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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA

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par Eugène HABARUGIRA ZAWADI
Institut Superieur d'Informatique et de Gestion I.S.I.G - Licence 2008
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Depuis son identification en 1981, le VIH/SIDA ne cesse de se propager et a déjà tué plus de 20.000.000 personnes dans le monde.1(*) Sur 5000.000 de cas d'infection et 3000.000 de décès dus au VIH/SIDA enregistrés dans le monde pour la seule année de 2003, plus de 3000.000 de cas d'infection soit 60% et 2.500.000 de décès soit 83,3% sont survenus en Afrique subsaharienne2(*). Dans cette partie d'Afrique on y compte 3 millions des PVV et 70%, d'entre elles soit (2100.000) ignorent qu'elles sont infectées.

La pandémie du VIH/ SIDA constitue un problème important de la santé publique et se propage rapidement.

En effet près de 5000000 de nouvelles infections ont été enregistrées en l'an 2007.

L'Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée et les deux tiers de personnes infectées y vivent. Près de 25000000 de nouvelles infections et 21000000 de personnes sont décédées de suite de maladies liées au SIDA en 20073(*)

Les données disponibles au ministère de la santé publique révèlent les chiffres de 3000000 de personnes infectées parmi les quelles 23133 soit une proportion de 0,038% vivent dans la province du Nord Kivu.

L'apparition en 1996 d'un traitement antirétroviral a révolutionné la manière de prendre en charge les PVV et donne de l'espoir à la population toute entière. Actuellement plusieurs molécules sont utilisées en clinique pour la prise en charge des malades souffrant du VIH SIDA. Cependant ils restent inefficaces et entraînent des effets secondaires difficilement tolérables par les patients et d'autres problèmes spécifiques notamment leur résistance.

Par ailleurs, l'accès au traitement ARV demeure encore difficile. On estime que ces produits ne parviennent qu'à une personne sur dix en attente4(*)

L'accès au traitement pour les dizaines de millions de malades qui vivent dans le pays émergeant est un défit majeur pour les gouvernements en général et les professionnels de santé en particulier. Ce défi ne relève pas seulement le coût élevé des médicaments, domaine dans le quels les efforts sont consentis par les firmes pharmaceutiques et la mobilisation de l'engagement international. Nous notons également les difficultés liées à la sensibilisation du public, le dépistage et le diagnostic, aux infrastructures sanitaires, à la formation du personnel de santé. La RDC compte actuellement un taux de prévalence d'environs 5% dans la population générale, mais il existe une variabilité selon les provinces et selon qu'il s'agit des milieux urbains aux ruraux5(*). Dans la province du Nord Kivu, 14 structures de dépistage volontaire (CDV) sont opérationnelles avec comme objectif principal la sensibilisation, conseil et prise en charge morale, matérielle et spirituelle des PVV.

La banque mondiale à travers son programme VIH/SIDA multi pays pour l'Afrique et le fond mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme ont apporté leur soutient à une large campagne destinée à fournir des ARV à 25000 personnes vivant avec le VIH/SIDA en RDC d'ici 20106(*).

Depuis l'avènement de deux guerres dites de libération, d'abord celle de l'AFDL de 1996 et celle dite de rectification de 1998 menée par le RCD, la RDC a connu beaucoup d'immigrations des militaires venus des pays limitrophes, ils ont été déversés, dans le pays en vue de soutenir l'un ou l'autre groupe. Trop, longtemps séparés de leurs partenaires sexuelles régulières, ces militaires se sont donnés aux pratiques sexuelles risquées avec les congolaises. Dans la zone rouge, la situation est dramatique, une femme qui se fait voir dans cette contrée est perçue comme un gâteau à se partager ; c'est pourquoi ONUSIDA estime à 20% le taux de prévalence du VIH/SIDA parmi les femmes violées en RDC7(*)

Outre ces deux guerres qui se sont succédées, la troisième guerre menée par les hommes du Congrès National pour la Défense du Peuple, CNDP du général Laurent NKUNDA BATWARE du mois, d'Août 2007 jusqu'à la tenue de la conférence sur la paix, la sécurité et le développement de deux Kivu en Mars 2008, une guerre qui selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés HCR a obligé plus de 800.000 personnes à fuir leur village, est venu aggraver la situation financière, augmenter le chômage et empêcher des transactions commerciales dans tous les coins du pays, diminuer les activités champêtres suite à la non accessibilité des champs ; ce qui a plongé la populations de l'aire de santé Kabaya dans une crise économique et a diminué le pouvoir d'achat moyen par ménage.

Malgré les efforts fournis par les CDV dans la province du Nord Kivu, les données disponibles au bureau du PNLS coordination provinciale montrent que le taux de participation au dépistage volontaire est encore très faible. Les services prestés par les CDV Nord Kivu sont gratuits. Cette gratuite contribuerait à la diminution des nouvelles contaminations, malheureusement, le rapport du PNLS 2007 montre que la population ne fréquente guère ces structures.

Suite à la guerre qui ravageait l'Est de la RDC, l'aire de santé de Kabaya a reçu beaucoup de déplacés en provenance des différentes aires de santé environnantes qui, suite aux violents combats qui opposaient les hommes du CNDP et les FARDC ont été contraints de fuir leurs village et se réfugier au près du camp militaire de RUMANGABO où ils pensaient que leur sécurité allait être assurée.

La situation socio- économique des populations de l'aire de santé de Kabaya est dramatique, le pouvoir d'achat de la population étant très faible, ne peut pas permettre à la population de l'aire de santé de Kabaya en général et les élèves des écoles secondaires de celle-ci de subvenir à leurs besoins primaires.

La pauvreté et la promiscuité aux quelles se trouve exposée la population de l'aire de santé de Kabaya ont comme conséquences un taux élevé d'analphabétisme, les violes et les rapports sexuels non protégés qui sont une porte ouverte pour les IST et VIH/SIDA. .

Une étude menée au Rwanda en 1997 par PNLS a révélé une proportion de 4,2% des jeunes élèves infectés par le VIH/SIDA parmi lesquels 64,7% avait seulement l'âge compris entre 12 et 14 ans.8(*)

Ce contexte rend impérieux l'évaluation des connaissances, des attitudes ainsi que les pratiques des jeunes élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA, car depuis la création du monde aucune guerre, aucun désastres n'a été si meurtrier que celui-ci.

En rapport avec cette situation préoccupante, les questions suivantes attirent notre attention :

Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya sont- ils informés du VIH/SIDA ?

Quelles sont les attitudes des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA ?

Y a-t-ils des pratiques sexuelles courantes risquées dans les écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya ?

0.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE

0.2.1. Objectif général

L'objectif général de notre étude est d'évaluer le niveau des connaissances, des attitudes ainsi que les pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.

0.2.2. Objectifs spécifiques

Evaluer le niveau des connaissances des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA ;

Déterminer les attitudes des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA ;

Déterminer les pratiques à risque des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.

0.3. JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET

Quand le VIH/SIDA apparaissait vers les années 80, personne ne savait qu'il évoluerait si rapidement jusqu'à détruire les populations entières. Actuellement, tout porte à croire qu'aucune guerre, aucune attaque n'a été aussi meurtrière que le VIH/SIDA à travers le monde. En effet, chaque jour environs 15000 personnes à travers le monde deviennent infectées de suite de ce virus dont 60% sont âgées de 15 à 24 ans.9(*)

La RDC compte actuellement un taux de prévalence d'environs 5%.1(*)0

Depuis l'avènement de deux guerres dites de libération, d'abord celle de l'AFDL de 1996 et celle dite de rectification de 1998 menée par le RCD, la RDC a connu beaucoup d'immigrations des militaires venus des pays limitrophes, ils ont été déversés, dans le pays en vue de soutenir l'un ou l'autre groupe. Trop, longtemps séparés de leurs partenaires sexuelles régulières, ces militaires se sont donnés aux pratiques sexuelles risquées avec les congolaises. Dans la zone rouge, la situation est dramatique, une femme qui se fait voir dans cette contrée est perçue comme un gâteau à se partager1(*) C'est pourquoi ONUSIDA estime à 20% le taux de prévalence du VIH/SIDA parmi les femmes violées en RDC.1(*)1

Outre ces deux guerres qui se sont succédées, la troisième guerre menée par les hommes du Congrès National pour la Défense du Peuple, CNDP du général Laurent NKUNDA BATWARE du mois, d'Août 2007 jusqu'à la tenu de la conférence sur la paix, la sécurité et le développement de deux Kivu en Mars 2008, une guerre qui selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les refugiés HCR a obligé plus de 800.000 personnes à fuir leur village, est venu aggraver la situation financière, augmenter le chômage et empêcher des transactions commerciales dans tous les coins du pays, diminuer les activités champêtres suite à la non accessibilité des champs ; ce qui a plongé la populations de l'aire de santé de Kabaya dans une crise économique et a diminué le pouvoir d'achat moyen par ménage. Cette pauvreté à laquelle s'est trouvée exposée la population de l'aire de santé de Kabaya a entraîné l'augmentation des violences et les pratiques sexuelles risquées.

0.4. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE

Nous avons formulé à priori trois hypothèses qu'il faudra confirmer ou infirmer au cours de notre étude.

Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya auraient une information Insuffisante sur le VIH/SIDA ; en effet, considérant le rapport de l'OMS de 2003, environ 40000000 de personnes sont infectées par le VIH/SIDA à travers le monde dont 26000000 vivent en Afrique subsaharienne et la majorité de ces personnes ignore qu'elle infectée.

Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya auraient certaines attitudes négatives face aux aspects liés au VIH/SIDA ; le rapport du PNLS 2007 montre que malgré l'existence des CDV dans la province du Nord Kivu, les populations ne fréquentent guère ces structures.

La mise en place d'un programme efficace de lutte contre le VIH/SIDA permettrait le changement des comportements sexuels risqués des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES

0.5.1 Méthodes

Pour confectionner notre travail nous nous sommes servis de méthodes ci-après :

· Méthode descriptive : Cette méthode nous a permis de décrire les caractéristiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya.

· Méthode comparative : Cette méthode nous a permis de comparer le niveau de connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.

0.5.2 Techniques

Pour collecter les données de notre travail, nous nous sommes servis des techniques suivantes :

· Technique documentaire : Cette technique nous a permis de parcourir différents documents pour avoir les informations nécessaires de l'aire de santé de Kabaya.

· Technique d'interview : Elle nous a permis de nous entretenir avec les autorités des écoles secondaires que compte l'aire de santé de Kabaya.

· Technique d'enquête : Cette technique nous a permis de rassembler les informations auprès élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en rapport avec leurs niveaux de connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA.

CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE

Ce chapitre permet de présenter les résultats antérieurement obtenus sur les connaissances, attitudes, croyances et pratiques en matière du VIH/SIDA.

1. Les connaissances

- La population des DFA connaît très largement les modes de transmissions qui présentent un risque certains de contamination du VIH. Néanmoins, cette connaissance apparaît moindre qu'en métropole et de croyances erronées sur la transmission persistent, le plus souvent dans de proportions plus élevées qu'en métropole.

Par exemple 14% des habitants des DFA indiquent que le VIH peut être transmis en buvant dans le même verre d'une personne contaminée contre 11% en métropole. Ils sont également plus nombreux à ignorer les circonstances dans lesquelles le test du VIH est obligatoire (37% croient par erreur que c'est le cas lors d'une hospitalisation contre 17% en métropole)1(*)2 ou à indiquer ne jamais avoir entendu parler de traitement contre le VIH (52% contre 28%)1(*)3

-Dans le DFA, une personne sur 3 se perçoit comme étant insuffisamment informée sur le Sida et dans une large majorité, la population déclare faire ? tout à fait ? confiances aux médecins, aux chercheurs, aux associations et aux ministères de la santé pour les informer quelque soit l'âge ou le sexe. Les habitant de DFA sont plus nombreux qu'en métropole à se sentir « très concernés » par les campagnes d'information sur le Sida (43% contre 29%) mais ces proportions varient notamment selon le niveau d'éducation, et l'intérêt pour les campagnes et d'autant moindre que le niveau de diplôme est faible1(*)4

- Une étude CAP menée en royaume de Bonny a relevé des résultats suivants :

· Presque 20% des femmes et d'Hommes ont des informations erronées sur les modes de transmission du VIH1(*)5

· Moins d'un quart des personnes interrogées ont déclaré connaître quelqu'un dont le décès est lié au Sida.

· Plus de trois quarts des personnes interrogées savent qu'une personne paraissant en bonne santé soit séropositive et que les rapports sexuels sont les principaux modes de contamination1(*)6

L'enquête de Gitarama au Rwanda a montré un niveau de connaissance élevée au sein de la population générale, avec une proportion de 97 .8% chez les Hommes et 93.3% chez les femmes des répondants ayant déjà entendu parler du VIH/SIDA et les autres IST1(*)7

En Cote d'Ivoire une étude est menée avec le concours du FNUAP de décembre 2003 à Juillet 2004 avait abouti aux résultats suivants :

· Sur 1218 clients reçus dans le SDV de Yopougons, 1213 personnes étaient dépistées et 271 d'entres elles soit 22.3% était séropositives dont 55 Hommes soit 20.2% et 216 Femmes soit 79.8%.L'objectif de ce programme était d'améliorer l'accès à l'information sur le VIH/SIDA et au dépistage volontaire dans le centres de santé reproductif/planning familial et d'amener 10% des clients informés dans les cliniques de la place à effectuer leurs dépistage volontaire et accéder aux programme de pris en charge.

Le plan National consistait également à amener les clients à l'adhésion de ces communautés aux activités de CVD. Ce qui a permis de découvrir que la plupart de la population Ivoirienne avait pris connaissance des avantages du test de dépistage volontaire grâce à cette mise en place de CDV1(*)8

En 2008 une étude a été menée au point de 307 militaires de la garnison de Goma. L'objectif de cette étude était de connaître le niveau des connaissances, attitudes et pratique de ces militaires en matière de dépistage sérologique volontaire du VIH/SIDA. Pour ce qui est du niveau de connaissances l'étude a montré qu'une grande partie de militaires de la garnison de Goma ne connaît pas son statut sérologique soit 70%1(*)9 chose qui se justifiant par la crainte d'une dépression rapide vers la mort et le risque de stigmatisation discrimination voir marginalisation une fois déclarer séropositif

Une étude épidémiologique du VIH/Sida dans la zone de santé rurale de Rutshuru a été menée par une étudiante de l'ISIG en 2004 et les résultats suivant furent obtenus :

Ø La fréquence moyenne de séropositivité est de 21.6%

Ø Le sexe féminin est le plus touché que le sexe masculin à 54%.

Ø Les tranches d'âges les plus concernées par la séropositivité sont :

a) 16 à 20 ans à 12.5%

b) 31 à35 ans à 27.3%

- Les professions les plus touchées par l'infection à VIH sont.

a) Les commerçants à un taux de 36,1%

b) Les ménagères à un taux de 32 ,8%2(*)0

- Les milieux de provenance qui ont eu beaucoup des cas de séropositivités sont :

a) Rutshuru centre à 28,2%

b) Kiwanja à 21,2%. L'étude a conclu que les célibataires étaient plus concernés que les autres2(*)1

En 1994, au Bourkina -Faso, une étude pluridisciplinaire a été menée au près des élèves sur la gestion de risque de transmission des maladies à travers l'exemple du

Sida, impliquant des médecins et anthropologues. Les résultats montrent que l'âge

moyen des élèves étant de 16 ans, 99% ont déjà entendu parler du Sida, 30% par la radio, 12% par le personnel de santé, 12% par la télévision et 10% par les journaux.
La transmission par voie sanguine et sexuelle est citée respectivement par 60% et 90% alors que la transmission de la mère à l'enfant est citée à 30% seulement.

Les élèves enquêtés savent que le Sida st une maladie grave et mortelle, 21% utilisent les préservatifs dans tous les rapports sexuels et 52% de temps en temps 12% avaient déjà eu une MST et 13% se sentent menacés par le Sida et par conséquent ils souhaitent avoir les informations supplémentaires2(*)2

Une étude menée et publiée par le PNMLS en 2000 a montré que le taux d'infection à VIH dans la tranche d'âge de 15 à 49 ans se situait à 5,07%.

Les modes de contamination le plus courants étant respectivement :

a) Les rapports sexuels non protégés à 83%

b) La transmission mère- enfant à 2%

c) La transmission par transfusion sanguine à 2%2(*)3

Au travers une étude menée aux U.S.A par Diclemente et col : 60% des jeunes pensent que le Sida est incurable et 78% ont peur d'être contaminés par le VIH/SIDA.

En Egypte Ibrahim a montré que 90% des enquêtés disent que le sida est une maladie fatale2(*)4

2. Les attitudes

v Une étude menée par un étudiant de l'ISIG, L2 SP a montré que 59,9% de ses enquêtés étaient prêts à passer le test de dépistage du VIH et prêts à recevoir les résultats du test même passer involontairement2(*)5

En aucun cas le test ne sera réalisé sans l'accord du patient. Il faut savoir temporiser, en laissant l'idée d'un dépistage «faire son chemin» dans l'esprit du patient.

La France est le pays Européen où le dépistage de VIH est le plus développé Le nombre annuel de sérologie de dépistage effectué en France métropolitaine a doublé entre 1989 et 1995 passant de 2,5 millions à 5 millions, alors que le pourcentage de séropositivité des testes effectués passait de 0,97% en 1989 à 0,28% en 1995. Pourtant parmi les 6000 patients ayants découvert leur infection à VIH en France en 1996, 33% étaient au stade Sida. Une étude menée en Chine au près des étudiants en médecine révèle que les 2/3 des étudiants enquêtés pensent que les PVV on eu ce qu'il méritaient, 1/3 est pour les mesures de quarantaine et la non admission des personnes infectées dans les audititoires2(*)6 L'étude montre que plus de 50% des répondants sont pour la continuité du travail d'une séropositive et peuvent manger la nourriture préparée par celles ci2(*)7
Des études similaires ont été menées simultanément au Cameroun et au Botswana chez les femmes de 15 à 24 ans et celles de 25 à 49 ans déclarant avoir une attitude positive envers les PVV ou les PA ont montré que 16% et 45% ont été enregistrés respectivement au Cameroun et au Botswana pour la tranche d'âge de 15 à 24 ans ;11 et 43% pour chacun de deux pays pour la tranche d'âge de 25 à 49 ans.

3. Les pratiques

· En 2006, une étude conjointe OMS, UNICEF, ONUSIDA a été menée dans 12 pays d'Afrique subsaharienne fortement touchés par le VIH/SIDA. Les résultats de cette étude ont montré que 12% des Hommes et 10% des femmes ont bénéficiés de dépistage et ont reçus leur résultat2(*)8.

· L'étude réalisée par 55 cites ou Cambodge, en terme de dépistage volontaire et des conseils socio- médicaux confidentiel sur le VIH/SIDA a montré que : 78 centres de dépistage volontaire sont opérationnels dont 17 gérés par les ONG, parmi 61 centres publics, 34 sont soutenus et équipés par l'UNICEF via le soutient de l'UNICEF France. 82521 personnes dont 45676 femmes et 36845 hommes ont eu l'accès au dépistage du VIH en 2004 parmi elles 15,08% des femmes ont été diagnostiquées séropositives contre 17,37% des hommes 2(*)9

· En 2008, une étude a été menée par un étudiant de l'ISIG au près de 307 militaires de la garnison de Goma. Elle a abouti aux résultats selon les quels 36% font le dépistage volontaire de VIH/SIDA bien que plus part soit 63,8 ont déjà subis le test de dépistage une seule fois et ce qui l'on passé plus de deux fois n'ont même pas tenu compte de l'intervalle de temps recommandé entre la passation de deux tests.

Pour les deux tiers soit 63,8% de ceux qui n'ont jamais passés le test, près de ¾ affirment craindre une stigmatisation et ou discrimination en cas d'une séropositivité, alors que le ¼ restant, craigne la connaissance de son statut sérologique.3(*)0

· Une étude menée au Beijing en Chine a montré que 56,2% des chauffeurs taxi et 47,8% des étendant d'hôtel, l'usage du condom interférait avec le plaisir sexuel.

La moitié des associations d'origine confessionnelle veut que la fidélité fasse parti du discours de prévention ce qui est pour le cas de celles sans orientation religieuse. Ce ci a été rapporté d'une enquête menée auprès de 25 associations d'origine confessionnelle3(*)1
Si pour les religions musulmanes et animistes le bon usage du condom pouvait éviter le Sida, les associations confessionnelles la fidélité est leur cheval de bataille dans la prévention de VIH 3(*)2

· Une enquête transversale de type CAP vis-à-vis de Counselling a été menée de mai à juin 2002 auprès de 158 médecins évoluant au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. L'analyse des données obtenues a donné des résultats suivants :

· 43% des médecins effectuent le test VIH/SIDA sans information préalable du patient

· 15% des médecins ne donnent aucune information lorsqu' un couple est discordant.

· 62% des médecins n'informent pas les patients après réalisation du test.

· 32% des médecins informe la famille à l'insu des patients

· 56% des médecins ont des difficultés à notifier les résultats de la sérologie au patient.

· 76% des médecins n'ont jamais effectués eux-mêmes le dépistage3(*)3

En 2004 une étude sur l'opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma a été menée par Jean MUKUPI KYAKIMWA KISUSSU et a obtenu les résultats suivants :

v La majorité des jeunes sont informés de l'existence du Sida et ces dangers

v 47% ont entendu parler ce la à l'école lors que les restes ont appris ce la de leurs parents.

v Environs 60% savent le mode de transmission et les mesures à pendre pour se protéger. Les 40% qui ignorent constituent une fraction importante qui nécessite des campagnes de sensibilisation.

67% des jeunes déclarent avoir des copains ou des copines dont seulement 30% ont consommés des relations sexuelles3(*)4.

v Une étude menée au Kenya montre que les premières relations sexuelles chez les jeunes interviennent en moyenne à l'âge de 17 ans, mais beaucoup de jeunes sont sexuellement actifs bien plus tôt .Généralement les adolescents(es) des zones rurales sont plus exposés à l'activité sexuelle avant leurs camarades de zones urbaines.

Dans quatre zones rurales du pays les chercheurs du centre pour les études sur la famille Africaine ont trouvés en 1994 que 75% des filles avaient eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 16 ans et 27% avant l'âge de 15 ans .Parmi cette catégorie 15% étaient sexuellement actives avant l'âge de 12 ans officiellement 70 à 80% de la population est chrétienne et les autorités de l'église ont constamment exigé les jeunes du pays d'éviter d'avoir les rapports sexuels avant le mariage. Ce pendant ce genre de rapport semblent rependu même chez les jeunes qui fréquente l'église. Une étude sur les jeunes Kenyans célibataires qui vont à l'église et dont l'âge varie de 12 à 24 ans (avec une majorité âgée de 16 à19 ans) dans différentes parties du pays a montré que 64,9% des hommes et 33% des femmes était sexuellement actifs. En outre 30% des jeunes gens ont confirmé avoir plus de 5 partenaires.3(*)5

CHAP II. CONSIDERATION THEORIQUE

Ce chapitre fournit les théories nécessaires sur le VIH/Sida

II.1. DEFINITION DES CONCEPTS

v Connaissance : Selon Petit Larousse, la connaissance est une activité intellectuelle visant à avoir la compétence de quelque chose.

Dans notre étude la connaissance est le fait d'avoir les informations sur le VIH/SIDA, c'est-à-dire avoir les informations sur les moyens de contamination et la prévention du VIH/SIDA.

v Attitudes : Manière de se sentir, manière d'être à l'égard des autres, posture.

v Pratiques : Selon Larousse, la pratique est tout ce qui ne s'en tient pas à la théorie, qui s'attache à la réalité à l'action. Dans notre travail, la pratique sera considérée comme étant tout ce qu'on fait en rapport avec le VIH/SIDA.

v Comportement à risque : C'est tout comportement qui expose celui qui l'adopte à contracter le VIH/SIDA3(*)6

v Les élèves : selon Petit la rousse, est élève toute personne qui reçoit les leçons d'un maître, toute personne qui fréquente un établissement d'enseignement.

v Personne Affectée : C'est une personne qui souffre sur le plan affectif car un membre de sa famille est séropositif ou décédé du SIDA. Ce sont souvent des personnes démunies et sans soutien.

v Personne vivant avec le VIH/SIDA : est un sidéen.

v SIDA : Syndrome d'Immuno Déficience Acquises,

v Syndrome : Ensemble des Symptômes, Signes d'une maladie

v Immuno : (Immunosité) : Résistance, naturelle ou acquise d'un organisme vivant à un agent infectieux ou toxique.

v Déficience : Incapacité du système immunitaire à résister aux agents infectieux3(*)7

v Séropositif : Porteur d'un virus dans son Corps.

II.2. ORIGINE DU VIH/SIDA

On ne sait que dire des vraies origines du VIH/SIDA. Néanmoins nous savons que vers les années 1957 (le 01/05/1957), un Américain connu sous le nom d'Hilary Koprowski crée un centre dont l'objectif était de fabriquer un vaccin contre la polio à partir des reins de chimpanzé. Ce dernier besoin lui fait créer un ZOO dans le camp Lindi en RDC où se retrouvait son laboratoire.

Le 01 fevrier1958 Fritz Deinhardt, spécialiste en culture des tissus au children's hospital de Philaldephie arrive à Stanley - ville, pour officiellement faire des recherches sur l'hépatite. Du 24 février au 10/Avril, en l'espace de six semaines, 215504 personnes sont vaccinées avec le vaccin CHAT 10A11 d'Hillary Koprowski dans la vallée de la Ruzizi RDC. En 1958, L'OMS désapprouve les campagnes de vaccination de masse menée par Hillary Koprwski au Congo.

Dans le cadre de leurs recherches en 1959, Joseph Vandepitte et Arno Matulsky font le tour du Congo et collectent 2000 échantillons de sang humain.

EN 1985 le chercheur André Nahmias prouve que l'un des ces échantillons était positif au VIH. En 1958, le chercheur Albert Sabin analyse le vaccin de CHAT de Hillary Koprowki et découvre qu'il est instable et contaminé par un virus inconnu.

Ce n'est qu'à 1989 par Dr Luck qu'on saura qu'il s'agissait du virus du sida.

De ce qui précède nous comprenons que le virus du VIH/SIDA tirerait son origine en origine en RCD du vaccin d'Hillary Koprowski3(*)8

Bien que cette littérature montre que le VIH/Sida tire son origine dans le vaccin de Hillary Koprowiky en RDC, la vraie origine du VIH/Sida serait les USA car c'est la que la première documentation sur le VIH/SIDA s'est faite en 1981 et plus précisément chez les homosexuels.

II.3. TYPES DES VIRUS

Actuellement, il existe deux types de virus qui sont en circulation.

Il s'agit du VIH-1 et VIH-2. Les deux virus entraînent à terme la même maladie, mais le VIH-2 est moins virulent et son évolution vers le stade SIDA est plus lente. Les deux familles VIH-1 et VIH-2 comportent une grande variété de sous types. D'où la difficulté de mettre en place un vaccin. Il est à noter que le VIH-1 est du type le plus circulant dans le monde, il est le plus rependu de la RDC.

Il est à noter aussi que les deux types de virus VIH-1 et VIH-2 ont deux caractéristiques communes.

1. Cibler le T4 qui est un point de reconnaissance ayant comme rôle l'identification de tout virus qui entre dans l'organisme et en informer les défenseurs et les combattants3(*)9

2. A terme, ils entraînent la même maladie qui est le Sida4(*)0

II.4 .MODE DE TRANSMISSION.

Malgré des nombreuses campagnes d'informations déjà réalisées, beaucoup d'idées fausses continuent à circuler sur les modes de transmission du Virus du Sida.

II.4.1. Les conditions nécessaires pour la transmission du Virus du SIDA.

Il faut dissocier la présence du VIH dans des secrétions corporelles et pouvoir infectant de la sécrétion en question. Dans les faits le VIH est présent dans l'ensemble des secrétions corporelles, sans exception aucune (sa présence dans la sueur reste néanmoins du domaine de l'anecdotique).

Théoriquement tout liquide serait contaminant, du moins si nous étions dans un univers mathématique et non biologique où n'est vraie que ce qui est vérifié et non ce qui se déduit.

La transmission du VIH suppose une porte d'entrée, une porte de sortie, un véhicule qui est le liquide contaminant, néanmoins il faut une quantité suffisante des virus pour que la contamination soit possible. Il y a six liquides biologiques Accessibles qui sont susceptibles de contenir suffisamment de virus pour permettre une transmission. Il s'agit du sang, sécrétions sexuelles, le sperme, le liquide pré séminal chez l'homme, les secrétions vaginales chez la femme et le lait maternel.

Outres ces liquides, il existe quatre circonstances où la transmission devient possible et non pas certaine bien attendue comme pour n'importe quel agent infectieux.

Il s'agit de la pénétration anale, vaginale, et à moindre degré buccale, une piqûre volontaire (usage de drogue) ou accidentelle (professionnel de santé), transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et beaucoup plus rarement au 3ème trimestre de la grossesse, transmission de la mère à l'enfant lors de l'allaitement car la muqueuse buccale du nourrisson est moins résistante que celle des adultes.

De ce qui précède nous déduisons trois vrais modes de transmission du virus du Sida qui sont :

§ Le rapport sexuel non protégé

§ Piqûre par aiguille ou autre matériel souillé

§ Transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement

II.4.2. Fausses croyances

Nous ne pouvons pas passer sous silence les modes de transmission imaginaires du VIH/SIDA car source de peurs, voir même d'exclusion.

Les principales fausses croyances de la transmission du VIH/SIDA sont les suivantes4(*)1

- La salive

- S'embrasser

- Partager le même verre

- Partager la même toilette

- Piqûre par le moustique

II.5 MODE DE PREVENTION

La prévention des maladies virales est un souci de l'humanité depuis les siècles.

Le monde a été balayé par toute sorte d'épidémies tout au long de l'histoire. La clé de la prévention réside dans l'identification des modes de transmission. La prévention de la propagation à VIH repose essentiellement sur deux approches étroitement liées entres elles et toutes deux liées à la sécurité transfusionnelle.

La première approche consiste en l'éducation qui permet aux individus d'éviter les situations qui comportent un risque de transmission. La seconde consiste en la prévention physique de l'infection.

Le VIH/Sida est une maladie qui n'a ni traitement, ni vaccin. La prévention reste la seule solution pour éviter ce fléau.

Cette prévention est représentée par trois premières lettres alphabétiques A, B et C :

A= Abstinence

B= Bonne fidélité

C= Condom, préservatif

Elle peut être représentée par trois navires dans un océan où il faut opérer un choix pour voyager au cas contraire on est noyé.

Abstinence

A

Condom C

Bonne Fidélité B

Si la vie devient insupportable ou dangereuse à bord de votre navire, passer de celui-ci à un autre pour ta sécurité si non c'est le naufrage.

N.B Les préservatifs sont habituellement lubrifiés, mais il faut rajouter un lubrifiant à base d'eau si les sécrétions vaginales sont peu abondantes si le rapport sexuel dure longtemps et en cas de pénétration anale. Autrement le préservatif risquerait de rompre.

Il faut se retirer avant que l'érection ne «  retombe » sans quoi le préservatif risquerait de rester à l'intérieur du vagin ou de l'anus au moment du retrait !

Lors du retrait il est conseillé de maintenir le préservatif à la base.

II.6 TRAITEMENT DU VIH/SIDA

Actuellement, il n'existe ni traitement, ni vaccin contre le VIH/Sida. Cependant, la politique actuelle de l'OMS est de mettre à la portée de PVV les antirétroviraux.

II.7.PHASES DE LA MALADIE

Il existe quatre principales phases du virus de l'infection à la maladie.

ü Primo-infection qui est la phase où on est en contacte avec le virus.

ü Phase asymptomatique qui est la phase où la victime est déjà séropositive, mais les symptômes ne sont pas encore visibles, elle s'appelle aussi phase d'incubation et elle est la plus longue de toutes les autres phases.

ü Phase symptomatique qui est une phase caractérisée par l'apparition de diverses manifestations cliniques (perte de poids, fièvre prolongée, diarrhée chronique, dermatose généralisée).

ü Phase Sida qui est la phase où la personne est complètement malade, elle est caractérisée par l'absence de tout traitement.

II.7.1. Comment détecter et traiter l'infection à VIH ?

Comme nous l'avons dit plus haut, le VIH n'a ni traitement ni vaccin. Seuls le préservatif, la bonne fidélité et l'abstinence restent les meilleures solutions contre la contamination.

Ce pendant il existe deux algorithmes permettant de détecter l'infection à VIH.

Le premier algorithme est celui qu'on utilise lorsqu'on n'a pas la possibilité du test de dépistage.

Pour cet algorithme, on a au moins trois symptômes indicateurs : on évalue les facteurs de risque et on traite les symptômes, transférer pour le test de recherche du VIH et examen plus poussé.

Le deuxième algorithme est celui qu'on utilise lorsque le dépistage à VIH est possible.

Le clinicien poursuit les processus suivants pour la détection de l'infection :

1) Test rapide (ELISA)

2) La présence d'au moins trois symptômes indicateurs

3) La présence d'au moins un des facteurs de risque.

4) Traiter les symptômes, transférer pour la prise en charge.

II.8. ALGORITHME SIMPLIFIE POUR LE DIAGNOSTIQUE ET LA PRISE EN CHARGE DE L'INFECTION A VIH S'IL N'Y A PAS POSSIBILITE DE TEST DE DEPISTAGE

Suspicion d'infection à VIH symptomatique

Au moins 3 symptômes indicateurs [A]

Sujet à risque [B]

Infection à VIH improbable

Traiter les symptômes et réexaminer au besoin

Suspecter une infection

Traiter les symptômes

Transférer pour teste de recherche du VIH et examen plus poussé [C]

OUI

NON

NON

(A)= Symptômes indicateurs

(B)=Evaluation du risque

(C)= Clinical management Guideline of VIH infection Genève, Organisation Mondial de la Santé.

Malade symptomatique

Moins de trois symptômes indicateurs

Conseil avant le test, Ev du risque

Test VIH

Négatif conseil après test

Infection à VIH improbable

Traiter les symptômes, réexaminer si l'évaluation du risque le justifie

Positif : conseil et soutien psychologique

Infection à VIH hautement probable

Traiter les symptômes et transférer pour examen plus poussé

Au moins trois symptômes indicateurs

Conseil avant test et évaluation du risque

Test VIH

Négatif ; conseil le test après

Infection à VIH improbable

Traiter les symptômes, répéter le test réexaminer si le résultat du test et l'évaluation du risque le justifient

Positif : conseil et soutien psychologique

Maladies dues au VIH

Traiter les symptômes, transférer pour la prise en charge

II.9. ALGORITHME SIMPLIFIE POUR LA DETECTION ET LE TRAITEMENT DE L'INFECTION A VIH LORSQUE LE TEST DE

DEPISTAGE DU VIH EST POSSIBLE

II.10. LES DIFFERENTS TYPES DE TEST DE DEPISTAGE

Actuellement, il existe deux types de test de dépistage de VIH .Il s'agit des tests sérologiques et non sérologiques.

Les tests sérologiques sont ceux qui se font sur le sérum ou le plasma, alors que les tests non sérologiques sont ceux ne faisant pas intervenir le plasma ou le sérum.

Qu'il soit sérologique ou non sérologique, la fiabilité d'un test se mesure par sa sensibilité et sa spécificité.

v La spécificité est la capacité du test à isoler les sujets effectivement sains ou indemnes de la maladie considérée4(*)2

La spécificité = (Nombre des sujets sains avec un test négatif/ (Nombre de sujets sains au total)

SP=

v La sensibilité est la capacité du test à isoler les sujets effectivement malades4(*)3

La sensibilité = (Nombre des sujets malades avec un test positif)/ (Nombre de sujets malades au total

S=

NOTE : La plus part de ces tests comportent aussi un système de contrôle qui valide le résultat.

Un test sera d'autant plus spécifique que lorsque la proportion de vrais négatifs sera élevée et que celle des faux positifs sera faible.

Lorsqu'un signe est pathognomonique d'une maladie, les faux positifs sont absents et la spécificité du test tend vers 14(*)4

II.11.TABLEAU CLINIQUE DE L'INFECTION A VIH ET SIDA

On croyait initialement que l'infection par le VIH n'induisait que le sida. Il s'est en suite avéré qu'elle entraînait différentes maladies de gravité variable mais aboutissant habituellement au sida.

Chez les malades du sida, les infections opportunistes sont les patrologies principales. Ce sont les infections dues à des agents infectieux habituellement présent et peu agressifs, mais qui deviennent virulents.

Les infections opportunistes les plus fréquentes sont :

v Pneumopathie à pneumocystis carinii.

v Tuberculose à mycobacterium tuberculosis ou mycobacterium avium ou mycobacterium intracellularis.

v Cryptosporidiose chronique.

v Toxoplasmose.

v Infections à virus comme le cytomégalo virus.

II.11.1.Signes majeurs

- Perte des poids supérieur à 10% du poids normal

- Fièvre, persistante depuis plus d'un mois

- Diarrhée chronique persistante depuis plus d'un mois

II.11.2.Signes mineurs

- Toux persistante depuis plus d'un mois

- Dermatose prurigineuse généralisée

- Candidose bucco pharyngée

- Lymphanopathie généralisée

II.12. DIAGNOSTIQUE BIOLOGIQUE DE L'INFECTION A VIH

Avant l'identification du VIH, le sida était diagnostiqué par son aspect clinique. Le laboratoire n'offrait que les tests de substitution qui mesurait les conséquences de l'infection mais ne détectaient ni les antigènes, ni les anticorps viraux. Nous notons que le test de substitution est un test qui consiste à chercher un marqueur d'infection non spécifique d'un agent infectieux donné. La durée de l'apparition des anticorps va de 14 à 28 jours voir plus .L'apparition des anticorps est de l'infection sont séparés par une période dite « fenêtre sérologique »de durée variable pendant la quelle l'infection s'installe

II.13. ACTION DU VIH SUR LE SYSTEME IMMUNITAIRE

Le Virus provoquant le Sida est particulièrement redoutable car il s'attaque aux chefs de l'armée de défense (les Lymphocytes T4) et à des guerriers particulièrement actifs (les Lymphocytes Ta) ce qui a pour effet de paralyser ou d'entrainer une suractivité anarchique de la défense, incapacité de s'organiser efficacement et s'épuisant.

II.14.TEST NON SEROLOGIQUES

Les tests non sérologiques sont ceux qui ne se font pas sur le sérum ou plasma ;on peut le réaliser sur :

§ Le sang entier

§ La salive

§ L'urine

§ Une goutte de sang séché.

Le taux d'anticorps présents dans ces échantillons étant plus faible que dans le sérum ou le plasma, ces tests sont suffisamment sensibles pour la surveillance, mais lorsqu'il s'agit de poser un diagnostic, un résultat positif devra être confirmé par un test sérologique sur plasma.

NB : Outre les tests sérologiques et non sérologiques, il existe des tests de dépistage direct du virus ou des particules virales on peut citer par exemple :

§ PCR (Polymerase Chain reaction) qui consiste à rechercher l'antigène P.24.

Dans le cadre de la PTME, les tests rapides utilisés sont

§ Determine HIV1et VIH 2

§ Capillus

II.14.1. Protocole de test de dépistage

Le dépistage du VIH suit le schéma ci après :

NB : Si doute clinique au comportement à risque, convoquer le patient un mois plus tard : test de contrôle

Répéter test rapide 1 et 2

Indéterminé

Refaire un autre prélèvement dans un mois

Test positif

Tests négatifs

Sérum

Test rapide

1

Test rapide1 négatif

Résultat négatif

Test rapide 1 positif

Test rapide 2

Test positif

Résultat positif

Test négatif

Résultat discordant entre test rapide 1 et test rapide 2

Source : Module IV : Protocole de dépistage et protocole de prise en charge ;

Document du participant MDM/Goma.

II.15. OBJECTIFS ET PRINCIPE DU TEST ELISA

II.15.1.Objectif

La technique ELISA permet de détecter de nombreux virus, certains champignons et bactéries, attaquant les cultures, à partir d'organe de la plante hôte, ou des vecteurs des agents pathogènes.
C'est une méthode simple, rapide et sensible qui permet une multiplication des analyses et de leur automatisme.

II.15.2.Principe

Le test ELISA est un test sérologique utilisé pour le dosage d'anticorps, de virus ou des bactéries.

Cette technique de dosage immunoenzymatique permet la recherche des anticorps de nombreuses maladies comme le Sida, la peste, staphylocoque aureus, rougeole, lyme, hépatite...

Le sérum est mis en contact avec un support où sont présents les antigènes spécifiques.

Ils se forment alors de complexe AG-AC. (Antigène- Anticorps).on fait ensuite agir une Immunoglobuline associé à une enzyme permettant la mise en évidence.

Il existe plusieurs protocoles ELISA, mais le plus utilisé est le test DAS-ELISA (double Antibody Sandwich-Enzyme Linked Imminosorbent Assy, ou réaction de type Sandwich.
Dans une plaque constituée de 96 puits, on dispose successivement dans chacun d'eux :

· L'anticorps correspondant à l'antigène du virus que l'on cherche à détecter

· Le broyat de la plante hôte, qui a priori contient le virus suspecté

· Un deuxième anticorps spécifique du virus, qui connaîtra aussi l'antigène et qui lui, est accouplé à l'enzyme.

Le sandwiche est donc composé de l'antigène compris entre les deux anticorps qui lui sont spécifiques.

II.16. LES TESTS SEROLOGIQUES

Comme dit plus haut, les tests sérologiques sont ceux qui se font sur le sérum ou le plasma.

Les tests sérologiques comprennent :

a) TEST ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbant Assay)

b) TESTS SIMPLES (RAPIDES)

II.16.1.Test Elisa

C'est le test le plus couramment utilise suite à son efficacité s'il faut faire un grand nombre d'échantillon par jour.

C'est un test qui nécessite des compétences techniques, entretient du matériel et une alimentation continue en électricité.

II.16.2.Test rapide

Il existe plusieurs tests de mise en évidence des anticorps aussi efficaces que l'ELISA sans pour autant demander des matériels spéciaux ou des compétences particulières, ce sont les tests rapides dits aussi simples car les résultats disponibles dans moins de quinze minutes 15'.

Ils sont de quatre types :

1. Agglutination

2. méthode sur carte en forme de peines (dipstick)

3. Membrane de filtration verticale

4. Membrane chromatographie de filtration latérale

Dans plupart des formats, l'apparition d'un point ou d'un trait clairement visible indique la présence du virus.

II.17. DEPISTAGE VOLONTAIRE ET LE COUNSELLING

Le dépistage volontaire et le counselling constituent actuellement une stratégie majeure pour prévenir et arrêter la propagation du VIH/SIDA dans la communauté. La mise en oeuvre de cette stratégie passe avant tout pour le renforcement de capacité du personnel oeuvrant dans ce domaine selon les spécificités. Ainsi le personnel oeuvrant dans le domaine du dépistage volontaire et counselling aura les qualités suivantes :

v Etre accueillant : mettre les clients dans un climat de confiance, climat détendu ;

v Etre sympathique : être capable de se mettre à la place du client, et comprendre ce qu'il récent ;

v Etre discret : assurer le client du caractère confidentiel des entretiens ;

v Savoir s'exprimer : parler clairement avec les termes simples dans la langue que le client comprend le mieux.

v Faire preuve d'écouter active : comprendre le problème que pose le client en répétant certains de ces propos en d'autres termes et par certaines petites questions.

v Avoir l'art de poser des questions adéquates : Questions ouvertes, Questions fermées, pseudo questions...

II.17.1. Bénéfices et risques du counselling

Il convient d'apprécier les bénéfices et d'évaluer les risques que le client et son entourage peuvent tirer du counselling.

II.17.1.1.Bénéfices en cas de résultats négatifs

v L'assurance et la réduction de l'anxiété

v L'adoption d'un comportement préventif.

II.17.1.2. Bénéfice en cas de résultat positif.

- Le maintient de la personne au plus haut niveau de son fonctionnement mental, ce qui lui éviterait une mort sociale précoce ;

- L'adoption des mesures préventives pour soi même et pour son entourage (éviter le don de sang, éviter la grossesse)

- L'adoption des mesures d'hygiènes

- L'adoption d'un comportement préventif

- La réduction des dissensions familiales

- L'adhésion à un suivi médical rapproché

II.17.1.3. Risques du counselling

A) Pour les clients

- Stigmatisation et / ou discrimination

- Réactions psychologiques sévères

- Troubles psychiatriques (délire, maniaque, dépression)

- Interruption des relations interpersonnelles

- Préoccupation hypocondriaque qui est une préoccupation excessive sur sa santé

- Phénomènes de « glissement » qui est une évolution brutale et rapide de l'infection à VIH/SIDA

- Mort anticipée

B) Pour le conseiller

- Réaction psychologique

- Anxiété

- Troubles psychiatriques

C) Pour la communauté

- Perturbation de la communauté caractérisée par un climat de suspicion de sorcellerie...

- Démobilisation ou démotivation de la communauté

- Le deuil anticipé

II.18. ETAPES DU COUNSELLING

II.18.1. Près - test

Dans cette étape le personnel du counselling devra :

- Accueillir les clients : Salutation, installation et présentation mutuelle

- Se renseigner sur la motivation de la consultation

- Identification du client

- Donner les informations relatives au VIH/SIDA pour amener le client à opérer un choix d'un test de dépistage

- Application du test choisi

- Rendez vous prochain.

II.18.2. Post-test

Pour le post test on respectera les étapes suivantes :

· Accueil du client : Salutation, installation et vérification de l'identité

· Bref rappel du conseil du près test

· Vérification du besoin de connaître les résultats du test

· Annonce et interprétation des résultats

· Conseil.

v Séropositif : Mener une vie positive, orienter vers une structure de prise en charge.

v Séronégatif : Information sur la façon de conserver sa séronégativité.

v Passage en revue des voies de transmission et moyen de prévention du VIH/Sida.

II.18.3. Analyse des réactions du client et du conseiller

A) Réactions du client

L'annonce de la séropositivité déclenche chez le client diverses réactions.

1) Réaction psychologique : L'infection par le VIH fait tout de suite penser la mort. Face à la perspective de la mort tout être humain éprouve la peur et l'anxiété. Il peut avoir peur d'être défiguré par la maladie.

E. Kubler-Ross décrit cinq phases par les quelles le client peut passer pour arriver à la mort :

§ Le refus ou la négation : On se dit »non pas moi ! » ce ci dure quelques jours ou quelques semaines, cette phase a comme conséquence abus des drogue et du sexe.

§ La colère ou la révolte, on se dit « pourquoi moi ! » cette réaction se traduit par une agressivité cotre tout ce qui est symbole de vie.

§ Le marchandage pour obtenir quelques mois, quelques jours, de survie.

§ La désolation allant jusqu'à la déréliction

La désignation ou l'acceptation de la mort. Francisco Fernandez lui parle de

quatre phases dans la quelles le client peut passer jusqu' à la mort.

§ La négation de la maladie ;

§ Transition qui est la période pendant la quelle la personne commence à quitter la peur avant d'accepter la maladie ;

§ L'acceptation : Le malade accepte les contraintes lui imposées par la maladie, il fait un effort conscient pour vivre comme il convient.

§ La préparation à la mort : Dans cette phase on observe chez certaines personnes la connaissance des idées de suicide, par contre beaucoup d'autres continuent à s'accrocher à la vie tout en ayant peur de la mort.

Dans les milieux hospitaliers les mieux équipés, les patients incurables deviennent une préoccupation aiguée. On développe le programme d'enseignement et des formations pour l'équipe soignante. Il faudrait créer des institutions hospitalières spécialisées pour l'accompagnement des soins des mourants. Ce sont ces institutions spécialisées qu'on appelle  «Dying Clinics ».

6

5

4

3

2

2

1

Choc

Refus de croire

Rage colère

Dépression

Acceptation

Mort

Cet accompagnement du mourant exige la connaissance des processus psychologiques du mourant représentés dans le schéma suivant :

Prise de conscience Temps Mort.

2) Réactions psychiatriques

Lorsqu'il apprend sa séropositivité, le patient peut développer certains troubles psychiatriques comme :

· Le délire

· L'accès maniaque

· La dépression pouvant aller jusqu'au suicide

3) Réaction sur le plan social

· Rupture de relation

· Retrait et isolement

· Dissensions familiales

B) Réaction du conseiller

Le conseiller en contact avec les PVV et les sidéens peut à la longue présenter les réactions psychologiques qui peuvent se résumer à un épuisement psychologique (burn-out) dont les signes sont entre autres l'irritation, colère à l'égard des supérieurs, collègues et des aides, sentiment de découragement, sentiment de culpabilité, usage abusif des drogues et de l'alcool.

Cet épuisement finit par le rendre inefficace.

II.19. ORIENTATION DU CLIENT VERS LES STRUCTURES DE PRISE EN CHARGE

1) Définition : La prise en charge est l'ensemble des mesures, dispositions et des moyens mis en oeuvre au niveau de l'individu, de la famille, de l'hôpital de l'Etat et de la communauté internationale en vue de soulager la personne infectée et de réduire l'impact de la pandémie du HIV/Sida.

Il existe plusieurs sortes des structures de prise en charge :

a) la structure de prise en charge psychosociale

Elle est une structure spécialisée dans l'accompagnement des personnes vivant

avec le virus et certaines oeuvres humanitaires et caritatives.

b) La structure de prise en charge spirituelle

La structure de pris en charge spirituelle est une structure ou la prise en charge

est assurée par les organisations à caractère religieux en aidant le consultant

à améliorer ses relations avec l'être suprême auquel il croit et en l'aidant à

éviter les pratiques religieuses peu recommandables.

C) La structure de la pris en charge médicale.

Rappelons le encore, le VIH/Sida n'a ni traitement ni vaccin sa présence dans le corps humain engendre d'autres maladies dites maladies opportunistes. Ce sont ces maladies qui sont prise en charge par les formations médicales.

d) Prise en charge matérielle

Elle est une prise en charge assurée par certaines organisations à but humanitaire ou à caractère caritatif. Son objectif est d'aider la victime à disposer d'un minimum des ressources matérielles et financières, lui éviter une entière dépense des autres membres de la communauté.

e) La prise en charge économique.

C'est une prise en charge assurée par certaines organisations à but humanitaire ou à caractère humanitaire. Son but principal est d'aider la victime/famille affectée à développer une activité régénératrice de revenus selon leur choix.

Note : Le conseiller doit être capable d'identifier et de répertorier les différentes structures de prise en charge les plus proches enfin d'aiguiller convenablement le client.

Le conseiller se rappellera que l'orientation doit toujours être confidentielle, il conseillera au client de contacter dans les différentes structures des personnes précises au lieu de lui donner des transferts impersonnels. Il informera au préalable aux clients les raisons de cet aiguillage.

L'orientation se fera d'une structure de prise en charge vers une autre selon les besoins du client.

II.19.1. Intégration des activités

Le counselling doit être intégré dans les activités habituelles du conseiller. En effet, faire une activité spécifique pour un individu risque de lui conduire à l'éclosion de l'épuisement psychologique ; d'où la nécessité pour le conseiller de faire des permutations des services.

II.20. LIENS ENTRE LE VIH ET LA PAUVRETE

La problématique se divise en deux composants :

1) Le sida en tant que cause ou facteurs aggravant de la pauvreté

2) L'effet conjugué de la pauvreté et des inégalités de revenus sur l'interaction social, y compris les relations sexuelles, le schéma de la vulnérabilité et des comportements à risque en relation avec le VIH et le Sida.

Si certains liens ont été démontrés de manière convaincante, pour d'autres les preuves restent insuffisantes. Pour les personnes affectées et pour les décideurs nationaux, les choses sont claires4(*)5. Le sida condamne des millions des personnes à la souffrance et à la pauvreté. L'épidémie a déjà fait 132.000.000 d'orphelins, c'est-à-dire d'enfant qui avant l'âge de 15 ans ont perdus leur mère ou leurs deux parents de suite du Sida4(*)6.

Si beaucoup de ces enfants sont morts la majorité survie non seulement en Afrique (ou vivent actuellement 95% d'entre eux), mais aussi dans les pays en développement d'Asie et d'Amérique. Dans les pays Africains qui subissent depuis longtemps des graves épidémies le sida crée des orphelins à un rythme tel que les structures familiales ne peuvent plus faire face. En l'absence des réels efforts pour atténuer l'incidence du sida sur cette génération, des sociétés entières seront perturbées, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour le développement humain et même la sécurité alimentaire.

:

-Vulnérabilité structurelle : situation en haut risque

- Manque d'accès aux interventions préventives

- Manque d'accès à des soins abordables

- Plus faible scolarisation : accès réduit à

l'information sur le Sida

PAUVRETE

VIH/ SIDA

-Perte de productivité

-Coûts démesurés des soins de santé

- Taux de dépendance accru

-Orphelin plus mal nourris, Moins scolarisés

- Capacité de gestion affaiblie de ménage dirigés par des

Orphelins ou des personnes âgées

- Revenu national moindre

Moins des moyens nationaux pour lutter contre le VIH/SIDA

Schéma expliquant les liens entre la pauvreté et le VIH/SIDA

II.21. LE VIH /SIDA CAUSE AGRAVANTE DE LA PAUVRETE

Les liens sont examinés du point de vue des personnes, des familles et de l'économie nationale. La personne infectée par le VIH doit faire face à des coûts exorbitants de prise en charge médical et sociale ainsi qu'au coût entraîné indirectement par la perte de productivité. En général, les familles subissent une baisse de revenu. Quand à la rentabilité des entreprises commerciales, elles baisseront probablement sous l'effet de l'absentéisme et de l'augmentation du coût des traitements et des frais d'obsèques et de formation répétée pour les remplaçants des travailleurs décédés.

Facteurs contribuant à la pauvreté

· Perte de revenu

· Coût exorbitant des soins de santé

· Taux accru de dépendance

· Perte de productivité

· Perte de capital social (pays)

· Diminution du revenu

Infection à

VIH

SIDA

Schéma illustrant la gravité de la pauvreté due à l'infection du VIH/SIDA.

II.22. LA PAUVRETE ET INEGALITE DES REVENUS AUGMENTENT LA PROBABILITE DE L'INFECTION A VIH.

Les liens entre pauvreté et inégalités des revenus d'une part et augmentation des risques d'infection à VIH, d'autres part, sont peut être indirects. Une plus grande vulnérabilité à l'infection à VIH est un élément important car elle augmente le risque de transmettre le virus ou d'en être infecté. En ce sens, il est possible que la pauvreté affaiblisse la capacité ou la volonté d'une personne de se protéger ou de protéger les autres contre l'infection. Un revenu inadéquat peut aussi amener une personne à s'engager dans des activités à risques élevés comme les apports sexuels rémunérés. Les professionnels (les) du sexe risquent d'accepter les rapports sexuels non protégés en échange d'une meilleure rémunération. La pauvreté va souvent de paire avec le faible niveau de scolarisation qui à son tour va de paire avec une moins bonne connaissance des moyens de protection efficaces contre l'infection à VIH. Les données systématiques actuelles ne nous permettent pas d'affirmer que la pauvreté cause le Sida. Et s'il est fort probable que certaines caractéristiques de la pauvreté (faible niveau d'étude).

Moins des possibilités pour gagner sa vie, moins bonne capacité pour négocier des rapports sexuels à moindre risque augmentent le risque d'infection à VIH, il serait néanmoins simpliste de considérer le VIH comme une «  maladie des pauvres ». Bien des personnes et des groupes à risque élevé d'infection en Afrique (élites urbaines qui ont des partenaires occasionnels, hommes d'affaires en déplacement qui ont recours à des professionnel (les) du sexe, officiers des forces armées, ne font pas partie des pauvres .A ce stade de l'épidémie, le VIH/Sida continue d'ignorer les différences de statut économique. Du point de vue de la prévention, les études montrent clairement qu'à court et moyen terme, les interventions les plus efficaces sont celles qui réduisent le risque de transmission et d'infection « prévention is better  than cure ». Les facteurs de risque sont ceux qui augmentent directement la probabilité pour une personne d'être infectée ou de transmettre le VIH. Les interventions axées sur la réduction de la vulnérabilité trahissant des difficultés d'ordre structurel ou des développements plus profondes. Elles pourraient avoir des répercutions indirectes sur l'évolution de l'épidémie.

De toute évidence le succès à moyen et à long terme de luttes contre le VIH/Sida en dépend. Toute fois conte tenu de la dynamique de l'épidémie ne rien faire pour limiter les risques entraînerait une augmentation considérable du nombre des personnes infectées. Ce qui annulera une partie de gain obtenu grâce aux interventions structurelles contre la vulnérabilité.

Le schéma ci contre montre comment la pauvreté augmente la probabilité de l'infection à VIH/Sida.

VULNERABILITE

· Moins des choix d'activité économique à moindre risque

· Migration de main d'oeuvre

· Manque d'accès aux services de santé

· Niveau d'éducation plus faible

FACTEURS DE RISQUE

-Commerce du sexe

-Non utilisation des préservatifs

-Utilisation commune des syringes entre CDI

- Traitement médiocre des autres IST

- Manque d'accès à des services de prévention de la transmission mère enfant

- Manque de connaissance des mesures de prévention efficaces

Risque accru d'infection et ou probabilité accrue de transmettre le VIH à une personne non infectée

P

A

U

V

R

E

T

E

La probabilité de l'infection du VIH/SIDA due à la pauvreté.

CHAP III. PRESENTATION DE L'ENQUETE ET RESULTATS

III. 1 OBJECTIF DE L'ENQUETE

Le but primordial de cet enquête est de fournir les données quantitatives et qualitatives sur le niveau des connaissances, attitudes et pratique des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya eu matière du VIH/SIDA.

III.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE

Pour atteindre notre objectif, les étapes suivantes ont constitué notre feuille de route.

v Identifier les écoles et prise des contacts avec leurs responsables.

v Identification des effectifs par écoles et par classe afin de nous permettre de déterminer l'échantillonnage.

v Sélectionner et former les enquêteurs

v Etablir la liste des lieux de rencontre avec les enquêtés.

v Mettre en contact les enquêteurs selon les sites d'enquêtes, sachant que dans notre étude chaque école constitue un site.

v Les enquêteurs se faisaient accompagnés d'un responsable ou autorité d'école qui expliquait l'objectif de l'enquête afin d'obtenir le consentement libre de tous les enquêtes et remettait un questionnaire à chaque élève choisi d'une façon aléatoire, chaque élève enquêté répond aux questions posées et celles auxquelles il ne répond pas sont prises comme telles et constituent donc les valeurs aberrantes (Missing values).

NOTE : Pour la fiabilité et le bon déroulement de l`enquête, nous avons été nous même superviseur tout au long de celle-ci.

III. 3. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE.

Pour éviter tout biais de sélection dans notre étude, nous avons représenté les écoles par la première lettre du nom de celle-ci que nous avons mis dans un panier et tirer d'une façon aléatoire.

La lettre tirée a constitué notre point de départ c'est-à-dire notre première école à enquêter. Par convention, la deuxième école était déterminée selon que la première lettre de son nom était plus proche de la lettre tirée, alors que la troisième école était celle dont la première lettre de son nom était plus loin de la lettre tirée aléatoirement.

A ce qui est de l'identification des élèves à enquêter par classe, un nombre de morceaux de papier correspondant au nombre des élèves présents le jour de l'enquête a été prévu. Ces morceaux ont été numérotés de 1-n, n étant le nombre d'élèves présents dans chaque classe. Les papiers étaient mis dans un panier où chaque élève tirait de façon aléatoire un et un seul papier.

Ainsi était valable pour l'enquête tout élève ayant le numéro 1-n'.

n' étant le chiffre correspondant au nombres des personnes à enquêter par classe

III.4. DUREE D'ENQUETE

Notre enquête a durée cinq jours soit du 15 au 19 juin 2009.

Suite aux contraintes budgétaires, nous avons recruté six enquêteurs.

III.5. MILIEU D'ETUDE

Les enquêtes ont eu lieu dans les écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya, zone de santé de Rwanguba, groupement de Kisigari, territoire de Rutshuru, province du nord Kivu en RDC.

III.6. POPULATION D'ETUDE

La population d'étude est de 606 élèves que comptent les trois écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya enregistrés pour l'année scolaire 2008-2009.

III.7. ECHANTILLONNAGE.

Pour éviter tout biais de représentativité, nous avons recouru à l'échantillonnage stratifié.

A) Institut Ndata, Section pédagogie Générale et technique sociale

Classes

effectifs

1ères années A et B

100

2ème années A et B

63

3ème années pédagogie et sociale

57

4ème années pédagogie et sociale

50

5ème années pédagogie et sociale

28

6ème années pédagogie et sociale

35

TOTAL

333

B) Institut Kisigari Section pédagogie générale

Classes

effectifs

1ère année

35

2ème année

22

3ème année pédagogie

23

4ème année pédagogie

29

5ème année pédagogie

19

6ème année pédagogie

20

TOTAL

148

C. Institut Camp FAC Section Pédagogie générale

Classes

effectifs

1ère année

29

2ème année

23

3ème année

13

4ème année

17

5ème année

15

6ème année

28

TOTAL

125

III.7.1. Taille d'échantillon

Pour calculer notre échantillon, nous nous sommes servis de la formule de Lunch citée par le CT KAYUNGURA4(*)7

N = N x Z² x P (1- P)

N x d²+z² P x (1-P)

P = probabilité qu'à un étudiant de l'école secondaire de l'aire de santé de Kabaya d'avoir eu certain niveau des connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA.

Cette population étant inconnue, nous prenons

P=0,5

Z= Coefficient de la variable normal pour un niveau de fiabilité de 0,95 ou 95% qui est une degré de confiance avec une marge d'erreur de 5%

Z=t= 1, 96.

d= marge d'erreur dite aussi degré de liberté ou encore intervalle de confiance. Dans notre étude, elle est considérée en 0,05 soit 5%

N= Population de l'étude

n = Taille de l'échantillon

Formule : n= N x z² x p (1-p)

N x d²+z² x p (1-p)

n= 606 x (1,96)² x 0,5(1-0,5)

606 x (0,05)² + (1,96)² x 0,5(1-0,5)

n=

n=

Comme notre population d'étude est inférieure à 10.000, nous allons calculer le n révisé (nf) appelé aussi n corrigé (n c).4(*)8

nf=

nf=

nf=

nf=

nf= 167,85

nf= 168

Vu que notre étude concerne trois écoles secondaires de l'aire de santé Kabaya, nous allons procéder à l'échantillonnage stratifié basé sur la taille de la population. Ce type d'échantillonnage nous permettra de déterminer combien d'élèves à enquêter par école et par classe dans la mesure du possible.

INSTITUT NDATA

N1=

1ère années A et B n1 =

2ème années A et B n2 =

3ème années pédagogique n3 =

4ème années pédagogiques et sociale n4 =

5ème années pédagogiques n5 =

6ème années pédagogique et sociale n6 =

INSTITUT KISIGARI

N2 =

1ère année : n1 =

2ème année : n2 =

3ème année : n3 =

4ème année : n4 =

5ème année : n5=

6ème année : n6=

INSTITUT CAMP FAC

N 3=

1ère année : n1 =

2ème année : n2 =

3ème année : n3 =

4ème année : n4 =

5ème année : n5 =

6ème année : n6

III.8. OUTILS DE RECOLTE DES DONNEES

La récolte de données de notre étude a été rendue possible par un questionnaire auto administré rédigé en langue française.

III.9 ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE

Un questionnaire composé des questions ouvertes et fermées a été administré aux élèves sélectionnés d'une façon aléatoire.

Signalons-le encore que la sélection se faisait par école et par classe.

Chaque enquêté remettait son questionnaire déjà complété en son enquêteur.

L'administration d'un questionnaire était donc directe.

III. 10. SAISIE ET TRAITEMENT DES DONNEES

Les données de notre étude ont été saisies et traitées en se servant des logiciels suivants : Microsoft office Excel 2007

Microsoft office Word 2007

Epi Info 6.4

III.11. CONSIDERATIONS ETHIQUES

Pour participer à cette étude, nous avons sollicité le consentement de tout un chacun. Notre étude a garantie aux enquêtés une entière confidentialité. Pour amener les enquêtés à répondre à notre questionnaire sans aucune crainte, celui-ci a été soumis aux autorités de chaque école pour approbation.

III.12. DIFFICULTES RENCONTREES

Lors de l'élaboration de ce travail, nous nous sommes heurtés aux difficultés d'ordre financière car les ressources trop limitées par rapport aux besoins.

Comme le questionnaire était auto administré, certaines questions n'ont pas été répondues malgré les explications fournies par nos enquêteurs.

Signalons le encore, les résultats ont été obtenus en fonction des personnes qui ont réellement répondu et non celles qui étaient attendues.

III.13. INTERPRETATION DES RESULTATS.

Q1 Quel est votre sexe

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Féminin

47

29.60%

Masculin

112

70.40%

Total

159

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 47 personnes de nos enquêtés, soit une proportion de 29.6% sont du sexe féminin, alors que 112 soit 70.4% sont du sexe masculin.

Q2 Quel est votre âge

Tranche d'âge

Fréquence

Pourcentages

12 à 18 ans

114

73.03%

19 à 25 ans

42

26.97%

Total

156

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, 114 élèves soit une proportion de 73.03% sont dans la tranche d'âge de 12 à 18 ans, alors que 42 soit une proportion de 26.97 sont dans celle de 19 à 25 ans.

Q 3 Nom de l'école

Ecoles

Fréquence

Pourcentages

Camp FAC

35

20.83%

Kisigari

41

24.40%

Ndata

92

54.76%

Total

168

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que notre échantillon était de 168 élèves dont 35 soit une proportion de 20.83% étaient de l'institut Camp FAC, 41 soit une proportion de 24.40% étaient de l'institut Kisigari et 92 soit une proportion de 54.76% étaient de l'institut Ndata.

Q4 Quelle est votre religion

Religion

Fréquence

Pourcentages

Catholique

112

70.00%

Adventiste

29

18.10%

Protestante

15

9.40%

Autres

4

2.50%

Total

160

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 112 élèves soit une proportion de 70.00% sont des catholiques, 29 soit une proportion de 18.10% sont des adventistes, 15 soit une proportion de 9.40% sont des protestants alors que 4 soit une proportion de 2.50% proviennent des autres religions.

Q5 a) Quel est le revenu mensuel de votre famille en $

Classes

Fréquence

Pourcentages

1 à 100

76

97.43%

101 à 200

1

1.28%

201 à 300

0

0.00%

301 à 400

1

1.28%

Total

78

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 76 familles de nos enquêtés ont un revenu mensuel compris entre 1 et 100$, 1 famille soit une proportion de 1.28% a un revenu compris entre 101 et 200$, 1 famille soit un pourcentage de 1.28% a un revenu compris entre 301 et 400$, alors que la classe de 201 à 300$ n'a aucun candidat.

Q5 b) Quel est le revenu mensuel de votre famille en FC

Classes

Fréquence

Pourcentages

1 à 50000

29

90.62%

50001 à 100000

2

6.25%

100001 à 150000

1

3.12%

Total

32

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 29 familles soit une proportion de 90.62% ont un revenu mensuel compris entre 1 et 50000 FC, 2 familles soit une proportion de 6.25% ont un revenu mensuel compris entre 50001 et 100000 FC alors qu'une famille soit une proportion de 3.12% a un revenu mensuel compris entre 100001 et 150000 FC.

Q 6 Quelle est la taille de votre famille

Taille

Fréquence

Pourcentages

1 à 5

48

30.40%

6 à 10

78

49.40%

11 à 15

17

10.80%

15 et plus

14

8.90%

Total

158

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 48 élèves soit 30.40% sont issus d'une famille de 1 à 5 personnes, 78 soit 49.40% sont issus d'une famille de 6 à 10 personnes, 17 soit 10.80% sont issus d'une famille de 11 à 15 personnes alors que 14 soit 8.90% sont issus d'une famille de plus de 15 personnes.

Q7 Avez-vous déjà entendu parler du VIH/SIDA

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

155

95.68%

Non

7

4.32%

Total

162

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 155 élèves soit 95.68% ont déjà entendu parler du VIH/SIDA alors que 7 soit 4.32% n'ont jamais entendu parler de ça.

Q 8 Si oui, qui vous en a parlé

Sources

Fréquence

Pourcentages

Affiches

7

4.50%

Agent de santé

62

40.00%

Amis

3

1.90%

Radio

61

39.40%

Toutes ces sources

22

14.19%

Total

155

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 7 élèves soit 4.50% ont eu l'information sur le VIH/SIDA par les affiches, 62 soit 40.00% par les agents de santé, 3 soit 1.90% par les amis, 61 soit 39.40% par la radio alors que 22 soit 14.19% ont eu l'information par toutes ces sources confondues.

Q9 Pensez vous que l'information reçue sur le VIH/SIDA est

Opinion

Fréquence

Pourcentages

Suffisante

40

26.80%

Insuffisante

109

73.20%

Total

149

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 40 élèves soit 26.80% pensent que l'information reçue sur le VIH/SIDA est suffisante pendant que 109 soit une proportion de 73.20% disent qu'elle est insuffisante.

Q10 Connaissez-vous les moyens de contamination

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

147

93.00%

Non

11

7.00%

Total

158

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, 147 élèves soit 93.00% connaissent les moyens de contamination du VIH/SIDA, alors que 11 élèves soit 7.00% n'en connaissent pas.

Q11 Si oui lesquels

Opinion

Fréquence

Pourcentages

Rapport sexuel ave une personne infectée

114

77.55%

Transfusion sanguine avec du sang contaminé

90

61.22%

Utilisation des objets tranchants contaminés

87

59.18%

De la mère sidéenne au nouveau né

63

42.85%

Par la piqûre des moustiques

26

17.68%

Partager le lit, toilette et le verre avec une séropositive

5

3.40%

Autres

9

6.12%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, 114 élèves soit une proportion de 77.55% pensent que le VIH/SIDA est transmis par le rapport sexuel avec une personne infectée, 90 soit 61.22% pensent à la transfusion sanguine avec du sang contaminé, 87 élèves soit 59.18% pensent à l'utilisation des objets tranchants contaminés, 63 élèves soit 42.85% pensent à  la transmission de la mère sidéenne au nouveau né, 26 élèves soit 17.68% pensent à la piqûre par le moustique, 5 élèves soit 3.40% pensent au partage de lit, toilette et le verre avec une personne séropositive alors que 9 élèves soit 6.12% pensent à autres choses

Q12 Y a-t-il un programme de sensibilisation contre le VIH/SIDA dans votre école

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

35

23.50%

Non

114

76.50%

Total

149

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau révèle que 35 élèves soit une proportion de 23.50% confirment l'existence d'un programme de sensibilisation contre le VIH/SIDA dans leurs écoles, alors que 114 élèves soit 76.50% l'infirment.

Q13 Avez-vous déjà participé à une créance de sensibilisation contre le VIH/SIDA

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

73

45.60%

Non

87

54.40%

Total

160

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau révèle que 73 élèves soit une proportion de 45.60% ont déjà participé à une séance de sensibilisation contre le VIH/SIDA, pendant que 87 élèves soit une proportion de 54.40% n'ont jamais participé à celle-ci

Q14 Si oui combien de fois

Réponses

Fréquence

Pourcentages

1 fois

25

34.20%

2 fois

15

20.50%

3 fois et plus

33

45.20%

Total

73

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que sur 73 élèves qui ont confirmé avoir participé à une séance de sensibilisation contre le VIH/SIDA, 25 soit une proportion de 34.20% disent avoir participé à celle-ci une fois, 15 soit une proportion de 20.50% deux fois, pendant que 33 soit une proportion de 45.20% disent avoir participé à cette séance plus de 3 fois.

Q15 Y a- t-il combien de sortes des préservatifs

Réponses

Fréquence

Pourcentages

1 sorte

31

21.10%

2 sortes

57

38.80%

Ne sais pas

59

40.10%

Total

147

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, 31 élèves soit une proportion de 21.10% savent qu'il existe une seule sorte de préservatifs, 57 soit 38.80% pensent qu'il yen a deux sortes (Féminin et masculin), alors que 59 élèves soit 40.10% ne savent rien sur les sortes de préservatifs.

Q16 Existe t -il

A) Un traitement contre le VIH/SIDA

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

30

20.30%

Non

118

79.70%

Total

148

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau nous montre que 30 élèves soit un pourcentage de 20.30% pensent qu'il existe un traitement contre le VIH/SIDA alors que 118 soit une proportion de 79.70% pensent celui-ci n'existe pas.

B Un vaccin contre le VIH/SIDA

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

23

15.00%

Non

130

84.90%

Total

153

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 23 élèves soit un pourcentage de 15.00% pensent qu'il existe un vaccin contre le VIH/SIDA, pendant que 130 élèves soit une proportion de 85.00% disent que celui-ci n'existe pas.

Q17 Avez-vous déjà passé un teste de dépistage volontaire du VIH/SIDA

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

15

9.70%

Non

139

90.30%

Total

154

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, 15 élèves soit un pourcentage de 9.70% disent avoir déjà passé un test de dépistage volontaire alors que 139 soit une proportion de 90.30% n'ont jamais passé celui-ci.

Q18 Si non pourquoi

Opinion

Fréquence

Pourcentages

Risque de discrimination, margina et stigmatisation

30

21.58%

Dépression rapide vers la mort une fois séropositif

13

9.35%

Manque d'un centre de dépistage volontaire

96

69.07%

Total

139

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que la plus grande cause de ne pas se faire dépister pour les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya reste le manque d'un centre de dépistage cité à 69.07%, suivi du risque discrimination, marginalisation et stigmatisation une fois déclaré séropositif cité à 21.58%, en fin la dépression rapide vers la mort une fois déclaré séropositif qui est citée à 9.35%.

Q 19 Utilisez-vous le condom lors des rapports sexuels

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

30

19.40%

Non

125

80.60%

Total

155

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 30 élèves soit un pourcentage de 19.40% utilisent le préservatifs lors des rapports sexuels, pendant que 125 élèves soit une proportion de 80.60% ne l'utilisent jamais.

Q20 Si non pourquoi

Causes

Fréquence

Pourcentages

Je ne sens pas le plaisir sexuel

83

66.40%

Je ne sais pas l'utiliser

36

28.80%

Il coûte cher

2

1.60%

Je ne sais pas où me le procurer

4

3.20%

Total

125

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que la cause capitale pour les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya de ne pas utiliser le préservatif lors des rapports sexuels reste le fait de ne pas sentir le plaisir sexuel cité par 83 élèves soit une proportion de 66.40%, suivi de ne pas savoir l'utiliser cité par 36 élèves soit une proportion de 28.80% , alors que le faite que le préservatif coûte cher et le fait de manquer ou l'acheter sont cités à une faible intensité respectivement à 1.60% et 3.20%.

Q21 Quelle sera votre attitude en cas de contamination

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Garder un secret

39

24.07%

Informer tous vos partenaires

24

14.81%

Eviter de contaminer les Autres

103

63.58%

Contaminer les autres

5

3.08%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 39 élèves soit une proportion de 24.07% disent qu'ils peuvent garder un secret en cas de contamination, 24 soit un pourcentage de 14.81% disent qu'ils peuvent informer leurs partenaires, 103 élèves soit une proportion de 63.58% disent qu'ils peuvent éviter de contaminer les autres pendant que 5 élèves soit une proportion de 3.08% disent qu'ils peuvent contaminer les autres en cas de séropositivité.

Q22 Le counselling est il important pour un PVV

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

152

96.08%

Non

5

3.22%

Total

157

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 152 élèves soit une proportion de 96.80% savent que le counselling est important pour une personne vivant avec le VIH/SIDA, alors que 5 élèves soit une proportion de 3.22% pensent que ceci n'a aucune importance.

Q23 Si oui pourquoi

Réponses

Effectifs

Pourcentages

Il donne l'espoir de vivre

75

49.34%

Il donne une ligne de conduite à suivre

77

50.66%

Total

152

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 75 élèves soit une proportion de 49.34% pensent que le counselling donne l'espoir de vivre aux PVV, alors que 77 soit une proportion de 50.66% pensent qu'il donne une ligne de conduite à suivre a celles-ci.

Q 24 Avez-vous déjà fait un rapport sexuel avec un (e) partenaire étranger(e) sans condom

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Oui

62

42.80%

Non

83

57.20%

Total

145

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 62 élèves soit une proportion de 42.80% ont déjà fait un rapport sexuel sans condom avec un partenaire étranger (e), et 83 soit une proportion de 57.20% n'ont jamais fait ceci.

Q 25 Si oui pourquoi

Réponses

Effectifs

Pourcentages

Il a refuse l'usage du condom

10

16.13%

Il m'a surpris et j'ai manqué où l'acheter

6

9.68%

Le condom est propre aux prostitués

46

74.19%

Total

62

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 46 élèves soit une proportion de 74.19% n'utilisent pas le préservatif lors des rapports sexuels car ils pensent que celui-ci est propre aux prostitués, 6 élèves soit une proportion de 9.68% disent avoir été surpris et manquer ou l'acheter, alors que 10 élèves soit une proportion de 16.13% disent que leurs partenaires ont refusé l'usage de celui-ci.

Q26 A quel âge avez-vous fait votre premier rapport sexuel

Tranches d'âges

Effectifs

Pourcentages

4 à 8 ans

34

28.80%

8 à 12 ans

19

16.10%

13 à 17 ans

42

35.60%

17 à 21 ans

14

11.90%

22 et plus

9

7.60%

Total

118

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 42 élèves soit une proportion de 35.60% ont fait leur premier rapport sexuels dans la tranche d'âge de 13 a 17 ans, suivi de celle de 4 a 8 ans ou 34 élèves soit une proportion de 28.80% on consomme leur premier rapport sexuels, suivi de celle de 8 a 12 ans a un taux de 16.10%, alors que les tranches d'âges de 17 a 21 ans et 22 ans et plus ont été cite respectivement a un taux de 11.90% et 7.60%.

Q 27 Avec qui avez-vous fait votre premier rapport sexuel

Réponses

Effectifs

Pourcentages

Collègue

24

20.50%

Copain

52

44.40%

Enseignant

1

0.90%

Epouse

9

7.70%

Fiance (e)

18

15.40%

Autres

13

11.10

Total

117

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que 52 élèves soit une proportion de 44.40% ont fait leur premiers rapports sexuels avec leurs copains, 24 élèves soit une proportion de 20.50% avec leurs collègues, 9 élèves soit 7.70% avec leurs épouse, 18 élèves soit une proportion de 15.40% avec leurs fiances, 1 élève soit une proportion de 0.90% avec un enseignant, et 13 élèves soit une proportion de 11.10% avec autres personnes.

Q 28 Comment ce rapport était il arrivé

Réponses

Fréquence

Pourcentages

Négocié

103

80.50%

Forcé

25

19.50%

Total

128

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau nous montre que sur 128 rapports sexuels consommés par les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya, 103 soit une proportion de 80.50% étaient négociés, alors que 25 soit une proportion de 19.50% étaient forcés

Q 29 dans quelles circonstances avez-vous fait votre premier rapport sexuel

Occasions

Effectifs

Pourcentages

Groupe d'études

4

3.40%

Classe promenade

8

6.80%

Noce (fête)

20

16.90%

Veillée de prière

3

2.50%

Visite

30

25.40%

Rendez-vous

31

26.30%

Autres

22

18.60%

Total

118

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Ce tableau montre que les occasions par lesquelles les élèves des écoles secondaires de l'aire de Santé de Kabaya ont fait leurs premiers rapports sexuels sont hiérarchisées de la manière suivante :

Rendez vous : 31 élèves soit une proportion de 26.30% ;

Visite: 30 élèves soit une proportion de 25.40% ;

Autres occasions : 22 élèves soit une proportion de 18.60% ;

Noce (fête) :20 élèves soit une proportion de 16.90% ;

Classe promenade : 8 élèves soit une proportion de 6.80% ;

Groupe d'études : 4 élèves soit une proportion de 3.40% ;

Veillée de prière : 3 élèves soit une proportion de 2.50%.

Q 30 Quelles étaient les conséquences de votre premier rapport sexuel

Conséquences

Effectifs

Pourcentages

Blessure

22

17.32%

Grossesse

13

10.23%

IST

5

3.94%

Aucune conséquence

87

68.50%

Total

127

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 22 élèves soit une proportion de 17.32% ont eu comme conséquence de leur premiers rapports sexuels les blessures, 13 soit une proportion de 10.23% c'était la grossesse, 5 élèves soit 3.94% c'était les IST, alors que 87 élèves soit une proportion de 68.50% n'ont eu aucune conséquences.

Q 31 Quelle était la raison de faire le rapport sexuel avant le mariage

Raison

Effectifs

Pourcentages

Curiosité

49

40.50%

Avoir le plaisir sexuel

29

24.00%

Avoir la meilleure cote en classe

1

0.80%

Prouver l'amour

36

29.80%

Chercher l'argent pour ses besoins

6

5.00%

Total

127

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Il ressort de ce tableau que 36 élèves soit une proportion de 29.80% ont fait leur premier rapport sexuel pour prouver l'amour, 6 élèves soit 5.00% pour chercher l'argent afin de subvenir a leurs besoins, 1 élève soit une proportion de 0.80% pour chercher la meilleure cote en classe, 49 élèves soit 40.50% par curiosité et 29 élèves soit une proportion de 24.00% pour les plaisirs sexuels.

Q 32 Combien de rapports non protégés avez-vous déjà fait dans votre vie

Nombre de fois

Effectifs

Pourcentages

Zéro

75

49.70%

1 à 4

59

39.10%

5 à 8

9

6.00%

9 et plus

8

5.30%

Total

151

100.00%

Source : Notre enquête, Juin 2009

Au vu de ce tableau, nous constatons que 59 élèves soit une proportion de 39.10% ont déjà fait des rapports sexuels non protégés de 1 à 4 fois, 9 élèves soit 6.00% de 5 à 8 fois, 8 élèves soit une proportion de 5.30% 9 fois et plus, alors que 75 élèves soit une proportion de 49.70% n'ont jamais fait un acte sexuel non protégé.

III.13.1. Synthèse de nos hypothèses

Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous avons établi un tableau synthétique nous permettant de tirer une conclusion. Pour éviter tout biais, nous avons attribué au départ une mention à chaque pourcentage correspondant à la somme de toutes les questions qui interviennent pour vérifier telle ou telle autre hypothèse. A ce qui concerne les connaissances, nous nous sommes dit que si le pourcentage va de 1 à 49,99%, la mention est «connaissances insuffisantes», si il va de 50 à 69,99%, la mention est «connaissances suffisantes». Par contre si le pourcentage va de 70 à 100%, la mention est «connaissances très suffisantes».

A ce qui est des attitudes, nous nous sommes dit que si le pourcentage va de 1 à 49,99%, la mention est «Attitudes négatives», si il va de 50 à 69,99% la mention est « Attitudes très négatives». Par contre si le pourcentage va de 70 à 100% la mention est « attitudes extrêmement négatives »

Pour les pratiques, nous nous sommes dit que si le pourcentage va de 1 à 49,99% la mention est «Pratiques risquée», s'il va de 50 à 69,99% la mention est «Pratiques très risquées» par contre si le pourcentage va de 70 à 100% la mention est «Pratiques extrêmement risquées»

III.13.1.1.Tableau synthétique de nos hypothèses

Variables

 

Effectifs

Total

%

Connaissances

[11+15+16a+16b]

659

842

78,26%

Attitudes

[19+21]

74

326

22.60%

Pratiques

[24+32]

138

296

46,60%

Après analyse de ce tableau, nous infirmons l'hypothèse selon laquelle Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya auraient une information insuffisante sur le VIH/SIDA  et nous confirmons celles selon lesquelles les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya auraient certaines attitudes négatives face aux aspects liés au VIH/SIDA, et que la mise en place d'un programme efficace de lutte contre le VIH/SIDA permettrait le changement des comportements sexuels à risque des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya.

III.14. DISCUSSION DES RESULTATS

III.14.1. Connaissances des élèves en matière du VIH/SIDA

Apres analyse des résultats, 155 élèves soit une proportion de 95.68% ont déjà entendu parler du VIH/SIDA, 40% ont reçu l'information par les agents de Santé, 39,4% par la radio, 14,19% par toutes les sources confondues, 4.5% par les affiches alors que 1,9% ont reçu l'information par les amis. Par les informations reçues, 73.20% de nos enquêtés disent que ces informations sont insuffisantes.

En 2004 une étude menée à Gitarama au Rwanda a montre un niveau des connaissances élevé au sein de la population générale, avec une proportion de 97,8% chez les hommes et 93,3% chez les femmes des répondants ayant déjà entendu parler du VIH/SIDA et les autres IST. Une autre étude a été menée au Burkina Faso en 1994 auprès des élèves et les résultats ont montre que l'âge moyen des élèves étant de 16 ans, 99% ont déjà entendu parler du Sida, 30% par la radio, 12% par le personnel de santé, 12% par la télévision et 10% par les journaux

III.14.2. Connaissances les moyens de contamination du VIH/SIDA

114 élèves soit une proportion de 77.55% disent que le VIH se transmet par la voie sexuelle, 59,18% disent qu'il se transmet par les objets tranchants contamines, 61,22% disent qu'il se transmet par la transfusion sanguine avec du sang contamine, 42,85% pensent a la transmission de la mère séropositive au nouveau né, 17,68% disent que le VIH se transmet par la piqûre des moustiques, 3,40% pensent au partage de lit, toilette et le verre avec une personne séropositive alors que 6,12% pensent a d'autres causes.

Une étude CAP menée au Royaume de Bonny a révélé des résultats selon lesquels 20% des femmes et d'hommes ont des informations erronées sur le mode de transmission du VIH, moins ¼ des personnes interrogées ont déclaré connaitre quelqu'un dont le décès est lie au Sida pendant que plus de ¾ de ces personnes savent qu'une personne paraissant en bonne santé peut être séropositive et que les rapports sexuels sont les principaux modes de contamination.

III.14.3. Information sur le VIH/Sida

Les résultats de notre enquête montrent que 109 élèves soit une proportion de 73.20% disent que l'information reçue sur le VIH/Sida est insuffisante contre 26.80% qui pensent que cette information est suffisante.

En 1994, au Bourkina -Faso, une étude pluridisciplinaire a été menée au près des

élèves sur la gestion de risque de transmission des maladies à travers l'exemple du

Sida, impliquant des médecins et anthropologues. Les résultats montrent que l'âge

moyen des élèves étant de 16 ans, 99% ont déjà entendu parler du Sida, 30% par la

radio, 12% par le personnel de santé, 12% par la télévision et 10% par les journaux.
La transmission par voie sanguine et sexuelle est citée respectivement par 60% et 90% alors que la transmission de la mère à l'enfant est citée à 30% seulement. Les élèves enquêtés savent que le Sida st une maladie grave et mortelle, 21% utilisent les préservatifs dans tous les rapports sexuels et 52% de temps en temps 12% avaient déjà eu une MST et 13% se sentent menacés par le Sida et par conséquent ils souhaitent avoir les informations supplémentaires.

III.14.4. Attitudes des enquêtes en matière du VIH/SIDA

III.14.4.1. Attitudes des enquêtés face au test de dépistage du VIH/SIDA

Les résultats de notre enquête ont prouvé que 90.3% de nos enquêtés n'ont jamais passe un test de dépistage volontaire contre seulement 9,7% qui ont déjà passé celui-ci. Les raisons pour lesquelles nos enquêtés ne se font pas dépister sont suivantes :

Manque d'un centre de dépistage volontaire cite par 96 élèves, soit une proportion de 69,07%, Risque de discrimination, marginalisation et stigmatisation une fois déclarée séropositive cite par 30 élèves soit une proportion de 21,58%, afin la dépression rapide vers la mort une fois déclarée séropositive cité par 13 élèves soit un pourcentage de 9,35%

En 2008, une étude a été menée auprès de 307 militaires de la garnison de Goma, les résultats ont montre que 70% d'entre eux ne savent pas leur état sérologique et la raison n'était rien autre que la crainte d'une dépression rapide vers la mort et le risque de stigmatisation discrimination voir marginalisation une fois déclaré séropositif. Une enquête transversale de type CAP vis-à-vis de Conselling a été menée de mai à juin 2002 auprès de 158 médecins évoluant au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. L'analyse des données obtenues a donné des résultats selon lesquels 43% des médecins effectuent le test VIH/SIDA sans information préalable du patient ,15% des médecins ne donnent aucune information lorsqu' un couple est discordant, 62% des médecins n'informent pas les patients après réalisation du test, 32% des médecins informe la famille à l'insu des patients, 56% des médecins ont des difficultés à notifier les résultats de la sérologie au patient, 76% des médecins n'ont jamais effectués eux-mêmes le dépistage.

III.14.4.2. Attitudes des enquêtés envers le VIH/SIDA

Les résultats de notre enquête montre que 118 élèves soit une proportion de 85.70% disent qu'il n'existe pas un traitement contre le VIH/Sida, 130 élèves soit une proportion de 85.70% disent que le VIH/Sida n'a aucun vaccin. La même enquête a révélé que 103 élèves de nos enquêtés soit une proportion de 63.58% peuvent éviter de contaminer les autres en cas de séropositivité, 39 élèves soit une proportion de 24.07% peuvent garder secret, 24 élèves soit une proportion de 14.81% peuvent informer leur partenaires, alors que 5 élèves soit une proportion de 3.08% peuvent contaminer les autres.

Une étude menée aux Etats unis par Diclemente et Coil montre que 60% des jeunes pensent que le Sida est incurable et 78% ont peur d'être contaminés par celui-ci.

III.14.4.3. Pratiques des nos enquêtés en matière du VIH/Sida

III.13.4.3.1. Pratiques sexuelles

Les résultats de notre enquête ont prouve que 42,80% de nos enquêtés ont déjà fait un rapport sexuel avec un partenaire étranger sans préservatif contre 57,20% qui disent avoir utilisé celui-ci lors de leurs rapports sexuels. Les mêmes résultats montrent que la tranche d'âge ou la sexualité est trop intense est celle de 13 à17 ans ou 42 élèves soit une proportion de 35,6% ont déclaré avoir fait leur premier rapport sexuel alors que la tranche d'âge qui a moins de candidats est celle de 22 ans et plus ou nous avons seulement 9 élèves soit une proportion de 7,6%.

Une étude menée au Kenya montre que les premières relations sexuelles chez les jeunes interviennent en moyenne à l'âge de 17 ans, mais beaucoup de jeunes sont sexuellement actifs bien plus tôt .Généralement les adolescents(es) des zones rurales sont plus exposés à l'activité sexuelle avant leurs camarades de zones urbaines.

Dans quatre zones rurales du pays les chercheurs du centre pour les études sur la famille Africaine ont trouvés en 1994 que 75% des filles avaient eu leur premier rapport sexuel avant l'âge de 16 ans et 27% avant l'âge de 15 ans .Parmi cette catégorie 15% étaient sexuellement actives avant l'âge de 12 ans. Officiellement 70 à 80% de la population est chrétienne et les autorités de l'église ont constamment exigé les jeunes du pays d'éviter d'avoir les rapports sexuels avant le mariage. Ce pendant ce genre de rapport semblent rependu même chez les jeunes qui fréquente l'église. Une étude sur les jeunes Kenyans célibataires qui vont à l'église et dont l'âge varie de 12 à 24 ans (avec une majorité âgée de 16 à19 ans) dans différentes parties du pays a montré que 64,9% des hommes et 33%des femmes était sexuellement actifs. En outre 30% des jeunes gens ont confirmé avoir plus de 5 partenaires.

III.14.4.3.2. Utilisation du Condom

Notre enquête montre que 83 élèves soit une proportion de 66.40% n'utilisent pas le préservatif lors des rapports sexuels car ils ne sentent pas les plaisirs sexuels.

Une étude similaire menée au Beijing en Chine a montré que 56.2% des chauffeurs taxi et 47.8% des étendant d'hôtel, l'usage du condom interférerait le plaisir sexuel.

CHAP IV : ELABORATION DU PROGRAMME

IV .1. TITRE DU PROGRAMME: LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA DANS

L'AIRE DE SANTÉ DE KABAYA.

IV.1. 1. Introduction

Notre programme a pour objet de présenter les projets d'appui à la lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de Santé de Kabaya dont un projet pilote de construction d'un centre de Santé de référence qui aura parmi ses activités le dépistage volontaire et anonyme du VIH/SIDA.

IV.2. IMPORTANCE DU PROGRAMME

Ce programme s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de lutte contre le VIH/SIDA. Il contribuera au changement des attitudes et pratiques de la population de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects lies au VIH/SIDA.

IV.3. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME.

Domaine

Objectifs

Projets

Indicateurs

Milieu

CSR

-Construire un centre de santé de référence ;

-Intégrer le dépistage volontaire dans les activités du centre de santé de référence.

Construction d'un centre de santé de référence

-7 salles en bloc construites en faveur de la population de l'aire de santé de Kabaya et ses environs ;

- 3 toilettes à fosse arabe construites en faveur de la population de l'aire de santé de Kabaya et ses environs.

Aire de santé de Kabaya

Sensibilisation

Diminuer de 20% le taux d'attitudes négatives et de 40% les pratiques sexuelles risquées des la population de l'aire de santé de Kabaya et ses environs.

Sensibiliser la population de l'aire de santé de Kabaya dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Le taux de ceux qui affichent des attitudes négatives est diminué de 22.6% à 2.6%

-Le taux de ceux qui font les pratiques sexuelles risquées est diminué de 46.6% à 6.6%

Aire de santé de Kabaya

Prise en charge

Prendre en charge les personnes séropositives

Prise en charge matérielle, financière, psychologique et spirituelle des personnes séropositives.

Au moins 80% des personnes infectées du VIH/Sida sont prises en charge matériellement, financièrement, psychologiquement et spirituellement.

Aire de santé de Kabaya

Droit des PVV

Amener la population à respecter la dignité de la personne vivant avec le VIH/SIDA ;

Amener les PVV à reconnaitre leurs droits.

Sensibilisation de la population sur les droits de la personne vivant avec le VIH/SIDA.

Sensibilisation des PVV sur leurs droits.

Au moins 80% de la population de l'aire de Santé de Kabaya sont informées des droits des PVV.

Au moins 80% des PVV des l'aire de santé de Kabaya sont informées de leurs droits.

Aire de santé de Kabaya

Nous référant au système et politique de Santé de notre pays, les grandes lignes de notre programme sont agencées de la manière suivante :

1) Centre de Santé de référence en faveur de la population de l'aire de Santé de Kabaya. Notre programme renferme un projet de construction d'un centre de Santé de référence qui aura un service de dépistage volontaire du VIH/SIDA dans ses activités.

2) Sensibilisation de la population de l'aire de Santé de Kabaya dans la lutte contre le VIH/SIDA ;

3) Prise en charge des cas échéants : Notre programme renferme un projet de prise en charge matérielle financière, psychologique et spirituelle des personnes vivant avec le VIH/SIDA de l'aire de Santé de Kabaya et ses environs.

4) Le droit de la personne vivant avec le VIH/SIDA

IV.4. OPPORTUNITES D'EXECUTION DU PROGRAMME :

Le programme de lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de Santé de Kabaya sera exécuté grâce aux efforts conjugues de la population locale, les autorités politico administratives, l'inspection provinciale de la Santé et les bailleurs des fonds

IV.5. LES ACTEURS DU PROGRAMME

Pour l'exécution du programme, nous allons recourir aux acteurs suivants :

La population locale et son autorité ;

L'inspection provinciale de la Santé ;

Les organisations non gouvernementales.

IV.6. FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME

La population évalue ses besoins et les présente auprès de l'inspection provinciale de la Santé ;

L'inspection provinciale de la santé planifie les interventions et les soumet aux organisations non gouvernementales

Les organisations non gouvernementales assistent financièrement, matériellement et techniquement. Pendant et après les différents projets, les acteurs évaluent les réalisations.

IV.7. HYPOTHESE, RISQUES ET FLEXIBILITES

IV.7.1. Hypothèse

Le programme de lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de Santé de Kabaya réussira si les conditions suivantes sont réunies

1) La participation communautaire ;

2) L'implication des autorités politico administratives ;

3) L'Implication de l'inspection provinciale de la Santé ;

4) La garantie de l'anonymat des personnes séropositives ;

5) La disponibilité des ressources financières, matérielles et humaines ;

6) Sensibilisation de la population pour le dépistage volontaire ;

7) La prise en charge des cas échéants ;

8) Le respect des droits des PVV.

IV.7.2. Risques

Les risques auxquels notre programme peut se heurter sont les suivants :

1) Conflits armés ;

2) Croyances religieuses quant à ce qui est de l'usage du préservatif ;

3) La coutume ;

4) Le déni de l'existence du VIH/SIDA.

IV.7.3. Flexibilité du programme

Pour que notre programme se déroule en toute sérénité, les acteurs seront prudents et souples face aux réalités rencontrées sur le terrain. C'est la raison pour la quelle tout doit commencer par la sensibilisation de la population, montrer le bien fonde du dépistage volontaire du VIH/SIDA. Enfin, après que la population de l'aire de Santé de Kabaya ait pris connaissance de toutes ces réalités, l'on amènera au moins 90% de celle-ci à passer un test de dépistage volontaire du VIH/SIDA et les amener à inciter les autres de passer celui-ci.

IV.8. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Notre travail avait comme objectif général d'évaluer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA. Pour vérifier nos hypothèses, nous nous sommes posé au préalable trois questions à savoir :

Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya sont- ils informés du VIH/SIDA ?

Quelles sont les attitudes des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects aux lié au VIH/SIDA ?

Y a-t-ils des pratiques sexuelles courantes risquées dans les écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya ?

Pour vérifier nos hypothèses, un questionnaire auto administré a été soumis à 168 élèves issus de trois écoles secondaires que compte l'aire de santé de Kabaya. Les données récoltées ont été traitées grâce au logiciel d'informations épidémiologiques «Epi Infos» et saisies à l'aide de Microsoft office Word 2007 et Microsoft Excel 2007.

Après analyse des données, les résultats suivants ont été obtenus :

Pour ce qui est du niveau de connaissances des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/Sida, les résultats de notre tableau synthétique ont montré que 78,26% de nos enquêtés ont une connaissance suffisante en matière du VIH/Sida.

S'agissant des attitudes des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya face aux aspects liés au VIH/Sida, les résultats de notre enquête ont prouvé que 22.60% des nos enquêtés ont des attitudes négatives face à celui-ci. Les mêmes résultats ont montré que 90.30% de nos enquêtés n'ont jamais passé un test de dépistage volontaire et la raison majeure reste l'absence d'un centre de dépistage dans l'aire de santé de Kabaya cité à 69.07%, suivi du risque de discrimination, marginalisation et stigmatisation cité à 21.58%, Enfin la dépression rapide vers la mort cité à 9.35%.

Pour ce qui concerne les pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/Sida, les résultats ont prouvé que 46,60% de nos enquêtés ont eu des pratiques sexuels risquées. 80.60% de nos enquêtés n'utilisent jamais le préservatif lors des rapports sexuels et la raison majeure reste le faite que le préservatif interfère avec le plaisir sexuel selon 66.40% de nos enquêtés.

Pour clore ce travail, il est opportun de signaler qu'il existe une relation étroite entre l'absence d'un centre de dépistage volontaire et les attitudes négatives associées aux pratiques sexuelles risquées observées chez les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya.

Au vu de ce qui précède, nous recommandons ce qui suit :

Au gouvernement :

1) D'instaurer une paix durable pour permettre une stabilité de la population ;

2) Intégrer la lutte contre le VIH SIDA dans le programme d'enseignement national.

3) De voter une loi protégeant les PVV

A l'inspection provinciale de la santé :

1) De doter le centre de santé de Kabaya le statut d'un centre de santé de référence pour lui permettre d'exercer l'activité de dépistage du VIH/SIDA ;

2) De tenir compte de l'accessibilité géographique dans le découpage des aires de santé.

A la communauté

1) D'éviter les pratiques susceptibles de propager le VIH/Sida comme

* Le sororat : Elle consiste à épouser la soeur cadette de l'épouse suite à la stérilité ou au décès de celle-ci ;

* Le lévirat : Mariage d'une veuve avec un cadet, un cousin, un neveu, ou un cadet de l'époux décédé ;

* Mutilation sexuelle ;

* Rites de purifications sexuelles (La veuve se purifie en ayant des rapports sexuels avec un frère de son marie pour lui permettre de reprendre la vie normale) ;

* Rétrécissement vaginal, l'encadrement sexuel des visiteurs en mission ;

* Le déni de l'existence du VIH/SIDA (La communauté pense que le VIH /SIDA n'est qu'une construction imaginaire destinée à détruire la race noire).

2) De reconnaître que le VIH/SIDA existe et ne s'agit nullement d'une stratégie de l'homme blanc pour éliminer la race noire.

3) De reconnaître que le VIH/SIDA n'a aucun traitement, ni vaccin mais peut être évité

En définitif ceci fait penser que l'implantation d'un programme de lutte contre le VIH/SIDA dans l'aire de santé de Kabaya reste la meilleure solution pour modifier les attitudes négatives et les comportements sexuels risqués des élèves des écoles secondaires de celle-ci.

Enfin, nous ne prétendons pas avoir érigé un monument qui résiste aux intempéries. Les études ultérieures restent les bienvenues et espérons qu'on ne nous tiendra pas rigueur sur les éléments qui ont pu échapper à notre attention et souhaitons d'en considérer les conclusions auxquelles nous sommes abouties.

IV.9. BIBLIOGRAPHIE

Pour l'élaboration de notre travail nous nous sommes servi des ouvrages, revues, sites Web, travaux de mémoires et travaux de fin de cycle.

IV.9.1. Ouvrages :

1) JANIE Hampton, Vivre avec le VIH. Organisation ougandaise d'aide aux sidéens, Ed 1999 p9

2) GLEN Williams et al, Les jeunes entre eux (Les jeunes du Kenya et la prévention du VIH/SIDA) Ed 2000 p3

3) GLEN Williams, Un idéal commun : Jeunesse, sexualité, et VIH/SIDA dans trois pays africains.

4) ROUGEMOMONT et al, La santé en pays tropicaux, 8e place de l'odéon, Paris 2001.

5) BRUCKER G. Santé publique, Ellipse, Paris 2001.

6) Guide pour la prise en charge à domicile des malades du SIDA. Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1993 p 5

7) Guide pour la prise en charge clinique de l'infection à VIH chez l'adulte. Genève, Organisation mondiale de la santé, ED 1991

8) Regnard C et al. Cancers avancés. Paris, Arnette, Ed 1994.

9) Martine GAYRAND et al, soins infirmiers aux personnes atteintes de maladies infectieuses/de l'infection par le VIH, Genève, Organisation mondiale de la santé. Paris 2003.

10) Traitement symptomatique en phase terminale. Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1999.

11) Tuberculose et VIH, manuel clinique, Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1996.

Programme commun des nations unies sur le VIH/SIDA Image de l'épidémie, ONU SIDA/OMS, Genève 1995, p3-114

12) Rapport synthétisé des notifications des cas des MST/SIDA, BCC/SIDA, RDC 2000, p 1 - 8

13) JANIE Hampton, Le sida, une approche humaine, la prise en charge et la prévention du sida à Agomanya, Ghana 1991 p20-24

14) CHRISTIAN MUKOYOG et al, Orphelin du sida, Une perspective communautaire à Tanzanie 1992 p15, 24

IV.9.2. Revues

1) Almouner TALIBO et al. Formation sur la prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant : Module IV, Protocole de dépistage et protocole de prise en charge ; document du participant, Médecin du monde France p 2-4

2) Pierre TATTEVIN : Infection à VIH et SIDA p16

3) Rapport ONUSIDA en RDC, Ed 2007

4) Traitement de la douleur cancéreuse et soins palliatifs Genève, Organisation mondiale de la santé, Ed 1990 (Rapport technique, N°804).

IV.9.3. Travaux de mémoire

1) Anthony MUSAFIRI MUGISHO. De l'implication de professionnels de sexes dans la lutte contre la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma, Mémoire, Inédit ULPGL 2002-2003

2) UMETUKU Patrick : Connaissances, Attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8e Région militaire garnison de Goma, Inédit ISIG Goma 2008-2009

3) Nicole KABAMBA : Connaissances, Attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA, Inédit Université Simon Kimbangu 2004.

4) Ignace LUANDA MIHIYO, Niveau de connaissances, attitudes et pratiques de jeunes élèves de 12 à 18 ans en matière du VIH/SIDA cas des ECP/8e CEPAC.

IV.9.4. Travaux de fin de cycle

1) Etude épidémiologique dans la zone de santé rurale de Rutshuru, Inédit ISIG/GOMA 2003-2004

2) Jean MUKUPI KYAKWIKA, Opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma, Inédit ISIG/GOMA 2003-2004

3) MULUNGA MULASHI Leessa : Etude épidémiologique du VIH/SIDA dans la zone de santé de Rutshuru, Travail de fin de cycle, Inédit ISIG/GOMA 2003- 2004

IV.9.5. Sites web

WWW.Cite-u.info

WWW.Societecivile.cd

WWW.worldbank.org

WWW.avert.org

 

WWW.lejourduseigneur.org

WWW.futura-sciences.com

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU SUJET Error! Bookmark not defined.

0.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE 4

0.2.1. Objectif général 4

0.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES 4

0.3 INTERET DU SUJET Error! Bookmark not defined.

0.4. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE 5

0.5. OBJECTIFS DE L'ETUDE Error! Bookmark not defined.

0.5.1. Objectif général Error! Bookmark not defined.

0.5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES Error! Bookmark not defined.

0.4. JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET Error! Bookmark not defined.

CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE 7

1. Les connaissances 7

2. Les attitudes 10

3. Les pratiques 11

CHAP.II. CONSIDERATION THEORIQUE 13

II.1.DEFINITION DES CONCEPTS 14

II.2. ORIGINE DU VIH/SIDA 15

II.3. TYPES DES VIRUS 15

II.4 .MODE DE TRANSMISSION. 15

II.4.1. Les conditions nécessaires pour la transmission du Virus du SIDA. 15

II.4.2. FAUSSES CROYANCES 15

II.5 MODE DE PREVENTION 15

II.6 TRAITEMENT DU VIH/SIDA 15

II.7.PHASES DE LA MALADIE 15

II.7.1. Comment détecter et traiter l'infection à VIH ? 15

II.8. ALGORITHME SIMPLIFIER POUR LE DIAGNOSTIQUE ET LA PRISE EN CHARGE DE 15

L'INFECTION A VIH S'IL N'Y A PAS POSSIBILITE DE TEST DE DEPISTAGE 15

II.9. ALGORITHME SIMPLIFIE POUR LA DETECTION ET LE TRAITEMENT DE L'INFECTION A VIH LORSQUE LE TEST DE 15

DEPISTAGE DU VIH EST POSSIBLE 15

II.10. LES DIFFERENTS TYPES DE TEST DE DEPISTAGE 15

II.11.TABLEAU CLINIQUE DE L'INFECTION A VIH ET SIDA 15

II.11.1.Signe majeurs 15

II.11.2.Signes mineurs 15

II.12. DIAGNOSTIQUE BIOLOGIQUE DE L'INFECTION A VIH 15

II.13.ACTION DU VIH SUR LE SYSTEME IMMUNITAIRE 15

II.13.TEST NON SEROLOGIQUES 15

II.13.1. Protocole de test de dépistage 15

II.13.2. OBJECTIFS ET PRINCIPE DU TEST ELISA 15

II.13.2.1.Objectif 15

II.13.2.2.Principe 15

II.14.LES TESTS SEROLOGIQUES 15

II.14.1.TESTS ELISA 15

II.14.2.TESTS RAPIDES 15

II.15. DEPISTAGE VOLONTAIRE ET LE COUNSELING 15

II.15.1. Bénéfice et risque du counseling 15

II.15.1.1.Bénéfices en cas de résultats négatifs 15

II.15.1.2. Bénéfice en cas de résultat positif. 15

II.15.1.3. Risques du counseling 15

II.16. ETAPES DU COUNSELING 15

II.16.1. Près - test 15

II.16.2. Post-test 15

II.16.2. Analyse des réactions du client et du conseiller 15

II.16.3. Réactions psychiatriques 15

II.16.4. Réaction sur le plan social 15

II.16.5.Réaction du conseiller 15

II.17. ORIENTATION DU CLIENT VERS LES STRUCTURES DE PRISE EN CHARGE 15

II.17.1 Intégration des activités 15

II.18. LIENS ENTRE LE VIH ET LA PAUVRETE 15

II.19.LE SCHEMA SUIVANT ILLUSTRE LES LIENS ENTRE LE VIH ET LA PAUVRETE Error! Bookmark not defined.

II.20.LE VIH /SIDA CAUSE AGRAVANTE DE LA PAUVRETE 15

II.21.LE SCHEMA CI-APRES EXPLIQUE LA GRAVITE DE LA PAUVRETE DUE A L'INFECTION DU VIH/SIDA. 15

II.22. LA PAUVRETE ET INEGALITE DES REVENUS AUGMENTENT LA PROBABILITE DE L'INFECTION A VIH. 15

CHAP III. PRESENTATION DE L'ENQUETE ET RESULTATS 15

III. 1 OBJECTIF DE L'ENQUETE 15

III.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE 15

III. 3. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE. 15

III.4. DUREE D'ENQUETE 15

III.5. MILIEU D'ETUDE 15

III.6. POPULATION D'ETUDE 15

III.7 ECHANTILLONNAGE. 15

III.7.1. Taille d'échantillon 15

III.8 OUTILS DE RECOLTE DES DONNEES 15

III.9 ADMINISTRATION D'UN QUESTIONNAIRE 15

III. 10. SAISIE ET TRAITEMENT DES DONNEES 15

III.11. CONSIDERATIONS ETHIQUES 15

III.12. DIFFICULTES RENCONTREES 15

III.13. INTERPRETATION DES RESULTATS. 15

III.13.1. Synthèse de nos hypothèses 15

III.13.1.1.Tableau synthétique de nos hypothèses 15

III.14. DISCUSSION DES RESULTATS 15

III.14.1. Connaissances des élèves en matière du VIH/SIDA 15

III.14.2. Connaissances les moyens de contamination du VIH/SIDA 15

III.14.3. Information sur le VIH/Sida 15

III.14.4. Attitudes des enquêtes en matière du VIH/SIDA 15

III.14.4.1. Attitudes des enquêtes face au test de dépistage du VIH/SIDA 15

III.14.4.2. Attitudes des enquêtés envers le VIH/SIDA 15

III.14.4.3. Pratiques des nos enquêtés en matière du VIH/Sida 15

III.13.4.3.1. Pratiques sexuelles 15

III.14.4.3.2. Utilisation du Condom 15

CHAP IV ELABORATION DU PROGRAMME 15

IV 1 TITRE DU PROGRAMME: LUTTECONTR LE VIH/SIDA DANS L'AIRE DE 15

SANTÉ DE KABAYA. 15

IV.1. 1. Introduction 15

IV.2. IMPORTANCE DU PROGRAMME 15

IV.3. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME. 15

IV.4. OPPORTUNITES D'EXECUTION DU PROGRAMME : 15

IV.5. LES ACTEURS DU PROGRAMME 15

IV.6. FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME 15

IV.7. HYPOTHESE, RISQUES ET FLEXIBILITES 15

IV.7.1. Hypothèse 15

IV.7.2. Risques 15

IV.7.3. Flexibilité du programme 15

IV.3. BIBLIOGRAPHIE 15

IV.3.1. Ouvrages : 15

IV.3.2. Revues 15

IV.3.3. Travaux de mémoire 15

IV.3.4. Travaux de fin de cycle 15

IV.3.5. Sites web 15

IV.3. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 15

TABLE DES MATIERES 15

* 1 ONUSIDA, Genève, Juillet 2004 p14

* 2 Idem

* 3 WWW.worldbank.org: ONUSIDA en RDC 2007, opcit

* 4 WWW.societecivile.cd

* 5 Nicole KABAMBA : Connaissances, Attitudes et pratique en matière du VIH/SIDA Inédit Université Simon Kimbangu, Lubumbashi 2004

* 6 WWW.societecivile.cd

* 7 Idem

* 8 OMS, Programme de lutte contre leVIH/ SIDA, Rapport d'activités, 1991 p 1.

* 9 Anthony Musafiri MUGISHO. De l'implication de professionnels de sexes dans la lutte contre la propagation du VIH/SIDA dans la ville de Goma, Mémoire, Inédit ULPGL 2002-2003

* 10 Rapport ONUSIDA en RDC 2007

*

* 11 Rapport ONUSIDA en RDC 2007

* 12 Connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/SIDA aux Antilles et en Guyane 2004

* 13 Idem.

* 14 ibdem

* 15 WWW.avert.org

* 16 WWW.avert.org

* 17 Nicole KABAMBA, connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit, Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.

* 18 UMETUKU Patrick : Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8ème Région militaire garnison de Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.

* 19 Idem

* 20 MULUNGA MULASHI Leessa : Etude épidémiologique du VIH/SIDA dans la zone de santé de Rutshuru, Travail de fin de cycle, Inédit ISIG 2004

* 21 Idem.

* 22 Ignace LUANDA MIHIYO, Niveau de connaissances, attitudes et pratique de jeunes élèves de 12 à 18 ans en matière du VIH/SIDA « cas des ECP/8ème CEPAC

* 23 WWW. Société civile. Cd, opcit

* 24 Ignace LUANDA MIHIYO, Niveau des connaissances, Attitudes et pratiques des Jeunes élèves de 12 à 18 ans en matière du VIH/SIDA « Cas des ECP/8ème CEPAC »

* 25 UMETUKU Patrick : Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8ème Région militaire garnison de Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.

* 26 Nicole KABAMBA, connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit, Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.

* 27 Idem

* 28 OMS, ONUSIDA, UNICEF, Vers un accès Universel, étendre les interventions prioritaires liées au VIH/SIDA dans le secteur de la santé Genève, Avril 2007.

* 29 Idem

* 30 UMETUKU Patrick : Connaissances, attitudes et pratiques du dépistage sérologique volontaires de la 8ème Région militaire garnison de Goma. Travail de mémoire, Inédit ISIG/ Goma 2008.

* 31 . Nicole KABAMBA, connaissances, Attitudes et pratique face au VIH/SIDA Inédit, Université Simon Kimbangu / Lubumbashi 2004.

* 32 Idem

* 33 Médecine D'Afrique noire 2005, vol 52, N°4, P 197-202

* 34 Jean MUKUPU KYAKWIKA KISUSSU, Opinion des jeunes scolarisés sur la propagation du VIH/SIDA dans

la ville de Goma : TFC Inédit ISIG 2003-2004 

* 35 Les jeunes entre eux (Les jeunes du KENYA et la prévention du VIH/SIDA), opcit. P.3

* 36 KAMBALE Karafuli: Cours d'écologie humaine, Inédit, ISIG/Goma 2009

* 37 WWW.futura-sciences.com

* 38 WWW.Cite-u.info

* 39 KAMBALE Karafuli: Cours d'écologie humaine, Inédit, ISIG/Goma 2009

* 40 Idem

* 41 JANIE Hampton, Vivre avec le VIH. Organisation ougandaise d'aide aux sidéens, Ed 1999 p9

* 42 Justin MURHABAZI ; Cours d'épidémiologie générale, Inédit ISIG /Goma 2006-2007

* 43 Idem

* 44 Ibidem

* 45 La pauvreté ne se définit pas seulement en termes de pouvoir, de consommation, mais aussi de réussite scolaire d'état de santé, de nutrition et de développement humain sous tous ses aspects l'impuissance et la vulnérabilité en font partie. ONU SIDA 2001, opcit.

* 46 Idem

* 47 CT Kayungura Cours de recherchés scientifiques et descente sur terrain, inédit ISIG/GOMA 2009

* 48 CT Kayungura Cours de recherchés scientifiques et descente sur terrain, inédit ISIG/GOMA 2009






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle