I.A .1 Les afférences musculaires
L'action renseigne le Système Nerveux Central. Cette
sensibilité dynamique se manifeste à l'allongement du tissu
musculaire surtout pour des étirements de faible amplitude, le muscle
etiré raconte l'action quand les agonistes la font. Selon le mouvement,
les muscles sont moteurs ou organes des sens : « conscience du corps en
mouvement » (JP ROLL).
I.A.2 Les afférences cutanées
Le groupe des afférences cutanées est
hétérogène par la nature des récepteurs
cutanés et par celle des fibres nerveuses afférentes. On
différencie les mécanorécepteurs sensibles
à la pression et aux vibrations, caractérisés par un seuil
bas d'activation et les nocicepteurs sensibles à la douleur
seuil à stimulation élevée. La posture
érigée renvoie des informations tactiles par écrasement de
la peau, de la tête des métatarsiens etc., qui orientent un
accompagnement moteur régulateur pour le maintien de l'équilibre.
La perception consciente de la posture corporelle est une régulation
motrice de la posture.
I.A.3 Les afférences articulaires
Les récepteurs articulaires ( corpuscules de Ruffini,
corpuscules paciniformes) sont localisés dans la capsule de
l'articulation et sont sensibles à la pression et à la tension
capsulaire. Leur activation se retrouve préférentiellement dans
les positions articulaires extrêmes .
I.A.4 Les afférences vestibulaires
Le système vestibulaire est situé dans l'oreille
interne. Il comporte deux types de récepteurs :
les otolithes sensibles à la position de la tête et
à son accélération linéaire et les canaux semi
circulaires mis en jeu lors de la rotation de la tête. Les
afférences vestibulaires se distribuent
aux noyaux vestibulaires. Les noyaux vestibulaires se
projettent au niveau du tronc cérébral et donnent naissance lors
de la rotation de la tête aux réflexes vestibulo-oculaires qui
stabilisent l'environnement visuel. Ils s'articulent au niveau de la
moelle (faisceaux vestibulo-spinaux) et contribuent à réguler
le tonus musculaire.
I.A.5 Les afférences visuelles
La vision améliore le contrôle postural qui est
assuré en premier lieu par les afférences proprioceptives et
vestibulaires. Son rôle devient essentiel lorsqu'il existe une diminution
des afférences d'autres origines (signe de Romberg) et aussi dans le
programme moteur au cours de la marche pour l'adapter aux conditions
extérieures.
Le cadre de référence visuel se
réfère à l'ensemble des lignes horizontales et verticales
disponible dans l'environnement.En condition normales,ces indices sont
fournis,par tous les objets typiquement alignés sur la gravité ou
parallèle à l'horizontal,tels que les murs,les plafonds,les
arbres,etc. ...Ces objets qui forment le cadre de référence
visuel,possèdent la plupart du temps une polarité
visuelles,c'est-à-dire un « haut »et un « bas »
identifiable.
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