3.2.3-Synthèse
En ce qui concerne notre synthèse, nous pouvons dire
que sur la consommation de drogues, que ce soit la consommation de haschich ou
celle de drogues dures nous ne retrouvons que la consommation de haschisch qui
a une relation statistique avec notre variable indépendante en ce qui
concerne soit la prévalence vie soit la prévalence douze derniers
mois.
Cela pourrait venir du fait que les jeunes ont plus tendances
à s'essayer d'abord aux drogues comme le haschisch avant de commencer
à prendre (s'il continue dans leur carrière délinquante)
des drogues dures. Les drogues dures concernent dans notre sondage l'extasie,
le speed, la LSD, l'héroïne et la cocaïne.
Cela pourrait aussi être du au prix de ces drogues. Le
haschisch revenant moins cher que les drogues dures, les jeunes seraient donc
plus enclin en consommé vu qu'ils n'ont pas assez de moyens.
Cependant, indépendamment de la non
significativité des résultats pour la consommation de drogues
dures, les tendances vont dans le même sens, c'est-à-dire les
jeunes ayant peu de lien affectif avec le quartier de résidence
consomment quand même plus de drogues dures que ceux qui ont un fort lien
affectif.
En ce qui concerne les comportements déviants, nous
pouvons dire que les sept comportements traités ont des
fréquences qui sont différentes l'une de l'autre. Certains
comportements sont plus fréquents comme le vandalisme, le vol à
l'étalage. Les fréquences de ces comportements sont fonction de
leur gravité, plus ils sont graves moins ils sont fréquents.
Notre hypothèse de départ arguant du fait que
plus un jeune aura un lien affectif avec son lieu de résidence, moins il
sera impliqué dans la délinquance se trouve confirmée dans
le cas de certains comportements violents tel que le vandalisme, le vol
à l'étalage, les délits rares contre la
propriété et la vente de drogues en ce qui concerne la
prévalence vie.
Pour la prévalence douze derniers mois,
l'hypothèse se retrouve confortée uniquement avec le vandalisme,
le vol à l'étalage, le hacking et la vente de drogues.
Il ressort de notre analyse qu'au niveau de la
prévalence vie, les comportements déviants violents, les
comportements violents rares et le hacking, ne présentent pas des
résultats qui ont une relation statistique avec notre variable
indépendante.
Il en de même pour les comportements déviants
violents, les comportements violents rares et les délits rares contre la
propriété pour la prévalence douze derniers mois.
Hypothèse 2 : Plus le
processus de dégradation d'un quartier est entamé, plus les
jeunes qui y habitent seront impliqués dans la
délinquance
Pour tester notre deuxième hypothèse, nous
mettrons en relation dans un tableau croisé notre variable
dépendante (délinquance à travers la consommation de
substances et les comportements déviants) et notre variable
indépendante (dégradation du quartier) pour essayer de confirmer
ou affirmer notre hypothèse.
Nous disposons pour la consommation de substances de la
prévalence vie et de la prévalence dernier mois et pour les
comportements déviants de la prévalence vie et de la
prévalence douze derniers mois.
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