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Etude de quelques paramètres biologiques de Amblyseius swirskii Athias

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par Joel DAYE LOFFA
Université d'Abomey-Calavi - Diplôme d'Ingénieur Agronome 2007
  

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2.3- Les phytoséiides: systématique, biologie et écologie

Les phytoséiides forment la famille des acariens, ennemis naturels, prédateurs des ravageurs des cultures.

2.3.1- Systématique

Les phytoséiides sont des acariens appartenant à l'Embranchement des Arthropodes, au Sous-Embranchement des Chélicérates, à la Classe des Arachnides, à la Sous-Classe des Acari, à l'ordre des Parasitiformes et à la famille des Phytoseiidae.

2.3.2- Biologie

En général les espèces de la famille de Phytoseiidae sont les plus importantes et certainement les mieux connues de tous les acariens prédateurs. Jusqu'en 1992, seulement mille (1000) espèces ont été décrites (Richard et al., 1992). Leur importance s'explique par les raisons suivantes: (1) ils montrent une forte capacité de prédation (2) ils sont capables de maîtriser les acariens phytophages présents même à des densités faibles (3) ils sont relativement faciles à élever (Richard et al., 1992).

Les individus de ce groupe sont essentiellement des prédateurs. Certaines espèces peuvent se développer sur les acariens ériophyides, les oeufs de cochenilles, les thrips, les aleurodes, le pollen, les exsudats végétaux et le miellat (Richard et al., 1992 ). La plupart d'entre-eux se nourrissent de tétranychides. Les phytoséiides sont caractérisés par une productivité élevée et un cycle biologique court, proche de celui de leur proie. En général, leur cycle vital (oeuf, larve, protonymphe, deutonymphe et adulte) dure environ une (1) semaine à 25oC. La Figure 1, présente le cycle de développement des phytoséiides. Les femelles pondent trente (30) à soixante-dix (70) oeufs au cours de leur vie (quatre (4) à six (6) semaines) (Richard et al., 1992).

Tableau 2: Quelques variétés de niébé

Noms

Synonymes

Port

Cycle (jours)

Caractéristiques

Saisons de

culture

Rendement s grain (T /ha)

Points

forts

Points faibles

IT 82 E

32

Gbenami Sévérine

Semi- érigé

60

Rougeâtre, moyenne et lisse

Grande

et petite

saison pluvieuses

1,5 à 2,2 avec 2 à 3 traitements

Insensibilité au

photopériodisme

, précocité,

bonne, aptitude

des feuilles en

sauce légume, bonne qualité de grain

Traitements obligatoires, sensibilité au
Striga

IT 84 D

513

Glegnon

Erigé

70

Rouge,
moyenne, et lisse

Grande

et petite saison

1,5 à 2 avec

2 à 3 traitements

Bonne qualité de la
graine

Traitement phytosanitaire obligatoire

IT

81 D 1137

Evedoa

Erigé

70-80

Blanchâtre, grosse et
rugueuse

Grande

et petite saison

1,8 à 2,2

avec 2 traitements

Insensible

au photopériodisme

, assez résistant à

la bruche,

cuisson rapide,

bonne qualité

des graines

Sensibilité

au Striga et à la virose, traitements phytosanitaires obligatoires.

IT 84 S 2246-4

Gnonmli

n

Erigé

60

-70

Brune, grosse et ridée

Grande saison et petite saison

1,5 avec 2 à

3 traitements

Résistant aux bruches, aux

aphides, et

thrips, cuisson

rapide, bonne

qualité organoleptique, bonne qualité de

Sensibilité

au Striga et à la

virose, traitement

phytosanitaire obligatoire

 
 
 
 
 
 
 

gâteau

 

TN 61

-

Erigé

70

Gris Noir,

moyenne

Principal

es

1,2 à 1, avec 2à 3 traitements

-

Traitements phytosanitaires obligatoires

TVX

185001F

-

 

65

Rougeâtre, moyenne à grosse

Principal

es

1,7 avec 2 à 3 traitements

-

Traitements phytosanitaires obligatoires

VITA 5

-

Semi- rampan t

70

Blanche, moyenne

 

1,5 avec 2 à 3 traitements

-

Traitements

obligatoires, très

sensibles aux

parasites

TVX 32-36

-

Erigé

70

-75

Crème- marron

 

1,6 avec 2 à 3 traitements

-

Traitements obligatoires,

graines farineuses

KPODJI

-GUEGUE

-

Semi- érigé

60

-70

Gris violet,

brun

Grande saison et petite saison

1,5 à 2,4

avec 2-3
traitements

Rustique, résistant

Susceptibilit é aux maladies

virales et
cryptogamiques

Figure 1: Cycle de développement de Phytoséiide à 27°C et 70%

d'humidité relative.

Source: Yaninek et al., 1989.

Selon Polis et al., (1992), la forme et la source de l'aliment sont des facteurs très importants dans l'alimentation des prédateurs d'insectes. Selon Diehl (1993), l'âge et l'abondance des proies sont aussi déterminants dans la consommation alimentaire des

prédateurs. A cet effet, il faut dire que lorsque les proies sont d'âge avancé, elles sont difficiles à capturer par le prédateur. Les stades plus jeunes (larves ou oeufs) sont plus vulnérables à la prédation. Aussi, la vulnérabilité de chaque stade de la proie à la prédation, varie-t-elle en fonction de son espèce et celle du prédateur.

Amblyseius swirskii est un prédateur généraliste. Il se nourrit des proies du genre Tetranychus sur lesquelles il se reproduit très bien (McMurtry,et al., 1991). Ce même auteur affirme que toutes les espèces du genre Amblyseius peuvent se reproduire en l'absence de proies lorsqu'ils sont nourris au pollen, avec une vitesse de croissance normale telle sur un régime alimentaire constitué de proies. Des exsudats de plantes et le miellat peuvent servir d'aliments de survie ou de réserves qui peuvent accroître le potentiel de reproduction de A. swirskii en présence de la proie. Il est évident que la sève brute des feuilles soit aussi utilisée par A. swirskii (Nomikou, 2003). Les proies potentielles de A. swirskii regroupent les thrips qui favorisent plus ou de façon identique, sa reproduction comme dans le cas d'un régime de pollen ou autres acariens.

L'importance de A. swirskii n'a été révélée qu'en 2003 par le centre de recherche néerlandais. Ce prédateur semble posséder de nombreuses qualités: il s'attaque préférentiellement aux larves de thrips et manifeste également une activité sur les aleurodes (oeufs et larves mobiles essentiellement). Amblyseius swirskii n'a montré aucune réduction de sa capacité de prédation ni de sa vitesse de croissance en présence des pollens des espèces du genre Typha (Nomikou, 2003). En l'absence de proie, sa capacité à se maintenir sur les plantes à partir des pollens permet de la placer en traitement préventif sur certaines cultures. De plus, l'inquiétude sur la susceptibilité de A. swirskii aux pesticides a trouvé de réponse. Ces prédateurs ont survécu dans les champs sur des cultures ayant subi des traitements avec des insecticides systémiques. Même après application de ces pesticides il a gardé sa capacité de prédation qui lui permis de réduire de façon considérable la population des aleurodes sur les concombres et Typha australis dont il consomme les pollens comme aliments alternatifs (Nomikou et al., 2003). Amblyseius swirskii offre donc de nouvelles possibilités pour lutter contre les thrips.

2.4- Amblyseius swirskii Athias-Henriot (Acari: Phytoseiidae): Systématique, Biologie et Ecologie

Amblyseius swirskii est un nouvel acarien d'importance écologique en matière de lutte biologique et sur lequel, des études sont actuellement en cours (Nomikou, 2003) 2.4.1- Systématique

La systématique de Amblyseius swirskii se présente comme suit: Règne: animal

Embranchement: Arthropodes

Sous-embranchement: Chélicérates

Classe: Arachnides

Sous-classe: Micrura

Infra-classe: Acari

Ordre: Parasitiformes

Sous-ordre: Dermanyssina

Super-famille: Ascoidea

Famille: Phytoseiidae

Genre: Amblyseius

Espèce: swirskii

Descripteur: Berlese (1904)

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery