· Monsieur Hervé Pascal N'DONGO : Directeur
Général de l'ISTA ;
· Monsieur Innocent MOKOGON : Directeur Administratif
et Financier de l'ISTA.
Je dois, sur le plan intellectuel, une reconnaissance
particulière à tous mes professeurs qui ont apporté une
contribution de premier plan dans ma formation d'Analyste et Evaluateur de
Projets grâce à leurs mirobolants enseignements. Je citerai
:
· Messieurs NGATTAI - LAM Merdan et MEYE Frank Olivier,
experts principaux à l'ISTA ;
· Madame Hélène SICOTTE, Maître de
conférences à l'université de Québec à
Montréal ;
· Messieurs MOWANGUE Placide, Gabriel ZOMO YEBE,
Grégoire PEDRO, professeurs à l'université OMAR BONGO de
Libreville au Gabon ;
· Dr Ange NAMBILA, professeur à l'Institut
Africain d'Informatique ( IAI ) de Libreville au Gabon ;
· Monsieur noël MBEGA MOZOGO, Ingénieur
Production à la cimenterie du Gabon (CIMGABON) ;
· Messieurs Jean Pierre FOIRRY et Claudio ARAUJO,
respectivement professeur et Maître de Conférences à CERDI,
université de Clermont Ferrand (France) ;
· Monsieur Jean Emmanuel SOMDA, Directeur Financier du
CAMPC d'Abidjan. Ma reconnaissance s'adresse aussi à ceux de mes
collègues et amis qui ont bien voulu apporté une contribution,
grâce à leurs remarques percutantes, sur diverses parties de ce
mémoire, notamment à Messieurs DJIMSANAN Bacré, BENDOUNGA
Patrice ainsi qu'aux Messieurs MBAIONDOUM Benjamin et REOUBO Zachée qui
ont parcouru et enrichi le manuscrit dans son
intégralité.
En outre, je garde un souvenir durable de mes entretiens
avec Messieurs LAMENE OUYA Job et DJEMIL MALLOUA puis de l'aide que Monsieur
SAAD CHERIF Ahmed m'a fourni au début de mes travaux.
Je ne saurais non plus oublier Madame SALWA Allamine, qui
a fait face, avec tant de bonne volonté, aux difficiles problèmes
d'organisations posés par les rédactions successives d'un
manuscrit de ce genre ; ainsi que Madame Félicité ALI DABYO et
Monsieur MINGANODJI JOHER dont les compétences m'ont été
précieuses aux derniers stades de l'entreprise.
Enfin j'ai bénéficié dans mes
travaux de l'appui de tous les membres de ma famille, qui ont manifesté
une patience à toute épreuve, en une période où
j'ai dû faire passer au second plan les préoccupations familiales.
Qui plus est ma femme ZENABA Younous, mon fils DJENGOMBETE DJIMALDE
Césaire, mon cadet DATOLOUMBEYE Chrispin, mon neveu DOGLORABE Nicolas,
n'ont pas hésité à prendre sur leur temps pour lire et
commenter le premier jet du mémoire.
Que ma mère SOUREL THERESE et toutes mes soeurs
qui ont contribué efficacement à ma formation et à mon
éducation trouvent ici l'expression de mes vifs et ultimes
remerciements.
A tous et à bien d'autres encore j'adresse ma
profonde reconnaissance.
Mais il va sans dire que je suis seul responsable du contenu
du présent mémoire.
LISTE DES TABLEAUX
N° Pages.
1 Evolution du PIB 9
2. a Structure de la population 10
2. b Evolution de la population 10
3 Répartition de la population par zone géo-
climatique 11
4 Dynamique de la population 12
5 Evolution des importations officielles de pâte
chocolatée 21
6 Evolution des importations informelles 21
7 Evolution de l'offre globale de pâte chocolatée
22
8 Extrapolation de l'évolution de l'offre (2005- 2014)
24
9 Prix moyens des produits chocolatés consommés
sur le marché 25
10 Répartition de la population par milieu de
résidence 26
11 Extrapolation de l'évolution de la demande future
26
12 Confrontation de l'offre et de la demande 27
13 Evolution de la demande non satisfaite 28
14 Répartition de la population par grandes villes
34
15 Teneur minimale en cacao 37
16 Besoins en cacao, sucre et arachide (variantes A et B) 39
17 Equipements de production nécessaires 41
18 Choix des équipements de production 48
19 Equipements électriques 49
20 Equipements de bureau 49
21 Equipements de transport 49
22 Programme de production (variante 1) 51
23 Programme de production (variante 2 ) 52
24 Besoins en ressources humaines 54
25 Echéancier des investissements et renouvellement 65
26 Coûts de cacao, sucre et arachide (variante A1 ) 66
27 Echéancier des amortissements 72
28 Détermination du prix de revient prévisionnel
(variante A1 ) 73
29 Détermination du chiffre d'affaires
prévisionnel (variante A1 ) 73
30 Comptes d'exploitation prévisionnels sans conditions
de financement 74
31 Echéancier des besoins en fonds de roulement 76
32 Echéancier des flux nets de liquidité 77
33 Détermination du prix de revient prévisionnel
(variante A2) 79
34 Détermination du chiffre d'affaires prévisionnel
(variante A2) 80
35 Comptes d'exploitation prévisionnels (variante A2)
81
36 Echéancier des BFR (variante A2) 82
37 Echéancier des FNL (variante A2) 82
38 Coûts de cacao, sucre et arachide (variante B) 83
39 Détermination du prix de revient prévisionnel
(variante B) 84
40 Détermination du chiffre d'affaires
prévisionnel (variante B) 85
41 Comptes d'exploitation prévisionnels (variante B)
86
42 Echéancier des BFR (variante B) 87
43 Echéancier des FNL (variante B) 87
44 Remboursement de l'emprunt 89
45 Nouveaux comptes d'exploitation prévisionnels (avec FF)
90
46 Echéancier du plan de trésorerie .91
47 Calcul de la rentabilité des fonds propres 92
48 Echéancier des FNL (baisse du prix de vente de 5% )
94
49 Echéancier des FNL (baisse du prix de vente de 10% )
95
50 Devis des dépenses d'investissements 97
51 Evaluation des effets directs de la phase d'investissement
98
52 Comptes d'exploitation prévisionnels 101
53 TES de l'année 2003 103
54 TES modifié 104
55 Reconstitution du TES 105
Liste des schémas
N° pages
1 Circuit de distribution de pâte chocolatée de la
société 30
2 Organigramme de la société " La chocolaterie
N'djaménoise " 53
3 Processus de production de pâte chocolatée 58
4 processus de production de pâte d'arachide
chocolatée 59
ABREVIATIONS et SIGLES
ASTBEF : Association Tchadienne pour le
Bien-Etre Familial
BCR : Bureau Central de Recensement
BEAC : Banque des Etats de l'Afrique
Centrale
BFR : Besoins en Fonds de Roulement
CAF : Capacité d'Autofinancement
CAMPC : Centre Africain de Management et de
Perfectionnement des Cadres. CCIAMA : Chambre de Commerce,
d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat.
CEMAC : Communauté Economique et
Monétaire de l'Afrique Centrale.
CERDI : Centre d'Etudes et de Recherche sur le
Développement International.
CI : Consommations Intermédiaires
CII : Consommations Intermédiaires
importées
CNAR : Centre National d'Appui à la
Recherche
CNPS : Caisse Nationale de Prévoyance
Sociale
DCAP : Direction de la coordination des
Activités en matière de Population
DD : Droit de Douane
DRC : Délai de
Récupération du Capital.
DSEED : Direction de la Statistique, des Etudes
Economiques et Démographiques.
EBE : Excédent Brut d'Exploitation.
ECOSIT : Enquête sur la Consommation et
le Secteur Informel au Tchad
EDST : Enquête Démographique sur
la Santé au Tchad
ETS : Etablissement
FNL : Flux Nets de Liquidité
INSEED : Institut National des Statistiques,
des Etudes Economiques et Démographiques MCI :
Ministère du Commerce et de l'Industrie
MEDC : Ministère de l'Economie, du
Développement et de la Coopération
MFEPAT : Ministère des Finances, de
l'Economie, du Plan et de l'Aménagement du Territoire
MP : Matières Premières
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement.
PF : Produit Fini
PIB : Produit Intérieur Brut
RGPHT : Recensement Général de la
Population et de l'Habitat au Tchad.
SDEA : Schéma Directeur de l'Eau et de
l'Assainissement
SNRP : Stratégie Nationale de
Réduction de la Pauvreté
STEE : Société Tchadienne d'Eau
et d'Electricité
TES : Tableau Entrée - Sortie
TRI : Taux de Rendement Interne
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
VA : Valeur Ajoutée
VAN : Valeur Actuelle Nette
Z : Somme
? : variation
Résumé de
l'étude
De nos jours, la pâte chocolatée constitue un
aliment à part entière qui participe au bien- être et
recèle des trésors de bienfaits pour notre santé.
En effet, pour leurs gâteaux d'anniversaires ou de
mariages, pour leurs repas quotidiens ou par simples habitudes alimentaires,
les ménages ont de plus en plus besoin de pâte chocolatée ;
tant, elle est nourrissante, stimulante, digestive (...) et peut tout à
fait être intégrée dans un bon équilibre alimentaire
global.
La présente étude de faisabilité pour la
mise en place d'une unité de production de pâte chocolatée
dans la ville de N'DJAMENA apparaît comme l'une des solutions aux
différents maux qui minent le secteur industriel tchadien et s'inscrit
dans la droite ligne de la stratégie nationale de
développement.
Elle répond au souci du gouvernement d'implanter une "
chocolaterie " en vue de satisfaire la demande du marché tchadien.
L'analyse du marché a permis de
constater que l'offre de pâte chocolatée est assurée par
des flux d'importations en provenance du Cameroun, du Nigeria, de la
France...
En 2005, l'offre de pâte chocolatée
s'élève à 10251 tonnes. La demande est
estimée à 16 000 tonnes grâce à une
enquête auprès des ménages (laquelle enquête a
estimé la consommation actuelle du pays à 6,8 kg par habitant et
par an); d'où un déficit de 5749 tonnes.
L'estimation de l'offre* et celle de la demande futures ont
permis de dégager une demande non satisfaite se situant en moyenne
autour de 3 201 tonnes et qui reste importante d'année en année.
Cette demande va continuer par s'agrandir davantage lorsque le milieu rural
regagnera le marché de pâte chocolatée.
La demande de pâte chocolatée est donc forte ; la
société se propose de la satisfaire entièrement
étant entendu que le projet est un projet de substitution aux
importations.
Les prix de vente sont de 325 FCFA et 60 FCFA, respectivement
pour les pâtes en pots de 500 g et 90 g.
Sur le plan technique, l'unité de
production de pâte chocolatée projetée aura
une
capacité de production de 3,75 tonnes par heure et sera
localisée à N'DJAMENA : choix
* L'offre future ( Y ) est estimée à partir de
l'équation de régression Y = 1135,38X +759,53 ( où x
désigne le nombre d'années ).
justifié par la qualité des moyens de
communication et de transport, l'importance du marché et la
disponibilité des infrastructures.
Pendant les deux premières années
d'exploitation, l'usine ne fonctionnera que 8 h par jour ; c'est à
partir de la 3ème année qu'elle atteindra sa pleine
capacité de production et fonctionnera 16 h par jour pendant 300
jours.
La pâte chocolatée sera fabriquée à
base de cacao (pâte et beurre de cacao), du sucre et d'arachide. Le sucre
et l'arachide existent sur le marché local et en quantité
suffisante, nécessaire à la production ; quant au cacao, il sera
importé du Cameroun et/ ou de la Côte d'Ivoire.
Deux variantes du projet liées à la composition
(production de pâte chocolatée plus cacaotée et production
de pâte d'arachide chocolatée) et deux variantes liées au
conditionnement (production des pots de 500 g uniquement et production des pots
de 500 g et 90 g ) ont été examinées.
La production se fera avec les équipements propres aux
pâtes.
Les aspects environnementaux ne sont pas perdus de vue.
Dans le domaine financier, les investissements
initiaux prévus sont de l'ordre de 1007,84 millions de FCFA.
La rentabilité intrinsèque du projet est
déterminée à travers deux variantes de composition et deux
variantes d'emballages.
La production de pâte d'arachide chocolatée dans
des pots de 90 g et 500 g présente de meilleures perspectives de
rentabilité et de viabilité que la production de pâte
chocolatée plus cacaotée.
Le TRI avant la prise en compte des conditions de financement
est de 36,35% et celui après la prise en compte des schémas de
financement est de 41,2%, ce qui prouve que cette entreprise peut supporter
valablement le taux d'intérêt de 14%, pratiqué par une
banque locale.
Le délai de récupération du capital
investi est de 4 ans : les fonds initialement investis dans ce projet seront
récupérés au courant de la 4ème
année ; la durée de vie du projet est de 10 ans.
Pour financer le projet, le promoteur apportera 1500 millions
de FCFA et 500 millions de FCFA seront financés par un emprunt bancaire
au taux de 14% avec un différé partiel de 2 ans.
L'étude avec prise en compte des conditions de
financement a donné une trésorerie assez équilibrée
et un TRI de 41,21%, soit une relative augmentation des fonds propres par
rapport au taux de rentabilité économique (TRI du projet).
Le ratio d'indépendance financière est faible
(33,3%) : la capacité d'endettement de l'entreprise est forte et sa
dépendance avec les partenaires extérieurs est plus faible.
L'étude de sensibilité a montré que la rentabilité
financière de ce projet est sensible à la variation du prix de
vente. Une baisse du prix de vente de 5% fait passer le TRI de 36,35% à
21,49%, soit une diminution du TRI de 40,88% et une chute de la VAN (à
14% ) de 65,8%.
Ce projet ne serait rentable que si la baisse du prix de vente
n'atteigne pas 10%.
Au point de vue des avantages socio-économiques,
le présent projet permet de :
· Créer 27 emplois directs et plusieurs emplois
indirects grâce aux effets d'entraînement qu'il exercera sur
d'autres secteurs de l'économie nationale ;
· Distribuer des salaires de l'ordre de 60 millions de FCFA
au cours de la 3ème année d'exploitation,
réputée être année de croisière pour le
projet ;
· Contribuer à la formation du personnel
travaillant à la chocolaterie. Cette formation devrait se
dérouler en même temps que l'exécution des travaux du
projet pour pouvoir contribuer à l'amélioration rapide de la
production et l'efficacité dans l'exploitation ;
· D'augmenter la production locale et accroître la
valeur ajoutée nationale ;
· D'engendrer pour les finances publiques, la
rentrée des gains nets en devise grâce aux droits de douane sur
les équipements et matières premières importés et
des gains dus à l'arrêt des importations, c'est-à-dire la
valeur de la production de chaque année. Ce qui améliorera la
balance des paiements.
· Payer annuellement à l'Etat l'impôt sur les
bénéfices mais aussi les autres impôts notamment la TVA, la
patente....
Les pâtes alimentaires en général et la
pâte chocolatée en particulier, occupent une place primordiale
dans la consommation non seulement des ménages mais aussi des
restaurants de la sous- région.
De plus en plus sollicitée par toutes les couches
sociales soit pour leur cérémonie, soit pour les repas
quotidiens, la pâte chocolatée est consommée tantôt
par habitudes alimentaires, tantôt pour des raisons d'hygiènes.
C'est un aliment1 à part entière,
elle participe au bien-être et à la santé. Au 17ème
siècle, la pâte chocolatée (ou le chocolat en
général) a gagné tous les coeurs à travers le monde
: on la considérait comme nourrissante, stimulante, digestive voire
aphrodisiaque2.
Quoi qu'il en soit, la pâte chocolatée procure
des bienfaits et donne ainsi raison aux passions qu'elle engendre.
Au Tchad, la pâte chocolatée est très
consommée dans les milieux à revenu élevé ; elle
est plus consommée dans les zones urbaines que rurales. C'est ainsi que
les villes comme N'Djaména, Moundou, Sarh, Abéché, Bongor,
Kélo, (...), constituent une part non négligeable de la
clientèle de ce produit ; tant son importation est massive et souvent
très onéreuse. Le volume des importations est resté
croissant ces dernières années (il est de 10251 tonnes environ en
2005), mais ne satisfait pas la demande locale étant entendu qu'il faut
produire en moyenne 18000 tonnes de pâtes chocolatées par an pour
pouvoir satisfaire cette demande.
En dépit de tout cela, le pays ne dispose d'aucune
unité de production de cette pâte chocolatée et demeure
tributaire de l'extérieur, notamment le Cameroun. Pourtant, le besoin
à satisfaire est immense et grandiose, rien que dans les grandes villes
nationales.
Fort de ce constat et dans son cadre de politique
économique de développement industriel notamment la
création des petites et moyennes industries, le Gouvernement tchadien,
à travers la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines
et d'Artisanat (CCIAMA), décide de réaliser une étude de
faisabilité pour l'implantation d'une unité de production de
pâte chocolatée à N'djaména (la capitale) en vue de
minimiser les importations.
1 Source :
www.inbp.com dans sommaire
n°61
2 Ibid. On la prescrivait même comme
remède au rhume, la phtisie, la diarrhée ou le choléra
!
Notre projet a pour objectifs essentiels :
- La réduction des importations de la pâte
chocolatée et la contribution à la croissance de
l'économie nationale ;
- La fourniture de la pâte chocolatée de meilleure
qualité et de meilleur prix à la population tchadienne ;
- L'assurance de l'autosuffisance par rapport à ce
produit.
La méthodologie utilisée pour la
réalisation de cette étude consiste à :
-La recherche et l'analyse documentaire ;
-La recherche des informations complémentaires par le
biais des sources orales et des entretiens avec les personnes ressources
notamment les responsables de la Douane ; de l'Industrie ; de la Statistique,
des Etudes Economiques et Démographiques; du ministère du plan,
du commerce, ...) ;
-L'exploitation des résultats des enquêtes sur
consommation et le secteur informel réalisées par le
Ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire ;
-L'exploitation des résultats de l'enquête
légère sur les conditions de vie des ménages à
N'Djaména de 1998 réalisée par le Ministère du Plan
et de la Coopération;
-La consultation des sites Internet ;
-Des enquêtes réalisées sur le
marché et auprès des ménages. Lesquelles enquêtes
ont permis d'une part de relever les prix des différentes gammes de la
pâte chocolatée sur le marché local et d'autre part
d'estimer la consommation de ladite pâte par habitant et par an,
etc...
Obéissant au souci de commodité, de logique et
de cohérence, cette présente étude3 de
faisabilité comporte deux parties essentielles (hormis
le cadre général de l'étude qui regroupe les
caractéristiques physiques, climatiques, économiques du Tchad et
les perspectives du secteur industriel au Tchad) :
- La première partie dite d'étude de
marché et étude technique (les toutes
premières
phases de la faisabilité d'un projet), permet
d'apprécier le marché réel et éventuellement
le
marché potentiel de la pâte chocolatée. L'étude du
marché sert également à prévoir
3 La durée de l'étude (stage
pratique) proposée par l'ISTA (Institut Sous-Régional
Multisectoriel de Technologie Appliquée, de Planification et
d'Evaluation de projets dont le siège est à Libreville au Gabon)
est de cinq ( 05 ) mois. La présente n'a pratiquement duré que
trois (03) mois ; période durant laquelle nous avons rencontré
moult difficultés auxquelles nous mirons longtemps pour en surmonter
certaines.
l'évolution future de la demande en vue de mettre en
place une stratégie adéquate pour faire face à la
concurrence éventuelle.
L'analyse de l'offre et de la demande, l'existence et la
nature du marché à satisfaire sont les points forts de l'analyse
du marché d'une part ; la disponibilité des matières
premières à utiliser, le choix de la technologie et les
équipements nécessaires à déployer, la
détermination du procédé de fabrication, les ressources
humaines, le processus et programme de production constituent, d'autre part, la
trame de l'étude technique;
- La seconde partie dénommée l'analyse
financière et socio-économique, permet
d'apprécier la rentabilité et la viabilité du projet en
vue de confirmer ou d'infirmer la décision d'investir.
Cette appréciation financière se fait
grâce aux calculs de certains indicateurs tels que le Taux de
Rentabilité Interne (TRI), le délai de récupération
du Capital investi, la Valeur Actuelle Nette (VAN). L'analyse
socio-économique identifie les aspects économiques et sociaux du
projet en analysant la contribution du projet à l'ensemble de
l'économie nationale et en précisant son intérêt
social, ses effets sur la création d'emplois et de devises, sur la
balance des paiements et les finances publiques, sur l'aménagement du
territoire et la création de la valeur ajoutée nationale, etc.
En outre, les conclusions générales et les
recommandations ne sont pas perdues de vue par cette présente
étude.