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REPUBLIQUE DU BENIN ----------
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université d'Abomey-Calavi Institut National
(UAC) l'Education Physique
SECTEUR : JEUNESSE ET ANIMATION OPTION : DEVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE
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ET DE LA
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de
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(INJEPS)
de la Jeunesse, et du Sport
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PROBLEMATIQUE DU TRANSFERT DE COMPETENCES AUX COMMUNES :
STRATEGIES DES ACTEURS ET PERSPECTIVES
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Présenté par : Marc Bidossessi KPATCHA
Sous la direction de :
Dr Lompo Souaibou GOUDA M. Richard ADJAHO
Enseignant Chercheur à l'INJEPS Ancien Ministre de
L'intérieur
en Sociologie des Organisations Inspecteur Général
des Finances E.R.
et du Développement. Expert- Consultant
Soutenu publiquement le lundi ~er octobre 2007 Mention
: Très-Bien
Année académique : 2006-2007
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« Le transfert des compétences est une exigence de
la décentralisation. On estime qu'au niveau des collectivités
locales, certaines compétences peuvent être mieux
gérées qu'au niveau central. Mais, il est important de savoir
aussi que l'Etat ne peut opérer le transfert des compétences et
des ressources, que s'il est convaincu que les communes sont en mesure de mieux
les gérer. Autrement, on assisterait à une baisse du niveau de
fourniture des services aux populations ». Son Excellence Monsieur Joachim
CHISSANO, alors Président de la République de Mozambique et
Président en exercice de l'Union Africaine (UA), Sommet
Africités, Yaoundé, Décembre 2003.
Eep la mémoire de mes Grands parents Mahinou Sodonon
AGBOSSAGA, Gabriel AGBEGNINOU et de mon Père Etienne KPATCHA, que ce
mémoire rappelle les multiples sacrifices que vous avez consentis
à mon égard.
Eep mon oncle François Emmanuel AGBEGNINOU, comme un
père vous m'avez toujours soutenu et conseillé, recevez toute ma
gratitude.
Eep ma mère Victoire AINONKPO GLELE, recevez ma
reconnaissance pour toutes vos prières. Dieu y pourvoiera.
La vie de l'homme est un véritable parcours de combattant.
Ainsi, nul ne peut se vanter d'être le seul artisan de sa
réussite. Conscient de ce fait, je tiens à témoigner ma
profonde gratitude à :
· :* Mes directeurs de mémoire : Dr Lompo
Souaïbou GOUDA enseignant-chercheur en Sociologie des Organisations et de
Développement et M. Richard ADJAHO inspecteur général des
finances en retraite, ancien ministre de l'intérieur et de
l'administration territoriale, pour la perspicacité et le
dévouement dont ils ont fait preuve dans l'orientation de ce travail.
Merci pour avoir renforcé en moi la rigueur scientifique, la
clairvoyance et la conviction dans l'action.
· :* Tous les enseignants de l'Institut National de la
Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport pour leur quête
permanent d'assurer une formation de qualité à tous les
étudiants.
· :* Au personnel administratif de l'INJEPS pour toute leur
disponibilité.
De façon spécifique, mes remerciements s'adressent
également à :
· :* L'Honorable Léon Bani Bio BIGOU,
Maître-Assistant en Géographie à la FLASH pour avoir nourri
en moi le goût de la recherche ;
· :* M. le Préfet du département du Zou
Thimoté K. ADJITCHE, pour sa disponibilité ;
· :* M. Blaise AHANHANZO GLELE Maire de la commune d'Abomey
et Président de l'ANCB pour son appui ;
· :* M. Aubin GODJO de la Commission Nationale de
Régulation des Marchés Publics pour ses suggestions et ses
apports de tout genre depuis le début de cette recherche ;
· :* M. Paul DEHOUMON, chargé de Programme à
la Fondation Konrad Adenauer pour son apport particulier dans la conduite de
cette recherche ;
· :* M. Victorin DJACOTO, chargé de mission en
économies et finances locales au Partenariat pour le
Développement Municipal pour sa riche contribution à ce document
;
· :* M. Gervais LOKO, Directeur de la Publication de
l'hebdomadaire le Municipal pour son accompagnement documentaire ;
· :* Tous les cadres des structures étatiques
d'appui à la décentralisation et tous les Maires du
Département du Zou et leurs collaborateurs ;
v M. Gilles DANSOU et Godfroid Macaire CHABI journalistes
à la radio nationale pour leurs apports ;
v M. Fray Claudel AKOHOU pour son soutien ;
v M. Marc Henri FAGLA, Consultant Junior au Cabinet Afrique
Conseil pour la confiance et la conviction de relever des défis qui nous
habitent ;
v Mes aînés Blaise OUSSOU, Samson BEHANZIN, Karl
NASSI, Adolphe AHONNON et Karim DONOU-AGBI, pour l'exemple qu'ils ne cessent de
me donner dans le travail bien fait.
Mes remerciements vont aussi à l'endroit de toute ma
famille en particulier à :
v Mesdames Reine SENOU et Georgette YEHOUENOU pour leur soutien
de tout genre.
v Mes oncles Michel, Casimir, Remi et Alphonse AINONKPO
GLELE, mes tantes Clémence AINONKPO GLELE, Ambroisine AINONKPO GLELE
pour leurs soutiens de tout genre.
v Mes cousins et cousines, Monique ALAPINI, Léa ALLEY,
Jacquelin et Mireille AGBEGNINOU, Junith KPATCHA, Florent KPONON, Tobias,
Hervé, Pamela AINONKPO GLELE,
v Enfin, j'adresse mes sincères remerciements à
tous mes amis notamment Roch Aurélien AKOUEGNINOU, Astrid FLENON, Carole
DAKPO, Jules LANDJOHOU et Darius SOGLO.
ANCB : Association Nationale des communes du Bénin
CNDLP : Commission Nationale pour le Développement et la
Lutte contre la Pauvreté
CONAFIL : Comité National des Finances Locales
DANIDA : Agence Danoise d'Aide au Développement
DGAT : Direction Générale de l'Administration
Territoriale
DGTCP : Direction Générale du Trésor et de
la Comptabilité Publique
ECDPM : Centre Européen de Gestion des Politiques de
Développement
ENAM : Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature
FADeC : Fonds d'Appui au Développement des Communes
FENU : Fonds d'Equipement des Nations Unies
FKA : Fondation Konrad Adenauer
INJEPS : Institut National de la Jeunesse, de l'Education
Physique et Sportive
JASE : Jeunesse et Animation Socio-Educative
MCL : Maison des Collectivités Locales
MD : Mission de Décentralisation
MDGLAAT : Ministère de la Décentralisation, de la
Gouvernance Locale, de l'Administration et de l'Aménagement du
Territoire
OCDE : Organisation pour la Coopération et le
Développement Economique
PGUD : Projet de Gestion Urbaine Décentralisée
PNDCC : Projet National de Développement Conduit par les
Communautés
PDM : Partenariat pour le Développement Municipal
RGPH : Recensement Général de la Population et de
l'Habitat
SOGEMA : Société de Gestion des Marchés
Autonomes
SIGFIP : Système Intégré de Gestion des
Finances Publiques
UA : Union Africaine
UAC : Université d'Abomey-Calavi
INTRODUCTION
CADRE GENERAL DE L'ETUDE
1-1 BREF APERÇU GEOGRAPHIQUE DU CADRE DE L'ETUDE
1-3 LE CADRE JURIDIQUE DE LA DECENTRALISATION AU
BENIN.
1-4 REFLEXION SUR LES MODALITES DE MISE EN OEUVRE DES TRANSFERTS
AU BENIN 2-1 REVUE DE LITTERATURE
2-1-1 Les conceptions de la décentralisation
2-1-2 Typologie de la décentralisation
2-1-3 L'état des travaux sur le transfert des
compétences.
2-2 MODELE D'ANALYSE DE LA RECHERCHE
2-3 PROBLEMATIQUE
2-4 HYPOTHESE
DEMARCHE METHODOLOGIQUE
3-1 LE CHAMP D'ANALYSE ET LA SELECTION DES UNITES D'OBSERVATION
3-1-1 Le champ d'analyse
3-1-2 La sélection des unités d'observation
3-2 INSTRUMENTS D'OBSERVATION ET DE COLLECTE DES DONNEES
3-3-METHODE DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES DONNEES 3-4 DIFFICULTES
RENCONTREES
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
4 -1 PRESENTATION DES RESULTATS
4-2 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
CONCLUSION ET PERSPECTIVES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
La réforme de l'Administration Territoriale en cours au
Bénin s'insère dans les nouveaux projets de
décentralisation adoptés depuis le début des années
90 par de nombreux pays africains. Pour la première fois de leur
accession à l'indépendance, les gouvernements de ces pays se sont
engagés dans une décentralisation démocratique (Manor,
1995), à savoir des réformes institutionnelles visant à
transférer des compétences, des ressources et des pouvoirs de
décision à des instances locales élues
démocratiquement.1
Au Bénin, le mouvement a été lancé
à la conférence des forces vives de la nation de février
1990 et est rentré dans sa phase active avec les Etats
Généraux de l'Administration Territoriale de janvier 1993 et
l'installation en février-mars 2003 des conseils communaux élus
aux élections communales et municipales de décembre 2002. La
réussite de la décentralisation béninoise passe
impérativement par le passage des points d'obstacles que suscite sa
pratique.
Dans cette perspective, Adjaho (2002)2 rappelle que
la décentralisation consiste en un transfert de pouvoirs, de
compétences et des ressources financières du niveau central
(Etat) à des organes élus au niveau local (collectivité
territoriale).
Pour Schneider (1999)3 la décentralisation
est une manière de partager le pouvoir, les ressources et les
responsabilités avec la population. Elle permet de rapprocher
géographiquement les prises de décisions des populations
défavorisées voire de les rendre participatives.
Selon Whiteford (2001)4 le transfert de
compétences est un terme générique qui désigne
toutes les formes de transfert de responsabilités.
Depuis l'installation officielle des communes au Bénin,
seulement une partie des compétences à transférer par
l'Etat est effective. L'essentiel des compétences des ministères
sectoriels (santé, éducation, eau, électricité
etc.) est reporté pour une date ultérieure. Or, sans transfert de
compétences et de ressources subséquentes, la
décentralisation est un simple transfert de charges (Dèhoumon,
2006)5.
Plusieurs étapes ont été franchies par
l'Etat et les communes vers la résolution du problème à
savoir la mise en place d'un comité paritaire Etat-communes en janvier
2005 qui a eu à réfléchir sur les modalités et
calendrier de transfert des compétences. Son rapport n'a pas
été examiné par le gouvernement avant la fin de son
mandat. Un comité interministériel est mis en
1 Cité par LOQUAI C. (2001). Priorités
stratégiques et défis opérationnels de l'appui
européen à la décentralisation démocratique dans le
contexte de l'accord de cotonou. Document de réflexion ECDPM n°24,
p1 1.
2 ADJAHO, R. (2002). Décentralisation au
Bénin en Afrique et ailleurs dans le monde. Cotonou, 194 p.
3 Cité par HOUNMENOU, G. (2006).
Décentralisation, gouvernance participative et dynamiques locales de
développement. Etude de cas en milieu rural au Bénin.
Thèse de doctorat en sciences Economiques, Université de
Versailles Saint- Quentin -- En-Yvelines, p 53.
4 WHITEFORD, P. (2001).La garantie de revenu : comment
concilier le transfert de compétences et l'équité, Revue
internationale des Sciences Sociales, N°167, p119-129.
5 DEHOUMON, S.P. (2006). La décentralisation
entre risques et espoirs. Cotonou, Editions COPEF, 241p.
place pour examiner les modalités de transfert des
compétences aux communes. Son rapport qui a repris celui du
comité paritaire propose une nouvelle approche du transfert de
compétences. Et pour manifester sa volonté politique le
gouvernement du Président Boni YAYI a dédié un
portefeuille entier à la décentralisation. Ainsi, le mot d'ordre
est lancé par le principal acteur de la réforme
décentralisatrice, l'Etat.
Cependant, ne faut-il pas avant toute nouvelle démarche
faire le bilan non seulement au niveau de toute la réforme, mais
également au niveau des stratégies développées
jusqu'ici par les différents acteurs du processus. C'est la raison
d'être de cette étude qui s'intitule : « Problématique
de transfert de compétences aux communes : stratégies des acteurs
et perspectives »
Le but principal de la présente étude est de
faire l'évaluation des stratégies développées par
les acteurs concernés par le transfert de compétences et de
ressources dans le cadre de la décentralisation afin d'esquisser
quelques pistes de solutions possibles. Pour y parvenir, l'étude a
été organisée en six points. Après une
première partie introductive, une deuxième partie est
consacrée au cadre général de l'étude. Une
troisième partie est relative au cadre conceptuel de la recherche. Il
s'agit de faire une revue de littérature. Elle portera sur les
différentes conceptions de la décentralisation, ainsi que sa
typologie. Cela s'explique par le fait que c'est dans l'essence de la
décentralisation qu'il convient d'appréhender la vraie dimension
du transfert de compétences et des ressources aux communes. Une telle
investigation permet de situer le cadre théorique organisant
l'étude, de formuler la problématique et l'hypothèse de la
recherche. Une quatrième partie porte sur la méthodologie
utilisée. C'est l'occasion de présenter les sujets de
l'étude, les outils d'investigation et d'analyse utilisés. La
cinquième partie présentera les résultats de la recherche,
leur interprétation et discussion. Une dernière partie, la
conclusion, débouchera sur des propositions et suggestions en vue
d'amorcer le transfert de compétences et des ressources aux communes.
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