FONDATION UNIVERSITAIRE MERCURE,
3 rue Abbé Cuypers, 1040
Bruxelles
TRAVAIL DE FIN D'ETUDE :
MANAGEMENT DES ENTREPRISES.
Option : Marketing management.
THEME :
L' INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT DANS UNE
ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE A CARACTERE SOCIALE.
|
Présenté par :
BARNABO NAMPOUKIME DONAM
Année : 2008
I. INDEX :
II. AVANT PROPOS :
§ LEXIQUE :
1. CADRE JURIDIQUE :
2. MODE D'INTERVENTION ET DOMAINE D'ACTIVITE DES
ONG :
CHAPITRE : 1
III. INTRODUCTION :
(Cas de l'I D H)
1. I DH :
I D H - MICROFINANCE
RESEAU D'INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE ET DES SERVICES
FIANCIERS DECENTRALISES EN MILIEU RURAL ET AUX PME/PMI
2. DOMAINE D'INTERVENTION DE L'I D H :
CHAPITRE :2
IV. L' ONG DE MICROFINANCE ET SON
ENVIRONNEMENT :
1. ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE :
2. STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE :
3.0 ENVIRONNEMENT NATUREL PAR RAPPORT AU DOMAINE
D'INTERVENTION :
3.1 LE SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU TOGO :
3.2 SUPERVISION DE LA MICROFINANCE :
4. LA POPULATION ET LES ONG SOCIALES DE
MICROFINANCE :
5. INFLUENCE DE L'ONG SUR LA POPULATION/ CLIENTS DE
L'ONG :
CLIENTS CONNECTES :
CLIENTS EXTERNES :
CLIENTS INTERNES :
MARCHE CIBLE :
CHAPITRE :3
V. LA FONCTION COMMERCIALE, LE MARKETING
MANAGEMENT :
La fonction commerciale, assimilé au marketing
management.
VI. LE MARKETING MANAGEMENT ET LA FONCTION
SOCIALE :
CHAPITRE : 4
VII. L' INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AUX
FONCTIONS DES ONG :
1. RAISONS DE L'INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AU
MANAGEMENT DE L'ENTREPRISE :
2. LE MARKETING MANAGEMENT ET L'ORGANISATION DU MANAGEMENT
MODERNE :
VIII. LE ROLE DU MARKETING MANAGEMENT DANS L'ONG CAS
DE L'I DH :
Ø Structure
organisationnelle,
Ø Relation avec les bailleurs de
fonds,
Ø Relation avec la
population,
Ø Relation avec les institutions de
l'Etat,
Ø Marketing communication et Système
d'information marketing,
Ø Gestion de projets,
Ø Etude de marché, prévision
de la demande, Attraction du marché,
Ø Positionnement, ciblage de
marché,
Ø Différenciation des
activités et offres,
Ø Gestion des agences, Contrôle de
gestion,
Ø Rentabilité,
IX. RESUME :
X. BIBLIOGRAPHIE :
II. AVANT PROPOS :
§ LEXIQUE :
SIGLES & ABREVIATIONS
Liste des acronymes
AFD : Agence Française de
Développement
APIM : Association Professionnelle des
Institutions de Microfinance
ASJD : Association Jeune Développement
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique
de l'Ouest
BEI : Banque Européenne
d'Investissement
BIA : Banque Internationale pour l'Afrique
BIDC : Banque d'Investissement et
Développement de la CEDEAO
BM : Banque Mondiale
BOA : Bank of Africa
BTD : Banque Togolaise de
Développement
CAS-IMEC: Cellule d'Appui et de Suivi des
Institutions Mutualistes et Coopératives d'Epargne et
de Crédit
CECA : Coopératives d'Epargne et de
Crédit des Artisans
CET : Caisse d'Epargne du Togo
CGAP : Groupe Consultatif d'Assistance aux
Pauvres
CMECF : Caisse Mutuelle d'Epargne et de
Crédit pour les Femmes
CNCA : Caisse Nationale de Crédit
Agricole
DAT : Dépôt A Terme
FONAGA : Fonds National de Garantie et
d'Assistance aux PME
FB : Financial Bank
FCFA : Franc de la Communauté
Financière Africaine
FENU : Fonds d'Equipement des Nations unies
FG : Fonds de Garantie
FIDA : Fonds International pour le
Développement Agricole
FIG : Fonds International Garantie
FP : Fonds Propres
FPD : Fonds Populaire de Développement
-Coopérative d'Epargne et de Crédit
FRI : Fonds de Renforcement Institutionnel
FSA : Fonds de Solidarité Africain
FUCEC-TOGO : Faîtière des
Unités Coopératives d'Epargne et de Crédit du Togo
Fonds GARI : Fonds de Garantie des
Investissements Privés en Afrique de l'Ouest
GEC : Groupement d'Epargne et de
Crédit
GFRI : Guichet Fonds de Renforcement
Institutionnel
GIE : Groupement d'Intérêt
Economique
GMG : Guichet Mécanisme de Garantie
IDH : Indice du Développement Humain
IFI : Institution Financière
Internationale
IMF : Institution de Micro Finance
AFD : Agence Française de
Développement
APIM : Association Professionnelle des
Institutions de Microfinance
BCEAO : Banque Centrale des États de
l'Afrique de l'Ouest
BIA-Togo : Banque Internationale pour l'Afrique
au Togo
BOAD : Banque Ouest Africaine de
Développement
BRS : Banque Régionale de
Solidarité
CAS- IMEC : Cellule d'Appui et de Suivi des
Institutions Mutualistes ou Coopératives
D'épargne et de Crédit
CGAP : Groupe Consultatif d'Assistance aux Plus
Pauvres
CEDEAO : Communauté Économique des
États de l'Afrique de l'Ouest
CNM : Comité national de Microfinance
CNRC : Commission Nationale de Recouvrement des
Créances
DCIM : Direction du contrôle des
institutions de microfinance
DED : Service Allemand de
Développement
DID : Développement International
Desjardins
DPDA : Déclaration de Politique de
Développement Agricole
DPDM : Direction de la Promotion et du
Développement de la microfinance
DSRP : Document de la Stratégie de
Réduction de la Pauvreté
FCFA : Franc de la Communauté
Financière Africaine
FENU : Fonds d'Équipement des Nations
Unies
FIG : Fonds International de Garantie
IDH : Investir dans l'Humain
MPME : Micro, Petite et Moyenne Entreprise
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation du
Droit des Affaires en Afrique
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAREP : Projet d'Appui à la
Restructuration des Entreprises Publiques
PARMEC : Projet d'Appui à la
Réglementation sur les Mutuelles d'Épargne et de Crédit
PASNAM : Programme d'Appui à la
Stratégie Nationale de Microfinance
PIB : Produit Intérieur Brut
PIP : Programme d'Investissement Publics
PMA : Pays les Moins Avancés
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PRAFIDE : Programme Régional d'Appui
à la Finance Décentralisée
PTF : Partenaire Technique et Financier
PUFS : Projet d'Utilisation de Fonds Suisse
SA : Société Anonyme
SFD : Système Financier
Décentralisé / Structure de Financement
Décentralisé
SIG : Système d'Information de Gestion
SIDI : Solidarité Internationale pour le
Développement et l'Investissement
SMS : Structure Ministérielle de Suivi
SNMF : Stratégie Nationale de
Microfinance
SOCODEVI : Société de
Coopération pour le Développement International
TIMPAC : Tous Impliqués dans la
Mobilisation des Ressources locales et la promotion des Actions
Communautaires
UEMOA : Union Économique et
Monétaire Ouest Africaine
UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine
URCLEC : Union Régionale des Caisses
Locales d'Epargne t de Crédit
WAGES: Women and Associations for Gain both
Economic and Social
1. CADRE JURIDIQUE :
L'expression d'organisation non gouvernementale (ONG)
est apparue en 1946 dans le vocabulaire international, à l'article 71 de
la Charte des Nations Unies, avant d'être progressivement
précisée par la jurisprudence et la pratique des relations
internationales.
Les organisations non gouvernementales
appelées aussi, selon une terminologie récemment apparue,
organisations ou associations de solidarité internationale
(OSI ou ASI), ne disposent pas dans notre pays de
définition juridique ni d'une reconnaissance spécifique de
l'État.
Elles sont régies, en tant qu'associations, par la loi
du 1er juillet 1901, et sont donc considérées comme organisations
la vie associative privée au sens large, développant
sans but lucratif une activité internationale dont
tout ou partie est consacrée à l'expression de
solidarités avec les populations défavorisées.
Ainsi, les ONG se caractérisent essentiellement par l'origine
privée de leur constitution, la nature bénévole de leurs
activités et le caractère international de leurs objectifs.
Outre les associations proprement dites, on compte parmi les
ONG des congrégations religieuses, des mutuelles et des
coopératives, tous organismes liés à la notion d
'économie sociale. Les buts qu'ils poursuivent peuvent être
d'ordre économique, social, éducatif, culturel, religieux, etc.
Il n'existe pas de recensement exhaustif des associations,
mais le Répertoire des associations de solidarité
internationale 1997-1998, élaboré par la Commission
coopération développement, dénombre environ 600
organisations de statut associatif et de dimension nationale engagées
par leur action en France ou hors frontières dans la solidarité
internationale. Elles peuvent être classées selon leurs modes
d'intervention et leurs domaines d'activité.
2. MODE D'INTERVENTION ET DOMAINE D'ACTIVITE DES
ONG :
Les associations peuvent intervenir à très court
terme dans un contexte d'urgence, ou bien à plus long terme dans le
cadre de projets de développement. Dans ce dernier cas, elles ont
différents domaines d'activité, en fonction de la nature de leurs
projets.
a) les interventions d'urgence
Le domaine des actions d'urgence est relativement facile
à délimiter : il s'agit d'interventions directes, visant à
venir en aide à des populations qui sont généralement dans
des situations d'extrême précarité, suite à des
crises provoquées par l'homme (famines, déplacements de
populations, guerres, génocides...) ou à des catastrophes
d'origine naturelle (sécheresses, inondations, cyclone...). Ces actions
sont souvent qualifiées souvent d'humanitaires (voir : De l'usage de
quelques mots-clés).
b) les actions de développement
La notion d'actions de développement est en revanche
plus vaste et plus complexe : en effet, si les associations qui les conduisent
ont pour objectif commun d'agir en faveur d'un développement
pérenne, elles le traduisent dans des domaines d'activité
très divers. Il est possible de distinguer :
· Les projets de développement proprement
dits, qui s'appuient généralement sur le " métier
", et le domaine de compétence de l'ONG qui les conçoit, et qui
peuvent revêtir différentes formes :
· a) des interventions directes, à travers l'envoi
de volontaires ou la mise en oeuvre des projets par des salariés locaux
;
· b) des appuis aux initiatives locales,
· - par le transfert des compétences
nécessaires (capacity building) : formation de personnel local,
enseignement de techniques agricoles, administratives, de développement
rural ou autres, servant de base à un développement autonome des
populations concernées,
· par la fourniture des financements nécessaires :
octroi de crédits ou de micro crédits pour les associations
· petits entrepreneurs locaux ou envoi de fonds dans leur
pays d'origine par les de migrants, pour le financements de projets de
développement local.
Les associations de migrants participent
très activement au développement local : outre leurs
activités d'insertion et de sensibilisation en France, elles oeuvrent
beaucoup pour améliorer les conditions de vie et soutenir les
initiatives dans leurs zones d'origine. Leurs transferts financiers annuels,
dont le montant est mal connu, sont évalués par certains à
près de 6 milliards de francs ; ils transitent le plus souvent par de
petites associations qui sont en liaison avec les habitants restés dans
leur village d'origine.
· Les appuis aux sociétés,
Se traduisent par une attitude de veille et d'alerte
concernant les dangers qui guettent les sociétés du Sud et
menacent leur développement, dangers politiques et
écologiques notamment.
· a) dans cet esprit, les ONG de défense des
droits de l'homme (Amnesty international, la Fédération
internationale des droits de l'homme, la Commission internationale des
juristes...) agissent pour le respect des droits de l'homme, l'abolition de la
peine de mort et de la torture et l'établissement de régimes
démocratiques, à travers l'information de l'opinion publique
internationale au Nord d'une part, et une action de lobbying dirigée
vers les pays du Sud d'autre part.
· b) de la même manière, les ONG
d'environnement, souvent internationales (comme Greenpeace ou WWF), exerce une
activité de veille et d'alerte sur l'état de l'environnement dans
les pays du Sud, sa préservation constituant l'une des conditions
essentielles de tout développement durable.
· L'éducation au
développement
Fait partie intégrante de tout processus de
développement : la sensibilisation des populations du Nord comme du Sud
est un préalable à leur participation et à leur
contribution, quelle qu'en soit la forme, aux actions de développement.
Aussi l'éducation au développement est-elle souvent l'une des
activités importantes des ONG, qui contribuent par là à la
promotion de la solidarité et de la citoyenneté auprès des
publics les plus divers. Elle constitue, en ce sens, une des pierres angulaires
du développement durable.
CHAPITRE : 1
III. INTRODUCTION :
(Cas de l'I D H, une IMF)
v Une IMF est une double structure :
§ Une structure sociale: des personnes qui
sont unies sur la base de la solidarité
§ Une structure entreprise qui fonctionne
sur la base de la rentabilité.
1. I DH :
I D H - MICROFINANCE
RESEAU D'INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE ET DES SERVICES
FIANCIERS DECENTRALISES EN MILIEU RURAL ET AUX PME/PMI
2. DOMAINE D'INTERVENTION DE L'I D H :
Elle intervient dans tous les domaines de
l'économie :
§ Agriculture,
§ Elevage,
§ Pêche,
§ Commerce,
§ Industrie,
§ Prestation de service.
§ Formation professionnelle, entreprenariat, brevet de
technicien supérieur, appuis aux initiatives privées.
§ Domiciliation des salaires.
Historique de la création de IDH- Micro finance.
Les activités de base du réseau d'ONG Investir
Dans l'Humain (IDH) ont commencé en 1999. Mais il est reconnu
officiellement sous le numéro de récépissé
0104/MISD-SG-DAPSC-DSC, et ceux conformément aux dispositions du
décret numéro 92-130/PMRT du 27 Mai 1992. La qualité d'une
Organisation Non Gouvernementale (ONG) de développement lui est reconnue
sous le numéro 243 (MPATHU) du 30 Janvier 2002.
Ce réseau d'ONG IDH regroupe une soixantaine d'ONG
menant des actions dans tous les secteurs de développement
économique et social. Une équipe de 250 cadres volontaires
déterminés à oeuvrer pour la réduction de la
pauvreté anime les structures dudit réseau.
Hormis son vaste programme de développement qui
s'articule entre autre, autour de l'éducation, la santé, le
développement communautaire, la communication, le réseau a
élaboré un système de collecte d'épargne à
travers sa micro finance, pour contribuer au financement des activités
génératrices de revenus pour les populations cibles.
v Les faîtières de I D H :
Le portefeuille des activités de l'I D H regroupe des
produits de différents types et de différents groupes. Tels que
les produits Epargne qui regroupe le dépôt a vue ; le
dépôt à terme (DAT) ou placement ; le plan
épargne ; et la tontine, les produits Crédits qui
regroupe le crédit classique ; crédit particulier
(DS) ; crédit groupe ; crédit tontine. Ces
différents groupes de produits disposent aussi de différents
rangs de produits.
L' I D H subdivise ses activités en mutuelles
chargées des 5 régions respectives du TOGO. A savoir :
(AFP) Ami Financier des Pauvres
Siège social Dapaong ; nombre de caisses :
12
(MUCAD) Mutuelle des Cadres pour le Développement
Siège social Kara ; nombre de caisse : 13
(F2S) Fond Social de Solidarité
Siège social Kara, quartier cofac nombre de
caisses : 12
(ESF) Epargne Sans Frontière
Siège social Sokodé, 1006, rue zongo nombre de
caisses : 17
(MUECA) Mutuelle d'Epargne et de Crédit pour la
promotion de l'Artisanat
Siége social adakpamé nombre de caisses :
17
(ENSOBE) Entraide Solidarité pour le Bien-être
Siège social kpalimé nombre de caisses :
36
(VOVO) Mutuelle d'épargne et de crédit
Siège social tsévié nombre de
caisses : 95
CHAPITRE : 2
IV. L' ONG DE MICROFINANCE ET SON
ENVIRONNEMENT :
v La MICROFINANCE DU TOGO : 2008 - 2012
§ Les forces du secteur :
Un secteur de la microfinance en forte progression,
atteignant un niveau de maturité et de professionnalisme
significatif.
Une croissance importante de la collecte de
l'épargne.
Une confiance plus grande envers le secteur de la part des
usagers et des institutions bancaires.
Des améliorations notables de la gouvernance et
l'acceptation d'un meilleur partage des responsabilités dans les
réseaux mutualistes à consolider.
Le redressement réussi de la FUCEC-TOGO.
Une participation active et volontaire des IMF aux
activités de renforcement des capacités des IMF et une croissance
de la compétence des techniciens.
L'amorce d'une introduction d'outils de gestion à
compléter.
Une surveillance accrue du secteur, de meilleure
qualité et la capacité d'appliquer des sanctions.
L'amorce d'un mécanisme d'échange
d'informations sur la clientèle entre IMF.
L'élargissement du mandat de la commission nationale
de recouvrement au secteur de la
microfinance.
Une plus grande ouverture des institutions bancaires pour le
refinancement et l'adoption d'orientations pour s'articuler avec le secteur de
la microfinance.
La venue de nouvelles institutions bancaires ouvertes au
refinancement de la microfinance.
L'amorce de création d'un fonds de garantie.
L'arrivée prochaine d'un organe financier, via la
FUCEC-TOGO.
La fusion des deux associations représentant les IMF
en une seule, l'APIM-Togo.
La capacité de l'APIM de dispenser des formations et
d'assumer son rôle de représentation.
L'implication énergique du CNM dans la
réalisation de la SNMF.
La présence du projet PASNAM.
§ Les faiblesses du secteur :
L'absence de reprise économique et le manque
d'investissements, notamment en développement rural et en promotion du
secteur privé.
Une implication insuffisante de l'État pour la
reconnaissance du secteur et pour sa promotion.
Un nombre important de structures isolées sans appuis
techniques ou sans masse critique suffisante pour se doter des
compétences requises et exigeantes pour le contrôle.
La difficulté pour la CAS-IMEC d'assumer son
rôle pour les administrations provisoires et pour assainir le secteur.
Le statut de la CAS-IMEC qui ne lui confère pas
l'autorité nécessaire et un ancrage structurel dans
l'administration.
Le manque de capacité budgétaire pour prendre
en charge les frais récurrents de la CAS-IMEC, dont l'intégration
du personnel à statut précaire.
Le roulement du personnel de la CAS-IMEC.
Le manque d'efficacité de l'antenne de Kara par
manque de moyens matériels.
La faiblesse du contrôle interne aussi bien dans les
réseaux mutualistes que les non mutualistes et le manque d'appui pour le
renforcer.
Le manque d'outils adaptés de gestion dans les IMF et
le besoin de les renouveler (manuel de procédures, gestion du
crédit, contrôle interne).
La faiblesse des SIG, le faible nombre d'IMF
informatisées avec un système transactionnel.
L'absence ou la non actualisation de plans d'affaires pour
les IMF.
Un manque d'efficacité des IMF qui oblige à
maintenir des taux d'intérêt élevés.
L'insuffisance des formations pour les métiers
exercés dans les IMF, autres que les formations pour les cadres.
Une couverture inégale du territoire pour les
régions représentant un potentiel.
L'insuffisance de produits spécialisés,
notamment pour le secteur rural et les MPME. Le manque de développement
de produits connexes (habitat, assurance, mutuelle de santé, etc.).
Le manque de formation et de reconnaissance des prestataires
de services du secteur.
Le manque de ressources financières, surtout à
moyen terme.
L'absence de notation des IMF.
L'insuffisance de communication entre l'APIM et ses
membres.
L'absence de bases de données sur les membres de
l'APIM et sur d'autres informations d'intérêt pour ses membres.
L'absence d'un code de déontologie et d'une
convention type pour les IMF.
Besoin d'une meilleure compréhension des objectifs
d'autofinancement de l'APIM et besoin de revoir ses sources de revenus pour
couvrir ses frais généraux.
Le financement de la création d'organismes ou
d'activités pérennes sans l'assurance de l'autofinancement.
Le financement partiel des projets de développement
des IMF, sans les responsabiliser, les empêchant d'avoir une vision
à moyen terme.
L'absence d'un point d'ancrage pour les PTF désirant
financer la SNMF.
L'absence d'un mécanisme de suivi de la SNMF.
Le manque de bailleurs de fonds pour la réalisation
de la SNMF.
§ Les opportunités :
Les signes d'une reprise économique et des
investissements à moyen terme, notamment pour le milieu rural et le
secteur privé.
Conséquemment, un accroissement de la demande pour
les services financiers spécialisés des IMF (filières
agricoles, MPME).
La maturité du secteur en mesure de répondre
à la demande.
Une demande croissante pour des produits financiers
spécialisés connexes à l'offre classique du secteur.
L'intérêt d'offrir des services dans les zones
moins couvertes mais à potentiel.
Le développement de la technologie bancaire
adaptée au secteur de la microfinance.
Les efforts qui seront accordés à
l'introduction des ajustements amenés par la révision du cadre
légal et réglementaire.
Une mentalité prête à accepter les
regroupements et les rattachements à des faîtières.
L'intérêt des institutions bancaires pour le
secteur de la microfinance.
L'arrivée des Sociétés Anonymes (SA)
comme opérateurs reconnus en microfinance et par conséquent,
l'arrivée de nouveaux fonds disponibles au crédit.
La volonté de mettre en place un fonds de garantie si
les études montrent sa faisabilité économique et
institutionnelle.
La volonté de mettre en place un fonds de
sécurité, si les études montrent sa pertinence et sa
faisabilité économique et institutionnelle.
L'intention de créer un point d'ancrage pour
accueillir les programmes d'appui à la SNMF et ainsi disposer d'un
système de suivi de ses réalisations.
L'intérêt de certains bailleurs de fonds de
financer la réalisation de la SNMF.
§ Les menaces :
L'absence de reprise économique.
Un marché de la microfinance de plus en plus
concurrentiel et la volonté des banques d'agir directement sur ce
secteur.
Une pression pour la diminution des taux
d'intérêt.
L'absence de gain de productivité des IMF.
Le manque de personnel qualifié.
Le maintien d'IMF isolées fragiles.
Le manque de volonté ou de rigueur à s'ajuster
au nouveau cadre légale et réglementaire.
Une plus grande sévérité dans le
contrôle et la surveillance du secteur.
Le manque de planification et de communication pour
l'introduction du nouveau cadre légal et réglementaire.
La volonté de vouloir donner des mandats de
régulation au CNM, incompatible avec son mandat de
développement.
La volonté d'agir sur le marché en
créant des organismes ou menant des activités se substituant
à des fonctions pouvant être assumées par le secteur
privé de la microfinance.
Le manque de budget pour réaliser la SNMF.
Pour certaines IMF, la concentration du financement pour
l'ensemble du secteur, par exemple via la SNMF, plutôt que
directement.
1. ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE :
Au Togo, le développement de la microfinance est
considéré comme un axe essentiel dans la stratégie de
lutte contre la pauvreté et dans la mise en oeuvre de différentes
politiques telles que :
i. la Déclaration de Politique de Développement
Agricole (DPDA) visant l'intensification et la diversification de la production
agricole, la lutte contre la pauvreté par l'amélioration des
revenus des ruraux, la croissance agricole supportable pour l'environnement, et
mettant l'accent aussi sur le financement rural, vu la rareté du
crédit agricole,
ii. la Déclaration de
Politique de Promotion de la Femme s'appuyant aussi sur la
promotion des activités génératrices de revenus,
iii. le Document de Stratégie pour la Relance et le
Développement du Secteur Privé, comprenant notamment
l'amélioration du dispositif de promotion et d'appui et du financement
des entreprises par la facilitation à l'accès aux crédits
moyen et long terme, à des conditions d'intérêt et de
différé plus en rapport avec leur viabilité4,
iv. le Document Intérimaire de Stratégie de
Réduction de la Pauvreté impliquant l'accélération
de la croissance dans une optique de réduction de la pauvreté et
le développement d'activités génératrices de
revenus.
C'est dans ce contexte que la SNMF avait été
élaborée et mise en oeuvre par l'adoption d'une démarche
concertée des différents acteurs du secteur et ces conditions
sont toujours en vigueur.
Malgré la situation socio - politique, le secteur de la
microfinance a continué à voir des résultats traduisant
une croissance assez significative tout en continuant d'améliorer
globalement la qualité du portefeuille, quoique la performance globale
de celle - ci soit encore à améliorer.
Cependant, il faut noter un taux de croissance moins fort au
cours des trois dernières années, surtout pour les
dépôts, avec notamment la réduction des points de service,
consécutive à la mise en oeuvre du plan de redressement de la
FUCEC.
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