1.4.3.2- Principe de canon a électron
La seconde technique consiste à utiliser un canon
à électrons à déflexion
électromagnétique : permettant en théorie
1'évaporation de tout matériau (même très
réfractaire) sans risque de pollution par le support. Notons que le
faisceau d'électrons émis par un filament de tungstène est
focalise ponctuellement sur le sommet de l'échantillon à
évaporer.
On condense ainsi jusqu'a 2kW de puissance sur un volume
inferieur au mm3. Le matériau repose en pratique sur une nacelle de
cuivre refroidie par une circulation d'eau afin d'éviter qu'elle ne
s'évapore également. En jouant sur la tension
d'accélération des électrons et sur le champ
magnétique, il est aise de déplacer le point d'impact du faisceau
d'électrons. On dispose alors de la possibilité de déposer
plusieurs matériaux différents places dans des emplacements
sépares sur la nacelle [8].
C'est un produit qui, sous un aspect assez neutre, aura une
plus forte TL. (Transmission Lumineuse) que les produits fabriqués en
phase liquide et avec un F.S. (Facteur Solaire) plus bas. Ces formes de
pyrolyse sont particulièrement adaptées à un
procédé en continu sur ligne de fabrication de verre
flotté. Au-delà de deux couches superposées, le
procédé devient difficile...
Par la pyrolyse, la couche s'intègre totalement
à la surface du verre (par osmose), lui conférant une grande
résistance et une stabilité dans le temps. De ce fait, ces
verres, classés A, sont utilisés en face
1 du vitrage.
1.4.4.2) Sur substrat froid
II est obtenu par enduction sur la surface du verre d'un liquide,
d'une pâte, d'un gel, puis chauffage. La matière se
décompose et laisse une couche mince sur le verre. Ce
procédé porte le nom de DIPPING ou SILICOAT DE GUARDIAN
(Sun-Guard Clear).
1.4.5) Procédé `sol-gel' :
Un composé organo-métallique est
déposé sur le substrat immergé dans une solution (`dip
coating'). Le composé est transformé en oxyde métallique
par traitement à haute température.
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