Section2 : Présentation des résultats
La première étape consiste à calculer
le taux de réponse par rapport à la totalité de
l'échantillon et aussi par rapport aux critères de
sélections des éléments de l'échantillon
définis à savoir, le secteur d'activité et la taille de
l'entreprise. Nous allons procéder par la suite à la
présentation des réponses, puis à une analyse globale et
une analyse détaillée correspondant aux questions
générales et détaillées. Il sera indispensable dans
ce qui suit d'interpréter les résultats acquis pour en donner un
sens ; la dernière étape consiste à donner une
évaluation générale sur l'étude empirique.
§1. Dépouillement
Avant de procéder à la présentation
des résultats liés aux réponses acquises, l'estimation de
la représentativité de l'échantillon (post-collecte) est
primordiale et ce via le calcul du taux de réponse.
1.1. Taux et présentation des
réponses
Le taux de réponse est calculé à
partir du nombre d'éléments ayant donné une réponse
pour l'ensemble et pour chaque catégorie.
1.1.1. Taux de réponse
Le tableau suivant résume l'ensemble des
informations concernant le taux de réponse :
Tableau de bord de
l'échantillonnage
Critères
|
Prévu (1)
|
Réalisé (2)
|
Taux [%] (3)
|
1. Secteur d'activité
· Production
· Service
· Import-export
· Gros- Détail
· Artisanat
|
(3) = (2) / (1)*100
|
16
15
11
7
1
|
17
16
9
4
0
|
106,25
106,67
81,82
57,14
0
|
2. la taille d'entreprise
· PME
· Grande entreprise
|
38
12
|
27
19
|
71,05
158,33
|
Total (l'échantillon défini)
|
50
|
46
|
92
|
Nous rappelons que 300 questionnaires ont été
distribués afin d'avoir au moins une taille de 50
éléments. Quarante (40) questionnaires ont été
envoyés par courrier classique (vois postale), 50 par faxe, 100 par
e-mail et 110 main en main. La méthode la plus efficace est la
dernière (40 questionnaires reçus soit 36,37%), trois (03)
reçue par faxe soit 6%, trois (03) par courrier postale soit 7,5%, et
zéro (0) par Internet à cause peur être du doute lié
à cet outil comme le danger d'espionnage et la sécurité du
patrimoine informationnel de la société (les spyware
ou Trojan, les virus,...).
Le taux de réponse dans sa globalité est
satisfaisant (92%). Cependant, les réponses reçues si l'on
considère les critères de sélection (taille et secteur
d'activité) n'ont pas eu toutes une forte
représentativité. Le tableau précédent montre que
le secteur de production et celui des services sont fortement
représentés (+6%) ; le problème se pose dans le
secteur Import-export dont le taux ne dépasse par 82% (-18,18%) et plus
grave pour le secteur du Gros et détail (57,14%), le secteur de
l'artisanat n'a eu aucune réponse (0/1). Ceci étant, nous pouvons
dire que l'échantillon post-collecte n'a pas atteint un degré
fort de représentativité de la population.
1.1.2. présentation générale des
réponses
Nous allons présenter dans ce point
uniquement les résultats généraux de l'enquête, le
reste concerne le prochain élément.
.../...
Source : affichage application MS Access (DPA),
consulter application fichier numérique (CD joint).
Le total des points est calculé à partir
des réponses acquises pour l'ensemble des individus et selon
l'échelle identifiée avant (1 pour T. Peu,...).
Ce total a été comparé à la situation optimale (la
note la plus élevée généralement) et à la
moyenne (note de 3 pour toutes les réponses). Ce qui a permis de mesurer
l'activité de veille en fonction des questions posées. Nous
pouvons connaître par exemple si cette activité a eu la moyenne
(ou l'optimum) ou pas pour chaque phase du processus d'IE, pour le processus
dans son ensemble et pour les éléments constituant chaque phase.
1.2. Analyse des résultats
L'analyse des résultats est faite
selon deux étapes, la première concerne une analyse globale
traitant l'échantillon dans son ensemble (46 réponses) et la
seconde passe au détail où les critères de taille et du
secteur d'activité prédominent.
1.2.1. Analyse globale
Cette analyse distingue d'une part le
nombre des réponses pour chaque question en fonction des notes
attribuées, le bouton Recherche de l'application en assure et
aussi les statistiques obtenues à partir des fonctions définies
a priori.
Nombre des réponses selon la mention
Code
|
Mention 1 et 2 (-)
|
Mention 3
|
Mention 4 et 5 (+)
|
Mention 0
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
|
19
25
17
20
07
18
15
02
07
08
15
08
|
13
04
07
05
09
03
11
12
14
14
15
07
|
07
07
10
09
14
09
06
24
17
19
10
24
|
07
12
12
12
16
16
14
08
08
05
06
07
|
13
14
15
16
17
|
19
06
10
10
09
|
07
11
07
08
08
|
10
25
25
21
25
|
10
04
04
07
04
|
18
19
20
|
10
15
18
|
06
07
04
|
27
18
17
|
03
06
07
|
21
22
23
24
25
|
05
04
12
07
07
|
10
10
08
07
08
|
22
20
16
24
23
|
09
12
10
08
08
|
26
27
28
29
30
31
32
|
10
08
07
15
10
07
15
|
04
05
07
07
18
09
01
|
16
26
20
10
11
14
15
|
16
07
12
14
07
16
15
|
33
34
35
|
00
03
03
|
00
01
04
|
00
18
17
|
46
24
22
|
36
37
38
39
40
41
|
09
02
08
03
10
12
|
11
07
09
11
15
15
|
16
33
19
20
11
10
|
10
04
10
12
10
09
|
42
43
44
|
01
00
00
|
01
00
05
|
02
01
35
|
42
44
06
|
Les codes sont déjà définis dans la
présentation des questions constituant le questionnaire. Les
résultats obtenus peuvent être résumés comme
suit :
Résultats obtenus après
dépouillement
|
Total points
|
Tot.Point /Optimum
|
Tot.Point /Moy.
|
Observation
|
Collecte
|
1274
|
46,16 %
|
76,93 %
|
Pas atteint Moy
|
Traitement
|
710
|
61,74 %
|
102,9 %
|
Atteint Moy.
|
Stockage
|
312
|
45,22 %
|
75,36 %
|
Pas atteint Moy
|
Diffusion
|
656
|
57,04 %
|
95,07 %
|
Pas atteint Moy
|
Protection
|
767
|
47,64 %
|
79,4 %
|
Pas atteint Moy
|
Vérité (type)
|
767
|
55,58 %
|
92,63 %
|
Pas atteint Moy
|
Processus
|
4486
|
52,23 %
|
87,05 %
|
Pas atteint Moy
|
Il en ressort que la seule phase ayant atteint
effectivement la moyenne est bel et bien celle du Traitement (102,9%
pour un total moyen de 690 points) ; la phase de Diffusion a eu
presque la moyenne (*) avec 95,07 %, la
Variété (ou Type) représentant les
différents types de veille utilisés (technologiques,
concurrentielle,...) a eu 92,63% par rapport à la moyenne, les phases de
Collecte, du Stockage et de Protection sont loin
d'atteindre la moyenne, respectivement avec des taux de 76,93%, 75.36% et
79,4%. Le processus dans globalité a eu 87,05 de la moyenne et 52,23% de
la situation optimale.
En se référant à l'affichage de DPA,
nous constatons que :
· Pour la phase de collecte : Six (06) outils
représentant les différents type de revues
(spécialisés,...), les médias et les
brevets, ont eu presque la même part auprès des
répondants (entre 5,89% et 8,16%) avec une supériorité
minime des médias. Un équilibre peut être observé
aussi entre les outils de sociétés de service et de
conseil, Internet qui a eu la part la plus importante dans cette
phase avec 11,40%, les clients, les fournisseurs et les
partenaires, les expositions, les salons et les
foires, les séminaires, les rencontres et les
congrès, et finalement les source internes.
· Pour la phase de traitement : l'outil le moins
utilisé est celui des opérations manuelles, le plus
utilisé est les simples logiciels de traitement (Word,
Excel,...), vient après dans un ordre décroissant les
logiciels développés, le recoupement entre les
différentes données, et la vérification de la
crédibilité des informations.
· Pour la phase de stockage : le moyen le plus
utilisé pour le stockage des données est celui des documents
en papier avec 39,50% ce qui est peut être surprenant, les
petites bases de données prennent la deuxième place avec
32%, les grands systèmes de stockage ont acquis la
dernière place avec 28,10%.
· (*) La moyenne est calculée, comme c'était
déjà dit, à partir d'une note de 3 pour chaque
réponse.
Pour la phase de la diffusion : nous constatons un
équilibre, les parts sont entre 17,70% occupée par le les
réunions, et 21,60% qui correspond aux formulaires en
papier, la deuxième place est prise par le face à
face avec un taux de 21,20%, la troisième par les
réseaux informatiques avec 20,70%, et la quatrième par
le téléphone avec 18,80%.
· Pour la protection : l'équilibre est aussi
constaté ici, entre 18,80% occupé par les dispositifs et les
procédures de sécurité des SI et 11,70% correspondant
à la demande des consultants externes, les autres moyens de
protection, à savoir le contrôle d'accès aux
informations et la protection des supports d'information avec
la sensibilisation du personnel, les règlements internes de
sécurité des données, les brevets, marques et
modèles, la défense d'utilisation de certaines
technologies (flash disques,...), ont eu respectivement (dans un ordre
décroissant) des taux entre 11.90 et 15.60%.
· Pour la variété : il en ressort que
la veille la plus utilisée est la veille clients/marché
avec un taux de 22,90%, la suivante est la veille concurrentielle et
la veille fournisseurs 16,90% et 16,70%, la veille technologique vient
en quatrième place avec 15%, les places 5 et 6 sont occupées par
les veilles management et sociale.
· Pour la continuité (*): un
simple clic sur les boutons liés à cet élément
(DPA), nous constatons que 46 entreprises, soit 100%, ont donné la
mention « 0 » pour la Rare utilisation de
l'activité d'IE ; quarante deux (42) entreprises, soit un taux
de 91,30%, ont donné quatre et cinq (fort et très fort) pour
l'utilisation en fonction des besoins, et 39 entreprises, soit 84,78%,
ont donné 4 et 5 pour l'utilisation sans cesse (en permanence).
1.2.2. analyse détaillée
Cette analyse a pour objet de présenter les
résultats de l'étude en fonction des quotas, selon la taille et
selon le secteur d'activité séparés et simultanés.
Le tableau suivant résume l'ensemble de ses résultats :
Tableau récapitulatif des résultats
détaillés (par taille et par secteur d'activité)
Critère de sélection
|
Résultats
|
1- la taille de l'entreprise
|
PME
|
Grande Entreprise
|
Total /Moy.
|
Total/Optim
|
Total /Moy.
|
Total/Optim.
|
- Collecte
|
75,93 %
|
45,56 %
|
78,36 %
|
47,02 %
|
- Traitement
|
98,52 %
|
59,11 %
|
109,10 %
|
65,47 %
|
- Stockage
|
79,01 %
|
47,41 %
|
70,18 %
|
42,11 %
|
- Diffusion
|
90,37 %
|
54,22 %
|
101,80 %
|
61,05 %
|
- Protection
|
68,96 %
|
41,38 %
|
94,24 %
|
56,54 %
|
- Variété
|
88,48 %
|
53,09 %
|
98,54 %
|
59,12 %
|
Totale (processus)
|
77,66 %
|
50,13 %
|
92,03 %
|
55,22 %
|
2- Secteur d'activité
|
Prod. Ind.
|
Service
|
Import-export
|
Gros-Détail
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
- Collecte
|
80,07
|
48,04
|
71,88
|
43,13
|
75,93
|
45,56
|
86,11
|
51,67
|
- Traitement
|
111%
|
66,59
|
98,75
|
59,25
|
99,26
|
59,56
|
93,33
|
56
|
- Stockage
|
66,67
|
40%
|
86,81
|
52,08
|
74,07
|
44,44
|
69,44
|
41,67
|
- Diffusion
|
92,16
|
55,29
|
90,42
|
54,25
|
92,59
|
55,56
|
131,7
|
79
|
- Protection
|
76,75
|
46,05
|
85,12
|
51,07
|
66,67
|
40 %
|
96,43
|
57,86
|
- Variété
|
90,52
|
54,31
|
91,67
|
55%
|
92,59
|
55,56
|
105,6
|
63,33
|
Totale (processus)
|
86,19
|
51,71
|
87,43
|
52,46
|
77,35
|
50,11
|
97,09
|
58,25
|
Nous constatons que le taux proportionnel à la
moyenne et à la situation optimale pour le processus dans sa
globalité diminue - par rapport à la situation
générale- pour les grandes entreprises (-2,09%) et pour les PME
(-9,39%), la seule augmentation est observée au niveau du stockage
(+3,65%) pour les PME et au niveau de la collecte (+1,43%), de la protection (+
4,98%) notamment pour les grandes entreprises. Concernant le secteur
d'activité, le secteur de production et de service, le taux acquis pour
l'ensemble du processus connaît une stabilité (entre 0 et 1%
d'écart par rapport à la situation générale). En
revanche, le secteur de l'import-export connaît une diminution (10%), le
secteur de gros- détail connaît une augmentation (10%). Le secteur
de production paraît plus performant en terme de collecte avec une
augmentation de 9%, la même observation peut être donnée au
secteur de service en ce qui concerne les phases de stockage (+11,45%) et celle
de la protection (+5%). Le secteur du gros- détail connaît une
augmentation dans l'ensemble des phases dont la plus importante est celle de la
diffusion (36%) sauf les phases du traitement et du stockage ayant connu une
diminution limitée.
Nous constatons aussi que le secteur Etatique -qui n'a pas
été considéré comme critère de
sélection- connaît une diminution (2,66) pour le processus, sauf
que la phase du traitement ont connu une augmentation importante
(11,20%) ; le secteur privé connaît une stabilité dans
le processus.
Le tableau suivant permet une analyse bidimensionnelle
reposant sur le secteur d'activité et sur la taille d'entreprise :
Tableau récapitulatif des résultats
détaillés (Production, Service)
Taille
S. A.
|
PME
|
Grande
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
· Production
Collecte
|
73,41
|
44,05
|
84,72
|
50,83
|
Traitement
|
105,70
|
63,43
|
114,7
|
68,80
|
Stockage
|
68,25
|
40,95
|
65,56
|
39,33
|
Diffusion
|
73,33
|
44
|
105,3
|
63,20
|
Protection
|
62,59
|
37,55
|
86,67
|
52
|
Variété
|
84,13
|
50,48
|
95
|
57
|
Tot.(processus)
|
77,90
|
46,74
|
91,99
|
55,19
|
Taille
S. A.
|
PME
|
Grande
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
· Service
Collecte
|
75,69
|
45,42
|
68,02
|
40,83
|
Traitement
|
94,17
|
56,50
|
103,3
|
62
|
Stockage
|
93,06
|
55,83
|
80,56
|
83,33
|
Diffusion
|
90
|
54
|
90,83
|
54,5
|
Protection
|
72,02
|
43,21
|
98,21
|
58,93
|
Variété
|
82,64
|
49,58
|
100,7
|
60,42
|
Tot.(processus)
|
84,59
|
50,75
|
90,28
|
54,16
|
Tableau récapitulatif des résultats
détaillés (Import- Export, Gros, Détail)
Taille
S. A.
|
PME
|
Grande
|
Taille
S. A.
|
PME
|
Grande
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
T/M
|
T/Op
|
· Import-xport
Collecte
|
75,93
|
45,56
|
-
|
-
|
· Gros- Détail
Collecte
|
82,41
|
49,44
|
97,22
|
58,33
|
Traitement
|
99,26
|
59,56
|
-
|
-
|
Traitement
|
91,11
|
54,67
|
100
|
60
|
Stockage
|
74,07
|
44,44
|
-
|
-
|
Stockage
|
81,48
|
48,89
|
33,33
|
20
|
Diffusion
|
92,59
|
55,56
|
-
|
-
|
Diffusion
|
124,4
|
74,67
|
153,3
|
92
|
Protection
|
66,67
|
40
|
-
|
-
|
Protection
|
82,54
|
49,52
|
138,1
|
82,86
|
Variété
|
92,59
|
55,56
|
-
|
-
|
Variété
|
101,9
|
61,11
|
116,7
|
70
|
Tot.(processus)
|
83,51
|
50,11
|
-
|
-
|
Tot.(processus)
|
93,97
|
56,38
|
106,4
|
63,86
|
Ce qui peut être remarquable est que le processus a
eu la moyenne pour la première fois et ceci pour les grandes
entreprises du secteur Gros- Détail, cela doit être
interprété par la faiblesse du nombre de réponses
lié à cette catégorie qui est une seule entreprise.
L'étude des réponses
séparément, est une phase fondamentales. Cependant, il est
nécessaire d'étudier la corrélation entre celles-ci, ce
qui permettra par la suite d'identifier des relations de
causalité ; une évaluation générale de
l'étude est ainsi fondamentale.
§2. Corrélation et
interprétation
L'étude de la corrélation consiste en la
détermination des relations entre les différentes
réponses. Ce sont des relations de causalité (simple et
réciproque) et relations d'association (*).
Dans notre recherche, nous allons essayer de déterminer les
relations existant entre les différentes réponses sans passer par
la définition des types de relation (ex : l'absence de veille
technologique est la cause de la non existence des brevets et marques entre les
sources de collecte) car elle ne fait pas l'objet de notre étude.
L'interprétation des résultats est importante afin de donner une
appréciation générale en dernier.
2.1. Corrélation et Modèle
Nous avons défini des fonctions spécifiques
dans l'application Access permettant de calculer la distance entre les notes
correspondant à chaque réponse (de 0 à 5), et ce via des
opérations de retranchement (ex : la réponse à la
question1 correspond à la note 0 et celle de la question
5 correspond à la note 4, l'écart peut être
calculé comme suit : 4-0=4, cela signifie qu'il y a une
corrélation négative ou Inversive).
2.1.1. corrélations
Les calculs faits par l'application, avec
l'aide de l'Excel, ont permis de tirer les résultats suivants :
- un total de relations de 925 ;
- un nombre de relations positives étant de 513 soit un
taux de 55,49 % ;
- un nombre de relations négatives étant de 125
soit un taux de 13,51 % ;
- un nombre de non relation étant de 287 soit un taux
de 31 %.
Dans notre étude, nous avons défini relation,
comme positive ou négative, dans le cas où le nombre de
répondant soit égale ou supérieur à la
moitié (46/2=23). Dans le cas contraire, la relation est
considérée comme inexistante (ex : entre
l'élément 1 et celui 20 il y a 19 réponses pour
« + », 20 pour « - » et 7 pour neutre,
comme par exemple l'écart entre 5 correspondant à T. Fort et 3
correspondant à Moyen le cas considéré comme neutre, dans
ce cas on considère que la corrélation n'existe pas).
Les résultats précédents
démontrent que 69 % des réponses confirment la relation entre les
différents éléments de l'activité de l'intelligence
économique, et par conséquent 31 % l'infirme.
Les différentes relations peuvent être
résumées comme suit (tout en adoptant les codifications
utilisées par l'application Access, voir annexe, codification
Access) :
(*) relation de causalité simple signifie que la
variable x influence la variable y, la relation de causalité
réciproque signifie que x influence y et y influence x en retour, la
relation d'association entre deux variables ne permet pas de connaître
qu'est la cause de l'autre. Pour en savoir plus, consulter Méthode
de recherche en management de Thiétart à partir de la page
334.
· Revues spécialisées (111)
112
|
113
|
114
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12
|
13
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14
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16
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· Revues non spécialisées (112)
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13
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14
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15
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17
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19
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|
· Payantes (113)
114
|
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|
13
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14
|
15
|
17
|
18
|
19
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· Gratuites : (114)
12
|
13
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14
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|
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0112
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· Médias (12)
13
|
14
|
15
|
17
|
18
|
211
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212
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|
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· Brevets (13)
14
|
211
|
221
|
222
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32
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|
52
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53
|
54
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57
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+
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-
|
+
|
· Sociétés de services (14)
19
|
211
|
221
|
31
|
32
|
42
|
45
|
52
|
53
|
54
|
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|
56
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|
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104
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|
· L'Internet (15)
16
|
17
|
19
|
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222
|
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|
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0111
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· Clients/ Fournisseurs... (16)
17
|
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|
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|
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33
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105
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0111
|
+
|
-
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|
· Expositions/Salons... (17)
18
|
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|
211
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212
|
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|
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|
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-
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|
· Séminaire, rencontres... (18)
19
|
211
|
31
|
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33
|
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43
|
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|
-
|
· Sources internes (19)
212
|
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221
|
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32
|
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|
· Opérations manuelles (211)
212
|
213
|
221
|
31
|
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|
-
|
-
|
· Simples logiciels de calcul... (212)
213
|
221
|
222
|
31
|
33
|
41
|
42
|
43
|
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|
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|
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|
106
|
0111
|
0112
|
-
|
-
|
+
|
· Logiciels spécialisés (213)
221
|
222
|
32
|
33
|
41
|
42
|
43
|
44
|
45
|
51
|
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53
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-
|
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|
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|
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|
+
|
-
|
-
|
+
|
· Vérification de la crédibilité...
(221)
222
|
31
|
41
|
43
|
44
|
51
|
53
|
55
|
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0111
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+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Recoupement entre les informations (222)
31
|
32
|
33
|
41
|
42
|
43
|
44
|
51
|
52
|
53
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54
|
55
|
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62
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|
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|
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|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Documents en papier (31)
32
|
33
|
41
|
42
|
44
|
61
|
62
|
11
|
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|
0111
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|
+
|
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|
-
|
-
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
· Petite bases de données (32)
33
|
41
|
42
|
43
|
44
|
45
|
51
|
53
|
54
|
55
|
57
|
61
|
101
|
102
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
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+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Grands systèmes de stockage (33)
41
|
43
|
44
|
45
|
51
|
52
|
53
|
54
|
55
|
102
|
103
|
104
|
105
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106
|
+
|
+
|
+
|
+
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+
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+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
· Face à face (41)
42
|
43
|
44
|
51
|
55
|
56
|
57
|
61
|
62
|
101
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103
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|
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|
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|
-
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
· Téléphone (42)
43
|
44
|
45
|
51
|
52
|
53
|
55
|
56
|
57
|
61
|
62
|
101
|
102
|
103
|
104
|
15
|
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|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
+
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-
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+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
· Réunion (43)
44
|
45
|
51
|
52
|
53
|
54
|
55
|
56
|
61
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
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0111
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0112
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|
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|
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|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
· Formulaires (44)
45
|
51
|
52
|
53
|
54
|
55
|
56
|
61
|
62
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
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|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
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+
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+
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-
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
· Réseaux informatiques (45)
51
|
52
|
53
|
54
|
61
|
62
|
63
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Disposer de brevets... (51)
52
|
53
|
54
|
55
|
56
|
57
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
· Disposer de dispositif... (52)
53
|
54
|
55
|
56
|
57
|
61
|
101
|
102
|
103
|
104
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
· Disposer de contrôle d'accès... (53)
54
|
55
|
61
|
62
|
63
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Faire appel aux consultants externes (54)
55
|
56
|
57
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0113
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
· Sensibilisation du personnel (55)
56
|
57
|
61
|
62
|
101
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
+
|
· Disposer d'un règlement de
sécurité... (56)
57
|
61
|
62
|
63
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0112
|
0113
|
+
|
-
|
-
|
+
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
· Défense utilisation certaines technologies (57)
61
|
62
|
63
|
102
|
103
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
· Rarement (61)
62
|
63
|
101
|
102
|
103
|
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
+
|
+
|
-
|
· · Lorsqu'il y a un besoin (62)
En permanence (63)
63
|
101
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
+
|
+
|
-
|
102
|
0111
|
0112
|
0113
|
-
|
+
|
+
|
-
|
· · Veille technologique (101)
Veille client/marché (102)
104
|
105
|
106
|
0112
|
0113
|
-
|
+
|
+
|
-
|
+
|
103
|
0111
|
0112
|
0113
|
-
|
-
|
-
|
-
|
· · Veille concurrentielle (103)
Veille fournisseur (104)
104
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
105
|
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
+
|
+
|
-
|
-
|
-
|
· · Veille sociale (105)
Veille management (106)
106
|
0111
|
0112
|
0113
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0111
|
0112
|
-
|
-
|
· · Travail d'une personne (0111)
Travail d'un service dédié (0112)
Nous avons également calculé le taux de
corrélation entre les différentes composantes du processus
d'intelligence économique. Cela a permis d'obtenir les résultats
suivants :
Corrélation entre les différentes
composantes de l'IE
Composante
|
Corrélé
|
Taux (nombre *100/46)
|
1- Collecte
|
Aucun
|
-
|
2- Traitement
|
Stockage
Continuité
Types
Variété
|
58,70 %
80,43 %
65,21 %
78,26 %
|
3- Stockage
|
Diffusion
Continuité
Types
Vision
|
56,52 %
95,65 %
52,17 %
52,17 %
|
4- Diffusion
|
Continuité
Types
Vision
|
63,04 %
73,91 %
86,96 %
|
5- Protection
|
Continuité
Types
Vision
|
52,17 %
78,26 %
50,00 %
|
6- Continuité
|
Types
Vision
|
73,91 %
54,34 %
|
7- Types
|
Vision
|
73,91 %
|
Les résultats pouvant être tirés
à partir de ces données sont principalement l'intra-
corrélation en plus de l'inter-corrélation observée
auprès des différentes composantes de l'activité
d'intelligence économique au sein de ces entreprises, à
savoir :
- Une corrélation positive entre les
différents éléments de la
«Collecte » ;
- Une corrélation négative entre `les revues
spécialisées' et `les sémiaires,...'
- Une absence de corrélation entre `l'Internet' et `les
revues spécialisées, gratuites, les brevets, les
sociétés de services et les séminaires, les rencontres et
congrès'
- Une corrélation positive entre les
différents éléments du
« Traitement » ;
- Une absence de corrélation entre `les
opérations manuelles' et le recoupement entre les différentes
informations recueillies'
- Une corrélation positive entre `petites bases de
données' et `grands systèmes de stockage' pour le
«Stockage » ;
- Une corrélation négative entre `documents en
papier' et `grands systèmes de stockage'
- Une corrélation positive entre les
différents éléments de la
« Diffusion » ;
- Une absence de corrélation entre le `face à
face' et `les réseaux informatiques'
- Une corrélation positive entre les
différents éléments de la
« Protection » ;
- Une absence de corrélation entre `disposer de
contrôle d'accès aux informations et protections des supports
d'information' d'une part et `faire appel aux consultants externes' et
`défense d'utilisation de certaines technologies' d'autre part.
- Une corrélation positive entre les
différents éléments de la
« Continuité » ;
- Une corrélation positive et autres
négatives entre les différents éléments de
la « Variété » ;
- Une corrélation positive entre `Veille Technologique'
d'une part et `Veille Sociale' et la `Veille Management' d'autre part
- Une corrélation positive entre `Veille
Concurrentielle' d'une part et `Veille Fournisseurs, Veille Sociale et Veille
Management' d'autre part,
- Une corrélation positive entre `Veille Fournisseur'
d'une part, et `Veille Sociale et Veille Management' d'autre part
- Une corrélation négative entre `Veille
client/Marché' et `Veille Concurrentielle, Veille Technologique et
Veille Fournisseurs'
- Une corrélation négative entre `Veille
Technologique' et `Veille Fournisseur'
- Une absence de corrélation entre `Veille
Technologique' et `veille Client/Marché et Veille Concurrentielle'
- Une absence de corrélation entre `Veille Client' el
les autres types de veille à l'exception de la `Veille Concurrentielle'
(corrélation négative).
Autre observations peuvent être citées
concernant la corrélation entre les différents
éléments de différentes composantes :
- Une corrélation négative entre `Internet'
comme source et `la défense d'utilisation de certaines technologies de
la protection, lorsqu'il y un besoin, en permanence de la continuité, et
la veille management de la variété' ;
- Une corrélation négative entre les `Brevets`
d'une part et `Veille Technologique et Veille sociale' d'autre part ;
- Une corrélation négative entre
`Client/Fournisseur' comme source et `Veille Management' ;
- Une corrélation négative entre les
différents types de veille ;
- Une corrélation positive entre `Client/Fournisseur'
et `Veille Fournisseurs' ;
- Une corrélation positive entre `opérations
manuelles' du traitement et `document en papier' et `petites bases de
données' du stockage ;
- Une corrélation positive entre `simples logiciels de
calcul' d'une part et `documents en papier' et `grands systèmes de
stockage' d'autre part ;
- Une corrélation positive entre `logiciels
spécialisés' et `grands systèmes de stockage' ;
- Une corrélation positive entre `documents en papier'
et ` petites bases de données' ;
- Une corrélation négative entre `documents en
papier' et `grands systèmes de stockage' ;
- Une corrélation positive entre `petites bases de
données' et `grands systèmes de stockage' ;
- Corrélation positive entre `réseaux
informatiques' de la diffusion d'une part et `opérations manuelles, de
simples logiciels de calculs et logiciels développés'
d'autre part.
Les corrélations distinguées permettent de
dessiner un schéma les identifiant.
2.1.2 Modèle
Le modèle acquis concerne uniquement les
corrélations entre les composantes de l'activité d'intelligence
et spécifiquement au sein des entreprises algériennes, ni le sens
d'influence (*) ni le type de relation (causalité ou
association) seront détermines. Cela doit faire l'objet d'une
étude indépendante.
(*) Le sens défini par la tête d'une
flèche représente normalement le sens d'influence,
c'est-à-dire qui est la cause de l'autre (voir pour ce faire
Thiétart, méthode de recherche en management), ce qui n'est pas
le cas ici. Les flèches signifient que la relation touche ainsi
l'élément précédent celui de son départ,
ex : le stockage a une relation avec le traitement, le traitement a une
relation avec la vision, donc le stockage a une relation avec la vision,
étant représentée par une flèche ; la
flèche à double tête signifie que la relation prend les
deux sens.
Pr
Cn
Ty
Vi
Tr
Cl
St
Di
Corrélation : les
différentes composantes de l'IE
Cl : Collecte St : Stockage
Pr : Protection Cn : Continuité
Tr : Traitement Di : Diffusion
Ty : Type Vi : Vision
Le schéma peut être lu comme suit : la
Diffusion a une corrélation avec la Vision, la
Vision a une corrélation avec la Continuité, la
Diffusion a une corrélation avec
la Continuité ; le Traitement a une
corrélation avec la Vison, la Vision a une
corrélation avec les Types, le Traitement a une
corrélation avec les Type mais il ne l'a pas avec la
Protection,... Cela permet d'identifier l'ensemble des
corrélations existantes.
Nous remarquons que la phase de Collecte n'a aucune
corrélation, la Diffusion n'a pas de corrélation avec la phase du
Traitement ; la Vision, les Types, la Continuité ont des
corrélations avec la plus part des composantes. Les cercles
marqués en gras représentent les différentes phases de la
veille ou du cycle de renseignement.
Le schéma n'est qu'un essai de modélisation
des corrélations existant entre les différentes composantes de
l'activité d'intelligence économique. Plusieurs essais au sein
des entreprises peuvent le confirmer ou le modifier, des relations de
causalités ou d'association peuvent être aussi définies.
Nous pourrions conclure, à ce propos, par exemple que c'est parce que
l'entreprise ne considère pas les fournisseurs comme source importante
de collecte de données qu'elle ne dispose pas de veille
fournisseur ; ou qu'elle ne tient pas compte des brevets lors de la
collecte parce qu'elle ne se dote pas de brevets elle-même...
Quoi que ce soit, l'interprétation des
résultats acquis est fondamentale pour achever l'étude.
2.2. Interprétation et évaluation
Nous allons essayer de déterminer les raisons ayant
conduit à ces résultats avant de donner une évaluation
générale comme une dernière étape de cette
recherche.
2.2.1 Interprétation
Le taux de réponse est satisfaisant dans son
ensemble s'élevant à 92 %, la manière de diffusion des
questionnaires qui a été la plus efficace est celle de
« main en main ». Les méthodes du courrier, du fax
et des e-mail ont été, comme nous l'avons signalé, moins
efficaces ce qui confirme les études théoriques
réalisées en la matière. Le secteur de production et des
services ont été les éléments les plus
représentés avec un taux de 106 %, cela démontre peut
être que ces derniers s'intéressent plus à
l'activité d'intelligence économique vu la densité et la
complexité des tâches effectuées au sein de ces entreprises
exigeant de nombreux processus de décisions (*). Le secteur
de Gros- Détail était moins représenté (57 %), le
secteur de l'artisanat n'a permis d'avoir aucune réponse. En ce qui
concerne le critère de taille, les grandes entreprises ont eu la part la
plus importante avec un taux de réponses dépassant les 150 %
tandis que les PME n'ont acquis que 71 %, cette situation peut être
expliquée par l'importance donnée à l'intelligence
économique par les grandes entreprises vu leur moyens et leur image (la
dotation d'une activité d'IE peut donner l'impression que l'entreprise
est plus développée), et que les PME s'intéressent moins
à cette activité vu leur volume et leur pensée peut
être que la mise en place d'un tel dispositif exige un budget très
important alors que nous avons démontré que ce dernier est
très modeste (voir budget et temps, Chapitre 3, section 1). Un autre
facteur peut être considéré comme cause, étant que
les PME ne sont pas concernées par l'activité d'intelligence et
que celle-ci concerne uniquement les grandes entreprises, raison trompeuse car
la raison d'être de l'intelligence économique n'est pas
liée à la taille de l'entreprise mais à la concurrence, et
les PME sont fortement concernées par ce phénomène.
(*) un processus de décision peut être
définis comme l'ensembles des activités aboutissant à une
décisions, c'est l'élément utilisé par IBM lors de
l'élaboration de son système d'information, voir R. Reix,
Système d'information et management des organisations, 2000,
troisième partie.
Les résultats obtenus démontrent que cette
activité et loin d'être correctement appliquée au sein des
entreprises algériennes. Le total général étant de
87,05 % ne signifie rien que ces entreprises sont loin de se doter et de
mettre en oeuvre un bon système d'intelligence. Ce taux signifie que le
processus dans son ensemble, de la collecte à la protection en plus de
l'utilisation des différents types de veille n'a pas pu obtenir sa
moyenne (ce taux a été calculé en fonction de la moyenne,
voir supra). Par rapport à la situation optimale, ces entreprises n'ont
acquis que 52,23 %. Cependant, la phase de traitement a acquis
à peine la moyenne avec un taux de 102,9 %. Cette situation peut
être expliquée par la nouveauté de cette notion en
Algérie vu le retard subi par l'ensemble du pays en la matière,
notamment que cette activité a pris de l'expansion pendant les
années 90 dans les pays développés, un pays comme la
France l'a introduit au début des années 90 (définition de
l'IE par le commissariat général du plan), alors que nous ne
l'avons défini que pendant les années 2000 et
précisément en 2006 par le conseil du gouvernement. Ce retard
est du peut être aux événements subis par notre pays au
cours des années 90.
La phase du traitement est plus développée.
Cette tâche n'est pas nouvelle pour nos entreprises, le traitement a
été toujours effectué (sans tenir compte des moyens), au
contraire de la collecte et de la diffusion, cette dernière ayant
beaucoup souffert pour différentes raisons telle que la détention
du pouvoir liée à l'information, l'absence d'une culture de
communication. Les technologies sont venues aussi pour limiter ces
dysfonctionnements, le traitement n'exige que la mise en place de logiciels et
de progiciels dont les résultats sont rapidement obtenus, ce qui peut
expliquer la situation.
L'Internet a eu la part la plus importante comme source de
collecte, cela prouve que les entreprises algériennes sont fortement
orientées vers l'utilisation de cet outil devenu actuellement disponible
à bas prix (ex : connexion à haut débit ADSL, 600 DA
pour les connexion de 128kb-usage ordinaire, .....DA pour 128-usage
professionnel) en plus des avantages qu'il offre. Les résultats
liés à la phase du traitement n'étaient pas surprenants,
le moyen le moins utilisé est celui des opérations manuelles (14
%), le plus utilisés est celui de logiciels Word, Excel (tableur).... On
en conclu que nos entreprises sont entrain de dépasser l'époque
du traitement manuel des données à cause de la difficultés
naissant de la diversité et de la complexité des
opérations de calcul et de modification de format suivant les
évolutions de l'environnement, et notamment que ces logiciels sont
offerts à des prix très raisonnables. Le stockage a donné
un résultat peu surprenant, plus de 39 % des entreprises utilisent les
documents en papier pour le stockage des données ! 32 utilisent des
petites bases de données et 28,10 % utilisent de grands systèmes
de stockage, ce n'est pas ce dernier qui nous a déçu, mais le
premier, un stockage dans des documents en papier signifie soit que ces
entreprises sont dépassées par la technologies, soit qu'elles ont
choisi de garder toujours le papier en plus.
La diffusion est assurée par les formulaires en
papier en première position, ce qui confirme le résultat
précédent ; par le face à face en
deuxième position ; par les réseaux informatiques en
troisième position et par le téléphone en
quatrième position. La protection a connu les dispositifs et les
procédures de sécurité des systèmes d'informations
comme l'outil principal. Cela signifie que ces entreprises ont recours à
la technologie sécurisant l'information plus qu'aux démarches de
sensibilisation du personnel et d'émission de règlements internes
spécifiques.
La veille la plus utilisée est la veille
client/marché (marketing & commerciale), vient par la suite la
veille concurrentielle, la veille fournisseurs, la ville
technologique, la veille sociale et la veille management
en dernière place. Cette situation peut démontrer que nos
entreprises s'intéressent aux évolutions du marché -et des
clients- plus qu'aux autres phénomènes à cause peut
être de la prise de conscience de l'importance de surveiller le
marché et le comportement des consommateurs. La veille technologique a
occupé la quatrième place ce qui veut dire que nos entreprises ne
donnent pas une grande importance aux nouveautés des technologies
(brevets, nouvelles méthode de productions,...) ; la veille sociale
et management, comme prévu, prennent les dernières places. Ce
sont les méthodes de management et les politiques de ressources humaines
qui sont les moins intéressant pour nos managers ! Sans
compétences, sans un bon mangement, comment peut-on développer la
compétitivité de nos entreprises, voire mettre en place une bonne
veille ?
Suivant les résultat de l'analyse
détaillée, nous constatons que les grandes entreprises sont plus
performantes que les PME en matière d'intelligence économique, ce
qui confirme l'analyse précédente et ce, notamment, dans les
phases du Traitement et de la Diffusion (respectivement avec 109 % et 101 % /
moyenne). Cependant, les PME donnent un résultat relativement plus
considérable dans la phase de stockage (79 % par rapport à 70 %)
alors que les moyens disponibles conduisent à prévoir que les
résultats soient à la faveur des grandes entreprises pour ce qui
a été déjà expliqué. Cela signifie que les
PME ont tendance à utiliser les technologies de stockage des
informations plus que les grandes entreprises ! En terme de secteur
d'activité, le secteur de gros- détail vient en première
place avec 97 % par rapport à la moyenne et ce grâce à la
phase de diffusion et à la variété ayant eu respectivement
131% et 105 % proportionnellement à la moyenne ; la raison est
peut être liée à la faible représentativité
de cette catégorie dans l'échantillonnage, la seconde place est
occupée par le secteur des services et la troisième par celui de
la production.
Nous avons confirmé la corrélation entre les
différents éléments de l'activité d'intelligence
économique avec un taux de 69 %, un résultat
considéré comme normal vu que ces composantes constituent un
processus et des élément liés ; 55, 49 % ont
été des corrélations positives c'est-à-dire que
plus que la moitié qui ont donné une mention (ex : 5, 0)
à un élément donné du questionnaire l'ont
donné à d'autres éléments. Les phases de collecte,
du traitement, du stockage, de la diffusion, de la protection, de la
continuité ont connu des corrélations du type positif entre les
différents éléments les constituant. La
variété se distingue par une corrélation négative
entre ces composantes, cela veut dire que les entreprises utilisant un type de
veille donné n'utilisent pas l'autre. Autrement dit, elles n'ont pas
recours à la plus part des types de veille. Les données suivantes
permettent d'interpréter les différentes corrélations
existant dans chacune des composantes de l'IE:
- la corrélation positive entre les revues
spécialisées et les séminaires, les rencontres signifie
que les entreprises ayant recours au premier type l'on aussi pour le
second et vice versa ;
- absence de corrélation entre l'Internet comme source
de collecte et les revues spécialisées, les congrès,
séminaires et rencontres, les brevets, et les consultants externes. Cela
signifie peut être que cet outil n'est pas lié aux autres sources
de collecte, ni positivement où il y est utilisé
simultanément, ni négativement où il peut être
considéré comme substitut. Cependant, il prouve une
corrélation positive avec les sources clients, fournisseurs,
partenaires, les expositions, salons et foires, et les sources
internes ;
- l'absence de corrélation entre les opérations
manuelles et le recoupement entre les informations recueillies démontre
que ces derniers ne sont pas liés ;
- les petites bases de données et les grands
systèmes de stockage manifestent une corrélation positive ;
c'est-à-dire que les entreprises utilisant le premier type utilisent
aussi le deuxième ! Ce la est du peut être à la
nécessité de recourir aux petites bases de données dans
des structures données et qui ne sont pas connectées aux grands
systèmes de stockage de la société ;
- les entreprises utilisant les documents en papier n'ont pas
recours aux grands systèmes de stockage et vice versa ;
- la veille technologique est utilisée
simultanément avec la veille management et la veille sociale et vice
versa ;
- également pour la veille concurrentielle d'une part
et la veille fournisseur, la veille sociale et veille management d'autre
part ; cela montre que ses entreprises considèrent que la veille
sociale et la veille management ne doivent pas être
séparées de la veille technologique et de la veille
concurrentielle, ce qui peut être expliqué par la disposition
nécessaire de compétences et de nouvelles méthodes de
management pour maîtriser les technologies et faire face à la
concurrence ;
- une corrélation négative entre la veille
client/marché d'une part, et la veille concurrentielle, la veille
technologique et la veille fournisseur d'autre part. Cela signifie que les
entreprises se focalisant sur la veille client/marché n'utilisent pas
celle des fournisseurs et de la concurrence à cause peut être de
la satisfaction des clients acquis conduisant à la négligence des
mouvements des concurrents, ou bien que ses entreprises se trouvent satisfaites
de suivre les tendances du marché et les besoins des
clients uniquement en ce qui concerne le micro- environnement ;
- les entreprises ayant recours à la veille
technologique négligent la veille fournisseur et vice versa, ce qui est
peu étonnant car le suivi de nouvelles technologies exige le suivi de
ses fournisseurs aussi ;
- la corrélation négative entre l'Internet comme
source d'information d'une part et la défense d'utilisation de certaines
technologies, lorsqu'elles ont un besoin, `en permanence' de la
continuité et la veille management d'autre part, signifie que les
entreprises utilisant l'Internet ne défendent pas certaines technologies
pour la sécurisation des données ce qui peut être
très normal car le grand danger pouvant émaner des technologies
et celui de l'Internet étant la source principale des virus, spyware
(Trojan),... Elles n'ont aussi recours à la veille que rarement !
Cela veut dire que les entreprises n'utilisant pas l'Internet recherchent des
données soit lorsqu'il a un besoin soit en permanence, ce qui signifie
que l'Internet est considéré comme source principale et
sûre où l'information peut être acquises à n'importe
quel moment sans que l'opération de collecte soit en permanence. Dans ce
cas, nous pouvons dire que ces entreprises soit elles n'ont pas bien compris le
sens effectif de l'activité d'intelligence soit qu'elles ne connaissent
pas les limites de l'Internet ;
- la corrélation négative entre les brevets
comme source de collecte et la veille technologique est surprenant, car le
premier se fait moyennant le second, sauf si que ce type de veille ne concerne
pas les brevets pour ces entreprises ;
- les entreprises utilisant la veille fournisseur
définissent les fournisseurs comme sources de collecte, c'est le cas
normal ;
- aussi pour la corrélation positive existant entre le
traitement manuel des données et le stockage des informations en papier,
entre les logiciels développées et spécialisés de
traitement et les grands systèmes de stockage ;
- la corrélation positive entre les réseaux
informatiques d'une part et les opérations manuelles et les simples
logiciels de calcul d'autre part signifie que nos entreprises utilisant les
technologies (de diffusion en particulier) ont toujours recours aux anciennes
méthodes de traitement, de diffusion..., ce qui confirme la
corrélation positive existant entre les documents en papier et les
grands systèmes de stockages ;
Le modèle dessiné (voir 2.1.2.)
représente les corrélations existant entre les différentes
composantes de l'intelligence économique. L'élément le
plus distingué est bel et bien l'absence de corrélation entre la
phase de Collecte et les autres éléments de cette activité
(moins que la moitié des entreprises l'ont approuvé). Cela
signifie que ces entreprises ne lient pas cette phase aux autres composantes.
Les types de veille et la continuité sont fortement liés aux
autres éléments, c'est-à-dire que l'utilisation de la plus
part des outils d'intelligence économique aboutit à l'utilisation
des différentes types de veille et à la confirmation de la
permanence de cette activité, et vice versa.
L'interprétation des résultats acquis a
permis des explications probables notamment pour les événements
pouvant apparaître surprenants. Elle a permis aussi de présenter
une évaluation générale complète de cette
activité au sein des entreprises algériennes.
2.2.2 Evaluation générale
L'intelligence économique a eu différentes
notions et définitions, certains la considèrent comme un synonyme
de veille stratégique, d'autres ajoutent à cette activité
la protection des informations de la société, et pour d'autre
encore, elle dépasse largement ce stade en incluant les
opérations du lobbying (l'influence) et de persuasion, le knowledge
management... Quoi qu'il en soit, nous avons considéré
l'intelligence économique comme l'activité de collecte, de
traitement, de stockage, de diffusion et de protection des informations de
façon permanente pour des fins stratégiques. Différentes
approches ont été distinguées, l'approche anglo-saxonne
représentée notamment par les Etats-Unis, le pays fondateur
de cette activité ; l'approche francophone, l'approche japonaise et
l'approche soviétique. Nous avons dit aussi que chacune d'elle dispose
des spécificités émanant principalement de la culture
locale. Cette activité est utilisée particulièrement par
les entreprises les plus développées comme Orange, Shell, ABB,
American Airlines,...Le budget consacré n'est pas très important
et est à la porté même des PME.
Les entreprises algériennes commencent à
introduire l'activité d'intelligence économique. Elles sont
soutenues par les programmes élaborés en la matière par
les autorités algériennes, finis par la constitutions d'une
direction générale de l'intelligence économique
contrôlée particulièrement par le présidents de la
république ou par le chef du gouvernement. De nombreux colloques,
séminaires et ateliers ont été organisés ayant pour
objet de donner une définition spécifique à cette
activité et de sensibiliser les entreprises et les décideurs de
son importance. Plusieurs chercheurs algériens ont fait des
études sur cette activité et la place qu'elle occupe au sein de
nos entreprises, grandes et petites, quelque soit le secteur
(Etat/privé) et le secteur d'activité, leurs conclusions se
confondent toutes, et aboutissent au diagnostic suivant : la non
maîtrise, voire la non disposition, de cette activité par les
entreprises algériennes.
Quant à notre recherche, quantitative,
réalisée par le biais d'un questionnaire regroupant l'ensemble
des phases et la majorité des outils composant l'intelligence
économique et sur un échantillon de minimale de 50 entreprises
dont le taux de réponse est de 92 %, les résultats ont permis de
connaître réellement la place de l'IE en Algérie. Elle est
venue en conformité des résultats acquis par ces chercheurs. Nous
avons conclu que nos entreprises sont loin de maîtriser cette
activité pour l'ensemble des phases et des outils utilisés.
Cependant, la phase du traitement est relativement plus avancée, la
continuité de cette opération est déclarée par la
majorité de ces entreprises ce qui pose la question sur
l'efficacité de ces outils pour une activité permanente exigeant
des moyens, des procédures et des méthodes plus
développées que celles utilisées par elles. Des
corrélations ont été ainsi définies entres les
différentes phases et éléments, 69 % des entreprises les
ont confirmé (positives et négatives), à l'exception de la
phase de collecte. Ces résultats ont permis de dessiner un modèle
de corrélation qui reste dans sa phase embryonnaire et qui
nécessite beaucoup d'expériences.
La problématique devant être posée, et
qui est plus importante est bel est bien comment peut-on parler d'une bonne
stratégie élaborée par nos entreprises émanant de
bonnes décisions alors que l'un des outils fondamental, dans un
environnement concurrentiel, qui est l'activité de l'intelligence
économique n'est pas maîtrisé voire inexistant ?
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