2- Les sources d'information dont disposent les PME.
Dans un environnement concurrentiel, les entreprises doivent
maitriser leur environnement afin de s'implanter durablement sur leurs
marchés respectifs. De même audelà de l'analyse de
l'environnement marketing, les dirigeants des PME doivent connaître
149 Michel BATTIAU, Le commerce international, op cit,
p.46
150 David FONGANG, La PME africaine face à la
mondialisation, op cit, p. 127
151 Rapport sur le renforcement de la compétitivité
des PME africaines, CEA 2004
152 G. DUPUY, Internet, géographie d'un réseau,
op cit, p.67
153 Le benchmarking opérationnel permet de comparer les
atouts opérationnels de deux entreprises d'un même rang, à
travers le mix (produit, prix, communication, distribution) et à travers
la politique des ressources humaines (formation, rémunération et
gestion prévisionnelle des emplois). Tandis que le benchmarking
stratégique quant à lui permet de faire un comparatif
stratégique avec son principal concurrent en décodant le
positionnement, l'ensemble des actifs stratégiques, les manoeuvres
utilisées et les savoirs tangibles et intangibles.
leurs marchés spécifiques, et ont besoin
d'informations afin de planifier les activités à venir. Les
informations dont ont besoin les PME portent sur la connaissance des
consommateurs, des concurrents et des fournisseurs qui permettent de prendre
des décisions rationnelles à court et long termes.154
Les sources d'information compétitives dont disposent les PME peuvent
être primaires ou secondaires leur permettant de recueillir des
informations nécessaires pour le développement de leurs
activités.155
2.1. Les sources d'information secondaires.
Les informations secondaires désignent les informations
qui ont déjà été collectées une
première fois à d'autres fins et que l'on va réutiliser,
elles peuvent se trouver à l'intérieur de l'entreprise ou
à l'extérieur, dans les associations professionnelles ou les
publications officielles.156 La prise en compte de ces informations
par une entreprise, permet à cette dernière de faire une
économie de temps et d'argent, les informations secondaires sont alors
plus adaptées aux PME du fait de la modicité de leurs moyens
financiers.
Au Cameroun, l'accès aux sources d'informations
secondaires est difficile. En effet, ces informations doivent être
recueillies auprès des associations de PME comme la FENAP, le CCEY, la
PARONALE ou le GPMCAM dont le fonctionnement n'est pas encore efficient, et
dont les données sont indisponibles. De même, les chambres
consulaires comme la Chambre de commerce, de l'industrie des mines et de
l'artisanat, ou la chambre d'agriculture ne disposent pas d'informations
pertinentes et valides capables d'orienter les PME dans leur quête d'une
information compétitive. Les structures comme le comité de
compétitivité ou le GICAM proposent des études pas
toujours adaptées aux besoins d'information des PME, qui doivent alors
recueillir certaines informations sur le marché.
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