2. Résultats des analyses
génétiques
2.1. Les fouilleurs
Le tableau ci-dessous (tabl.6) présente les
séquences HVSI des fouilleurs. Ces séquences ont
été systématiquement confrontées à celles
obtenues sur les échantillons anciens.
|
fragment A
|
fragment B
|
fragment C
|
fragment CC
|
Fouilleur 1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Fouilleur 2
|
0
|
0
|
0
|
16362 TC.
|
Fouilleur 3
|
16079 CA, 16085 CG.
|
0
|
0
|
16298 TC.
|
Fouilleur 4
|
16126 TC.
|
0
|
0
|
0
|
Fouilleur 5
|
16147 CA, 16172 TC.
|
16217 AG, 16223 CT, 16248 CT.
|
16320 CT.
|
16355 CT.
|
Tableau 6 : Mutations présentes sur la
région HVS1 des fouilleurs.
2.2. Les séquences des individus
Dans le cadre de cette étude de faisabilité, une
seule extraction par individu a été réalisée. La
majorité des fragments n'a été amplifiée qu'une
seule fois, cependant une deuxième PCR a été
effectuée dans certains cas problématiques.
Le tableau ci-dessous (tabl .7) présente le nombre
d'amplifications réalisées ainsi que le nombre de clones obtenus
pour chaque fragment et chaque individu. Le tableau 8 présente le
détail des mutations observables sur chacun des clones obtenus.
|
|
Nombre de clones obtenus
|
|
|
HVSIA
|
HVSIB
|
HVSIC
|
HVSICC
|
Sep 169
|
1er inhumé
|
6 (1)
|
6 (1)
|
6 (1)
|
|
2ème inhumé
|
|
13 (3)
|
3 (1)
|
|
3ème inhumé
|
6 (1)
|
|
|
6 (1)
|
Sep 170
|
1er inhumé
|
7 (2)
|
6 (1)
|
6 (1)
|
|
2ème inhumé
|
|
6 (1)
|
3 (1)
|
3 (1)
|
3ème inhumé
|
|
|
|
6 (2)
|
sep 171
|
1er inhumé
|
3 (1)
|
3 (1)
|
3 (1)
|
|
2ème inhumé
|
|
6 (1)
|
|
6 (1)
|
3ème inhumé
|
|
2 (1)
|
|
3 (1)
|
Tableau 7 : Clones obtenus pour chaque fragments
et individus.
Les chiffres entre parenthèses correspondent au
nombre de PCR réalisées.
Avant toute chose il convient de signaler que les clones
obtenus présentent, pour une grande majorité, des cas de
déamination. Ce phénomène de dégradation de l'ADN,
très fréquent sur l'ADN ancien, est une réaction chimique
d'hydrolyse des acides nucléiques. Ces « fausses » mutations
sont relativement repérables et nous ne les énumérerons
donc pas dans cette partie.
Sep 169
- 1er inhumé :
Des séquences ont été obtenues pour les
fragments A, B et C.
Pour le fragment A, les mutations 16069 CT et 16126 TC sont
retrouvées sur les six clones obtenus. Lors de ces analyses, aucun des
témoins n'a rendu de séquences contaminantes sur ce fragment. La
mutation 16126 TC est également retrouvée chez un fouilleur ainsi
qu'au sein de séquences répertoriées au laboratoire comme
potentiellement contaminante. Néanmoins, l'association des deux
mutations n'est retrouvée nulle part. Au vu des résultats dont
nous disposons, les séquences présentant les mutations 16069 CT
et 16126 TC semblent donc authentiques. Toutefois, une deuxième PCR
serait nécessaire afin de le confirmer.
Les séquences obtenues pour le fragment B ne
présentent aucune mutation récurrente. Il s'agit donc de la
séquence de référence. Les séquences d'Anderson
obtenues ne peuvent pas être authentifiées car des contaminations
provenant de fouilleurs, de manipulateurs et autres ne peuvent pas être
exclus. Néanmoins l'individu pourrait tout à fait
présenter une séquence d'Anderson pour ce fragment.
En ce qui concerne le fragment C, on constate la
récurrence de la mutation 16300 AG chez cinq clones sur six. Cette
mutation n'est retrouvée ni dans les témoins, ni chez les
fouilleurs et manipulateurs et n'est pas non plus observée au sein des
séquences répertoriées au laboratoire comme
potentiellement contaminantes. Par conséquent, celle-ci est sans doute
authentique. Toutefois, là aussi, une deuxième PCR serait
nécessaire pour l'authentification.
En recherchant dans les bases de données, l'association
des trois mutations 16069 CT, 16126 TC et 16300 AG est connue et nous renvoie
à l'haplogroupe J. Le blast de l'association des trois fragments
consensus (mutations 16069 CT, 16126 TC et 16300 AG) est réalisé
et nous renvoie à une seule séquence homologue à celle-ci,
séquence retrouvée dans une étude encore non
publiée (sans info sur la provenance géographique ?!).
- 2ème inhumé
:
Pour cet individu, des séquences ont été
obtenues seulement pour les fragments B et C.
Pour le fragment B, deux PCR ont été
réalisées. La première amplification ne présente
aucune mutation pour huit séquences sur neuf. Il s'agit donc de la
séquence de référence. Malgré le nombre important
de clones, ces séquences d'Anderson ne peuvent pas être
authentifiées car nous ne pouvons pas écarter un
phénomène de contamination. La deuxième amplification
donne des séquences différentes. Les trois clones obtenus
présentent la mutation 16223 CT. Cette même séquence a
été retrouvée au sein des témoins de cette PCR ;
celle-ci est donc potentiellement une contamination.
L'analyse du fragment C, nous fournit des séquences
d'Anderson pour les trois seuls clones obtenus. Là aussi, les
contaminations ne peuvent pas être exclues mais il se pourrait
également que l'individu ne possède pas de mutation sur ce
fragment. Ces séquences ne peuvent donc pas être
authentifiées.
En conclusion, aucune des séquences obtenues pour cet
individu ne peut être authentifiée. -
3ème inhumé :
Des clones sont obtenues pour les fragments A et CC.
Les séquences du fragment A fournissent trois mutations
récurrentes. On observe ainsi les mutations 16069 CT, 16093 TC et 16126
TC chez trois clones ainsi que la mutation 16037 AG sur 2 clones. Les trois
premières mutations sont répertoriées et retrouvées
fréquemment mais la mutation 16037 AG est totalement inconnue. Les
témoins réalisés pour ce fragment ne fournissent aucune
séquence contaminante. De plus, cette association n'est retrouvée
ni dans les séquences répertoriées au laboratoire comme
pouvant être contaminante ni dans les séquences des fouilleurs et
manipulateurs. Il est alors tout à fait possible que les
séquences présentant les mutations 16069 CT, 16093 TC et 16126 TC
soient endogènes. Toutefois, une seconde PCR serait nécessaire
afin de confirmer ce résultat.
Les séquences obtenues pour le fragment CC, nous
montrent la présence d'une mutation présente chez trois clones
sur 6. Cette mutation 16298 TC a déjà été
rencontrée au sein de témoins aérosol dans le cadre de
cette étude mais non au sein des témoins propres à cette
PCR. Malgré cela, il n'est pas possible d'authentifier cette
séquence car il peut tout à fait
s'agir d'une contamination. Un des fouilleurs présente
également cette unique mutation sur le fragment CC. Une contamination
par l'ADN de cet individu ne peut donc pas être exclue. Cependant les
autres mutations présentes chez cet individu ne sont retrouvées
nulle part. On observe également la présence d'une mutation
isolée 16258 AG sur un seul clone. Cette mutation est issue de
contamination puisque retrouvée au sein des témoins extraction de
cette PCR.
L'association des mutations 16069 CT, 16093 TC et 16126 TC a
déjà été répertoriée. Celle-ci
renvoie à l'haplogroupe J. Il s'agit toutefois d'un haplotype
différent de celui rencontré précédemment. Le blast
le la séquence comportant les mutations 16069 CT, 16093 TC et 16126 TC
nous renvoie à plusieurs études non publiées dans
lesquelles des séquences homologues à 100% sont
retrouvées. D'après les titres de ces articles on constate que
cet ensemble de mutation est plus particulièrement retrouvé dans
le nord de l'Europe ainsi qu'en Hongrie.
Sep 170
- 1er inhumé.
Des séquences ont été obtenues pour les
fragments A, B et C.
Le fragment A a été amplifié deux fois.
Il ne fournit que des séquences d'Anderson sur les 7 clones
analysés. Ces séquences peuvent être des contaminations
mais cet individu pourrait tout aussi bien ne présenter aucune mutation
sur ce fragment. Ces séquences ne peuvent donc pas être
authentifiées dans le cadre de cette étude de
faisabilité.
Le fragment B fournit des clones présentant un nombre
important de mutations. La plupart de ces mutations ne sont pas
récurrentes et résultent essentiellement de
phénomène de déamination. La mutation 16224 TC semble
néanmoins authentique car présente chez cinq clones sur six et
absente des témoins et des séquences potentiellement
contaminantes (séquences répertoriées au laboratoire,
séquences des fouilleurs et manipulateurs).
La mutation 16224 TC est également retrouvée sur le
fragment C chez six clones sur six. Ceci confirme l'authenticité de
cette mutation
En recherchant dans les bases de données, la mutation
16224 TC nous renvoie aux haplogroupes H ou K. Dans les deux cas, ces
haplogroupes sont originaires d'Europe de l'Ouest.
Le blast des séquences nous renvoie à un grand
nombre d'articles dans lesquels sont répertoriés des
séquences identiques présentant uniquement cette mutation 16224
TC.
- 2ème inhumé
:
Des clones ont été obtenus pour les fragments B, C
et CC.
Le fragment B est sans ambigüité ; la mutation
16224 TC retrouvée chez le premier inhumé est également
présente chez cet individu. La présence de cette mutation chez
cinq clones sur cinq ainsi que son absence des témoins et des
séquences répertoriées comme potentiellement contaminantes
permet d'authentifier cette mutation.
On constate la présence d'une mutation 16220 AG
très récurrente au sein des témoins. Cette séquence
est donc à rajouter aux séquences contaminantes du
laboratoire.
Le fragment C confirme le caractère authentique et
endogène de la mutation 16224 TC. Cette mutation est retrouvée
sur les trois clones obtenus. Trois mutations successives sont également
observées dans la zone (16374-16376) mais celles-ci sont surement dues
au dérapage de la Taq polymérease au niveau du poly C
situé à cet endroit.
Les témoins montrent trois séquences
présentant une nouvelle mutation : 16298 TC. Cette séquence est
à ajouter comme issue de contamination.
Le fragment CC atteste définitivement du
caractère endogène de la mutation 16224 TC car celle-ci est
présente sur les trois clones obtenus pour ce fragment. Aucune autre
mutation n'est présente sur ces séquences.
Tout comme pour le 1er inhumé, la recherche
de cette mutation fournit les haplogroupes H ou K. De la même
façon, le blast nous apprend que de nombreuses séquences
présentant cette unique mutation sont retrouvées au sein
d'étude de génétique portant sur des populations
européennes.
- 3ème inhumé
:
Des séquences ont pu être obtenues seulement sur le
fragment CC. Deux amplifications ont été
réalisées.
La première amplification fournit trois clones sur
lesquels sont observés uniquement des séquences d'Anderson. La
deuxième fournit le même résultat.
Malgré les deux répétitions
réalisées sur ce fragment, ces séquences ne peuvent pas
être authentifiées car peuvent tout à fait être
issues de contaminations (séquence retrouvée de
façon récurrente comme contaminante) vu le mauvais
état de conservation de l'ADN de cet individu.
Sep 171
- 1er inhumé :
Pour cet individu, des séquences ont été
obtenues pour les fragments A, B et C.
Le fragment A comporte une seule mutation présente une
seule fois sur les 3 clones. Cette mutation non répertoriées est
sans doute le résultat d'un phénomène de
déamination.
Le fragment B comporte trois mutations récurrentes en
position 16183 AC, 16189 TC et 16223 CT sur les trois clones obtenus. Ces
séquences pourraient être considérées comme
contaminantes car les mutations 16189 TC et 16223 CT sont retrouvées
dans les séquences potentiellement contaminantes du labo. Elles sont
néanmoins absentes des témoins.
Le fragment C comporte également la mutation 16223 CT
vu sur le fragment B. S'ajoute à celle-ci la mutation 16278 CT
présente chez trois clones sur trois. L'association de ces deux
mutations n'est pas retrouvée au sein des témoins ni des
séquences potentiellement contaminantes (manipulateurs, fouilleurs)
Lorsque que l'on recherche dans les bases de données
l'association des mutations 16189 TC, 16223 CT et 16278 CT, celle-ci nous
renvois à un haplogroupe bien définis, l'haplogroupe X. Le blast
d'une séquence comprenant les mutations 16189 TC, 16223 CT et 16278 CT,
nous renvoie à un grand nombre d'articles dans lesquels sont
figurés des séquences similaires d'haplogroupe X. Ces
publications ne seront pas énumérées car les
séquences qui y sont répertoriées sont issues d'origines
géographiques différentes.
- 2ème inhumé
:
Pour cet individu, des clones ont été obtenus pour
les fragments B et CC.
Le fragment B comprend six clones présentant tous la
même mutation 16223 CT. Aucune autre mutation n'est observée sur
ces clones.
Le fragment C présente également la mutation
16223 CT chez 3 clones sur 6. Malheureusement cette unique mutation est
retrouvée parmi les témoins PCR de cette amplification.
Les séquences obtenues pour cet individu ne semblent pas
être authentiques ou du moins il n'est pas possible de le prouver
à ce stade des analyses.
- 3ème inhumé
:
Des séquences ont été obtenues seulement
pour les fragments B et CC.
Pour le fragment B, seul deux clones ont été
récupérés. Ces deux clones présentent la mutation
16223 CT retrouvée également chez le deuxième
inhumé de ce même sarcophage. Aucune autre mutation n'est
observée sur ces clones. Cette mutation retrouvée
également chez les témoins ne peut pas être
authentifié sur cet individu comme sur le précédent.
Toutefois, les résultats obtenus pour ces deux individus ne sont pas
tous issus d'une même amplification et il paraît donc assez
difficile à ce stade d'affirmer avec certitude que cette mutation est
issue d'une contamination. Ces individus pourraient éventuellement
partager cette mutation mais ceci serait à vérifier par des
analyses complémentaires.
Cependant, le fragment C indique tout autre chose. La mutation
16223 CT n'est pas retrouvée sur ce fragment la mais on observe à
la place l'association des mutations 16222 CT et 16261 CT sur trois clones.
Cette association de mutation n'est pas retrouvée dans
les séquences potentiellement contaminantes (témoins,
séquences des fouilleurs et manipulateurs, séquences du labo).
Ces séquences sont donc peut être authentiques. De la même
façon que pour les séquences précédentes, des
analyses complémentaires sont nécessaires afin de confirmer
cela.
L'association des deux mutations 16222 CT et 16261 CT donne l'
haplogroupe H retrouvé dans le Nord-Ouest de l'Europe. Celles-ci sont
également retrouvées associé aux mutations 16069, 16126,
16145 et forme l'haplogroupe J1b1 retrouvé en Grande-Bretagne, Irlande
et Scandinavie. Le blast des séquences du fragment C comportant ces deux
mutations nous renvoie à un grand nombre d'articles portant sur des
origines géographiques très variées. Ces études ne
seront donc pas énoncées.
n° sép
|
|
|
HVSIa
|
HVSIb (1 61 59-16236)
|
HVSIc
|
HVSIcc
|
169
|
|
extrait
|
tube
|
nb clones
|
mutations
|
Tube
|
nb clones
|
mutations
|
tube
|
nb clones
|
mutations
|
tube
|
nb clones
|
mutations
|
1er inhumé
|
T118
|
A1
|
3
|
2 séq 16069 CT, 16126 TC ; 1
séq 16069 CT, 16089 GA, 16126 TC, 16129 GA, 16130 GA.
|
A1
|
3
|
3 séq Anderson.
|
B1
|
3
|
1 séq 16300 AG; 1 séq 16260 CT, 16282
CT, 16300 AG; 1 séq 16294 CT, 16304 TC, 16362 TC.
|
|
|
|
|
A2
|
3
|
1 séq 16034 GA, 16069 CT, 16126 TC ; 2
séq 16069 CT, 16126 TC, 16142 CT.
|
A2
|
3
|
1 séq 16204 GA; 2
séq Anderson.
|
B2
|
3
|
1 séq 16300 AG; 1 séq 16300 AG, 16390
GA; 1 séq 16250 CA, 16300 AG, 16336 GA.
|
|
|
|
2ème inhumé
|
T122
|
|
|
|
B1
|
3
|
2 séq 16179 CT, 16186 CT; 1 séq
Anderson.
|
C1
|
3
|
3 séq Anderson.
|
|
|
|
|
|
|
|
B2
|
3
|
1 séq 16187 CT; 1 séq 16179 CT, 16186
CT; 1 séq Anderson.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B7
|
3
|
3 micro séq.
|
|
|
|
|
|
|
3ème inhumé
|
T130
|
A11
|
3
|
3 séq d'Anderson
|
|
|
|
|
|
|
A12
|
3
|
3 séq 16298 TC.
|
|
|
A13
|
3
|
2 séq 16037 AG, 16069 CT, 16093 TC, 16126 TC ; 1
séq 16069 CT, 16093 TC, 16126 TC.
|
|
|
|
|
|
|
A13
|
2
|
1 séq d'Anderson ; 1 séq 16258 AG.
|
170
|
1er inhumé
|
T119
|
A3
|
3
|
3 séq d'Anderson
|
A4
|
3
|
1 séq 16224 TC; 1 séq 16179 CT, 16184
CT, 16190 CT, 16197 CT, 16201 CT, 16211 CT, 16224 TC; 1
séq 16168 CT, 16184 CT, 16190 CT, 16191 CT, 16193 CT.
|
B4
|
3
|
1 séq 16221 CT, 16224 TC; 1 séq 16224
TC, 16266 CT;
1 séq 16221 CT, 16224 TC, 16266 CT.
|
|
|
|
|
|
|
|
A5
|
3
|
2 séq 16224 TC; 1 séq 16196 GA, 16213
GA, 16224 TC.
|
B5
|
3
|
2 séq 16224 TC; 1 séq 16224 TC, 16286
CT, 16287 CT, 16291 CT.
|
|
|
|
2ème inhumé
|
T123
|
|
|
|
B2
|
2
|
1 séq 16224 TC ; 1 séq 16204 GA, 16208
GA, 16224 TC, 16227 AG.
|
C3
|
3
|
3 séq 16224 TC, 16375 CT, 16376 CT, 16377 CT.
|
D1
|
3
|
3 séq 16224 TC.
|
|
|
|
|
|
|
B3
|
3
|
1 séq 16224 TC ; 1 séq 16179 CT, 16224 TC ;
1 séq 16193 CT, 16201 CT, 16222 CT, 16225 CT, 16232 CT.
|
|
|
|
|
|
|
3ème inhumé
|
T124
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D6
|
3
|
3 séq d'Anderson
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A12
|
3
|
3 séq d'Anderson
|
171
|
1er inhumé
|
T120
|
A13
|
3
|
2 séq d'Anderson ; 1 séq 16071 CT.
|
A7
|
3
|
1 séq 16167 CA, 16173 CT, 16183 AC,
16189 insertion A, insertion C en 16194, 16189 TC, 16223 CT;
1 séq 16183 AC, 16189 TC, insertion c en 16194 16223 CT;
1 séq 16175 AC, 16183 AC, 16189 TC, 16223 CT.
|
B9
|
3
|
3 séq 16223 CT, 16278 CT.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A 8
|
5
|
1 séq 16183 AC, 16185 CT, 16191 CT, insertion C en
16194, 16223 CT ; 1 séq 16183 AC, 16190 CT, 16191 CT, 16193
CT, insertion C en
16194, 16223 CT, 16324 CT; 3 micro séq
|
|
|
|
|
|
|
2ème inhumé
|
T131
|
|
|
|
B9
|
3
|
3 séq 16223 CT
|
|
|
|
A16
|
4
|
3 séq 16223 CT; 1 séq 16216 AG, 16220 AG.
|
|
|
|
|
|
B10
|
3
|
3 séq 16223 CT
|
|
|
|
A17
|
3
|
2 séq d'Anderson
|
3ème inhumé
|
T132
|
|
|
|
B12
|
2
|
2 séq 16223 CT
|
|
|
|
A20
|
3
|
2 séq 16222CT, 16261 CT; 1 séq 16261 CT.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A21
|
3
|
3 séq d'Anderson
|
Tableau 8 : Détail des mutations
présentes sur tous les clones obtenus.
2.3. Synthèse des résultats
Le tableau ci-dessous (tabl.9) présente les
séquences endogènes de ces individus à ce stade des
analyses. Ces séquences ont été authentifiées
suivant plusieurs critères.
- La mutation ou l'ensemble des mutations présentes sur
ces séquences
n'a pas été retrouvée parmi les
témoins ni au sein des séquences des manipulateurs et fouilleurs.
Elle n'a pas non plus été retrouvée parmi les
séquences répertoriées au laboratoire comme
potentiellement contaminantes.
- Ces mutations étaient répétées
sur un minimum de deux ou trois clones issus d'une même PCR ou de PCR
différentes, sur un même fragment ou sur des fragments
différents.
|
|
Séquences consensus
|
|
|
|
HVSIA
|
HVSIB
|
HVSIC
|
HVSICC
|
Sep 169
|
1er inhumé
|
16069 CT, 16126 TC.
|
Contam ?
|
16300 AG
|
n.d
|
2ème inhumé
|
n.d
|
Contam ?
|
Contam ?
|
n.d
|
3ème inhumé
|
16069 CT, 16093 TC, 16126 TC.
|
n.d
|
n.d
|
Contam ?
|
Sep 170
|
1er inhumé
|
Contam ?
|
16224 TC
|
16224 TC
|
n.d
|
2ème inhumé
|
n.d
|
16224 TC
|
16224 TC
|
16224 TC
|
3ème inhumé
|
n.d
|
n.d
|
n.d
|
Contam ?
|
Sep 171
|
1er inhumé
|
n.d
|
16183 AC ?, 16189 TC, 16223 CT.
|
16223 CT, 16278 CT
|
n.d
|
2ème inhumé
|
n.d
|
16223 CT ?
|
16223?
|
n.d
|
3ème inhumé
|
n.d
|
?
|
n.d
|
16222 CT, 16261 CT ?
|
Tableau 9 : Mutations authentiques
présentes sur chaque fragment des individus.
n.d = non déterminé. Cases vertes :
séquences authentifiées ; cases roses : doutes sur
l'authenticité des séquences.
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