REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL
Année Académique
2007-2008
BERCY INSTITUTE
Banque internationale pour l'Afrique de l'ouest -
Côte d'Ivoire
FIDELISATION DE LA CLIENTELE DANS LE MARKETING DES SERVICES
Examens de la FEDE
Stagiaire
El Hadj Ibrahima SIDIBE
Maître de stage
Mme DOGO Rachel
Professeur suiveur
Audrey BERTHEAS
DEDICACE
5
AVANT-PROPOS
6
INTRODUCTION
8
BREF SUR LA COTE D'IVOIRE
9
PRESENTATION DU SECTEUR BANCAIRE EN CI
10
PARTIE I :
PRESENTATION GENERALE DE LA BIAO ET DE
L'AGENCE ANOMA
12
I/ HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA
BIAO-CI
13
1-1) Principales évolutions
14
II/ OBJECTIF ET ACTIVITÉ
15
2-1) Les missions
16
2-2) Une Gamme Variée de Produits et
Services Bancaires
18
2-3) Le positionnement de la BIAO-CI (Voir annexe
1)
22
III LE RÉSEAU DE LA BIAO- CÔTE
D'IVOIRE
24
3-1) L'organisation de la BIAO
27
IV/ PRESENTATION DE L'AGENCE ANOMA
28
4-1) Organisation de l'Agence
Anoma
28
4-2) Fonctionnement de l'Agence
Anoma
28
PARTIE II:
APPROCHE DE LA FIDELISATION
29
I/ DEFINITION
30
1-1) Analyse et approche
théorique
30
1-2) Les avantages de la
fidélisation
30
II/: ELABORER UNE STRATEGIE
31
2-1) La nécessité de
conserver sa clientèle
31
2-2) Les enjeux de
la fidélisation
32
2-3) Méthode de
fidélisation
32
2.4) Moyen de
Fidélisation
42
2-6) Stratégie de
fidélisation
45
2-7) Limite de la
fidélisation
46
III/ LA SATISFACTION
47
3.1) -Définition
47
3-2) - Le processus de formation de la
satisfaction client:
47
3-3) - Les
caractéristiques majeures de la satisfaction:
48
3.4 - La satisfaction dans le cadre du CRM
: fidéliser pour réussir:
49
IV - MESURE DE LA SATISFACTION
50
4-1 - Resituer l'enquête de
satisfaction dans son contexte d'écoute client:
50
4-2 - Le repérage des clients
insatisfaits:
53
4-3 - Les études clients perdus :
comprendre pourquoi les clients partent.
55
V/ - MESURE LA SATISFACTION
56
5.1)-
L'échantillonnage:
56
5-2 - La satisfaction par étapes,
découpage du processus d'offres d'un bien
ou services:
60
PARTIE III:
MARKETING DES SERVICES
62
I / DÉFINITION
63
II/ CARACTÉRISTIQUE DES SERVICES
63
2-1) Les services sont
immatériels :
63
2-2) Les services ne sont pas
stockables :
63
2-3) Les services sont
personnalisés :
63
III/ LA STRATEGIE MARKETING
64
3-1) Le comportement du consommateur
bancaire
64
3-2) La segmentation de la
clientèle
68
IV/ LA BIAO-CI
68
4-1) La différenciation
69
4-2) La spécialisation
70
4-3) Innovation dans les produits et
services offert à la clientèle
70
CONCLUSION
72
ANNEXES
73
BIBLIOGRAPHIE
74
WEBOGRAPHIE :
75
LEXIQUE
76
DEDICACE
Je dédie ce rapport à ma famille,
à tous ceux qui ont investi pour ma réussite scolaire.
Je leur rends grâce et leur témoigne mon
infinie reconnaissance.
AVANT-PROPOS
BERCY Institute est un établissement Français
créé en 1995, avec pour objectif de proposer aux étudiants
bacheliers, chercheurs d'emploi, issus d'un cursus universitaire ou en cours de
reconversion professionnelle, une large gamme de formations de qualité
afin de permettre aux étudiants de mieux répondre à
l'attente des entreprises. Pour cela BERCY Institute propose des formations
visant plusieurs filières dont la logistique, la comptabilité de
gestion, le marketing ...etc sanctionné par un diplôme dont le
DEESMA (Diplôme Européen d'Etude Supérieure en Marketing)
niveau BAC+3 que je prépare la formation se déroule en 2
phases : d'abord un enseignement théorique acquis à
l'école, ensuite un stage pratique pour achever la formation. A la fin
de ce stage, un rapport devrait être rédigé par
l'étudiant.
C'est dans ce cadre que nous soumettons à votre
appréciation ce rapport de stage qui a pu voir le jour grâce
à :
- La BIAO-Côte d'Ivoire qui a bien voulu donner son
accord pour que nous effectuions notre stage pratique au service des
particuliers
- Madame Dogo Rachel, Directrice de l'agence Anoma et le
personnel de cette agence qui, malgré leurs nombreuses occupations pour
rester disponibles au cours de cette expérience professionnelle
effectuée du 1er avril au 05 mai 2008. nous exprimons
également toute notre gratitude à tous les professeurs notamment
notre professeur suiveur Madame Albert Bertheas dont le conseil ne nous a
jamais fait défaut et aussi tous ceux qui, de près ou de loin
nous ont soutenu moralement en particulier les agents du département
communication marketing et des conseillers clients de l'agence Anoma.
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont à l'endroit de la :
- Direction Générale de la BIAO CI
- Direction du Réseau et des Particuliers
- Direction des Ressources Humaines
- Direction Marketing Communication
Ainsi qu'à tout le personnel de la BIAO CI.
Mes remerciements vont particulièrement à l'endroit
de Madame DOGO
Rachel, chef d'agence ANOMA ;
Monsieur KEKE Rodolphe, directeur des
agences de quartiers ; Mr KOUAKOU Michel,
directeur des agences de provinces ; des conseillers client du nom de
l'agence ANOMA du nom de Monsieur PRIVAT Seka,
Mademoiselle N'GUESSAN Amélie,
Mademoiselle KONAN Prisca, la responsable
service clientèle Madame AGOH Attoubé
Victoire, encore à tous ceux qui, de près ou de loin on
contribué à la réussite de ce rapport.INTRODUCTION
L'action marketing jadis, dans un environnement à forte
croissance se limitait souvent au recrutement de nouveaux clients.
La fidélisation étant le résultat de la
rareté de l'offre, l'on avait souvent tendance à
considérer qu'un client était acquis, pour toujours parce qu'il
n'avait d'autre choix. De nos jours les programmes de fidélisation sont
considérés comme indispensable de fonctionnement de beaucoup
d'entreprises, car ils mettent en oeuvre des stratégies marketing
défensives de rétention de la clientèle. Ainsi dans une
logique de protection des entreprises la vente de service passe de plus en plus
par la logique de fidélisation puisque les conjonctures actuelles les
poussent à prendre en compte la fidélité de leur
clientèle. C'est dans cette optique que nous avons eu le
privilège d'effectuer un stage à la BIAO-CI du 1er
Avril au 5 Mai 2008.
Durant cette période nous avons eu à travailler
au service des particuliers de l'agence Anoma de la BIAO.
Le rapport comprend 3 parties :
- Présentation de la BIAO
- Approche de la fidélisation
- Marketing des services
BREF SUR LA COTE D'IVOIRE
Quelques aspects géographiques
La Côte d'Ivoire est située en Afrique de l'Ouest
entre le Tropique du Cancer et l'Equateur. La Côte d'Ivoire
bénéficie d'un climat tropical humide. Les saisons sèches
et humides alternent avec des températures oscillant autour de 28°
C en moyenne, végétation luxuriante dans le Sud tandis que le
Nord du pays est couvert de savanes plus ou moins boisées. Le relief,
essentiellement constitué de plaines et de plateaux, est peu
accidenté, exception faite de l'Ouest du pays où le Mont Nimba
culmine à 1753m. Superficie 322464 km2 ; Capital
Yamoussoukro, 1ère ville Abidjan ; Population =
(milliers) 18454 ; IDH 0,421 (164°) ; Langue officielle =
français ; RNB / Hts (US $) 840.
L'Economie Ivoirienne
Le PIB du pays était estimé à 8.73
milliards de USB en 1992. En 1994, le montant des exportations ivoiriennes
s'élevait à 2804 millions de USD = 2266,41 Euro, tandis que ses
importations se chiffraient à 1642 millions de
USD = 1327,19 Euro et le taux d'inflation était 32 %.
La monnaie est le franc CFA dont le taux de change est $ 1 pour environ 600 F
CFA = 0,80828 Euro.
On entend souvent que le succès de la Côte
d'Ivoire repose sur l'agriculture ; en effet, celle-ci occupe une place
prépondérante dans l'économie du pays. Les principales
ressources proviennent des cultures industrielles (café, cacao, ananas,
hévéa, palmiers à huile, coco...) le plus souvent
destinées à l'exportation. L'exploitation forestière et la
pêche sont aussi des activités très
développées.
Le secteur industriel comporte surtout des industries
agroalimentaires. Si les industries textile et pétrolière
prennent de l'ampleur, la plupart des industries de transformations demeurent
absentes du paysage économique ivoirien.
Le développement du secteur tertiaire, avec
l'implantation des banques commerciales internationales et l'accroissement du
nombre de sociétés de services, semble être la tendance de
ces dernières années.
Elément typique des pays en voie de
développement, le secteur informel avec ses petits métiers de
toute sorte, est prépondérant.
Avec plus de 70% de la population ayant moins de 25 ans, la
Côte d'Ivoire est confrontée aux problèmes de scolarisation
de ces jeunes, ainsi qu'à un taux élevé de chômage.
PRESENTATION DU SECTEUR BANCAIRE EN CI
Au cours des années 60, l'Etat procède à
la création de banques et institutions financières
pour impulser le développement économique. Ces banques
enregistrent non seulement la participation financière de l'Etat, mais
également celle de banques étrangères, notamment
françaises comme la Société Générale,
le Crédit Lyonnais et la Banque Nationale de Paris.
Des banques spécialisées sont
créées pour favoriser les investissements, soutenir l'agriculture
ou l'acquisition de biens de consommation. La conjoncture économique
difficile qui survient à partir des années 80 entraîne la
fermeture de plusieurs d'entre elles. La politique de privatisation
adoptée dans les années 90 réduit alors la participation
de l'Etat dans le secteur bancaire. La stratégie nouvelle adoptée
consiste à encourager la création de nouvelles banques s'appuyant
sur l'actionnariat privé. D'un autre côté, la
Bourse des Valeurs d'Abidjan (BVA) est
restructurée et transformée en Bourse régionale des
valeurs mobilières (BRVM), l'objectif étant de faire
d'Abidjan le pôle financier de la sous-région. En 2005, 39
sociétés sont côtées à la BRVM.
La Côte d'Ivoire compte en 2007 19 établissements
financiers dont 17 banques et deux établissements de crédits. Les
filiales de grandes banques françaises comme la BNP Paribas, Le
Crédit Lyonnais et la Société
Générale assurent une assez large couverture du territoire
national. Des banques spécialisées, créées encore
par l'Etat, cohabitent avec les banques à capitaux privés ou
étrangers :la Banque pour le financement de l'agriculture
(BFA), la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire
(BHCI) et l' ECOBANQUE, créée en partie
pour reprendre la gestion des dépôts de la Caisse autonome
d'amortissement (CAA). La Banque régionale de
solidarité (BRS), autre établissement
spécialisé, est créée par la Banque centrale des
Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pour assurer la promotion des
petits investisseurs.
Les fonds de garantie, les sociétés
de crédits, les Coopératives d'épargne et de
crédit (Coopec) jouent également, avec les
sociétés d'assurance, un rôle important dans
l'économie et le système financier ivoiriens.
PARTIE I :
PRESENTATION GENERALE DE LA BIAO ET DE L'AGENCE
ANOMA
Présentation de la BIAO
La Banque internationale pour l'Afrique de l'ouest Côte
d'Ivoire (BIAO-CI) située à Abidjan (Côte d'Ivoire) est la
plus vieille Banque de l'Afrique de l'ouest autrefois appelé banque du
Sénégal, créée à Saint louis du
Sénégal par décret impérial du 23 Décembre
1853, lui conférant en même temps le privilège de
l'émission monétaire sur le territoire Sénégalais.
Centenaire depuis 2001, la BIAO-CI entend imposer sa marque dans le paysage
bancaire Ivoirien. Forte d'un réseau performant de 30 agences
réparties sur l'ensemble du territoire. La banque est présente
auprès de toutes les catégories socio professionnelles de la
population Ivoirienne. Elle intervient dans tous les domaines de
l'activité économique nationale en privilégiant en
particulier les secteurs productifs : agriculture, élevage,
culture, industrie, commerce.
I/ HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA BIAO-CI
La BIAO-CI auparavant appelé Banque du
Sénégal fut créée à Saint louis du
Sénégal par décret impérial du 23 Décembre
1853.
En 1901 la banque du Sénégal devient la banque
de l'Afrique occidentale (BAO). La première agence de la BAO en
Côte d'Ivoire est installée en 1906 à Grand-Bassam suivie
d'une caisse à Grand-lahou en 1908 et une à Assinie en 1911.
Celles-ci seront fermées respectivement en 1912 et en 1914.
En 1934 la BAO transfert son agence de C.I de Grand-Bassam
à Abidjan.
En 1965 la BAO ouvre son capital à des
intérêts Américains confirmant ainsi sa vocation
internationale. Il fut alors créé une banque à sa
structure plus large. La Banque Internationale pour l'Afrique de l'Ouest
(BIAO).
Ainsi plus tard, une partie des actifs de la banque originelle
fut transférée à une holding financière France
Afrique (COFIFA).
Principal évolution (voir agenda)
1-1)
Principales évolutions
La filialisation de l'agence de Côte d'Ivoire survint le
30 décembre 1980 par arrêté n° 1648 du
ministère de l'économie et des finances et du plan. L'Agence de
Côte d'Ivoire devient une banque de droit ivoirien.
L'Etat de Côte d'Ivoire fait son entrée dans le
capital à hauteur de 3.5%.
En 1986, la BIAO entreprend de développer une
activité de crédit local en collaboration avec le groupe de LOCA
France, au sein d'une filiale commune dénommée Afribail
Côte d'Ivoire. Plus tard après la liquidation de la
société BIAO SA (France) et le retrait de la BNP (Banque National
de Paris) de son capital, la BIAO a été entièrement repris
par l'Etat de Côte d'Ivoire, détenant ainsi la totalité du
capital social (100%).
En novembre 1991, elle signe une convention de
coopération technique avec le Crédit Commercial de France (CCF).
Cette convention technique et commerciale couvre tous les aspects de la gestion
bancaire avec la mise à disposition de la BIAO CI des cadres
détachés du CCF.
En juillet 1999, la BIAO CI rachète en totalité
les actions de l'ex banque Real qui devient BIAO Investissement par
arrêté n° 526/MET/CAB du 21 juillet 1994.
Dans le cadre de la privatisation du groupe BIAO-CI, la
totalité des actions de la BIAO est entièrement
cédé à la compagnie africaine de financement et de
participation (COFIPA) le 25 janvier 2000, la privatisation de la BIAO est
réalisé par la signature de la convention de cession de 80% du
capital à la Belgolaise. L'Etat de Côte d'Ivoire ne
détenant que 20% du capital.
En octobre 2004, l'activité de la filiale Afribail
Côte d'Ivoire est reprise intégralement par la banque, dans le
cadre d'une opération de fusion.
En septembre 2006, les 80% d'action détenue par la
Belgolaise sont reprise par un consortium formé par la nouvelle
société inter africaine d'assurance en Côte d'Ivoire NSIA
et l'Institut de prévoyance sociale - IPS CNPS donnant ainsi la nouvelle
répartition du capital social :
-Groupe NSIA 60%
-IPS CNPS 20%
-Etat de Côte d'Ivoire 20%
II/ OBJECTIF ET
ACTIVITÉ
Comme toute banque commerciale, les activités de la
BIAO-CI se regroupent autour de quatre principaux objectifs :
- Collecter des ressources
- Informer les clients par des conseils et renseignements
- Octroyer des crédits sous diverses formes
(Prêts accordés à des Agents Economiques, Particuliers,
Entreprises etc....)
- Exécuter des opérations Bancaires tant
à l'intérieur qu'à l'extérieur pour le compte de sa
clientèle.
La BIAO n'a ménagé aucun effort pour infecter
des fonds dans notre économie, ceci afin de financer tous les secteurs
d'activités : agriculture, culture, élevage, industrie,
commerce, etc....
Ce financement va se poursuivre davantage mais en accordant
la priorité aux secteurs productifs. C'est pourquoi l'une des
activités de la BIAO-CI consiste à toujours mobiliser
l'épargne nationale.
Il faut ajouter à ce sujet que le taux de
bancarisation étant faible en Afrique, il incombe donc aux banques
commerciales et établissements financiers d'entreprendre des actions
concrètes et suivies en vue de drainer cette épargne qui reste
encore thésaurisée par la majorité de la population en
zone rurale..
L'accès aux ressources devient de plus en plus
difficile pour nos banques et le refinancement des banques commerciales repose
sur leur capacité à drainer l'épargne.
A côté de ces tâches traditionnelles qu'on
lui reconnaît sont venues s'ajouter d'autres missions que la BIAO s'est
appliqué dans le cadre de la redynamisation du secteur des particuliers
par la vente des produits de service .
2-1)
Les missions
Un important réseau à votre disposition
Dans la ligne de la démarche commerciale soutenue, la
BIAO-CI entend poursuivre les efforts de dynamisation de son réseau et
d'élargissement de sa gamme de produits et services.
Son réseau est constitué aujourd'hui de trente
(30) agences répartie sur le territoire ivoirien.
La BIAO-CI attache une importance particulière
à la qualité et à la performance de son réseau
d'agences. Par ce service de proximité, elle entend répondre avec
efficacité aux besoins des particuliers, cadres supérieures,
cadres moyens, employés, fonctionnaires, commerçants et artisans
auxquels s'ajoutent les PME/PMI ainsi que les Grandes entreprises.
La volonté de la banque de proposer des services de
proximité s'est traduite en 2007 :
- par l'ouverture au mois de Juin d'une agence
dédiée aux opérations des entreprises en zone industrielle
de Yopougon
- et le démarrage au mois de Septembre de la nouvelle
agence de Daoukro
Le réseau de distributeurs automatiques de billets
(DAB) est en constante évolution. Ainsi, l'année 2007 a vu la
mise en service de distributeurs automatiques dans les agences de DIVO et
Abengourou portant à 29 l'ensemble des DAB.
Au siège, au sein du club prestige les clients
bénéficient d'un accueil discret et confortable pour effectuer
leurs opérations bancaires. Des gestionnaires expérimentés
sont à leur disposition pour leur proposer conseils et services.
Le Club Prestige offre :
- Un parking privé et surveillé
- Des locaux spacieux et sécurisés au
2ème étage de la BIAO-CI.
- La priorité dans le traitement de leurs
opérations.
A l'origine, les adhérents à ce club doivent
disposer au minimum d'un dépôt à terme de
10 000 000 F CFA soit 15 027 euros.
Un Acteur Financier de Premier Plan au Service de Tous
les Opérateurs Economiques
La BIAO-CI accompagne les opérateurs
économiques présents dans les filières des matières
premières ivoiriennes, telles le cacao, le café, le coton, le
bois ...
Elle assiste aussi bien les grandes entreprises que les PME
actives dans l'industrie et le commerce tant à l'import qu'à
l'export.
Groupe Ivoirien et filiales de sociétés
multinationales, la clientèle des grandes entreprises de la BIAO-CI est
active dans tous les secteurs de l'économie locale et régionale.
Forte de sa longue expérience et de sa présence dynamique sur le
terrain, la banque connaît les grands acteurs du marché ivoirien,
leurs caractéristiques, leurs besoins et leurs attentes en
matière de service bancaire.
Des services bancaires à haute valeur
ajoutée :
Connaissance approfondie de l'import / export
Maîtrise des opérations documentaires
Gestion de Trésorerie et des flux financiers
Paiements internationaux
2-2)
Une Gamme Variée de Produits et Services Bancaires
Au fil des décennies, la BIAO.-CI a
développé une gamme de produits et de services en constante
évolution adaptés aux besoins de la population.
En effet l'analyse des besoins et attentes de la
clientèle a permis à la banque de mettre sur le marché une
gamme de produits et services variés et complémentaires autour
de la marque « Nova ».
Les Produits E-Banking : « La banque
chez vous, et partout avec vous »
Avec e-Nova, entre dans l'univers des services de banque en
ligne de la BIAO-CI. Vous avez la possibilité avec les services e-nova
de maintenir un contrat permanent avec votre banque.
En effet, ces services vous donnent accès à vos
informations bancaires 24h / 24, 7 jours / 7.
- B-web, la solution de banque par Internet
est un outil performant, évolutif et hautement sécurisé
mis à la disposition de tous les clients particuliers et entreprises
disposant d'un PC et d'un accès internet.
- Grâce à B-web, vous avez la possibilité
de consulter vos comptes et d'effectuer vous-même vos virements bancaires
nationaux, quelque soit l'endroit où vous vous trouvez.
- Le serveur vocal Nova Phone vous donne accès au solde
de votre compte et à vos derniers mouvements.
- Avec Nova SMS, la solution de banque par
téléphone mobile, vous avez la possibilité de recevoir des
messages d'alertes (par exemple, le positionnement de votre salaire) ou
consulter votre compte par SMS.
Nova SMS permet également de recharger votre
téléphone portable ou celui d'un proche.
Les Produits Bancassurance : « Des
solutions pour une vie paisible »
Préparer l'avenir avec sérénité
c'est possible :
C'est pourquoi la BIAO-CI met à la disposition de la
clientèle un ensemble de produits d'assurance afin de protéger
vos proches.
- Nova Famille est un contrat d'assurance
simple, pratique et flexible qui vous procure une couverture financière
complète contre les aléas de la vie (décès,
invalidité).
- Le Plan retraite Phénix est une
épargne retraite complémentaire garantissant le paiement d'un
capital qu'il est possible de toucher en une fois ou sous forme de rente tous
les trois mois.
- Nova Pension est un produit d'assurance
retraite qui vous garantit dès le premier mois qui suit votre
départ à la retraite, le versement d'une rente en remplacement de
votre salaire.
- Nova Assur est une assurance liée
à votre compte chèque ou à votre compte d'épargne
ouvert dans les livres de la BIAO-CI. En cas de décès toute cause
ou en cas d'invalidité absolue et définitive, vos
bénéficiaires reçoivent une somme égale au solde
moyen de votre compte sur les 12 derniers mois précédant le
décès, avec un minimum de 250.000 FCFA soit 376,65 euros et un
maximum de 1.000.000 FCFA soi 1 506 euros.
Les cartes de retrait : les formules NOVA
« Des gains au bout du compte »
Les formules NOVA sont ouvertes à toute la
clientèle BIAO-CI (compte chèque et épargne).
Entièrement adaptées à tous les revenus,
les cartes NOVA se déclinent en cinq formules pour votre
bonheur :
- la carte NOVA Cador permet un retrait
quotidien de 150.000F soit 225,39 euros sur le compte d'épargne.
- Les cartes Nova Bronze,
Argent et Or autorisent un retrait quotidien
sur le compte chèque respectivement de 150.000 (225,39 euros), 300.000
(450,78 euros) et 500.000 F CFA soit 751,31 euros.
- La carte Nova Money permet aux entreprises d'effectuer des
paiements par carte rechargeable aux guichets automatiques, sans que les
bénéficiaires n'aient besoin de détenir un compte en
banque. Ainsi elle permet de remplacer les paiements en espèces via le
règlement par carte. Elle peut être utilisée dans toute
situation où intervient des paiements en espèce
récurrents : paiement de salaire, remboursement de frais
médicaux pour les compagnies d'assurance, les acomptes de quinzaine, les
frais de mission.
Grâce à ces différentes cartes
magnétiques vous pourrez également consulter votre solde et
imprimer un mini relevé résumant les derniers mouvements
effectués sur votre compte.
MoneyGram : « Le moyen rapide et
sûr d'envoyer et de recevoir de l'argent partout dans le
monde »
Les 30 agences de notre réseau BIAO-CI permettent
à la clientèle et à la population d'effectuer leurs
opérations de transfert d'argent rapide via MoneyGram, disponible dans
plus de 170 pays et dans plus de 65 000 agences à travers le
monde.
Pour envoyer :
Il suffit de se présenter à nos guichets, muni
d'une pièce d'identité et de remplir un bordereau d'envoi.
Remettez ensuite les fonds au guichetier MoneyGram. Votre
correspondant pourra récupérer les fonds dans les 10 minutes qui
suivent la transaction.
Pour recevoir :
Il suffit de se présenter à nos guichets, muni
d'une pièce d'identité et de votre code de sécurité
à 8 chiffres. En moins de 10 mn, vous pourrez entrer en possession de
votre argent.
MoneyGram c'est simple, pratique et aussi fiable que si vous
remettiez l'argent en mains propres.
Notre dynamique équipe commerciale se fera un plaisir
de vous donner de plus amples renseignements.
2-3) Le
positionnement de la BIAO-CI (Voir annexe 1)
La BIAO-CI est l'une des 5 principales banques de la place.
Malgré son ancienneté, elle s'efforce à revenir au premier
plan en Côte d'Ivoire en termes de référence et de
service.
Depuis l'arrivée d'une
nouvelle administration dirigée par M. Martin DJEDJES en 2007.
La BIAO-CI s'est fixé un
objectif dans les cinq années à venir pour occuper la 1ère
place dans le secteur bancaire en Côte d'Ivoire. Elle occupe à ce
jour la 4ème place après la S.G.B.C.I, la B.I.C.I.C.I. et la
B.N.I.
Cette situation a fait que la
BIAO-CI a perdu son image de marque. C'est pourquoi la nouvelle équipe
s'attelle à donner une autre vision de la banque d'où le
slogan : « une nouvelle manière de vivre la
banque ».
EVOLUTION DES EFFECTIFS ANNEE
2008
DESIGNATION
|
31/12/07
|
31/01/08
|
29/02/08
|
30/03/08
|
30/04/08
|
31/05/08
|
30/06/08
|
31/07/08
|
31/08/08
|
30/09/08
|
31/10/08
|
30/11/08
|
EXPATRIES
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CADRES
|
164
|
159
|
158
|
134
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GRADES
|
208
|
199
|
198
|
156
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EMPLOYES
|
11
|
11
|
11
|
11
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ESSAI
|
11
|
9
|
7
|
10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SOUS TOTAL
|
395
|
378
|
374
|
309
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CDD
|
57
|
62
|
62
|
53
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL BIAO
|
452
|
440
|
436
|
362
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BIAO FINANCE
|
3
|
4
|
4
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
455
|
444
|
440
|
366
|
|
|
|
|
|
|
|
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III LE
RÉSEAU DE LA BIAO- CÔTE D'IVOIRE
Les agences d'Abidjan
1. AGENCE ANOMA, rue des banques 8-10 Avenue Joseph Anoma
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20 20 07 20
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2. ABOBO GARE, entre le marché et le lycée moderne
d'Abobo
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24 39 01 60
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3. ADJAME MARCHE, bvd nangui abrogoua au forum des
marchés
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20 37 42 89
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4. ADJAME GARE, immeuble mirador
|
20 37 11 22
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5. ANYAMA, sur la grande voie centrale à 150 m de la
pharmacie d'Anyama
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23 55 93 74
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6. CCIA à l'immeuble ccia au rez-de-chaussée
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20 21 23 06
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7. COMMERCE, rue du commerce au plateau
|
20 21 11 53
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8. COCODY, à côté de la maison du PDCI RDA
|
22 44 14 88
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9. COCODY, rue des jardins face à la pâtisserie
pako
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22 52 73 40
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10. KOUMASSI, dans le marché de Koumassi sur le bd du 07
décembre
|
21 36 10 67
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11. MARCORY, face à l'ancien cinéma magique
|
21 26 35 40
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12. TREICHVILLE, bvd de Marseille, située sur le boulevard
au bout
de la rue de cacomiaf
|
21 24 39 08
|
13. TREICHVILLE, marché, face à la mairie de
treichville
|
21 24 39 25
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14. VRIDI, zone industrielle
|
21 27 56 71
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15. YOPOUGON, après la place ficgayo, face au
marché en construction
|
23 45 13 80
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16. YOPOUGON INDUSTRIE, zone industrielle après le
carrefour
1ère rue à droite
|
23 53 00 35
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Les agences de province
1. ABENGOUROU, au quartier commerce à côté de
la cnps,
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35 91 34 17
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2. BOUAKE, quartier commerce
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31 63 35 81
|
3. DALOA, quartier commerce à côté de la
BCEAO
|
32 78 33 61
|
4. DAOUKRO, quartier commerce
|
31 97 96 80
|
5. DIMBOKRO, quartier commerce, face au jardin public
|
30 62 53 63
|
6. DIVO, quartier commerce rue principale
|
32 76 02 18
|
7. GAGNOA, quartier commerce, face à la station Texaco
|
32 77 22 21
|
8. KORHOGO (délocalisée à l'agence anoma)
|
20 20 83 51
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9. MAN (Délocalisée à l'agence anoma)
|
20 20 83 51
|
10. ODIENNE (Délocalisée à l'agence
anoma)
|
20 20 83 51
|
11. OUME, quartier cacaoyer route de toumodi
|
30 68 41 71
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12. SAN PEDRO, quartier cité, immeuble BIAO à la
rue
des banques
|
34 71 23 10
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13. SOUBRE, près de la pharmacie sud ouest
|
34 72 30 01
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14. YAMOUSSOUKRO, quartier 220 logements rue des banques
|
30 64 06 42
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La filiale BIAO-FINANCE & ASSOCIES
Outre, l'offre personnalisée d'épargne et de
gestion bancaire courante, la BIAO-CI propose à sa clientèle
privée un service d'intermédiation financière et de
gestion patrimoniale. Ce service est géré par une filiale
spécialisée de la banque, BIAO-FINANCE & ASSOCIES.
Société de gestion et d'intermédiation,
elle exerce ses activités dans le cadre du marché financier de
l'UEMOA, plus particulièrement à travers la bourse
régionale des valeurs mobilières (BRVM). Son métier
s'articule autour de 5 pôles majeurs : conservation de titres,
négociation en bourse, gestion de portefeuille, conseils et enfin, elle
développe progressivement une activité de conseils en
ingénierie financière.
Elle est dirigée par M. Kouakou Jérôme, un
ancien cadre de la BIH-CI qui occupait auparavant le département de la
trésorerie.
3-1) L'organisation de la BIAO
Directeur du Contrôle et de l'Audit Internes
Directeur de la Trésorerie et des institutions
financières
Directeur des Risques
Directeur des Opérations
Directeur Administratif et Financier
Directeur des Systèmes d'Information
Directeur des Ressources Humaines
Directeur juridique et fiscal
Directeur du Réseau
et des Particuliers
Directeur des Entreprises
Chef du Département Contrôle de gestion et
Budgets
DIRECTEUR GENERAL
Chef du Département Organisation et Méthode
Chef du Département Marketing et Communication
IV/ PRESENTATION DE L'AGENCE ANOMA
(Service particulier) (Voir Annexe 2)
4-1) Organisation de l'Agence Anoma
L'Agence Anoma est dirigé par Mme Dogo Rachel actuel
chef d'agence. Elle a sous sa direction 16 collaborateurs de diverses classes
et catégories.
4-2) Fonctionnement de l'Agence Anoma
- Le chef d'agence
. Contrôle des services
. Responsable des ressources
. Signature finale des crédits locaux
. Signature des pièces comptables
- Le chargé de compte
.Ouverture compte client
. Promotions diverses produites bancaires
. Réception des demandes crédit
client
. Remise de chèque
- Les commerciaux
.Ouverture compte client
. Promotions diverses produites bancaires
- La caissière
. Versement
. Paiement
PARTIE II:
APPROCHE DE LA FIDELISATION
I/
DEFINITION
1-1)
Analyse et approche théorique
Qu'est-ce que la fidélisation ?
La fidélisation est un attachement, une constance de la
relation dans le temps. Le client souscrit au produit et service par
l'instauration d'une confiance souvent clairement exprimée car il
devient prescripteur en recommandant à son entourage, notre
entreprise.
Jacoby et kyner (1973), définissent la
fidélité de la manière suivante : « la
fidélité est.... »
1-2) Les avantages de la fidélisation
Plusieurs auteurs et institutions d'analyse ont clairement mis
en évidence, les avantages financiers d'une stratégie de
fidélisation par rapport à une stratégie offensive de
conquête. Pour Dawkins et Reichheld « retenir un client
coûterait jusqu'à cinq fois moins cher que d'en conquérir
de nouveaux. Un programme de fidélisation réiminurait le taux
d'attribution de 8% et la diminution de la fidélisation des clients de
5% par an permettrait de doubler les bénéfices ».
Les travaux du TARP (Technical Assistance Reseach Program)
comportent ces observations.
Ils montrent que conquérir un nouveau client revient
quatre à cinq fois plus cher que de garder un client déjà
actif. Certains auteurs comme Jones et Sasser se sont penché sur la
relation satisfaction / fidélisation et ont montré qu'un
sentiment de satisfaction n'engendrait pas forcément la
fidélité, car un client fidèle peut, malgré tout,
vouloir profiter d'une promotion auprès d'un autre fournisseur, tester
un autre produit ou se reporter sur une offre. Par contre, ils montrent
également qu'un sentiment d'insatisfaction peut provoquer
l'infidélité si l'insatisfaction n'est pas prise en compte par
l'entreprise. Ces gains potentiels doivent évidemment être pris
avec précaution car ils sont fortement dépendants des secteurs
d'activité. Toutefois la fidélisation devient une
véritable orientation stratégique. Des spécialistes du
marketing l'intègre d'ailleurs à part entière dans le Mix
au même titre que la politique de prix ou de communication. La
fidélisation a incontestablement pris une nouvelle dimension dans
l'organisation globale de l'entreprise.
II/: ELABORER UNE STRATEGIE
2-1) La nécessité de conserver sa
clientèle
La théorie marketing a surtout examiné la
conquête de nouveaux marchés. Les analyses ont porté sur
les activités préparatoires à la vente plutôt que
sur l'après-vente. Aujourd'hui de plus en plus de banques s'efforcent de
conserver leurs clients.
2-1-1) Les coûts des clients perdus
Un marketing défensif coûte moins cher qu'un
marketing offensif, qui oblige souvent à une confrontation directe avec
la concurrence.
Le coût de maintien d'un client est jusqu'à cinq
fois inférieur au coût de conversion d'un prospect, et il peut
coûter jusqu'à seize fois plus d'atteindre, avec le nouveau
client, le niveau de rentabilité d'un client acquis.
2-1-2) La Rentabilité
Selon Reichheld et Sasser, comme nous l'avons cité,
une entreprise peut améliorer sa rentabilité de 25 à 85%
en réduisant son taux de défection de 5%. Les clients
fidèles sont parfois plus rentables que les clients occasionnels.
Notamment, dans les activités de service et le Business to Business, les
clients d'une entreprise ont tendance à augmenter leur achat
auprès de cette entreprise au fur et à mesure qu'ils la
connaissent et l'apprécient mieux.
2-1-3) La Stabilité
Le chiffre d'affaires que les clients fidèles
génèrent est moins fluctuant que celui provenant des clients
occasionnels du fait de leur attachement à l'entreprise, les clients
fidèles sont moins sensibles aux sollicitations et offres
promotionnelles des concurrents. Ils sont aussi moins amenés à
abandonner leur préférence en cas de crise que les clients
récents ou occasionnels.
2-1-4) Un bouche à oreille positif
Dans de nombreux cas les clients fidèles d'une
entreprise vont spontanément la promouvoir auprès de leur
entourage et deviennent par la voie du bouche à l'oreille, des
recruteurs très efficaces, parce que désintéressés
et crédibles.
Pour toutes les raisons, le client ou la clientèle
fidèle d'un service d'une entreprise est considéré comme
un véritable capital, appelé le capital client.
2-2) Les enjeux de la fidélisation
Cette nouvelle orientation met le client et son
contrôle au centre de nos préoccupations. Vu la
prolifération inouïe d'oeuvres professionnelles dans le domaine, il
nous semble indispensable de discuter de l'enjeu stratégique et des
objectifs de la fidélisation, en passant en revue l'orientation client
et les politiques de fidélisation pour donner une définition et
un positionnement claire de la fidélisation.
2-3) Méthode de fidélisation
Dans le contexte concurrentiel d'aujourd'hui, 2 voies se
présentent aux entreprises pour échapper aux jeux de la
concurrence :
L'une, dans l'optique d'un marketing transactionnel, poursuit
la stratégie de différenciation et cherche
à obtenir la préférence du consommateur avec des objectifs
plutôt offensifs ;
L'autre, plutôt défensive, cherche à
maintenir et « verrouiller » les consommateurs en
érigeant de véritables barrières à la sortie, en
isolant les clients des pressions concurrentielles afin de
« prohiber » en quelque sorte le libre choix.
.La fidélisation offensive
Une des finalités des programmes de
fidélisation consiste à agir et à modifier les
comportements des clients de manière à accroître leur
valeur actualisée. Les moyens pour atteindre ce but
général passent par le développement du chiffre d'affaires
espéré ou l'accroissement de la survie des clients. 2niveaux
d'actions sont possibles :
Accroître la valeur relationnelle
Dans le cadre de cette démarche, l'entreprise cherche
à instaurer une approche relationnelle qui revient à
l'élaboration d'une relation d'apprentissage privilégiée
entre la banque et son client ; et qui se nourrit d'une remontée
d'informations régulière pour réactualiser leurs
connaissances, afin de satisfaire de plus en plus précisément les
besoins individuels des clients. Dans cet esprit, la valeur relationnelle est
extérieure à celle des caractéristiques
intrinsèques du produit ou du service. Elle est liée au maintien
de cette relation et peut prendre des formes diverses. De manière
primaire, elle peut se localiser dans le bénéfice de certains
services que l'on obtient à condition de maintenir la relation.
A titre d'exemple, nous entrons dans le cas des distributeurs
d'automobiles et les compagnies aériennes sont celles qui adoptent le
plus cette démarche. En effet, elles disposent de fiches individuelles
pour chaque client dès le premier achat réalisé :
quels sont ses goûts ? Sur quelles lignes a-t-il l'habitude de
voyager ? Quels types de véhicules ou d'options veut-il le plus
souvent ?... Tout cela permet de lui faire à différents
moments (même à des moments où il n'a peut être pas
besoin d'un véhicule ou de voyager), des offres personnalisées
qui l'amèneront à se sentir important puisqu'il
bénéficie de services « sur mesure ».
On peut lui remettre des cadeaux en fin d'année
(voyages, porte-clés, invitation à un banquet...) ou pour son
anniversaire, ou encore lui faire parvenir régulièrement toutes
les dernières informations sur les produits ou les services
proposés.
Accroître le flux de transactions
Pour se faire, les entreprises disposent de plusieurs
possibilités :
Créer une satisfaction à chaque
expérience et au-delà ; ce qui est supposé
créer une attitude positive. Cependant, le lien entre satisfaction de
fidélisation est loin d'être prouvé et fait l'objet d'un
débat récurrent en recherche marketing. Mais ici on retiendra
qu'à défaut d'être une condition nécessaire et
suffisante de la fidélisation, la satisfaction est nécessaire car
la non satisfaction peut être source d'attrition de la
clientèle.
La fidélisation défensive
Dans un environnement aussi concurrentiel que celui-ci, les
entreprises essaient avant de recruter de nouveaux clients, de maintenir
d'abord les consommateurs actuels. Cela consiste à verrouiller les
clients et de créer des marchés internes, captifs ou
domestiqués. Cette idée n'est pas nouvelle. Dans le domaine du
marketing elle trouve une place certaine. Il sera ainsi de plus en plus tentant
d'engager des actions sur des segments étroits mais domestiqués
car l'ampleur de ces actions restant limitée, les risques de
réaction de la concurrence seront d'autant moins importants. Dans le
centre de cette relation, se trouve la relation individualisée
fournisseur - client. Nous pouvons identifier 4 idées relatives à
la construction des marchés captifs:
La 1ère s'articule autour de l'idée
de « co-évolution ».Ce terme a été
proposé par Eisenhardt et Galunic (2000). Les externalités du
réseau jouent un rôle important dans ce contexte. On parle
d'externalités du réseau lorsque la valeur qu'un consommateur,
accorde au bien dépend du nombre d'utilisateurs ou de partenaires.
Ramenées à la fidélisation, les externalités se
traduisent à travers des possibilités de gagner des (\
miles» dans des réseaux partenaires (compagnies aériennes)
ou de voir payer certaine de ses primes d'assurance par une banque
(bancassurance). Ainsi, plus il y a multiplication de partenaires et
d'adhérents, plus le programme devient intéressant du point de
vue du consommateur.
La 2nde idée peut être
observée dans le domaine de la constitution de communautés
virtuelles. L'individu et l'identité de soi sont immergés dans
l'environnement social. Ainsi la fidélité résulterait d'un
environnement social favorable et incitatif. En matière de
stratégie marketing, ceci ouvre l'alternative entre une
fidélité obtenue par la satisfaction du client et/ou une
fidélité obtenue par la création d'un lien
spécifique qui se réalise dans un sentiment fort de confiance et
d'engagement. C'est l'approche privilégiée par le constructeur de
motos Harley Davidson.
Le constructeur de motos crée des clubs dans
différentes régions des Etats-Unis ou du monde et incite ses
clients à y adhérer en accordant beaucoup de privilèges
aux membres de ces clubs et la possibilité d'agir sur la création
de nouveaux modèles en faisant des propositions directement à
l'équipe managériale de Harley Davidson.
La 3ème idée nous conduit à
la question centrale de la définition des marchés et de la
compétition. En fin de compte, c'est par la construction d'alliances de
marques et le développement de réseaux que les firmes pourront
constituer ces communautés stratégiques qui risquent d'être
en réalité les véritables unités de base de la
compétition. On pourra s'interroger sur la nature de ces
communautés stratégiques: seront-elles internes (associant les
enseignes ou marques d'un même groupe) ou externes (associant les
enseignes ou marques de groupes distincts) ?
La dernière idée induit la notion
d'hétérogénéité. Principalement ici, on
trouve les programmes de fidélisation de la grande distribution qui
cherchent à mettre en oeuvre une politique de discrimination, rendue
possible grâce à la connaissance des clients à travers des
cartes de fidélité en passant nécessairement par le
stockage d'informations relatives au comportement des clients. Le stockage des
informations au niveau du ticket, dans le cas des enseignes de la grande
distribution permet de segmenter la base de données clients
d'après un certain nombre de critères faisant ressortir le
comportement global du client.
Comme par exemple la date de la dernière visite; la
fréquence de ses visites; le montant de ses achats: les produits
achetés ;... ces informations laissent la place à un grand nombre
de possibilités de discrimination et d'individualisation du
marketing-mix. L'argument principal est que dans la mesure où l'on peut
personnaliser les produits et les services, il devient possible de pratiquer
à grande échelle la discrimination par les prix.
En effet, selon la théorie économique, les entreprises gagnent
plus d'argent en n'offrant pas le même prix à tous les
consommateurs. Ainsi, une discrimination par les prix permet à
la fois d'attirer un grand nombre de consommateurs et de faire payer à
chacun le prix le plus élevé possible sans perdre trop de
marge.
L'identification des différentes
catégories de clients
Les clients diffèrent de 2 manières: soit par
leur valeur pour l'entreprise, soit par leurs besoins. Nous ne nous
intéresserons qu'à leur valeur car un des enjeux de la
fidélisation est la reconnaissance des différentes
catégories de consommateurs afin de trouver quels sont ceux qui
méritent le plus d'attention. La valeur d'un client comparée
à celle d'autres clients conduit l'entreprise à doser ses
investissements en concentrant ses efforts sur les meilleurs afin qu'ils
restent fidèles et que leur valeur progresse.
La valeur actualisée d'un client est égale
à la somme actualisée au sens financier du terme, de tous les
profits futurs que l'entreprise va réaliser avec ce client, Dans ces
profits futurs, on tient compte de la marge sur les produits ou services. Il
faut également tenir compte du prosélytisme de ses clients
fidèles, de leur aide quand on les sollicite pour avoir leur avis
à propos d'un nouveau produit ou service, de leur pouvoir de
prescription auprès des prospects qui leurs ressemblent...
Le total de tous ces chiffres constitue la valeur
actualisée du client ou « Life Time Value»
(L TV). Elle correspond en quelque sorte au classement du
client dans l'entreprise
Les clients les plus précieux ou profitables
(CPP)
Ils ont la plus grande LTV et sont le fonds de commerce de
l'entreprise et le coeur de son activité. L'objectif numéro 1 est
de les garder; c'est-à-dire les reconnaître, améliorer la
qualité de ce qu'on leur offre, leur proposer des programmes de
fidélité et les faire entrer dans une relation
d'apprentissage.
Les clients à croissance maximum (CCM) ou
clients du 2éme rang (CDR)
Ce sont ceux qui ont le plus fort potentiel non
réalisé, D'habitude, leur LTV est inférieure à
celle des CPP, mais leur potentiel de développement est
supérieur. Ils peuvent être encore' plus rentables, et l'objectif
est de les faire progresser.
Les clients non rentables (CNR)
Ce sont ceux qui probablement ne dégageront jamais
assez d'argent pour justifier qu'on en dépense pour les satisfaire. De
tels clients existent dans toutes les entreprises et l'objectif est de les
encourager à aller voir ailleurs afin de devenir les CNR des
concurrents.
Le passage d'une orientation produit à une
orientation client
L'émergence du concept de gestion de la relation
client est le résultat d'une lente évolution de la
mentalité des entreprises et des réflexions académiques et
surtout d'une transformation des systèmes marketing. Dans l'optique du
concept de marketing, puis de l'orientation marché, les doctrines et les
techniques élaborées dès les années 50
correspondaient à une optique de commercialisation s'appuyant sur une
double médiatisation de l'activité commerciale: distribution et
communication de masse. Paradoxalement, cette organisation a
éloigné l'entreprise de son client. Cet éloignement a
été parallèlement accompagné par une banalisation
des produits et un accroissement des exigences des consommateurs combiné
à une baisse logique de la fidélité. A force de se
consacrer à l'amélioration de leurs produits et de leur
fonctionnement interne, les entreprises avaient fini par perdre de vue la
composante primordiale de leur fonds de commerce: leurs clients.
On assiste depuis près d'une décennie à
un changement de comportement; les entreprises se tournent aujourd'hui avec
attention vers leurs clients. Cette tendance se traduit par la création
de nouvelles doctrines marketing comme le marketing relationnel, le one
to one marketing, ou le Customer Relationship Management
(CRM), qui ne sont que des dénominateurs communs de cette
nouvelle gestion du marketing orientée vers le client. Le client et sa
conservation deviennent une préoccupation marketing et un objectif
stratégique.
La fidélisation des clients aujourd'hui donne
l'opportunité aux entreprises de cheminer avec les nouvelles doctrines
ci-dessus énoncées et de tourner définitivement le dos
à la gestion du produit pour se consacrer à celle des clients,
véritable préoccupation de l'entreprise.
L'émergence de nouveaux outils de
communication
La fidélisation des consommateurs offre des
opportunités de faire de la communication individualisée. Les
moyens de communication peuvent être très divers.
Certaines entreprises proposent un magazine qu'elles offrent
à leurs clients fidèles. D'autres moyens de communication sont
les mailings personnalisés ou les newsletters qui informent
généralement sur les offres spéciales, les nouveaux
produits, ou qui sont envoyés à l'occasion des anniversaires des
membres.
La hot line téléphonique est un moyen de
communication privilégié qui encourage un contact spontané
et actif de la part des membres. Cet outil a vu un essor spectaculaire et
toutes les entreprises de téléphonie mobile aujourd'hui en
disposent.
L'augmentation de la popularité d'Internet a
également offert de nouvelles opportunités pour la
fidélisation. La plupart des entreprises dans le domaine des services
disposent leur propre site. En effet, les coûts de gestion sont
considérablement plus bas que dans le monde réel. Un autre
avantage réside dans la quasi-instantanéité de la
circulation de l'information aux quatre coins de la planète.
D'autres moyens de communication sont des
événements organisés pour les membres. Ainsi, certaines
entreprises organisent pour leurs membres régulièrement inscrits
des projections cinématographiques en exclusivité dans des salles
de cinéma.
On peut citer aussi le CRM (Customer Relationship Management
alias Gestion de la Relation client). Il s'agit de former l'ensemble du
personnel de l'entreprise à l'importance des informations recueillies
lors de contacts avec le client, de traiter les informations afin de leur
donner « un sens utile » à la création de
valeur pour l'entreprise. Il ne suffit pas de satisfaire les clients, il faut
être préféré par les clients, voilà tout
l'enjeu pour notre entreprise, qui veut et doit résister à une
concurrence accrue (SGBCI, BICICI, ECOBANK) dans le secteur bancaire et
séduire une clientèle aux exigences illimitées.
2.4) Moyen de Fidélisation
2.4.1 - Le marketing
relationnel:
Le Marketing relationnel vise à construire une
relation durable entre l'entreprise ou la marque et le client final,
identifié individuellement. Il s'articule autour de deux notions
centrales:
- l'individu: le marketing relationnel fait
appel à des techniques de ciblage extrêmement fines, permettant de
connaître individuellement les consommateurs pour répondre
à leurs attentes de personnalisation et d'individualisation.
- la relation: la vente ne constitue plus le
point final de l'approche commerciale mais s'inscrit dans le contexte d'une
relation dans le temps entre le vendeur et son client. La transaction
ponctuelle (et le profit à court terme) s'efface au profit du concept de
relation (et de rentabilité à longue échéance).
Le Marketing relationnel est une approche
dérivée du marketing industriel (Business to Business) où
le nombre de clients est souvent réduit, donc plus facile à
gérer dans une relation commerciale très individualisée et
spécifique, et où la relation client/entreprise nécessite
une connaissance fine, quasi personnalisée des caractéristiques
et besoins du client et de son entreprise.
L'approche relationnelle illustre l'avènement d'un
micro marketing centré sur le lien avec l'individu en lieu et place de
la relation traditionnelle souvent déshumanisée et enrichit le
contenu humain du mix marketing. Cette perspective contribue notamment à
renforcer l'importance de la marque, par la valeur de lien qu'elle
représente vis-à-vis de ses clients.
Il faut distinguer cinq niveaux de relation:
- Le niveau de base: le prestataire de service tel que le
transport vend sa prestation à ses clients occasionnels mais ne les
contacte jamais
- Le niveau réactif: le vendeur encourage le
souscripteur à le contacter pour tout problème
éventuel;
- Le niveau responsable : le vendeur téléphone
au client quelque temps après le service fourni pour vérifier de
sa satisfaction. Toute suggestion d'amélioration ou
mécontentement est enregistrée;
- Le niveau proactif : le vendeur appelle le client de temps
en temps pour s'imprégner de ses réactions et de ses suggestions
quant à la qualité du service
(Exemples: relation directe commercial/client...)
- Le partenariat: l'entreprise est en contact permanent avec
le client pour améliorer ses services.
Les cinq niveaux de marketing relationnel, en fonction de la
marge bénéficiaire et du nombre de client: (tableau 1 : les 5
niveaux de marketing relationnel)
La plupart du temps, une entreprise se limite au premier
niveau: par exemple, elle ne va pas téléphoner à chacun de
ses clients pour s'enrichir de leurs réactions. Au mieux, l'entreprise
sera réactive en mettant en place un service clientèle de
réclamations.
A l'inverse, lorsqu'une entreprise a affaire à un tout
petit nombre de clients, le partenariat est de rigueur.
Entre ces deux extrêmes, toutes les autres formes de
marketing relationnel se rencontrent.
Le meilleur marketing relationnel est aujourd'hui
guidé par la technologie de l'information (bases de données,
messagerie électronique, sites web.. .).
Cependant, ces programmes sont faciles à imiter et
différencient peu l'offre de l'entreprise.
2.4-2 - Les stimulants financiers
:
Les deux stimulants les plus couramment pratiqués sont
les programmes de fidélisation et les clubs.
- Les programmes de fidélisation sont destinés
à récompenser les clients qui souscrivent aux services d'une
entreprise bancaire souvent et beaucoup ;
- Les clubs : de nombreuses entreprises ont
créé des clubs autour de leurs activités.
L'appartenance au club est obtenu dès l'achat du
premier produit ou contre paiement d'un droit d'entrée (BIAO Club
Prestige). Lorsqu'un client effectue un dépôt à terme de 10
millions F CFA, ce dernier adhère au Club Prestige.
Ainsi, par exemple, parmi les autres modes de transports les
compagnies aériennes ont, les unes après les autres, mis en place
des programmes offrant des avantages à leurs clients réguliers.
Cependant, ces programmes sont faciles à imiter et différencient
peu l'offre de l'entreprise.
2-6) Stratégie de fidélisation
Jean-Marc LEHU dans son ouvrage la Fidélisation
client présente les étapes de la mise en oeuvre d'un
programme de fidélisation. Elle peut être résumé en
5 étapes :
a) Identifier les clients et les partenaires :
Il s'agit d'une double procédure d'audit :
a-1) Audit des clients : il faut cerner leurs
attentes, leurs besoins et les appréciations qu'ils portent sur les
services et produits qui leur sont fournis.
a-2) Audit des partenaires : il faut identifier
les différents partenaires de l'entreprise ainsi que des services
échangés
b) Adapter les services aux clients
Au-delà du principe fondamental qui consiste à
connaître son environnement et sa cible, il faut identifier chacune des
catégories de clients auxquels l'entreprise s'adresse.
c) Privilégier le client pour amplifier son
intérêt
C'est véritablement cette étape
représente l'action de fidélisation, il s'agit ici de mettre le
client au coeur des préoccupations de l'entreprise et de le lui faire
savoir.
d) Vérifier et contrôler
La qualité du service et des produits ainsi
l'efficacité des techniques de fidélisation doivent
impérativement être contrôlées.
e) Faire évaluer la stratégie de l'entreprise
Dès l'étape précédente, les
enseignements doivent permettre de faire évaluer la stratégie de
fidélisation en fonction des résultats.
2-7) Limite de la fidélisation
On peut distinguer deux limites essentielles à la
fidélisation de la clientèle : celle liée à la
démarche elle-même et celle liée à sa mise en oeuvre
et à son suivie. Il s'agit plus souvent d'actions ponctuelles
menées auprès des clients actifs et non d'un programme
structuré adressé à des clients fidèles et
réalisé de manière durable. Une des raisons de ce
décalage provient des difficultés réalisées
liées à l'environnement de l'entreprise (Produit, le
marché, le client, le distributeur).
En fonction des caractéristiques de cet environnement,
la mise en oeuvre d'une politique de fidélisation est en effet plus ou
moins complexe, voir inadoptée. La plupart du temps les freins majeurs
sont internes : l'investissement financier et humain
(réorganisation et mobilisation des hommes) est important et fait
hésiter les entreprises. On pourrait aussi s'inquiéter de
l'efficacité des programmes de fidélisation. Elle ne sera pas
garantie et il semblerait même qu'elle soit assez faible. En effet, on
peut douter de leur efficacité car dans un marché concurrentiel,
l'initiateur de telles campagnes sera certainement imité et que de ce
fait, le résultat global sera un retour à la situation
antérieure. Ou alors, on assistera à une guérilla en
concurrent à coup de surenchère sur les programmes de
fidélisation.
III/ LA SATISFACTION
3.1) -Définition
Chaque vente de service ou de produit entraîne chez le
client un niveau de satisfaction. Nous pouvons alors nous demander quel est son
processus de formation.
3-2) - Le processus de formation de la satisfaction
client:
Le processus de la formation de la satisfaction client repose
sur un modèle de comportement appelé modèle «
multi-attributs ».
Ce modèle qui constitue l'un des piliers de la
théorie marketing classique provient de l'analyse
micro-économique des processus d'achat.
Lors d'une situation d'achat, « l'homo économicus
» décide de sa préférence en cherchant à
maximiser son « bénéfice consommateur ». Pour cela le
client doit pouvoir évaluer (c'est à dire rendre mesurable les
bénéfices potentiels de chacun des services en concurrence), afin
de pouvoir choisir rationnellement celui qui procure le plus de «
bénéfices perçus ».
Notre « homo oeconomicus » considère donc
non plus la prestation comme un tout mais comme une somme de
bénéfices potentiels. Si l'on appelle attribut chacune des ces
caractéristiques ou dimensions, chaque service devient donc un panier
d'attributs. L'acheteur rationnel cherchera bien évidemment à
remplir au maximum son propre panier afin de maximiser ses «
bénéfices consommateurs» et, d'une certaine manière,
sa satisfaction future. Pour en revenir à la satisfaction, le
modèle multi attributs y est le plus souvent strictement
transposé, puisque, en caricaturant, notre homo oeconomicus «
achète de la satisfaction à venir» et essaie de la
maximiser.
Le modèle multi attributs propose donc d'adopter un
raisonnement selon lequel la contribution à la satisfaction globale de
chaque attribut serait linéaire: si la performance perçue sur un
attribut s'accroît, la satisfaction globale augmente d'autant, à
un facteur multiplicateur près qui est l'importance de cet attribut.
3-3) - Les caractéristiques
majeures de la satisfaction:
Le mode d'évaluation qu'a un client vis-à-vis
d'un service transport repose, comme nous venons de l'expliquer, sur un
ensemble de critères qu'il faut identifier.
Nous allons maintenant voir comment se forme son jugement sur
chacun de ces critères, en définissant trois
caractéristiques fortes de la satisfaction que sont: la
subjectivité, la relativité et l'évolutivité.
Ø La satisfaction est
subjective:
La satisfaction des clients dépend de leur perception
de nos services, et non de la réalité.
Ø La satisfaction est
relative:
Directement dépendante des attentes des clients, et
donc par essence même subjective, la satisfaction varie également
selon les niveaux d'attentes.
Comment deux types de clientèle (exemple de clients:
les scolaires, les professionnels) utilisant le même service dans les
mêmes conditions peuvent-ils avoir des opinions radicalement
opposées?
Tout simplement parce que leurs attentes initiales
vis-à-vis de ce service ne sont pas les mêmes. L'important n'est
pas le fait d'être le meilleur, mais d'être les plus adapté
aux attentes des clients.
On comprend donc mieux le rôle
prépondérant de la segmentation en marketing, dont l'objectif
n'est autre que d'identifier des groupes de consommateurs ayant des attentes
semblables, de façon à créer une offre qui leur soit
adaptée.
Ø La satisfaction est évolutive:
En règle générale, la satisfaction
évolue avec le temps à deux niveaux différents, en
fonction à la fois des attentes et des standards, et du cycle
d'évolution des prestations.
3.4 - La satisfaction dans le cadre du CRM :
fidéliser pour réussir:
Le CRM (Costumer Relationship Management) ou Gestion de la
Relation Client n'a rien de novateur, il s'agit d'une stratégie
d'entreprise centrée sur ses prospects et ses clients; Ce mot, CRM
reprend l'ensemble des processus de prospection et fidélisation
existants. La nouveauté aujourd'hui concerne davantage les technologies
au service de la «gestion de la relation client» que les
fondamentaux. En effet, Il faut aujourd'hui penser une stratégie autours
de notre capital le plus important: les clients. Les nouvelles technologies
nous apportent de fabuleux outils permettant d'utiliser l'ensemble des canaux
de communication (Web, email, téléphone, fax, courrier, IP, TV
Interactive ...), de collecter et d'analyser toute sorte d'information.....
On considère généralement
qu'acquérir un nouveau client coûte beaucoup plus cher que de
garder un client déjà acquis. Dans le marché de la banque,
ce rapport peut atteindre 1 à 5. Par conséquent, on comprend que
notre entreprise doit certes chercher à conquérir des parts de
marché, mais doit aussi penser à améliorer la satisfaction
de ses clients. Améliorer la relation client - Customer Relationship
Management - est au-delà des discours de mode, une réelle
nécessité. Le début des années 1990 a
monopolisé l'attention et les ressources des entreprises sur la mise en
place de progiciels de gestion intégrés, d'applications
bureautiques évoluant ensuite vers le groupware et l'Intranet, de
projets de restructuration et de réorganisation de type BPR (Business
Process Re-engineering) ou de gestion de la qualité, autant
d'interventions qui ont plutôt orienté l'entreprise sur
elle-même.
Les premières applications des entreprises
tournées vers leurs clients intéressent en premier lieu les
équipes commerciales en permettant d'optimiser leurs tâches, de
mieux stocker les informations provenant du terrain et éventuellement de
qualifier les contacts pris par les commerciaux - grâce aux logiciels
d'automatisation des forces de vente (SFA).
Viennent ensuite la création de centres d'appels qui
visent à améliorer le service et le support aux clients
après- vente. Ce sont les débuts du CRM (Customer Relationship
Management) ou de la gestion de la relation client, un marché qui
aujourd'hui s'envole.
Plus particulièrement dans la vente de service, les
applications du CRM prennent tout leur sens car elles permettent de montrer au
client l'aptitude de notre entreprise à se poser la question de la
qualité de nos services. C'est cette question qui va mettre en marche la
stratégie de fidélisation, et les différents protocoles de
recueil des informations nécessaires à l'évaluation de la
satisfaction.
IV - MESURE DE LA SATISFACTION
Une démarche de qualité et/ou de
fidélisation dans l'entreprise, entraîne une mesure de la
satisfaction de ses clients.
4-1 - Resituer l'enquête de satisfaction dans
son contexte d'écoute client:
Pour mesurer la satisfaction de la clientèle, plusieurs
modes de recueils des données sont utilisés.
Ø Les processus d'écoute
client:
Dans un contexte de clients toujours plus volatiles et
exigeants, l'écoute permet de décider des actions à mener
en priorité pour répondre le plus finement possible aux besoins
et attentes de nos clients. A l'issue de ces actions, il est bien sûr
nécessaire de mesurer leur efficacité telle qu'elle est
perçue par les clients, afin de pouvoir réagir à
nouveau.
Compte tenu de la rapidité d'évolution de ce
marché en pleine expansion, l'écoute client doit
nécessairement prendre des formes multiples et variées, afin de
s'adapter aux différents modes d'expression des clients. Le but
étant de ne rien laisser passer d'important à travers les tamis
mis en place.
Parmi les autres modes d'écoute, on retrouve
habituellement:
- Les contacts via les commerciaux
- Les SA V
- Les « calI centers »ou « centres
d'appel»
- La gestion des réclamations
- Les boîtes à idées
- Les rencontres entre dirigeants
- Etc. ...
L'ensemble de ces moyens d'écoute peut être
scindé en deux groupes distincts: d'un côté ceux qui se
réalisent sur le terrain au quotidien, et de l'autre ceux qui ont un
caractère plus organisé: enquêtes, etc....
Avant d'aborder certaines techniques d'écoute «
rationnelles », il convient d'insister sur la nécessité et
la primauté d'organiser les différents moyens «
d'écoute terrain ».
Ø Le terrain au quotidien, le meilleur
moyen d'écoute:
Incontestablement, le meilleur moyen d'écoute client
reste la présence au quotidien auprès des clients. Toutes les
enquêtes ne remplaceront jamais une écoute active
réalisée sur le terrain jour après jour. A condition
toutefois que celle-ci soit réellement organisée, aussi bien en
termes de remontée d'information qu'en ce qui concerne la
déclinaison des actions correspondantes. Mais il est beaucoup plus
confortable de pratiquer l'écoute client du haut de son fauteuil... Et
l'expérience le prouve, plus le fauteuil est haut placé, moins
l'individu assis dessus ne connaît les réalités du terrain
et les problèmes des clients.
Au total, on s'aperçoit que la situation est simple,
mais préoccupante:
- Rares sont les clients qui expriment leurs
insatisfactions
- Rares sont les problèmes qui remontent à la
direction générale
La conjonction de ces deux phénomènes limite
donc fortement la capacité du dirigeant à prendre la bonne
décision... C'est pourquoi il paraît indispensable de quitter ce
fauteuil pour aller s'imprégner du terrain et pratiquer l'écoute
client en direct. Car à écouter de trop loin on oublie la
réalité qui se cache derrière les chiffres. Écouter
ses clients est une attitude qui semble être un facteur clé de
succès.
Ø Les autres outils
d'écoute:
Intéressons nous aux moyens plus rationnels
d'écoute du client, parmi lesquels figurent:
- Les systèmes de gestion des
réclamations
- Les études du type « client
perdu»
- Les études du type « client
mystère », qui permettent de se mettre à
La place du client et de comprendre les limites
de l'offre par rapport
aux besoins
- Les mesures de satisfaction client.
Ainsi la mesure de la satisfaction client devrait
idéalement n'être qu'une partie d'un tout organisé, comme
par exemple sur le schéma suivant:
Ø Les réclamations
client:
Une réelle écoute client permet de favoriser
l'expression des insatisfactions clients et de les faire remonter rapidement.
Or ces plaintes constituent une véritable mine d'or pour qui accepte de
les écouter.
Si la liaison satisfaction => fidélisation =>
profit semble claire, satisfaire systématiquement et d'emblée
l'ensemble des clients reste du domaine de l'impossible. Il existe donc
toujours des clients insatisfaits, quelque soit la qualité de notre
offre.
Si l'objectif est de satisfaire pour fidéliser, ou au
maximum pour éviter les effets négatifs d'un client perdu, il est
nécessaire de déterminer avec précision qui est satisfait
et quels sont les principaux motifs d'insatisfaction.
4-2 - Le repérage des clients
insatisfaits:
Pour cibler les insatisfaits, deux solutions existent:
Ø Mesurer la satisfaction client: Bien
qu'excellente, elle présente un inconvénient, celui de
n'être effectuée qu'à un moment donné, alors que la
satisfaction varie au fil du temps.
Ø Recenser les plaintes: elle permet
de cibler les clients insatisfaits mais aussi de recenser leurs motifs
d'insatisfaction. Elle serait idéale si elle ne souffrait d'une limite
majeure: rares sont les clients qui se plaignent. C'est pourquoi le ciblage
attendu ne permet de détecter que la partie visible de l'iceberg.
.:. Les clients insatisfaits ne se
plaignent pas:
Pourquoi un client ne se plaint-il pas lorsqu'il est
mécontent?
Parce qu'il pense:
que ses réclamations ne changeront rien,
qu'il va perdre du temps,
que sa culture et son éducation lui interdisent de
dire tout haut ce qu'il pense en présence des personnes
concernées,
que sa démarche va être ressentie comme de
l'arrogance, ou comme un
Caprice,
.parce qu'il est plus difficile de changer de prestataire de
service que de se plaindre.
4-3 - Les études clients perdus : comprendre
pourquoi les clients partent.
Ø Objectifs:
Une source constante de progrès en termes de
satisfaction et même de rétention de client consiste à
comprendre deux phénomènes complémentaires:
1. Quels sont les motifs de satisfaction
les plus déterminants liés à
notre offre?
En d'autres termes, pourquoi nous
préfère-t-on ?
2. Pourquoi certains clients nous quittent-ils?
Comme leur nom l'indique, les études de type «
clients perdus» s'intéressent au deuxième point, et
doivent permettre:
De comprendre les logiques d'achat/de réservation de
nos services (à un jour ou séjour donné) des clients qui
nous ont quittés.
D'expliquer les éléments déterminants
de leur départ.
A partir des points précédents, d'objectiver la
vision interne sur ce plan.
Et enfin de hiérarchiser et de mettre en oeuvre les
actions correctives.
Ø Organisation:
L'organisation d'une telle étude consiste à :
- choisir certains clients récemment perdus et
constituer ensuite des sous-groupes homogènes. - Construire une
procédure rationnelle d'interviews des clients concernés. En B to
C (Business to Consumer) le choix des personnes à interroger est
particulièrement crucial. Il vaut mieux en interviewer trop plutôt
que pas assez, afin de réduire les risques d'erreur.
- Interroger les personnes désignées grâce
à des entretiens semi directifs en face à face qui permettent une
réelle compréhension de la logique de l'interviewé.
L'enquêteur devra être expérimenté afin de ne pas
biaiser les résultats, ou se laisser enfermer dans des réponses
de convenances. Il est donc préférable de faire appel à un
spécialiste extérieure.
- Réaliser l'analyse grâce aux outils habituels
du qualitatif. Il est nécessaire d'insister particulièrement sur
trois points:
.Les points communs à tout ou partie des
opérations analysées.
La hiérarchisation des critères de choix.
L'existence ou non d'effets de seuil en terme de satisfaction
sur certains critères, et le positionnement de l'offre
étudiée par rapport à ces seuils.
En pratique :
Les études spécifiques du type client perdu sont
à l'heure actuelle rarement pratiquée, malgré tout
l'intérêt qu'elles représentent.
De plus, spécialement en grande consommation, ce type
d'études est rare, puisque les résultats apparaissent
déjà dans d'autres enquêtes.
Elles sont en revanche particulièrement utiles en B to
B où la complexité du processus d'achat justifie une analyse plus
approfondie.
V/ - MESURE LA SATISFACTION
Mesurer la satisfaction client, induit la réalisation
d'un questionnaire. Cette mesure nécessite la création d'un
échantillon afin d'être le plus représentatif possible de
l'ensemble des clients de l'entreprise.
5.1)- L'échantillonnage:
La définition de la population
mère:
Il est tout d'abord nécessaire de définir la
population étudiée. En effet, comment un échantillon
peut-être représentatif d'une population, si l'on n'a au
préalable défini celle-ci. Dans le cas des mesures de
satisfaction, cette définition est simplifiée: il s'agit de
l'ensemble des clients, ou d'une partie de ceux-ci.
Si l'on ne s'intéresse qu'à une partie des
clients, il convient d'en délimiter clairement les contours.
Exhaustivité ou échantillon?
Cette première question est essentielle, pourquoi
construire un échantillon complexe alors qu'il est peut-être plus
simple et finalement plus coûteux d'interroger l'ensemble des clients? En
grande consommation, cette question se pose rarement, sauf à
réaliser une enquête auto administrée. En revanche, en B to
B, cette alternative est tout à fait crédible. Comment choisir
entre deux possibilités?
5 critères justifiant l'échantillonnage:
- Taille importante de la population: existence de nombreux
clients
- Population homogène (population dont les opinions
sont proches): il est inutile d'interroger tous les clients.
- Population atomisée géographiquement: le
coût d'un recensement devient alors trop grand, sauf à recourir
à l'auto administrée (postal ou e-mail)
- Budget consacré à la mesure: dans la plupart
des cas, l'échantillonnage permet de minimiser ces coûts.
- Volonté de l'entreprise d'interroger tous les
clients: actions de communication.
En analysant la situation de l'entreprise concernée sur
ces 5 critères, le choix entre exhaustivité et
échantillonnage devrait être simplifié.
Dans le cas où un échantillonnage serait
inévitable, la question à se poser devient alors: comment
constituer un bon échantillon?
Un bon échantillon répond à 2
caractéristiques majeures:
1. Il est représentatif de la population
concernée,
2. Il offre des résultats suffisamment
précis.
La représentativité d'un
échantillon:
Comme nous l'avons vu, la taille d'un échantillon n'a rien
à voir avec sa représentativité, sauf cas extrême.
Un échantillon de 100 clients peut-être beaucoup plus
représentatif qu'un échantillon de 1000 clients.
Pour parler représentativité:
.Il faut structurer la population mère: par exemple,
si nous vendons différents types de prestations, il paraît
indispensable d'obtenir des résultats suffisamment fiables par
prestation, afin de mettre en oeuvre des actions adaptées.
.Il s'agit ensuite de poser la question de l'équivalence
ou non de nos clients: si le fait. de ne pas inclure dans l'échantillon
tel ou tel client engendre des risques stratégiques pour l'entreprise,
les clients ne sont donc pas équivalents, c'est à dire que l'avis
de l'un n'équivaut pas l'avis de l'autre. Dans ces cas, les
méthodes d'échantillonnage doivent s'adapter à cet
état de fait.
Les techniques
d'échantillonnage:
1) La méthode aléatoire simple:
Le principe pour cette méthode est le
suivant: tout client appartenant à la population mère a une
probabilité connue et égale aux autres clients d'être
tiré dans l'échantillon. Cela consisterait idéalement
à rassembler tous les clients dans un même lieu, et à en
tirer un échantillon au hasard, sans remise.
Il s'agit donc, de :
Valider la complétude du fichier initial, ainsi que sa
correspondance avec la population mère (nécessité
d'ôter les clients non-concernés).
Réordonner ce fichier de façon à ce
qu'il n'y ait aucun biais d'échantillonnage induit par l'ordre
d'apparition des clients.
Réaliser un tirage aléatoire au sein de ce
fichier pour constituer l'échantillon. Plusieurs méthodes
existent, mais la plus simple consiste à calculer un taux de sondage
égal à n/N (taille de l'échantillon 1 taille du
fichier). En partant d'un numéro de client tiré au hasard, on
intègre à l'échantillon l'ensemble des clients
correspondant au taux de sondage.
Concrètement, on désire construire un
échantillon de 50 clients parmi 1000 que constitue la population
mère.
a) On valide le fichier en constatant qu'il compte bien 1000
personnes
b) On vérifie que l'ordre dans lequel apparaissent les
personnes du fichier n'a pas de logique.
c) On calcule le taux de sondage: Ici, le taux de sondage, est
de :
50 / 1000, soit 1/20
d) On tire un client au hasard, exemple: son numéro est
le 2547
On applique la méthode, et feront partie du sondage les
50 clients suivants:
2547 ; 2567 (2547+20) ; 2587 (2567+20) ; 2607
(2587+20) ; etc....
2) La méthode des quotas:
Le principe pour la méthode des quotas est de
reconstituer la population mère à une échelle
réduite, à partir de certaines de ses caractéristiques.
En pratique, les étapes sont les suivantes:
o Description de la population mère selon les
critères sur lesquels il existe des statistiques.
o Reconstitution à partir des critères choisis
de la population mère, à une échelle choisie.
o Interrogation des clients correspondants aux quotas
définis.
5-2 - La satisfaction par étapes,
découpage du processus d'offres d'un bien
Ou services:
Notre population mère une fois identifiée, et la
technique d'échantillonnage choisie, il s'agit de mettre en place les
outils permettant l'évaluation de la satisfaction. Pour ce faire, il
faut dans un premier temps se poser la question des points à
évaluer.
Afin de réussir son questionnaire permettant de mesurer
la satisfaction client, il est important au préalable, de bien
décomposer l'offre proposée. Comme nous l'avons dit
précédemment, la satisfaction est constituée d'un ensemble
d'attributs. Aussi, pour réussir à comprendre quels sont les
attributs qui constituent la satisfaction ou la non-satisfaction, il faut
pouvoir découper son offre, et définir quelles sont les
caractéristiques qui la constituent.
Pour évaluer la satisfaction de notre clientèle,
quels seront les différents points à aborder lors de la
rédaction de notre questionnaire?
Il est important de pouvoir définir non pas l'offre tel
qu'elle est proposée par l'entreprise, mais telle qu'elle est comprise
par le client.
Nous distinguerons donc plusieurs thèmes, pour le
découpage de cette offre:
a. L'accueil des clients
b. La rapidité de réponse à la
demande
c. La qualité du service fourni
d. Les prix proposés
Le questionnaire sera articulé autour de ces
thèmes. C'est pourquoi, il est important de pouvoir décomposer
son offre et la structurer en plusieurs critères de «
qualité ».
PARTIE III:
MARKETING DES SERVICES
I / Définition
Un service est une activité ou une prestation soumise
à l'échange non liée à la production d'un bien
industrie. Contrairement aux biens tangibles, les services ne donnent pas lieu
à un transfert de propriété.
II/ caractéristique des
services
Les services présentent plusieurs
caractéristiques qui déterminent la spécificité de
leur marketing.
2-1) Les services sont
immatériels :
C'est-à-dire impalpables. Ils impliquent un lien direct
entre le producteur et le consommateur. Le consommateur ne peut pas
connaître le contenu de la prestation offerte avant de l'avoir
acheté. L'entreprise doit donc veiller à rassurer le future
client quant à la qualité du service offert.
2-2) Les services ne sont pas
stockables :
Evidemment on ne peut pas stocker quelque chose d'impalpable
et invisible. Il découle de leur caractère immatériel.
Cette situation peut être source de difficulté pour les
différents prestataires de service si la demande enregistre
d'importantes fluctuations. Certains procédés permettent
néanmoins de favoriser l'adéquation entre l'offre et la
demande.
2-3) Les services sont
personnalisés :
Ici les considérations de qualité priment en
général sur celles de quantité et leur bonne
exécution dépend essentiellement du fournisseur.
Le marketing est un ensemble de méthodes et de moyens
dont dispose une organisation pour promouvoir, dans les publiques auxquels elle
s'intéresse, des comportements favorables à la réalisation
de ses propres objectifs. Le marketing crée de la valeur pour
l'entreprise en créant révélant ou promouvant de la valeur
pour leur client. Le marketing des services se définit comme une
méthode marketing adressé aux entreprises du secteur tertiaire.
Dans le domaine bancaire le marketing est définit comme les actions
entreprises mener par les banques pour satisfaire les besoins de leur
clientèle.
III/ LA STRATEGIE MARKETING
3-1) Le comportement du consommateur
bancaire
La cause de l'action des individus réside dans les
besoins, qui sont des manques physiques et psychiques. L'intensité de
l'action dépend de l'intensité du manque. Ces principaux besoins
sont présentés dans la célèbre Pyramide de
Maslow qui cite la liste des besoins selon un sens d'évolution
progressif :
Le consommateur bancaire présente une
particularité, son comportement vis-à vis de la banque passe par
trois étapes :
a. Décider d'être bancarisé :
C'est une étape de préparation de l'acte
d'ouverture d'un compte, elle obéit le plus souvent à un besoin
qui diffère d'une personne à une autre et du particulier à
l'entreprise. Ce besoin peut prendre plusieurs formes :
- La recherche de la sécurité :
c'est le cas pour un individu qui souhaite sécuriser son argent en la
transformant de l'espèce en monnaie scripturale. Ce besoin au Maroc est
exprimé souvent par les clients du monde rural et les commerçants
jadis très méfiant à l'égard des banques.
- La recherche de l'estime de soi : en effet
ouvrir un compte bancaire et être détenteur d'une carte de guichet
représente un plus dans la perception des gens, surtout au Maroc
où la banalisation du produit bancaire reste loin encore avec seulement
20% de la population bancarisée. C'est donc un besoin d'estime et
d'appartenance à un groupe restreint, ce besoin peut également
résulter de la pression sociale des proches, famille ou entourage
professionnel.
- Une nécessité : c'est un besoin
qui émane d'un stimulus individuel et social. En effet, l'ouverture d'un
compte bancaire est devenue une nécessité pour les citadins
détenteurs et de plus en plus également, non détenteurs de
revenus. Cette nécessité peut apparaître aussi chez le
future acquéreur d'un logement, voiture ou simple crédit de
consommation en quête de financement.
- Une exigence : pour les entreprises, c'est une
exigence d'avoir un compte courant, voir plusieurs, pour la bonne conduite des
opérations commerciales et le financement de l'activité.
L'ouverture d'un compte peut être également une exigence pour les
particuliers, c'est le cas des demandeurs de visas pour l'étranger ou
encore tout simplement pour un abonnement de téléphonie mobile,
ici le compte bancaire est considéré comme une garantie.
- Un investissement : c'est le cas des clients,
particuliers ou entreprises, qui désirent faire fructifier leur capital
liquide en le déposant dans des comptes bloqués (épargne
ou dépôt à terme) en contrepartie d'un intérêt
après une durée déterminée.
Cette envie d'ouverture de compte peut également
être stimulée par une offre promotionnelle ou par les
recommandations et les conseils des proches.
b. Le choix d'une banque :
Après la reconnaissance du besoin, le consommateur peut
s'engager dans la recherche d'informations sur les moyens de satisfaire ce
besoin, cette recherche peut être interne et/ou externe.
- La recherche interne :elle est activée
en premier lieu, juste après la reconnaissance du besoin. Cette
recherche porte en fait sur la mémoire à long terme dans laquelle
le consommateur tend à répertorier toutes les informations
pertinentes pour le sujet traité. Cette recherche de connaissance
dépend des qualités de l'individu et de son expérience,
elle s'articule sur le cumul d'informations et d'expériences
détenues en matière des services bancaires, des enseignes, des
publicités, de l'image de marque des banques. Souvent, cette recherche
orientera le consommateur envers la banque la plus proche dans sa
mémoire vers laquelle il dégage une sympathie spéciale, et
il évitera les banques à scandales financiers ou beaucoup trop
prestigieuses ou encore dont l'avenir est certain à son point de vue.
- La recherche externe : c'est une recherche
préalable à l'achat, elle résulte d'un désir
d'effectuer les meilleurs choix de consommation. Cette recherche est variable
et conditionnée par la personnalité du consommateur, la nature du
produit désiré, le coût de l'information, l'avantage
procuré et le risque encouru. Le consommateur a tendance à
vouloir profiter de l'expérience de son entourage voir même des
spécialistes (des employés de banques). Le consommateur peut
aller même dans une agence pour une collecte d'informations
complémentaires et d'explications.
Après la recherche de l'information, le consommateur
passe à une étape d'évaluation des solutions
préalables à l'achat.
c. Le choix des produits et services à
souscrire :
Pour préciser le cadre général de
définition des comportements des clients bancaires, surtout
particuliers, il faut introduire les différentes dimensions tenant
à l'acte d'achat ou aux multiples facettes du client bancaire.
i. Les dimensions de l'acte de l'achat.
Lorsque les intentions d'achat deviennent achat, pour les
achats de services, apparaissent diverses formes d'achat :
. L'achat totalement
programmé, qui conduit à définir à
l'avance deux composantes majeures de l'acte : le type de produit et le
lieu d'achat, par exemple pour l'ouverture d'un type de compte défini
dans une banque choisie.
. L'achat partiellement
programmé, qui consiste à définir la banque ou le
service souhaité et à choisir ensuite l'autre composante. Par
exemple, le touriste qui souhaite convertir ses devises peut choisir une banque
au hasard ou le client qui souhaite effectuer un placement contacte sa banque
et choisit avec son interlocuteur le type de placement.
En effet, toutes les décisions d'achat ne comportent
pas les mêmes degrés de complexité. Leur diversité
peut aller d'une forte complexité à une faible complexité.
Et suivant cette complexité, le client exprimera une période
aléatoire préparatoire de l'acte d'achat. Par exemple, un client
accordera plus d'intérêt et consacrera beaucoup de temps et
d'énergie à la préparation de son achat pour un produit
qui présente un grand risque d'erreur comme un crédit immobilier.
Au contraire, il considérera comme routinier la demande d'un prêt
à court terme comme un crédit de consommation.
Enfin le consommateur, particulier ou entreprise, se comporte
face à l'offre qui lui est destinée de façon attentive, il
cherche à avoir le plus d'informations sur les différents
produits, mais son choix se fera en fonction de ses besoins.
ii. Les différents segments de la
clientèle bancaire
D'autres caractéristiques sociologiques et
environnementales qui intéressent les consommateurs bancaires sont
à prendre en considération dans le comportement
général du client.
3-2) La segmentation de la
clientèle
Préférences de la clientèle ainsi que des
prévisions sur la structure future des canaux de distribution et des
produits.
Enfin il faut noter que la segmentation stratégique
établie dans les banques actuellement ne prend pas en compte le facteur
risque. Ceci est dû à un manque de vision multidimensionnelle de
la part des équipes marketing d'une part et à une absence de
coordination des équipes marketing et risque d'autre part. Il serait
intéressant d'intégrer l'aspect risque (score risque) dans la
segmentation. Partant, la segmentation stratégique et la politique de
risque sont deux éléments indissociables dans l'analyse
crédit.
IV/ La BIAO-CI
Consciente de la concurrence et l'initiation qui évolue
dans ce domaine, la BIAO a adopté certaines stratégies tout en
misant sur l'innovation.
Le prix : le prix des services est
souvent difficile à déterminer car on a du mal à calculer
leur coût de revient.
Le prix est une variable importante, pour faciliter
l'ajustement entre offre et demande et services : l'entreprise de service
peut proposer des prix différents ou variables afin de mieux
répartir la demande en fonction de l'offre.
La distribution : une variable
importante réside dans la proximité, du fait même que les
services ne sont ni transportable, ni stockables.
Plus généralement, l'activité de service
requiert souvent de disperser les établissements à travers le
territoire (commerce, cafés, restaurants ...). La distribution des
services fait donc souvent l'objet d'un grand éparpillement.
La communication : elle est
particulière, car un service est plus difficile à faire
appréhender au consommateur qu'un produit tangible. Dans le cas des
services, il est souvent malaisé de mener des campagnes de
publicité descriptives. On se contente de jouer sur l'image de
l'entreprise ou sur des registres émotionnels. Le
téléphone arabe est particulièrement important en
matière de service. Aussi doit-on axer tout particulièrement la
politique de communication sur les prescripteurs sociaux (critiques, journal)
et leaders d'opinion.
Il faut préciser que dans le domaine des services, le
nom de la prestation correspond souvent à celui de la
société qui le commercialise, d'où une forte association
entre l'image de la société et celle de ses x.
4-1) La
différenciation
La BIAO a mis sur le marché certains produits et
services encore jamais vu sur le marché, parmi ceux-ci on peut citer
Nova SMS qui est un service permettant de recharger votre compte d'appel
quelque soit l'endroit où vous êtes, quelque soit votre
opérateur téléphonique, il faut juste avoir un compte
bancaire à la BIAO-CI.
La BIAO travaille en ce moment sur de nouveaux produits et
services afin de rester dans la course. Elle est aussi entrain d'ouvrir de
nouveaux sièges partout dans le pays afin d'être plus proche et
toujours présent.
4-2) La spécialisation
Aujourd'hui racheté par le groupe NSIA, la BIAO rentre
dans l'ère de la banque assurance se spécialisant dans le
crédit ou la gestion de patrimoine avec des produits banque assurance,
elle devient l'une des premières banques en Côte d'Ivoire à
se lancer dans ce domaine.
4-3) Innovation dans
les produits et services offert à la clientèle
La restructuration et la modernisation de la BIAO ont permis
à celle-ci de penser à se diversifier, pour devenir des
institutions financières de niveau international. Aussi, a-t-elle
davantage recours aux nouvelles technologies. Ainsi, il est désormais
possible, pour les clients de la BIAO d'avoir des informations sur la situation
de leurs comptes chèques ou d'épargnes par
téléphone mobile ou fixe (Nova phone). De manière
générale, les clients des banques se voient proposer les
mêmes produits et prestations à quelques différences
près : compte courant, compte d'épargne, opérations
de changes, négoce international, prêts et lignes
découvertes, trafic des paiements et encaissements, banque par Internet
(B-Web) ou par téléphone (Nova phone), banque assurance (Nova
Assur), cartes bancaires. L'usage de ces dernières est en plein essor
dans le pays, permettant ainsi de désengorger les guichets et les
bureaux des gestionnaires de comptes. La carte bancaire est vraiment
très avantageuse, elle évite aux clients les longues files
d'attente au moment des salaires. Avec la carte, le client retire l'argent
à tout moment de son compte. Depuis quelques années, les clients
de la BIAO-CI profitent des bienfaits des cartes bancaires. Plus besoin de
faire la queue aux guichets pour les opérations de retrait
d'espèces.
Une reforme actuellement en cours de réalisation au
sein de la banque permettant l'adhésion au réseau Visa
International.
SUGGESTIONS
Au terme de notre stage, plusieurs constats retiennent notre
attention, parmis ceux nous avons les conditions de travail des commerciaux.
En effet l'agence devrait mettre un ordinateur et un bureau
à leur disposition afin de permettre une rapidité et un confort
dans l'accomplissement de leur tâche.
Il faudrait ajouter que la bonne image d'une entreprise
dépend du comportement du commercial car il ne vend pas seulement le
produit, il vend l'entreprise avec.
L'entreprise doit penser à la gestion des files
d'attentes. Pour cela, elle doit se doter d'un distributeur de numéros
afin d'éviter la longue attente des clients qui doivent eux aussi
vaqué à leurs occupations.
CONCLUSION
Milieu en grande évolution, les différents
acteurs du secteur bancaire déploient tous les moyens pour
conquérir de nouvelles part de et fidéliser leur
clientèle. Depuis les années, le domaine bancaire à connu
de profonds bouleversement, dérégulation, concurrence accrue mais
aussi modification des activités et des coûts d'exploitation face
à une clientèle plus exigeante, mieux formée et
informée.
Le nouveau contexte concurrentiel à visiblement
stimulé le renouvellement de la conception du métier de banquier,
ses pratiques et son image. La fidélisation est devenue le souci majeur
de toute entreprise.
ANNEXES
Annexe 1: POSITIONNEMENT DE LA BIAO-CI
Annexe 2: ORGANISATION DE L'AGENCE ANOMA
Annexe 3: LES PRODUITS ET SERVICES
Annexe 4: CONDITIONS D'OUVERTURE DE COMPTE
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages:
BROWN S, CRM: Customer Relationship Management, Ed. Village
Mondial
JCOBY J. and KYNER D. B. (1973) « Brand Loyalty
versus Repeat Purchasing Behavior » Journal of Marketing.
KOTLER & DUBOIS, Marketing Management, 10ème
Edition, Ed.Publi union 2000
MORGAT P., Fidélisez vos clients, Stratégies,
outils et Gestion Relation Clients, Les Editions d'organisation, 2000.
PEPPERS D., ROGERS M., DORF B., Le One to One en
pratique, Ed. D'Organisation, 1999
DON PEPPERS et MARTHA ROGERS, Le One to One, 1997
Nouveaux Horizons
WEBOGRAPHIE :
Six stratégies de
fidélisation sur Internet
http://marketing-internet.com/articles/strategie/fidelisation.html
www.marketing-etudiant.com
www.google.com
www.marketingstrateing.com
LEXIQUE
- Défection : le
fait d'abandonner ce à quoi on était lié (parti, opinion,
alliés, cause).
- Homo oeconomicus (homme
économique) : est une représentation théorique du
comportement de l'être humain. Cette hypothèse est à la
base du modèle néo-classique en économie. Son nom est une
référence directe aux classifications employées en
Biologie.
- « Life Time
Value » : la valeur du client ou de la
durée de vie client (Life time Value) est un concept clé en
marketing relationnel.
- Marketing
« One-to-One » : Synonyme de
« marketing individualisé », par opposition au
marketing de masse, le marketing one to one désigne les moyens de
communication et de vente permettant de s'adresser d'une manière
individualisée, spécifique et différenciée à
chaque prospect ou client, en tenant compte de ses particularités.
- Marketing mix : le Marketing
Mix regroupe tous les éléments de l'offre. Le Marketing Mix doit
être considéré comme l'art de choisir, de combiner parmi un
ensemble de moyens disponibles, ceux qui permettent d'atteindre au moindre
coût l'objectif fixé.
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