1.2.2. Reconnaissance d'un service dans une trame RACH
Après la démodulation du signal GMSK reçu
de l'antenne, la séquence binaire obtenue a le format de la trame
représentée sur la figure 37. Le brouilleur
isole les 49 premiers bits par un comptage rythmé à la
fréquence binaire attendue, soit d'environ 270,3Kbits/s. Lorsque le
brouilleur s'empare des 36 bits encodés, la première
opération à réaliser est le décodage du code
convolutif. En GSM, cette opération est réalisée à
l'aide de l'algorithme de Viterbi qui sait, dans ce contexte, corriger 3
erreurs et 6 effacements. Son principe de fonctionnement est inspiré des
chaines de Markov à naissance pure desquelles est construit un treillis
déterminant le maximum de vraisemblance entre le symbole reçu et
le symbole émis, par évaluation de la distance de Hamming
[13].
Implémenté dans le processeur du brouilleur,
l'algorithme de Viterbi permettra de passer des 36 bits encodés aux 18
bits déduits du codage bloc. Ceux-ci vont subir un décodage
différentiel (figure 39) venant en réponse au
code différentiel appliqué dans le mobile avant émission
de la trame.

Figure 39 :
décodage différentiel
Notons qu'un décodage bloc ne sera pas
nécessaire dans ce cas, étant donné que le codage bloc
source est systématique, impliquant que la sous-matrice
identité de la matrice de codage laisse les 8 bits utiles
indifférents au regroupement quelconque des données. A partir de
ce moment, les 3 premiers bits qui seront décomptés des 18
précédemment décodés désignerons de
manière irrévocable, les services demandés par le mobile
émetteur. Ces derniers seront comparés aux combinaisons `100',
`110' et `111' (voir table 9) et Il sera désormais
possible de savoir si la requête exige d'être ou non
brouillée en Downlink. En cas de sollicitation
avérée du brouilleur, les règles de non perturbation des
signaux hors zone doivent être appliquées et requièrent une
bonne maitrise de la puissance du brouilleur que nous plaçons sous
l'égide de la procédure de brouillage.
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