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L'évaluation de l'ONG Search For Common Ground (SFCG) dans le processus de changement des mentalités à Kinshasa à travers l'émission de téléréalité Tosalel'ango( Télécharger le fichier original )par Guillaume Trésor KAKESA Université Catholique du Congo (UCC) - Graduat en Communications sociales 2009 |
I.1. StratégieLe vocable stratégie se définit mieux dans le contexte militaire que tout autre. En effet, dans ce cas, « la stratégie est l'ensemble des dispositions et des mesures à prendre, des précautions à observer pour conduire une armée dans les meilleures conditions jusqu'en présence de l'armée ennemie »6(*). La sociologie des stratégies quant à elle, notifie que toute stratégie tend à l'élucidation et à la maîtrise d'une réalité sociale. Ainsi, ramener au domaine de la communication, Noreau, Tessier et Tremblay estiment que « la stratégie est l'ensemble des moyens et des tactiques mis en oeuvre et des actions engagées par un agent sur un terrain donné en vue d'y atteindre un objectif spécifique »7(*). Et d'après Jean-Philippe Faive, « la stratégie se présente d'abord comme le choix des moyens les plus appropriés pour atteindre un objectif fixé »8(*). Pour compléter ces définitions, Pierre Collerette et Gilles Delisle précisent que la stratégie est caractérisée par le choix de moyens d'actions qui ont été privilégiés par rapport à d'autres qui auraient pu être retenus. Elle prend ainsi très souvent la forme d'un plan d'ensemble qui, en s'inscrivant dans une approche particulière, identifie une gamme des moyens et des tactiques qui sont utilisés de préférence à d'autres et orchestrés ainsi, les uns par rapport autres. I.2. CommunicationAldo Falconi définit la communication comme étant « un mécanisme par lequel les relations humaines existent et se développent, et le mécanisme de la société s'organise grâce à un double aspect de la communication : physique ou matériel, psychique ou intellectuel »9(*). Dans un autre sens, la communication est « un processus de transmission d'information d'un émetteur vers un récepteur. Elle implique un codage puis un décodage, pour espérer déclencher la réaction recherchée chez le consommateur par l'émetteur annonceur. Et dans une acceptation plus large, le mot communication comprend, tous les procédés par lesquels un esprit peut en affecter un autre. A l'évidence, cela inclut non seulement le langage écrit et parlé, mais aussi la musique, les arts visuels, le théâtre, le ballet et, en fait, tous les comportements humains ».10(*) En rapprochant ainsi toutes ces définitions, l'on peut retenir toute suite que la communication est liée à la nature humaine depuis son existence. C'est dans cette logique qu'elle couvre un champ immense et revêt multiple aspect. Mais dans tout les cas, elle vise un but et met toujours en relief deux acteurs, entre autre l'émetteur d'une part et le récepteur d'autre part en interaction. Et la qualité de la communication se mesure donc par un effet direct auprès du destinataire. I.2.1. Type de communicationLa communication comme souligner ci-haut intervient aujourd'hui à plusieurs niveaux dans la vie humaine, mais de façon fondamentale, nous pouvons la classer en trois catégories à savoir : - La communication interpersonnelle ; - La communication institutionnelle ; - La communication de masse. · La communication interpersonnelle : Elle s'intéresse aux échanges des informations moyennant l'usage de la parole. Et s'effectue sous forme d'un face à face entre deux ou plusieurs personnes. · La communication institutionnelle : Elle est aussi dite organisationnelle, et s'intéresse à la circulation des informations au sein des organismes et entreprises. Il s'agit de faire connaître l'organisation, d'identifier ses activités et de donner une bonne image d'elle-même, à ses publics tant internes qu'externes. · La communication de masse : Elle s'intéresse à la transmission des informations par les médias de masse. * 6 J. Y BARREYRE et B. BOUQUET, Nouveau dictionnaire critique d'action social, Paris, Bayard, 2006, p. 557. * 7 J. NOREAU et al., Cité par P. COLLERETTE et G. DELISLE, Op. cit, p. 173. * 8 J. P FAIVE, Cité par J.M LEHU, L'Encyclopédie du marketing, Paris, Editions d'Organisation, 2005, p. 755. * 9 A. FALCONI, Histoire de la communication. Ses origines à la reconnaissance du journalisme, Kinshasa, Medias Paul, Vol. I, 1997, p.5 * 10 J.M. LEHU, Op. Cit., p. 163. |
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