4-N/Dextropropoxyphène(Di Antalvic®
,Propofan®)
La dose toxique, variable selon la tolérance du sujet,
est de 500 mg environ chez l'adulte. L'intoxication aiguë par ce
dérivé de la méthadone présente certaines
particularités. La dépression respiratoire induite par le
dextropropoxyphène n'est corrigée que par de fortes doses de
naloxone. Des convulsions sontfréquemment observées. Le
dextropropoxyphène a une toxicité cardiaque sévère
qui résulte de son effet stabilisant de membrane. En cas de collapsus
cardiovasculaire sévère, après optimisation du traitement
médical, il faut envisager une assistance circulatoire
périphérique. Enfin, le dextropropoxyphène est
associé à du paracétamol dans certaines
spécialités
(Di-Antalvic®, Propofan®).
4-O/Dihydroergotamine(Seglor®)
L'intoxication aiguë peut résulter d'un surdosage
volontaire ou accidentel, mais l'ergotisme aigu peut apparaître alors que
les posologies sont respectées, faisant discuter une sensibilité
individuelle particulière. De nombreux médicaments sont capables
de provoquer un ergotisme lors d'associations médicamenteuses. Le
tableau clinique associe des nausées, des vomissements, un syndrome
ischémique des extrémités, des myalgies, une
gangrène. Des céphalées, une obnubilation, un
délire, des convulsions, une hémiplégie ont
été décrits ; le coma Une insuffisance rénale et
une insuffisance coronaire aiguë ont
été également rapportées. Le
traitement associe l'arrêt des médicaments en cas d'interaction
médicamenteuse, du charbon activé en cas d'intoxication
aiguë si le patient est vu dans l'heure qui suit l'ingestion. Le
traitement anti-ischémique associe hydratation, antalgiques et
vasodilatateurs. De nombreux médicaments vasodilatateurs ont
été proposés : trinitrine en perfusion continue,
nifédipine,nitroprussiate, nitroglycérine, prazosine ou
captopril. Lesconvulsions sont traitées par diazépam ou
clonazépam.
4-P/ Antihistaminiques
doxylamine](Donormyl®)loratadine(Clarityne®),dexchlorphéniramine
(dans Celestamine®),cétirizine (Zyrtec®)
L'intoxication peut être sévère, notamment
chez l'enfant, à l'origine de :
· troubles neuropsychiatriques : agitation,
hallucination, ataxie, incoordination, syndrome extrapyramidal, notamment avec
les phénothiazines et les pipérazines. Coma avec les
phénothiazines. Le risque majeur de cette intoxication, quel que
soit le type d'anti-H1, est la survenue de convulsions
volontiers répétées et pouvant aboutir à un
état de mal épileptique
· syndrome atropinique : mydriase, tachycardie,
chaleur, rougeur
du visage, sécheresse des muqueuses, rétention
d'urine et fièvre qui peut être préoccupante chez
l'enfant
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