Evaluation des retombées du plan complemtaire de soutien a la croissance economique 2005-2009 en algerie sur l'emploi et la competitivité( Télécharger le fichier original )par Mohand Nait Slimani Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou algerie - licence en sciences economiques 2008 |
Section3 : Evaluation des retombées :Le plan d'ajustement structurel et le plan complémentaire de soutien à la croissance ont donné des résultats satisfaisants sur le plan macroéconomique en permettant de maitriser le déficit budgétaire, de contenir l'inflation et de stabiliser le Dinar. Malheureusement, cette stabilisation ne s'est pas traduite sur le plan microéconomique où notamment la croissance industrielle demeure faible, surtout sur le plan des exportations. L'intégration de la dimension internationale pour une recherche de compétitivité est une voie relativement sûre qui permet à l'entreprise la survie d'abord et le développement durable ensuite. La performance à l'international reste le moyen le plus fiable pour mesurer le degré de compétitivité de l'entreprise car, l'internationalisation pousse cette dernière, le marché et la gouvernance à une mise à niveau de la compétitivité. L'environnement externe est orienté principalement par le défit de la mondialisation pour les entreprises et les exigences d'ouverture et de libéralisation faites par les institutions internationales (FMI et OMC). L'analyse de la compétitivité de nos entreprises passera essentiellement par l'évaluation de l'évolution des exportations notamment hors hydrocarbures car, le secteur des hydrocarbures est le seul secteur compétitif de notre économie grâce à l'intérêt que lui réserve l'Etat. 3-1-Les exportations hors hydrocarbures en 2004 : Les exportations hors hydrocarbures, ne représenteraient que 1,97% du volume global avec un montant de 558,60 millions de Dollars. Les principaux produits exportés hors hydrocarbures sont :
139,790 millions Dollars soit 18,43% des exportations hors hydrocarbures.
86,688 millions de dollars, soit 11,43% des exportations hors hydrocarbures.
73,098 millions de dollars, soit 9,64% des exportations hors hydrocarbures.
31,930 millions de dollars, soit 4,21% des exportations hors hydrocarbures.
27,333 millions de dollars des exportations hors hydrocarbures.
22,417 millions de dollars, soit 2,96% des exportations hors hydrocarbures.
22,138 millions de dollars, soit 2,92% des exportations hors hydrocarbures.
18,203 millions de dollars, soit 2,40% des exportations hors hydrocarbures.
17,933 millions de dollars, soit 2,36% des exportations hors hydrocarbures.(*) 3-2-Les exportations hors hydrocarbures en 2007 : Les exportations hors hydrocarbures ont demeuré marginales avec un montant de 1192,88 millions de dollars, mais avec une augmentation de 434,28 millions de dollars, soit 57,24% par rapport à l'année 2004. Les dix principaux produits exportés en 2007, sont presque les mêmes que l'année de référence, avec l'entrée en lisse des pneumatiques neufs en caoutchoucs et des dattes, ils sont répartis comme suit :
325,74 millions de dollars, soit 24,79% avec une augmentation de 54,36% par rapport à 2004.
181,74 millions de dollars, soit 13,83% avec une augmentation de 54,36% par rapport à 2004.
173,02 millions de dollars, soit 13,17% avec une augmentation de 99,58% par rapport à 2004.
155,44 millions de dollars, soit 11,83% avec une augmentation de 112,64 par rapport à 2004.
65,20 millions dollars, soit 4,96% avec une augmentation de 190,85% par rapport à 2004.
57,08 mi(*)llions de dollars, soit 4,34% avec une augmentation de 213,57% par rapport à 2004.
23,15 millions de dollars, soit 1,76% avec une augmentation de 956,59% par rapport à 2004.
3-3-Analyse des effets : Après l'analyse des statistiques d'avant et après le plan complémentaire de soutien à la croissance, le constat qui peut être fait est que, malgré la mise en oeuvre de ce dernier, nos exportations hors hydrocarbures ont connu une augmentation en valeur et pas assez en volume, ce qui explique la non performance de nos entreprises à l'export, qui montre sur le terrain une non convergence entre la gouvernance et l'entreprise sur ce sujet et traduit en même temps l'illisibilité des pouvoirs publics et l'insuffisance maitrise, des entreprises, des questions relatives à l'export notamment en matière de marketing internationale, cette non maitrise réside dans : -Faiblesse de la stratégie commerciale : Dans beaucoup de nos entreprises la fonction commerciale est faible ou n'existe pas ce qui explique leur difficulté de vendre devant la concurrence qui se profil à l'horizon notamment externe. -La négligence de la fonction recherche/ développement : La fonction recherche/ développement pouvant aujourd'hui représenter un élément de taille dans une économie de marché est quasiment absente au niveau de la grande majorité des entreprises algériennes. -Le manque d'un diagnostique stratégique : - La non utilisation des compétences distinctives et managériales. Pour palier à ces insuffisances l'Etat et les entreprises doivent mettre une stratégie de développement basée sur :
* Source : www.algex.dz * source : op site |
|