APPROCHE DE ACI SUR LE LEADERSHIP
(ACI : Africain Consultants International)
FONCTIONS DE LEADER AU SEIN DE ACI
Le leader efficace au sein d'une organisation a la
connaissance intime de la vision et de la mission de celle-ci
c'est-à-dire la direction dont l'entreprise vise aller.
Contrairement à la vision dictatoriale, le leader
efficace vérifie la vision de l'organisation avec ses collaborateurs, il
les fait participer à cette vision, c'est l'approche de management
team.
Si s'avère que tout le monde parvient à valider
la mission et la vision de l'organisation, on arrive au processus
d'enrôlement.
Si c'est le contraire, c'est difficile d'atteindre les
objectifs. La raison pour la quelle au sein de cette organisation le leader
crée le système dans lequel des acteurs participent activement
sans contrainte et intimidation.
La raison pour la quelle, il doit en tout moment monitorer
l'accomplissement des objectifs, évaluer d'où on vient et ou on
va. Ce rôle de savoir inspirer les collaborateurs en partageant avec
affection et passion la vision de l'organisation est le coeur du leadership.
STYLE
Il n' y a pas un style linéaire pour le leadership au
sein d'une organisation, cela dépend de la situation et de la phase
à la quelle l'entreprise se trouve. Mais d'une manière
générale, les styles démocratique et participatif sont
vivement souhaités.
Le leader doit prendre conscience qu'il n'est pas
éternel d'où il est censé préparer la relève
pour la survie de l'organisation, à cet effet, il met en place un
système ouvert qui invite la participation, la prise de conscience et la
prise de responsabilité de tous les membres de l'organisation à
travers une consultation transparente qui se matérialise à la
délégation du pouvoir. Le leader n'est plus le haut perché
qui fait descendre des ordres pour qu'on exécute, mais il devient le
facilitateur, le flambeau de l'organisation.
Au-delà de définir la mission et de la
clarifier, de la partager et de faire enrôler les collaborateurs, de
faciliter et d'évaluer ou monitorer, le leader doit à tout moment
éviter le micro management. Le micro management consiste à
gérer en détail et faire trop de leadership ce qui n'amène
pas l'esprit de créativité et d'innovation auprès des
collaborateurs.
Par contre, il doit s'assurer que le travail s'accompli avec
le sens de qualité professionnelle, d'où la
nécessité de management par la qualité totale.
S'être sur que le fonctionnement est transparent, efficace et efficient
selon l'ordre systémique.
OUTILS DE LEADER
Pour son travail le leader a besoin de se munir des outils
capables de l'aider à accomplir sa mission. La planification est un
outil essentiel du leader, en effet cet élément résume
l'activité de l'organisation, c'est pourquoi un bon leader doit
connaître et suivre l'application de calendrier des activités de
l'organisation. Communication revêt aussi un aspect incontournable pour
un leader efficace.
Car comme le personnel est le premier vecteur d'image
d'entreprise vers l'extérieur, il devient logique de communiquer vers
lui afin que cette image ne soit pas détériorée par des
propos négatifs. Le leader doit planifier les réunions pour
comprendre le fonctionnement de l'entreprise, il doit ensuite mettre à
la disposition des collaborateurs les supports de communication
appropriés pour la bonne marche de l'organisation, sachant que s'il y a
un défaut de communication, l'entreprise freine son allure. La gestion
de la motivation du personnel constitue aussi un outil par excellence.
POUVOIR
Le pouvoir est un terme qui génère parfois la
peur, parfois l'affirmation de soi, la raison pour la quelle certains leaders
se réservent d'en parler.
Tout de même, il est bon de mentionner que pour le cas
de ACI le pouvoir est relatif et non absolu.
Le pouvoir de décision : est une affaire de
management team, c'est l'équipe de management qui assiège pour
statuer les décisions importantes à prendre pour le bien de
l'organisation et non pour la satisfaction personnelle du leader.
Pouvoir de signature : le directeur détermine
comment l'argent est dépensé, cela constitue un pouvoir
réel. Qui tient la signature détient l'organisation.
Pouvoir de décision : il est conseillé au
leader de prendre une décision qui engage l'entreprise par consensus ou
encore étroitement avec le management team, mais dans certaines
situations le leader peut utiliser son veto sans consulter l'équipe pour
l'intérêt de l'organisation.
Les phénomènes du pouvoir sont changeants et
fuyants, car le pouvoir peut avoir un caractère volage attendu que les
employés peuvent aller en grève, cela veut dire que le directeur
n'a pas tout le pouvoir. Un réseau de pouvoir informel peut se
développer dans l'organisation.
LIEN ENTRE POUVOIR ET LEADERSHIP
Quand on opte pour le leadership démocratique ou le
style participatif, le pouvoir devient décentralisé, c'est le
style de leadership qui détermine le pouvoir dans l'organisation,
supposé que le leader a un style autoritaire, le pouvoir suivra le style
de leadership ou management.
LIEN ENTRE LEADERSHIP ET MANAGEMENT
Le leadership permet d'enrôler le personnel dans une
vision commune de la mission de l'organisation, dans le processus d'atteinte
des objectifs, à cet effet le leader doit créer les conditions de
travail et c'est le management. Dans l'activité quotidienne le
leadership, le pouvoir et le management sont liés mais
théoriquement ils sont partagés.
SYNTHESE
Considérant tout ce qui est susmentionné, nous
sommes en droit de confirmer que les organisations qui progressent ont compris
qu'il n'existent pas de recettes miracles ou clés pour
l'efficacité de l'organisation, pour mieux appréhender le
changement, elles vont à la source du sens des attentes de personnel et
règlent le dysfonctionnement qui perdurent en instaurant le processus de
management par la qualité totale ou la dimension humaine est
inévitable et incontournable.
Ces organisations font bouger ce qui bloque le progrès,
elles répondent aux attentes réciproques et aux aspirations
humaines, libèrent la parole, instaurent la transparence. Elles
clarifient la vision, les rôles, et les missions, favorisent la
transversalité et résolution des problèmes, accompagnent
ceux qui freinent. Ces organisations forment le personnel au management de
proximité et au sens du leadership.
C'est avec ces éléments qu'elles mettent
véritablement le personnel au coeur de l'entreprise. De plus en plus les
dirigeants sont réceptifs à l'idée d'évoluer. Cette
nouvelle culture devient ainsi un avantage compétitif majeur pour ces
organisations qui ont compris que leur performance de groupe passe par
l'accomplissement de personnel. Le résultat est efficace et positif,
cette génération de patrons humbles et courageux ouvre des
opportunités.
Ainsi, les dirigeants ont compris que pour être
efficace, ils doivent se désaliéner de leur ego, l'organisation
devient le lieu de transition démocratique du leadership. Lorsque
l'affirmation de soi laisse un peu la place à autrui c'est une
étincelle d'humanité qui se perpétue.
Le leadership est possible avec le pouvoir si l'homme se
verticalise s'il se met et met autrui à une voie d'accomplissement. Il a
alors la responsabilité civilisatrice.
Chaque jour, le monde de l'entreprise connaît de
nombreux paradoxes. Parmi ceux-ci la place accordée à l'homme,
est fortement tiraillée entre des positions extrêmes. La
capacité à travailler avec d'autres, de les enrôler dans la
mission de l'entreprise est un enjeu déterminant. Dans ce contexte, la
dimension humaine est un véritable capital, celui-ci repose sur les
valeurs de l'organisation, sur le leadership des dirigeants et de chaque
manager, sur le développement des personnes et sur des relations de
confiance entre les acteurs.
A cet effet, l'enjeu du leadership ne se situe plus seulement
dans la maîtrise de techniques et de savoir faire managériaux
rationnel ; bien sur il convient toujours de connaître son
métier, les techniques, la gestion, la stratégie et bien d'autres
savoirs. Mais la capacité à entraîner les autres avec soi,
à leur donner envie d'avancer constitue un plus qui fait la
différence comme nous l'avons dit dans le travail.
Les dirigeants sont aujourd'hui en quête d'un nouveau
modèle du management. Les pyramides ont quitté les bords du Nil
pour s'installer dans les organigrammes de l'organisation, ces pyramides qui se
manifestent par un pouvoir autoritaire et dictatorial de certains dirigeants,
assujettissent toujours ceux qui y travaillent, nonobstant cet aspect pourrait
être remplacé par le dépassement de soi car les hommes
aspirent toujours à leur accomplissement. Les pyramides certaines de
leur puissance et de leur omniscience, asservissent, comptabilisent,
conquièrent, monopolisent au lieu de chercher une action juste
socialement acceptable.
Donc nous pouvons dire que le leader a un rôle
fondamental à jouer pour favoriser le climat dans le quel la confiance
est possible. Les systèmes de gestion des ressources humaines et de
management par la qualité totale sont concernés. Il est
absolument nécessaire de traduire ces intentions en valeurs
concrètes en actions et critères inscrits dans l'organisation.
L'atteinte des objectifs en dépend.
L'ensemble des leviers organisationnels, relationnels,
personnels et du leadership concourent à la mise en oeuvre du climat de
confiance. Dans cet ensemble, le développement de soi, des autres et de
l'organisation sont intimement noués. A l'organisation incombe le
développement des personnes et des leaders à tous les niveaux.
Quand aux leaders, il leur revient de déployer la confiance autour
d'eux.
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