WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Titrisation des prêts et créances bancaires dans l'espace de l'Union Monétaire Ouest-Africaine

( Télécharger le fichier original )
par Pantaléon Antoine BAKPE
CESAG Programme Master Banque & Finance - Master Banque & Finance 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Introduction Générale

Notre étude s'intéresse au thème «la titrisation des prêts et créances bancaires dans l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)». La présente introduction générale en précise successivement :

· le contexte général ;

· la problématique ;

· les objectifs ;

· l'intérêt ;

· les moyens de collecte et de traitement des données ;

· et le plan du document.

I.1 Contexte Général de la Recherche

Au sein de l'UMOA, le secteur bancaire était caractérisé jusqu'à la fin des années 80 par une forte intervention de l'Etat. Celle-ci se manifestait au niveau de la structure des banques, de la définition de la politique monétaire, et de la Banque Centrale. La politique monétaire menée jusqu'à la fin des années 80 était interventionniste. Il s'agissait d'encourager les investisseurs nationaux en leur proposant des taux d'intérêt faibles, et d'orienter les ressources vers les secteurs privilégiés pour le développement national. La Banque Centrale n'était que le relais des gouvernements qui dictaient ces politiques. En conséquence, les banques avaient accumulé d'énormes crédits non performants. Dans le cadre des plans d'ajustement structurels passés avec les bailleurs de fonds, des réformes ont eu lieu. Elles ont consisté :

o en l'application d'une nouvelle politique monétaire où les taux sont déterminés par le marché ;

o en la restructuration des secteurs bancaires ;

o et en l'instauration de nouvelles règles prudentielles.

Cependant, ces réformes n'ont pas permis au secteur bancaire de prendre une part active dans le financement de l'économie. En effet, les banques des différents pays s'engagent essentiellement à court terme pour financer les secteurs du commerce et des services. Malgré les réformes, les crédits à court terme sont majoritaires. Les banques de développement ayant été liquidées en raison de leur insolvabilité, il convient de regretter l'absence ou la faible présence d'institutions aptes à financer le long terme. Par ailleurs, il faut souligner une augmentation des crédits destinés à l'Etat. De plus, malgré l'arrivée de nouvelles banques, le marché reste très monopolistique ou tout au plus oligopolistique, ce qui se traduit notamment par des marges d'intermédiation très élevées. Enfin, les banques ne collectent pas suffisamment d'épargne à long terme. Alors qu'auparavant, le dispositif de refinancement des banques et celui de placement de leurs liquidités reposaient essentiellement sur la Banque Centrale, la BCEAO a introduit une politique d'open-market à partir d'octobre 1993. Depuis, le marché monétaire de l'UMOA comporte deux guichets complémentaires: un marché interbancaire et un guichet des appels d'offre hebdomadaires de la BCEAO. Il faut ajouter des instruments annexes de réglage de la liquidité : prises en pensions, reprises exceptionnelles de liquidité et prêts consentis au taux d'escompte. La réforme a été complétée en juillet 1996 avec l'adoption d'une réglementation concernant les titres de créances négociables afin de permettre aux entreprises d'émettre des billets de trésorerie, aux banques des certificats de dépôts, aux établissements financiers et aux organismes régionaux des bons des institutions financières régionales.

Le fait que, désormais, l'UEMOA s'est dotée de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), est supposé compléter le financement bancaire et attirer les capitaux. Cependant, le rôle de la BRVM reste limité et les marchés de capitaux ont eu jusqu'à présent peu d'impact sur la croissance économique des pays.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"