7) Les
techniques de traitement des données.
Au regard de la quantité importante des données
collectées, nous avons varié les techniques de traitement afin de
pouvoir combiner l'analyse statistique et l'analyse qualitative.
Ainsi, les données quantitatives ont fait l'objet de
traitement statistique. Elles ont été saisies sur le tableur
EXCEL. Et, pour l'analyse, les réponses données aux
différentes questions ont été regroupées par
catégorie de variable, puis codifiées par numérotation des
différentes modalités des variables. Enfin, elles ont fait
l'objet d'analyse statistique descriptive. En la matière, les
données ont été soumises à trois tests (proportion,
signification et corrélation) en utilisant le logiciel Munitable
(équivalent de SPSS for windows 10.00) version anglaise :
- le test de proportion pour dégager les
différentes proportions;
- le test paramétrique pour la comparaison des
différentes moyennes appliquées à des données de
distribution normale (histogramme à un seul sommet). Pour ce faire, le
T-Test a été appliqué pour les variables admettant deux
(2) modalités seulement et ANOVA à un facteur pour les variables
admettant plus de deux modalités.
- le test non paramétrique pour la comparaison des
moyennes appliquées à des données de distribution anormale
(histogramme à deux sommets). Pour ce faire, nous avons appliqué
le test Mann-Whitney (équivalent de T-test) et le test Kruskal-Wallis
(équivalent de ANOVA) ;
- le test de corrélation pour dégager les
relations entre les différentes variables.
Quant aux données qualitatives, elles ont
été dépouillées manuellement en regroupant les
réponses des interviewés sous le thème correspondant et en
procédant à l'analyse du contenu.
8) Les
difficultés rencontrées.
Au cours de la conduite de ce présent travail de
recherche, nous avons été confronté aux difficultés
inhérentes à toute recherche de terrain. Elles sont liées
à la langue, à la méfiance, au refus de certains
prestataires de services de répondre aux questions et à la
lassitude des agro-éleveurs. D'abord, sans l'aide des enquêteurs
animateurs, la non maîtrise des termes techniques de la langue locale
Dioula nous aurait fait perdre des informations utiles pendant les entretiens.
Ensuite, en dépit de l'autorisation officielle suivie
d'explications des objectifs et intérêts de l'étude que
nous présentons à chaque enquêté, certains
prestataires de services ont refusé de répondre à nos
questions sous prétexte qu'elles s'apparentent à une inspection
auxquelles ils ne peuvent pas répondre au risque de divulguer des
« secrets professionnels ».
Enfin, nous avons été
confronté à la fatigue des agro-éleveurs soumis à
une série répétée d'enquête depuis deux ans
malgré leur engagement pris de collaborer avec le projet jusqu'à
la fin des études. « Haï, nous sommes fatigués
avec vos enquêtes là qui ne finissent jamais »
disent-ils. Toutefois, à l'aide d'une politique de terrain basée
sur la saturation des informations, la diversité maximale, la
triangulation et l'itération, nous avons pu surmonté ces
difficultées.
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