Le management des ressources humaines dans les radios privées, cas de RadioTiemeni Siantou( Télécharger le fichier original )par Crescence Irene Mbezele Universite de Yaounde II - Licence en communication,option journalisme 2005 |
Conclusion partielleL'examen de la nature des relations sociales au sein de la RTS pose globalement un problème de conflit d'intérêts. Du côté des dirigeants, les conditions de travail souhaitées pour une bonne production tardent à se faire jour en amont, tandis qu'en aval, ils décrient la mauvaise qualité des productions. Arracher une résolution à cette équipe est un véritable chemin de croix. Depuis l'an 2002 que certaines doléances ont été portées à l'attention du patron, aucune d'elles n'a reçu approbation ni improbation, signe que ce n'est pas la véritable priorité des dirigeants ; même si monsieur Siantou avoue être satisfait de « ses gars »56(*). D'autre part, des personnels continuent de harceler l'équipe dirigeante pour obtenir des bribes d'améliorations dabs leur statut sans grand succès visiblement, d'où les tensions entre le pôle d'exécution et le pôle décideur. Nous annoncions en fin de chapitre I que dans le type de management à modèle valoriel dans lequel les chaînes de radios privées locales ont été classées, les relations professionnelles sont inexistantes. Dans une organisation où la moyenne d'âge des travailleurs, hormis l'équipe d'animation, est de trente (30) ans, le climat d'animosité ambiant surprend. Les personnels sont attachés à des particularismes de l'ordre du primitif et des superstitions qui fragilisent la cohésion du groupe qui traverse tout de même certains moments de communion quand il s'agit de faire prévaloir la cause collective. C'est l'un des seuls éléments unificateurs des personnels des radios privées, la solidarité n'apparaît qu'en temps de conflit. * 56 Entretien avec Mesmin Kanguelieu |
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