Dans le cadre d'une politique « d'information management
», l'information constitue le 3ème flux catalyseur des
flux physiques et financiers et, de ce fait, devient à part
entière une source de profits, d'économies et productivité
indispensable.
Or de toute évidence, afin de créer,
développer, gérer et optimiser ce flux d'informations, il faut en
maîtriser les coûts car :
L'information
· coûte cher
· catalyse la prise de décision
· doit être exploitable
· doit être sélectionnée
· doit être accessible en temps réel'
De plus, le flux d'informations généré et
maîtrisé est double au sens où :
o tout comme un flux commercial et physique, son exploitation
est source de matière consommable par l'entreprise.
o tout comme un flux financier, il est source de profits.
Données consommables
Consommées par l'entreprise
Source de: gains de productivité
gains de parts de
marché
Et avant même d'évaluer la rentabilité
d'une politique efficace de gestion d'information, il est aisé
d'évoquer deux éléments capitaux, lesquels rendent une
telle politique vitale et indispensable pour toute entreprise moderne.
V -5-1- Le couts de la -non information est
supérieur au couts de l'information :
A ce titre, les exemples sont nombreux - sans qu'il soit
nécessaire de les démontrer avec force détails- et tout
aussi édifiants. Pensez seulement que ceux qui suivent vous adviennent
pour avoir négligé votre gestion de l'information.
Exemple1 : Quel que soit votre
métier, eu égard à une conjonction en permanence
évolution, les besoins de vos clients ou marchés-cibles sont
extrêmement variables. Ainsi, vous faut-il aller au-devant de la demande,
identifier ses tendances, prévoir ses humeurs, rechercher les
motivations, donc étudier pour comprendre, ne pas être
dépassé et agir en conséquence. En quelque sorte, il est
vital de << tendre l'oreille » et << d'ouvrir les yeux
».
Aussi la survie de votre entreprise est-elle liée
à l'efficacité de votre synthèse de veille
concurrentielle, commerciale, technologique et même juridique.
Faire profit de ces << évidences », c'est
accepter que vos concurrents sortent un produit bien plus adapté que les
vôtres à la demande ; un produit ayant demandé des
investissements lourds et une gestation longue, de sorte que malgré
votre aptitude à réagir promptement aux sollicitations du
marché, vous ne puissiez-vous adapter et répondre à temps
de sorte qu'il vous faudrait changer votre outil de production, vos
méthodes de travail...
La précaution indispensable afin de prévoir ce
type de catastrophe malheureusement courante de nos jours : une politique de
veille dynamique nécessitant des investissements en rapport avec
l'importance stratégique que revêt l'information
concurrentielle.
Quoique vous en disiez, son coût sent toujours
inférieur à celui du déclin de votre entreprise !!
Exemple 2 : L'un de vos commerciaux est en
contact avec un nouveau prospect pour une affaire jugée importante. Il
se déplace à plusieurs reprises pour rencontrer ce prospect et y
investit du temps, de l'énergie et bien sûr se montre pas avare en
frais, croyant que la fin justifie les moyens. A terme, il apprend, alors qu'il
pensait être sur le point de conclure le contrat, que le client n'est pas
solvable.
Vous en conviendrez, ce genre de déconvenue est
fréquent, mais encore une fois les moyens de les prévoir sont
nombreux et peu coûteux !!!
Ainsi existe-t-il de très efficaces serveurs
télématiques à même de vous renseigner sur la
solvabilité d'une entreprise, de même que le greffe du Tribunal de
Commerce, qu'un appel à la banque ou l'un des fournisseurs de ce
prospect eût été salvateur.
Pensez à l'argent ainsi gaspillé en salaires,
charges sociales et frais, outre que le manque à gagner inhérent
à l'indisponibilité de votre commercial vis-à-vis de
prospects plus sûrs, ou de clients déjà acquis qui ne
demandent qu'à être fidélisés pour consommer plus et
générer plus de bénéfices.
V- 5- - Le cout de la -non utilisation d'une
information est supérieur à son couts d'acquisition
:
En effet, nombreuses sont les études menées
à grands frais sans que les conclusions soient suivies d'actions ; sans
compter les informations formalisées présentant des coûts
de gestion, de stockage et d'exploitation élevés et qui soit ne
sont pas utilisées soit le sont trop tardivement, alors que toute
information est périssable.
Prenons encore l'exemple d'un simple fichier loué
à 10 francs l'adresse, lequel ne sera utilisé qu'au bout de 6
mois suite à un report de l'opération initialement
prévue.
Or, au bout de 6 mois, environ 30% des adresses sont
périmées, vous perdrez ainsi les fais de routage, le coût
unitaire de votre message (colis ou mailing) et les frais d'affranchissement
rapportés à ces 30% d'adresses obsolètes.
De même 30% de votre opération sera hors cible,
donc susceptible de vous attirer l'inimitié de ces nouveaux
destinataires.
Sur quelques milliers d'adresses, le coût de la
non-utilisation de ce fichier durant 6 mois sera à n'en pas douter
supérieur à celui de son acquisition. Ce à quoi vous
pouvez rajouter le manque à gagner sur les 30% de la cible initiale qui
s'avère non couverte.