ANNEXES
Critères de Wilson et Jungner (OMS,
1968)
1. Pertinence : la maladie à mettre en
évidence doit appartenir aux problèmes de santé
importants.
2. Traitabilité : la maladie doit être
traitable au moyen d'une méthode thérapeutique
généralement admise.
3. Disponibilité des moyens : les moyens
disponibles pour poser le diagnostic doivent être suffisants.
4. Identification : un stade latent identifiable doit
exister pour justifier la volonté de recherche.
5. Evolution naturelle : l'évolution naturelle de
la maladie à mettre en évidence doit être
connue.
6. Qui est malade ? Il doit exister un consensus sur les
critères de maladie.
7. Méthode de détection : une bonne
méthode de détection doit exister.
8. Acceptabilité : la méthode de
détection doit être acceptable pour la population.
9. Coût-bénéfice : les coûts
doivent être proportionnels aux bénéfices.
10. Continuité : le processus de détection
doit être continu.
(Référence : Wilson JMG, Jungner G.
Principles and practice of screening for disease. Public Health Papers nr 34.
Geneva: WHO, 1968)
Fiche d'enquête : Pratique de
l'échographie de la prostate en Afrique subsaharienne.
Réalisation pratique de l'échographie
prostatique
Réalisez-vous des échographies
prostatiques ?
Jamais = 1 ,
Rarement (< 1 à 2 par mois) = 2,
De temps en temps (1 à 2 par semaine) =
3,
Souvent (1 à 2 par jour) = 4
Quelle voie utilisez-vous le plus fréquemment
?
Sus-pubienne = 1 Endorectale = 2
Transpérinéale = 3 Endourétrale = 4
Réalisez-vous des échographie
endorectale (EER) ?
Jamais = 1
Rarement (< 1 à 2 par mois) = 2
De temps en temps (1 à 2 par semaine) =
3
Souvent (1 à 2 par jour) = 4
Avez-vous eu des complications après une EER
?
Jamais = 1
Douleurs = 2
Urinaires = 3
Sexuelles = 4
Autres (préciser)
Selon vous quelle est la meilleure voie pour mesurer
le volume prostatique :
Sus-pubienne = 1 Endorectale = 2
Selon vous quelle est la meilleure voie pour mesurer
le volume d'un adénome :
Sus-pubienne = 1 Endorectale = 2
Selon vous quelle est la meilleure voie pour le bilan
d'extension d'un cancer :
Sus-pubienne = 1 Endorectale = 2
Lors de la réalisation d'une
échographie prostatique, réalisez-vous dans le même temps
:
Une écho de reins : Oui =1 / Non = 2 / Pas
toujours = 3
Une écho vessie : Oui =1 / Non = 2 / Pas toujours
= 3
Selon vous, quelles sont la (les) contre
indication(s) d'une EER :
Pathologie anale = 1 Infection urinaire = 2
Refus du malade = 3 Malade non préparé =
4
Pour quelle raison ne faites vous pas souvent l'EER
:
Pas de sonde dédiée = 1
Demande non formulée par le prescripteur =
2
Pas d'expérience = 3
Réalisez-vous le Doppler lors de vos
échographies prostatiques ?
Jamais = 1
Rarement = 2
De temps en temps = 3 Souvent = 4
Le prescripteur
Indiquez approximativement en pourcentage la
spécialité des prescripteurs :
Médecins généralistes =
%
Urologues = %
Chirurgiens autres que uro =.........%
Paramédicaux =.............% Autres
(préciser) .......
Type d'examen demandé le plus souvent
:
Echographie de la prostate = 1
Echographie pelvienne = 2 Echographie de l'appareil
urinaire = 3
La voie de d'exploration est elle
précisée par les prescripteurs ?
Jamais = 1
Rarement = 2
De temps en temps = 3 Souvent = 4
Lorsqu'une échographie prostatique est
demandée, quels sont les renseignements cliniques joints ? Aucun =
1
Anomalie au TR = 2
Anomalie de dosage de PSA = 3
Dysurie = 4
Pollakiurie = 5
Infection urinaire = 6
Recherche de néoplasie prostatique = 7
Pensez-vous qu'un dépistage de masse du cancer de
la prostate soit d'actualité en Afrique noire ? Oui = 1 / Non =
2
Le Radiologue :
Indiquez votre sexe : M / F Indiquez
votre âge :......... Indiquez votre lieu de formation en
radiologie (CES ou DES) :
CIFRAF (Abidjan) = 1 France = 2
Autre (préciser)
Quel est votre pays d'origine ?
Dans quel pays exercez vous ?
Choisissez la qualification qui vous correspond le
mieux à votre carrière
CES en formation = 1
Interne de Radiologie = 2
Radiologue sénior < 10 ans d'expérience
= 3 Radiologue sénior > 10 ans d'expérience = 4 Mode
d'exercice
Privé = 1
Public = 2
Public et privé (en vacation) = 3
Commentaires éventuels :
RESUME Objectifs: évaluer les
modalités de la pratique quotidienne de l'échographie de
la
prostate par les radiologues exerçant en Afrique
subsaharienne.
Méthodologie : Il s'agit d'une
enquête d'opinion à partir d'une fiche d'enquête
envoyée aux radiologues exerçants dans les pays francophones
d'Afrique de l'Ouest sur une période 8 mois de Janvier à
Août 2010.
Résultats : Soixante sept radiologues
avaient participé à l'enquête, dont 82,1% (55)
étaient de sexe homme. L'âge moyen était de 36,83 ans avec
des extrêmes de 27 et 52 ans. 73,1% étaient formé au CIFRAF
d'Abidjan, 50,7% exerçaient à la fois dans le publique et le
privé et 68,7% étaient des radiologues juniors. Tous les
radiologues réalisaient l'échographie prostatique dont 88,1% qui
le faisait régulièrement (1 à 2 fois par semaine ou plus).
Très peu (19,4%) réalisaient régulièrement l'EER,
la principale raison était l'absence de sonde dédiée
(67,2%). Moins de la moitié (41,8%) utilisaient
régulièrement le Doppler. Les Prescripteurs étaient
majoritairement des urologues (50,6%) et des généralistes (32,2%)
et 56,7% d'entre eux ne précisaient jamais la voie d'examen. Les
indications les plus courantes étaient les anomalies du TR (35,1%), la
dysurie (30,7%) et la pollakiurie (17,9%). Les radiologues étaient
partagés sur l'opportunité du dépistage de masse avec
55,2% pour et 44,8% contre.
Conclusion : L'échographie de la
prostate est couramment pratiquée par les radiologues exerçant
dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne, mais pas souvent selon les
recommandations internationales. Il se pose alors clairement la
nécessité de revoir cette pratique en l'adaptant aux
recommandations internationales car cet examen reste malgré
l'introduction de l'IRM le seul moyen d'exploration de toute la pathologie
prostatique dans notre milieu.
Mots clés : Echographie - prostate -
Afrique subsaharienne.
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