminé par un virus inconnu.
Ce n'est qu'à 1989 par Dr Luck qu'on saura qu'il
s'agissait du virus du sida.
De ce qui précède nous comprenons que le virus
du VIH/SIDA tirerait son origine en origine en RCD du vaccin d'Hillary
Koprowski3(*)8
Bien que cette littérature montre que le VIH/Sida tire
son origine dans le vaccin de Hillary Koprowiky en RDC, la vraie origine du
VIH/Sida serait les USA car c'est la que la première documentation sur
le VIH/SIDA s'est faite en 1981 et plus précisément chez les
homosexuels.
II.3. TYPES DES VIRUS
Actuellement, il existe deux types de virus qui sont en
circulation.
Il s'agit du VIH-1 et VIH-2. Les deux virus entraînent
à terme la même maladie, mais le VIH-2 est moins virulent et son
évolution vers le stade SIDA est plus lente. Les deux familles VIH-1 et
VIH-2 comportent une grande variété de sous types. D'où la
difficulté de mettre en place un vaccin. Il est à noter que le
VIH-1 est du type le plus circulant dans le monde, il est le plus rependu de la
RDC.
Il est à noter aussi que les deux types de virus VIH-1
et VIH-2 ont deux caractéristiques communes.
1. Cibler le T4 qui est un point de reconnaissance ayant comme
rôle l'identification de tout virus qui entre dans l'organisme et en
informer les défenseurs et les combattants3(*)9
2. A terme, ils entraînent la même maladie qui est
le Sida4(*)0
II.4 .MODE DE
TRANSMISSION.
Malgré des nombreuses campagnes d'informations
déjà réalisées, beaucoup d'idées fausses
continuent à circuler sur les modes de transmission du Virus du
Sida.
II.4.1. Les conditions
nécessaires pour la transmission du Virus du SIDA.
Il faut dissocier la présence du VIH dans des
secrétions corporelles et pouvoir infectant de la
sécrétion en question. Dans les faits le VIH est présent
dans l'ensemble des secrétions corporelles, sans exception aucune (sa
présence dans la sueur reste néanmoins du domaine de
l'anecdotique).
Théoriquement tout liquide serait contaminant, du moins
si nous étions dans un univers mathématique et non biologique
où n'est vraie que ce qui est vérifié et non ce qui se
déduit.
La transmission du VIH suppose une porte d'entrée, une
porte de sortie, un véhicule qui est le liquide contaminant,
néanmoins il faut une quantité suffisante des virus pour que la
contamination soit possible. Il y a six liquides biologiques Accessibles qui
sont susceptibles de contenir suffisamment de virus pour permettre une
transmission. Il s'agit du sang, sécrétions sexuelles, le
sperme, le liquide pré séminal chez l'homme, les
secrétions vaginales chez la femme et le lait maternel.
Outres ces liquides, il existe quatre circonstances où
la transmission devient possible et non pas certaine bien attendue comme pour
n'importe quel agent infectieux.
Il s'agit de la pénétration anale, vaginale, et
à moindre degré buccale, une piqûre volontaire (usage de
drogue) ou accidentelle (professionnel de santé), transmission de la
mère à l'enfant lors de l'accouchement et beaucoup plus rarement
au 3ème trimestre de la grossesse, transmission de la
mère à l'enfant lors de l'allaitement car la muqueuse buccale du
nourrisson est moins résistante que celle des adultes.
De ce qui précède nous déduisons trois
vrais modes de transmission du virus du Sida qui sont :
§ Le rapport sexuel non protégé
§ Piqûre par aiguille ou autre matériel
souillé
§ Transmission de la mère à l'enfant
pendant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement
II.4.2. Fausses croyances
Nous ne pouvons pas passer sous silence les modes de
transmission imaginaires du VIH/SIDA car source de peurs, voir même
d'exclusion.
Les principales fausses croyances de la transmission du
VIH/SIDA sont les suivantes4(*)1
- La salive
- S'embrasser
- Partager le même verre
- Partager la même toilette
- Piqûre par le moustique
II.5 MODE DE PREVENTION
La prévention des maladies virales est un souci de
l'humanité depuis les siècles.
Le monde a été balayé par toute sorte
d'épidémies tout au long de l'histoire. La clé de la
prévention réside dans l'identification des modes de
transmission. La prévention de la propagation à VIH repose
essentiellement sur deux approches étroitement liées entres elles
et toutes deux liées à la sécurité
transfusionnelle.
La première approche consiste en l'éducation qui
permet aux individus d'éviter les situations qui comportent un risque de
transmission. La seconde consiste en la prévention physique de
l'infection.
Le VIH/Sida est une maladie qui n'a ni traitement, ni
vaccin. La prévention reste la seule solution pour éviter ce
fléau.
Cette prévention est représentée par
trois premières lettres alphabétiques A, B et C :
A= Abstinence
B= Bonne fidélité
C= Condom, préservatif
Elle peut être représentée par trois
navires dans un océan où il faut opérer un choix pour
voyager au cas contraire on est noyé.
Abstinence
A
Condom C
Bonne Fidélité B
Si la vie devient insupportable ou dangereuse à bord de
votre navire, passer de celui-ci à un autre pour ta
sécurité si non c'est le naufrage.
N.B Les préservatifs sont habituellement
lubrifiés, mais il faut rajouter un lubrifiant à base d'eau si
les sécrétions vaginales sont peu abondantes si le rapport sexuel
dure longtemps et en cas de pénétration anale. Autrement le
préservatif risquerait de rompre.
Il faut se retirer avant que l'érection
ne « retombe » sans quoi le préservatif
risquerait de rester à l'intérieur du vagin ou de l'anus au
moment du retrait !
Lors du retrait il est conseillé de maintenir le
préservatif à la base.
II.6 TRAITEMENT DU
VIH/SIDA
Actuellement, il n'existe ni traitement, ni vaccin contre le
VIH/Sida. Cependant, la politique actuelle de l'OMS est de mettre à la
portée de PVV les antirétroviraux.
II.7.PHASES DE LA
MALADIE
Il existe quatre principales phases du virus de l'infection
à la maladie.
ü Primo-infection qui est la phase où on est en
contacte avec le virus.
ü Phase asymptomatique qui est la phase où la
victime est déjà séropositive, mais les symptômes
ne sont pas encore visibles, elle s'appelle aussi phase d'incubation et elle
est la plus longue de toutes les autres phases.
ü Phase symptomatique qui est une phase
caractérisée par l'apparition de diverses manifestations
cliniques (perte de poids, fièvre prolongée, diarrhée
chronique, dermatose généralisée).
ü Phase Sida qui est la phase où la personne est
complètement malade, elle est caractérisée par l'absence
de tout traitement.
II.7.1. Comment détecter
et traiter l'infection à VIH ?
Comme nous l'avons dit plus haut, le VIH n'a ni traitement ni
vaccin. Seuls le préservatif, la bonne fidélité et
l'abstinence restent les meilleures solutions contre la contamination.
Ce pendant il existe deux algorithmes permettant de
détecter l'infection à VIH.
Le premier algorithme est celui qu'on utilise lorsqu'on n'a
pas la possibilité du test de dépistage.
Pour cet algorithme, on a au moins trois symptômes
indicateurs : on évalue les facteurs de risque et on traite les
symptômes, transférer pour le test de recherche du VIH et examen
plus poussé.
Le deuxième algorithme est celui qu'on utilise lorsque
le dépistage à VIH est possible.
Le clinicien poursuit les processus suivants pour la
détection de l'infection :
1) Test rapide (ELISA)
2) La présence d'au moins trois symptômes
indicateurs
3) La présence d'au moins un des facteurs de risque.
4) Traiter les symptômes, transférer pour la
prise en charge.
II.8. ALGORITHME SIMPLIFIE
POUR LE DIAGNOSTIQUE ET LA PRISE EN CHARGE DE
L'INFECTION A VIH S'IL N'Y A PAS POSSIBILITE DE TEST DE DEPISTAGE
Suspicion d'infection à VIH symptomatique
Au moins 3 symptômes indicateurs [A]
Sujet à risque [B]
Infection à VIH improbable
Traiter les symptômes et réexaminer au besoin
Suspecter une infection
Traiter les symptômes
Transférer pour teste de recherche du VIH et examen plus
poussé [C]
OUI
NON
NON
(A)= Symptômes indicateurs
(B)=Evaluation du risque
(C)= Clinical management Guideline of VIH infection
Genève, Organisation Mondial de la Santé.
Malade symptomatique
Moins de trois symptômes indicateurs
Conseil avant le test, Ev du risque
Test VIH
Négatif conseil après test
Infection à VIH improbable
Traiter les symptômes, réexaminer si
l'évaluation du risque le justifie
Positif : conseil et soutien psychologique
Infection à VIH hautement probable
Traiter les symptômes et transférer pour examen
plus poussé
Au moins trois symptômes indicateurs
Conseil avant test et évaluation du risque
Test VIH
Négatif ; conseil le test après
Infection à VIH improbable
Traiter les symptômes, répéter le test
réexaminer si le résultat du test et l'évaluation du
risque le justifient
Positif : conseil et soutien psychologique
Maladies dues au VIH
Traiter les symptômes, transférer pour la prise en
charge
II.9. ALGORITHME SIMPLIFIE POUR LA DETECTION ET LE
TRAITEMENT DE L'INFECTION A VIH LORSQUE LE TEST DE
DEPISTAGE DU VIH EST
POSSIBLE
II.10. LES DIFFERENTS TYPES
DE TEST DE DEPISTAGE
Actuellement, il existe deux types de test de dépistage
de VIH .Il s'agit des tests sérologiques et non sérologiques.
Les tests sérologiques sont ceux qui se font sur le
sérum ou le plasma, alors que les
tests non sérologiques sont ceux ne faisant pas intervenir le plasma ou
le sérum.
Qu'il soit sérologique ou non sérologique, la
fiabilité d'un test se mesure par sa sensibilité et sa
spécificité.
v La spécificité est la capacité du test
à isoler les sujets effectivement sains ou indemnes de la maladie
considérée4(*)2
La spécificité = (Nombre des sujets sains avec
un test négatif/ (Nombre de sujets sains au total)
SP=
v La sensibilité est la capacité du test
à isoler les sujets effectivement malades4(*)3
La sensibilité = (Nombre des sujets malades avec un
test positif)/ (Nombre de sujets malades au total
S=
NOTE : La plus part de ces tests
comportent aussi un système de contrôle qui valide le
résultat.
Un test sera d'autant plus spécifique que lorsque la
proportion de vrais négatifs sera élevée et que celle des
faux positifs sera faible.
Lorsqu'un signe est pathognomonique d'une maladie, les faux
positifs sont absents et la spécificité du test tend vers
14(*)4
II.11.TABLEAU CLINIQUE DE
L'INFECTION A VIH ET SIDA
On croyait initialement que l'infection par le VIH n'induisait
que le sida. Il s'est en suite avéré qu'elle entraînait
différentes maladies de gravité variable mais aboutissant
habituellement au sida.
Chez les malades du sida, les infections opportunistes sont
les patrologies principales. Ce sont les infections dues à des agents
infectieux habituellement présent et peu agressifs, mais qui deviennent
virulents.
Les infections opportunistes les plus fréquentes
sont :
v Pneumopathie à pneumocystis carinii.
v Tuberculose à mycobacterium tuberculosis ou
mycobacterium avium ou mycobacterium intracellularis.
v Cryptosporidiose chronique.
v Toxoplasmose.
v Infections à virus comme le cytomégalo
virus.
II.11.1.Signes majeurs
- Perte des poids supérieur à 10% du poids
normal
- Fièvre, persistante depuis plus d'un mois
- Diarrhée chronique persistante depuis plus d'un
mois
II.11.2.Signes mineurs
- Toux persistante depuis plus d'un mois
- Dermatose prurigineuse généralisée
- Candidose bucco pharyngée
- Lymphanopathie généralisée
II.12. DIAGNOSTIQUE BIOLOGIQUE
DE L'INFECTION A VIH
Avant l'identification du VIH, le sida était
diagnostiqué par son aspect clinique. Le laboratoire n'offrait que les
tests de substitution qui mesurait les conséquences de l'infection mais
ne détectaient ni les antigènes, ni les anticorps viraux. Nous
notons que le test de substitution est un test qui consiste à chercher
un marqueur d'infection non spécifique d'un agent infectieux
donné. La durée de l'apparition des anticorps va de 14 à
28 jours voir plus .L'apparition des anticorps est de l'infection sont
séparés par une période dite « fenêtre
sérologique »de durée variable pendant la quelle
l'infection s'installe
II.13. ACTION DU VIH SUR LE
SYSTEME IMMUNITAIRE
Le Virus provoquant le Sida est particulièrement
redoutable car il s'attaque aux chefs de l'armée de défense
(les Lymphocytes T4) et à des guerriers particulièrement actifs
(les Lymphocytes Ta) ce qui a pour effet de paralyser ou d'entrainer une
suractivité anarchique de la défense, incapacité de
s'organiser efficacement et s'épuisant.
II.14.TEST NON
SEROLOGIQUES
Les tests non sérologiques sont ceux qui ne se font pas
sur le sérum ou plasma ;on peut le réaliser sur :
§ Le sang entier
§ La salive
§ L'urine
§ Une goutte de sang séché.
Le taux d'anticorps présents dans ces
échantillons étant plus faible que dans le sérum ou le
plasma, ces tests sont suffisamment sensibles pour la surveillance, mais
lorsqu'il s'agit de poser un diagnostic, un résultat positif devra
être confirmé par un test sérologique sur plasma.
NB : Outre les tests sérologiques
et non sérologiques, il existe des tests de dépistage direct du
virus ou des particules virales on peut citer par exemple :
§ PCR (Polymerase Chain reaction) qui consiste à
rechercher l'antigène P.24.
Dans le cadre de la PTME, les tests rapides utilisés
sont
§ Determine HIV1et VIH 2
§ Capillus
II.14.1. Protocole de test de
dépistage
Le dépistage du VIH suit le schéma ci
après :
NB : Si doute clinique au comportement à risque,
convoquer le patient un mois plus tard : test de contrôle
Répéter test rapide 1 et 2
Indéterminé
Refaire un autre prélèvement dans un mois
Test positif
Tests négatifs
Sérum
Test rapide
1
Test rapide1 négatif
Résultat négatif
Test rapide 1 positif
Test rapide 2
Test positif
Résultat positif
Test négatif
Résultat discordant entre test rapide 1 et test rapide
2
Source : Module IV : Protocole de
dépistage et protocole de prise en charge ;
Document du participant MDM/Goma.
II.15. OBJECTIFS ET PRINCIPE DU
TEST ELISA
II.15.1.Objectif
La technique ELISA permet de détecter de nombreux virus,
certains champignons et bactéries, attaquant les cultures, à
partir d'organe de la plante hôte, ou des vecteurs des agents
pathogènes. C'est une méthode simple, rapide et sensible qui
permet une multiplication des analyses et de leur automatisme.
II.15.2.Principe
Le test ELISA est un test sérologique utilisé
pour le dosage d'anticorps, de virus ou des bactéries.
Cette technique de dosage immunoenzymatique permet la
recherche des anticorps de nombreuses maladies comme le Sida, la peste,
staphylocoque aureus, rougeole, lyme, hépatite...
Le sérum est mis en contact avec un support où
sont présents les antigènes spécifiques.
Ils se forment alors de complexe AG-AC. (Antigène-
Anticorps).on fait ensuite agir une Immunoglobuline associé à une
enzyme permettant la mise en évidence.
Il existe plusieurs protocoles ELISA, mais le plus
utilisé est le test DAS-ELISA (double Antibody Sandwich-Enzyme Linked
Imminosorbent Assy, ou réaction de type Sandwich. Dans une plaque
constituée de 96 puits, on dispose successivement dans chacun
d'eux :
· L'anticorps correspondant à l'antigène du
virus que l'on cherche à détecter
· Le broyat de la plante hôte, qui a priori
contient le virus suspecté
· Un deuxième anticorps spécifique du
virus, qui connaîtra aussi l'antigène et qui lui, est
accouplé à l'enzyme.
Le sandwiche est donc composé de l'antigène
compris entre les deux anticorps qui lui sont spécifiques.
II.16. LES TESTS
SEROLOGIQUES
Comme dit plus haut, les tests sérologiques sont ceux
qui se font sur le sérum ou le plasma.
Les tests sérologiques comprennent :
a) TEST ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbant Assay)
b) TESTS SIMPLES (RAPIDES)
II.16.1.Test Elisa
C'est le test le plus couramment utilise suite à son
efficacité s'il faut faire un grand nombre d'échantillon par
jour.
C'est un test qui nécessite des compétences
techniques, entretient du matériel et une alimentation continue en
électricité.
II.16.2.Test rapide
Il existe plusieurs tests de mise en évidence des
anticorps aussi efficaces que l'ELISA sans pour autant demander des
matériels spéciaux ou des compétences
particulières, ce sont les tests rapides dits aussi simples car les
résultats disponibles dans moins de quinze minutes 15'.
Ils sont de quatre types :
1. Agglutination
2. méthode sur carte en forme de peines (dipstick)
3. Membrane de filtration verticale
4. Membrane chromatographie de filtration latérale
Dans plupart des formats, l'apparition d'un point ou d'un
trait clairement visible indique la présence du virus.
II.17. DEPISTAGE
VOLONTAIRE ET LE COUNSELLING
Le dépistage volontaire et le counselling constituent
actuellement une stratégie majeure pour prévenir et arrêter
la propagation du VIH/SIDA dans la communauté. La mise en oeuvre de
cette stratégie passe avant tout pour le renforcement de capacité
du personnel oeuvrant dans ce domaine selon les spécificités.
Ainsi le personnel oeuvrant dans le domaine du dépistage volontaire et
counselling aura les qualités suivantes :
v Etre accueillant : mettre les clients dans un climat de
confiance, climat détendu ;
v Etre sympathique : être capable de se mettre
à la place du client, et comprendre ce qu'il récent ;
v Etre discret : assurer le client du caractère
confidentiel des entretiens ;
v Savoir s'exprimer : parler clairement avec les termes
simples dans la langue que le client comprend le mieux.
v Faire preuve d'écouter active : comprendre le
problème que pose le client en répétant certains de ces
propos en d'autres termes et par certaines petites questions.
v Avoir l'art de poser des questions adéquates :
Questions ouvertes, Questions fermées, pseudo questions...
II.17.1.
Bénéfices et risques du counselling
Il convient d'apprécier les bénéfices et
d'évaluer les risques que le client et son entourage peuvent tirer du
counselling.
II.17.1.1.Bénéfices en cas de résultats
négatifs
v L'assurance et la réduction de
l'anxiété
v L'adoption d'un comportement préventif.
II.17.1.2.
Bénéfice en cas de résultat positif.
- Le maintient de la personne au plus haut niveau de son
fonctionnement mental, ce qui lui éviterait une mort sociale
précoce ;
- L'adoption des mesures préventives pour soi
même et pour son entourage (éviter le don de sang, éviter
la grossesse)
- L'adoption des mesures d'hygiènes
- L'adoption d'un comportement préventif
- La réduction des dissensions familiales
- L'adhésion à un suivi médical
rapproché
II.17.1.3. Risques du
counselling
A) Pour les clients
- Stigmatisation et / ou discrimination
- Réactions psychologiques sévères
- Troubles psychiatriques (délire, maniaque,
dépression)
- Interruption des relations interpersonnelles
- Préoccupation hypocondriaque qui est une
préoccupation excessive sur sa santé
- Phénomènes de
« glissement » qui est une évolution brutale et
rapide de l'infection à VIH/SIDA
- Mort anticipée
B) Pour le conseiller
- Réaction psychologique
- Anxiété
- Troubles psychiatriques
C) Pour la communauté
- Perturbation de la communauté
caractérisée par un climat de suspicion de sorcellerie...
- Démobilisation ou démotivation de la
communauté
- Le deuil anticipé
II.18. ETAPES DU
COUNSELLING
II.18.1. Près - test
Dans cette étape le personnel du
counselling devra :
- Accueillir les clients : Salutation, installation et
présentation mutuelle
- Se renseigner sur la motivation de la consultation
- Identification du client
- Donner les informations relatives au VIH/SIDA pour amener le
client à opérer un choix d'un test de dépistage
- Application du test choisi
- Rendez vous prochain.
II.18.2. Post-test
Pour le post test on respectera les étapes
suivantes :
· Accueil du client : Salutation, installation et
vérification de l'identité
· Bref rappel du conseil du près test
· Vérification du besoin de connaître les
résultats du test
· Annonce et interprétation des
résultats
· Conseil.
v Séropositif : Mener une vie positive, orienter
vers une structure de prise en charge.
v Séronégatif : Information sur la
façon de conserver sa séronégativité.
v Passage en revue des voies de transmission et moyen de
prévention du VIH/Sida.
II.18.3. Analyse des
réactions du client et du conseiller
A) Réactions du client
L'annonce de la séropositivité déclenche
chez le client diverses réactions.
1) Réaction psychologique :
L'infection par le VIH fait tout de suite penser la mort. Face à la
perspective de la mort tout être humain éprouve la peur et
l'anxiété. Il peut avoir peur d'être
défiguré par la maladie.
E. Kubler-Ross décrit cinq phases par les quelles le
client peut passer pour arriver à la mort :
§ Le refus ou la négation : On se
dit »non pas moi ! » ce ci dure quelques jours ou
quelques semaines, cette phase a comme conséquence abus des drogue et du
sexe.
§ La colère ou la révolte, on se dit
« pourquoi moi ! » cette réaction se traduit
par une agressivité cotre tout ce qui est symbole de vie.
§ Le marchandage pour obtenir quelques mois, quelques
jours, de survie.
§ La désolation allant jusqu'à la
déréliction
La désignation ou l'acceptation de la mort.
Francisco Fernandez lui parle de
quatre phases dans la quelles le client peut passer
jusqu' à la mort.
§ La négation de la maladie ;
§ Transition qui est la période pendant la quelle
la personne commence à quitter la peur avant d'accepter la
maladie ;
§ L'acceptation : Le malade accepte les contraintes
lui imposées par la maladie, il fait un effort conscient pour vivre
comme il convient.
§ La préparation à la mort : Dans
cette phase on observe chez certaines personnes la connaissance des
idées de suicide, par contre beaucoup d'autres continuent à
s'accrocher à la vie tout en ayant peur de la mort.
Dans les milieux hospitaliers les mieux équipés,
les patients incurables deviennent une préoccupation aiguée. On
développe le programme d'enseignement et des formations pour
l'équipe soignante. Il faudrait créer des institutions
hospitalières spécialisées pour l'accompagnement des soins
des mourants. Ce sont ces institutions spécialisées qu'on
appelle «Dying Clinics ».
6
5
4
3
2
2
1
Choc
Refus de croire
Rage colère
Dépression
Acceptation
Mort
Cet accompagnement du mourant exige la connaissance des
processus psychologiques du mourant représentés dans le
schéma suivant :
Prise de conscience Temps
Mort.
2) Réactions
psychiatriques
Lorsqu'il apprend sa séropositivité, le patient
peut développer certains troubles psychiatriques comme :
· Le délire
· L'accès maniaque
· La dépression pouvant aller jusqu'au suicide
3) Réaction sur le plan social
· Rupture de relation
· Retrait et isolement
· Dissensions familiales
B) Réaction du
conseiller
Le conseiller en contact avec les PVV et les sidéens peut
à la longue présenter les réactions psychologiques qui
peuvent se résumer à un épuisement psychologique
(burn-out) dont les signes sont entre autres l'irritation, colère
à l'égard des supérieurs, collègues et des aides,
sentiment de découragement, sentiment de culpabilité, usage
abusif des drogues et de l'alcool.
Cet épuisement finit par le rendre inefficace.
II.19. ORIENTATION DU
CLIENT VERS LES STRUCTURES DE PRISE EN CHARGE
1) Définition : La prise en
charge est l'ensemble des mesures, dispositions et des moyens mis en oeuvre au
niveau de l'individu, de la famille, de l'hôpital de l'Etat et de la
communauté internationale en vue de soulager la personne infectée
et de réduire l'impact de la pandémie du HIV/Sida.
Il existe plusieurs sortes des structures de prise en
charge :
a) la structure de prise en charge psychosociale
Elle est une structure spécialisée dans
l'accompagnement des personnes vivant
avec le virus et certaines oeuvres humanitaires et
caritatives.
b) La structure de prise en charge
spirituelle
La structure de pris en charge spirituelle est une structure
ou la prise en charge
est assurée par les organisations à
caractère religieux en aidant le consultant
à améliorer ses relations avec l'être
suprême auquel il croit et en l'aidant à
éviter les pratiques religieuses peu
recommandables.
C) La structure de la pris en charge
médicale.
Rappelons le encore, le VIH/Sida n'a ni traitement ni vaccin
sa présence dans le corps humain engendre d'autres maladies dites
maladies opportunistes. Ce sont ces maladies qui sont prise en charge par les
formations médicales.
d) Prise en charge matérielle
Elle est une prise en charge assurée par certaines
organisations à but humanitaire ou à caractère caritatif.
Son objectif est d'aider la victime à disposer d'un minimum des
ressources matérielles et financières, lui éviter une
entière dépense des autres membres de la communauté.
e) La prise en charge économique.
C'est une prise en charge assurée par certaines
organisations à but humanitaire ou à caractère
humanitaire. Son but principal est d'aider la victime/famille affectée
à développer une activité
régénératrice de revenus selon leur choix.
Note : Le conseiller doit être
capable d'identifier et de répertorier les différentes structures
de prise en charge les plus proches enfin d'aiguiller convenablement le
client.
Le conseiller se rappellera que l'orientation doit toujours
être confidentielle, il conseillera au client de contacter dans les
différentes structures des personnes précises au lieu de lui
donner des transferts impersonnels. Il informera au préalable aux
clients les raisons de cet aiguillage.
L'orientation se fera d'une structure de prise en charge vers
une autre selon les besoins du client.
II.19.1. Intégration des
activités
Le counselling doit être intégré dans les
activités habituelles du conseiller. En effet, faire une activité
spécifique pour un individu risque de lui conduire à
l'éclosion de l'épuisement psychologique ; d'où la
nécessité pour le conseiller de faire des permutations des
services.
II.20. LIENS ENTRE LE VIH
ET LA PAUVRETE
La problématique se divise en deux composants :
1) Le sida en tant que cause ou facteurs aggravant de la
pauvreté
2) L'effet conjugué de la pauvreté et des
inégalités de revenus sur l'interaction social, y compris les
relations sexuelles, le schéma de la vulnérabilité et des
comportements à risque en relation avec le VIH et le Sida.
Si certains liens ont été
démontrés de manière convaincante, pour d'autres les
preuves restent insuffisantes. Pour les personnes affectées et pour les
décideurs nationaux, les choses sont claires4(*)5. Le sida condamne des
millions des personnes à la souffrance et à la pauvreté.
L'épidémie a déjà fait 132.000.000 d'orphelins,
c'est-à-dire d'enfant qui avant l'âge de 15 ans ont perdus leur
mère ou leurs deux parents de suite du Sida4(*)6.
Si beaucoup de ces enfants sont morts la majorité
survie non seulement en Afrique (ou vivent actuellement 95% d'entre eux), mais
aussi dans les pays en développement d'Asie et d'Amérique. Dans
les pays Africains qui subissent depuis longtemps des graves
épidémies le sida crée des orphelins à un rythme
tel que les structures familiales ne peuvent plus faire face. En l'absence des
réels efforts pour atténuer l'incidence du sida sur cette
génération, des sociétés entières seront
perturbées, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour
le développement humain et même la sécurité
alimentaire.
:
-Vulnérabilité structurelle : situation en haut risque
-
Manque d'accès aux interventions préventives
- Manque d'accès à des soins abordables
- Plus faible scolarisation : accès réduit
à
l'information sur le Sida
PAUVRETE
VIH/ SIDA
-Perte de
productivité
-Coûts démesurés des soins de
santé
- Taux de dépendance accru
-Orphelin plus mal nourris, Moins scolarisés
- Capacité de gestion affaiblie de ménage
dirigés par des
Orphelins ou des personnes âgées
- Revenu national moindre
Moins des moyens nationaux pour lutter contre le VIH/SIDA
Schéma expliquant les liens entre la
pauvreté et le VIH/SIDA
II.21. LE VIH /SIDA CAUSE
AGRAVANTE DE LA PAUVRETE
Les liens sont examinés du point de vue des personnes,
des familles et de l'économie nationale. La personne infectée par
le VIH doit faire face à des coûts exorbitants de prise en charge
médical et sociale ainsi qu'au coût entraîné
indirectement par la perte de productivité. En général,
les familles subissent une baisse de revenu. Quand à la
rentabilité des entreprises commerciales, elles baisseront probablement
sous l'effet de l'absentéisme et de l'augmentation du coût des
traitements et des frais d'obsèques et de formation
répétée pour les remplaçants des travailleurs
décédés.
Facteurs contribuant à la pauvreté
· Perte de revenu
· Coût exorbitant des soins de santé
· Taux accru de dépendance
· Perte de productivité
· Perte de capital social (pays)
· Diminution du revenu
Infection à
VIH
SIDA
Schéma illustrant la gravité de la
pauvreté due à l'infection du VIH/SIDA.
II.22. LA PAUVRETE ET
INEGALITE DES REVENUS AUGMENTENT LA PROBABILITE DE L'INFECTION A VIH.
Les liens entre pauvreté et inégalités
des revenus d'une part et augmentation des risques d'infection à VIH,
d'autres part, sont peut être indirects. Une plus grande
vulnérabilité à l'infection à VIH est un
élément important car elle augmente le risque de transmettre le
virus ou d'en être infecté. En ce sens, il est possible que la
pauvreté affaiblisse la capacité ou la volonté d'une
personne de se protéger ou de protéger les autres contre
l'infection. Un revenu inadéquat peut aussi amener une personne
à s'engager dans des activités à risques
élevés comme les apports sexuels rémunérés.
Les professionnels (les) du sexe risquent d'accepter les rapports sexuels non
protégés en échange d'une meilleure
rémunération. La pauvreté va souvent de paire avec le
faible niveau de scolarisation qui à son tour va de paire avec une moins
bonne connaissance des moyens de protection efficaces contre l'infection
à VIH. Les données systématiques actuelles ne nous
permettent pas d'affirmer que la pauvreté cause le Sida. Et s'il est
fort probable que certaines caractéristiques de la pauvreté
(faible niveau d'étude).
Moins des possibilités pour gagner sa vie, moins bonne
capacité pour négocier des rapports sexuels à moindre
risque augmentent le risque d'infection à VIH, il serait
néanmoins simpliste de considérer le VIH comme
une « maladie des pauvres ». Bien des personnes et
des groupes à risque élevé d'infection en Afrique
(élites urbaines qui ont des partenaires occasionnels, hommes d'affaires
en déplacement qui ont recours à des professionnel (les) du sexe,
officiers des forces armées, ne font pas partie des pauvres .A ce stade
de l'épidémie, le VIH/Sida continue d'ignorer les
différences de statut économique. Du point de vue de la
prévention, les études montrent clairement qu'à court et
moyen terme, les interventions les plus efficaces sont celles qui
réduisent le risque de transmission et d'infection
« prévention is better than cure ». Les
facteurs de risque sont ceux qui augmentent directement la probabilité
pour une personne d'être infectée ou de transmettre le VIH. Les
interventions axées sur la réduction de la
vulnérabilité trahissant des difficultés d'ordre
structurel ou des développements plus profondes. Elles pourraient avoir
des répercutions indirectes sur l'évolution de
l'épidémie.
De toute évidence le succès à moyen et
à long terme de luttes contre le VIH/Sida en dépend. Toute fois
conte tenu de la dynamique de l'épidémie ne rien faire pour
limiter les risques entraînerait une augmentation considérable du
nombre des personnes infectées. Ce qui annulera une partie de gain
obtenu grâce aux interventions structurelles contre la
vulnérabilité.
Le schéma ci contre montre comment la pauvreté
augmente la probabilité de l'infection à VIH/Sida.
VULNERABILITE
· Moins des choix d'activité économique
à moindre risque
· Migration de main d'oeuvre
· Manque d'accès aux services de santé
· Niveau d'éducation plus faible
FACTEURS DE RISQUE
-Commerce du sexe
-Non utilisation des préservatifs
-Utilisation commune des syringes entre CDI
- Traitement médiocre des autres IST
- Manque d'accès à des services de
prévention de la transmission mère enfant
- Manque de connaissance des mesures de prévention
efficaces
Risque accru d'infection et ou probabilité accrue de
transmettre le VIH à une personne non infectée
P
A
U
V
R
E
T
E
La probabilité de l'infection du VIH/SIDA due à
la pauvreté.
CHAP III. PRESENTATION DE
L'ENQUETE ET RESULTATS
III. 1 OBJECTIF DE
L'ENQUETE
Le but primordial de cet enquête est de fournir les
données quantitatives et qualitatives sur le niveau des connaissances,
attitudes et pratique des élèves des écoles secondaires de
l'aire de santé de Kabaya eu matière du VIH/SIDA.
III.2. DEROULEMENT DE
L'ENQUETE
Pour atteindre notre objectif, les étapes suivantes ont
constitué notre feuille de route.
v Identifier les écoles et prise des contacts avec
leurs responsables.
v Identification des effectifs par écoles et par classe
afin de nous permettre de déterminer l'échantillonnage.
v Sélectionner et former les enquêteurs
v Etablir la liste des lieux de rencontre avec les
enquêtés.
v Mettre en contact les enquêteurs selon les sites
d'enquêtes, sachant que dans notre étude chaque école
constitue un site.
v Les enquêteurs se faisaient accompagnés d'un
responsable ou autorité d'école qui expliquait l'objectif de
l'enquête afin d'obtenir le consentement libre de tous les enquêtes
et remettait un questionnaire à chaque élève choisi d'une
façon aléatoire, chaque élève enquêté
répond aux questions posées et celles auxquelles il ne
répond pas sont prises comme telles et constituent donc les valeurs
aberrantes (Missing values).
NOTE : Pour la fiabilité et le
bon déroulement de l`enquête, nous avons été nous
même superviseur tout au long de celle-ci.
III. 3. METHODOLOGIE DE
L'ENQUETE.
Pour éviter tout biais de sélection dans notre
étude, nous avons représenté les écoles par la
première lettre du nom de celle-ci que nous avons mis dans un panier et
tirer d'une façon aléatoire.
La lettre tirée a constitué notre point de
départ c'est-à-dire notre première école à
enquêter. Par convention, la deuxième école était
déterminée selon que la première lettre de son nom
était plus proche de la lettre tirée, alors que la
troisième école était celle dont la première lettre
de son nom était plus loin de la lettre tirée
aléatoirement.
A ce qui est de l'identification des élèves
à enquêter par classe, un nombre de morceaux de papier
correspondant au nombre des élèves présents le jour de
l'enquête a été prévu. Ces morceaux ont
été numérotés de 1-n, n étant le nombre
d'élèves présents dans chaque classe. Les papiers
étaient mis dans un panier où chaque élève tirait
de façon aléatoire un et un seul papier.
Ainsi était valable pour l'enquête tout
élève ayant le numéro 1-n'.
n' étant le chiffre correspondant au
nombres des personnes à enquêter par classe
III.4. DUREE D'ENQUETE
Notre enquête a durée cinq jours soit du 15 au 19
juin 2009.
Suite aux contraintes budgétaires, nous avons
recruté six enquêteurs.
III.5. MILIEU D'ETUDE
Les enquêtes ont eu lieu dans les écoles
secondaires de l'aire de santé de Kabaya, zone de santé de
Rwanguba, groupement de Kisigari, territoire de Rutshuru, province du nord Kivu
en RDC.
III.6. POPULATION D'ETUDE
La population d'étude est de 606 élèves
que comptent les trois écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya enregistrés pour l'année scolaire 2008-2009.
III.7. ECHANTILLONNAGE.
Pour éviter tout biais de
représentativité, nous avons recouru à
l'échantillonnage stratifié.
A) Institut Ndata, Section pédagogie
Générale et technique sociale
Classes
|
effectifs
|
1ères années A et B
|
100
|
2ème années A et B
|
63
|
3ème années pédagogie et
sociale
|
57
|
4ème années pédagogie et
sociale
|
50
|
5ème années pédagogie et
sociale
|
28
|
6ème années pédagogie et sociale
|
35
|
TOTAL
|
333
|
B) Institut Kisigari Section pédagogie
générale
Classes
|
effectifs
|
1ère année
|
35
|
2ème année
|
22
|
3ème année pédagogie
|
23
|
4ème année pédagogie
|
29
|
5ème année pédagogie
|
19
|
6ème année pédagogie
|
20
|
TOTAL
|
148
|
C. Institut Camp FAC Section Pédagogie
générale
Classes
|
effectifs
|
1ère année
|
29
|
2ème année
|
23
|
3ème année
|
13
|
4ème année
|
17
|
5ème année
|
15
|
6ème année
|
28
|
TOTAL
|
125
|
III.7.1. Taille
d'échantillon
Pour calculer notre échantillon, nous nous sommes
servis de la formule de Lunch citée par le CT KAYUNGURA4(*)7
N = N x Z² x P (1- P)
N x d²+z² P x (1-P)
P = probabilité qu'à un étudiant de
l'école secondaire de l'aire de santé de Kabaya d'avoir eu
certain niveau des connaissances, attitudes et pratiques en matière du
VIH/SIDA.
Cette population étant inconnue, nous prenons
P=0,5
Z= Coefficient de la variable normal pour un niveau de
fiabilité de 0,95 ou 95% qui est une degré de confiance avec une
marge d'erreur de 5%
Z=t= 1, 96.
d= marge d'erreur dite aussi degré de
liberté ou encore intervalle de confiance. Dans notre étude, elle
est considérée en 0,05 soit 5%
N= Population de l'étude
n = Taille de l'échantillon
Formule : n= N x z² x p (1-p)
N x d²+z² x p (1-p)
n= 606 x (1,96)² x 0,5(1-0,5)
606 x (0,05)² + (1,96)² x 0,5(1-0,5)
n=
n=
Comme notre population d'étude est inférieure
à 10.000, nous allons calculer le n révisé (nf)
appelé aussi n corrigé (n c).4(*)8
nf=
nf=
nf=
nf=
nf= 167,85
nf= 168
Vu que notre étude concerne trois écoles
secondaires de l'aire de santé Kabaya, nous allons procéder
à l'échantillonnage stratifié basé sur la taille
de la population. Ce type d'échantillonnage nous permettra de
déterminer combien d'élèves à enquêter par
école et par classe dans la mesure du possible.
INSTITUT NDATA
N1=
1ère années A et B n1 =
2ème années A et B n2 =
3ème années pédagogique
n3 =
4ème années pédagogiques et
sociale n4 =
5ème années pédagogiques
n5 =
6ème années pédagogique et
sociale n6 =
INSTITUT KISIGARI
N2 =
1ère année : n1 =
2ème année : n2 =
3ème année : n3 =
4ème année : n4 =
5ème année : n5=
6ème année : n6=
INSTITUT CAMP FAC
N 3=
1ère année : n1 =
2ème année : n2 =
3ème année : n3
=
4ème année : n4 =
5ème année : n5 =
6ème année : n6
III.8. OUTILS DE RECOLTE
DES DONNEES
La récolte de données de notre étude a
été rendue possible par un questionnaire auto administré
rédigé en langue française.
III.9 ADMINISTRATION DU
QUESTIONNAIRE
Un questionnaire composé des questions ouvertes et
fermées a été administré aux élèves
sélectionnés d'une façon aléatoire.
Signalons-le encore que la sélection se faisait par
école et par classe.
Chaque enquêté remettait son questionnaire
déjà complété en son enquêteur.
L'administration d'un questionnaire était donc
directe.
III. 10. SAISIE ET
TRAITEMENT DES DONNEES
Les données de notre étude ont été
saisies et traitées en se servant des logiciels suivants :
Microsoft office Excel 2007
Microsoft office Word 2007
Epi Info 6.4
III.11. CONSIDERATIONS
ETHIQUES
Pour participer à cette étude, nous avons
sollicité le consentement de tout un chacun. Notre étude a
garantie aux enquêtés une entière confidentialité.
Pour amener les enquêtés à répondre à notre
questionnaire sans aucune crainte, celui-ci a été soumis aux
autorités de chaque école pour approbation.
III.12. DIFFICULTES
RENCONTREES
Lors de l'élaboration de ce travail, nous nous
sommes heurtés aux difficultés d'ordre
financière car les ressources trop limitées par
rapport aux besoins.
Comme le questionnaire était auto administré,
certaines questions n'ont pas été répondues malgré
les explications fournies par nos enquêteurs.
Signalons le encore, les résultats ont
été obtenus en fonction des personnes qui ont réellement
répondu et non celles qui étaient attendues.
III.13. INTERPRETATION DES
RESULTATS.
Q1 Quel est votre sexe
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Féminin
|
47
|
29.60%
|
Masculin
|
112
|
70.40%
|
Total
|
159
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 47 personnes de nos
enquêtés, soit une proportion de 29.6% sont du sexe
féminin, alors que 112 soit 70.4% sont du sexe masculin.
Q2 Quel est votre âge
Tranche d'âge
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
12 à 18 ans
|
114
|
73.03%
|
19 à 25 ans
|
42
|
26.97%
|
Total
|
156
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, 114 élèves soit une
proportion de 73.03% sont dans la tranche d'âge de 12 à 18 ans,
alors que 42 soit une proportion de 26.97 sont dans celle de 19 à 25
ans.
Q 3 Nom de l'école
Ecoles
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Camp FAC
|
35
|
20.83%
|
Kisigari
|
41
|
24.40%
|
Ndata
|
92
|
54.76%
|
Total
|
168
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que notre échantillon
était de 168 élèves dont 35 soit une proportion de 20.83%
étaient de l'institut Camp FAC, 41 soit une proportion de 24.40%
étaient de l'institut Kisigari et 92 soit une proportion de 54.76%
étaient de l'institut Ndata.
Q4 Quelle est votre religion
Religion
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Catholique
|
112
|
70.00%
|
Adventiste
|
29
|
18.10%
|
Protestante
|
15
|
9.40%
|
Autres
|
4
|
2.50%
|
Total
|
160
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 112 élèves soit une
proportion de 70.00% sont des catholiques, 29 soit une proportion de 18.10%
sont des adventistes, 15 soit une proportion de 9.40% sont des protestants
alors que 4 soit une proportion de 2.50% proviennent des autres religions.
Q5 a) Quel est le revenu mensuel de votre famille en
$
Classes
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
1 à 100
|
76
|
97.43%
|
101 à 200
|
1
|
1.28%
|
201 à 300
|
0
|
0.00%
|
301 à 400
|
1
|
1.28%
|
Total
|
78
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 76 familles de nos enquêtés
ont un revenu mensuel compris entre 1 et 100$, 1 famille soit une proportion
de 1.28% a un revenu compris entre 101 et 200$, 1 famille soit un pourcentage
de 1.28% a un revenu compris entre 301 et 400$, alors que la classe de 201
à 300$ n'a aucun candidat.
Q5 b) Quel est le revenu mensuel de votre famille en
FC
Classes
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
1 à 50000
|
29
|
90.62%
|
50001 à 100000
|
2
|
6.25%
|
100001 à 150000
|
1
|
3.12%
|
Total
|
32
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 29 familles soit une proportion
de 90.62% ont un revenu mensuel compris entre 1 et 50000 FC, 2 familles soit
une proportion de 6.25% ont un revenu mensuel compris entre 50001 et 100000 FC
alors qu'une famille soit une proportion de 3.12% a un revenu mensuel compris
entre 100001 et 150000 FC.
Q 6 Quelle est la taille de votre famille
Taille
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
1 à 5
|
48
|
30.40%
|
6 à 10
|
78
|
49.40%
|
11 à 15
|
17
|
10.80%
|
15 et plus
|
14
|
8.90%
|
Total
|
158
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 48 élèves soit
30.40% sont issus d'une famille de 1 à 5 personnes, 78 soit 49.40% sont
issus d'une famille de 6 à 10 personnes, 17 soit 10.80% sont issus d'une
famille de 11 à 15 personnes alors que 14 soit 8.90% sont issus d'une
famille de plus de 15 personnes.
Q7 Avez-vous déjà entendu parler du
VIH/SIDA
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
155
|
95.68%
|
Non
|
7
|
4.32%
|
Total
|
162
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 155 élèves soit 95.68% ont
déjà entendu parler du VIH/SIDA alors que 7 soit 4.32% n'ont
jamais entendu parler de ça.
Q 8 Si oui, qui vous en a parlé
Sources
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Affiches
|
7
|
4.50%
|
Agent de santé
|
62
|
40.00%
|
Amis
|
3
|
1.90%
|
Radio
|
61
|
39.40%
|
Toutes ces sources
|
22
|
14.19%
|
Total
|
155
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 7 élèves soit
4.50% ont eu l'information sur le VIH/SIDA par les affiches, 62 soit 40.00% par
les agents de santé, 3 soit 1.90% par les amis, 61 soit 39.40% par la
radio alors que 22 soit 14.19% ont eu l'information par toutes ces sources
confondues.
Q9 Pensez vous que l'information reçue sur le
VIH/SIDA est
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Suffisante
|
40
|
26.80%
|
Insuffisante
|
109
|
73.20%
|
Total
|
149
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 40 élèves soit 26.80%
pensent que l'information reçue sur le VIH/SIDA est suffisante pendant
que 109 soit une proportion de 73.20% disent qu'elle est insuffisante.
Q10 Connaissez-vous les moyens de contamination
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
147
|
93.00%
|
Non
|
11
|
7.00%
|
Total
|
158
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, 147 élèves soit 93.00%
connaissent les moyens de contamination du VIH/SIDA, alors que 11
élèves soit 7.00% n'en connaissent pas.
Q11 Si oui lesquels
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Rapport sexuel ave une personne infectée
|
114
|
77.55%
|
Transfusion sanguine avec du sang contaminé
|
90
|
61.22%
|
Utilisation des objets tranchants contaminés
|
87
|
59.18%
|
De la mère sidéenne au nouveau né
|
63
|
42.85%
|
Par la piqûre des moustiques
|
26
|
17.68%
|
Partager le lit, toilette et le verre avec une
séropositive
|
5
|
3.40%
|
Autres
|
9
|
6.12%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, 114 élèves soit une
proportion de 77.55% pensent que le VIH/SIDA est transmis par le rapport sexuel
avec une personne infectée, 90 soit 61.22% pensent à la
transfusion sanguine avec du sang contaminé, 87 élèves
soit 59.18% pensent à l'utilisation des objets tranchants
contaminés, 63 élèves soit 42.85% pensent à
la transmission de la mère sidéenne au nouveau né,
26 élèves soit 17.68% pensent à la piqûre par le
moustique, 5 élèves soit 3.40% pensent au partage de lit,
toilette et le verre avec une personne séropositive alors que 9
élèves soit 6.12% pensent à autres choses
Q12 Y a-t-il un programme de sensibilisation contre
le VIH/SIDA dans votre école
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
35
|
23.50%
|
Non
|
114
|
76.50%
|
Total
|
149
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau révèle que 35 élèves
soit une proportion de 23.50% confirment l'existence d'un programme de
sensibilisation contre le VIH/SIDA dans leurs écoles, alors que 114
élèves soit 76.50% l'infirment.
Q13 Avez-vous déjà participé
à une créance de sensibilisation contre le VIH/SIDA
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
73
|
45.60%
|
Non
|
87
|
54.40%
|
Total
|
160
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau révèle que 73 élèves
soit une proportion de 45.60% ont déjà participé à
une séance de sensibilisation contre le VIH/SIDA, pendant que 87
élèves soit une proportion de 54.40% n'ont jamais
participé à celle-ci
Q14 Si oui combien de fois
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
1 fois
|
25
|
34.20%
|
2 fois
|
15
|
20.50%
|
3 fois et plus
|
33
|
45.20%
|
Total
|
73
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que sur 73 élèves qui ont
confirmé avoir participé à une séance de
sensibilisation contre le VIH/SIDA, 25 soit une proportion de 34.20% disent
avoir participé à celle-ci une fois, 15 soit une proportion de
20.50% deux fois, pendant que 33 soit une proportion de 45.20% disent avoir
participé à cette séance plus de 3 fois.
Q15 Y a- t-il combien de sortes des
préservatifs
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
1 sorte
|
31
|
21.10%
|
2 sortes
|
57
|
38.80%
|
Ne sais pas
|
59
|
40.10%
|
Total
|
147
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, 31 élèves soit une
proportion de 21.10% savent qu'il existe une seule sorte de
préservatifs, 57 soit 38.80% pensent qu'il yen a deux sortes
(Féminin et masculin), alors que 59 élèves soit 40.10% ne
savent rien sur les sortes de préservatifs.
Q16 Existe t -il
A) Un traitement contre le
VIH/SIDA
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
30
|
20.30%
|
Non
|
118
|
79.70%
|
Total
|
148
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau nous montre que 30 élèves soit un
pourcentage de 20.30% pensent qu'il existe un traitement contre le VIH/SIDA
alors que 118 soit une proportion de 79.70% pensent celui-ci n'existe pas.
B Un vaccin contre le VIH/SIDA
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
23
|
15.00%
|
Non
|
130
|
84.90%
|
Total
|
153
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 23 élèves soit un
pourcentage de 15.00% pensent qu'il existe un vaccin contre le VIH/SIDA,
pendant que 130 élèves soit une proportion de 85.00% disent que
celui-ci n'existe pas.
Q17 Avez-vous déjà passé un teste
de dépistage volontaire du VIH/SIDA
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
15
|
9.70%
|
Non
|
139
|
90.30%
|
Total
|
154
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, 15 élèves soit un
pourcentage de 9.70% disent avoir déjà passé un test de
dépistage volontaire alors que 139 soit une proportion de 90.30% n'ont
jamais passé celui-ci.
Q18 Si non pourquoi
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Risque de discrimination, margina et stigmatisation
|
30
|
21.58%
|
Dépression rapide vers la mort une fois
séropositif
|
13
|
9.35%
|
Manque d'un centre de dépistage volontaire
|
96
|
69.07%
|
Total
|
139
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que la plus grande cause de ne pas se
faire dépister pour les élèves des écoles
secondaires de l'aire de santé de Kabaya reste le manque d'un centre de
dépistage cité à 69.07%, suivi du risque discrimination,
marginalisation et stigmatisation une fois déclaré
séropositif cité à 21.58%, en fin la dépression
rapide vers la mort une fois déclaré séropositif qui est
citée à 9.35%.
Q 19 Utilisez-vous le condom lors des rapports sexuels
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
30
|
19.40%
|
Non
|
125
|
80.60%
|
Total
|
155
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 30 élèves soit un
pourcentage de 19.40% utilisent le préservatifs lors des rapports
sexuels, pendant que 125 élèves soit une proportion de 80.60% ne
l'utilisent jamais.
Q20 Si non pourquoi
Causes
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Je ne sens pas le plaisir sexuel
|
83
|
66.40%
|
Je ne sais pas l'utiliser
|
36
|
28.80%
|
Il coûte cher
|
2
|
1.60%
|
Je ne sais pas où me le procurer
|
4
|
3.20%
|
Total
|
125
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que la cause capitale pour les
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya de ne pas utiliser le préservatif lors des rapports sexuels
reste le fait de ne pas sentir le plaisir sexuel cité par 83
élèves soit une proportion de 66.40%, suivi de ne pas savoir
l'utiliser cité par 36 élèves soit une proportion de
28.80% , alors que le faite que le préservatif coûte cher et le
fait de manquer ou l'acheter sont cités à une faible
intensité respectivement à 1.60% et 3.20%.
Q21 Quelle sera votre attitude en cas de
contamination
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Garder un secret
|
39
|
24.07%
|
Informer tous vos partenaires
|
24
|
14.81%
|
Eviter de contaminer les Autres
|
103
|
63.58%
|
Contaminer les autres
|
5
|
3.08%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 39 élèves soit
une proportion de 24.07% disent qu'ils peuvent garder un secret en cas de
contamination, 24 soit un pourcentage de 14.81% disent qu'ils peuvent informer
leurs partenaires, 103 élèves soit une proportion de 63.58%
disent qu'ils peuvent éviter de contaminer les autres pendant que 5
élèves soit une proportion de 3.08% disent qu'ils peuvent
contaminer les autres en cas de séropositivité.
Q22 Le counselling est il important pour un
PVV
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
152
|
96.08%
|
Non
|
5
|
3.22%
|
Total
|
157
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 152 élèves soit une
proportion de 96.80% savent que le counselling est important pour une personne
vivant avec le VIH/SIDA, alors que 5 élèves soit une proportion
de 3.22% pensent que ceci n'a aucune importance.
Q23 Si oui pourquoi
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Il donne l'espoir de vivre
|
75
|
49.34%
|
Il donne une ligne de conduite à suivre
|
77
|
50.66%
|
Total
|
152
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 75 élèves soit une
proportion de 49.34% pensent que le counselling donne l'espoir de vivre aux
PVV, alors que 77 soit une proportion de 50.66% pensent qu'il donne une ligne
de conduite à suivre a celles-ci.
Q 24 Avez-vous déjà fait un rapport
sexuel avec un (e) partenaire étranger(e) sans condom
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Oui
|
62
|
42.80%
|
Non
|
83
|
57.20%
|
Total
|
145
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 62 élèves soit une
proportion de 42.80% ont déjà fait un rapport sexuel sans condom
avec un partenaire étranger (e), et 83 soit une proportion de 57.20%
n'ont jamais fait ceci.
Q 25 Si oui pourquoi
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Il a refuse l'usage du condom
|
10
|
16.13%
|
Il m'a surpris et j'ai manqué où l'acheter
|
6
|
9.68%
|
Le condom est propre aux prostitués
|
46
|
74.19%
|
Total
|
62
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 46 élèves soit une
proportion de 74.19% n'utilisent pas le préservatif lors des rapports
sexuels car ils pensent que celui-ci est propre aux prostitués, 6
élèves soit une proportion de 9.68% disent avoir
été surpris et manquer ou l'acheter, alors que 10
élèves soit une proportion de 16.13% disent que leurs
partenaires ont refusé l'usage de celui-ci.
Q26 A quel âge avez-vous fait votre premier
rapport sexuel
Tranches d'âges
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
4 à 8 ans
|
34
|
28.80%
|
8 à 12 ans
|
19
|
16.10%
|
13 à 17 ans
|
42
|
35.60%
|
17 à 21 ans
|
14
|
11.90%
|
22 et plus
|
9
|
7.60%
|
Total
|
118
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau montre que 42 élèves soit une
proportion de 35.60% ont fait leur premier rapport sexuels dans la tranche
d'âge de 13 a 17 ans, suivi de celle de 4 a 8 ans ou 34
élèves soit une proportion de 28.80% on consomme leur premier
rapport sexuels, suivi de celle de 8 a 12 ans a un taux de 16.10%, alors que
les tranches d'âges de 17 a 21 ans et 22 ans et plus ont
été cite respectivement a un taux de 11.90% et 7.60%.
Q 27 Avec qui avez-vous fait votre premier rapport
sexuel
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Collègue
|
24
|
20.50%
|
Copain
|
52
|
44.40%
|
Enseignant
|
1
|
0.90%
|
Epouse
|
9
|
7.70%
|
Fiance (e)
|
18
|
15.40%
|
Autres
|
13
|
11.10
|
Total
|
117
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin
2009
Ce tableau montre que 52 élèves soit une
proportion de 44.40% ont fait leur premiers rapports sexuels avec leurs
copains, 24 élèves soit une proportion de 20.50% avec leurs
collègues, 9 élèves soit 7.70% avec leurs épouse,
18 élèves soit une proportion de 15.40% avec leurs fiances, 1
élève soit une proportion de 0.90% avec un enseignant, et 13
élèves soit une proportion de 11.10% avec autres personnes.
Q 28 Comment ce rapport était il arrivé
Réponses
|
Fréquence
|
Pourcentages
|
Négocié
|
103
|
80.50%
|
Forcé
|
25
|
19.50%
|
Total
|
128
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Ce tableau nous montre que sur 128 rapports sexuels
consommés par les élèves des écoles secondaires de
l'aire de santé de Kabaya, 103 soit une proportion de 80.50%
étaient négociés, alors que 25 soit une proportion de
19.50% étaient forcés
Q 29 dans quelles circonstances avez-vous fait votre
premier rapport sexuel
Occasions
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Groupe d'études
|
4
|
3.40%
|
Classe promenade
|
8
|
6.80%
|
Noce (fête)
|
20
|
16.90%
|
Veillée de prière
|
3
|
2.50%
|
Visite
|
30
|
25.40%
|
Rendez-vous
|
31
|
26.30%
|
Autres
|
22
|
18.60%
|
Total
|
118
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin
2009
Ce tableau montre que les occasions par lesquelles les
élèves des écoles secondaires de l'aire de Santé de
Kabaya ont fait leurs premiers rapports sexuels sont
hiérarchisées de la manière suivante :
Rendez vous : 31 élèves soit une proportion de
26.30% ;
Visite: 30 élèves soit une proportion de 25.40% ;
Autres occasions : 22 élèves soit une proportion de
18.60% ;
Noce (fête) :20 élèves soit une proportion de
16.90% ;
Classe promenade : 8 élèves soit une proportion de
6.80% ;
Groupe d'études : 4 élèves soit une
proportion de 3.40% ;
Veillée de prière : 3 élèves soit une
proportion de 2.50%.
Q 30 Quelles étaient les conséquences
de votre premier rapport sexuel
Conséquences
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Blessure
|
22
|
17.32%
|
Grossesse
|
13
|
10.23%
|
IST
|
5
|
3.94%
|
Aucune conséquence
|
87
|
68.50%
|
Total
|
127
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 22 élèves soit une
proportion de 17.32% ont eu comme conséquence de leur premiers rapports
sexuels les blessures, 13 soit une proportion de 10.23% c'était la
grossesse, 5 élèves soit 3.94% c'était les IST, alors que
87 élèves soit une proportion de 68.50% n'ont eu aucune
conséquences.
Q 31 Quelle était la raison de faire le rapport
sexuel avant le mariage
Raison
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Curiosité
|
49
|
40.50%
|
Avoir le plaisir sexuel
|
29
|
24.00%
|
Avoir la meilleure cote en classe
|
1
|
0.80%
|
Prouver l'amour
|
36
|
29.80%
|
Chercher l'argent pour ses besoins
|
6
|
5.00%
|
Total
|
127
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Il ressort de ce tableau que 36 élèves soit une
proportion de 29.80% ont fait leur premier rapport sexuel pour prouver
l'amour, 6 élèves soit 5.00% pour chercher l'argent afin de
subvenir a leurs besoins, 1 élève soit une proportion de 0.80%
pour chercher la meilleure cote en classe, 49 élèves soit 40.50%
par curiosité et 29 élèves soit une proportion de 24.00%
pour les plaisirs sexuels.
Q 32 Combien de rapports non protégés
avez-vous déjà fait dans votre vie
Nombre de fois
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Zéro
|
75
|
49.70%
|
1 à 4
|
59
|
39.10%
|
5 à 8
|
9
|
6.00%
|
9 et plus
|
8
|
5.30%
|
Total
|
151
|
100.00%
|
Source : Notre enquête, Juin 2009
Au vu de ce tableau, nous constatons que 59
élèves soit une proportion de 39.10% ont déjà fait
des rapports sexuels non protégés de 1 à 4 fois, 9
élèves soit 6.00% de 5 à 8 fois, 8 élèves
soit une proportion de 5.30% 9 fois et plus, alors que 75
élèves soit une proportion de 49.70% n'ont jamais fait un acte
sexuel non protégé.
III.13.1. Synthèse de
nos hypothèses
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous avons
établi un tableau synthétique nous permettant de tirer une
conclusion. Pour éviter tout biais, nous avons attribué au
départ une mention à chaque pourcentage correspondant à
la somme de toutes les questions qui interviennent pour vérifier telle
ou telle autre hypothèse. A ce qui concerne les connaissances, nous nous
sommes dit que si le pourcentage va de 1 à 49,99%, la mention est
«connaissances insuffisantes», si il va de 50 à 69,99%, la
mention est «connaissances suffisantes». Par contre si le pourcentage
va de 70 à 100%, la mention est «connaissances très
suffisantes».
A ce qui est des attitudes, nous nous sommes dit que si le
pourcentage va de 1 à 49,99%, la mention est «Attitudes
négatives», si il va de 50 à 69,99% la mention est «
Attitudes très négatives». Par contre si le pourcentage va
de 70 à 100% la mention est « attitudes extrêmement
négatives »
Pour les pratiques, nous nous sommes dit que si le pourcentage
va de 1 à 49,99% la mention est «Pratiques risquée»,
s'il va de 50 à 69,99% la mention est «Pratiques très
risquées» par contre si le pourcentage va de 70 à 100% la
mention est «Pratiques extrêmement risquées»
III.13.1.1.Tableau
synthétique de nos hypothèses
Variables
|
|
Effectifs
|
Total
|
%
|
Connaissances
|
[11+15+16a+16b]
|
659
|
842
|
78,26%
|
Attitudes
|
[19+21]
|
74
|
326
|
22.60%
|
Pratiques
|
[24+32]
|
138
|
296
|
46,60%
|
Après analyse de ce tableau, nous infirmons
l'hypothèse selon laquelle Les élèves des écoles
secondaires de l'aire de santé de Kabaya auraient une information
insuffisante sur le VIH/SIDA et nous confirmons celles selon lesquelles
les élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya auraient certaines attitudes négatives face aux
aspects liés au VIH/SIDA, et que la mise en place d'un programme
efficace de lutte contre le VIH/SIDA permettrait le changement des
comportements sexuels à risque des élèves des
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya.
III.14. DISCUSSION DES
RESULTATS
III.14.1. Connaissances des
élèves en matière du VIH/SIDA
Apres analyse des résultats, 155 élèves
soit une proportion de 95.68% ont déjà entendu parler du
VIH/SIDA, 40% ont reçu l'information par les agents de Santé,
39,4% par la radio, 14,19% par toutes les sources confondues, 4.5% par les
affiches alors que 1,9% ont reçu l'information par les amis. Par les
informations reçues, 73.20% de nos enquêtés disent que
ces informations sont insuffisantes.
En 2004 une étude menée à Gitarama au
Rwanda a montre un niveau des connaissances élevé au sein de la
population générale, avec une proportion de 97,8% chez les hommes
et 93,3% chez les femmes des répondants ayant déjà
entendu parler du VIH/SIDA et les autres IST. Une autre étude a
été menée au Burkina Faso en 1994 auprès des
élèves et les résultats ont montre que l'âge moyen
des élèves étant de 16 ans, 99% ont déjà
entendu parler du Sida, 30% par la radio, 12% par le personnel de santé,
12% par la télévision et 10% par les journaux
III.14.2. Connaissances les
moyens de contamination du VIH/SIDA
114 élèves soit une proportion de 77.55% disent
que le VIH se transmet par la voie sexuelle, 59,18% disent qu'il se transmet
par les objets tranchants contamines, 61,22% disent qu'il se transmet par la
transfusion sanguine avec du sang contamine, 42,85% pensent a la
transmission de la mère séropositive au nouveau né,
17,68% disent que le VIH se transmet par la piqûre des moustiques, 3,40%
pensent au partage de lit, toilette et le verre avec une personne
séropositive alors que 6,12% pensent a d'autres causes.
Une étude CAP menée au Royaume de Bonny a
révélé des résultats selon lesquels 20% des femmes
et d'hommes ont des informations erronées sur le mode de transmission
du VIH, moins ¼ des personnes interrogées ont déclaré
connaitre quelqu'un dont le décès est lie au Sida pendant que
plus de ¾ de ces personnes savent qu'une personne paraissant en bonne
santé peut être séropositive et que les rapports sexuels
sont les principaux modes de contamination.
III.14.3. Information sur le
VIH/Sida
Les résultats de notre enquête montrent que 109
élèves soit une proportion de 73.20% disent que l'information
reçue sur le VIH/Sida est insuffisante contre 26.80% qui pensent que
cette information est suffisante.
En 1994, au Bourkina -Faso, une étude
pluridisciplinaire a été menée au près des
élèves sur la gestion de risque de
transmission des maladies à travers l'exemple du
Sida, impliquant des médecins et
anthropologues. Les résultats montrent que l'âge
moyen des élèves étant de 16
ans, 99% ont déjà entendu parler du Sida, 30% par la
radio, 12% par le personnel de santé, 12% par la
télévision et 10% par les journaux. La transmission par voie
sanguine et sexuelle est citée respectivement par 60% et 90% alors que
la transmission de la mère à l'enfant est citée à
30% seulement. Les élèves enquêtés savent que le
Sida st une maladie grave et mortelle, 21% utilisent les préservatifs
dans tous les rapports sexuels et 52% de temps en temps 12% avaient
déjà eu une MST et 13% se sentent menacés par le Sida et
par conséquent ils souhaitent avoir les informations
supplémentaires.
III.14.4. Attitudes des
enquêtes en matière du VIH/SIDA
III.14.4.1. Attitudes des
enquêtés face au test de dépistage du VIH/SIDA
Les résultats de notre enquête ont prouvé
que 90.3% de nos enquêtés n'ont jamais passe un test de
dépistage volontaire contre seulement 9,7% qui ont déjà
passé celui-ci. Les raisons pour lesquelles nos enquêtés ne
se font pas dépister sont suivantes :
Manque d'un centre de dépistage volontaire cite par 96
élèves, soit une proportion de 69,07%, Risque de discrimination,
marginalisation et stigmatisation une fois déclarée
séropositive cite par 30 élèves soit une proportion de
21,58%, afin la dépression rapide vers la mort une fois
déclarée séropositive cité par 13
élèves soit un pourcentage de 9,35%
En 2008, une étude a été menée
auprès de 307 militaires de la garnison de Goma, les résultats
ont montre que 70% d'entre eux ne savent pas leur état
sérologique et la raison n'était rien autre que la crainte d'une
dépression rapide vers la mort et le risque de stigmatisation
discrimination voir marginalisation une fois déclaré
séropositif. Une enquête transversale de type CAP vis-à-vis
de Conselling a été menée de mai à juin 2002
auprès de 158 médecins évoluant au centre hospitalier et
universitaire de Brazzaville. L'analyse des données obtenues a
donné des résultats selon lesquels 43% des médecins
effectuent le test VIH/SIDA sans information préalable du
patient ,15% des médecins ne donnent aucune information lorsqu' un
couple est discordant, 62% des médecins n'informent pas les patients
après réalisation du test, 32% des médecins informe la
famille à l'insu des patients, 56% des médecins ont des
difficultés à notifier les résultats de la
sérologie au patient, 76% des médecins n'ont jamais
effectués eux-mêmes le dépistage.
III.14.4.2. Attitudes des
enquêtés envers le VIH/SIDA
Les résultats de notre enquête montre que 118
élèves soit une proportion de 85.70% disent qu'il n'existe pas un
traitement contre le VIH/Sida, 130 élèves soit une proportion de
85.70% disent que le VIH/Sida n'a aucun vaccin. La même enquête a
révélé que 103 élèves de nos
enquêtés soit une proportion de 63.58% peuvent éviter de
contaminer les autres en cas de séropositivité, 39
élèves soit une proportion de 24.07% peuvent garder secret, 24
élèves soit une proportion de 14.81% peuvent informer leur
partenaires, alors que 5 élèves soit une proportion de 3.08%
peuvent contaminer les autres.
Une étude menée aux Etats unis par Diclemente
et Coil montre que 60% des jeunes pensent que le Sida est incurable et 78% ont
peur d'être contaminés par celui-ci.
III.14.4.3. Pratiques des nos
enquêtés en matière du VIH/Sida
III.13.4.3.1. Pratiques
sexuelles
Les résultats de notre enquête ont prouve que
42,80% de nos enquêtés ont déjà fait un rapport
sexuel avec un partenaire étranger sans préservatif contre 57,20%
qui disent avoir utilisé celui-ci lors de leurs rapports sexuels. Les
mêmes résultats montrent que la tranche d'âge ou la
sexualité est trop intense est celle de 13 à17 ans ou 42
élèves soit une proportion de 35,6% ont déclaré
avoir fait leur premier rapport sexuel alors que la tranche d'âge qui a
moins de candidats est celle de 22 ans et plus ou nous avons seulement 9
élèves soit une proportion de 7,6%.
Une étude menée au Kenya montre que les
premières relations sexuelles chez les jeunes interviennent en moyenne
à l'âge de 17 ans, mais beaucoup de jeunes sont sexuellement
actifs bien plus tôt .Généralement les adolescents(es) des
zones rurales sont plus exposés à l'activité sexuelle
avant leurs camarades de zones urbaines.
Dans quatre zones rurales du pays les chercheurs du centre
pour les études sur la famille Africaine ont trouvés en 1994 que
75% des filles avaient eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 16
ans et 27% avant l'âge de 15 ans .Parmi cette catégorie 15%
étaient sexuellement actives avant l'âge de 12 ans. Officiellement
70 à 80% de la population est chrétienne et les autorités
de l'église ont constamment exigé les jeunes du pays
d'éviter d'avoir les rapports sexuels avant le mariage. Ce pendant ce
genre de rapport semblent rependu même chez les jeunes qui
fréquente l'église. Une étude sur les jeunes Kenyans
célibataires qui vont à l'église et dont l'âge varie
de 12 à 24 ans (avec une majorité âgée de 16
à19 ans) dans différentes parties du pays a montré que
64,9% des hommes et 33%des femmes était sexuellement actifs. En outre
30% des jeunes gens ont confirmé avoir plus de 5 partenaires.
III.14.4.3.2. Utilisation du
Condom
Notre enquête montre que 83 élèves soit
une proportion de 66.40% n'utilisent pas le préservatif lors des
rapports sexuels car ils ne sentent pas les plaisirs sexuels.
Une étude similaire menée au Beijing en Chine a
montré que 56.2% des chauffeurs taxi et 47.8% des étendant
d'hôtel, l'usage du condom interférerait le plaisir sexuel.
CHAP IV : ELABORATION
DU PROGRAMME
IV .1. TITRE DU PROGRAMME:
LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DANS
L'AIRE DE SANTÉ DE KABAYA.
IV.1. 1. Introduction
Notre programme a pour objet de présenter les projets
d'appui à la lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de Santé de
Kabaya dont un projet pilote de construction d'un centre de Santé de
référence qui aura parmi ses activités le
dépistage volontaire et anonyme du VIH/SIDA.
IV.2. IMPORTANCE DU
PROGRAMME
Ce programme s'inscrit dans le cadre de la politique nationale
de lutte contre le VIH/SIDA. Il contribuera au changement des attitudes et
pratiques de la population de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects
lies au VIH/SIDA.
IV.3. LES GRANDES LIGNES DU
PROGRAMME.
Domaine
|
Objectifs
|
Projets
|
Indicateurs
|
Milieu
|
CSR
|
-Construire un centre de santé de
référence ;
-Intégrer le dépistage volontaire dans les
activités du centre de santé de référence.
|
Construction d'un centre de santé de
référence
|
-7 salles en bloc construites en faveur de la population de
l'aire de santé de Kabaya et ses environs ;
- 3 toilettes à fosse arabe construites en faveur de
la population de l'aire de santé de Kabaya et ses environs.
|
Aire de santé de Kabaya
|
Sensibilisation
|
Diminuer de 20% le taux d'attitudes négatives et de
40% les pratiques sexuelles risquées des la population de l'aire de
santé de Kabaya et ses environs.
|
Sensibiliser la population de l'aire de santé de Kabaya
dans la lutte contre le VIH/SIDA.
|
Le taux de ceux qui affichent des attitudes négatives
est diminué de 22.6% à 2.6%
-Le taux de ceux qui font les pratiques sexuelles
risquées est diminué de 46.6% à 6.6%
|
Aire de santé de Kabaya
|
Prise en charge
|
Prendre en charge les personnes séropositives
|
Prise en charge matérielle, financière,
psychologique et spirituelle des personnes séropositives.
|
Au moins 80% des personnes infectées du VIH/Sida sont
prises en charge matériellement, financièrement,
psychologiquement et spirituellement.
|
Aire de santé de Kabaya
|
Droit des PVV
|
Amener la population à respecter la dignité de
la personne vivant avec le VIH/SIDA ;
Amener les PVV à reconnaitre leurs droits.
|
Sensibilisation de la population sur les droits de la personne
vivant avec le VIH/SIDA.
Sensibilisation des PVV sur leurs droits.
|
Au moins 80% de la population de l'aire de Santé de
Kabaya sont informées des droits des PVV.
Au moins 80% des PVV des l'aire de santé de Kabaya sont
informées de leurs droits.
|
Aire de santé de Kabaya
|
Nous référant au système et politique de
Santé de notre pays, les grandes lignes de notre programme sont
agencées de la manière suivante :
1) Centre de Santé de référence en faveur
de la population de l'aire de Santé de Kabaya. Notre programme renferme
un projet de construction d'un centre de Santé de
référence qui aura un service de dépistage volontaire du
VIH/SIDA dans ses activités.
2) Sensibilisation de la population de l'aire de Santé
de Kabaya dans la lutte contre le VIH/SIDA ;
3) Prise en charge des cas échéants : Notre
programme renferme un projet de prise en charge matérielle
financière, psychologique et spirituelle des personnes vivant avec le
VIH/SIDA de l'aire de Santé de Kabaya et ses environs.
4) Le droit de la personne vivant avec le VIH/SIDA
IV.4. OPPORTUNITES
D'EXECUTION DU PROGRAMME :
Le programme de lutte contre le VIH/SIDA
dans l'aire de Santé de Kabaya sera exécuté grâce
aux efforts conjugues de la population locale, les autorités politico
administratives, l'inspection provinciale de la Santé et les bailleurs
des fonds
IV.5. LES ACTEURS DU
PROGRAMME
Pour l'exécution du programme, nous allons recourir aux
acteurs suivants :
La population locale et son autorité ;
L'inspection provinciale de la Santé ;
Les organisations non gouvernementales.
IV.6. FONCTIONNEMENT DU
PROGRAMME
La population évalue ses besoins et les présente
auprès de l'inspection provinciale de la Santé ;
L'inspection provinciale de la santé planifie les
interventions et les soumet aux organisations non gouvernementales
Les organisations non gouvernementales assistent
financièrement, matériellement et techniquement. Pendant et
après les différents projets, les acteurs évaluent les
réalisations.
IV.7. HYPOTHESE, RISQUES ET
FLEXIBILITES
IV.7.1. Hypothèse
Le programme de lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de
Santé de Kabaya réussira si les conditions suivantes sont
réunies
1) La participation communautaire ;
2) L'implication des autorités politico
administratives ;
3) L'Implication de l'inspection provinciale de la
Santé ;
4) La garantie de l'anonymat des personnes
séropositives ;
5) La disponibilité des ressources financières,
matérielles et humaines ;
6) Sensibilisation de la population pour le dépistage
volontaire ;
7) La prise en charge des cas échéants ;
8) Le respect des droits des PVV.
IV.7.2. Risques
Les risques auxquels notre programme peut se heurter sont les
suivants :
1) Conflits armés ;
2) Croyances religieuses quant à ce qui est de l'usage
du préservatif ;
3) La coutume ;
4) Le déni de l'existence du VIH/SIDA.
IV.7.3. Flexibilité du
programme
Pour que notre programme se déroule en toute
sérénité, les acteurs seront prudents et souples face aux
réalités rencontrées sur le terrain. C'est la raison pour
la quelle tout doit commencer par la sensibilisation de la population, montrer
le bien fonde du dépistage volontaire du VIH/SIDA. Enfin, après
que la population de l'aire de Santé de Kabaya ait pris connaissance de
toutes ces réalités, l'on amènera au moins 90% de
celle-ci à passer un test de dépistage volontaire du VIH/SIDA
et les amener à inciter les autres de passer celui-ci.
IV.8. CONCLUSIONS ET
RECOMMANDATIONS
Notre travail avait comme objectif général
d'évaluer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques des
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya en matière du VIH/SIDA. Pour vérifier nos
hypothèses, nous nous sommes posé au préalable trois
questions à savoir :
Les élèves des écoles secondaires de l'aire de
santé de Kabaya sont- ils informés du VIH/SIDA ?
Quelles sont les attitudes des élèves des écoles
secondaires de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects aux lié
au VIH/SIDA ?
Y a-t-ils des pratiques sexuelles courantes risquées dans les
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya ?
Pour vérifier nos hypothèses, un questionnaire
auto administré a été soumis à 168
élèves issus de trois écoles secondaires que compte
l'aire de santé de Kabaya. Les données récoltées
ont été traitées grâce au logiciel d'informations
épidémiologiques «Epi Infos» et saisies à
l'aide de Microsoft office Word 2007 et Microsoft Excel 2007.
Après analyse des données, les résultats
suivants ont été obtenus :
Pour ce qui est du niveau de connaissances des
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya en matière du VIH/Sida, les résultats de notre tableau
synthétique ont montré que 78,26% de nos enquêtés
ont une connaissance suffisante en matière du VIH/Sida.
S'agissant des attitudes des élèves des
écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects
liés au VIH/Sida, les résultats de notre enquête ont
prouvé que 22.60% des nos enquêtés ont des attitudes
négatives face à celui-ci. Les mêmes résultats ont
montré que 90.30% de nos enquêtés n'ont jamais passé
un test de dépistage volontaire et la raison majeure reste l'absence
d'un centre de dépistage dans l'aire de santé de Kabaya
cité à 69.07%, suivi du risque de discrimination,
marginalisation et stigmatisation cité à 21.58%, Enfin la
dépression rapide vers la mort cité à 9.35%.
Pour ce qui concerne les pratiques des élèves
des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en
matière du VIH/Sida, les résultats ont prouvé que 46,60%
de nos enquêtés ont eu des pratiques sexuels risquées.
80.60% de nos enquêtés n'utilisent jamais le préservatif
lors des rapports sexuels et la raison majeure reste le faite que le
préservatif interfère avec le plaisir sexuel selon 66.40% de
nos enquêtés.
Pour clore ce travail, il est opportun de signaler qu'il
existe une relation étroite entre l'absence d'un centre de
dépistage volontaire et les attitudes négatives associées
aux pratiques sexuelles risquées observées chez les
élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de
Kabaya.
Au vu de ce qui précède, nous recommandons ce
qui suit :
Au gouvernement :
1) D'instaurer une paix durable pour permettre une
stabilité de la population ;
2) Intégrer la lutte contre le VIH SIDA dans le
programme d'enseignement national.
3) De voter une loi protégeant les PVV
A l'inspection provinciale de la
santé :
1) De doter le centre de santé de Kabaya le statut d'un
centre de santé de référence pour lui permettre d'exercer
l'activité de dépistage du VIH/SIDA ;
2) De tenir compte de l'accessibilité
géographique dans le découpage des aires de santé.
A la communauté
1) D'éviter les pratiques susceptibles de propager le
VIH/Sida comme
* Le sororat : Elle consiste à épouser la
soeur cadette de l'épouse suite à la stérilité ou
au décès de celle-ci ;
* Le lévirat : Mariage d'une veuve avec un cadet,
un cousin, un neveu, ou un cadet de l'époux
décédé ;
* Mutilation sexuelle ;
* Rites de purifications sexuelles (La veuve se purifie en
ayant des rapports sexuels avec un frère de son marie pour lui
permettre de reprendre la vie normale) ;
* Rétrécissement vaginal, l'encadrement sexuel
des visiteurs en mission ;
* Le déni de l'existence du VIH/SIDA (La
communauté pense que le VIH /SIDA n'est qu'une construction imaginaire
destinée à détruire la race noire).
2) De reconnaître que le VIH/SIDA existe et ne s'agit
nullement d'une stratégie de l'homme blanc pour éliminer la race
noire.
3) De reconnaître que le VIH/SIDA n'a aucun traitement,
ni vaccin mais peut être évité
|
En définitif ceci fait penser que l'implantation d'un
programme de lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de santé de Kabaya
reste la meilleure solution pour modifier les attitudes négatives et
les comportements sexuels risqués des élèves des
écoles secondaires de celle-ci.
|
Enfin, nous ne prétendons pas avoir érigé
un monument qui résiste aux intempéries. Les études
ultérieures restent les bienvenues et espérons qu'on ne nous
tiendra pas rigueur sur les éléments qui ont pu échapper
à notre attention et souhaitons d'en considérer les conclusions
auxquelles nous sommes abouties.
IV.9. BIBLIOGRAPHIE
Pour l'élaboration de notre travail nous nous
sommes servi des ouvrages, revues, sites Web, travaux de mémoires et
travaux de fin de cycle.
IV.9.1. Ouvrages :
1) JANIE Hampton, Vivre avec le VIH. Organisation
ougandaise d'aide aux sidéens, Ed 1999 p9
2) GLEN Williams et al, Les jeunes entre eux (Les jeunes
du Kenya et la prévention du VIH/SIDA) Ed 2000 p3
3) GLEN Williams, Un idéal commun : Jeunesse,
sexualité, et VIH/SIDA dans trois pays africains.
4) ROUGEMOMONT et al, La santé en pays tropicaux,
8e place de l'odéon, Paris 2001.
5) BRUCKER G. Santé publique, Ellipse, Paris
2001.
6) Guide pour la prise en charge à domicile des
malades du SIDA. Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed
1993 p 5
7) Guide pour la prise en charge clinique de l'infection
à VIH chez l'adulte. Genève, Organisation mondiale de la
santé, ED 1991
8) Regnard C et al. Cancers avancés. Paris,
Arnette, Ed 1994.
9) Martine GAYRAND et al, soins infirmiers aux personnes
atteintes de maladies infectieuses/de l'infection par le VIH, Genève,
Organisation mondiale de la santé. Paris 2003.
10) Traitement symptomatique en phase terminale.
Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1999.
11) Tuberculose et VIH, manuel clinique, Genève,
Organisation mondiale de la santé, Ed 1996.
Programme commun des nations unies sur le VIH/SIDA Image
de l'épidémie, ONU SIDA/OMS, Genève 1995, p3-114
12) Rapport synthétisé des notifications des
cas des MST/SIDA, BCC/SIDA, RDC 2000, p 1 - 8
13) JANIE Hampton, Le sida, une approche humaine, la prise
en charge et la prévention du sida à Agomanya, Ghana 1991
p20-24
14) CHRISTIAN MUKOYOG et al, Orphelin du sida, Une
perspective communautaire à Tanzanie 1992 p15, 24
IV.9.2. Revues
1) Almouner TALIBO et al. Formation sur la
prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à
l'enfant : Module IV, Protocole de dépistage et protocole de
prise en charge ; document du participant, Médecin du monde
France p 2-4
2) Pierre TATTEVIN : Infection à VIH et SIDA
p16
3) Rapport ONUSIDA en RDC, Ed 2007
4) Traitement de la douleur cancéreuse et soins
palliatifs Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1990
(Rapport technique, N°804).
IV.9.3. Travaux de
mémoire
1) Anthony MUSAFIRI MUGISHO. De l'implication de
professionnels de sexes dans la lutte contre la propagation du VIH/SIDA dans la
ville de Goma, Mémoire, Inédit ULPGL 2002-2003
2) UMETUKU Patrick : Connaissances, Attitudes et
pratiques du dépistage sérologique volontaires de la
8e Région militaire garnison de Goma, Inédit ISIG Goma
2008-2009
3) Nicole KABAMBA : Connaissances, Attitudes et
pratiques en matière du VIH/SIDA, Inédit Université Simon
Kimbangu 2004.
4) Ignace LUANDA MIHIYO, Niveau de connaissances,
attitudes et pratiques de jeunes élèves de 12 à 18 ans en
matière du VIH/SIDA cas des ECP/8e CEPAC.
IV.9.4. Travaux de fin de
cycle
1) Etude épidémiologique dans la zone de
santé rurale de Rutshuru, Inédit ISIG/GOMA 2003-2004
2) Jean MUKUPI KYAKWIKA, Opinion des
jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma,
Inédit ISIG/GOMA 2003-2004
3) MULUNGA MULASHI Leessa : Etude
épidémiologique du VIH/SIDA dans la zone de santé de
Rutshuru, Travail de fin de cycle, Inédit ISIG/GOMA 2003- 2004
IV.9.5. Sites web
WWW.Cite-u.info
WWW.Societecivile.cd
WWW.worldbank.org
WWW.avert.org
WWW.lejourduseigneur.org
WWW.futura-sciences.com
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU SUJET
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0.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE
4
0.2.1. Objectif général
4
0.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
4
0.3 INTERET DU SUJET
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0.4. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
5
0.5. OBJECTIFS DE L'ETUDE
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0.5.1. Objectif général
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0.5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
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0.4. JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET
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CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE
7
1. Les connaissances
7
2. Les attitudes
10
3. Les pratiques
11
CHAP.II. CONSIDERATION THEORIQUE
13
II.1.DEFINITION DES CONCEPTS
14
II.2. ORIGINE DU VIH/SIDA
15
II.3. TYPES DES VIRUS
15
II.4 .MODE DE TRANSMISSION.
15
II.4.1. Les conditions nécessaires
pour la transmission du Virus du SIDA.
15
II.4.2. FAUSSES CROYANCES
15
II.5 MODE DE PREVENTION
15
II.6 TRAITEMENT DU VIH/SIDA
15
II.7.PHASES DE LA MALADIE
15
II.7.1. Comment détecter et traiter
l'infection à VIH ?
15
II.8. ALGORITHME SIMPLIFIER POUR LE
DIAGNOSTIQUE ET LA PRISE EN CHARGE DE
15
L'INFECTION A VIH S'IL N'Y A PAS
POSSIBILITE DE TEST DE DEPISTAGE
15
II.9. ALGORITHME SIMPLIFIE POUR LA
DETECTION ET LE TRAITEMENT DE L'INFECTION A VIH LORSQUE LE TEST DE
15
DEPISTAGE DU VIH EST POSSIBLE
15
II.10. LES DIFFERENTS TYPES DE TEST DE
DEPISTAGE
15
II.11.TABLEAU CLINIQUE DE L'INFECTION A VIH
ET SIDA
15
II.11.1.Signe majeurs
15
II.11.2.Signes mineurs
15
II.12. DIAGNOSTIQUE BIOLOGIQUE DE
L'INFECTION A VIH
15
II.13.ACTION DU VIH SUR LE SYSTEME
IMMUNITAIRE
15
II.13.TEST NON SEROLOGIQUES
15
II.13.1. Protocole de test de
dépistage
15
II.13.2. OBJECTIFS ET PRINCIPE DU TEST
ELISA
15
II.13.2.1.Objectif
15
II.13.2.2.Principe
15
II.14.LES TESTS SEROLOGIQUES
15
II.14.1.TESTS ELISA
15
II.14.2.TESTS RAPIDES
15
II.15. DEPISTAGE VOLONTAIRE ET LE
COUNSELING
15
II.15.1. Bénéfice et risque
du counseling
15
II.15.1.1.Bénéfices en cas de
résultats négatifs
15
II.15.1.2. Bénéfice en cas de
résultat positif.
15
II.15.1.3. Risques du counseling
15
II.16. ETAPES DU COUNSELING
15
II.16.1. Près - test
15
II.16.2. Post-test
15
II.16.2. Analyse des réactions du
client et du conseiller
15
II.16.3. Réactions
psychiatriques
15
II.16.4. Réaction sur le plan
social
15
II.16.5.Réaction du conseiller
15
II.17. ORIENTATION DU CLIENT VERS LES
STRUCTURES DE PRISE EN CHARGE
15
II.17.1 Intégration des
activités
15
II.18. LIENS ENTRE LE VIH ET LA
PAUVRETE
15
II.19.LE SCHEMA SUIVANT ILLUSTRE LES LIENS
ENTRE LE VIH ET LA PAUVRETE
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II.20.LE VIH /SIDA CAUSE AGRAVANTE DE LA
PAUVRETE
15
II.21.LE SCHEMA CI-APRES EXPLIQUE LA
GRAVITE DE LA PAUVRETE DUE A L'INFECTION DU VIH/SIDA.
15
II.22. LA PAUVRETE ET INEGALITE DES REVENUS
AUGMENTENT LA PROBABILITE DE L'INFECTION A VIH.
15
CHAP III. PRESENTATION DE L'ENQUETE ET
RESULTATS
15
III. 1 OBJECTIF DE L'ENQUETE
15
III.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE
15
III. 3. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE.
15
III.4. DUREE D'ENQUETE
15
III.5. MILIEU D'ETUDE
15
III.6. POPULATION D'ETUDE
15
III.7 ECHANTILLONNAGE.
15
III.7.1. Taille d'échantillon
15
III.8 OUTILS DE RECOLTE DES DONNEES
15
III.9 ADMINISTRATION D'UN QUESTIONNAIRE
15
III. 10. SAISIE ET TRAITEMENT DES
DONNEES
15
III.11. CONSIDERATIONS ETHIQUES
15
III.12. DIFFICULTES RENCONTREES
15
III.13. INTERPRETATION DES RESULTATS.
15
III.13.1. Synthèse de nos
hypothèses
15
III.13.1.1.Tableau synthétique de
nos hypothèses
15
III.14. DISCUSSION DES RESULTATS
15
III.14.1. Connaissances des
élèves en matière du VIH/SIDA
15
III.14.2. Connaissances les moyens de
contamination du VIH/SIDA
15
III.14.3. Information sur le VIH/Sida
15
III.14.4. Attitudes des enquêtes en
matière du VIH/SIDA
15
III.14.4.1. Attitudes des enquêtes
face au test de dépistage du VIH/SIDA
15
III.14.4.2. Attitudes des
enquêtés envers le VIH/SIDA
15
III.14.4.3. Pratiques des nos
enquêtés en matière du VIH/Sida
15
III.13.4.3.1. Pratiques sexuelles
15
III.14.4.3.2. Utilisation du Condom
15
CHAP IV ELABORATION DU PROGRAMME
15
IV 1 TITRE DU PROGRAMME: LUTTECONTR LE
VIH/SIDA DANS L'AIRE DE
15
SANTÉ DE KABAYA.
15
IV.1. 1. Introduction
15
IV.2. IMPORTANCE DU PROGRAMME
15
IV.3. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME.
15
IV.4. OPPORTUNITES D'EXECUTION DU
PROGRAMME :
15
IV.5. LES ACTEURS DU PROGRAMME
15
IV.6. FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME
15
IV.7. HYPOTHESE, RISQUES ET
FLEXIBILITES
15
IV.7.1. Hypothèse
15
IV.7.2. Risques
15
IV.7.3. Flexibilité du programme
15
IV.3. BIBLIOGRAPHIE
15
IV.3.1. Ouvrages :
15
IV.3.2. Revues
15
IV.3.3. Travaux de mémoire
15
IV.3.4. Travaux de fin de cycle
15
IV.3.5. Sites web
15
IV.3. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
15
TABLE DES MATIERES
15
* 1 ONUSIDA, Genève,
Juillet 2004 p14
* 2 Idem
* 3
WWW.worldbank.org: ONUSIDA en RDC
2007, opcit
* 4
WWW.societecivile.cd
* 5 Nicole KABAMBA :
Connaissances, Attitudes et pratique en matière du VIH/SIDA
Inédit Université Simon Kimbangu, Lubumbashi 2004
* 6
WWW.societecivile.cd
* 7 Idem
* 8 OMS, Programme de lutte
contre leVIH/ SIDA, Rapport d'activités, 1991 p 1.
* 9 Anthony Musafiri MUGISHO. De
l'implication de professionnels de sexes dans la lutte contre la propagation du
VIH/SIDA dans la ville de Goma, Mémoire, Inédit ULPGL
2002-2003
* 10 Rapport ONUSIDA en RDC
2007
*
* 11 Rapport ONUSIDA en RDC
2007
* 12 Connaissances, attitudes,
croyances et comportements face au VIH/SIDA aux Antilles et en Guyane 2004
* 13 Idem.
* 14 ibdem
* 15 WWW.avert.org
* 16 WWW.avert.org
* 17 Nicole KABAMBA,
connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit,
Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.
* 18 UMETUKU Patrick :
Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique
volontaires de la 8ème Région militaire garnison de
Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.
* 19 Idem
* 20 MULUNGA MULASHI
Leessa : Etude épidémiologique du VIH/SIDA dans la zone de
santé de Rutshuru, Travail de fin de cycle, Inédit ISIG 2004
* 21 Idem.
* 22 Ignace LUANDA MIHIYO,
Niveau de connaissances, attitudes et pratique de jeunes élèves
de 12 à 18 ans en matière du VIH/SIDA « cas des
ECP/8ème CEPAC
* 23 WWW.
Société civile. Cd, opcit
* 24 Ignace LUANDA MIHIYO,
Niveau des connaissances, Attitudes et pratiques des Jeunes
élèves de 12 à 18 ans en matière du
VIH/SIDA « Cas des ECP/8ème CEPAC »
* 25 UMETUKU Patrick :
Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique
volontaires de la 8ème Région militaire garnison de
Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.
* 26 Nicole KABAMBA,
connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit,
Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.
* 27 Idem
* 28 OMS, ONUSIDA, UNICEF,
Vers un accès Universel, étendre les interventions prioritaires
liées au VIH/SIDA dans le secteur de la santé Genève,
Avril 2007.
* 29 Idem
* 30 UMETUKU Patrick :
Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique
volontaires de la 8ème Région militaire garnison de
Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.
* 31 . Nicole KABAMBA,
connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit,
Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.
* 32 Idem
* 33 Médecine
D'Afrique noire 2005, vol 52, N°4, P 197-202
* 34 Jean MUKUPU KYAKWIKA
KISUSSU, Opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA
dans
la ville de Goma : TFC Inédit ISIG
2003-2004
* 35 Les jeunes entre eux
(Les jeunes du KENYA et la prévention du VIH/SIDA), opcit. P.3
* 36 KAMBALE Karafuli: Cours
d'écologie humaine, Inédit, ISIG/Goma 2009
* 37
WWW.futura-sciences.com
* 38
WWW.Cite-u.info
* 39 KAMBALE Karafuli: Cours
d'écologie humaine, Inédit, ISIG/Goma 2009
* 40 Idem
* 41 JANIE
Hampton, Vivre avec le VIH. Organisation ougandaise d'aide
aux sidéens, Ed 1999 p9
* 42 Justin MURHABAZI ;
Cours d'épidémiologie générale, Inédit ISIG
/Goma 2006-2007
* 43 Idem
* 44 Ibidem
* 45 La pauvreté ne se
définit pas seulement en termes de pouvoir, de consommation, mais aussi
de réussite scolaire d'état de santé, de nutrition et de
développement humain sous tous ses aspects l'impuissance et la
vulnérabilité en font partie. ONU SIDA 2001, opcit.
* 46 Idem
* 47 CT Kayungura Cours de
recherchés scientifiques et descente sur terrain, inédit
ISIG/GOMA 2009
* 48 CT Kayungura Cours de
recherchés scientifiques et descente sur terrain, inédit
ISIG/GOMA 2009
|