2.3-METHODOLOGIE DE L'ETUDE
2.3.1- COLLECTE DES INFORMATIONS
Nous avons adopté la démarche
méthodologique suivante :
- Dans un premier temps nous nous sommes
intéressés à la zone de production ciblée. Nous y
avons recueilli des informations utiles, qui ont orienté par la suite
nos stratégies d'approche de l'unité principale d'analyse que
nous avons choisie.
- Dans un second temps, nous avons ciblé et lu un
certain nombre d'ouvrage (études) faits sur le riz dans les pays de la
sous-région et au Togo.
Les informations recueillies au cours de cette étape
ont inspiré la confection de notre questionnaire d'enquête.
- Enfin nous avons organisé les enquêtes par
questionnaire qui seront suivies, plus tard du dépouillement et de
l'analyse des données.
2.3.1.1 - LA PHASE DE LA DOCUMENTATION ET DES ENTRETIENS.
Nous avons effectué nos recherches dans les
bibliothèques de la F.A.O, de la D.E.S.A de l'E.S.A et sur Internet.
Nous y avons parcouru plusieurs documents, se rapportant
à la culture du riz en vue de déterminer, les points forts et
faibles de cette culture au Togo.
Au cours de notre documentation, nous avons identifié
l'ensemble des méthodes de production et de transformation qui
permettent la rentabilisation de la culture du riz.
La phase de documentation nous a également permis
d'identifier les modèles à utiliser pour évaluer la
rentabilité du riz et l'influence des politiques agricoles sur la
filière.
2.3.1.2-LA PHASE DES OBSERVATIONS
DIRECTES SUR LE TERRAIN : LES ENQUETES PROPREMENT DITES.
Les enquêtes ont débuté par une phase
d'imprégnation au cours de laquelle, nous nous sommes familiarisé
au milieu de vie des riziculteurs et avons suivi toutes les étapes de la
production.
Etalée sur 8 mois, cette phase d'imprégnation a
couvert deux saisons de culture. Elle a été possible grâce
au projet que nous avons initié avec les producteurs dont l'objectif est
la valorisation du riz local en vue de faciliter sa distribution.
Notre principale unité d'analyse est le riziculteur
car, le plus souvent, il décide seul des techniques de production
à adopter, du type de variété à cultiver, des
spéculations à entreprendre et de la forme finale du produit
à commercialiser. Ses décisions orientent son exploitation et
influent sur la rentabilité de la culture.
72 producteurs sont récemment recensés à
KOVIE. Tenant compte de cette population de base, nous avons prévu
d'enquêter le 1/3 soit 21 producteurs. Mais l'intérêt
qu'avait suscité le projet de valorisation du riz auprès des
paysans a mobilisé ces derniers, nous obligeant finalement à
travailler avec 32 producteurs.
Nous avons choisi de rencontrer les producteurs sur les aires
de séchage ou dans leur maison. Etant plus disposé à
répondre aux questions à ces endroits, le producteur est choisi
dans le souci d'avoir un échantillon représentatif.
Chaque fois que nous nous rendons dans le village nous
visitons les aires de séchage ou les maisons des riziculteurs en
compagnie d'un guide. A ces endroits, nous travaillions avec les producteurs
disponibles.
Notre seconde unité d'analyse est le village et les
infrastructures.
Limité par les moyens financiers, nous ne pouvons
travailler sur tout le périmètre du ZIO. Mais le choix de KOVIE
n'est pas le fait d'un hasard puisque ce village occupe une place
prépondérante dans la riziculture.
Enfin, nous avons analysé en amont et en aval de la
filière riz, l'action des partenaires de développement agricole,
et celle des consommateurs du riz en vue de déterminer leurs impacts sur
la production dans la zone cible et par-delà dans toute la
filière du riz au Togo.
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