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Etude de quelques paramètres biologiques de Amblyseius swirskii Athias

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par Joel DAYE LOFFA
Université d'Abomey-Calavi - Diplôme d'Ingénieur Agronome 2007
  

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5.4.2- Effet des aliments sur la fécondité des femelles

Les résultats de l'effet des aliments sur la fécondité des femelles montre que les traitements pollen de niébé seul ou pollen de niébé + larve, sont égaux à ceux obtenus avec le traitement témoin (pollen de T. australis). Ceci permet de prédire une éventuelle persistance de la population du prédateur dans les agro- écosystèmes où il aura le pollen de niébé. Ces résultats confirment ceux obtenus par plusieurs auteurs ayant étudié la possibilité des phytoséiide à se nourrir et à se reproduire à partir des sources alternatives d'aliments, notamment le pollen, le nectar, les exsudats des fruits, ou feuilles des plantes. Les phytoséiides possèdent en effet des aptitudes à se nourrir et à se reproduire à partir de ces sources alternatives d'aliments (Hagen, 1986; Alomar & Wiedenmann, 1996; Zemek & Prenerova, 1997; Coll, 1998; Van Rijn & Tanigoshi, 1999a, 1999b). Les aliments alternatifs procurent aux prédateurs de l'eau et des nutriments complémentaires au régime préférentiel qui est la proie (Stoner, 1970; Salas-Aguilar & Ehler, 1977; Limburg & Rosenheim, 2001; Coll & Guershon, 2002). La différence significative entre la ponte sur le régime larve seule et l'aliment mixte pourrait s'expliquer par le fait que la consommation des larves seules, implique une rétention des oeufs dans l'oviducte des femelles (Nomikou, 2003; observations personnelles, 2007). Nous pourrons attribuer le faible taux de ponte obtenu au fait que la quantité de larves offertes aux phytoséiides n'assure pas la satiété des femelles. En effet, une moyenne de 3,33 larves est servie aux femelles par jour alors que dans nos essais de prédation, une femelle peut consommer plus de 5 larves. Les résultats que nous avons obtenus s'inscrivent pleinement dans le contexte d'excellent agent biologique attribué à A. swirskii. La disponibilité de sources d'aliments autre que les proies, rassure sur la persistance de l'agent biologique, A. swirskii, dans les champs, même dans les situations de rareté de la proie.

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