EPIGRAPHE
« Que la tendresse du Seigneur, notre
Dieu repose sur nous tous !
Fais prospérer pour nous l'ouvrage de nos
mains ! Oh oui ! Fais
Prospérer l'ouvrage de nos
mains ! » PSAUMES 90 :17
KAFIRONGO MURHULA Clément
DEDICACE
Voici, Nous et les enfants que l'Eternel nous a
donnés, nous sommes des signes et des présages en
République Démocratique du Congo, nous dédions d'abord ce
travail à l'Eternel des Armées qui nous a
soutenu pendant toutes ces années de dur labeur et qui continue à
nous soutenir jusqu'au jour d'aujourd'hui.
A notre Mère ATOSHA NAMUKENGE
A notre Chère épouse Carine KUBOTA
KAFIRONGO
A nos enfants : Clarisse KAFIRONGO, BULONZA
Clémence, M'MURHULA Cléopeace, N'SIMIRE Clarine, BALEZI Clarence,
AKONKWA CLABEDI. Que vous soyez un champ que l'Eternel a béni. Que Dieu
vous donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, du
blé et de toutes les bénédictions en abondance.
KAFIRONGO MURHULA Clément
REMERCIEMENT
« Levons-nous, louons l'Eternel, notre Dieu, pour
toute éternité. Oui, que l'on te loue, toi dont
La Gloire surpasse tout ce que la louange peut exprimer !
Néhémie 9 :5 »
Nos remerciements les plus sincères s'adressent
à notre Créateur, le Tout Puissant, l'Eternel des Armées
qui nous a accordé la Grâce Divine et tous les atouts possibles
pour que nous soyons au bout de ce travail qui n'était pas facile. Qu'il
soit loué à jamais car nous sommes l'oeuvre de ses Mains.
Avec une gratitude infinie, nous pensons à tous ceux
qui de loin ou de près ont contribué à nous faciliter la
tâche d'une façon ou d'une autre par des prières ou autres
assistances sans oublier la Famille CRESPI et tous les Serviteurs de
Dieu qui s'époumonent à prier pour les âmes en
perdition.
L'affection oblige d'adresser nos remerciements à notre
Famille KAFIRONGO BALEZI, à notre Maman ATOSHA NAMUKENGE, qui nous a
encadré et prodigué de sages conseils pour que nous soyons Homme
aujourd'hui.
A notre chère épouse Carine KUBOTA et toute
notre progéniture qui nous ont soutenu durant toute cette dure
épreuve de formation humaine. Que cette famille soit bénie
éternellement.
Nos remerciements s'adressent à notre belle famille
KAMWITU et à la Maman MITIA WATONGOKA Monique qui nous a beaucoup
assisté matériellement, moralement, financièrement toutes
les fois que nous étions dans le besoin.
Nos remerciements s'adressent à nos neveux
Chérif KABAKETYO et Chérif CHAMUKENGE et leurs familles
respectives pour l'assistance qu'ils ne cessent de nous apporter.
Nos remerciements s'adressent à toute l'équipe
de la RAOFM sans oublier le Coach Pasteur MABUTWA MIATSI Edouard qui est
souvent au four et au moulin pour nous prodiguer des conseils dans tout le
domaine pour marquer d'autres buts dans le camp d'adversaire.
Nos remerciements s'adressent à notre Directeur
encadreur Monsieur le CT Jérémie NDOOLE et toute sa
famille.
Nos compliments à toutes les autorités
Académiques de l'I.S.M.G.L, sans oublier le Master C.T. BWENGE AMANI
Jean Pierre, qui est le promoteur de la dite Institution de Management et
l'infatigable secrétaire Académique Déograc.CHIMERE MUNGU
AKONKWA, l'homme qui se projette souvent dans l'avenir pour se créer un
monument. Merci à tous les Professeurs et Enseignants qui se sont
donnés corps et âmes pour nous dispenser l'essentiel de leurs
connaissances scientifiques et intellectuelles.
Nos remerciements s'adressent à tous nos Camarades
étudiants qui ont traversé aussi de moment difficile comme nous,
Que Dieu soit pour eux une porte ouverte, qu'après cette étape si
douloureuse, soient de vrais Leaders Entrepreneurs et Managers dans des
Entreprises qu'ils auront à créer.
Cette liste n'est pas exhaustive, vous comprendrez notre
regret de ne pas vous citer dans ce travail de fin de cycle, mais nous disons
merci à toutes vos contributions et que Dieu vous bénisse en
centuple.
KAFIRONGO MURHULA Clément
SIGLES
CRESPI : Centre de Restauration Spirituelle,
Jésus Christ Source de Vie.
DRH : Directeur des Ressources
Humaines
F.P : Fondé de Pouvoir
HCR : Haut Commissariat pour les
Réfugiés
I.S.M.G.L : Institut Supérieur de
Management des Grands Lacs
IARD : Incendie Accidents et Risques
Divers
MONUSCO : Mission de Nations Onusiennes pour la
Stabilisation au Congo
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
PAM : Programme Alimentaire Mondial
RAOFM : Radio Alpha et Omega Fréquence
modulé
RDC : République
Démocratique du Congo
RVA : Régie des Voies
Aériennes
SARL : Société par Action
à Responsabilité Limitée
SONAS : Société Nationale
d'Assurances
TMK : Transport et Messagerie au
Kivu
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
1
O. INTRODUCTION
O.1 ETAT DE LA QUESTION
La gymnastique scientifique et
intellectuelle nous oblige de faire une recherche scientifique en consultant
d'autres documentations et archives de ceux qui nous ont
précédé.
Nous devons comprendre que tout homme est limité dans
toutes ses recherches, parce que seul Dieu, l'Eternel des armées est
illimité car il est OMNIPRESENT, OMNIPOTENT, OMNISCIENT, comme nous
n'avons pas cette capacité de tout connaître, notre recherche
scientifique nous a motivé à consulter la documentation d'autres
chercheurs tels que ;
- KAMBERE MASUA Elysée qui, tout au long de ses
recherches dans une entreprise Publique en l'occurrence la REGIDESO Goma, dans
un travail intitulé « La Rémunération du
Personnel et son impact sur la motivation dans une entreprise Publique, cas de
la REGIDESO Goma, », il a conclu que la faible
rémunération des Agents de la REGIDESO le pousse à
privilégier des activités extérieures du service au
détriment des activités et font recours à ce qu'on appelle
arrangement clandestin, soit avec les chefs qui occasionnent les
détournements, soit avec les contribuables qui sont favorables à
la corruption. Il a fini par dire que les agents ne sont pas motivés et
cela occasionne un rendement dans l'entreprise, les uns s'enrichissent par les
détournements et les autres continuent à être toujours
pauvres.1(*)
- Pascos LUKULA MUHINDO dans son étude intitulée
« la Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD »
s'est préoccupé d'étudier la politique salariale au sein
de cette régie financière. Il voulait connaître les
conditions salariales qui pouvaient pousser le personnel de la DGRAD à
une bonne mobilisation des recettes de l'Etat et atteindre ainsi ses objectifs.
A l'issue de sa recherche, l'auteur a constaté que cette politique
salariale constituait un des obstacles que connaissaient les agents de cette
régie financière. Les salaires et primes payés ne
permettaient pas aux agents de faire face à la situation socio
économique en perpétuelle dégradation. A cet effet, il a
suggéré que le salaire et les primes devraient être
adaptés au coût de la vie, car la motivation est un facteur aussi
important qui influence considérablement le rendement du
personnel.1(*)
- LUTUMBAL quant à lui, dans son étude
menée sur la « Motivation au travail, facteur de
rendement » s'est attelé à démontrer que la
motivation est une source d'augmentation du rendement. Elle stipule ou suscite
un bon comportement. Elle dirige les conduites et nourrit la tendance à
persévérer. L'auteur a également démontré
que la rémunération n'est pas un élément de la
motivation au travail mais plutôt celui de satisfaction des besoins et
que l'étude des conditions dans lesquelles vivent, l'employé
maintient la motivation au travail qui engendre une meilleure
production.2(*)
Quant à MUSEME INGA Joindre, dans son étude sur
« les facteurs de motivation au travail du personnel au sein d'une
entreprise industrielle : cas de la BRALIMA/GOMA ». L'auteur a
remarqué que les difficultés auxquelles se heurte le personnel de
l'entreprise industrielle BRALIMA dans l'exécution de leur travail, sont
liées au manque de motivation au travail du personnel au sein de cette
entreprise, il souligne que la motivation constitue un élément
important pour atteindre la productivité et la rentabilité ainsi
que les salaires sociaux, les primes et les autres avantages. Il continue en
disant que la meilleure idée est celle d'avoir toujours à
l'esprit que tout employé quelle que soit sa place dans l'organisation
peut devenir un bon Manager s'il existe une volonté de la part de ses
supérieurs de lui faire percevoir le sens de son travail ; ce qui
lui permettra d'adhérer à la planification, au contrôle
voire à l'exécution de son travail. Et c'est la saine pratique
des affaires qui profite à la fois à l'entreprise et à ses
membres.3(*)
O.2. PROBLEMATIQUE
La mondialisation est au rendez-vous,
l'humanité en évolution constante, mais l'homme ouvrier ne se
retrouve pas dans cette montée de fusée, comme on dirait l'homme
est un loup pour l'autre. Il cherche toujours à entretenir sa propre
machine au détriment du pauvre ouvrier. Ignorant que c'est l'homme qui
est au centre de toute organisation pour atteindre les objectifs qu'on s'est
assignés.
Sans même utiliser les lunettes stratégiques, on
voit un coeur sadique et mauvaise volonté dans le chef de beaucoup
d'employeurs ou dirigeants. Ils veulent évoluer dans leurs affaires et
laisser le pauvre ouvrier au bas de l'échelle, oubliant que celui qui
est au bas de l'échelle peut la tirer et celui qui est en haut tombe en
cascade sans espoir de se relever.
C'est ça l'image de beaucoup de pays du tiers monde,
où un Président de la République a une liste civile de 100
000$ et un Huissier dans une Entreprise Publique touche 30$, il n'y a pas de
corrélation entre les deux. L'un veut que l'autre puisse beaucoup
produire pour qu'en retour il lui donne des miettes sans tenir compte de tous
les facteurs qui peuvent permettre l'homme de s'épanouir davantage pour
qu'il soit une source de meilleure production jusqu'à la fin de sa
carrière.
C'est dans cette optique que les précurseurs en
management ont cherché à trouver un remède, une solution
à ce combat perpétuel entre employeur et ouvrier pour que chacun
se retrouve dans l'évolution de l'organisation. C'est ce que SEGHOR
avait dit « le rendez-vous du donner et du recevoir. ».
L'employeur est considéré comme un père de la famille, il
est anormal qu'un parent évolue jusqu'au sommet stratégique et
que ses enfants continuent à mendier du pain sur la route. Il doit
à tout prix mettre sa femme et ses enfants dans de bonnes conditions
possible pour refléter l'image de ce qu'il est.
Si on veut que sa propre poule donne beaucoup d'oeufs, il faut
penser à assainir le milieu dans lequel vit cette poule, la vacciner, et
la donner la nourriture qui convient à sa santé. On doit savoir
que l'homme est différent de la poule, et il est en évolution
permanente s'il suit de formations appropriées.
Nous ne sommes pas à l'époque de l'esclavage
où il fallait vendre l'homme comme une marchandise à n'importe
quel prix pourvu qu'on ait de l'argent. Ce n'est pas mal d'entretenir la
machine qui intervient dans la production, mais il faut beaucoup penser
à l'homme qui va manipuler cette machine. Il faut savoir que dans
l'homme il y a une potentielle richesse plus que la machine parc qu'il est une
créature divine et l'Esprit de Dieu est chaque fois en mouvement pour
révéler de nouvelles choses. Cela montre qu'il y a du miel dans
cette créature de Dieu, il faut alors des managers des gens
outillés en Gestion des Ressources Humaines, capables, de mettre l'homme
qu'il faut à la place qu'il faut pour qu'il puisse apporter de rendement
efficace dans l'entreprise, car la gestion des Ressources humaines
« GRH » est un ensemble de pratiques de management ayant
pour objectif de mobiliser et développer les ressources humaines pour
une grande efficacité et efficience de l'organisation. C'est une
activité qui doit tendre à améliorer une communication
transversale tout en faisant respecter l'organigramme de l'entreprise. 4(*)
IBULA MWANA KATANGA5(*), lui, disait que le management est l'art de combiner
tant les ressources matérielles, humaines et techniques que les
facultés intellectuelles et morales pour atteindre au mieux possible les
objectifs qu'on s'est fixés.
Un autre auteur Peter DRUCKER6(*), le définit comme la capacité pour
l'entreprise de prendre le risque qui convient, de déterminer les effets
et les ressources pour atteindre les résultats attendus, de les utiliser
au mieux, comparant les résultats prévus et de prendre des
mesures correctives en cours de route, c'est la science du mieux et davantage.
Un personnel motivé représente un atout
clé pour une organisation. Motiver le Personnel doit être un des
objectifs majeurs de la gestion des ressources humaines. Pourtant, la
motivation est un phénomène complexe. Il semblait donc utile dans
ce dossier de s'intéresser aux théories de la motivation afin de
tenter d'identifier les leviers dont dispose la direction des ressources
humaines pour développer et maintenir la motivation du
personnel.7(*)
Ce sont toutes ces préoccupations et motivations de
chercheurs et managers qui nous ont aussi stimulé de faire cette
recherche scientifique sur un sujet « Analyse des Facteurs
Influençant la motivation du Personnel dans une société
Etatique. Cas Spécifique de la SONAS Agence `A' de Goma
2008-2010 ».
Pour atteindre notre but, nous nous sommes posé les
questions suivantes :
· Le Personnel de la SONAS/Goma est-il
motivé ?
· S'il est réellement motivé, quels
facteurs sont à la base de cette motivation et quels en sont les
plus motivants?
· Quelles stratégies managériales mettre en
place pour que le personnel de cette société soit motivé
davantage ?
C'est de toutes ces préoccupations que nous chercherons
par méthodes et techniques appropriées à y répondre
tout au long de notre travail.
0. 3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
Avant de répondre
provisoirement aux différentes questions que nous nous sommes
posées sur base de notre sujet de travail « Analyse des
Facteurs influençant la motivation du Personnel dans une
Société Etatique. Cas de la SONAS Agence `A' de Goma »,
nous devons savoir que l'homme est toujours insatisfait et là où
il y a un groupe d'hommes quel que soit le niveau de motivation, il doit y
avoir toujours de problèmes , car quand l'un est satisfait à
cause de la promotion en grade ou sanction positive telle que (gratification,
la prime et indemnités...), l'autre est insatisfait et cherche
même querelle à la hiérarchie parce qu'il est
sanctionné négativement à cause de retard au travail ou
parfois le détournement des fonds publics.
Tant que la société existe, il aura toujours des
conflits au sein même de celle-ci, et les chercheurs continueront
toujours à mener des investigations approfondies pour voir comment
détecter le mal ou les conflits latents et proposer des pistes de
solutions thérapeutiques à cette maladie qui ronge les cellules
de gestion de la société.
Quand vous voyez combien de fois les fonctionnaires de l'Etat
en République Démocratique du Congo sont clochardisés, il
est difficile voire impossible de répondre exactement avec certitude que
les agents de la Société Nationale d'Assurances Agence de Goma
seraient motivés alors qu'ils sont dans la même série que
les autres agents de l'Etat. Mais le fait qu'ils sont assidus au travail chaque
jour et que leurs familles continuent à vivre aisément sans
connaître mort d'hommes et marasmes, cela nous pousse à confirmer
que d'une part ces Agents sont motivés.
On peut expliciter ce que nous allons dire par l'exemple des
oeufs qui peuvent avoir la même couleur et la même dimension mais
les contenus se diffèrent de part l'origine. Cela veut dire que
même si la SONAS est une Société Etatique au même
niveau que les autres entreprises Publiques, toutes n'ont pas la même
convention collective et la politique de gestion de chaque dirigeant
diffère.
Le grand fléau qui ronge toutes les entreprises
Publiques Congolaises, c'est la corruption. La mauvaise politique salariale est
orchestrée par les dirigeants qui ne voient que leur propre ventre et ne
savent pas motiver les autres. Comment on saurait vivre avec un salaire
dérisoire si pas chercher par d'autres gymnastiques à compenser
un grand trou du quotidien qui se présente devant soi. Un congolais qui
se respecte ne pourrait jamais accepter que son compatriote émerge. Il
préfère que ses enfants étudient en Europe ou aux
Etats-Unis et que les enfants de pauvres fonctionnaires restent à la
maison en train de mendier dans la rue.
En somme, à la SONAS/Goma, les facteurs de motivation
tels que ; le salaire décent sans retard et interruption des
Agents, le double salaire fin Juin et Fin de l'année comme
gratifications, les soins médicaux pour les Agents même dans les
pays étrangers, la rémunération des heures
supplémentaires, augmentation de salaire par ancienneté et par
mérite, des prêts à long terme et à court terme, des
colis de fin d'année, l'indemnité de logement, des allocations
familiales extralégales, de l'indemnité de transport, droit au
voyage, prime de fidélité pour bons et loyaux services,
indemnité de scolarité, frais de représentation pour les
cadres, frais de consommation d'eau et d'électricité pour les
cadres8(*),... seraient
à la base de la motivation du personnel.
Enfin, les stratégies principales à mettre en
place pour motiver davantage le personnel de cette société
seraient le bon climat de travail, la bonne collaboration entre le sommet
stratégique et la base pour ainsi créer un environnement serein
en milieu professionnel.
0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Tout travail d'un chercheur avéré doit avoir un
caractère scientifique pour qu'il soit vérifié,
accepté et justifié, à la portée de tout le monde.
Notre choix est porté sur « l'Analyse des facteurs
influençant la motivation du personnel dans une société
Etatique. Cas spécifique de la SONAS Agence `A' de Goma. Nous avons
choisi ce sujet parce que sans motivation du personnel sur tout le plan, il est
impossible de s'attendre à un meilleur rendement ou résultat
positif.
a) Intérêt sur le plan Académique
et Scientifique
Nous ne faisons pas ce travail pour seulement l'obtention de
diplôme mais pour qu'il soit un miroir pour les autres chercheurs qui
viendront après nous. Les hommes passent mais l'histoire qu'ils ont
écrite reste comme un monument. Nous voulons que ceux qui viendront
après nous, trouvent une documentation fiable, nécessaire et
utile qui les aidera à parachever leurs investigations, nous ne voulons
pas qu'ils commencent dans le vide. Que ce document soit un modèle pour
eux.
b) Intérêt sur le plan Pratique et
Social
Ce document de travail scientifique veut montrer comment les
agents se comportent en milieu professionnel et de la manière dont la
SONAS arrive à remplir les facteurs de motivation pour son Personnel
dans la politique d'accroître son rendement et productivité.
0.5. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE :
Globalement, l'objectif de notre sujet de recherche vise
à voir comment les dirigeants des Sociétés Etatiques
managent les entreprises qui sont à leur disposition, et quels sont les
outils stratégiques des managements qu'ils utilisent pour motiver leur
personnel et accroître la production pour que le budget de l'Etat ne soit
pas en déficit financier.
Ensuite, détecter le mal qui gangrène les
sociétés étatiques de la RDC et proposer quelques pistes
de solutions en matière de management de ressources humaines et de
leadership selon certains précurseurs auteurs, afin d'aider les
dirigeants en pleine activité à bien motiver le personnel et que
chacun se retrouve impliquer dans la productivité et
l'épanouissement de l'entreprise.
Spécifiquement notre sujet de recherche, aura comme
objectif de mener des investigations dans une institution financière
contractuelle telle la SONAS « Goma » qui reçoit
chaque jour des primes de sinistres et des clients dans tout le domaine de la
vie et qui afflue la caisse de l'Etat, comment ses agents se comportent dans
l'exercice de leurs tâches et s'ils sont réellement motivés
pour que nous puissions proposer de pistes de solutions et dans la meilleure du
possible bannir le système d'antivaleurs qui empêche la
société de répondre au rendez-vous du développement
et de la mondialisation.
0.6. LA METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
a) La Méthode
PINTO R. et GRAWITZ M.
cités par Edmond PALUKU, définissent la méthode comme un
ensemble des opérations intellectuelles par laquelle une discipline
cherche à atteindre une vérité qu'elle poursuit, la
démontre et la vérifie. Tandis que Claude JAVEAU dit que la
méthode se définit comme essentiellement une démarche qui
vise d'un côté à établir rigoureusement un objet de
science et de l'autre côté à mener les raisonnements
portant sur cet objet de manière la plus rigoureuse possible.9(*)
Quant à nous, pour bien mener au bon port notre
recherche scientifique, nous avons fait recours à :
- La méthode qualitative
est intervenue par son importance d'appréciation de la qualité de
l'information reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts
à l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation
par le chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
- La méthode analytique
s'est avérée importante pour apprécier et analyser des
données recueillies auprès de nos enquêtés.
- La méthode comparative
qui consiste à comparer deux ou plusieurs phénomènes
sociaux avant de tirer une conclusion. Nous avons comparé les clauses de
la convention collective de la SONAS en matière des motivations du
personnel et la réalité sur terrain.
b) La Technique
La méthode
étant plus ou moins abstraite, la technique apparaît comme un
moyen palpable pour effectuer à bien une recherche. Elle appuie les
méthodes comme outil pour la récolte des données.
Tout en sachant que la technique de recherche
est un procédé opératoire, rigoureux, bien défini,
transmissible, susceptible d'être appliquée à nouveau dans
les mêmes conditions adaptées au genre de problème et de
phénomène en cause. Les techniques ne sont donc que des outils
mis à la disposition de la recherche et organisés par la
méthode dans ce but.10(*)
Ainsi, les techniques de questionnaire, d'entretien et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche.
La Technique documentaire nous a
été importante pour enrichir le présent travail par des
consultations de différents documents relatifs à notre sujet de
recherche.
La technique de questionnaire nous a
aidé à l'obtention des informations auprès de nos
enquêtés par le biais d'un questionnaire.
La technique d'entretien nous a
été importante à ce sens qu'il fallait nous entretenir
avec les responsables de la SONAS pour recevoir d'informations
complémentaires à notre sujet.
L'observation directe et Spontanée,
nous a permis d'étudier les comportements des Agents et analyser
directement quelques phénomènes et faits sociaux.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Compte tenu de possibilité, moyens limités et
surtout le temps imparti, nous ne pourrions pas mener des recherches et
investigations d'une manière vague et absurde, alors que le champ
d'investigations est vaste. Quant à nous, nous nous sommes limité
dans l'espace et dans le temps pour ne pas
nous embrouiller et nous perdre dans une forêt d'investigation sans
issue ;
a) Dans l'Espace ; Nous avons
porté notre choix sur la SONAS Agence `A' de Goma.
b) Dans le Temps ; cette recherche
scientifique s'étend sur une période allant de 2008 à
2010.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Vous allez comprendre avec nous que les difficultés ne
peuvent jamais manquer pour les humains et surtout pour un étudiant qui
évolue dans le tiers monde, pire encore pour un étudiant
Congolais (de la RDC) qui se déguise parfois en portefaix, aide
maçon ou en sentinelle pendant la nuit, pour ne fusse ce que trouver
quoi payer les frais académiques.
En ce qui concerne les difficultés dans la recherche
scientifique et l'élaboration du présent travail, le temps nous
manquait parfois d'aller consulter d'autres documentations, parce qu'il fallait
faire des études ou révision de matières vues pour
préparer les examens de première et grande session, et surtout la
saisie et l'impression de rapport jumelé effectué pendant la
même période dans une entreprise de la place pour concilier la
théorie apprise à l'université à la pratique
professionnelle.
Comme nous sommes marié aussi, il ne fallait pas
sacrifier les enfants ou la famille au détriment des études, il
fallait parfois abandonner le cours et surtout l'investigation pour aller
chercher quelques bols d'haricots pour les enfants.
Parfois sur terrain, certains agents nous refusaient de nous
accorder les données fiables par crainte de perdre le travail, mais
comme le chercheur ne se fatigue pas avant d'atteindre l'objectif, nous avons
pu quand même surmonter toutes ces difficultés pour mieux
accoster.
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion qui constituent la
tête et la queue de ce travail. Sommairement ce travail est
constitué de trois chapitres :
- Le Premier, se basera sur les considérations
théoriques du Travail,
- Le Deuxième, nous parlerons de la
Présentation de la SONAS et ses Stratégies de Motivations du
Personnel selon sa Convention Collective.
- Enfin le troisième Chapitre parlera de l'Analyse et
Interprétation de résultats de l'enquête.
Chapitre I. CONSIDERATIONS THEORIQUES DU TRAVAIL
I.1. CLARIFICATION DE CONCEPTS DE BASE
I.1.1. ANALYSE:
C'est une décomposition d'un ensemble visant à
mettre en évidence les éléments qui le constituent, ou
encore un examen détaillé d'un ensemble complexe, démarche
intellectuelle qui va du complexe au plus simple.11(*)
I.1.2. FACTEUR
Nom commun masculin, élément qui participe
à la réalisation de quelque chose.12(*)
I.1.3. INFLUENCE
Nom commun féminin, capacité de quelque chose
à exercer une action ou à engendrer des effets positifs ou
négatifs.
I.1.4. MOTIVATION
Le mot motivation a plusieurs définitions selon les
auteurs :
La motivation est une prédisposition d'agir d'une
façon orientée vers un objectif spécifique, selon
Hellriegel et Slocum. GIBSON la définit comme un état dans la
perspective de l'individu, qui représente la force de sa propension
à faire des efforts dans le sens d'un comportement particulier. DUBRIN,
lui dit que la motivation est une somme des efforts déployés pour
atteindre un objectif.13(*)
I.1.5. PERSONNEL :
Ensemble d'employés d'une entreprise ou d'un service
Public.
I.1.6. SOCIETE
Elle peut avoir plusieurs définitions selon le
contexte ;
Personne Morale créée par un
contrat liant plusieurs personnes qui mettent leurs ressources en commun pour
partager les pertes et les bénéfices de leur activité
commune, ou Ensemble de personnes vivant d'une façon organisée et
structurée par des institutions et des conventions. Ou encore Personne
morale qui a pour objet principal l'accomplissement d'opérations de
commerce à but lucratif.14(*)
I.1.7. ASSURANCE
Nom commun- féminin. Garantie par laquelle un
assureur s'engage à indemniser un assuré en cas de
concrétisation de certains risques, moyennant le paiement
préalable d'une prime ou d'une cotisation.
I.1.8. REMUNERATION
Est une somme représentative de l'ensemble de gains
susceptible d'être évalué en espèces et fixés
par accord ou par les dispositions légales et règlementaires qui
sont dus en vertu d'un contrat de travail par un employeur à un
travail.15(*)
I.2. THEORIE SUR LA MOTIVATION AU TRAVAIL
I.2.1. COMMENT AMELIORER LA MOTIVATION DU PERSONNEL ?
Un personnel motivé représente un atout
clé pour une organisation. Motiver le personnel doit être un des
objectifs majeurs de la gestion des ressources humaines. Pourtant, la
motivation est un phénomène complexe. Il semblait donc utile,
dans ce dossier, de s'intéresser aux théories de la motivation
afin de tenter d'identifier les leviers dont dispose la direction des
ressources humaines pour développer et maintenir la motivation du
personnel.
Les recherches et la littérature sur les
théories de la motivation sont multiples. La question centrale à
tous ces travaux est : « Qu'est-ce qui incite un individu à
se comporter d'une certaine manière dans son travail ? »
1. Une synthèse très simplifiée
de certaines théories qui font référence
A. Les théories des besoins
Les théories des besoins considèrent que la
motivation est suscitée par la volonté de satisfaire
entièrement les besoins. Les deux théories les plus connues sont
celles de Maslow et d'Herzberg.
D'après Maslow (1943), l'individu cherche à
répondre à des besoins selon une hiérarchie de besoins :
une fois qu'un besoin est satisfait, l'individu souhaite satisfaire le besoin
immédiatement supérieur dans la hiérarchie, jusqu'à
ce qu'il parvienne au dernier niveau, celui de l'accomplissement personnel.
Cette hiérarchie est souvent présentée
sous forme d'une pyramide.
Accomplissement personnel
Estime de soi
Estime des autres
Amour, appartenance
Sécurité
Besoins physiologiques
Ainsi, un individu cherche tout d'abord à
répondre à ses besoins physiologiques (manger, se loger, se
vêtir), puis, lorsque ces besoins sont assouvis, il cherche à
satisfaire ses besoins de sécurité, etc. jusqu'à chercher
à satisfaire ses besoins d'accomplissement personnel.
Cette théorie a été remise en cause par
plusieurs recherches empiriques, à cause de la rigidité de la
hiérarchie. En effet, dans la pratique, on constate qu'un individu peut
chercher à satisfaire deux types de besoins à la fois, ou
à satisfaire un besoin qui n'est pas immédiatement
supérieur au besoin précédent dans la hiérarchie.
Herzberg (1957, 1959, 1971) distingue deux types de besoins
inhérents à l'homme. Les besoins liés aux besoins
physiologiques, et les besoins spécifiquement humains de réaliser
quelque chose afin de se développer personnellement. Ainsi, Herzberg
distingue deux catégories de facteurs de motivation ou de satisfaction.
· Les facteurs d'hygiène, qui sont des facteurs
liés aux besoins physiologiques, ne peuvent apporter la satisfaction ou
la motivation, mais peuvent en revanche conduire à la
démotivation ou l'insatisfaction s'ils ne sont pas présents. Ce
sont : la politique et l'administration de l'entreprise, les relations
interpersonnelles, les conditions de travail, le statut, la
sécurité de l'emploi, la rémunération, les facteurs
qui ont un impact sur la vie personnelle (ex. : horaires de travail, mutation).
· Les facteurs de motivation, ou facteurs internes, sont
: le sentiment d'accomplissement, la reconnaissance de l'accomplissement, la
progression individuelle, le contenu du travail, la responsabilité.
Ainsi, pour améliorer la motivation, Herzberg
recommande d'enrichir le travail pour qu'il suscite les facteurs de motivation.
L'enrichissement du travail, selon Herzberg, ne doit pas être confondu
avec l'élargissement du travail, qui représente une charge de
travail supplémentaire sans lien avec les facteurs de motivation.
L'enrichissement du travail consiste essentiellement à donner plus de
responsabilités et d'autonomie, à confier des tâches plus
complexes, à permettre à chacun de construire une expertise.
B. La théorie de
l'autodétermination
Dans les années 1970-1980, un certain nombre de
théories cherchaient à identifier quelles étaient les
raisons intrinsèques qui poussaient un individu à accomplir
volontairement une action. Dans cette logique, la théorie de
l'autodétermination développée par Deci et Ryan (1971,
1975 et 1985) considère que l'individu est motivé par trois types
de besoins : l'autonomie, le sentiment d'être compétent et
l'appartenance sociale. Le besoin d'autonomie serait le plus décisif. Il
est défini comme le besoin qu'a l'individu de sentir qu'il agit
librement. Selon le degré d'autonomie dans le choix, l'individu sera
donc plus ou moins motivé.
L'individu est particulièrement motivé lorsqu'il
agit parce qu'il trouve une satisfaction ou un plaisir dans son comportement ou
son action. Sa motivation est un peu inférieure lorsqu'il choisit ses
actions pour la contrepartie qu'il en retire (ex. :
rémunération). Et sa motivation est nulle s'il ne choisit pas ses
actions de manière autodéterminée et ne perçoit pas
le lien entre ses actions et leurs conséquences.
C. Les théories de processus
Alors que les théories des
besoins et la théorie de l'autodétermination répondent
à la question « par quoi un individu est-il motivé ? »,
les théories de processus répondent à la question «
comment un individu est-il motivé ? », ce qui consiste à
analyser de quelle manière des variables interagissent pour conduire
à la motivation.
Parmi les théories de processus, la
théorie EIV (Vroom, 1964) considère que la motivation
résulte de trois variables :
· E = expectation - L'individu attend un certain
résultat ou une certaine performance suite à son effort.
L'individu est motivé s'il se sent capable d'accomplir le travail
demandé. La perception de sa propre capacité est liée non
seulement à sa confiance en lui, mais aussi à l'environnement de
travail (ex. : moyens mis à disposition, reconnaissance du travail par
le supérieur hiérarchique).
· I = instrumentalité - Il s'agit du rapport entre
la performance et ce qu'on attend comme rétribution de cette
performance. La performance peut conduire (ou non) à une meilleure
rémunération, à une reconnaissance du chef, à une
promotion.
· V = valence - C'est la valeur attribuée
à l'individu au résultat qu'il a produit.
Ces trois variables une fois réunies conduisent
à la motivation. Par exemple, il n'y aura pas de motivation si un
individu a produit les efforts nécessaires pour atteindre une certaine
performance mais que cette performance n'est pas rétribuée d'une
façon ou d'une autre. Il n'y aura pas non plus de motivation si
l'individu ne valorise pas sa tâche au-delà de la
rétribution qu'il en reçoit (par exemple s'il ne comprend pas
l'utilité de la tâche). Il n'y aura toujours pas de motivation si
l'individu n'accorde pas de valeur à la rétribution qu'il
reçoit (par exemple, un individu qui cherche essentiellement à
augmenter son salaire ne sera pas motivé par une reconnaissance de son
supérieur hiérarchique et vice versa).
D. La théorie de la justice et de
l'équité
Adams (1963) a développé cette théorie
selon laquelle un individu est motivé lorsqu'il considère que la
rétribution qu'il perçoit de son travail (« outcomes »)
est en ligne avec sa contribution (« inputs »).
· La rétribution est aussi bien financière
(salaire, prime) que non financière (reconnaissance, fierté,
sécurité de l'emploi, promotion, sentiment d'accomplissement).
· La contribution se fait par le biais non seulement du
travail fourni mais aussi par d'autres biais tels que la compétence, les
aptitudes personnelles, la confiance dans le chef, etc.
Chaque individu accorde une valeur plus ou moins
élevée à différents types de rétribution ou
de contribution.
La justice et l'équité perçues
proviennent aussi de la comparaison que fait l'individu entre sa contribution
et sa rétribution personnelles et celles de ses collègues ou de
salariés d'autres entreprises. Si l'individu juge que, à
contribution égale, un de ses collègues reçoit une
rétribution supérieure, cela est facteur de démotivation.
De même, s'il juge qu'un collègue reçoit une
rétribution équivalente à la sienne alors que la
contribution du collègue est inférieure, il sera enclin à
se démotiver.
E. La théorie de la fixation des
objectifs
Les travaux de Locke (1968) établissent qu'un individu
est motivé quand on lui fixe des objectifs clairs et qu'on lui fournit
un feedback approprié sur sa capacité à les atteindre. Non
seulement le fait de travailler pour atteindre un objectif est une source
majeure de motivation, mais cela permet d'améliorer les performances de
l'individu : des objectifs bien définis et difficiles à atteindre
conduisent à une meilleure performance que des objectifs vagues ou
aisés à atteindre. L'individu est stimulé par la recherche
d'un accomplissement. Il a le sentiment de développer ainsi ses
capacités professionnelles, son expertise.
Plus tard, Locke et Latham (1990) précisèrent
les conditions pour qu'un objectif soit effectivement motivant pour un individu
:
o Clarté de l'objectif
Les objectifs doivent être clairs (non ambigus) et mesurables (ex. :
atteindre 10% de croissance, faire moins de 2% d'erreur).
o Challenge de l'objectif
L'objectif doit représenter un challenge, une forme de
difficulté, pour que l'individu anticipe le sentiment d'accomplissement
qu'il retirera de l'atteinte de cet objectif. La motivation est
renforcée lorsque l'individu comprend la signification de l'atteinte de
l'objectif ; ainsi, une forme de rétribution/ récompense
liée à l'atteinte de l'objectif est susceptible
d'améliorer encore la motivation.
La difficulté de l'objectif n'est plus motivante
lorsque l'objectif est trop ambitieux pour être atteint. L'enjeu est donc
de déterminer le juste niveau de complexité, qui va permettre
à l'individu d'améliorer sa performance et non le
décourager.
o Engagement pour l'objectif
Il est plus probable qu'un individu déploie des efforts pour atteindre
un objectif s'il est convaincu de la pertinence de cet objectif. L'individu
sera particulièrement engagé à atteindre l'objectif s'il a
participé à le fixer. Le management participatif se base sur
cette idée que l'individu doit être impliqué dans la prise
de décisions. Plus l'objectif est difficile à atteindre, plus
l'engagement doit être fort.
o Feedback
Un feedback régulier et approprié est
indispensable pour maintenir la motivation. Le feedback permet de renforcer les
comportements performants.
2. Enseignements pour la gestion des ressources
humaines
Même s'il existe une grande variété de
théories sur la motivation, il est possible de tirer de cette
présentation très synthétique des enseignements concrets
pour la gestion des ressources humaines.
· Tout d'abord, contrairement à certaines
idées reçues, la rémunération n'est ni la seule ni
la principale source de motivation.
o Si l'on suit la théorie de Maslow, la
rémunération est un facteur de motivation pour les personnes
à qui elle permet de satisfaire des besoins physiologiques (s'alimenter,
se vêtir) qu'elles ne satisfaisaient pas auparavant. Donc, à ce
titre, la rémunération n'est motivante que pour les bas salaires.
o Herzberg classe la rémunération dans les
facteurs d'hygiène qui n'ont pas d'impact sur la motivation.
o La rémunération devient un facteur de
motivation quand elle est liée à d'autres facteurs de motivation
: la rémunération peut être perçue comme une
reconnaissance du travail fourni (cf. Maslow : estime des autres), comme une
réponse à une expectation (cf. théorie EIV) ou comme un
signe d'un traitement juste et équitable (cf. Adams). Dans tous ces cas,
le montant de la rémunération n'est pas important en soi, mais
par rapport à autre chose.
· Ensuite, les principaux facteurs ou processus de la
motivation sont d'ordre psychologique ; ils sont liés à la
relation aux autres et à la relation à soi-même
o Relation aux autres : estime des autres (Maslow),
reconnaissance de l'accomplissement (Herzberg), justice et équité
par rapport à ses pairs (Adams), feedback (théorie de la fixation
des objectifs) ;
o Relation à soi-même : estime de soi (Maslow),
sentiment d'accomplissement, progression individuelle et responsabilité
(Herzberg), sentiment d'autodétermination (théorie de
l'autodétermination), perception du résultat atteint grâce
à l'effort fourni (théorie EIV).
· En conséquence, pour stimuler la motivation, les
processus clés de la gestion des ressources humaines sont :
l'évaluation, le développement des compétences et la
gestion des carrières.
· L'évaluation permet de développer
l'estime de soi et de témoigner de l'estime des autres. Elle est un
outil de feedback.
· Le développement des compétences permet
à l'individu d'améliorer sa performance, de développer ses
capacités professionnelles, son expertise et par conséquent son
estime de lui-même ainsi que l'estime des autres. Ainsi,
développer les compétences du personnel est positif à la
fois pour l'organisation (amélioration de la compétence et de la
performance du personnel) et pour les individus.
· Enfin, la gestion des carrières conduit, par les
opportunités professionnelles offertes aux salariés
compétents/ performants, de motiver par l'estime de soi, par la
reconnaissance de l'accomplissement, par l'accroissement du sentiment
d'autodétermination, etc.
La motivation dépend largement du management. Le
manager fixe les objectifs, évalue le travail, fournit le feedback, fait
parfois évoluer le contenu d'un poste et joue ainsi un rôle
clé dans la motivation de ses subordonnés. Bien que lié
à plusieurs égards à la gestion des ressources humaines,
le management n'appartient pas à la gestion des ressources
humaines.16(*)
I.2.2. COMMENT COORDONNER LE MANAGEMENT ET LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES ?
A.
Qu'est-ce que le management ?
Henri Fayol est considéré comme
un pionnier de la réflexion sur le management. En 1916, il publie «
Administration industrielle et générale »
où il liste les différentes opérations nécessaires
au bon fonctionnement des entreprises. Parmi ces opérations, il
identifie les opérations « administratives » qui correspondent
au terme actuel de « management » : prévoyance, organisation,
commandement, coordination et contrôle.
Selon une définition plus récente, le management
est une « activité visant à obtenir des hommes et des femmes
un résultat collectif, en leur donnant un but commun, des valeurs
communes, une organisation convenable et la formation nécessaire pour
qu'ils soient performants et puissent s'adapter au changement » (Peter F.
Drucker, 2002, « Devenez Manager »).
B. Quels sont les liens entre le management et la GRH
?
Le management est lié de deux manières à
la gestion des ressources humaines :
o Le management et la gestion des ressources humaines
poursuivent certains objectifs communs. Le management et la GRH cherchent
à obtenir un résultat collectif en travaillant sur les moyens
humains (par opposition aux moyens financiers ou techniques).
o Les managers sont largement impliqués dans la mise en
application des processus de gestion des ressources humaines : les managers
recrutent, forment et évaluent leurs subordonnés ; ils sont
impliqués dans les choix liés à la gestion des
carrières.
Le tableau qui suit distingue les rôles du management et
de la gestion des ressources humaines dans les différents processus
RH.
Rôles du management et de la gestion des
ressources humaines
|
Activité RH
|
Responsabilité du management
|
Responsabilité de la GRH
|
Planification des RH
|
Collabore avec la DRH pour préparer les descriptions de
poste et de compétences
Identifie les besoins de formation
Identifie les successeurs lors de départs/ mutations.
Discute avec la DRH
Anticipe et identifie les besoins futurs (nouveaux postes,
nouvel employé etc.)
|
Détermine les besoins actuels et futurs en
matière d'emplois et de compétences pour l'Institution
Identifie les employés potentiels pour répondre aux besoins
(interne et externe) Développe des stratégies pour faire
coïncider les besoins et les ressources Aide chaque manager avec des
outils et systèmes de planification
|
Rémunération
|
Participe à la détermination de la politique de
rémunération (ex. : partage entre fixe et variable)
Sur la base du système de rémunération
existant, propose des augmentations au niveau de management supérieur ou
à la DRH
|
Détermine les besoins actuels et futurs en
matière d'emplois et de compétences pour l'Institution
Identifie les employés potentiels pour répondre
aux besoins (interne et externe)
Développe des stratégies pour faire
coïncider les besoins et les ressources
Aide chaque manager avec des outils et systèmes de
planification
|
Recrutement et intégration
|
Travaille avec la DRH pour définir les besoins de
recrutement
Fait passer des entretiens
Participe à la décision finale de recrutement
Organise l'intégration, en particulier en ce qui
concerne les aspects liés à l'emploi / aux tâches
|
Développe et met en oeuvre la politique et les
processus de recrutement et d'intégration
Programme et coordonne les activités liées au
recrutement
Est le point de contact pour les candidats
Programme l'intégration
Organise l'intégration sur les sujets
généraux (présentation de l'Institution, etc.)
|
Evaluation et gestion des compétences
|
Fournit un feedback régulier au personnel
Accompagne et forme le personnel
Met en oeuvre le système d'évaluation (fixation
d'objectifs, entretiens d'évaluation, formulaires pour la DRH)
Crée et entretient un environnement de travail
encourageant pour le personnel
Si nécessaire, travaille avec la DRH pour des
licenciements
|
Développe et met en oeuvre la politique et les
processus d'évaluation et de gestion des compétences
Organise la formation des managers sur la politique et les
processus d'évaluation et de gestion des compétences
Gère les informations sur le personnel en
matière d'évaluation
Analyse les résultats annuels des évaluations
à l'échelle de l'Institution et programme des actions en
conséquence (formation...)
Effectue les licenciements
|
Diffusion de la culture / relations entre le
personnel
|
Diffuse la mission, la stratégie et les valeurs parmi
le personnel
|
Diffuse la mission, la stratégie et les valeurs parmi
le personnel
Garantit la cohérence entre les politiques et
procédures RH et la mission, la stratégie et les valeurs
Sollicite le management supérieur pour diffuser les
politiques et procédures RH
Organise des enquêtes auprès du personnel pour
mesurer la satisfaction
|
Comment impliquer efficacement les
managers dans la gestion des ressources humaines ?
Comme on peut le voir dans le tableau de la sous-section
« quels sont les liens entre le management et la GRH ? », le
management prend en charge un certain nombre de tâches et
responsabilités de GRH. Cependant, la plupart des managers d'une
organisation ne sont pas des professionnels de la gestion des ressources
humaines, et de nombreux managers manquent de compétences en gestion des
ressources humaines. Or, pour que la politique de GRH soit correctement mise en
oeuvre, il est essentiel que les managers comprennent les objectifs
généraux de la GRH et les objectifs spécifiques des
responsabilités et tâches qui leur incombent.
Pour cela, il est indispensable que le département des
ressources humaines de toute organisation forme les managers à la mise
en oeuvre des processus de GRH (planification des RH,
rémunération, recrutement et intégration,
évaluation et gestion des compétences). La pratique montre que
cette formation doit être mise à jour et
répétée à intervalles réguliers : cela
permet de tenir compte des remarques des managers sur leurs difficultés
à mettre en oeuvre les consignes et de tenir compte des insatisfactions
du personnel par rapport à certains aspects de la GRH.
Frederick Irving Herzberg (1923 - 2000),
psychologue américain célèbre pour ses travaux sur
l'enrichissement des tâches au travail (
théorie
des deux facteurs,
théories
des besoins et des motivations).17(*)
Il va s'intéresser aux relations de travail d'un point
de vue humanitaire et aux conditions de travail en milieu industriel. Son
ouvrage « Le travail est la nature de l'homme ».
Pour se faire comprendre, il va présenter une
théorie, l'anthropologie de l'homme au travail qu'il va fonder sur
l'analyse d'un double mythe, qu'il va baptiser le mythe d'Adam et le mythe
d'Abraham.
Mythe d'Adam : Echappé à la souffrance,
recherche de tout ce qui va réduire sa souffrance Mythe d'Abraham :
Lui est l'élu, Dieu l'a choisi et sa motivation est de réaliser
sa destinée, accomplir ce pour quoi il a été choisi.
L'homme au travail est à la fois Adam et Abraham. Il
recherche à souffrir le moins possible (fatigue, stress), mais
également il cherche à s'épanouir, à se
réaliser.
Il y a donc une ambiguïté fondamentale de l'homme
au travail. Les relations de travail sont imprégnées de cette
ambiguïté. Dans le phénomène de groupe, on a à
la fois, la figure d'Adam et d'Abraham. Herzberg va en déduire une
méthodologie de l'homme au travail avec deux grands
déterminants :
C. Les facteurs de satisfaction et d'insatisfaction au
travail
Herzberg tente de repérer les éléments
facteurs de satisfaction et d'insatisfaction au travail. Il en
décèle 2 types:
Les facteurs d'ambiance - hygiène -
(bruit, chaleur, salaire, statut, relations humaines,...) :
Ils sont relatifs aux conditions de travail et doivent avoir un niveau de base.
Si les conditions sont en dessous de ce niveau minimal, le travail s'en
ressent, mais la productivité n'est pas influencée à la
hausse si les conditions de travail sont supérieures au niveau de base.
Ces conditions doivent être remplies pour ne pas générer
d'insatisfaction.
Les facteurs valorisants - motivation -
(évolution de carrière, responsabilités, autonomie, ...)
: Ces facteurs valorisants correspondent aux besoins
supérieurs de
Maslow. Ils sont
intrinsèques au travail et relèvent de l'épanouissement de
l'individu. Une fois les facteurs d'hygiène assurés les facteurs
de motivation peuvent être remplis pour générer de la
satisfaction.
D. Les facteurs de motivation du personnel
La motivation est ce qui incite un employé ou un groupe
d'employés, ayant des besoins et des aspirations distinctes, à
travailler en vue d'atteindre les buts de l'organisation avec plus de
satisfaction.
1. L'analyse des facteurs de motivation
La motivation des salariés étant un facteur
déterminant pour augmenter la productivité du personnel, de
nombreux auteurs ont essayé de cerner les facteurs de motivations qui
pouvaient la favoriser.
a) L'analyse de Taylor
Taylor est l'un des premiers à analyser les rapports
entre l'homme et son travail. Son analyse se base sur le postulat que "l'homme
est un être rationnel" dont le but est d'avoir un salaire pour satisfaire
ses besoins. Pour lui, c'est essentiellement la motivation économique
qui pousse l'employé à travailler. Taylor préconise une
organisation du travail autour de "la carotte et du bâton". La carotte
pour récompenser, par exemple par des primes, les efforts des
salariés. Le bâton pour punir, à l'aide de retraits sur
salaire, le manque d'investissement au travail.
b) L'analyse de Mayo
Mayo réagit contre la conception rationnelle de Taylor
qui oublie la dimension humaine du travailleur. Il conclut que le personnel a
des besoins et des motivations qui ne sont pas uniquement économiques.
Mayo assure que le rendement augmente quand ces dernières sont
satisfaites. Il préconise une organisation du travail soucieuse de ces
besoins et permettant aux travailleurs de nouer des relations personnelles et
des groupes, de façon à les motiver et à les rendre plus
productifs.
c) L'apport de l'analyse Maslow
Maslow complète l'analyse de Mayo par une pyramide des
besoins à cinq niveaux. (ordre décroissant).
Besoin de réalisation --> Besoin d'estime et de
considération--> Besoin d'appartenance--> Besoin de
sécurité--> Besoin physiologique.
Il montre qu'il faut tenir compte des besoins physiologiques
du personnel, mais aussi de ses besoins de sécurité,
d'appartenance, d'estime, de considération et de réalisation.
2. Les techniques de motivation
L'organisation doit mettre en place des techniques de
motivation financières qui s'appuient sur les aspirations
économiques du personnel. Elle doit les compléter, par des
motivations non financières, pour prendre en compte les autres
aspirations du personnel.
a) Les mesures de motivation
financières
La rémunération est le premier facteur de
motivation. C'est elle en effet qui assure la satisfaction des besoins de
subsistance. Les motivations financières sont efficaces pour mobiliser
le personnel, car elles poussent à détecter et récompenser
l'implication, la performance et les résultats des employés les
plus productifs.
b) Les mesures de motivation
financières
1°. Motiver en créant un
sentiment d'appartenance
Les motivations non financières peuvent viser à
créer un sentiment d'appartenance, à renforcer les liens entre
les salariés pour créer un esprit d'équipe. Elles peuvent
concerner l'organisation d'activités collectives. Il peut s'agir aussi
de promouvoir des relations affectives.
2°. Motiver par une bonne
gestion de carrière
Quand il s'investit dans une entreprise, le salarié
espère pouvoir y faire carrière. Les possibilités de
progression de carrière qui lui sont offertes peuvent aussi être
déterminantes. Pour motiver ses salariés, l'entreprise a donc
intérêt à récompenser leurs efforts en proposant des
possibilités de promotion et d'accès à de nouvelles
fonctions gratifiantes.
3°. Motiver par le dialogue
social
Dans une organisation, les tensions sont inévitables.
Elles peuvent être dues à des suppressions d'emplois, aux
rémunérations, aux conditions de travail... Toutefois, en mettant
tout en oeuvre pour limiter les conflits et faciliter le dialogue,
l'organisation améliore le climat social. Le personnel aura le sentiment
d'être davantage pris en compte, estimé, de pouvoir se
réaliser plus sereinement dans son travail. La motivation du personnel
sera améliorée.
E. Facteur de Motivation et
Performance
De nos jours, les entreprises évoluent dans un
environnement économique de plus en plus exigeant. Elles ont besoin de
progresser et de prospérer. On observe ainsi une rude bataille à
leur niveau. Le consommateur même se fait de plus en plus exigeant. Les
nouvelles technologies se multiplient et les marchés financiers
extrêmement sensibles. Et bien d'autres choses viennent interférer
avec la vie de l'entreprise. Tout cela accentue le besoin de comparaison des
entreprises entre elles.
La performance reste une notion fondamentale sur laquelle les
entreprises doivent se concentrer pour devenir maître de leur
marché. La bonne
gestion des ressources humaines revient donc incontournable. Sa finalité
étant de s'assurer de l'efficacité globale de l'organisation
à travers celle de son personnel. Il faudrait en amont une acquisition,
une mobilisation des ressources humaines en qualité et en
quantité suffisante. Au départ, cette acquisition se
résume au recrutement à partir de l'analyse des besoins, et de la
définition des postes. Cette définition de poste appelle
à une analyse minutieuse des tâches ou activités à
exécuter afin de définir le meilleur profil possible, lequel est
intimement lié à la compétence de l'agent
recherché : « l'homme qu'il faut à la place qu'il
faut ». La démarche Compétence est
considérée, depuis les années 80, comme un des axes
majeurs de développement des politiques de ressources humaines. La
motivation et la performance sont deux éléments essentiels
dans la gestion des ressources humaines. En gestion des compétences
professionnelles, de nombreuses approches ont été
développées. Certaines, mises en oeuvre,
ont été adoptées et d'autres
abandonnées. Les retours d'expériences
semblent suffisants pour amorcer un bilan des meilleures pratiques de gestion
des compétences et pour proposer des repères
méthodologiques. 18(*)
Dans ce chapitre, nous venons de parler successivement de
clarification de concepts de base et des théories de motivation de
certains auteurs, tout en montrant que la rémunération n'est ni
la seule ni la principale source de motivation, il y a d'autres facteurs qui
influencent la motivation du personnel au travail, c'est-à-dire que la
rémunération devient un facteur de motivation quand elle est
liée à d'autres facteurs de motivation. Donc la
rémunération est une reconnaissance du travail fourni, une
retombée de l'expectation, un signe d'un traitement sans parti pris. Ce
qui importe, c'est de savoir par quoi l'homme est motivé ?
Le chapitre qui suit sera consacré à la
présentation de la SONAS et ses stratégies de motivation du
personnel.
Chapitre II. PRESENTATION DE LA SONAS et SES STRATEGIES DE
MOTIVATION DU PERSONNEL
II.1. HISTORIQUE DES
ASSURANCES
Le Secteur privé des assurances remonte à la
création de l'Etat Indépendant du Congo.
En 1889, est créée la
« Société Charles de Jeune » sous la forme
d'une société privée à Responsabilité
limitée (SPRL).
En 1931, elle deviendra une Société par Action
à Responsabilité Limitée (SARL) de droit Congolais sous la
période coloniale jusqu'à la création de la SONAS en
1966.
Il faut savoir que le secteur Congolais des assurances
était extraverti ; c'était un marché très
étroit avec une seule clientèle des expatriés et qui ne
couvrait que quelques gros risques.
L'extraversion du secteur présentée de ce fait
une extrême mobilité des réserves techniques, dont la
gestion était assurée par des centres de décision
situés à l'étranger. Il en résultera comme
conséquence néfaste l'inexistence d'une industrie d'Assurances
réellement insérée dans l'économie nationale. Les
Congolais occupaient dans cette société d'assurances que de
postes subalternes, ils étaient écartés de circuit de
décisions ou sommet stratégique.
Vers les années 1955 - 1956, les Sociétés
et Courtiers Evran au Congo Belge se répartissaient de la manière
suivante :
· A Léopoldville Il y avait
les Sociétés d'assurances telles que ;
1. Charles le Jeune
2. Bouls et Belauct
3. Cetas
4. Immoaf
5. Immo- Congo
· A Elisabethville, il y avait ;
la Sab wabgata
· Au Kivu ;
1. Bukavu ; la Castadot
2. Goma ; le Courtier de Chancelier.
La plupart de ces sociétés étaient des
filiales ou des intermédiaires. Elles étaient soit des %maisons
de courtage soit des Agences de grandes compagnies Européennes ou
Américaines. C'est ainsi que par exemple Immoaf son département
d'assurances exploitait toute la branche d'assurances en qualité d'agent
des plusieurs compagnies d'assurances parmi lesquelles :
calendonia-assurance, North British Edmand, National Union of Pittsburdh,
Mercantil, Union Marine et Général-Assurance, compagnie la
Concorde.
C'était également le cas de l'agence
d'assurances du CEDEC qui répresentait : Northan Assurance et le
Général- Trust d'Afrique qui était courtier au Katanga du
South- British.
Ces Caractères d'intermédiaire
réduisaient pour les Entreprises leur possibilité de placer leurs
bénéfices et leurs réserves techniques au Congo. Le seul
fond dont elle pouvait disposer librement était celui de commission
d'assurances chiffrée à 20%.
Leur rôle se limite à l'encaissement des primes
et règlement des bénéfices et leur placement. Cela
constituait une fuite continuelle des capitaux du Congo vers les pays où
étaient installés les sociétés mères.
Il faut signaler cependant une présence insignifiante
et que des entreprises de droit Congolais qui exploitées directement les
assurances pour leur compte à l'instar :
· L'Agence générale d'assurances au
Congo
· Amelot Louis Jos.
Toutes fois, elles demeuraient, elles aussi
étrangères par la composition de leur capital, leur direction, le
personnel technique et la politique générale.
Durant toute cette période la législation en
matière d'assurances était embryonnaire, elle ne se limitait
qu'au contrôle comptable des sociétés d'assurances et
à la fiscalité sur les bénéfices sociaux
réalisés par ces sociétés, c'était la loi
Belge de 25 juin 1930, complétée par son règlement du 07
juin 1931, qui s'appliquait au Congo en vertu de son article 4. A part le
contrôle prévu par la loi Belge du 27 juin 1960, par
l'autorisation préalable, le marché Congolais d'assurances se
caractérisait par un libéralisme poussé ; ni le
contrat, ni la profession d'assurances n'était
règlementée.
Le décret du 25 mai 1950 règlemente la
responsabilité civile en matière d'accident de circulation,
l'ordonnance législative du 21 Août 1958 règlemente la
couverture obligatoire de leurs responsabilités civiles par les
exploitants et détenteurs de sociétés de transport
rémunérées par les personnes.
II .2 PRESENTATION DE
LA SONAS
II.2.1. STATUT JURIDIQUE DE
LA SONAS
La SONAS est une Entreprise paraétatique,
c'est-à-dire mixte à caractère social, économique
et financier dont son siège social se trouve à Kinshasa. Pour un
peu expliciter ;
a) Caractère Social : le fait que
la SONAS prend en charge les sinistrés ou les accidentés en les
assistant dans leur insuffisances et douleurs en payant pour eux les soins
médicaux appropriés avec un suivi adéquat dans de centres
médicaux, hôpitaux et indemnisation comme un parent responsable
pouvait le faire.
b) Caractère économique :
vous savez ce que le sang est pour l'organisme humain, c'est ce qu'est l'argent
pour une nation ou une autre organisation en développement. La SONAS
aussi comme société paraétatique doit contribuer à
l'économie et au Budget du pays pour construire des infrastructures
nationales et s'acquitter d'autres devoirs qui sont à la charge du
pays.
c) Caractère financier : comme la
Banque a le rôle de prélever l'argent entre les mains de ses
clients pour éviter la thésaurisation et la mauvaise utilisation
pour le donner à ceux qui sont souples à faire le commerce, la
SONAS a aussi le même rôle de prélever des primes aux
assurés pour que lors de l'incendie, accidents et risques divers ces
derniers soient en mesure de s'en tirer de l'enfer par l'entremise de la SONAS.
D'aucuns n'ont pas encore compris que c'est comme une caisse de
solidarité et d'entraide mutuelle. Comme nous sommes dans un monde des
ignorants et insensés, il faut passer par de traquenard et bouclage pour
récupérer ces primes d'assurances.
II.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
DE LA SONAS AGENCE `A' DE GOMA
Le Bureau de la Société Nationale d'Assurances
Agence de Goma est situé en plein Centre ville sur le Boulevard dit
KANYAMUHANGA, dans la commune de Goma, Quartier de Volcans, Avenue
Kanyamuhanga, en face de la Direction urbaine des Impôts du Nord-Kivu,
Fonds de Promotion de l'Industrie(FPI) et la Cruche Banque. À
côté de MECRECO non loin du Rond point des Banques.
II.2.3. BREF APERCU HISTORIQUE
DE LA SONAS EN RDC
C'est par Ordonnance loi du 23 Novembre 1966 avec
l'idée d'arrêter l'hémorragie financière des
compagnies d'assurances étrangères que le pouvoir public
interviendra pour créer la «
SONAS ». En vrai dire la SONAS était
créée comme une société d'Etat à vocation
commerciale et dotée de la personnalité juridique.
La SONAS est établie comme une entreprise Publique
à caractère technique et commercial par l'ordonnance du 05 Mai
1978. La SONAS avait pour objet toute opération d'assurances, et de
réassurances avec les sociétés étrangères
établies à l'étranger, toutes les opérations
relatives aux transactions immobilières notamment : la location,
l'achat, la vente des immeubles appartenant aux particuliers et dont la gestion
lui est confiée le service spécial de contrôle de
véhicules automoteurs.
Le monopole accordé à la SONAS se justifiait
pour deux raisons :
1° Réorganiser le secteur d'assurance,
2° Protéger la jeune industrie naissante.
L'expertise nationale n'étant
révélée inexistante et assez faible dans le secteur des
assurances pour gérer le pouvoir des décisions, l'Etat trouvera
la solution à confier l'exploitation des assurances à une
entreprise publique devant hâter l'avènement du capital national
dans ce secteur.
En réalité, le monopole qui n'était pas
une fin en soi, devait avoir un caractère provisoire. En effet, au
départ le monopole n'était accordé que pour cinq ans
après le quel le marché de l'assurance serait soumis au jeu de la
libre concurrence, mais l'évolution ira dans le sens de maintenir comme
toujours le monopole.
Au terme de l'article 3 de la loi du 10 Juillet 1974, le
monopole de la SONAS concernait les opérations suivantes :
· Toute opération relative aux transactions
immobilières notamment l'achat, la vente, la location, en suite le
service spécial de contrôle de véhicules automoteurs. Pour
marquer le caractère temporaire de ce monopole, le dernier alinéa
de cet article autorisait les particuliers zaïrois (aujourd'hui Congolais)
à exploiter ce secteur en se conformant aux conditions qui
préciseraient une ordonnance Présidentielle, malheureusement
celle-ci n'est jamais intervenu et de ce fait il y a une consolidation du
monopole de fait. Ainsi au strict plan légal, le monopole de la SONAS ne
concernait que ces deux activités comme la coassurance et la
réassurance avec les compagnies d'assurance établies à
l'étranger, la SONAS ne jouit que du monopole de fait ou
d'exploitation.
A la création de la SONAS, les anciennes compagnies
d'assurances n'ayant pas d'existence légale, ils leur étaient
impossibles de traiter des polices d'assurances souscrites auprès
d'elles.
Deux solutions seront retrouvées
· Pour les polices d'Assurance antérieure au 01
Janvier 1967, elles étaient transférées à la SONAS
par avenant au fur et à mesure de leur échéances, quant
aux sinistres déclarés et constituant le passif du porte feuille
des anciennes compagnies, elles continuaient à être
gérée par celle-ci.
· La grande décision sera le maintien des
anciennes compagnies d'assurances en tant qu'intermédiaires ou courtiers
d'assurances.
En effet, faute de moyens et de personnel qualifié, la
SONAS ne pouvait atteindre efficacement tous les clients.
II.2.4. LE COURTIER
D'ASSURANCE
La transformation en courtier d'assurances des anciennes
compagnies d'assurances, devaient donner lieu à type nouveau de rapport
avec la SONAS.
Juridiquement un courtier est un
commerçant dont l'activité professionnelle est de mettre en
rapport preneur et entreprise d'assurances ; ou de réassurances
sans être tenu dans le choix de ce dernier.
L'objectif est de couvrir des risques à assurer ou
à réassurer, normalement le courtier représente
l'assuré et n'est lié à aucune compagnie d'assurance.
C'est le contraire en RDC où le courtier est obligatoirement
agrée par la SONAS, dont il est un tiers lié par le contrat
à la SONAS, donc il est un tiers lié par contrat à la
SONAS. L'agrégation a une durée indéterminée mais
peut être retirée à tout moment, lorsque le courtier cesse
de remplir ses conditions ou manque gravement à ses obligations
professionnelles.
Au terme de l'article 5 du statut des courtiers, la SONAS peut
entrer en relation directe avec les clients contrairement aux autres pays
où la société d'assurances ne peut le faire et doit
éviter tout ce qui peut faire perdre au courtier ses clients.
Le courtier d'assurances a pour rôle principal d'amener
le client à la SONAS. Il doit donner une description exacte du risque
à porter par le client à fournir tous les renseignements en sa
possession pour permettre à la SONAS d'évaluer correctement ses
risques à assurer.
Toute réticence de sa part risque d'entraîner la
rupture ou le retrait de l'agrégation, il doit notifier à la
SONAS chaque jour toutes les demandes de modification de couverture de toutes
les pièces nécessaires.
II.2.5. BUT ET ACTIVITES DE LA
SONAS
Comme toute entreprise qui se respecte, la SONAS étant
une entreprise du secteur des assurances poursuit des objectifs tels que
l'amélioration de conditions de ses agents « ventre creux n'a
point d'oreilles », pour atteindre sa noble mission de sauver et
protéger l'équipage du bateau en péril, il faut d'abord
que son propre personnel soit efficacement motivé, dans le cas contraire
il y aura de manque à gagner pour la société car le
personnel risquera de tourner pouce toute la journée et même
être corruptible. Occupe toi d'abord de tes enfants avant de t'occuper
des autres dit-on. Parmi les buts poursuivis par la SONAS, il y a entre autre
celui de :
· Assurer le bien être de la population par
l'exploitation de ses assurances sur toutes les branches.
· La prise en charge des sinistrés qui sont
victimes des accidents.
Quant aux activités, La SONAS organise
deux sortes d'activités à savoir ;
· Les Activités Internes :
exploitation des assurances (vente des assurances et indemnités des
sinistres),
· Les Activités
externes : collaborer avec les grandes
sociétés de réassurances étrangères pour
l'indemnisation des gros risques que la SONAS ne peut pas parvenir à
débourser seule lors de gros sinistres survenus aux grosses entreprises
ou aux grosses compagnies d'aviation, maritime, etc....
La SONAS compte aujourd'hui à travers le monde
plusieurs réassureurs tel que la Suisse, la Belgique.
II.2.6. LES AGENCES DE LA
SONAS
Aussitôt créée, la SONAS ouvrit plusieurs
Agences dans la plupart de grandes villes du pays telles que :
· Bukavu, le 17 Janvier 1966
· Lubumbashi, le 27 Janvier 1966
· Kananga, le 27 Janvier 1966
· Kisangani, le 1er Mars 1966
· Mbuji Mayi, le 07 Mars 1966
· Goma, le 29 Mars 1966
Quatre mois après avoir oeuvré dans ces
différentes villes, la SONAS était déjà
présente dans toute la RDC et vers le 31 Décembre de cette
même année, la SONAS avait déjà un effectif de 180
agents. Il faut signaler de ce fait qu'il existe une certaine
catégorisation de ses agences :
Il y a celle de Catégorie A, de la catégorie B
et celle de la catégorie C.
A part celles-ci, il existe aussi des antennes.
L'Agence de Goma est de la catégorie A et compte trois
antennes dont celle de Rutshuru(kiwanja), de Himbi et de Sake.
II.2.7. PROJET D'AVENIR DE LA
SONAS
· Implanter partout dans le pays des antennes ou bureaux
d'assurances en vue d'atteindre efficacement son objectif social,
· Enrichir son patrimoine intellectuel par une
bibliothèque bien équipée,
· Redynamiser son service de marketing afin de vulgariser
les assurances ;
· Création des écoles, des hôtels,
des maisons de location, des centres médicaux importants pour le bien
social de la population et des personnes sinistrées.
II.2.8. ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DES SERVICES
A. Structure organisationnelle
sur le plan Administratif
La structure organisationnelle apparaît comme une notion
particulièrement importante qui constitue la base de fonctionnement dans
la vie d'une entreprise. En ce qui nous concerne, nous pouvons dire que la
structure est un arrangement des différentes unités de la firme
qui sont en interaction en vue d'atteindre les objectifs communs de
l'organisation.
Du point de vue administratif, elle se présente de la
manière suivante :
1. A la tête au niveau de la Direction
Générale à Kinshasa se trouve
· Le Conseil d'Administratif (CA) qui est
constitué par des membres nommés par le Président de la
République et lesquels peuvent venir de n'importe où,
c'est-à-dire de n'importe quelle institution publique, privée ou
encore de l'extérieure. Ce conseil d'administration est
présidé par un Président du Conseil d'Administratif (PCA).
Il constitue donc un organe de décision dont les décisions sont
exécutées par le comité d'exécution. Il
conçoit et trace la politique générale de l'entreprise et
assure les services. Le comité de gestion a la prérogative
d'exécuter en bonne et due forme les décisions prises par C.A.
Comme organe d'exécution il est donc composé
de :
· L'A.D.G (Administrateur Délégué
Général)
· L'A.D.G.A (Administrateur Délégué
Général Adjoint)
· L'A.D.T (Administrateur Directeur Technique)
· L'A.D.F (Administrateur Directeur Financier)
· Le Président Délégué
Syndical ou Délégué Syndical
2. A l'intérieur au niveau des Provinces dans
les entités, le comité de gestion est constitué
de :
· Directeur Provincial Régional ou Chef
d'Agence
· Sous Directeur
· Fondé de Pouvoir Administratif et Financier
· Président Délégué
Syndicat
Ce Comité de Gestion applique donc la politique du
Conseil d'Administratif dans l'entreprise. Ses attributions sont
définies par des textes légaux et réglementaires
régissant l'organisation et fonctionnement des entreprises du
portefeuille de l'Etat.
· Le Directeur : supervise et
coordonne les activités techniques, administratives, financières
et immobilières de la Direction. Il est le garant de la politique
générale de l'entité et a pour tâches ;
- Les relations avec les autorités politico
administratives, et militaires.
- L'orientation et l'approbation de la politique de gestion
conformément aux objectifs définis par la Direction
générale.
- Le marketing et la formation des assurances.
Le Sous Directeur : il s'occupe de
l'application des décisions prises au niveau de la Direction et les
rapports sur le bon fonctionnement de l'entreprise.
La Direction est assistée par trois chefs de
département notamment :
- Le Pool Administratif et financier
- Le Pool Technico-commercial
- Le Pool Sinistre.
Le Secrétariat : S'occupe de la
réception et de l'expédition des courriers, également de
recevoir les visiteurs qui cherchent à être reçus par le
Directeur.
Le Pool et Les Sous Pools : S'occupe de
la coordination, le contrôle et le suivi des activités des agents
au sein de ce service.
1. Le Pool Administratif et Financier.
Le Chef de ce Pool est revêtu du grade de fondé
de :
- Il coordonne et contrôle toutes les activités
sous sa responsabilité
- Il est le Responsable du Pool
- Il met en application des instructions émises sur la
gestion administrative et financière.
2. Le Pool Technico-commercial
Le Chef de Pool Technico-commercial est revêtu du grade
de fondé de Pouvoir comme le Précédent et il est
chargé de :
- La recherche des clients
- La souscription des Polices d'assurances
- De recouvrement des primes d'assurances
- De suivi de la production
- Des aspects de réassurance
- Il élabore le projet de formation technique ainsi que
les rapports techniques sur les avocats
- Il approuve et signe des notes de débit
- Il approuve et vise des notes de payement des
commissions.
3. Le Pool Sinistres.
Il est revêtu le même grade de fondé de
Pouvoir et il est Responsable de ce service :
- il est chargé de la gestion et du règlement
des sinistres en dégâts matériels ;
- il est aussi chargé de la gestion et du
règlement des sinistres en lésions corporelles ainsi que les
recours (cours et tribunaux) pour les litiges ou contentieux entre l'entreprise
et les sinistrés qui sont les victimes des accidents de circulation.
B. Organigramme au niveau de
l'Agence `A' Goma
L'organigramme est une représentation
graphique, schématique de l'organisation structurelle de l'entreprise.
En d'autres termes, il est un tableau qui fait apparaître les liens de
subordination dans une organisation donnée.
S/Pool Administratif et du Personnel
S/Pool Recours
S/Pool Dégâts Matériels
S/Pool Lésions Corporelles
S/Pool Médical
S/Pool Finances et Comptabilité
S/Pool Marketing et Statistique
S/POOL VIE
S/Pool TRANSPORT
S/Pool IARD
S/Pool Automobile
Pool Sinistres
Pool Administratif et Financier
Pool Technico-commercial
DIRECTEUR
SOUS- DIRECTEUR
SECRETAIRE
p
Source : Archives de la SONAS
II.2.9. LES RESSOURCES DE
LA SONAS
a) Ressources Humaines.
En Ressources Humaines, la SONAS utilise pour les besoins de
ces services différents groupés ou catégorie d'agent
notamment :
· les cadres de direction qui sont les cadres de
commandement (Directeur, Sous Directeur et les Fondés de Pouvoir).
· Les cadres de collaborations (Agents de bureau
qualifiés) : sous chefs de service et chefs de service.
· Les Agents d'encadrement (Agents de bureau semi
qualifiés : les Chefs de section, sous chefs de division et chefs
de division)
· Les Agents de maîtrise (Agents de bureau) ;
rédacteurs adjoints, rédacteurs et rédacteurs
principaux.
· Les agents d'exécution (chauffeurs) :
commis adjoints, commis et commis principaux.
· Les agents de service : Huissiers et Huissiers
adjoints, sentinelles.
b) Ressources
Matérielles.
En Ressources matérielles la SONAS dispose
de plusieurs matériels tels que :
- les ordinateurs et imprimantes,
- les véhicules comme : minibus, Jeep Pajero, Jeep
Suzuki,
- Les appareils de photocopies,
- Groupes électrogènes
- Les bureaux de service, les tables, les armoires, les
étagères, etc.
c) Ressources
Financières.
En Ressources Financières la SONAS trouve ses
ressources dans l'exploitation des assurances dans toutes les branches pour
trouver les fonds nécessaires à l'autofinancement ainsi que la
réalisation de ses recettes de production lors de recouvrement
auprès des assurés ainsi que de la vente de ses grosses
assurances à ses gros clients qui sont T.M.K., Evêché, les
stations d'Essences, la R.V.A, les Compagnies de Transport aériens et
Lacustres (SNCC), les différents ONG Nationaux et Internationaux
(HCR,OMS,UNICEF,PAM,MONUSCO, etc.)
N.B : Sauf changement de
dernières séquences, pour le moment la SONAS ne dispose d'aucune
autre source de financement à part celle de la vente de ses assurances,
car ni l'Etat, ni la Banque, ni organisme quelconque national ou international
ne finance la SONAS.
II.3.LES STRATEGIES DE MOTIVATION DU PERSONNEL SELON LA
CONVENTION COLLECTIVE DE LA SONAS
Dans le domaine des Investissements
a) Construction ou achat des maisons pour les cadres et les
équiper (maison de passage pour ses agents visiteurs venant des autres
agences et des maisons aussi pour abriter les bureaux des antennes Sake, et
Kiwanja, Himbi et bientôt à Walikale et Masisi)
b) Construction d'un dispensaire, l'équiper en
mobilier, en matériel médical complet approprié, en
médicaments nécessaires et indispensables et en personnel
médical pour le besoin des soins de ses agents et leurs membres de
famille ainsi que le personnel sinistré.
c) Achat d'une maison de passage (Guest-House) à
Kyeshero pour ses hôtes de marque.
d) Achat des terrains vides à Goma, Sake et Ishasha
pour ses projets d'avenir.
e) Les véhicules comme mini bus pour les courses de
service en matière de production et de recouvrement : une Jeep
Pajero pour l'Antenne de Kiwanja : une Jeep Suzuki pour l'Antenne de
Sake.
f) Des appareils téléphoniques portables pour
les cadres de direction, de collaboration ainsi qu'à certains autres
agents (Secrétaire de Direction, le Chargé des relations
publiques, les caissières et les Chauffeurs).
g) Les ordinateurs, imprimantes et les autres matériels
informatiques pour informatiser ses services à Goma et dans les antennes
(Kiwanja).
h) Des photocopieuses pour multiplier les différents
documents de service.
i) Des groupes électrogènes en cas de coupure du
courant SNEL.
j) Une machine à plastifier et un coupe papier.
k) Différents bureaux, tables, chaises, armoires,
étagères en bois et métallique pour les différents
bureaux de service.
l) Des tapis et rideaux pour les bureaux des cadres et
certains autres bureaux de service.
2° Dans le domaine de l'objet
social :
a) Payement régulier des sinistres.
b) Création des Antennes ou bureaux de service à
Sake et à Kiwanja.
c) Organiser ses services afin de rentabiliser la maximisation
des recettes de production.
Vente des biens déclassés pour obtenir le
matériel ou mobilier moderne et adéquat pour l'entreprise afin de
renouveler son équipement
Avant de
consulter ce document qui est dit convention collective de la SONAS, nous avons
interviewé quelques agents concernant la motivation du Personnel, et
notre question principale était de connaître les facteurs de
motivations du personnel de la SONAS Goma ?
- A chaque dossier ou affaire rentable qu'un Agent de la SONAS
amène au bureau de son Agence, il a directement un pourcentage lorsque
l'assuré dépose cet argent à la caisse.
- Après six mois selon la convention collective de la
SONAS, l'Agent bénéficie d'un double Salaire. Mais selon leurs
dires, l'année 2010, était une exception car il y a eu un A.D.G
au niveau de Kinshasa qui avait détourné l'argent, suite à
cela le sixième mois était un sacrifice pour les agents car ils
n'avaient pas bénéficié leurs gratifications.19(*)
- Autres choses, quand un Agent de la SONAS prend un
congé, il a droit à son double salaire, cela est parmi les
motivations que la SONAS accorde à ses Agents selon la convention
collective.
- Contrairement à d'autres entreprises publiques ou
Etatiques, la SONAS encadre et paie bien ses Agents pour lutter contre le virus
qui ronge les sociétés Etatiques qui est la corruption.
- La SONAS prend soins de ses Agents en cas de maladie,
même à l'extérieur du pays, il y a un cas d'un Agent qui
sera dépêché d'un moment à l'autre en INDE pour y
être soigné les yeux, selon les propos d'un agent.
A propos du recrutement dans cette entreprise :
- le recrutement se fait au niveau de la Capitale Kinshasa.
Cela revient aux Cadres de connaître les modalités et les
conditions de recrutement. Il peut arriver qu'au niveau de la Province La SONAS
a besoin d'un Chauffeur, Le Directeur Provincial peut proposer aux instances
supérieures, donc la Direction générale d'approuver cette
demande et d'envoyer son affectation.
Quant au climat social, les agents vivent dans une parfaite
collaboration à telle enseigne que les agents gèrent
eux-mêmes les conflits internes sans faire appel aux instances
supérieures.
La convention collective s'applique à tous les Agents
de la Société Nationale d'assurances oeuvrant en RDC sans
préjudice des dispositions particulières applicables aux cadres
supérieurs.
Elle régit : - Les agents de service
- les agents d'exécution
- les agents de maîtrise
- les agents d'encadrement
- les cadres de collaboration
- les cadres supérieurs
- les Hauts cadres
Par agent de Service, il faut entendre le
personnel d'exécution occupant des emplois manuels, de maintenance ou
d'administration n'ayant aucune qualification : Huissier et Huissier
adjoint.
Par agent d'exécution, il faut
entendre le personnel d'exécution occupant des emplois manuels de
maintenance ou d'administration et étant semi qualifié, commis
principal, commis et commis adjoint.
Par agent de Maîtrise ; il faut
entendre le Personnel technique qualifié exerçant des fonctions
requérant un niveau de supervision primaire et un sens
d'initiative ; Rédacteur Principal, Rédacteur,
Rédacteur- Adjoint.
Par agent d'encadrement, il faut entendre
l'agent possédant une technique élevée exerçant des
fonctions de contrôle et de supervision de l'exécution des
programmes requérant une coordination primaire, le sens d'initiative et
un niveau de responsabilité primaire : Chef de division, Sous Chef
de Division et Chef de Section.
Par Cadre de collaboration, il faut entendre
l'agent exerçant des fonctions de commandement, de conception, de
contrôle de supervision, de l'exécution de directives au niveau
primaire requérant un sens d'initiative et un niveau de
responsabilité moyen : Chef de service et Sous Chef de service.
Par Cadre supérieur, il faut entendre
l'agent assumant un niveau de responsabilité élevé et
exerçant des fonctions de commandement et de conception à un
niveau élevé : Directeur, Sous Directeur, et Fondé de
Pouvoir.20(*)
Par Haut cadre, il faut entendre, l'agent exerçant des
fonctions de commandement de prévision, d'organisation, de conception,
de coordination et de contrôle au degré le plus
élevé et assurant des responsabilités très
élevées ; Administrateur délégué,
Administrateur Directeur, Directeur principal. Le grade de Directeur Principal
est acquis aux Administrateurs délégués et aux
Administrateurs Directeurs sur appréciation du Conseil
d'administration.
Du Contrat de Travail et des Conditions
générales de son exécution
· De l'embauche
Toute embauche doit avoir pour objet de compléter la
vacance créée dans l'emploi, soit par le départ du
titulaire, soit par extension des activités de la SONAS
nécessitant la création de postes.
L'embauche se fait en tenant compte de la structure organique
générale de la SONAS, des dispositions appropriées et du
respect des critères de recrutement.
L'embauche n'est acquise que lorsqu'elle est
concrétisée par le contrat du travail dûment signé
par l'Administrateur Délégué Général et
contresigné par l'employé conformément à l'art. 23
de la Convention collective.
De la Priorité de la l'embauche
a) A niveau égal d'études, de qualification et
d'expérience, et pour autant que les candidats répondent aux
critères d'embauche en vigueur dans la société,
priorité de l'engagement est accordée aux enfants des
agents décédés, pensionnés, et en service, ainsi
qu'aux veuves.
b) De même, la priorité à l'embauche sera
accordée à toute personne ayant résilié son contrat
de travail pour raison d'études si les qualifications acquises sont
utiles à la société.
Des Conditions d'embauche
Nul ne peut être recruté agent de la SONAS s'il
ne satisfait pas aux conditions ci- après ;
a) être de la nationalité
Congolaise
b) être de bonne conduite et moeurs
c) Jouir de ses droits civiques et politiques
d) avoir l'âge minimum de 18ans et ne pas
avoir dépassé l'âge maximum de 45ans à la date
d'admission,
e) avoir pour la fonction à exercer,
l'aptitude physique indispensable dûment constatée par un
certificat médical récent délivré par un
médecin de la SONAS ou agrée par celle-ci, datant d'au moins un
mois un mois au moment de la constitution du dossier.
f) être porteur d'un diplôme ou
certificat requis pour l'exercice de l'emploi et avoir subi avec succès
les épreuves d'admission.
S'agissant de l'âge maximum d'admission tel que
fixé au point `d' de l'alinéa 20.1 ci-dessus, l'Administrateur
Délégué Général peut dans
l'intérêt de la SONAS sur proposition du comité de Gestion,
recruter à un emploi vacant conformément à la loi n°
72.002 du 6 Janvier 1978, portant dispositions générales
applicables aux Entreprises publiques, une personne d'une valeur administrative
scientifique et technique éprouvée dont l'âge
dépasse le maximum fixé, soit quarante cinq ans.
Toutefois, pour les emplois de service ou d'exécution,
l'engagement peut se faire par un contrat à durée
déterminée, conformément aux prescrit de l'art. 30 du code
de travail.
Des grades de recrutement
Les grades de recrutement sont repartis de la
manière suivante :
· CATEGORIES ET GRADES
1) Catégorie B : AGENT
D'ENCADREMENT
Licencié : B310 : Sous Chef de Division
Gradué : B320 : Chef de Section
2) Catégorie C : AGENT DE
MAITRISE
Capacitaire : C400 : Rédacteur Principal
Diplômé d'Etat : C410 :
Rédacteur
PP6 sans diplôme : C420 :
Rédacteur Adjoint
3) Catégorie D : AGENT
D'EXECUTION
PP5 : D500 : Commis Principal
PP4 : D510 : Commis
PP3 : D520 : Commis adjoint
4) Catégorie E : AGENT DE
SERVICE
PP2 (2e CO) : E600 : Huissier
Primaire : E610 : Huissier Adjoint.
Le grade de recrutement le plus élevé est celui
de Sous Chef de Division sauf exception motivée par le comité de
Gestion ou le conseil d'Administration selon le cas.
De la Période d'Essaie
Toute agent nouvellement engagé à la SONAS l'est
à titre d'essai pour une durée fixée comme suit :
- Un mois pour le personnel de service
- Trois mois pour le personnel d'exécution et
maîtrise.
- Six mois pour le personnel d'encadrement et des cadres.
L'engagement à l'essaie est constaté par un
contrat signé par deux parties. La date d'effet si la période
d'essai est concluante, marque le début effectif de la carrière
à la SONAS.
De la Résiliation du Contrat en cours
d'Essai
Au cours de la période d'essai, chacune des
parties peut rompre le contrat de travail moyennant un préavis de trois
jours. Toutefois, pendant les trois premiers jours suivant l'engagement
à l'essai le contrat peut être résilié sans
préavis, la totalité de la rémunération
étant due pour toute journée commencée.
De l'engagement à titre
définitif
a) l'expiration de la période d'essai entraîne
l'admission à titre définitif de l'agent dont le contrat de
travail n'a pas été résilié.
b) Après la période d'essai, les gradués
et licenciés sont promus respectivement au grade de sous Chef de
division et de Chef de division.
Du dossier du Personnel
La Direction ayant la Gestion des Ressources
Humaines dans ses attributions constitue pour chaque agent un dossier dans
lequel sont classés les documents qui concernent. Ce dossier est
confidentiel. L'employeur, sauf réquisition de justice ou communication
légalement obligatoire, ne peut s'en dessaisir ou en divulguer le
contenu.
Toutefois, sur demande de l'agent et après autorisation
du responsable des Ressources Humaines, l'agent peut consulter son dossier.
Au vu de ces avantages accordés par la SONAS à
ses agents laisse croire que cette société les motive davantage.
C'est d'ailleurs la cause qui fait que bon nombre d'agents s'accroche au sein
de cette société ou certains ont plus de 20 ans de
carrière.
Dans ce chapitre, nous venons de présenter la SONAS et
ses stratégies de motivation de son personnel. Le chapitre qui suit va
parler de la présentation du résultat de l'enquête.
CHAP. III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
Comme l'intitulé l'indique, ce chapitre nous conduit au
dépouillement des donnés récoltées sur terrain et y
apporter quelques explications y afférentes. Ce n'était pas
facile de puiser ces renseignements dans l'esprit des gens qui sont toujours
débout et en mouvement et surtout que la matière de
rémunération et motivation a été toujours sensible
et discrète même dans nos familles. Il fallait se familiariser
avec le terrain et s'adapter à tous ses caprices pendant un certain
temps, ce moment de sacrifice était indispensable pour trouver le peu de
renseignements que nous mettons à votre disposition.
Les uns, nous considéraient comme intrus, et les autres
comme des espions qui veulent connaître le fond de leur casserole. Mais
comme l'humilité précède la gloire et comme la Bible le
déclare très bien que « le coeur de l'homme est
tortueux plus que toute chose et il est incurable, qui pourrait le
connaître ? Moi, l'Eternel, moi, je sonde les coeurs, je scrute le
tréfonds de l'être pour donner à chacun ce que lui auront
valu sa conduite et les effets de ses agissements.
Jérémie 17 : 9-10 ».
Contentez-vous alors de ce que nous mettons à votre disposition tout en
sachant que vous allez continuer avec les recherches car nous ne sommes pas
Dieu pour connaître tout ce qui se passe dans le coeur de l'homme.
III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
Comme évoquer précédemment, pour
récolter les données de notre étude, nous nous sommes
familiarisé avec le milieu professionnel pendant un certain temps, nous
avons usé la technique d'interview avec les agents qui
étaient ouverts à notre égard pendant les heures de repos,
et pour les autres qui étaient discrets et chaque fois en mouvement,
nous avons opté une autre technique de Questionnaire
d'enquête.
· TECHNIQUES DE RECHERCHE : Questionnaire et
Interview
Le Questionnaire est une série des
questions standardisées en vue d'une enquête. Il traduit les
objectifs de la recherche en questions précises. Tandis que
l'Interview est basée sur les rapports verbaux de
communication sans ou avec canevas préétablit entre
l'enquêteur et l'enquêté. Cette conversation suivie est une
technique d'observation pour juger de la personnalité d'un sujet. Elle
est un entretien méthodique conduit sur un objet précis de
recherche avec des personnes choisies selon un plan.21(*)
Nous ne pourrions pas élaborer un Questionnaire
d'enquête sans connaître l'effectif total des Agents de la SONAS
Agence `A' de Goma. Avec l'accord du Chef chargé des Ressources Humaines
dans ses attributions, il nous a confié l'effectif total des Agents
actifs engagés soit Soixante sept (67 Agents), dont 50 Agents du sexe
masculin et 17 Agents du sexe féminin. Sur ce chiffre de soixante sept,
nous avons pris un nombre de quarante cinq(45) comme échantillon mais
seuls trente huit(38) ont répondu favorablement à notre
préoccupation, et les autres jusqu'à présent ils n'ont pas
répondu. Ceci revient à dire que notre échantillon est
aléatoire.
III.2. IDENTIFICATION DES ENQUETES
Tableau N°1 par rapport au sexe
AGENTS EFFECTIFS
POUR L'AN 2011
|
Hommes
|
Femmes
|
TOTAL
|
50
|
17
|
67 Actifs
|
Source : Nos Enquêtes.
Commentaire : Il y a l'Effectif total de
soixante et sept agents dont 50 de sexe masculin et 17 de sexe féminin,
qui sont affectés dans différents services.
· TABLEAU N°2 : SEXE des enquêtes
rapport aux personnes enquêtées
N°
|
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Masculin
|
28
|
73.7%
|
2
|
Féminin
|
10
|
26.3%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
L'interprétation de ce tableau est que 38
enquêtés pris comme échantillon est pris comme 100% la
population cible, dont 28 soit 73.7% sont du sexe Masculin et 10 soit 26.3%
sont de sexe féminin. On remarque que dans cette Société
d'assurances il y a plus d'hommes que de femmes.
· TABLEAU N°3: AGE des
enquêtés
N°
|
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
De 18 à 30 ans
|
2
|
5.3%
|
2
|
De 31 à 50 ans
|
22
|
57.9%
|
3
|
De 51 et plus
|
14
|
36.8%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
En lisant ce tableau concernant l'âge, vous remarquerez
que le Personnel de la SONAS tend à la vieillesse. Après analyse
de ce tableau, vous constaterez qu'à la SONAS, on a pas la coutume
d'engager ou recruter les jeunes. les enfants des Agents attendent la mort de
leurs parents pour qu'ils les remplacent. Même les deux cas cités
dans ce tableau, sont des enfants des agents décédés. Mais
selon la convention collective de la SONAS, lors de recrutement, la
priorité est donnée aux enfants des agents
décédés, même s'ils ne sont pas encore morts, ils
peuvent glisser les dossiers de leurs enfants.
· TABLEAU N°4 : ETAT CIVIL des
enquêtés
N°
|
Etat Civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Célibataire
|
10
|
26.3%
|
2
|
Marié(e)
|
28
|
73.7%
|
3
|
Veuve ou Veuf
|
0
|
0%
|
4
|
Divorcé(e)
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
Il y a plus de mariés que de célibataires, soit
26.3% de célibataires, 73.7% de mariés, 0% de veuves et veufs, 0%
de divorcés. Cela revient à dire que la majorité des
agents de la SONAS est responsable. Dans ce raisonnement, il n'est pas dit
qu'à la SONAS il n'y a pas de veuves et veufs ou même des
divorcés. Ils y sont représentés mais à qui nous
n'avons pas remis le questionnaire.
· TABLEAU N°5: ANCIENNETE des
enquêtés
N°
|
Ancienneté
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
De un à 10 ans
|
10
|
26.3%
|
2
|
De 11 à 25 ans
|
16
|
42.1%
|
3
|
De 26 ans et plus
|
12
|
31.6%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
Le personnel de la SONAS/Goma, est ancien dans cette
entreprise car plus de 70% ont une ancienneté de plus de 10 ans
d'expérience.
· TABLEAU N°6 : NIVEAU D'ETUDE des
enquêtés
N°
|
Niveau d'études
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1
|
Primaire
|
0
|
0%
|
2
|
Secondaire
|
9
|
23.7%
|
3
|
Gradué
|
15
|
39.5%
|
4
|
Licencié
|
14
|
36.8%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
N.B : Il y a zéro pour cent postes primaires,
23.7% des Humanités Secondaires, 39.5% de Gradués, 36.8% de
licenciés. Son personnel a un bagage intellectuel passable.
III.3. INTERPRETATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
QU'est-ce qui vous motive depuis que vous êtes Agent
à la SONAS :
N°
|
MOTIVATIONS
|
FREQU.
|
POURC.
|
a
|
La régularité de la rémunération
|
38/38
|
100%
|
b
|
La prime d'ancienneté
|
30/38
|
79%
|
c
|
Les indemnités de transport
|
34/38
|
89.5%
|
d
|
La prime de diplôme
|
29/38
|
76.3%
|
e
|
La prime de rendement caisse
|
3/38
|
8%
|
f
|
La gratification mi et fin d'année
|
25/38
|
65.8%
|
g
|
Les colis de fin d'année
|
23/38
|
60.5%
|
h
|
Les emprunts reçus
|
5/38
|
13.1%
|
i
|
Les indemnités de logement
|
19/38
|
50%
|
j
|
Les allocations familiales
|
27/38
|
71%
|
k
|
Les soins médicaux
|
38/38
|
100%
|
l
|
La prime de fidélité
|
10/38
|
26.3%
|
m
|
La prime de scolarité
|
24/38
|
63.1%
|
n
|
Indemnité de cadres
|
4/38
|
10.5%
|
o
|
L'assurance d'eau et électricité
|
5/38
|
13.1%
|
p
|
L'augmentation de salaire
|
34/38
|
89.5%
|
q
|
Congratulations de la part de chefs
|
2/38
|
5.3%
|
r
|
Heures supplémentaires
|
5/38
|
13.1%
|
Source : Nos enquêtes
III.3.1 La Régularité de la
rémunération
Tous nos enquêtés confirment qu'il n'y a pas de
retard en matière de paiement de salaire, et ils sont satisfaits parce
qu'il n'y a pas des arriérées de salaire.
III.3.2 Prime d'ancienneté
Nous avons soixante dix-neuf pour cent de nos
enquêtés qui reçoivent la prime d'ancienneté, parce
que la plus part des agents de la SONAS ont une ancienneté
avancée et le vingt et un pour cent n'ont pas d'ancienneté
c'est-à-dire ils sont encore nouveaux ou en période d'essai.
III.3.3 Prime de transport
Presque la majorité des agents de la SONAS confirme que
la prime de transport est insérée dans la
rémunération. Et les autres agents trouvent que cela importe
peu. Ne peut avoir une prime de transport que celui qui est engagé par
la SONAS et dont la rémunération est payée chaque mois.
III.3.4 Prime de diplôme
Soixante seize point trois pour cent des agents
reçoivent la prime de diplôme, car cette prime est accordée
uniquement aux agents qui ont de diplôme de graduat et de licence et les
autres qui n'ont pas ce titre ne sont pas concernés. Cette prime suscite
de mécontentement de la part de ceux qui n'ont pas un diplôme
universitaire.
III.3.5 Prime de rendement de caisse
Tout le monde n'est pas affecté à la caisse,
seuls les agents commis à la caisse et qui déposent l'argent
à la Banque bénéficient cette prime. Il faut dire que
cette prime n'est pas seulement accordée pour la simple affectation
à ce service mais aussi et surtout à la bonne tenue des
caisses.
III.3.6 Gratification mi et fin
d'année
Beaucoup d'agents de la SONAS confirment que la gratification
de fin juin est une lettre morte dans leur convention collective, parce qu'il y
a beaucoup d'années qu'ils ne touchent pas cette gratification, sauf la
gratification de fin d'année qui est totale. C'est pourquoi, 65% des
enquêtés l'ont seulement confirmés.
III.3.7 Les colis de fin d'année
Tout le monde reçoit ces colis de fin d'année,
mais ce ne sont pas ces colis qui le poussent à être
motivés. Les agents savent que chaque fin d'année ces colis c'est
pour eux un droit acquis.
III.3.8 Les emprunts reçus
Treize point un pour cent de nos enquêtés ont
répondu affirmatif sur la question des emprunts, c'est comme si les
autres agents ont tenté un jour de demander un prêt mais en vain,
et les autres avaient reçus des prêts, mais sont restés
insolvables, jusqu'à arriver au point de bloquer ceux qui sont dans les
besoins. Ici c'est la confiance qui compte plus pourtant la SONAS en accordant
des prêts peut facilement les recouvrer par des retenues sur salaire.
III.3.9 Les indemnités de logement
Cinquante pour cent de nos enquêtés sont
motivés par ces indemnités de logement et les autres sont
ceux-là qui ne sont pas intéressés. La satisfaction est
relative, chacun a son goût. Ceux-là qui reçoivent ces
indemnités sont surtout les cadres supérieurs comme le Directeur,
son adjoint, le fondé du pouvoir. Les autres cadres qui ne
reçoivent pas ces indemnités sont parfois
découragés et peuvent conduire à la
démotivation.
III.3.10 Les allocations familiales
Soixante onze pour cent de nos enquêtés
reçoivent ces allocations, et sont en majorité des mariés
et les autres ne disent rien sur cette assertion, peut être qu'ils n'ont
d'enfants ou ils ne sont pas peut être mariés, surtout que nous
avons 20% d'enquêtés célibataires.
III.3.11 Les soins médicaux
La totalité de nos enquêtés est
motivée par les soins médicaux. C'est ce qui explique d'ailleurs
le taux de 100% dans notre tableau d'analyse globale.
III.3.12 La prime de
fidélité
Vingt-six point trois pour cent de nos enquêtés
sont assidus et fidèles, ils sont motivés par cette prime. Ce
n'est pas tout le monde qui reçoit cette prime au vu même du
score.
III.3.13 La Prime de Scolarité
Seuls les agents qui ont des enfants que la
société reconnait et qui étudient, sont motivés par
cette prime de scolarité car c'est une charge lourde pour le budget
familial.
III.3.14 les indemnités de cadres
Tout le monde n'est pas cadre pour bénéficier de
ces indemnités, seuls les cadres doivent être motivés et
les autres sont à l'écart en train de baver. Cette situation a
comme conséquence le mécontentement des certains cadres qui ne
sont pas concernés par cette indemnité.
III.3.15 L'assurance d'eau et
électricité
C'est toujours les cadres qui en bénéficient,
cette assertion ne concerne une certaine catégorie d'agents. Il faut que
la SONAS ait des ressources financières consistantes pour payer les
factures de tout son personnel ce qui n'est pas le cas. Les factures de l'eau
et de l'électricité sont payées par la SONAS que pour une
catégorie des cadres.
III.3.16 Augmentation de Salaire
La majorité des agents ont vu leur salaire
augmenté quand il y a promotion ou élévation à un
poste quelconque, ou même après une année de services
continus dans la même société.
III.3.17 Congratulations de la part chef
La majorité des agents affirment que leur chef ou
Directeur d'agence n'a pas cette coutume en lui. Il réprimande les
agents en plein air, il voit tout simplement le côté
négatif et non positif, pourtant un chef doit avoir l'habitude de
congratuler ses subalternes.
III.3.18 les Heures supplémentaires
Ce sont surtout les agents qui travaillent le samedi et les
jours fériés qui bénéficient de ces heures, les
autres qui se reposent pendant ces journées ne reçoivent pas la
contre valeur de ces heures supplémentaires.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail intitulé
« Analyse des facteurs influençant la motivation du
Personnel dans une Société Etatique cas spécifique de la
SONAS Agence `A' de Goma. » et nous n'avons nullement pas la
prétention d'avoir tout épuisé dans ce domaine. Nous
pourrions tout écrire mais nous nous sommes limité sur ce que
vous avez dans vos mains pour que vous aussi, puissiez continuer avec des
recherches en cette matière.
On a remarqué que dans beaucoup de
sociétés ou institutions, l'impunité règne et il
n'y a pas de contrôles et suivis dans la gestion des ressources humaines
parce qu'on paie mal son personnel et il n'y a pas parfois de motivation, les
agents vivent avec le système d'antivaleurs à outrance tels
que ; « débrouillez-vous, sauve qui peut ! madeso ya
bana, article 15... ». on a mal à contrôler et à
coordonner de telle organisation. C'est sûr que, c'est à la femme
qu'on donne de rations et provisions qu'on peut savoir contrôler et
prodiguer des conseils pour qu'en retour à l'absence du responsable,
elle soit en mesure de bien encadrer les enfants qui sont l'espoir de
demain.
Si nos sociétés ne prennent pas garde
aujourd'hui à bien coordonner tous les facteurs de motivations du
personnel, on aura plus d'antivaleurs que des gens sérieux qui mettront
leur mains à la pâte pour le développement de la nation, au
lieu d'être parmi les pays en voie de développement, on risquera
d'être parmi les pays en voie de disparition sur la cène mondial
pour ne pas répondre au rendez-vous de la haute technologie et de la
mondialisation.
Il faut que nos dirigeants sachent que c'est en coordonnant
tous les facteurs de motivations que les parents auront un mot à dire
sur l'éducation de leurs enfants et on aura sauvé une famille,
car dit-on « ventre creux n'a point d'oreilles », et ils
doivent savoir que la rémunération n'est pas ni la seule ni la
principale source de motivation qui peut amener à la satisfaction du
personnel. Il faut détecter d'autres facteurs et les mettre en place
pour l'avancement et l'épanouissement de la société.
Vu tout ce que nous avons épinglé comme facteurs
de motivations du personnel selon certains auteurs, et malgré l'effort
que la SONAS est en train de fournir pour mettre dans de bonnes conditions son
personnel, on ne peut pas s'aventurer de dire que la société est
déjà arrivée au paroxysme, pour ne pas mener d'autres
investigations en matière des motivations, non, qu'elle continue
à bien améliorer le cadre professionnel et d'ériger un
système des valeurs pour son personnel, pour qu'en retour les parents ne
dilapident pas follement l'argent et que leur progénitures ne soit pas
confondues aux badauds.
Si on veut éviter que sa propre femme fasse
l'adultère, on doit savoir l'encadrer sur tout le plan, et si on veut
lutter contre la corruption qui domicilie dans les institutions publiques et
privées, il faut savoir mettre son personnel dans de bonnes conditions
et bien l'encadrer pour qu'il soit une source de développement de la
communauté, car la Bible déclare ; « Tu
n'exploiteras pas ton prochain et tu ne le voleras pas. Tu ne retiendras pas le
salaire d'un ouvrier jusqu'au lendemain matin. LEVIT.
19 :13 »
En réalité dans l'homme c'est l'esprit et
l'inspiration de l'Eternel qui donne l'intelligence. La science ou les
études universitaires sans le Saint Esprit ou la connaissance de la
Parole de Dieu est une perdition éternelle et une dérive
intellectuelle.
En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même et aucun ne
meurt pour soi-même, si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si
nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi soit que nous vivions soit
que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. Romains
14 :7-8 »
« Il n'est rien dans la création qui puisse
être caché à Dieu, à ses yeux, tout est à nu
et à découvert, et c'est à lui que nous devons tous rendre
compte. Hébreux 4 :13 ». « Et
ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu, l'homme
récoltera ce qu'il aura semé. Galates
6 :7 »
Notre objectif était de savoir si réellement les
Agents de la SONAS/Goma étaient bien motivés par rapport à
d'autres Agents des Entreprises Publiques en RD Congo pour ainsi éviter
la maladie de la corruption et les détournements qui battent record
Pour atteindre notre objectif nous avons adopté
certaines méthodes et techniques.
les méthodes suivantes ont été à
notre service :
La méthode comparative qui consiste
à comparer deux ou plusieurs phénomènes sociaux avant de
tirer une conclusion. Nous avons comparé les clauses de la convention
collective de la SONAS en matière des motivations du personnel et la
réalité sur terrain
La méthode qualitative est intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à
l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique s'est avérée
importante pour apprécier et analyser des données recueillies
auprès de nos enquêté.
La méthode étant plus ou moins abstraite, la
technique apparaît comme un moyen palpable pour effectuer une recherche.
Elle appuie les méthodes comme étant outil dans la récolte
des données.
Ainsi, les techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées indispensables à notre
recherche.
Cette dernière nous a été importante pour
enrichir le présent travail par des consultations de différents
documents relatifs à notre sujet de recherche.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire d'enquête dont un étant plus global qui
nous a par la suite aidé à découvrir les idées des
enquêtés.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait nous entretenir avec les responsables des
ressources humaines afin de rassembler les compléments
d'informations.
Ce travail est constitué par trois chapitres
excepté la conclusion et l'introduction qui sont la toiture et la
fondation de cette architecture. Au premier chapitre, nous avions non seulement
défini les concepts clés, mais aussi présenté
certaines théories notamment sur comment améliorer la motivation
du personnel, comment coordonner le management et la gestion des ressources
humaines
Par ailleurs, le deuxième chapitre s'est
articulé sur la présentation de la SONAS et toutes les
stratégies mises en oeuvre pour la motivation de son Personnel.
Enfin le troisième chapitre a parlé de l'analyse
et interprétation des résultats de l'enquête.
Si on pouvait rester comme un homme de la rue, on
pourrait dire que toutes les entreprises Publiques en République
Démocratique du Congo ne paient pas bien et ne motivent pas leurs
agents, et c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup des
détournements, corruptions et les agents viennent au travail quand ils
veulent et en sortent quand ils veulent. Mais quand vous entrez dans les
détails avec la réalité sur terrain et si on
s'imprégnait des documents relatifs à la motivation du personnel
tel que la convention collective de la SONAS, vous comprendrez que la
réalité est toute autre et parfois les hommes sont animés
de mauvaises volontés pour ne pas mieux faire, et les oisifs sont
là en train de tourner pouce, sans rien faire, parce qu'il est enfant de
Directeur. Ces oisifs, ne fournissent pas beaucoup d'effort pour créer
des innovations. Ils ont un slogan : « c'est la
société de mon père, parce que la convention collective
dans son Art. 19, stipule que : La priorité de l'engagement est
accordée aux enfants des agents décédés,
pensionnés, et en service, ainsi qu'aux veuves.
Aux hommes de science, nous savons qu'après la lecture
de cet ouvrage, vous serez capables de mener des investigations en ce domaine
pour mettre en lumière tout ce qui est caché dans des
Sociétés Etatiques, votre fouille systématique
s'avère aussi indispensable pour l'avenir de notre environnement
scientifique. Pour ne pas trop parler, nous confirmons avec notre
hypothèse que la motivation du Personnel dans la Société
Nationale d'Assurances Agence `A' de Goma est presque totale, malgré la
mauvaise volonté de certains agents qui ne se concentrent pas sur le
lieu de travail. Au lieu de faire l'essentiel, ils s'esquivent pendant les
heures de services avec des sorties intempestives. Tous ceux-là sont de
systèmes d'antivaleurs qu'il faut bannir pour que la
société contribue à renflouer la caisse du trésor
Public. Il faut éviter l'engagement par influence, car le
népotisme, le clientélisme tue la Société. Mettons
la personne qu'il faut à la place qu'il faut. Le personnel de la SONAS
n'a jamais connu un retard de paiement de salaire et chaque fois, il a une
petite gratification pour mieux vaquer à ses occupations. Dans une
société viable, les conflits ne manquent pas et ne manqueront
jamais, mais tant que la société vive il faut toujours chercher
de pistes de solutions pour remédier à tous ces conflits et ne
pas en faire un tapage pour ne pas écrouler la société.
Car un Dirigeant qui ne sait pas maîtriser sa colère est comme une
ville démantelée de ses remparts. Proverbes 25 :28.
Nous encourageons ce que la SONAS est en train de faire mais
nous la prions d'améliorer et d'ajouter d'autres ingrédients et
condiments pour que la sauce soit meilleure davantage, car l'homme est un
insatisfait éternel.
Dans l'ensemble tous les facteurs analysés dans le
tableau d'interprétation des résultats sont motivationnels.
Cependant, il faut préciser que ceux qui sont plus motivationnels sont
la régularité de rémunération, l'assurance des
soins suivis par l'indemnité de transport, la gratification de fin
d'année, les allocations familiales, l'augmentation des salaires et la
prime de scolarité pour autant que ces facteurs sont globaux et non
spécifiques.
BIBLIOGRAPHIE
A) OUVRAGES
1. Jean (Janeck-Rayer) Paroles de DRH, la
fonction Ressources Humaines en évolution, édition
d'organisation, Paris 1989.
2. Jean-Marie PERETTI, Gestion des Ressources
Humaines, 15e édition 2008
3. Kisangani Endanda-S (PhD), L'ABC du
Management (Principes et techniques) 1ére édition, collection
« outils de développement », Goma, 2007.
4. Patrice Roussel, Note de LIRHE,
université de Toulouse I, oct.2000
B) COURS INEDITS, TFC et MEMOIRES
1. CT. Déo CHIMERE M. :
Classification des emplois et Rémunération, cours inédit
G2 MRH ISMGL/Goma 2009-2010.
Leadership,
cours inédit G3 MRH, ISMGL/Goma 2010-2011
2. C.T. Edmond PALUKU
M. : IRS, cours inédit G1 ISMGL/Goma 2008-2009.
3. KAMBERE MASUA
Elysée : « la rémunération du
Personnel et son impact sur la motivation dans une Entreprise Publique, cas de
la REGIDESO/Goma. TFC, ISMGL/Goma 2009-2010
4. IBULA MWANA KAT. :
Considération du Management Public au Zaire,PUZ, KIN.1987
5.
LUTUMBAL « La motivation au travail comme
facteur de rendement. » TFC UNIC/KIN inédit KIN 2003
6. LUKULA MUHINDO Pascos
« Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD »
mémoire UNIC/BENI 2007-2008
7. MUSEME-INGA Joindre
« Les Facteurs de motivation au travail du personnel au sein d'une
Entreprise industrielle, cas de la Bralima/Goma » TFC ISMGL/Goma,
inédit 2010.
8. Convention collective de la SONAS 2002 et
ses archives.
C. WEBEGRAPHIE
« INTERNET »
1. «http://fr. wikipedia.org/wiki/Gestion des Ressources
Humaines»
« fr.wikipedia.org/wiki/Peter Drucker
Pape du management »
2. Herzeberg «one more time how do
you motivate employees?» 1968.
http://www.la microfinance.org/resource_com
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
SIGLES
V
O. INTRODUCTION
1
O.1 ETAT DE LA QUESTION
1
O.2. PROBLEMATIQUE
3
0. 3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
5
0. 4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
0.5. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE :
8
0.6. LA METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
8
a) La Méthode
8
b) La Technique
9
0.7. DELIMITATION DU SUJET
10
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
10
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS THEORIQUES DU
TRAVAIL
12
I.1. CLARIFICATION DE CONCEPTS DE BASE
12
I.1.1. ANALYSE:
12
I.1.2. FACTEUR
12
I.1.3. INFLUENCE
12
I.1.4. MOTIVATION
12
I.1.5. PERSONNEL :
13
I.1.6. SOCIETE
13
I.1.7. ASSURANCE
13
I.1.8. REMUNERATION
13
I.2. THEORIE SUR LA MOTIVATION AU TRAVAIL
14
I.2.1. COMMENT AMELIORER LA MOTIVATION DU PERSONNEL
?
14
B. La théorie de
l'autodétermination
16
I.2.2. COMMENT COORDONNER LE MANAGEMENT ET LA
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ?
21
A. QU'EST-CE QUE LE MANAGEMENT ?
21
B. LA THEORIE D'AUTODERMINATION
...........................................................................................21
C. LES FACTEURS DE SATISFACTION ET D'INSATISFACTION
AU TRAVAIL
25
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SONAS ET
SES STRATEGIES DE MOTIVATION DU PERSONNEL
30
II.1. HISTORIQUE DES ASSURANCES
30
II .2 PRESENTATION DE LA SONAS
32
II.2.1. STATUT JURIDIQUE DE LA SONAS
32
II.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA SONAS AGENCE
`A' DE GOMA
33
II.2.3. BREF APERCU HISTORIQUE DE LA SONAS EN
RDC
33
II.2.4. LE COURTIER D'ASSURANCE
34
II.2.5. BUT ET ACTIVITES DE LA SONAS
35
II.2.6. LES AGENCES DE LA SONAS
36
II.2.7. PROJET D'AVENIR DE LA SONAS
37
II.2.8. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES
SERVICES
37
A. Structure organisationnelle sur le plan
Administratif
37
B. Organigramme au niveau de l'Agence `A' Goma
39
II.2.9. LES RESSOURCES DE LA SONAS
41
II.3.LES STRATEGIES DE MOTIVATION DU PERSONNEL
SELON LA CONVENTION COLLECTIVE DE LA SONAS
42
CHAP. III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
50
III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
50
III.2. IDENTIFICATION DES ENQUETES
51
Tableau N°1 par rapport au sexe
51
III.3. INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
54
CONCLUSION GENERALE
58
BIBLIOGRAPHIE
63
TABLE DE MATIERES
65
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT DES
GRANDS LACS
« ISMGL»
B.P. 434 GOMA
ANALYSE DES FACTEURS INFLUENCANT LA MOTIVATION DU
PERSONNEL DANS UNE SOCIETE ETATIQUE. Cas Spécifique de la SONAS Agence
« A » de GOMA.
De 2OO8 à 2O10
PAR : KAFIRONGO MURHULA Clément
Travail de
Fin de Cycle présenté et défendu en vue de
l'obtention
De diplôme
de graduat en Management des Ressources Humaines.
Option : Management des Ressources Humaines
Directeur : C.T. NDOOLE Jérémie
Année Académique 2010 - 2011
* 1 KAMBERE MASUA Elysée
« la rémunération du Personnel et son impact sur la
motivation dans une Entreprise Publique, cas de la REGIDESO/Goma »
TFC, ISMGL/Goma, 2009 - 2010
* 1 Pascos LUKULA MUHINDO
« Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD »
mémoire UNIC/BENI 2007 -2008.
* 2 LUTUMBAL « la
motivation au travail, comme facteur de rendement. » TFC UNIC/KIN,
inédit KIN 2003
* 3 MUSEME-INGA Joindre
« les Facteurs de motivation au travail du personnel au sein d'une
Entreprise industrielle : cas de la BRALIMA/GOMA ». TFC,
ISMGL/GOMA, Inédit 2010.
* 4
« http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion des Ressources
Humaines »
* 5 IBULA MWANA KAT.
Considération du management Public au Zaïre, PUZ, KINSHASA, 1987
* 6
« fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Drucker Pape du management
* 7 Patrice ROUSSEL
« www.iae-toulouse.fr/.../ les théories -de-la-motivation-au
travail.pdf. »
* 8 Source : la convention
collective de la SONAS, année 2002 en vigueur jusqu'aujourd'hui du 29e
Art au 80e Art
* 9 Edmond PALUKU MULIRO, IRS
cours inédit G1 ISMGL Goma 2008 -2009, Page 4
* 10 Edmond PALUKU MULIRO, IRS
cours inédit G1 ISMGL/Goma 2008 - 2009
* 11 Encyclopédie
française, Microsoft Encarta junior 2009
* 12 Idem
* 13 CT. Déo CHIMERE M,
LEADERSHIP cours inédit, G3 ISMGL/Goma 2010- 2011
* 14 Encyclopédie
française, Microsoft Encarta junior 2009
* 15 CT. Déo CHIMERE M,
Classification des emplois et Rémunération, cours inédit,
G2 ISMGL/Goma 2009-2010, Page 34
* 16 «
http://www.la
microfinance.org/resource_centers/ressourceshumaines/ressourceshumaines7 »
la motivation au travail-concept et théories. Patrice Roussel, Note de
LIRHE, université de Toulouse I. Oct. 2000
« one more time How do you motivate employees ?
Herzberg. 1968.
* 17
http://fr.wikipedia.org/wiki/frederick Herzeberg#p-search#p-search
* 18 « http :
//www.la
microfinance.org/resource_centers/ressourceshumaines/ressourceshumaines7 »
* 19 Source : Conventions
collectives de la Sonas
* 20 Convention collective de
la SONAS/Goma.
* 21 CT. POLO FUETA,
Statistique Inductive, cours inédit G2 ISMGL/Goma 2009-2010, Page 37 et
38
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