4.2.7.-Energie
A l'instar de la grande majorité des
communautés rurales du pays ne disposant pas d'énergie
électrique, le bois et le kérosène demeurent les
principales sources d'énergie utilisées pour la cuisson et le
chauffage dans la région de Coupe à l'Inde.
4.2.8.- Activités extra agricoles
En ce qui concerne les activités extra agricoles, on
peut dire qu'elles comptent beaucoup en terme de revenu dans les
exploitations agricoles. Ainsi, certains exploitants exercent des petits
métiers comme la charpente, l'ébenistrie, la maçonnerie,
le sciage du bois, la vente de produits alimentaires. Certains
fréquentent la gageure, la loterie populaire. Il faut souligner que le
commerce du charbon de bois joue un rôle très important dans
l'économie des habitants de Coupe à l'Inde.
4.3.- Système d'exploitation ou de Production)
4.3.1.- Définition
Selon PREVOST (1999), « Le
système de production est l'ensemble structuré des facteurs de
production combinés entre eux pour assurer une production
végétale et/ou une production animale en vue de satisfaire les
objectifs des responsables de la production », en l'occurrence
l'exploitant agricole et sa famille. Ainsi, le système de culture et le
système d'élevage sont des sous-ensembles du système de
production.
4.3.2.- Historique de l'agriculture dans le Bassin
versant
L'évolution agraire dans la région de Coupe
à l'Inde a suivi le schéma général du pays. Selon
certaines personnes âges interrogées, le BVRCI possédait
une couverture végétale luxuriante, un peu partout dans les
versants, il y avait beaucoup d'arbres fruitiers et forestiers. Cependant,
avec l'arrivée du système
« Bota »ou« Dan
Manchèt », couramment appelé par les habitants
de Coupe à l'Inde, le déboisement anarchique a commencé.
Ceci, dans l'objectif de créer de nouvel espace pour l'agriculture. Dans
ce cas, chaque agriculteur ayant la chance de s'établir en premier sur
une portion de montagne, y pratique le déboisement et cette parcelle
constitue sa propriété. Ainsi, le propriétaire a une
certaine redevance envers l'Etat pour pouvoir continuer à exploiter
cette terre. Chaque année, il doit payer une petite somme d'argent au
bureau des Impôts de la région afin qu'il ait légalement le
droit d'exploiter les parcelles de terre défrichées dans les
montagnes.
En effet, c'est dans cette perspective que les agriculteurs
trouvent un moyen pour se procurer de nouvelles terres libres de
végétation. Auparavant, les rendements agricoles augmentaient,
puis diminuent de jour en jour en raison de la dégradation continue.
C'est ainsi donc, l'expansion des cultures sarclées comme le maïs,
le sorgho, et la perte considérable de sol ont conduit à
l'infertilité des terres. Celles-ci ne peuvent alors recevoir que des
cultures les moins exigeantes comme le pois congo, le sorgho, l'arachide
etc.
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