Section 2 : La stratégie de la relance.
Les résultats enregistres par la mise en
oeuvre des programmes d'ajustement structurels (P.A.S) et le premiers plan de
soutien à la relance économique (2001- 2004), qui avaient comme
objectif de transformer le cadre de fonctionnement de l'économie
nationale et lui permettre s'intégrer efficacement dans
l'économie mondiale à travers des réformes
institutionnelles et structurelles pour rétablir les équilibres
macroéconomique, n'ont pas été à la hauteur de ces
objectifs notamment en matière d'amélioration du cadre de
fonctionnement de l'appareil productif et progression de niveau de vie de la
population.
Pour permettre à l'entreprise Algérienne
de devenir la principale source de richesse, le gouvernement avait
concentré son action sur l'intensification du processus de
réforme de l'ensemble socio-économique et la
libéralisation de l'économie nationale.
Pour cela il estime qu'il est insuffisant de concevoir
et d'approfondir les réformes économiques de façon
pragmatique, mais il faut mettre en oeuvre une stratégie qui soit
capable de: déclencher le progrès, de l'entretenir durablement et
qui prend en compte la nécessite de donner aux populations les moyens de
créer de la rechasse et de saisir toutes les opportunités
d'établir des emplois stable.
Cette stratégie de relance, basée sur
des réformes importantes du cadre de fonctionnement et des
réformes des structures de l'économie nationale, risque de
rencontrer des limites d'application assez rapide et même d'intensifier
la caractère désarticulés de notre économie sur le
plan géographique et social, si elle est mise en oeuvre : sans
préparation de l'espace économique, sans renforcement et sans
reprise des capacités locales, sans création de pouvoir d'achat
et sans mobilisation de l'épargne.
Il est, par conséquent, nécessaire
qu'une action d'envergure soit lancée pour: corriger les effets de
désarticulation, préparer notre pays à une meilleurs
relance et redynamiser ainsi notre appareil productif. Cette action doit
s'appuyer sur :
- Les initiatives à haute intensité de
main-d'oeuvre
- Le développement de la micro-entreprise.
- La mise en place de circuit de crédits adaptés
qui concernent et impliquent les populations.
- Le redémarrage de l'activité productive
locale.
- La mise à la disposition des populations des moyens
d'éduction et l'amélioration du milieu de vie.
- L'utilisation des recettes des hydrocarbures et
l'assainissement de la bureaucratie.
- L'impulsion, par l'Etat d'action visant à mobiliser
l'épargne, à améliorer la situation des ressources
humaines et à promouvoir les investissements privés locaux dans
régions qui ne peuvent se développer à elle seules.
- L'accélération du programme de réformes
et libéralisation de l'économie nationale, qui doit
intégrer comme élément essentiel de relance
économique les objectif de création de pouvoir d'achat et de
reforment des capacités de développements humain et local.
A toutes ces condition, on peut ajouter la
nécessitai de l'investissement d'une politique de dépenses
publiques qui permettrait de mener un certain nombre d'opération dans le
but d'améliorer le pouvoir d'achat: ceci est possibles à travers
le lancement de programmes intégrés de développement
local, le lancement d'initiatives en matières de création
d'emploi, la réhabilitations des infrastructures socio-économique
et une mise à niveau dans certains régions du pays des
capacités de développement et des ressources humaines.
Enfin, on peut dire que la hausse récente des
prix du pétrole, alliée à la mise en oeuvre du programme
de réforme nous offre une «fenêtre» d'opportunité
exceptionnelle qu'il faut utiliser rationnellement car il permettrait de
disposer de moyens qui doivent être mobilisés rapidement pour
procéder à des interventions immédiates.
Les équilibres macroéconomiques ayant
été retables, des ressources suffisantes ayant été
accumulés, l'Algérie doit amorces un retour aux dépenses
publiques qui puisse permettre à la croissance économique
d'être appuyée à travers une demande suffisante.
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