Conclusion générale :
Les efforts gigantesques consentis depuis ces six
dernières années dans tous les domaines et une stabilité
retrouvée permettent au pays de reprendre, à un rythme
accéléré, le chemin de la croissance économique et
offrir des opportunités immenses pour les firmes, tous secteur
confondus, les banques et les compagnies d'assurance de s'impliquer fortement,
dans le vaste programme d'investissement dans les secteurs stratégiques
et à forte valeur ajoutée. La volonté résolument
affichée de promotion économique induit nécessairement un
engagement plus fort et plus soutenu avec les partenaires étrangers.
Le programme de développement économique
projeté, estimé à plusieurs dizaines de milliards dollars,
soutenu par une embellie financière tirée par le secteur
énergétique, est une réalité sans
ambiguïté du potentiel d'affaire qui s'ouvre aux partenaires et aux
compagnies étrangères. Les opportunités aux
investissements dans l'industrie des nouvelles technologies de l'information,
des services bancaires et des assurances sont immenses.
Le programme complémentaire de soutien a la croissance
(PCSC), ainsi que deux programmes spéciaux pour les hauts-plateaux et le
sud, totalisant un budget de 150 milliard de dollars engagés par le
président de la république, pour la période
2005 /2009,consacrant plus de 70% de ce montant a servir aux
développement des infrastructures de base, du logement et des
équipements publics (université, écoles, équipement
sportifs et culturels, hôpitaux)et le développement du secteur
foncier constitue une priorité pour les pouvoirs publics.
Les bons résultats macro-économiques ne
parviennent pas, cependant à influencer positivement et durablement la
sphère réelle en générant, notamment, une
croissance substantielle de l'industrie et une diversification des exportations
.La croissance est toujours tirée essentiellement par les services et
les hydrocarbures, ce qui pose le problème de sa soutenabilité
à long terme. Le secteur privé n'arrive pas à créer
une alternative viable pour une croissance moins dépendante des
hydrocarbures.En effet, le secteur privé n'investit que dans les
secteurs de biens non échangeables (service et bâtiments et
travaux publics) pour profiter de la demande générée par
l'action budgétaire et échapper a une concurrence
étrangère de plus en plus vive avec l'ouverture accrues du pays
(accord d'association avec l'union Européenne, adhésion prochaine
a l'OMC).
Le secteur aura probablement tendance à s'abriter
d'avantage dans ces secteurs et dans le secteur informel pour échapper
aux incertitudes que fait peser l'ouverture. Les ambitieux programmes publics
présent et a venir pourraient renforcer cette tendance par ailleurs,
l'état émergera et s'affirmera durant toute la période du
PCSC comme le premier investisseur .l'Etat de droit est en voie de
réalisation et de désengagement de l'Etat en matière de
commerce extérieur, de banques et d'assurance qui sont ouverts aux
investisseurs nationaux et étrangers à la faveur de la
liberté d'initiatives. De part le fait que la moitié de son
revenu national provient de son commerce extérieur. L'Algérie est
un pays ouvert sur le monde. L'Etat algérien est résolument
déterminé à développer concrètement toutes
ses possibilités d'action communes ou de convergence dans le cadre des
solidarités naturelles, du respect mutuel et de l'équilibre des
avantages dans un monde au se multiplient les échanges et
l'interdépendance
En s'engageant vers l'économie de marché qui
aura des conséquences économiques et sociales importantes,
l'Algérie, qui a vécu une crise multiforme qui a
profondément touché le citoyen et déstabiliser l'Etat,
s'attache après l'établissement de la paix et de la
sécurité a promouvoir la bonne gouvernance et a améliorer
la gestion a tous les niveaux pour redonner confiance a tout un chacun.
En se mettant a l'heure et sur la voie de l'intégration
a l'économie mondiale (Accord d'association avec l'union
européenne et zone de libre échange, adhésion a
l'OMC).l'Algérie épouse ce temps nouveaux, et s'adapte
progressivement aux nouvelles réalisations de la mondialisation.
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